Solliès-Ville

Le Musée du vêtement Provençal, le Musée Jean Aicard, l’Église Saint Michel Archange, la chartreuse de Montrieux.

<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Ce musée est situé dans un ancien moulin à huile construit en 1772. Il cessa toute activité après le terrible gel de 1956, qui anéantit ainsi une grande partie des oliviers de la région. C'était un moulin à sang, c'est-à-dire que les meules pouvaient être tournées autant par les hommes que par les animaux. Le musée s'installa ici en 1991.
Le Musée du vêtement Provençal
Ce musée est situé dans un ancien moulin à huile construit en 1772. Il cessa toute activité après le terrible gel de 1956, qui anéantit ainsi une grande partie des oliviers de la région. C'était un moulin à sang, c'est-à-dire que les meules pouvaient être tournées autant par les hommes que par les animaux. Le musée s'installa ici en 1991.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La grosse vis de bois fixé au linteau de cette niche témoigne à l’égal de la meule de pierre voisine de l’ancienne vocation du Musée
Le Musée du vêtement Provençal
La grosse vis de bois fixé au linteau de cette niche témoigne à l’égal de la meule de pierre voisine de l’ancienne vocation du Musée
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Dans les auges de pierre tombait la coulée, l’huile vierge prête à la consommation, que l’on venait goûter en trempant un quignon de pain.
Le Musée du vêtement Provençal
Dans les auges de pierre tombait la coulée, l’huile vierge prête à la consommation, que l’on venait goûter en trempant un quignon de pain.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Les auges de pierre se trouvait au pied de la presse.
Le Musée du vêtement Provençal
Les auges de pierre se trouvait au pied de la presse.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Il y avait six voûtes de presse.
Le Musée du vêtement Provençal
Il y avait six voûtes de presse.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Deux fois par an, au printemps et à l’automne, on fait la grande lessive : « la bugado ». Le linge de maison et le linge de corps sont mis à tremper une journée dans de l’eau additionnée de cristaux de soude. Le lendemain, ils sont rincés puis entourés d’un grand drap de toile grossière puis entassés dans un cuvier. Le tout est recouvert d’une épaisse couche de cendres sur laquelle on verse de l’eau chaude. Sous l’action de la chaleur, les cendres dégagent de la potasse qui agit comme une lessive. L’eau versée est récupérée et reversée jusqu’à ce qu’elle soit couleur café au lait. Le linge est alors battu et brossé au lavoir et enfin rincé. La « bugado » est un évènement dans la vie familiale, cette contrainte crée un espace de sociabilité strictement féminin : le lavoir.
Plus quotidiennement les femmes lavent au savon de Marseille le linge des enfants, les dentelles et les coiffes. Le linge de couleur est lavé dans une infusion de saponaire, plante sauvage qui contient de la saponine et agit comme du savon.
Le Musée du vêtement Provençal
Deux fois par an, au printemps et à l’automne, on fait la grande lessive : « la bugado ». Le linge de maison et le linge de corps sont mis à tremper une journée dans de l’eau additionnée de cristaux de soude. Le lendemain, ils sont rincés puis entourés d’un grand drap de toile grossière puis entassés dans un cuvier. Le tout est recouvert d’une épaisse couche de cendres sur laquelle on verse de l’eau chaude. Sous l’action de la chaleur, les cendres dégagent de la potasse qui agit comme une lessive. L’eau versée est récupérée et reversée jusqu’à ce qu’elle soit couleur café au lait. Le linge est alors battu et brossé au lavoir et enfin rincé. La « bugado » est un évènement dans la vie familiale, cette contrainte crée un espace de sociabilité strictement féminin : le lavoir. Plus quotidiennement les femmes lavent au savon de Marseille le linge des enfants, les dentelles et les coiffes. Le linge de couleur est lavé dans une infusion de saponaire, plante sauvage qui contient de la saponine et agit comme du savon.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le costume féminin.
La paysanne, la païsano vit dans un logis modeste et travaille comme son mari à la campagne. Selon les saisons elle cueille les olives, lie les gerbes de blé, vendange. A cause du dur labeur la paysanne se confectionne des vêtements dans des matières dures comme le chanvre qu’elle file et porte ensuite chez le tisserand qui en fabrique une toile solide. Par souci d’économies elle porte ses vêtements jusqu’à une extrême usure. Sa robe portait des rayures.
L'artisane, tient la boutique de son mari qui fait vivre la famille de son art. L’artisan est très souvent propriétaire de ses biens. Les tissus du costume de l’artisane par rapport à la paysanne sont de très bonne qualité et étaient fleuris..
La bastidane, la bourgeso est la femme du ménager. Son mari est propriétaire de ses terres. Elle s’occupe de l’intendance du domaine et aide les bonnes œuvres. Son costume est très proche de la mode parisienne.
Le Musée du vêtement Provençal
Le costume féminin. La paysanne, la païsano vit dans un logis modeste et travaille comme son mari à la campagne. Selon les saisons elle cueille les olives, lie les gerbes de blé, vendange. A cause du dur labeur la paysanne se confectionne des vêtements dans des matières dures comme le chanvre qu’elle file et porte ensuite chez le tisserand qui en fabrique une toile solide. Par souci d’économies elle porte ses vêtements jusqu’à une extrême usure. Sa robe portait des rayures. L'artisane, tient la boutique de son mari qui fait vivre la famille de son art. L’artisan est très souvent propriétaire de ses biens. Les tissus du costume de l’artisane par rapport à la paysanne sont de très bonne qualité et étaient fleuris.. La bastidane, la bourgeso est la femme du ménager. Son mari est propriétaire de ses terres. Elle s’occupe de l’intendance du domaine et aide les bonnes œuvres. Son costume est très proche de la mode parisienne.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Tissus et échanges commerciaux en Provence.
La production et le tissage de la laine, du chanvre et de la soie sont de vieilles traditions en Provence qui remontent au Haut Moyen Age voire à l’époque gallo-romaine.
En complément de cette production régionale, d’autres tissus sont importés. Le lin et plus tard le coton arrivent d’Italie ou du Levant à Marseille. Ils sont manufacturés sur place.
A la fin du XVIIIème siècle, les provençaux épris d’orientalisme sont séduits par les luxueux vêtements rayés des ambassadeurs de Siam. Ils cherchent à les imiter. Quelques années plus tard Rouen commercialise des toiles bon marché. Et dès le début du XVIIIème siècle sont créées les Rouenneries de Marseille qui inondent tout le Sud-Est de siamoises.
Des Indes proviennent des toiles peintes à la main, d’Alep des chafarcanis imprimés.
Courant XVIIème siècle les imprimeurs de cartes à jouer marseillais se mettent à utiliser leurs planches sur du tissu: ainsi naît l’indienne marseillaise.
