Les Pennes-Mirabeau

Eglise de l'Estaque, Notre-Dame de la Galline, la ville des Pennes-Mirabeau.

<center>L'Estaque.</center>Place Malaterre. Francois Maleterre  est le propriétaire de la maison où Paul Cezanne séjourna de 1870 à 1883. Bienfaiteur du quartier, il jouissait d’une grande estime, ayant remis gracieusement à la ville plusieurs parcelles de terrains pour l’aménagement des rues. La place est située sur un plateau surplombant le hameau primitif et le bord de mer. Son tracé est à peu près rectangulaire. C'est sur cette place, au nord, qu'est construite l'église.
L'Estaque.
Place Malaterre. Francois Maleterre est le propriétaire de la maison où Paul Cezanne séjourna de 1870 à 1883. Bienfaiteur du quartier, il jouissait d’une grande estime, ayant remis gracieusement à la ville plusieurs parcelles de terrains pour l’aménagement des rues. La place est située sur un plateau surplombant le hameau primitif et le bord de mer. Son tracé est à peu près rectangulaire. C'est sur cette place, au nord, qu'est construite l'église.
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<center>L'Estaque.</center>Cézanne louait cette petite maison sur la place de l’église.
Son ami de lycée, Emile Zola, l’y a rejoint et s’est inspiré de l’Estaque pour l’écriture de Naïs Micoulin.
L'Estaque.
Cézanne louait cette petite maison sur la place de l’église. Son ami de lycée, Emile Zola, l’y a rejoint et s’est inspiré de l’Estaque pour l’écriture de Naïs Micoulin.
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<center>L'Estaque.</center>Vue de la place. 
En 1870, Cézanne réalise notamment
L'Estaque.
Vue de la place. En 1870, Cézanne réalise notamment "l’Estaque, effet du soir" qui est certainement sa première représentation "impressionniste" de la côte provençale. Puis lors d’autres séjours, ses yeux s’ouvrent sur l’Estaque qui sera un révélateur dans sa recherche picturale, sa recherche de "l’émotion universelle". Sur les traces de Cézanne, plusieurs peintres ont posé leur chevalet à l'Estaque. Les fauves dont Braque, Derain, Dufy…font le choix, comme Gauguin, de couleurs saturées, d'une lumière exaltée où même les ombres sont couleurs. Puis l'influence cézannienne se fait sentir avec une attention soutenue pour une construction géométrique de l'œuvre, l’épure des lignes et la pureté des couleurs.
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<center>L'Estaque.</center>Une maison a inspiré à Braque le tableau
L'Estaque.
Une maison a inspiré à Braque le tableau "Maison et arbre" de 1908. Ce tableau "fait de petits cubes", selon le bon mot d'un journaliste lors du salon, a donné naissance au terme "cubiste" accompagnant cette révolution picturale du début du XXe siècle. Après avoir laissé de côté le fauvisme, Braque pour qui "on ne saurait rester dans le paroxysme", suit la voie de la schématisation géométrique inspirée par Cézanne qui disait "Traitez la nature par le cylindre, la sphère, le cône". L'arrière-plan est rapproché, aplani, les détails (fenêtres, cheminées...) sont gommés et la gamme des couleurs est réduite à quelques tons sobres comme les ocres, les jaunes, les vert-gris et les bruns.
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<center>L'Estaque.</center>Place Malaterre. La croix de mission-monument aux morts de la guerre de 1914-1918 est implantée en bordure de la place, près de l'escalier descendant vers la Montée du Cercle.
L'Estaque.
Place Malaterre. La croix de mission-monument aux morts de la guerre de 1914-1918 est implantée en bordure de la place, près de l'escalier descendant vers la Montée du Cercle.
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<center>L'Estaque.</center>La croix de mission porte la date 1870.
L'Estaque.
La croix de mission porte la date 1870.
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<center>L'Estaque.</center>Sur le piédestal, le  bas-relief commémoratif des morts de la guerre de 1914-1918, date vraisemblablement des années 1920.
L'Estaque.
Sur le piédestal, le bas-relief commémoratif des morts de la guerre de 1914-1918, date vraisemblablement des années 1920.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>La bâtisse fut construite en 1851 d'après les dessins du réputé Sixte Rey, l’architecte du flamboyant Château Régis à Marseille. En 1856, l'entrepreneur Marius Peyre construit la sacristie. Le gros œuvre est en maçonnerie enduite, le toit à longs pans et croupe polygonale sur l'abside est en tuiles provençales.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
La bâtisse fut construite en 1851 d'après les dessins du réputé Sixte Rey, l’architecte du flamboyant Château Régis à Marseille. En 1856, l'entrepreneur Marius Peyre construit la sacristie. Le gros œuvre est en maçonnerie enduite, le toit à longs pans et croupe polygonale sur l'abside est en tuiles provençales.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Le clocher est érigé en 1863 sur des plans dessinés en 1859 par Sixte Rey, inspecteur des bâtiments communaux. Il est doté d'une cloche fondue à Marseille par l'atelier Toussaint Maurel.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Le clocher est érigé en 1863 sur des plans dessinés en 1859 par Sixte Rey, inspecteur des bâtiments communaux. Il est doté d'une cloche fondue à Marseille par l'atelier Toussaint Maurel.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>La flèche polygonale du clocher est couverte d'ardoises.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
La flèche polygonale du clocher est couverte d'ardoises.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Clocher de l'église.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Clocher de l'église.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>La façade de style classique est en briques apparentes ocres, avec chaînages et corniches en pierre de taille. Le fronton est surmonté de la croix camarguaise.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
La façade de style classique est en briques apparentes ocres, avec chaînages et corniches en pierre de taille. Le fronton est surmonté de la croix camarguaise.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>La croix camarguaise, croix de Camargue ou encore croix des gardians, est un symbole de la Camargue créé de toutes pièces en 1926 par le peintre Hermann-Paul à la demande du marquis Folco de Baroncelli pour représenter la « nation camarguaise » de gardians et de pêcheurs. Elle incarne les trois vertus théologales du christianisme : la foi (avec ses tridents de gardians en croix chrétienne), l'espérance (avec son ancre des pécheurs), et la charité (avec son cœur des saintes Maries).
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
La croix camarguaise, croix de Camargue ou encore croix des gardians, est un symbole de la Camargue créé de toutes pièces en 1926 par le peintre Hermann-Paul à la demande du marquis Folco de Baroncelli pour représenter la « nation camarguaise » de gardians et de pêcheurs. Elle incarne les trois vertus théologales du christianisme : la foi (avec ses tridents de gardians en croix chrétienne), l'espérance (avec son ancre des pécheurs), et la charité (avec son cœur des saintes Maries).
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>L'église de l'Estaque est construite sur le modèle des églises-halles à nef unique caractéristiques des églises des banlieues marseillaises du XIXe siècle. Sa construction a surtout marqué l’indépendance de L’Estaque vis-à-vis de la paroisse de Séon Saint-Henri (depuis 1809), dans une période d’importante croissance économique et démographique.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
L'église de l'Estaque est construite sur le modèle des églises-halles à nef unique caractéristiques des églises des banlieues marseillaises du XIXe siècle. Sa construction a surtout marqué l’indépendance de L’Estaque vis-à-vis de la paroisse de Séon Saint-Henri (depuis 1809), dans une période d’importante croissance économique et démographique.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Cette église est appréciée par sa sobriété avec son ton jaune doré, rouge et blanc.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Cette église est appréciée par sa sobriété avec son ton jaune doré, rouge et blanc.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>La tribune.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
La tribune.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Benoit Joseph Cottolengo, 1786-1842. Fondateur de congrégations religieuses. Apôtre de la Charité dans la Foi en la Providence, le Saint Vincent de Paul italien, ami de Saint Jean Bosco. Le « Cottolengo », œuvre sociale à Turin en Italie. Etablissements connus pour recueillir des cas lourds de handicaps physiques et mentaux.
Ils s'occupent également de mineurs, de toxicomanes, de pauvres sans domicile fixe et de personnes ne provenant pas de l'Union européenne.
En Italie, ces maisons sont au nombre de 35, avec environ 1700 personnes assistées
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Benoit Joseph Cottolengo, 1786-1842. Fondateur de congrégations religieuses. Apôtre de la Charité dans la Foi en la Providence, le Saint Vincent de Paul italien, ami de Saint Jean Bosco. Le « Cottolengo », œuvre sociale à Turin en Italie. Etablissements connus pour recueillir des cas lourds de handicaps physiques et mentaux. Ils s'occupent également de mineurs, de toxicomanes, de pauvres sans domicile fixe et de personnes ne provenant pas de l'Union européenne. En Italie, ces maisons sont au nombre de 35, avec environ 1700 personnes assistées
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Un confessionnal avec la photo de Padre Pio (1887-1968).
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Un confessionnal avec la photo de Padre Pio (1887-1968).