Malgré -ou à cause de- la prohibition de ces toiles imprimées par le pouvoir royal, les ateliers marseillais connaissent une grande prospérité jusqu’à l’issue du XVIIIème siècle et la fin de la prohibition. A cette époque de nouveaux centres textiles prennent le relais. Jouy-en-Josas produit une multitude d’impressions: coquecigrues, ramoneurs, bonnes-herbes, bâtons rompus. Mulhouse se spécialise dans les décors de ramoneur et de jardinier. La planche de bois est remplacée par la planche en cuivre, les petits ateliers sont éliminés au profit des grosses entreprises. La suprématie de ces centres est incontestable. La Provence importe la plus grande partie de ses étoffes.
Le Musée du vêtement Provençal
Tissus et échanges commerciaux en Provence. La production et le tissage de la laine, du chanvre et de la soie sont de vieilles traditions en Provence qui remontent au Haut Moyen Age voire à l’époque gallo-romaine. En complément de cette production régionale, d’autres tissus sont importés. Le lin et plus tard le coton arrivent d’Italie ou du Levant à Marseille. Ils sont manufacturés sur place. A la fin du XVIIIème siècle, les provençaux épris d’orientalisme sont séduits par les luxueux vêtements rayés des ambassadeurs de Siam. Ils cherchent à les imiter. Quelques années plus tard Rouen commercialise des toiles bon marché. Et dès le début du XVIIIème siècle sont créées les Rouenneries de Marseille qui inondent tout le Sud-Est de siamoises. Des Indes proviennent des toiles peintes à la main, d’Alep des chafarcanis imprimés. Courant XVIIème siècle les imprimeurs de cartes à jouer marseillais se mettent à utiliser leurs planches sur du tissu: ainsi naît l’indienne marseillaise. Malgré -ou à cause de- la prohibition de ces toiles imprimées par le pouvoir royal, les ateliers marseillais connaissent une grande prospérité jusqu’à l’issue du XVIIIème siècle et la fin de la prohibition. A cette époque de nouveaux centres textiles prennent le relais. Jouy-en-Josas produit une multitude d’impressions: coquecigrues, ramoneurs, bonnes-herbes, bâtons rompus. Mulhouse se spécialise dans les décors de ramoneur et de jardinier. La planche de bois est remplacée par la planche en cuivre, les petits ateliers sont éliminés au profit des grosses entreprises. La suprématie de ces centres est incontestable. La Provence importe la plus grande partie de ses étoffes.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le Corsage, lou Caraco, lou Casaquin.
Le corsage est un vêtement très influencé par les courants de la mode nationale. Sous le directoire, la taille est placée très haut, la basque est réduite, parfois supprimée. Dans les années 1825-1835 les manches s’allongent, couvrent une partie de la main. Le corsage est toujours doublé de toile « roussetto » ses manches sont longues ou trois quarts, il se ferme à l’encolure par une coulisse et est maintenu bord à bord sur le devant par des épingles.
Réalisés dans des imprimés variés (indienne, nankin) ou des unis chatoyants (bourette de soie, gros de Naples, taffetas), son évolution illustre la fantaisie dont surent faire preuve les couturières d’autrefois.
Le Musée du vêtement Provençal
Le Corsage, lou Caraco, lou Casaquin. Le corsage est un vêtement très influencé par les courants de la mode nationale. Sous le directoire, la taille est placée très haut, la basque est réduite, parfois supprimée. Dans les années 1825-1835 les manches s’allongent, couvrent une partie de la main. Le corsage est toujours doublé de toile « roussetto » ses manches sont longues ou trois quarts, il se ferme à l’encolure par une coulisse et est maintenu bord à bord sur le devant par des épingles. Réalisés dans des imprimés variés (indienne, nankin) ou des unis chatoyants (bourette de soie, gros de Naples, taffetas), son évolution illustre la fantaisie dont surent faire preuve les couturières d’autrefois.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La jupe de dessus. Lou coutihoun de dessus.
La jupe à rayures constitue le plus communément la jupe de dessus de la paysanne. Elle est taillée dans une siamoise à raies longitudinales, étoffe inspirée des vêtements rayés des ambassadeurs du Siam de passage à Marseille en 1694.
Les siamoises sont rouges et blanches, bleues et blanches, blanches et rouges pour le tissu « chemin de fer », tissu apparu en Provence à la même époque que ce nouveau moyen de transport. La jupe est montée sur plis canons, coulissées à la taille et ouverte sur le devant. La coumleur indiquait le lieu.
Le Musée du vêtement Provençal
La jupe de dessus. Lou coutihoun de dessus. La jupe à rayures constitue le plus communément la jupe de dessus de la paysanne. Elle est taillée dans une siamoise à raies longitudinales, étoffe inspirée des vêtements rayés des ambassadeurs du Siam de passage à Marseille en 1694. Les siamoises sont rouges et blanches, bleues et blanches, blanches et rouges pour le tissu « chemin de fer », tissu apparu en Provence à la même époque que ce nouveau moyen de transport. La jupe est montée sur plis canons, coulissées à la taille et ouverte sur le devant. La coumleur indiquait le lieu.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le tablier. Lou faudieu - lou davantau.
L’usage du tablier à deux fonctions :
L’un utilitaire, il cache l’ouverture ventrale de la jupe, protège de la salissure et peut être utilisé comme une sorte de grande poche pour les travaux domestiques en repliant les angles inférieurs. L’autre décorative, il apporte une touche de couleur supplémentaire à l’ensemble du vêtement.
Le Musée du vêtement Provençal
Le tablier. Lou faudieu - lou davantau. L’usage du tablier à deux fonctions : L’un utilitaire, il cache l’ouverture ventrale de la jupe, protège de la salissure et peut être utilisé comme une sorte de grande poche pour les travaux domestiques en repliant les angles inférieurs. L’autre décorative, il apporte une touche de couleur supplémentaire à l’ensemble du vêtement.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La robe, la raubo - lou tentitou.
Le corsage et la jupe séparés, réalisés dans un même tissu constituent une robe.
Le Musée du vêtement Provençal
La robe, la raubo - lou tentitou. Le corsage et la jupe séparés, réalisés dans un même tissu constituent une robe.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La robe, la raubo - lou tentitou.
Le corsage et la jupe séparés, réalisés dans un même tissu constituent une robe. La robe d’un seul tenant est minoritaire en Provence et n’apparaît que tardivement sous l’influence de la mode parisienne. Au fil des ans la structure de la robe change mais le vocabulaire décoratif demeure succinct ; les volants, les franges, les bouillonnés sont exceptionnels et le tissu le plus usité demeure l’indienne.
Le Musée du vêtement Provençal
La robe, la raubo - lou tentitou. Le corsage et la jupe séparés, réalisés dans un même tissu constituent une robe. La robe d’un seul tenant est minoritaire en Provence et n’apparaît que tardivement sous l’influence de la mode parisienne. Au fil des ans la structure de la robe change mais le vocabulaire décoratif demeure succinct ; les volants, les franges, les bouillonnés sont exceptionnels et le tissu le plus usité demeure l’indienne.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La robe, la raubo - lou tentitou. Robe provençale ancienne.
Le Musée du vêtement Provençal
La robe, la raubo - lou tentitou. Robe provençale ancienne.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La robe, la raubo - lou tentitou. Robe provençale à la mode Parisienne, plus légère, moins stricte : robe à manches-gigot autour de 1830, robe à crinoline sous le Second Empire, robe à tournure à la fin du XIXème siècle.
Le Musée du vêtement Provençal
La robe, la raubo - lou tentitou. Robe provençale à la mode Parisienne, plus légère, moins stricte : robe à manches-gigot autour de 1830, robe à crinoline sous le Second Empire, robe à tournure à la fin du XIXème siècle.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le fichu, lou fichu - lou moucadou.
Le fichu requiert mode d’utilisation particulier. Ce carré de soie, de mousseline, de coton ou de tulle doit être plié en deux, plissé à trois plis, fixés sur le dos par une ou deux épingles. Les plis se drapent sur la poitrine, puis les pans sont retenus ensemble, à la taille par une grosse épingle : « l’épingle du corsage ».
Sous le fichu se porte une petite pointe de toile fine, le « susarèu » destiné à le préserver de l’usure et de la transpiration.
Le Musée du vêtement Provençal
Le fichu, lou fichu - lou moucadou. Le fichu requiert mode d’utilisation particulier. Ce carré de soie, de mousseline, de coton ou de tulle doit être plié en deux, plissé à trois plis, fixés sur le dos par une ou deux épingles. Les plis se drapent sur la poitrine, puis les pans sont retenus ensemble, à la taille par une grosse épingle : « l’épingle du corsage ». Sous le fichu se porte une petite pointe de toile fine, le « susarèu » destiné à le préserver de l’usure et de la transpiration.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le jupon, coutihoun de dessouto.
Le jupon est porté sous la robe ou sous le cotillon piqué. En fine toile de percale blanche ou rayée l’été, il s’orne de broderie ou de dentelles et de volants à la fin du XIXème siècle.
Par coquetterie, plusieurs jupons peuvent être superposés, le plus ouvragé est alors le moins visible. L’hiver, le jupon est taillé dans un tissu plus chaud, basin ou piqué. Les plus modestes sont en siamoise rayée dont l’aspect s’apparente à celui des cotillons de paysannes.
Le Musée du vêtement Provençal
Le jupon, coutihoun de dessouto. Le jupon est porté sous la robe ou sous le cotillon piqué. En fine toile de percale blanche ou rayée l’été, il s’orne de broderie ou de dentelles et de volants à la fin du XIXème siècle. Par coquetterie, plusieurs jupons peuvent être superposés, le plus ouvragé est alors le moins visible. L’hiver, le jupon est taillé dans un tissu plus chaud, basin ou piqué. Les plus modestes sont en siamoise rayée dont l’aspect s’apparente à celui des cotillons de paysannes.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le corset - lou boumbet lou sarro-estouma.
Nous retrouvons le corset dès le XIIIème siècle. Il est fait pour maintenir et protéger le buste. A la fin du XVIIIème siècle, le type de corset porté en Provence est fixé. La plupart du temps, il est en coton blanc damassé ou piqué, plus rarement en étoffe de couleur. Le corset est très souvent en doublure de toile rigide, il se ferme par des épingles, parfois par des lacets. Les boutons, très chers jusqu’à la fin du XIXème siècle, sont à cette époque pour les classes aisées. <br>
Les bas - li debas.
Les bas sont toujours de couleur blanche lorsqu’ils accompagnent un costume de fête, plus fréquemment rayés et colorés lorsqu’il s’agit de sous-vêtements quotidiens. <br>
Les poches sont le plus souvent indépendantes, maintenues à la jupe par une attache à la taille. Elles sont réalisées en coton ; de petites dimensions lorsqu’elles accompagnent les vêtements du dimanche. Plus vaste, en toile grossière, elles se portent sur la jupe de dessus pour les travaux des champs.
Le Musée du vêtement Provençal
Le corset - lou boumbet lou sarro-estouma. Nous retrouvons le corset dès le XIIIème siècle. Il est fait pour maintenir et protéger le buste. A la fin du XVIIIème siècle, le type de corset porté en Provence est fixé. La plupart du temps, il est en coton blanc damassé ou piqué, plus rarement en étoffe de couleur. Le corset est très souvent en doublure de toile rigide, il se ferme par des épingles, parfois par des lacets. Les boutons, très chers jusqu’à la fin du XIXème siècle, sont à cette époque pour les classes aisées.
Les bas - li debas. Les bas sont toujours de couleur blanche lorsqu’ils accompagnent un costume de fête, plus fréquemment rayés et colorés lorsqu’il s’agit de sous-vêtements quotidiens.
Les poches sont le plus souvent indépendantes, maintenues à la jupe par une attache à la taille. Elles sont réalisées en coton ; de petites dimensions lorsqu’elles accompagnent les vêtements du dimanche. Plus vaste, en toile grossière, elles se portent sur la jupe de dessus pour les travaux des champs.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La chemise, la camiso.
La chemise est le sous vêtement indispensable au costume traditionnel provençal.
Elle protège les autres vêtements de la transpiration et, en dépassant du corset, apporte une touche ornementale au décolleté. A l’origine la coupe est géométrique.
Au XVIIème et XVIIIème siècles la chemise est en toile de chanvre grossière, ample et longue. Son décolleté carré est bordé d’une bande de toile de coton : c’est la chemise « à listo » (bande de toile très fine). Rapidement la chemise évolue, l’encolure découpée en trapèze, resserrée par une coulisse est ornée de dentelle ou de croquet.
Puis au XIXème siècle, l’encolure ovale s’impose et les manches raccourcissent. A la fin du siècle la chemise sans manches, brodée et assez courte fait son apparition. Elle accompagne le pantalon, sous-vêtement si caractéristique de la Belle Epoque Parisienne. Puis apparaissent les camisoles et cache-corsets. Peu à peu « la mode de Paris » envahit la France, les costumes traditionnels disparaissant en 1915.
Le Musée du vêtement Provençal
La chemise, la camiso. La chemise est le sous vêtement indispensable au costume traditionnel provençal. Elle protège les autres vêtements de la transpiration et, en dépassant du corset, apporte une touche ornementale au décolleté. A l’origine la coupe est géométrique. Au XVIIème et XVIIIème siècles la chemise est en toile de chanvre grossière, ample et longue. Son décolleté carré est bordé d’une bande de toile de coton : c’est la chemise « à listo » (bande de toile très fine). Rapidement la chemise évolue, l’encolure découpée en trapèze, resserrée par une coulisse est ornée de dentelle ou de croquet. Puis au XIXème siècle, l’encolure ovale s’impose et les manches raccourcissent. A la fin du siècle la chemise sans manches, brodée et assez courte fait son apparition. Elle accompagne le pantalon, sous-vêtement si caractéristique de la Belle Epoque Parisienne. Puis apparaissent les camisoles et cache-corsets. Peu à peu « la mode de Paris » envahit la France, les costumes traditionnels disparaissant en 1915.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Les manches de cette chemise peuvent être changées : c 'est la partie qui se salit et s'use le plus, on peut donc les remplacer.