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Le Christ en Croix.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Le Christ en Croix.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Le Christ en Croix, avec une statue de ND de Lourdes.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Le Christ en Croix, avec une statue de ND de Lourdes.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Le choeur.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Le choeur.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Le choeur.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Le choeur.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Crèche avec des santons habillés Jouglas.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Crèche avec des santons habillés Jouglas.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Saint Pierre, en pied, tient dans sa main gauche une chaîne. Les clés sont  sur le socle. Limite XIXe siècle XXe siècle. L'intérieur est creux et le revers sculpté.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Saint Pierre, en pied, tient dans sa main gauche une chaîne. Les clés sont sur le socle. Limite XIXe siècle XXe siècle. L'intérieur est creux et le revers sculpté.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Ce tableau a été peint pour la corporation des pêcheurs de l'église Saint-Laurent à Marseille par Barthélemy Chasse qui est actif à Marseille de son arrivée dans cette ville en 1686 à sa mort en 1720, pendant la peste. Il représente la Pêche miraculeuse. En fond de paysage, se profile une côte rocheuse avec calanques. Sur une barque cinq pêcheurs dont saint Pierre, barbu, torse nu, et le Christ en pied, vêtu de rouge et bleu, à l'avant de l'embarcation. Un pêcheur tient une corbeille en vannerie pleine de poissons. Saint Pierre et un autre pêcheur tirent un filet rempli de poissons d'espèces variées (rougets, grondins, daurades etc. ). Né à Naples en 1659, mort à Marseille en 1720, Chasse est un peintre français spécialisé dans l'art religieux.
Il s'installe à Marseille en même temps que d'autres artistes étrangers tel que Michel Serre avec qui il partage les grands chantiers de commandes religieuses.
De 1711 à 1717, il devient le peintre attitré de l'évêque de Marseille, Henri de Belsunce.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Ce tableau a été peint pour la corporation des pêcheurs de l'église Saint-Laurent à Marseille par Barthélemy Chasse qui est actif à Marseille de son arrivée dans cette ville en 1686 à sa mort en 1720, pendant la peste. Il représente la Pêche miraculeuse. En fond de paysage, se profile une côte rocheuse avec calanques. Sur une barque cinq pêcheurs dont saint Pierre, barbu, torse nu, et le Christ en pied, vêtu de rouge et bleu, à l'avant de l'embarcation. Un pêcheur tient une corbeille en vannerie pleine de poissons. Saint Pierre et un autre pêcheur tirent un filet rempli de poissons d'espèces variées (rougets, grondins, daurades etc. ). Né à Naples en 1659, mort à Marseille en 1720, Chasse est un peintre français spécialisé dans l'art religieux. Il s'installe à Marseille en même temps que d'autres artistes étrangers tel que Michel Serre avec qui il partage les grands chantiers de commandes religieuses. De 1711 à 1717, il devient le peintre attitré de l'évêque de Marseille, Henri de Belsunce.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Une très ancienne et belle statue de la Vierge  à l'Enfant.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Une très ancienne et belle statue de la Vierge à l'Enfant.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Saint Pierre sur la barque.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Saint Pierre sur la barque.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Saint Joseph.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Saint Joseph.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Le Sacré-Coeur de Jésus.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Le Sacré-Coeur de Jésus.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Une sainte martyre.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Une sainte martyre.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Sainte Anne et Marie enfant.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Sainte Anne et Marie enfant.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Sainte Rita de Cascia.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Sainte Rita de Cascia.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Saint Antoine de Padoue.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Saint Antoine de Padoue.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Le chemin de croix.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Le chemin de croix.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Le chemin de croix.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Le chemin de croix.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Les vitraux ont été réalisés d'après les croquis de Clotilde Devillers (1956-2008) et fabriqués dans l'Atelier Thomas à Valence dans la Drome en 2011. La pêche miraculeuse.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Les vitraux ont été réalisés d'après les croquis de Clotilde Devillers (1956-2008) et fabriqués dans l'Atelier Thomas à Valence dans la Drome en 2011. La pêche miraculeuse.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Saint Pierre marchant sur l’eau. La barque est battue par les vagues, car le vent est contraire, et Pierre rejoint Jésus sur les eaux.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Saint Pierre marchant sur l’eau. La barque est battue par les vagues, car le vent est contraire, et Pierre rejoint Jésus sur les eaux.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>La Transfiguration. Jésus emmène à l'écart, sur une haute montagne, Pierre, Jacques et Jean son frère. Il est transfiguré; le visage brillait comme le soleil. Moïse et le prophète Elie apparaissent. Une nuée lumineuse les couvrit.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
La Transfiguration. Jésus emmène à l'écart, sur une haute montagne, Pierre, Jacques et Jean son frère. Il est transfiguré; le visage brillait comme le soleil. Moïse et le prophète Elie apparaissent. Une nuée lumineuse les couvrit.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Les Larmes de Saint Pierre. Avant que le coq chanta deux fois, Pierre aura renié Jésus trois fois, et il fondit en larmes..
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Les Larmes de Saint Pierre. Avant que le coq chanta deux fois, Pierre aura renié Jésus trois fois, et il fondit en larmes..
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Saint Pierre aux Liens. L'Ange délivre Pierre des géoles d'Hérode.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Saint Pierre aux Liens. L'Ange délivre Pierre des géoles d'Hérode.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Les Vitraux du haut, les plus anciens, sont des dons offerts par des familles de l'Estaque.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Les Vitraux du haut, les plus anciens, sont des dons offerts par des familles de l'Estaque.
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<center>L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens. </center>Rosace représentant la pêche miraculeuse, vitrail Imbert, dessin de Clotilde Devillers.
L'Estaque : L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Rosace représentant la pêche miraculeuse, vitrail Imbert, dessin de Clotilde Devillers.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Notre-Dame-de-la-Galline est située à l'extrême pointe nord-ouest de la commune de Marseille, sur l'ancien chemin reliant la ville à l'étang de Berre à travers le chaînon montagneux de la Nerthe. On y accède par une route étroite et sinueuse depuis le quartier de l'Estaque. 
Selon la légende, une chapelle aurait été construite en ce lieu aux premiers âges chrétiens par saint Lazare ou deux ermites du IVe siècle. L'édifice construit au Moyen Âge a été consacré comme église de la Nerthe le 3 mars 1042 par l'évêque Pons II de Marseille.
En 1430, une statue de la Vierge à l'enfant y est placée ; l'église est rebaptisée « église de la Bienheureuse Vierge Marie de la Nerthe » en 1439, et elle devient un lieu de dévotion populaire.
Notre-Dame de la Galline
Notre-Dame-de-la-Galline est située à l'extrême pointe nord-ouest de la commune de Marseille, sur l'ancien chemin reliant la ville à l'étang de Berre à travers le chaînon montagneux de la Nerthe. On y accède par une route étroite et sinueuse depuis le quartier de l'Estaque. Selon la légende, une chapelle aurait été construite en ce lieu aux premiers âges chrétiens par saint Lazare ou deux ermites du IVe siècle. L'édifice construit au Moyen Âge a été consacré comme église de la Nerthe le 3 mars 1042 par l'évêque Pons II de Marseille. En 1430, une statue de la Vierge à l'enfant y est placée ; l'église est rebaptisée « église de la Bienheureuse Vierge Marie de la Nerthe » en 1439, et elle devient un lieu de dévotion populaire.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>La façade orientale est percée de trois baies : une porte d'entrée ouverte en plein cintre,
Notre-Dame de la Galline
La façade orientale est percée de trois baies : une porte d'entrée ouverte en plein cintre,
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>une fenêtre percée en 1965 et une ancienne porte comblée.
Notre-Dame de la Galline
une fenêtre percée en 1965 et une ancienne porte comblée.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Au-dessus de la porte d'entrée, un clocher-mur à une arcade. Ce clocheton dominant l'édifice, surmonté d'une statue de la Vierge, a été ajouté en 1870.
Notre-Dame de la Galline
Au-dessus de la porte d'entrée, un clocher-mur à une arcade. Ce clocheton dominant l'édifice, surmonté d'une statue de la Vierge, a été ajouté en 1870.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Au-dessus de la porte d'entrée, un clocher-mur à une arcade. Ce clocheton dominant l'édifice, surmonté d'une statue de la Vierge, a été ajouté en 1870.
Notre-Dame de la Galline
Au-dessus de la porte d'entrée, un clocher-mur à une arcade. Ce clocheton dominant l'édifice, surmonté d'une statue de la Vierge, a été ajouté en 1870.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>La statue de la Vierge du clocheton.
Notre-Dame de la Galline
La statue de la Vierge du clocheton.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Après la Révolution, le village ayant quasiment disparu, l'église est rattachée à la paroisse de Séon-Saint-Henri, et devient une modeste chapelle, mais reste un lieu de pèlerinage. Après une relative reprise d'activité pour les travailleurs italiens du tunnel ferroviaire de la Nerthe au milieu du XIXe siècle, elle est définitivement rattachée à l'Estaque. La chapelle comporte une simple nef rectangulaire, construite en blocs de pierres calcaires et portée par une croisée d'ogives. La nef est éclairée par deux baies situées de part et d'autre.
Notre-Dame de la Galline
Après la Révolution, le village ayant quasiment disparu, l'église est rattachée à la paroisse de Séon-Saint-Henri, et devient une modeste chapelle, mais reste un lieu de pèlerinage. Après une relative reprise d'activité pour les travailleurs italiens du tunnel ferroviaire de la Nerthe au milieu du XIXe siècle, elle est définitivement rattachée à l'Estaque. La chapelle comporte une simple nef rectangulaire, construite en blocs de pierres calcaires et portée par une croisée d'ogives. La nef est éclairée par deux baies situées de part et d'autre.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>La croisée d'ogives.
Notre-Dame de la Galline
La croisée d'ogives.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>La jolie voûte en croisée d'ogives.
Notre-Dame de la Galline
La jolie voûte en croisée d'ogives.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Retombée des arcs ogives, doubleaux au fond et formerets sur les côtés.