Le Musée du vêtement Provençal
Les manches de cette chemise peuvent être changées : c 'est la partie qui se salit et s'use le plus, on peut donc les remplacer.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Les coiffes, li couifo.
C'est par la coiffe que s’est maintenue le plus longtemps la tradition du costume. La Provence offre une grande quantité de coiffes et les provençales en ont multiplié les variantes. Ce sont les fantaisies apportées au traitement de la coiffe et non à sa structure qui varient selon les villes et les villages.
La coiffe est composée d’un fond resserré sur la nuque par une coulisse qui retient le chignon, et par une passe qui recouvre la tête. Cette passe est prolongée par de attaches ou de longues barbes destinées à maintenir l’ensemble.
La coiffe symbole de pudeur et de soumission, recouvre la quasi-totalité de la chevelure. Aucune femme honnête ne saurait sortir en cheveux. Elles sont réalisées en coton, en mousseline, ornées de dentelles, de croquet et, les jours de fêtes en dentelle de Valenciennes.
Le Musée du vêtement Provençal
Les coiffes, li couifo. C'est par la coiffe que s’est maintenue le plus longtemps la tradition du costume. La Provence offre une grande quantité de coiffes et les provençales en ont multiplié les variantes. Ce sont les fantaisies apportées au traitement de la coiffe et non à sa structure qui varient selon les villes et les villages. La coiffe est composée d’un fond resserré sur la nuque par une coulisse qui retient le chignon, et par une passe qui recouvre la tête. Cette passe est prolongée par de attaches ou de longues barbes destinées à maintenir l’ensemble. La coiffe symbole de pudeur et de soumission, recouvre la quasi-totalité de la chevelure. Aucune femme honnête ne saurait sortir en cheveux. Elles sont réalisées en coton, en mousseline, ornées de dentelles, de croquet et, les jours de fêtes en dentelle de Valenciennes.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Les coiffes, li couifo.
Le Musée du vêtement Provençal
Les coiffes, li couifo.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Les coiffes, li couifo.
Le Musée du vêtement Provençal
Les coiffes, li couifo.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Les coiffes, li couifo.
Le Musée du vêtement Provençal
Les coiffes, li couifo.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Les dentelles et les broderies li dentello e li broudarie.
L’art de la broderie se pratique dans l'ambiance intimiste et chaleureuse des réunions entre femmes. Les jeunes filles marquent et brodent leur trousseau, avant leur mariage, méticuleusement pendant des heures. Tout le linge de maison porte leur chiffre et le linge de corps est orné de broderies ; du simple picot à la fine dentelle au point d’Irlande puis aux volants de broderie anglaise. Pour les fichus et les coiffes on préfère la broderie au point de sarci ou la Valencienne adoptée par toutes les provençales.
A XIXème siècle, les progrès de la mécanisation permettent la diffusion de dentelles mécaniques en grande quantité et à des coûts peu élevés ce qui induit une consommation accrue de celles-ci.
Le Musée du vêtement Provençal
Les dentelles et les broderies li dentello e li broudarie. L’art de la broderie se pratique dans l'ambiance intimiste et chaleureuse des réunions entre femmes. Les jeunes filles marquent et brodent leur trousseau, avant leur mariage, méticuleusement pendant des heures. Tout le linge de maison porte leur chiffre et le linge de corps est orné de broderies ; du simple picot à la fine dentelle au point d’Irlande puis aux volants de broderie anglaise. Pour les fichus et les coiffes on préfère la broderie au point de sarci ou la Valencienne adoptée par toutes les provençales. A XIXème siècle, les progrès de la mécanisation permettent la diffusion de dentelles mécaniques en grande quantité et à des coûts peu élevés ce qui induit une consommation accrue de celles-ci.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La mariée - la novio.
La robe de la Mariée est le plus souvent en étoffe de couleur verte, couleur de l’espérance. Ce n’est qu’à la fin du XXème~ siècle que le port de la robe blanche se répand en Provence. 
La jeune mariée porte donc sa plus belle coiffe et sa plus belle robe d’indienne ou de soie sur un jupon blanc patiemment brodé. A sa ceinture est fixé le clavier d’argent à la chaîne duquel sont accrochés les ciseaux et les clefs de sa future maison. Le clavier offert par le mari, symbolise le nouvel état de la jeune femme. La pince servait à remonter (un peu) la jupe.
Le Musée du vêtement Provençal
La mariée - la novio. La robe de la Mariée est le plus souvent en étoffe de couleur verte, couleur de l’espérance. Ce n’est qu’à la fin du XXème~ siècle que le port de la robe blanche se répand en Provence. La jeune mariée porte donc sa plus belle coiffe et sa plus belle robe d’indienne ou de soie sur un jupon blanc patiemment brodé. A sa ceinture est fixé le clavier d’argent à la chaîne duquel sont accrochés les ciseaux et les clefs de sa future maison. Le clavier offert par le mari, symbolise le nouvel état de la jeune femme. La pince servait à remonter (un peu) la jupe.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La mariée - la novio. Sa coiffe. Ce n'est que de la Belle Epoque que date l’introduction de la couronne de fleurs d’oranger.
Le Musée du vêtement Provençal
La mariée - la novio. Sa coiffe. Ce n'est que de la Belle Epoque que date l’introduction de la couronne de fleurs d’oranger.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La communiante, la coumunianto.
La robe des jeunes filles lors de leur communion solennelle est un des exemples de l'intégration de la mode française à la vie quotidienne provençale au cours du XXème siècle. Rien dans ce costume ne relève précisément du goût local ; pourtant l'usage de la robe blanche pour les communiantes est peu à peu intégré par la population comme une évidence jusqu’à devenir une nouvelle tradition.
Le Musée du vêtement Provençal
La communiante, la coumunianto. La robe des jeunes filles lors de leur communion solennelle est un des exemples de l'intégration de la mode française à la vie quotidienne provençale au cours du XXème siècle. Rien dans ce costume ne relève précisément du goût local ; pourtant l'usage de la robe blanche pour les communiantes est peu à peu intégré par la population comme une évidence jusqu’à devenir une nouvelle tradition.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La poissonnière et la paysanne.
Le Musée du vêtement Provençal
La poissonnière et la paysanne.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La poissonniere - la peissouniero.
Figure emblématique de la Provence littorale, la poissonnière accomplit un travail rude : elle vend sen poisson à la criée sur le port, exposé au vont et au soleil. Ses vêtements portent l’empreinte du labeur quotidien. Ils sont souvent reprisés, retaillés, usés jusqu’à la corde.
Le Musée du vêtement Provençal
La poissonniere - la peissouniero. Figure emblématique de la Provence littorale, la poissonnière accomplit un travail rude : elle vend sen poisson à la criée sur le port, exposé au vont et au soleil. Ses vêtements portent l’empreinte du labeur quotidien. Ils sont souvent reprisés, retaillés, usés jusqu’à la corde.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La paysanne.
Le Musée du vêtement Provençal
La paysanne.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le costume masculin lou vest masculin.. Vêtement de ville et vêtement de travail.
Au XIXème siècle, l’habit s’impose auprès de la bourgeoisie. Le corps est prisonnier d’un costume sombre, taillé dans un tissu sec, dont la coupe privilégie les lignes droites. La cravate accentue l’aspect sévère de l’ensemble. Seul le gilet, orné d’une chaîne de montre apporte quelque fantaisie. Inversement, le vêtement de travail est moins soumis aux exigences de la mode. Il doit être avant tout confortable et peu onéreux. Au XVIIIème siècle les pêcheurs portaient des pantalons longs alors que la mode était aux culottes. A la fin du XIXème siècle, la veste courte, la carmagnole, est encore usitée dans les villages.
Le Musée du vêtement Provençal
Le costume masculin lou vest masculin. Vêtement de ville et vêtement de travail. Au XIXème siècle, l’habit s’impose auprès de la bourgeoisie. Le corps est prisonnier d’un costume sombre, taillé dans un tissu sec, dont la coupe privilégie les lignes droites. La cravate accentue l’aspect sévère de l’ensemble. Seul le gilet, orné d’une chaîne de montre apporte quelque fantaisie. Inversement, le vêtement de travail est moins soumis aux exigences de la mode. Il doit être avant tout confortable et peu onéreux. Au XVIIIème siècle les pêcheurs portaient des pantalons longs alors que la mode était aux culottes. A la fin du XIXème siècle, la veste courte, la carmagnole, est encore usitée dans les villages.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le costume masculin lou vest masculin.
Le vêtement masculin jusqu’à la Révolution, à l'exception des classes aisées, est peu évolutif. Les hommes portent une grande chemise de toile « rousseto » pour les plus pauvres, de lin pour les artisans et les bourgeois, une culotte à pont dont la taille très haute est soulignée par la taillole, des guêtres, un gilet à basques et un habit « à la française ».
A partir du XIXéme siècle, l'habit est abandonné au profit de la veste courte appelée carmagnole, le pantalon se substitue à la culotte, le gilet raccourcit et la cravate, un carré, un triangle de tissu délicat ou un mouchoir de cou remplacent le jabot.
Le Musée du vêtement Provençal
Le costume masculin lou vest masculin. Le vêtement masculin jusqu’à la Révolution, à l'exception des classes aisées, est peu évolutif. Les hommes portent une grande chemise de toile « rousseto » pour les plus pauvres, de lin pour les artisans et les bourgeois, une culotte à pont dont la taille très haute est soulignée par la taillole, des guêtres, un gilet à basques et un habit « à la française ». A partir du XIXéme siècle, l'habit est abandonné au profit de la veste courte appelée carmagnole, le pantalon se substitue à la culotte, le gilet raccourcit et la cravate, un carré, un triangle de tissu délicat ou un mouchoir de cou remplacent le jabot.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le gilet - lou courset.
Le gilet est la pièce de vêtement la plus ornée, elle est par conséquent la plus sujette aux variations de la mode. Le gilet est à col châle sous la restauration, à collet droit sous Louis-Philippe, après 1850 à nouveau à col châle ou à petit collet mais il perd son double boutonnage. Quelle que soit l’époque, il est en soie, en velours, en cotonnade, en piqué, en indienne, en satin, suivant l’aisance financière de son propriétaire.
Le Musée du vêtement Provençal
Le gilet - lou courset. Le gilet est la pièce de vêtement la plus ornée, elle est par conséquent la plus sujette aux variations de la mode. Le gilet est à col châle sous la restauration, à collet droit sous Louis-Philippe, après 1850 à nouveau à col châle ou à petit collet mais il perd son double boutonnage. Quelle que soit l’époque, il est en soie, en velours, en cotonnade, en piqué, en indienne, en satin, suivant l’aisance financière de son propriétaire.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le gilet - lou courset.
Le gilet est la pièce de vêtement la plus ornée, elle est par conséquent la plus sujette aux variations de la mode. Le gilet est à col châle sous la restauration, à collet droit sous Louis-Philippe, après 1850 à nouveau à col châle ou à petit collet mais il perd son double boutonnage. Quelle que soit l’époque, il est en soie, en velours, en cotonnade, en piqué, en indienne, en satin, suivant l’aisance financière de son propriétaire.
Le Musée du vêtement Provençal
Le gilet - lou courset. Le gilet est la pièce de vêtement la plus ornée, elle est par conséquent la plus sujette aux variations de la mode. Le gilet est à col châle sous la restauration, à collet droit sous Louis-Philippe, après 1850 à nouveau à col châle ou à petit collet mais il perd son double boutonnage. Quelle que soit l’époque, il est en soie, en velours, en cotonnade, en piqué, en indienne, en satin, suivant l’aisance financière de son propriétaire.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La blouse - la blodo.
La blouse est le vêtement caractéristique de tous les travailleurs manuels. Vêtement de protection, elle se porte sur la veste ou la chemise suivant la saison. On la trouve aussi bien en milieu rural, qu’en milieu urbain.
Le Musée du vêtement Provençal
La blouse - la blodo. La blouse est le vêtement caractéristique de tous les travailleurs manuels. Vêtement de protection, elle se porte sur la veste ou la chemise suivant la saison. On la trouve aussi bien en milieu rural, qu’en milieu urbain.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Vêtement du chevalier.
Le Musée du vêtement Provençal
Vêtement du chevalier.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Les vêtements d’enfants li vesti d’enfant.
Dès sa naissance l’enfant, qu’il soit garçon ou fille, uniformément habillé d’une layette blanche amoureusement cousue et brodée par sa mère. II est emmailloté serré pour que ses membres ne se déforment pas, jusqu’à l’âge des premiers pas ; il revêt alors une petite robe et un bonnet.
Ce n’est que vers l’âge de cinq ou six ans que le vêtement devient sexué, le petit garçon porte ses premières culottes et la fillette endosse jupe et caraco. Le costume des enfants est une réduction de celui des adultes : réduction simplifiée qui exclut l’apparat des costumes festifs.
Le Musée du vêtement Provençal
Les vêtements d’enfants li vesti d’enfant. Dès sa naissance l’enfant, qu’il soit garçon ou fille, uniformément habillé d’une layette blanche amoureusement cousue et brodée par sa mère. II est emmailloté serré pour que ses membres ne se déforment pas, jusqu’à l’âge des premiers pas ; il revêt alors une petite robe et un bonnet. Ce n’est que vers l’âge de cinq ou six ans que le vêtement devient sexué, le petit garçon porte ses premières culottes et la fillette endosse jupe et caraco. Le costume des enfants est une réduction de celui des adultes : réduction simplifiée qui exclut l’apparat des costumes festifs.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le trousseau d’un bébé marseillais lou trousseu d’uno nistouno Marsiheso. En 1886 naît à Marseille, dans une grande famille bourgeoise une petite fille. Par un pur hasard, la quasi-totalité de son trousseau est parvenue jusqu'à nous ainsi que quelques robes de sa petite enfance.