Notre-Dame de la Galline
Retombée des arcs ogives, doubleaux au fond et formerets sur les côtés.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>La porte d'entrée donne sur un vestibule, surmonté d'un appentis en bois, qui a été ajouté au 18e siècle, à l'emplacement de l'ancien cimetière. En fouillant son sous-sol en 1980, on trouva une salle souterraine, contenant un ossuaire et un sarcophage, appartenant à l'ancien cimetière de la Nerthe.
Notre-Dame de la Galline
La porte d'entrée donne sur un vestibule, surmonté d'un appentis en bois, qui a été ajouté au 18e siècle, à l'emplacement de l'ancien cimetière. En fouillant son sous-sol en 1980, on trouva une salle souterraine, contenant un ossuaire et un sarcophage, appartenant à l'ancien cimetière de la Nerthe.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Ex-voto du vestibule du début du XXe siècle. L'entrée de l'ossuaire est fermé par une lourde dalle située sous les bancs. C'est une petite pièce voutée, accessible par 3 marches où, après un certain temps de séjour en terre au petit cimetière de la paroisse, les corps y étaient conservés. Cette coutume a été vérifiée dans les églises de la ville.
Un sarcophage y est également entreposé, son couvercle a été daté du VIe siècle ; on n’a pu, jusqu’ici, expliquer sa présence en ce lieu.
Le nombre de crânes et ossements divers prouvent l’existence, à la Nerthe, d'un village relativement peuplé.
Notre-Dame de la Galline
Ex-voto du vestibule du début du XXe siècle. L'entrée de l'ossuaire est fermé par une lourde dalle située sous les bancs. C'est une petite pièce voutée, accessible par 3 marches où, après un certain temps de séjour en terre au petit cimetière de la paroisse, les corps y étaient conservés. Cette coutume a été vérifiée dans les églises de la ville. Un sarcophage y est également entreposé, son couvercle a été daté du VIe siècle ; on n’a pu, jusqu’ici, expliquer sa présence en ce lieu. Le nombre de crânes et ossements divers prouvent l’existence, à la Nerthe, d'un village relativement peuplé.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Statue de Saint Roch.
Notre-Dame de la Galline
Statue de Saint Roch.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Statue de Saint Roch.
Notre-Dame de la Galline
Statue de Saint Roch.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Hommage de reconnaissance à Notre-Dame de la Nerthe, inscription qui veut perpétuer l'action de grâce des ex-voto (aujourd'hui perdus ou détruits) qui ont garni les murs de cette chapelle au cours des ans. Salve Regina. 8 septembre 1988.
Notre-Dame de la Galline
Hommage de reconnaissance à Notre-Dame de la Nerthe, inscription qui veut perpétuer l'action de grâce des ex-voto (aujourd'hui perdus ou détruits) qui ont garni les murs de cette chapelle au cours des ans. Salve Regina. 8 septembre 1988.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Ex-voto, bannière de procession : Notre-Dame de la Galline. Bannière de soie blanche à trois festons, bordée d'une passementerie jaune. Inscription brodée sous la représentation peinte d'une statue de la Vierge à l'Enfant assise, tenant un sceptre de sa main droite. Assis sur son genou gauche, l'Enfant tient une poule. 1934.
Notre-Dame de la Galline
Ex-voto, bannière de procession : Notre-Dame de la Galline. Bannière de soie blanche à trois festons, bordée d'une passementerie jaune. Inscription brodée sous la représentation peinte d'une statue de la Vierge à l'Enfant assise, tenant un sceptre de sa main droite. Assis sur son genou gauche, l'Enfant tient une poule. 1934.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>L'abside.
Notre-Dame de la Galline
L'abside.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>La statue de style roman en bois coloré représente la Vierge à l'Enfant, assise, avec l'enfant Jésus bénissant de la main droite et tenant la galline sur son bras gauche. La poule est ici symbole de protection, abritant et rappelant ses poussins dans le danger. Cette statue était portée en procession lors d'un pèlerinage traditionnel, au cours duquel on priait Marie pour que la pluie tombe. Cette statue a été installée vers 1430. Les couronnes métallliques sont ornées de verres taillés (verres blancs pour la couronne de la Vierge, verres multicolores pour celle de l'Enfant). La statue a été restaurée en 1938 par Auguste Carli, sculpteur, qui en a modifié la physionomie.
Notre-Dame de la Galline
La statue de style roman en bois coloré représente la Vierge à l'Enfant, assise, avec l'enfant Jésus bénissant de la main droite et tenant la galline sur son bras gauche. La poule est ici symbole de protection, abritant et rappelant ses poussins dans le danger. Cette statue était portée en procession lors d'un pèlerinage traditionnel, au cours duquel on priait Marie pour que la pluie tombe. Cette statue a été installée vers 1430. Les couronnes métallliques sont ornées de verres taillés (verres blancs pour la couronne de la Vierge, verres multicolores pour celle de l'Enfant). La statue a été restaurée en 1938 par Auguste Carli, sculpteur, qui en a modifié la physionomie.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Un crucifix.
Notre-Dame de la Galline
Un crucifix.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Le Repos de la sainte Famille pendant la Fuite en Egypte de Michel Serre, né à Tarragone en 1658 et mort à Marseille en 1733. Saint Joseph, âgé, tend une pomme à l'Enfant Jésus allongé sur les genoux de la Vierge, assise sous un arbre ; angelots dans les nuées. C'est une peinture destinée à une famille riche, les cheveux dénoués de la Vierge montre que c'est une oeuvre intimiste. Au fond, le bâtiment est le symbole de l'Ancien monde dans l'obscurité. Saint Joseph qui donne la pomme à Jésus, délivrance du péché originel, symbolise le Nouveau Monde.
Notre-Dame de la Galline
Le Repos de la sainte Famille pendant la Fuite en Egypte de Michel Serre, né à Tarragone en 1658 et mort à Marseille en 1733. Saint Joseph, âgé, tend une pomme à l'Enfant Jésus allongé sur les genoux de la Vierge, assise sous un arbre ; angelots dans les nuées. C'est une peinture destinée à une famille riche, les cheveux dénoués de la Vierge montre que c'est une oeuvre intimiste. Au fond, le bâtiment est le symbole de l'Ancien monde dans l'obscurité. Saint Joseph qui donne la pomme à Jésus, délivrance du péché originel, symbolise le Nouveau Monde.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Armoire aux saintes huiles.
Notre-Dame de la Galline
Armoire aux saintes huiles.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Un Christ de Douleur.
Notre-Dame de la Galline
Un Christ de Douleur.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>A gauche, estampe : Notre-Dame de la Garde. Lithographie aquarellée, 2e quart du 19e siècle. Ysoard  (graveur) ; Olive Marius (éditeur).
Notre-Dame de la Galline
A gauche, estampe : Notre-Dame de la Garde. Lithographie aquarellée, 2e quart du 19e siècle. Ysoard (graveur) ; Olive Marius (éditeur).
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Estampe : Notre-Dame de la Garde. Lithographie aquarellée, 2e quart du 19e siècle. Ysoard  (graveur) ; Olive Marius (éditeur). A l'arrière de la statue de la Vierge à l'Enfant, la colline de Notre-Dame-de-la-Garde avec le fort et la chapelle, le chemin des oratoires, une procession ; à droite, le fort Saint-Jean avec un voilier à l'entrée du port. Sous l'image, un blason avec un phylactère sur lequel est marqué Ave Maria Stella.
Notre-Dame de la Galline
Estampe : Notre-Dame de la Garde. Lithographie aquarellée, 2e quart du 19e siècle. Ysoard (graveur) ; Olive Marius (éditeur). A l'arrière de la statue de la Vierge à l'Enfant, la colline de Notre-Dame-de-la-Garde avec le fort et la chapelle, le chemin des oratoires, une procession ; à droite, le fort Saint-Jean avec un voilier à l'entrée du port. Sous l'image, un blason avec un phylactère sur lequel est marqué Ave Maria Stella.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Crèche et 25 santons. Crèche offerte à Notre-Dame de la Nerthe en hommage à l'expression provençale de son pélerinage. Santons originaux : Marcel Carbonel, montage et décoration : Gilbert Bonnon. Les deux santons du premier plan, le pêcheur de l'Estaque et la marchande de brousse du Rove sont emblématiques de l'Estaque et de la chaîne de la Nerthe. Au niveau de l'étable : la sainte Famille, les rois mages, des bergers, des moutons, la femme à la cruche ; sur le chemin, avant le pont qui franchit le ruisseau, la fileuse et l'homme au fagot. En haut, sortant du moulin à vent, le meunier, devant un berger, des moutons, une arlésienne, un tambourinaire, une femme au fagot. Des cyprès rythment le paysage.
Notre-Dame de la Galline
Crèche et 25 santons. Crèche offerte à Notre-Dame de la Nerthe en hommage à l'expression provençale de son pélerinage. Santons originaux : Marcel Carbonel, montage et décoration : Gilbert Bonnon. Les deux santons du premier plan, le pêcheur de l'Estaque et la marchande de brousse du Rove sont emblématiques de l'Estaque et de la chaîne de la Nerthe. Au niveau de l'étable : la sainte Famille, les rois mages, des bergers, des moutons, la femme à la cruche ; sur le chemin, avant le pont qui franchit le ruisseau, la fileuse et l'homme au fagot. En haut, sortant du moulin à vent, le meunier, devant un berger, des moutons, une arlésienne, un tambourinaire, une femme au fagot. Des cyprès rythment le paysage.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Les premiers ex-voto sont des petits tableaux, de facture souvent naïve, en mémoire d’un vœu fait dans une maladie, dans un péril ou en remerciement d’une faveur divine obtenue. Une guérson.