L’ensemble présenté ici témoigne de l'attention portée à la confection du trousseau des enfants : délicatesse des broderies et dentelles, multiplicité des pièces de vêtement, marquage de tout le linge de l’enfant ainsi que celui de la nourrice aux chiffres de l’enfant.
Le Musée du vêtement Provençal
Le trousseau d’un bébé marseillais lou trousseu d’uno nistouno Marsiheso. En 1886 naît à Marseille, dans une grande famille bourgeoise une petite fille. Par un pur hasard, la quasi-totalité de son trousseau est parvenue jusqu'à nous ainsi que quelques robes de sa petite enfance. L’ensemble présenté ici témoigne de l'attention portée à la confection du trousseau des enfants : délicatesse des broderies et dentelles, multiplicité des pièces de vêtement, marquage de tout le linge de l’enfant ainsi que celui de la nourrice aux chiffres de l’enfant.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le trousseau d’un bébé marseillais lou trousseu d’uno nistouno Marsiheso.
Le Musée du vêtement Provençal
Le trousseau d’un bébé marseillais lou trousseu d’uno nistouno Marsiheso.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le trousseau d’un bébé marseillais lou trousseu d’uno nistouno Marsiheso.
Le Musée du vêtement Provençal
Le trousseau d’un bébé marseillais lou trousseu d’uno nistouno Marsiheso.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Le trousseau d’un bébé marseillais lou trousseu d’uno nistouno Marsiheso.
Le Musée du vêtement Provençal
Le trousseau d’un bébé marseillais lou trousseu d’uno nistouno Marsiheso.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La robe de baptême lou raubo per lou batisme.
Le baptême consacre l’intégration d’un individu dans la société religieuse.
A événement exceptionnel, vêtement exceptionnel. Autrefois le bébé était porté sur les fonts baptismaux enveloppé dans le châle de mariage de sa mère (à droite). La mère ne pouvait pas assister au baptême de son enfant, étant considérée comme
Le Musée du vêtement Provençal
La robe de baptême lou raubo per lou batisme. Le baptême consacre l’intégration d’un individu dans la société religieuse. A événement exceptionnel, vêtement exceptionnel. Autrefois le bébé était porté sur les fonts baptismaux enveloppé dans le châle de mariage de sa mère (à droite). La mère ne pouvait pas assister au baptême de son enfant, étant considérée comme "impure", son châle marquait sa présence. Au XIXème siècle il est revêtu d’une longue robe brodée (à gauche) plus ou moins ouvragée selon la condition des parents. Toujours de couleur blanche, elle symbolise innocence et pureté.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La coiffe du bébé. La bleue est celle de la fille( le bleu, couleur de la Vierge), la rose, celle du garcon (le rose rappelant le rouge du sang du Christ).
Le Musée du vêtement Provençal
La coiffe du bébé. La bleue est celle de la fille( le bleu, couleur de la Vierge), la rose, celle du garcon (le rose rappelant le rouge du sang du Christ).
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>Cadeaux au bébé. L'oeuf.  C'est un symbole de vie, de grâce et de bénédiction. Que siègue plèn coume un ioù, qu'il soit plein comme un oeuf, comblé de biens matériels et spirituels. <br>L'allumette. C'est un symbole de loyauté et d'honnêteté. Que sieguè dre coumo uno brouqueto, qu'il soit droit comme une allumette. <br> Le sel. C'est un symbole de santé et de force. Que siègue san coume la sau., qu'il soit sain comme le sel. <br>Le pain. C'est un symbole de générosité et de bienveillance. Que sieguè bon coume dou pan, qu'il soit bon comme du pain. <br>Le miel. C'est un symbole de délicatesse et de distinction. Que siègue dous coume lou meù, qu'il soit doux comme le miel. Surtout pour les filles.
Le Musée du vêtement Provençal
Cadeaux au bébé. L'oeuf. C'est un symbole de vie, de grâce et de bénédiction. Que siègue plèn coume un ioù, qu'il soit plein comme un oeuf, comblé de biens matériels et spirituels.
L'allumette. C'est un symbole de loyauté et d'honnêteté. Que sieguè dre coumo uno brouqueto, qu'il soit droit comme une allumette.
Le sel. C'est un symbole de santé et de force. Que siègue san coume la sau., qu'il soit sain comme le sel.
Le pain. C'est un symbole de générosité et de bienveillance. Que sieguè bon coume dou pan, qu'il soit bon comme du pain.
Le miel. C'est un symbole de délicatesse et de distinction. Que siègue dous coume lou meù, qu'il soit doux comme le miel. Surtout pour les filles.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La cuisine provençale la cousino prouvencalo. La cuisine est la pièce principale de la maison rurale en Provence. Espace réservé aux femmes dans la matinée, la cuisine devient lieu de rassemblement aux heures des repas quotidiens.
Le Musée du vêtement Provençal
La cuisine provençale la cousino prouvencalo. La cuisine est la pièce principale de la maison rurale en Provence. Espace réservé aux femmes dans la matinée, la cuisine devient lieu de rassemblement aux heures des repas quotidiens.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La cuisine provençale la cousino prouvencalo. Trois éléments du mobilier sont fondamentaux. Le « potager », constitué de fourneaux solidaires du mur, permet la cuisson des aliments et un apport de chaleur les mois d’hiver. La « pile » est une sorte d’évier en pierre dure, elle est indirectement alimentée en eau par une pompe scellée au mur et reliée à une citerne.
Le vaisselier en noyer sculpté ou bâti dans le mur a une fonction essentiellement décorative : Il permet de présenter les plus belles pièces de vaisselle de la maison.
Le Musée du vêtement Provençal
La cuisine provençale la cousino prouvencalo. Trois éléments du mobilier sont fondamentaux. Le « potager », constitué de fourneaux solidaires du mur, permet la cuisson des aliments et un apport de chaleur les mois d’hiver. La « pile » est une sorte d’évier en pierre dure, elle est indirectement alimentée en eau par une pompe scellée au mur et reliée à une citerne. Le vaisselier en noyer sculpté ou bâti dans le mur a une fonction essentiellement décorative : Il permet de présenter les plus belles pièces de vaisselle de la maison.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La cuisine provençale la cousino prouvencalo. La
Le Musée du vêtement Provençal
La cuisine provençale la cousino prouvencalo. La " pile " est une sorte d'évier en pierre dure, elle est indirectement alimentée en eau par une pompe scellée au mur et reliée à une citerne. Le vaisselier en noyer sculpté ou bâti dans le mur a une fonction essentiellement décorative : Il permet de présenter les plus belles pièces de vaisselle de la maison.
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<center>Le Musée du vêtement Provençal</center>La cuisine provençale la cousino prouvencalo. La table avec le beurrier, la daubière pour les viandes mijotées, le mortier et le pilon, le presse viande.
Le Musée du vêtement Provençal
La cuisine provençale la cousino prouvencalo. La table avec le beurrier, la daubière pour les viandes mijotées, le mortier et le pilon, le presse viande.
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<center>Hospice Saint Roch</center>La salle Saint Roch est un ancien hospice dédié à Saint Roch, saint patron des pestiférés puis une école de 1854 à 1962. En 1854, une salle d'asile, lieu d'accueil des très jeunes enfants, est créée dans cet ancien hospice. Les frais occasionnés pour sa restauration coûteront une fortune à la commune. Solliès-Ville fut un des premiers villages varois à créer une salle d'asile  qui deviendra plus tard école maternelle. Puis, une classe d'école primaire de garçons et de filles seront créées dans ce même bâtiment. En 1948, à l'occasion du centenaire de la naissance du poète local Jean Aicard, l'école primaire laïque toujours installée dans le bâtiment Saint Roch reçoit son nom.
Hospice Saint Roch
La salle Saint Roch est un ancien hospice dédié à Saint Roch, saint patron des pestiférés puis une école de 1854 à 1962. En 1854, une salle d'asile, lieu d'accueil des très jeunes enfants, est créée dans cet ancien hospice. Les frais occasionnés pour sa restauration coûteront une fortune à la commune. Solliès-Ville fut un des premiers villages varois à créer une salle d'asile qui deviendra plus tard école maternelle. Puis, une classe d'école primaire de garçons et de filles seront créées dans ce même bâtiment. En 1948, à l'occasion du centenaire de la naissance du poète local Jean Aicard, l'école primaire laïque toujours installée dans le bâtiment Saint Roch reçoit son nom.
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<center>Solliès-Ville</center>La place centrale. Au XIIème siècle la seigneurie de Solliès se partage entre deux frères qui reçoivent chacun un quart de fief qu’ils lèguent un à l’Ordre des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem l’autre à l’église.
Au XIVème siècle Guillaume de Soliers est propriétaire de la moitié du fief et Fouque de Soliers de 1/16 de cette moitié : ce sont les derniers membres de la famille de Soliers, possesseurs du fief, issus des Vicomtes de Marseille.
En 1394 la reine Marie de Blois et son fils le prince Charles de Tarente vendent le fief à Jean de Gonsalve de Morance, Capitaine de la mer, Gouverneur militaire de Toulon, Chambellan, conseiller et familier de la maison du Roi.
Vers 1424, Jean de Gonsalve de Morance fait donation au roi Louis III des seigneuries de Solliès et de la Valette par acte signé au château de Solliès.
Le 18 juin 1433, Louis III vend le fief à son fidèle conseiller, Pierre de Beauvau, lieutenant général et gouverneur du comté de Provence et de Forcalquier.
Solliès-Ville
La place centrale. Au XIIème siècle la seigneurie de Solliès se partage entre deux frères qui reçoivent chacun un quart de fief qu’ils lèguent un à l’Ordre des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem l’autre à l’église. Au XIVème siècle Guillaume de Soliers est propriétaire de la moitié du fief et Fouque de Soliers de 1/16 de cette moitié : ce sont les derniers membres de la famille de Soliers, possesseurs du fief, issus des Vicomtes de Marseille. En 1394 la reine Marie de Blois et son fils le prince Charles de Tarente vendent le fief à Jean de Gonsalve de Morance, Capitaine de la mer, Gouverneur militaire de Toulon, Chambellan, conseiller et familier de la maison du Roi. Vers 1424, Jean de Gonsalve de Morance fait donation au roi Louis III des seigneuries de Solliès et de la Valette par acte signé au château de Solliès. Le 18 juin 1433, Louis III vend le fief à son fidèle conseiller, Pierre de Beauvau, lieutenant général et gouverneur du comté de Provence et de Forcalquier.
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<center>Solliès-Ville</center>Les mûriers de la place centrale. Le 16 septembre 1468 à Angers, Jean de Beauvau vend la seigneurie de Solliès à Palamède Forbin, second président de la cour des comptes d’Aix et organisateur de la donation de la Provence à la France en 1482. En récompense de ses services, Louis XI le nomma grand-sénéchal, gouverneur et lieutenant-général de Provence et de Forcalquier. 
Les Forbin régneront sur Solliès jusqu’en 1743. La seigneurie est ensuite reprise par un héritier, Forbin de la Barben.
C'est au XVIème siècle que petit à petit les habitants de Solliès-Ville descendent s'installer près des rives fertiles de la rivière du Gapeau et se regroupent en petit hameaux : Solliès-Pont (qui avaient plusieurs ponts), Solliès-Toucas, (où habitaient les frères Tocasso) et Solliès Farlède (farlède veut dire fenouil en provençal). C'est en 1799 que la commune fut découpée en quatre villages distincts.
Solliès-Ville
Les mûriers de la place centrale. Le 16 septembre 1468 à Angers, Jean de Beauvau vend la seigneurie de Solliès à Palamède Forbin, second président de la cour des comptes d’Aix et organisateur de la donation de la Provence à la France en 1482. En récompense de ses services, Louis XI le nomma grand-sénéchal, gouverneur et lieutenant-général de Provence et de Forcalquier. Les Forbin régneront sur Solliès jusqu’en 1743. La seigneurie est ensuite reprise par un héritier, Forbin de la Barben. C'est au XVIème siècle que petit à petit les habitants de Solliès-Ville descendent s'installer près des rives fertiles de la rivière du Gapeau et se regroupent en petit hameaux : Solliès-Pont (qui avaient plusieurs ponts), Solliès-Toucas, (où habitaient les frères Tocasso) et Solliès Farlède (farlède veut dire fenouil en provençal). C'est en 1799 que la commune fut découpée en quatre villages distincts.
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<center>Solliès-Ville</center>
Solliès-Ville
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<center>Aicard (Jean). </center>Toulon, 4 février 1848 – Paris, 13 mai 1921. Poète. Romancier. Auteur dramatique. 
1909. Entré à l’Académie française au fauteuil de François Coppée.
1918. Il découvre Solliès-Ville.
1920. Maire de Solliès-Ville jusqu’à sa mort.
Aicard (Jean).
Toulon, 4 février 1848 – Paris, 13 mai 1921. Poète. Romancier. Auteur dramatique. 1909. Entré à l’Académie française au fauteuil de François Coppée. 1918. Il découvre Solliès-Ville. 1920. Maire de Solliès-Ville jusqu’à sa mort.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>Le clocher de l'église, vu du jardin de la maison de Jean Aicard.
Le Musée Jean Aicard.
Le clocher de l'église, vu du jardin de la maison de Jean Aicard.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>Vue du jardin de la maison de Jean Aicard.
Le Musée Jean Aicard.
Vue du jardin de la maison de Jean Aicard.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>Le bureau. Jean Aicard (1848 Toulon -1921 Paris) poète, écrivain et académicien. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont le roman « Maurin des Maures » publié en 1908, au sujet du célèbre braconnier provençal. En 1869, à 21 ans, il est élu à l’Académie du Var. Il publie son premier ouvrage « Les Jeunes Croyances » puis il enchaîne par des essais, des nouvelles, des recueils de poésie, des pièces de théâtre et des romans. Le 1er avril 1909 Jean Aicard est élu à l’Académie Française au siège de François Coppée. Il a 61 ans. Pierre Loti répondra à son discours de réception le 13 décembre 1909.