Notre-Dame de la Galline
Les premiers ex-voto sont des petits tableaux, de facture souvent naïve, en mémoire d’un vœu fait dans une maladie, dans un péril ou en remerciement d’une faveur divine obtenue. Une guérson.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Un homme est renversé par une charrette. 1864.
Notre-Dame de la Galline
Un homme est renversé par une charrette. 1864.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Notre Dame de la Galline. 2010.
Notre-Dame de la Galline
Notre Dame de la Galline. 2010.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Ex-voto de 1870. Au XIXe siècle, un ex-voto était souvent un portrait, ensuite ce ne sera plus qu'une plaque de marbre avec inscription.
Notre-Dame de la Galline
Ex-voto de 1870. Au XIXe siècle, un ex-voto était souvent un portrait, ensuite ce ne sera plus qu'une plaque de marbre avec inscription.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Ex-voto, tableau : Accouchement imprévu en pleine nature. 1631. Dans la campagne, une femme est allongée sous un arbre. Près d'elle, debout, une femme tient dans ses bras un nourrisson emmailloté. A l'arrière, paysage de collines. Dans l'angle supérieur gauche, Vierge à l'Enfant dans une nuée.
Notre-Dame de la Galline
Ex-voto, tableau : Accouchement imprévu en pleine nature. 1631. Dans la campagne, une femme est allongée sous un arbre. Près d'elle, debout, une femme tient dans ses bras un nourrisson emmailloté. A l'arrière, paysage de collines. Dans l'angle supérieur gauche, Vierge à l'Enfant dans une nuée.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Ex-voto, tableau : Prière contre la peste. 1721. Cinq hommes faisant face à quatre femmes, dont l'une porte un enfant, sont agenouillés dans la campagne ; au loin une ville. Grande apparition de la Vierge à l'Enfant dans la partie supérieure. Cet ex-voto témoigne d'un épisode tragique de l'histoire marseillaise, la peste de 1720-1722.
Notre-Dame de la Galline
Ex-voto, tableau : Prière contre la peste. 1721. Cinq hommes faisant face à quatre femmes, dont l'une porte un enfant, sont agenouillés dans la campagne ; au loin une ville. Grande apparition de la Vierge à l'Enfant dans la partie supérieure. Cet ex-voto témoigne d'un épisode tragique de l'histoire marseillaise, la peste de 1720-1722.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Ex-voto, tableau : Demande de guérison d'une fillette. 1829. Dans une chambre meublée d'une table de nuit, d'une chaise et d'une commode sur laquelle sont posés deux vases et un crucifix, un enfant est couché dans un lit. Une femme portant un cierge est agenouillée. La fenêtre ouvre sur un paysage de collines. Dans l'angle supérieur gauche, Vierge à l'Enfant dans une nuée.
Notre-Dame de la Galline
Ex-voto, tableau : Demande de guérison d'une fillette. 1829. Dans une chambre meublée d'une table de nuit, d'une chaise et d'une commode sur laquelle sont posés deux vases et un crucifix, un enfant est couché dans un lit. Une femme portant un cierge est agenouillée. La fenêtre ouvre sur un paysage de collines. Dans l'angle supérieur gauche, Vierge à l'Enfant dans une nuée.
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<center></center>Ex-voto, tableau : Femme avec des béquilles. 1ère moitié 19e siècle (?). Sur un fond de paysage de collines avec bâtiments, une femme qui tient deux béquilles est agenouillée devant une croix, tournant le dos à une chapelle à clocher-arcade. Dans l'angle supérieur gauche, Notre Dame de la Galline dans une nuée.
Ex-voto, tableau : Femme avec des béquilles. 1ère moitié 19e siècle (?). Sur un fond de paysage de collines avec bâtiments, une femme qui tient deux béquilles est agenouillée devant une croix, tournant le dos à une chapelle à clocher-arcade. Dans l'angle supérieur gauche, Notre Dame de la Galline dans une nuée.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Ex-voto, tableau : Ruade d'un âne. 1841. Un âne s'enfuit, renversant un homme et faisant tomber ses paniers. Trois hommes accourent pour lui porter secours, cependant que trois femmes vêtues de noir, lèvent les bras au ciel. La scène se passe dans un paysage de colline - qui pourrait être celui de la chaîne de la Nerthe - calvaire au sommet d'une colline. Dans la partie supérieure, au centre, Notre-Dame de la Galline dans les nuées.
Notre-Dame de la Galline
Ex-voto, tableau : Ruade d'un âne. 1841. Un âne s'enfuit, renversant un homme et faisant tomber ses paniers. Trois hommes accourent pour lui porter secours, cependant que trois femmes vêtues de noir, lèvent les bras au ciel. La scène se passe dans un paysage de colline - qui pourrait être celui de la chaîne de la Nerthe - calvaire au sommet d'une colline. Dans la partie supérieure, au centre, Notre-Dame de la Galline dans les nuées.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Ex-voto, tableau : Femme en prière devant une chapelle. 1842. Une femme est agenouillée un chapelet à la main, devant la porte d'une chapelle ; à gauche, rochers avec deux croix, en fond paysage de colline ; en haut à droite, apparition de Notre-Dame de la Galline dans les nuées.
Notre-Dame de la Galline
Ex-voto, tableau : Femme en prière devant une chapelle. 1842. Une femme est agenouillée un chapelet à la main, devant la porte d'une chapelle ; à gauche, rochers avec deux croix, en fond paysage de colline ; en haut à droite, apparition de Notre-Dame de la Galline dans les nuées.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>L'arc doubleau  brisé qui sépare l'abside du vestibule.
Notre-Dame de la Galline
L'arc doubleau brisé qui sépare l'abside du vestibule.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Larmes de Saint Pierre, par Barthélémy Chasse, peintre arrivé dans Marseille en 1686 et mort de la peste en 1720. Peintre des galères dont le couvent était sur le port. Saint Pierre, agenouillé, la main gauche sur sa poitrine, les yeux baignés des larmes de son sentiment de culpabilité après avoir renié le Christ lors de la Passion, se tourne vers le ciel, le suppliant de lui accorder le pardon divin. A droite, le coq perché sur une branche d'arbre. Il tient un linge blanc dans sa main droite. A ses pieds, un trousseau de deux clefs, l'une céleste (en or), l'autre terrestre (en argent), et la pierre sur laquelle sera bâtie l'Eglise. A l'arrière, fond de paysage avec des collines. Les nuages noirs représentent Dieu le Père.
Notre-Dame de la Galline
Larmes de Saint Pierre, par Barthélémy Chasse, peintre arrivé dans Marseille en 1686 et mort de la peste en 1720. Peintre des galères dont le couvent était sur le port. Saint Pierre, agenouillé, la main gauche sur sa poitrine, les yeux baignés des larmes de son sentiment de culpabilité après avoir renié le Christ lors de la Passion, se tourne vers le ciel, le suppliant de lui accorder le pardon divin. A droite, le coq perché sur une branche d'arbre. Il tient un linge blanc dans sa main droite. A ses pieds, un trousseau de deux clefs, l'une céleste (en or), l'autre terrestre (en argent), et la pierre sur laquelle sera bâtie l'Eglise. A l'arrière, fond de paysage avec des collines. Les nuages noirs représentent Dieu le Père.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Les deux vitraux ont été faits à Marseille en 1981 par les ateliers B. Dhonneur. Saint Roch, il est passé par La Nerthe lors de son pélerinage vers Rome.
Notre-Dame de la Galline
Les deux vitraux ont été faits à Marseille en 1981 par les ateliers B. Dhonneur. Saint Roch, il est passé par La Nerthe lors de son pélerinage vers Rome.
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<center>Notre-Dame de la Galline</center>Inscription : Notre-Dame de la Galine, veille sur nous.
Notre-Dame de la Galline
Inscription : Notre-Dame de la Galine, veille sur nous.
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<center>La Nerthe</center>A l'entrée du vallon, sur un mamelon au pied duquel est adossée la Chapelle, se trouvait une bâtisse dénommée
La Nerthe
A l'entrée du vallon, sur un mamelon au pied duquel est adossée la Chapelle, se trouvait une bâtisse dénommée "Château de l'Air", mais plus connue à l'Estaque et à Séon, sous le nom de "'Château des Puces". Il reste les bases de la tour. Les Templiers avaient pris possession du monticule de Gignac en 1160 voulant contrôler les communications entre Marseille et "la Mer de Martigues". Les fondations du "Château de l'Air" pourraient être celles d'un bastion avancé du système de fortification des Templiers de Gignac, chargés de surveiller le chemin qui reliait Séon au Rove et à Gignac.
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<center>La Nerthe</center>
La Nerthe
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<center>Les Pennes-Mirabeau.</center>Le nom de Pennes provient du pré-latin, probablement ligure penna, hauteur rocheuse plus ou moins pentue dans la Gaule du Sud. L'ajout de la particule
Les Pennes-Mirabeau.
Le nom de Pennes provient du pré-latin, probablement ligure penna, hauteur rocheuse plus ou moins pentue dans la Gaule du Sud. L'ajout de la particule "Mirabeau" s'est faite en 1902, à l'occasion de la politique d'État visant à supprimer les homonymes communaux. La raison principale est certainement un hommage au conventionnel Mirabeau, un précédent projet de "Les Pennes-Voltaire" ayant été présenté à cette occasion. Pour autant certains, suivant l'ancien instituteur du village et chantre du Félibrige Maurice Ripert, avancent que ce nom ferait également référence au provençal "mira-beù", rendant ainsi hommage à la magnifique vue observée depuis la barre rocheuse sur laquelle a été érigé le vieux-village.
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<center>Les Pennes-Mirabeau.</center>Le titre le plus ancien faisant état des Pennes date de 1022.
La seigneurie vit passer en 1310 Bertrand de Guitto, seigneur de Duras. Puis, en 1348, la reine Jeanne la confia à son mari, Louis de Tarente. Durant 20 ans, elle sera inféodée par Guillaume-Roger de Beaufort, seigneur des Baux.
Louis Ier d’Anjou, comte de Provence, prit sa succession en 1378, puis ce fut sa veuve, Marie de Blois en 1384 et son fils Louis II, en 1404. Dans la première moitié du XVe siècle, ce fut au tour du bon roi René Ier d’Anjou de régner. Il fera place à sa mort, à Charles III du Maine.
En 1481, Louis XI héritera de la Provence et la seigneurie des Pennes passera à la maison de Luxembourg. 1552 vit arriver Charles de Vento. En 1678, Louis XIV érigera la terre en Marquisat et les Vento seront Marquis des Pennes et régneront durant deux siècles.
Les Pennes-Mirabeau.
Le titre le plus ancien faisant état des Pennes date de 1022. La seigneurie vit passer en 1310 Bertrand de Guitto, seigneur de Duras. Puis, en 1348, la reine Jeanne la confia à son mari, Louis de Tarente. Durant 20 ans, elle sera inféodée par Guillaume-Roger de Beaufort, seigneur des Baux. Louis Ier d’Anjou, comte de Provence, prit sa succession en 1378, puis ce fut sa veuve, Marie de Blois en 1384 et son fils Louis II, en 1404. Dans la première moitié du XVe siècle, ce fut au tour du bon roi René Ier d’Anjou de régner. Il fera place à sa mort, à Charles III du Maine. En 1481, Louis XI héritera de la Provence et la seigneurie des Pennes passera à la maison de Luxembourg. 1552 vit arriver Charles de Vento. En 1678, Louis XIV érigera la terre en Marquisat et les Vento seront Marquis des Pennes et régneront durant deux siècles.
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<center>Les Pennes-Mirabeau.</center>La Provence et la commune connaîtront en 1709 la famine due à un terrible hiver. De nombreuses familles se réfugieront à Marseille. En 1720, la peste s’abat sur Marseille, anéantissant la moitié de la population et faisant entre 1720 et 1721 des ravages sur les Pennes et Septèmes. Durant la Révolution française, les Pennes s'associent à l'action de l'ensemble des communes contre la rareté et cherté des vivres. Le château fut pillé et le marquis s'exila à l'étranger. Les biens du marquis de Vento passent dans le domaine national en 1867. Le pavillon jaune est un ancien moulin à eau : la Tour Maguit.
Les Pennes-Mirabeau.
La Provence et la commune connaîtront en 1709 la famine due à un terrible hiver. De nombreuses familles se réfugieront à Marseille. En 1720, la peste s’abat sur Marseille, anéantissant la moitié de la population et faisant entre 1720 et 1721 des ravages sur les Pennes et Septèmes. Durant la Révolution française, les Pennes s'associent à l'action de l'ensemble des communes contre la rareté et cherté des vivres. Le château fut pillé et le marquis s'exila à l'étranger. Les biens du marquis de Vento passent dans le domaine national en 1867. Le pavillon jaune est un ancien moulin à eau : la Tour Maguit.
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<center>La lanterne du souvenir.</center>Cette lanterne est un ancien moulin, appartenant à Léon Depeyres et qui l’a offert aux anciens combattants. Elle a été inaugurée le 30 septembre 1928. Ces lanternes ont une origine très ancienne, la coutume voulait qu’on dispose des veilleuses sur les tombes.
La lanterne du souvenir.
Cette lanterne est un ancien moulin, appartenant à Léon Depeyres et qui l’a offert aux anciens combattants. Elle a été inaugurée le 30 septembre 1928. Ces lanternes ont une origine très ancienne, la coutume voulait qu’on dispose des veilleuses sur les tombes.
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<center>Le moulin de Pallières</center>Sur le territoire des Pennes-Mirabeau on trouvait une douzaine de moulins, deux hydrauliques au pied du village, les autres fonctionnant à l’énergie éolienne.
Le moulin de Pallières est situé à l’extrémité ouest du vieux village derrière la Lanterne du souvenir.
Il fut construit certainement au XVIIIe siècle sur l’emplacement d’un moulin plus ancien. Il faisait partie des nombreux moulins qui coiffaient autrefois les hauteurs du vieux village. Ils furent vendus avec le château à la municipalité le 14 juillet 1867. Sa porte est à l'ouest, le côté où il y a le moins de vent.
Le moulin de Pallières
Sur le territoire des Pennes-Mirabeau on trouvait une douzaine de moulins, deux hydrauliques au pied du village, les autres fonctionnant à l’énergie éolienne. Le moulin de Pallières est situé à l’extrémité ouest du vieux village derrière la Lanterne du souvenir. Il fut construit certainement au XVIIIe siècle sur l’emplacement d’un moulin plus ancien. Il faisait partie des nombreux moulins qui coiffaient autrefois les hauteurs du vieux village. Ils furent vendus avec le château à la municipalité le 14 juillet 1867. Sa porte est à l'ouest, le côté où il y a le moins de vent.
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<center>Le moulin de Pallières</center>Les moulins, concurrencés par la proximité des premières minoteries de Marseille fonctionnant à l’énergie vapeur, ont été démembrés puis abandonnés vers les années 1880, jusqu’à disparaître... à l'exception du Moulin de Pallières, restauré par la commune en 1982 et glorifié par Maurice Ripert, poète provençal pennois, qui lui dédia quelques poèmes dont le plus célébré «Le vieux moulin silencieux».
Mais, depuis 2020, le Moulin a des ailes toutes neuves et produit de la farine sous l’œil bienveillant de son meunier professionnel.
Le moulin de Pallières
Les moulins, concurrencés par la proximité des premières minoteries de Marseille fonctionnant à l’énergie vapeur, ont été démembrés puis abandonnés vers les années 1880, jusqu’à disparaître... à l'exception du Moulin de Pallières, restauré par la commune en 1982 et glorifié par Maurice Ripert, poète provençal pennois, qui lui dédia quelques poèmes dont le plus célébré «Le vieux moulin silencieux». Mais, depuis 2020, le Moulin a des ailes toutes neuves et produit de la farine sous l’œil bienveillant de son meunier professionnel.
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<center>Le moulin de Pallières</center>A droite, le bac qui peut contenir 60 kg de blé.  Le grains, par un système de godets se trouvant dans les deux colonnes en bois, sont montés au premier étage où se trouvent les meules. Il faut 5 minutes pour monter les 60 kg.
Le moulin de Pallières
A droite, le bac qui peut contenir 60 kg de blé. Le grains, par un système de godets se trouvant dans les deux colonnes en bois, sont montés au premier étage où se trouvent les meules. Il faut 5 minutes pour monter les 60 kg.
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<center>Le moulin de Pallières</center>Les godets.
Le moulin de Pallières
Les godets.
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<center>Le moulin de Pallières</center>Système qui permet d'éloigner ou de rapprocher les deux meules : la meule mobile (la courante ou la volante) et la meule immobile (la gisante ou la dormante).
Le moulin de Pallières
Système qui permet d'éloigner ou de rapprocher les deux meules : la meule mobile (la courante ou la volante) et la meule immobile (la gisante ou la dormante).
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<center>Le moulin de Pallières</center>Les grains arrivent dans ce bac au premier étage.
Le moulin de Pallières
Les grains arrivent dans ce bac au premier étage.
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<center>Le moulin de Pallières</center>Le grain passe par l'œillard au milieu de la meule courante et se fait écraser entre les 2 meules pour donner la mouture (farine et son).
Le moulin de Pallières
Le grain passe par l'œillard au milieu de la meule courante et se fait écraser entre les 2 meules pour donner la mouture (farine et son).
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<center>Le moulin de Pallières</center>L'axe de la meule tournante avec le rouet. Une meule pèse 1 t 700.
Le moulin de Pallières
L'axe de la meule tournante avec le rouet. Une meule pèse 1 t 700.
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<center>Le moulin de Pallières</center>L'arbre moteur entraîne un rouet aux dents de bois (les alluchons) qui entraîne un pignon (la lanterne à droite) qui actionne la meule tournante (ou courante) sur la meule dormante.
Le moulin de Pallières
L'arbre moteur entraîne un rouet aux dents de bois (les alluchons) qui entraîne un pignon (la lanterne à droite) qui actionne la meule tournante (ou courante) sur la meule dormante.
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<center>Le moulin de Pallières</center>La charpente est en chêne, le rouet en frêne car c'est un bois léger, souple mais solide, les alluchons (dents) en cormier, les chevilles en acacia et le chapeau en chataignier qui est imputrescible grâce à son tanin.
Le moulin de Pallières
La charpente est en chêne, le rouet en frêne car c'est un bois léger, souple mais solide, les alluchons (dents) en cormier, les chevilles en acacia et le chapeau en chataignier qui est imputrescible grâce à son tanin.
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<center>Le moulin de Pallières</center>La farine redescend dans la bluterie qui est un tamis rotatif. On récupère alors les farines dans des sacs suivant leurs finesses. Le moulin obtient des farines T80 et T65 (plus fine et plus blanche) en utilisant le blé saissette de Provence dont le germe est conservé. A gauche, la courroie qui fait tourner le tamis. Toute les pièces mobiles sont entraînées par le mouvement des ailes du moulin.
Le moulin de Pallières
La farine redescend dans la bluterie qui est un tamis rotatif. On récupère alors les farines dans des sacs suivant leurs finesses. Le moulin obtient des farines T80 et T65 (plus fine et plus blanche) en utilisant le blé saissette de Provence dont le germe est conservé. A gauche, la courroie qui fait tourner le tamis. Toute les pièces mobiles sont entraînées par le mouvement des ailes du moulin.
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<center>Le moulin de Pallières</center>La bluterie.
Le moulin de Pallières
La bluterie.
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<center>La porte Ouest.</center>À l’entrée de la rue Raspail, sur le pilier de droite, on peut voir l’emplacement d’un gond du portail ouest qui fermait le village. Cette rue était l’ancien chemin de ronde médiéval reliant le château forteresse primitif à la porte Est du castrum.
La porte Ouest.
À l’entrée de la rue Raspail, sur le pilier de droite, on peut voir l’emplacement d’un gond du portail ouest qui fermait le village. Cette rue était l’ancien chemin de ronde médiéval reliant le château forteresse primitif à la porte Est du castrum.
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<center>Les ruines du château des Barras.</center>Construite en 1399, cette maison est appelée «Château de Barras», du nom d’une grande famille de Marseille. Les Barras en furent les possédants les plus célèbres et l’occupèrent jusqu’à la Révolution. Et pourquoi «château»? En Provence il était fréquent d’appeler «château» la plus grande maison du lieu... Tout simplement ! On aperçoit les restes d'une fenêtre à meneau.
Les ruines du château des Barras.
Construite en 1399, cette maison est appelée «Château de Barras», du nom d’une grande famille de Marseille. Les Barras en furent les possédants les plus célèbres et l’occupèrent jusqu’à la Révolution. Et pourquoi «château»? En Provence il était fréquent d’appeler «château» la plus grande maison du lieu... Tout simplement ! On aperçoit les restes d'une fenêtre à meneau.
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<center>Le château de Vento.</center>Forteresse plusieurs fois détruite aux temps féodaux, reconstruite, remaniée par les seigneurs successifs, ce bâtiment a été totalement repris à la Renaissance pour devenir le Château de Vento.
Au XVe siècle, la seigneurie des Pennes appartenait au «Bon Roi René», du fait de sa saisie lors de la guerre de l’Union d’Aix. Ce dernier mourut en 1480, laissant la Provence à son neveu Charles du Maine.
Le château de Vento.
Forteresse plusieurs fois détruite aux temps féodaux, reconstruite, remaniée par les seigneurs successifs, ce bâtiment a été totalement repris à la Renaissance pour devenir le Château de Vento. Au XVe siècle, la seigneurie des Pennes appartenait au «Bon Roi René», du fait de sa saisie lors de la guerre de l’Union d’Aix. Ce dernier mourut en 1480, laissant la Provence à son neveu Charles du Maine.
103
<center>Le château de Vento.</center>Durant la révolution de 1789, le château fut pillé et le marquis émigra à l’étranger. Ses biens passèrent dans le Domaine National.
En 1836, le dernier de Vento, Jean-Paul Louis, vendit à Léon Depeyres ses terres, les moulins et la fontaine des Quatres Canons, en remerciement de l'aide apportée à sa famille lors des évènements révolutionnaires.
Le château de Vento.
Durant la révolution de 1789, le château fut pillé et le marquis émigra à l’étranger. Ses biens passèrent dans le Domaine National. En 1836, le dernier de Vento, Jean-Paul Louis, vendit à Léon Depeyres ses terres, les moulins et la fontaine des Quatres Canons, en remerciement de l'aide apportée à sa famille lors des évènements révolutionnaires.
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<center>Le château de Vento.</center>
Le château de Vento.
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<center>Le château de Vento.</center>Les armes de la commune reprennent celles de l'ancienne famille de Vento, à la différence près que le bleu remplace le rouge au niveau de la coloration du blason.
Le château de Vento.
Les armes de la commune reprennent celles de l'ancienne famille de Vento, à la différence près que le bleu remplace le rouge au niveau de la coloration du blason.
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<center>Le château de Vento.</center>
Le château de Vento.
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<center>Le château de Vento.</center>
Le château de Vento.
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<center>Le château de Vento.</center>Escalier en colimaçon.
Le château de Vento.
Escalier en colimaçon.
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<center>Les Pennes-Mirabeau.</center>Le vieux village est construit le long d'une arête rocheuse.
Les Pennes-Mirabeau.
Le vieux village est construit le long d'une arête rocheuse.
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<center>Les Pennes-Mirabeau.</center>Le vieux village est construit le long d'une arête rocheuse.
Les Pennes-Mirabeau.
Le vieux village est construit le long d'une arête rocheuse.
111
<center>La salle municipale.</center>
La salle municipale.
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<center>La salle municipale.</center>Elle abrite le théâtre Henri Martinet, citoyen pennois, compositeur de la chanson Petit papa Noël. Il se trouve sur la place Léon Depeyres.
La salle municipale.
Elle abrite le théâtre Henri Martinet, citoyen pennois, compositeur de la chanson Petit papa Noël. Il se trouve sur la place Léon Depeyres.
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<center>La salle municipale.</center>Fresque de Riebel, 1934. Restaurée en 2003 par Inedjian - Villain.
La salle municipale.
Fresque de Riebel, 1934. Restaurée en 2003 par Inedjian - Villain.
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<center>La Tour Maguit.</center>Le pavillon jaune est un ancien moulin à eau que Léon Depeyres agrandit en ajoutant à une pièce en demi cercle deux tourelles pointues aux tuiles vernissées. Il donna alors au moulin le nom de Tour Maguit en l'honneur de sa fille aînée Marguerite. Devant la maison, il fit construire un théâtre de verdure fréquenté par de nombreux acteurs des années 20/30.
La Tour Maguit.
Le pavillon jaune est un ancien moulin à eau que Léon Depeyres agrandit en ajoutant à une pièce en demi cercle deux tourelles pointues aux tuiles vernissées. Il donna alors au moulin le nom de Tour Maguit en l'honneur de sa fille aînée Marguerite. Devant la maison, il fit construire un théâtre de verdure fréquenté par de nombreux acteurs des années 20/30.
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<center>Hôtel du Casino.</center>En 1919, Léon Depeyres fit construire un bâtiment qui deviendra une teinturerie appelée
Hôtel du Casino.
En 1919, Léon Depeyres fit construire un bâtiment qui deviendra une teinturerie appelée "Casino".
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<center>Les Pennes-Mirabeau.</center>Maison de l'intendant du château.
Les Pennes-Mirabeau.
Maison de l'intendant du château.
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<center>L'église Saint-Blaise</center>C’est Pons II, évêque de Marseille, qui l’a consacrée vers 1070 déjà sous le vocable de «Saint-Blaise». Plus tard, elle portera aussi le nom de «Notre Dame de Beauvezer», en raison de la belle vue dont on jouissait depuis l’église.
La première pierre de l’actuelle église a été posée le 13 juin 1869. Les travaux ont été interrompus par la guerre de 1870. Sa construction n’a été terminée qu’à la fin de 1871, date à laquelle elle a été consacrée sous le vocable de «Saint-Blaise». Les murs extérieurs sont flanqués dans leur partie supérieure de contreforts en faible saillie, tandis que la corniche du toit s’appuie sur une rangée de modillons très simples.
L'église Saint-Blaise
C’est Pons II, évêque de Marseille, qui l’a consacrée vers 1070 déjà sous le vocable de «Saint-Blaise». Plus tard, elle portera aussi le nom de «Notre Dame de Beauvezer», en raison de la belle vue dont on jouissait depuis l’église. La première pierre de l’actuelle église a été posée le 13 juin 1869. Les travaux ont été interrompus par la guerre de 1870. Sa construction n’a été terminée qu’à la fin de 1871, date à laquelle elle a été consacrée sous le vocable de «Saint-Blaise». Les murs extérieurs sont flanqués dans leur partie supérieure de contreforts en faible saillie, tandis que la corniche du toit s’appuie sur une rangée de modillons très simples.
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<center>L'église Saint-Blaise</center>L’édifice actuel a été élevé sur l’emplacement d’une construction très ancienne qui elle-même avait succédé à un temple païen. 
En l’an 1070, une église primaire avait été édifiée déjà dédiée à Saint-Blaise. Entre 1070 et 1832, elle subit différents remaniements. En 1832, « le Conseil de Fabrique » présidé par le marquis de Vento participa financièrement à l'agrandissement et à l'achat du mobilier.
En 1865, démolition de l'église jugée trop petite. Les vestiges d'un ancien temple païen fut remis à jour et attribués à la déesse Cybèle (la mère des dieux). La porte arrière est celle des femmes.
L'église Saint-Blaise
L’édifice actuel a été élevé sur l’emplacement d’une construction très ancienne qui elle-même avait succédé à un temple païen. En l’an 1070, une église primaire avait été édifiée déjà dédiée à Saint-Blaise. Entre 1070 et 1832, elle subit différents remaniements. En 1832, « le Conseil de Fabrique » présidé par le marquis de Vento participa financièrement à l'agrandissement et à l'achat du mobilier. En 1865, démolition de l'église jugée trop petite. Les vestiges d'un ancien temple païen fut remis à jour et attribués à la déesse Cybèle (la mère des dieux). La porte arrière est celle des femmes.
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<center>L'église Saint-Blaise</center>Le 13 juin 1869, la première pierre de l'église actuelle fut posée, bénite par le chanoine Étienne Fouques sous le vocable de Saint-Blaise et Saint-Roch, en présence du maire à Hippolyte Panisson. De style néo-roman choisi par l'architecte marseillais Joseph Herot et le maître maçon Badino des pennes Mirabeau.
À 1872, inauguration. En 1879, bénédiction du clocher surmonté d'un campanile où se joue le mistral face à ces dentelles de fer forgé.
L'église Saint-Blaise
Le 13 juin 1869, la première pierre de l'église actuelle fut posée, bénite par le chanoine Étienne Fouques sous le vocable de Saint-Blaise et Saint-Roch, en présence du maire à Hippolyte Panisson. De style néo-roman choisi par l'architecte marseillais Joseph Herot et le maître maçon Badino des pennes Mirabeau. À 1872, inauguration. En 1879, bénédiction du clocher surmonté d'un campanile où se joue le mistral face à ces dentelles de fer forgé.
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<center>L'église Saint-Blaise</center>Le campanile.
L'église Saint-Blaise
Le campanile.
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<center>L'église Saint-Blaise</center>Le campanile.
L'église Saint-Blaise
Le campanile.
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<center>L'église Saint-Blaise</center>Les anciens fonts baptismaux.
L'église Saint-Blaise
Les anciens fonts baptismaux.
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<center>L'église Saint-Blaise</center>La façade principale.
L'église Saint-Blaise
La façade principale.
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<center>L'église Saint-Blaise</center>Les architectes se sont inspirés des monuments grecs ou romains. C’est ce qui explique sans doute que le portail d’entrée soit encadré de colonnes à chapiteaux corinthiens d’inspiration antique, tout comme les fenêtres en triplet qui le surmontent.
L'église Saint-Blaise
Les architectes se sont inspirés des monuments grecs ou romains. C’est ce qui explique sans doute que le portail d’entrée soit encadré de colonnes à chapiteaux corinthiens d’inspiration antique, tout comme les fenêtres en triplet qui le surmontent.
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<center>L'église Saint-Blaise</center>Les  chapiteaux corinthiens.
L'église Saint-Blaise
Les chapiteaux corinthiens.
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<center>L'église Saint-Blaise</center>Les fenêtres en triplet avec les chapitaux corinthiens.
L'église Saint-Blaise
Les fenêtres en triplet avec les chapitaux corinthiens.
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<center>L'église Saint-Blaise</center>
L'église Saint-Blaise
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<center>Le château de Vento.</center>
Le château de Vento.
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<center>Le bas du village ancien.</center>
Le bas du village ancien.
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<center>Chapelle Saint Roch.</center>Elle se trouve dans les arbres.
Chapelle Saint Roch.
Elle se trouve dans les arbres.
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<center>Place Raymond Aulanier</center>Maison de Raymond Aulanier, mort pour la France le 13 avril 1944 au maquis de Thônes (Haute-Savoie). C'est l'emplacement de l'ancien presbytère de 1329.
Place Raymond Aulanier
Maison de Raymond Aulanier, mort pour la France le 13 avril 1944 au maquis de Thônes (Haute-Savoie). C'est l'emplacement de l'ancien presbytère de 1329.
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<center>Place Raymond Aulanier</center>Les extrémités de la croix sont ornées de fleurs de lys.
Place Raymond Aulanier
Les extrémités de la croix sont ornées de fleurs de lys.
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<center>Les Pennes-Mirabeau.</center>La rue du Souvenir, étroit défilé comme écrasé par le rocher qui le surplombe. En haut de la falaise se trouve la Chapelle Notre-Dame d’Aide ou Chapelle des Pénitents, dont on aperçoit le clocher.
Les Pennes-Mirabeau.
La rue du Souvenir, étroit défilé comme écrasé par le rocher qui le surplombe. En haut de la falaise se trouve la Chapelle Notre-Dame d’Aide ou Chapelle des Pénitents, dont on aperçoit le clocher.
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<center>Restes d'une tour.</center>
Restes d'une tour.
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<center>La place Saint-Joseph</center>Quelques marches d’escalier et vous voilà au pied du rocher, couronné de maisons bâties à même la pierre et piquées, çà et là, de figuiers de Barbarie.
Ici, vous êtes sur ce que les anciens Pennois appellent encore «le Portail». Il faut savoir qu’il y a plusieurs siècles, le village était entouré de remparts et à chaque extrémité, il était fermé par une porte fortifiée qu’on appelait «le Portail». La porte a disparu depuis longtemps, mais le nom est resté...
La place Saint-Joseph
Quelques marches d’escalier et vous voilà au pied du rocher, couronné de maisons bâties à même la pierre et piquées, çà et là, de figuiers de Barbarie. Ici, vous êtes sur ce que les anciens Pennois appellent encore «le Portail». Il faut savoir qu’il y a plusieurs siècles, le village était entouré de remparts et à chaque extrémité, il était fermé par une porte fortifiée qu’on appelait «le Portail». La porte a disparu depuis longtemps, mais le nom est resté...
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<center>La place Saint-Joseph</center>À l’angle de la rue Montesquieu, dans une petite niche restaurée au siècle dernier, une statue de Saint-Joseph, datée de 1702, témoigne de la ferveur populaire de l’époque.
La place Saint-Joseph
À l’angle de la rue Montesquieu, dans une petite niche restaurée au siècle dernier, une statue de Saint-Joseph, datée de 1702, témoigne de la ferveur populaire de l’époque.
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<center>Le cimetière</center>
Le cimetière
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<center>Le cimetière</center>Vierge végétale.
Le cimetière
Vierge végétale.
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<center>Le cimetière</center>Chapelle de la famille Depeyres. Léon Depeyres (1871-1945), né et inhumé aux Pennes-Mirabeau, avocat, fondateur de la SACEM de Nice, fit don à la commune de la Fontaine des Quatre Canons et de la Lanterne du Souvenir.
Le cimetière
Chapelle de la famille Depeyres. Léon Depeyres (1871-1945), né et inhumé aux Pennes-Mirabeau, avocat, fondateur de la SACEM de Nice, fit don à la commune de la Fontaine des Quatre Canons et de la Lanterne du Souvenir.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Le clocheton de pierre est un des éléments les plus caractéristiques du vieux village. Le 16 mai 2004, cette antique chapelle s'est enrichie, côté nord, d'une nouvelle cloche appelée Chanterelle. Sa marraine est Madame Paulette Mellan. La bénédiction a été donnée par l'abbé Jean-Michel Benincasa, curé de la paroisse, en présence de Monsieur Michel Amiel, maire des Pennes Mirabeau, Conseiller Général.
Cette cloche, fondue en 1836, officiait au domaine Chanterelle, ancien orphelinat de Marseille. Sur l'initiative de l'association Saint-Roch, l'association des Dames de la Providence, propriétaire du domaine, l'a offerte à la ville des Pennes Mirabeau pour être installée ici. Elle a rejoint la cloche d'origine (datant de 1612), dans le clocher qui a été entièrement refait.
Les deux cloches ont été restaurées pour l'occasion par des bénévoles de l'association Saint-Roch.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Le clocheton de pierre est un des éléments les plus caractéristiques du vieux village. Le 16 mai 2004, cette antique chapelle s'est enrichie, côté nord, d'une nouvelle cloche appelée Chanterelle. Sa marraine est Madame Paulette Mellan. La bénédiction a été donnée par l'abbé Jean-Michel Benincasa, curé de la paroisse, en présence de Monsieur Michel Amiel, maire des Pennes Mirabeau, Conseiller Général. Cette cloche, fondue en 1836, officiait au domaine Chanterelle, ancien orphelinat de Marseille. Sur l'initiative de l'association Saint-Roch, l'association des Dames de la Providence, propriétaire du domaine, l'a offerte à la ville des Pennes Mirabeau pour être installée ici. Elle a rejoint la cloche d'origine (datant de 1612), dans le clocher qui a été entièrement refait. Les deux cloches ont été restaurées pour l'occasion par des bénévoles de l'association Saint-Roch.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>A côté de la porte,  un bénitier de pierre est scellé dans le mur. Elle fut le lieu de prière des pénitents, confrérie créée au XVIe siècle.
Il s’agissait d’hommes pieux qui se regroupaient dans des associations de laïcs pour méditer, enterrer les miséreux, visiter les prisonniers. Ils avaient un statut et se différenciaient par la couleur de leur costume (gris, bleu, blanc...).
Les jours de fête ou de deuil, ils défilaient en procession vêtus de leurs suaires (longue robe), le visage recouvert d’une cagoule, portant des bâtons et des falots, précédés de la Sainte Croix. Cette chapelle était peut-être, à l'origine, l’oratoire du Château.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
A côté de la porte, un bénitier de pierre est scellé dans le mur. Elle fut le lieu de prière des pénitents, confrérie créée au XVIe siècle. Il s’agissait d’hommes pieux qui se regroupaient dans des associations de laïcs pour méditer, enterrer les miséreux, visiter les prisonniers. Ils avaient un statut et se différenciaient par la couleur de leur costume (gris, bleu, blanc...). Les jours de fête ou de deuil, ils défilaient en procession vêtus de leurs suaires (longue robe), le visage recouvert d’une cagoule, portant des bâtons et des falots, précédés de la Sainte Croix. Cette chapelle était peut-être, à l'origine, l’oratoire du Château.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Cette chapelle date du début du XVIIe siècle, la cloche d’origine de 1612 en témoigne.
La chapelle, construite par les Pénitents est le lieu de rassemblement de la compagnie. Edifiée suivant un modèle type agréé par les confréries de l’époque sur un terrain appartenant à Jean-Louis de Vento, seigneur des Pennes. La disposition intérieure de cette chapelle des Pénitents blancs a été conservée, avec ses bancs disposés latéralement, le siège du recteur de la confrérie ainsi que les attributs de procession, ostensoir-soleil, lanternes, et crucifix.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Cette chapelle date du début du XVIIe siècle, la cloche d’origine de 1612 en témoigne. La chapelle, construite par les Pénitents est le lieu de rassemblement de la compagnie. Edifiée suivant un modèle type agréé par les confréries de l’époque sur un terrain appartenant à Jean-Louis de Vento, seigneur des Pennes. La disposition intérieure de cette chapelle des Pénitents blancs a été conservée, avec ses bancs disposés latéralement, le siège du recteur de la confrérie ainsi que les attributs de procession, ostensoir-soleil, lanternes, et crucifix.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>La confrérie des Pénitents est créée en 1630 sous le nom des «Pénitents blancs de la Très Sainte Trinité ». Elle a pour vocation «la rédemption des esclaves chrétiens.
La confrérie se compose de personnes probes et pieuses dont le but est de racheter les esclaves chrétiens et de pratiquer les œuvres de miséricorde. Elle a également pour but d’exercer ses membres à la pratique de la piété et de la pénitence.
L’association des Pénitents a été supprimée en 1792, réorganisée en 1803 et une de ses dernières apparitions publiques, à la fin du XIXe siècle, fut pour la bénédiction du clocher de l’église paroissiale.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
La confrérie des Pénitents est créée en 1630 sous le nom des «Pénitents blancs de la Très Sainte Trinité ». Elle a pour vocation «la rédemption des esclaves chrétiens. La confrérie se compose de personnes probes et pieuses dont le but est de racheter les esclaves chrétiens et de pratiquer les œuvres de miséricorde. Elle a également pour but d’exercer ses membres à la pratique de la piété et de la pénitence. L’association des Pénitents a été supprimée en 1792, réorganisée en 1803 et une de ses dernières apparitions publiques, à la fin du XIXe siècle, fut pour la bénédiction du clocher de l’église paroissiale.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Dans la chapelle, familièrement appelée « la Caseto », les Pénitents Blancs priaient face à
l’autel surmonté de la statue de Notre Dame d’Aide et de l’Enfant Jésus, tous deux
couronnés.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Dans la chapelle, familièrement appelée « la Caseto », les Pénitents Blancs priaient face à l’autel surmonté de la statue de Notre Dame d’Aide et de l’Enfant Jésus, tous deux couronnés.
145
<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>L’appellation « Chapelle Notre-Dame d’Aide » renvoie à un conte légendaire local selon
lequel un voyageur, surpris par la nuit et une tempête, échappa à la mort grâce à
l’instinct de son cheval qui s’arrêta au bord du précipice. Au matin, le voyageur réalisa
que la « Bonne Mère » l’avait sauvé d’une mort certaine et il fit la promesse de bâtir à cet emplacement une chapelle.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
L’appellation « Chapelle Notre-Dame d’Aide » renvoie à un conte légendaire local selon lequel un voyageur, surpris par la nuit et une tempête, échappa à la mort grâce à l’instinct de son cheval qui s’arrêta au bord du précipice. Au matin, le voyageur réalisa que la « Bonne Mère » l’avait sauvé d’une mort certaine et il fit la promesse de bâtir à cet emplacement une chapelle.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Une lanterne et un crucifix de procession.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Une lanterne et un crucifix de procession.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Une lanterne et un ostensoir-soleil de procession.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Une lanterne et un ostensoir-soleil de procession.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Une lanterne de procession.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Une lanterne de procession.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Une lanterne de procession.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Une lanterne de procession.
151
<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Ce tableau du XVIIIe siècle, original et émouvant, représente l’Assomption de la Vierge emportée par des anges tandis que les pénitents prient autour du tombeau.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ce tableau du XVIIIe siècle, original et émouvant, représente l’Assomption de la Vierge emportée par des anges tandis que les pénitents prient autour du tombeau.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Six ex-voto montrent de façon émouvante, l'intervention bienfaitrice de la Vierge et le témoignage de reconnaissance des personnes rescapées.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Six ex-voto montrent de façon émouvante, l'intervention bienfaitrice de la Vierge et le témoignage de reconnaissance des personnes rescapées.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Ex-voto.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ex-voto.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Ex-voto.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ex-voto.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Ex-voto.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ex-voto.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Ex-voto.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ex-voto.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>Ex-voto.
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
Ex-voto.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
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<center>La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.</center>
La chapelle Notre-Dame d’aide ou la chapelle des pénitents.
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<center>Fontaine des Quatre Canons</center>1762 : le marquis de Vento décide de creuser un tunnel (800m de galerie) qui amènera l'eau de la source de Marthe jusqu'à la place du village. C'est 'loeuvre des maîtres niveleurs-géométriens et des mineurs de Gardanne. Un grand bond dans le temps et en 1922, Léon Depeyres met l'eau à la disposition de la ville. Il était désormais envisageable de pouvoir acheminer l’eau à toutes les maisons par des canalisations. Dix ans plus tard, chaque Pennois a enfin “l'eau à la pile” et la source Marthe alimente le lavoir et la fontaine dite “des 4 canons” qui domine la place Léon Depeyres. En 2007, la ville a fait appel à l'association Fontaines en France pour la rénover.
Fontaine des Quatre Canons
1762 : le marquis de Vento décide de creuser un tunnel (800m de galerie) qui amènera l'eau de la source de Marthe jusqu'à la place du village. C'est 'loeuvre des maîtres niveleurs-géométriens et des mineurs de Gardanne. Un grand bond dans le temps et en 1922, Léon Depeyres met l'eau à la disposition de la ville. Il était désormais envisageable de pouvoir acheminer l’eau à toutes les maisons par des canalisations. Dix ans plus tard, chaque Pennois a enfin “l'eau à la pile” et la source Marthe alimente le lavoir et la fontaine dite “des 4 canons” qui domine la place Léon Depeyres. En 2007, la ville a fait appel à l'association Fontaines en France pour la rénover.
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<center>Fontaine des Quatre Canons</center>Auparavant place du 4 septembre, la place Léon Depeyres est le siège de la fontaine qui  porte une inscription en latin, qui peut se traduire ainsi : «Pour les besoins de la commune, l’année du seigneur 1762, le seigneur Louis-Nicolas de Vento marquis des Pennes, Chevalier de l’Ordre de St-Louis, dévoué à son pays natal et à l’ordre des nobles, fit éclater la pierre et les eaux jaillirent».
Fontaine des Quatre Canons
Auparavant place du 4 septembre, la place Léon Depeyres est le siège de la fontaine qui porte une inscription en latin, qui peut se traduire ainsi : «Pour les besoins de la commune, l’année du seigneur 1762, le seigneur Louis-Nicolas de Vento marquis des Pennes, Chevalier de l’Ordre de St-Louis, dévoué à son pays natal et à l’ordre des nobles, fit éclater la pierre et les eaux jaillirent».
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<center>Fontaine des Quatre Canons</center>Ces 4 canons n’ont rien de belliqueux puisqu’il s’agit des tuyaux qui amènent l’eau aux 4 robinets.
Fontaine des Quatre Canons
Ces 4 canons n’ont rien de belliqueux puisqu’il s’agit des tuyaux qui amènent l’eau aux 4 robinets.
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<center>Fontaine des Quatre Canons</center>À côté de la fontaine, un ancien lavoir permettait aux habitantes du village de laver leur linge.
Fontaine des Quatre Canons
À côté de la fontaine, un ancien lavoir permettait aux habitantes du village de laver leur linge.
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<center>Fontaine des Quatre Canons</center>
Fontaine des Quatre Canons
"Super pennas ventorum : Sur les ailes du vent", devise de la ville. Pour l’hygiène et la santé publique. L’eau de la source de Marthe qui coule à cette fontaine y fut amenée par le marquis de Vento des Pennes dans l'année 1762 grâce à de grands travaux de canalisation. Cette canalisation et cette eau furent données à la commune des Pennes-Mirabeau le 31 août 1922 par notre concitoyen Léon Depeyres comme étant au droit de M. de Vento, et grâce à cette donation, cette eau put être élevée au bassin d’alimentation situé au sommet de la ville. Les travaux d'élévation et de construction du bassin d’alimentation ont été commencés par la municipalité présidée par M. André Olive dans l'année 1924 et terminée par la municipalité Badino en 1925. Les travaux de canalisation dans toutes les rues et de distribution d'eau dans les maisons pendant les années 1931 et 1932 sont l’œuvre de la municipalité présidée par M. Edouard Bouffier. Cette plaque en marbre a été inaugurée le 19 juin 1932 pour commémorer ces heureux événements dans l'intérêt de la population des Pennes-Mirabeau. Honneur à tous nos concitoyens du passé et du présent, qui ont bien mérité de notre patrie. Etaient présents à cette inauguration : M. Sauvaire, sous – préfet d’Aix ; MM. les sénateurs L. Bon président du conseil général, Bergeon, Puges et Schrameck ; M. Félix Gouin, député, M. Bremond, conseiller général, M. Édouard Bouffier, maire, M. Léon Depeyres, MM. Olive et Badino anciens maires ; MM. les adjoints au maire, Féraud, Roman, Aulanier et Odde ; MM. les conseillers municipaux.
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