Le Musée Jean Aicard.
Le bureau. Jean Aicard (1848 Toulon -1921 Paris) poète, écrivain et académicien. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont le roman « Maurin des Maures » publié en 1908, au sujet du célèbre braconnier provençal. En 1869, à 21 ans, il est élu à l’Académie du Var. Il publie son premier ouvrage « Les Jeunes Croyances » puis il enchaîne par des essais, des nouvelles, des recueils de poésie, des pièces de théâtre et des romans. Le 1er avril 1909 Jean Aicard est élu à l’Académie Française au siège de François Coppée. Il a 61 ans. Pierre Loti répondra à son discours de réception le 13 décembre 1909.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>Le bureau. Tableaux de Jean-Baptiste Paulin Guérin, dit Paulin-Guérin (1783-1855)
Fils d’un serrurier toulonnais, il préférera étudiée le dessin plutôt que la serrurerie et se rend à Paris comme assistant chez le peintre Gérard. En 1810 il présente ses premiers portraits et le gouvernement achète en 1812 une de ses grandes compositions (Caïn après le meurtre d’Abel). Grâce au Comte de Forbin et remarqué par Louis XVIII il obtient des commandes de portrait pour le musée historique de Versailles. Attaché à ses racines méridionales il reçoit de nombreux peintres provençaux étudiant dans la capitale. Ses portraits témoignent de son talent.
Le Musée Jean Aicard.
Le bureau. Tableaux de Jean-Baptiste Paulin Guérin, dit Paulin-Guérin (1783-1855) Fils d’un serrurier toulonnais, il préférera étudiée le dessin plutôt que la serrurerie et se rend à Paris comme assistant chez le peintre Gérard. En 1810 il présente ses premiers portraits et le gouvernement achète en 1812 une de ses grandes compositions (Caïn après le meurtre d’Abel). Grâce au Comte de Forbin et remarqué par Louis XVIII il obtient des commandes de portrait pour le musée historique de Versailles. Attaché à ses racines méridionales il reçoit de nombreux peintres provençaux étudiant dans la capitale. Ses portraits témoignent de son talent.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>Le bureau. Commode en arbalète.
Le Musée Jean Aicard.
Le bureau. Commode en arbalète.
59
<center>Le Musée Jean Aicard.</center>Le bureau. En 1914, au hasard d’une promenade, Jean Aicard découvre Solliès-Ville. En 1916 il achète   « la petite maison qui semble se blottir contre l’église ». Devenu Maire du village en 1919, il fera classer les ruines du château des Forbin aux Monuments Historiques et y fera jouer par la  Comédie française, en août 1920, sa pièce « Forbin de Solliès ou le Testament du roi René ».
Le Musée Jean Aicard.
Le bureau. En 1914, au hasard d’une promenade, Jean Aicard découvre Solliès-Ville. En 1916 il achète « la petite maison qui semble se blottir contre l’église ». Devenu Maire du village en 1919, il fera classer les ruines du château des Forbin aux Monuments Historiques et y fera jouer par la Comédie française, en août 1920, sa pièce « Forbin de Solliès ou le Testament du roi René ».
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>Le bureau. Debout, de gauche à droite : Elzéar Bonnier, Emile Blémont, Jean Aicard. Assis : Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Léon Valade, Ernest Hervilly, Camille Pelletan.
Le Musée Jean Aicard.
Le bureau. Debout, de gauche à droite : Elzéar Bonnier, Emile Blémont, Jean Aicard. Assis : Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Léon Valade, Ernest Hervilly, Camille Pelletan.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>Le bureau. Des oeuvres de Jean Aicard, en particulier « Forbin de Solliès ou le Testament du Roi René » qu’il fera jouer en août 1920 par la Comédie Française sur les ruines du château des seigneurs de Solliès.
Le Musée Jean Aicard.
Le bureau. Des oeuvres de Jean Aicard, en particulier « Forbin de Solliès ou le Testament du Roi René » qu’il fera jouer en août 1920 par la Comédie Française sur les ruines du château des seigneurs de Solliès.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>Le bureau. Des oeuvres d'Alphonse Karr.
Le Musée Jean Aicard.
Le bureau. Des oeuvres d'Alphonse Karr.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>Le bureau.
Le Musée Jean Aicard.
Le bureau.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>Le bureau. Toile de Gabriel Amoretti, né à Toulon le 27 janvier 1861 et mort à La Valette-du-Var le 31 août 1947. Admis aux Beaux-Arts, il entre dans l'atelier de Léon Bonnat. Il travaille parallèlement pour divers journaux et revues, dont L'Illustration et Le Chat noir, auxquels il livre des dessins. Il travaille au décor de l'hôtel de ville de Paris, à l'Exposition internationale de Chicago et participe à l'Exposition universelle de 1900. Revenu au début du siècle à Toulon, il prend la tête de l'École des beaux-arts de la ville. À sa direction pendant vingt ans, il forme de nombreux élèves, dont Edmond Barbarroux et Eugène Baboulène. Dans ses dessins comme dans ses toiles ses thèmes préférés sont les paysages et les marines.
Le Musée Jean Aicard.
Le bureau. Toile de Gabriel Amoretti, né à Toulon le 27 janvier 1861 et mort à La Valette-du-Var le 31 août 1947. Admis aux Beaux-Arts, il entre dans l'atelier de Léon Bonnat. Il travaille parallèlement pour divers journaux et revues, dont L'Illustration et Le Chat noir, auxquels il livre des dessins. Il travaille au décor de l'hôtel de ville de Paris, à l'Exposition internationale de Chicago et participe à l'Exposition universelle de 1900. Revenu au début du siècle à Toulon, il prend la tête de l'École des beaux-arts de la ville. À sa direction pendant vingt ans, il forme de nombreux élèves, dont Edmond Barbarroux et Eugène Baboulène. Dans ses dessins comme dans ses toiles ses thèmes préférés sont les paysages et les marines.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La salle à manger.
Le Musée Jean Aicard.
La salle à manger.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La salle à manger. Buffet Arlésien du XVIII. Dans la basse Provence arlésienne, le glissant remplace le traditionnel vaisselier. Il s’agit d’une sorte de crédence pourvue d’un petit étage en retrait sur la tablette supérieure, appelé « gradin« , ou « glissant« , et pourvu de deux portes pleines coulissantes qui partagent le gradin en deux parties égales. Cet aménagement permettait de présenter de belles vaisselles, en faïence ou en étain, que l’on n'était pas obligé de déplacer pour ouvrir le gradin.
Le Musée Jean Aicard.
La salle à manger. Buffet Arlésien du XVIII. Dans la basse Provence arlésienne, le glissant remplace le traditionnel vaisselier. Il s’agit d’une sorte de crédence pourvue d’un petit étage en retrait sur la tablette supérieure, appelé « gradin« , ou « glissant« , et pourvu de deux portes pleines coulissantes qui partagent le gradin en deux parties égales. Cet aménagement permettait de présenter de belles vaisselles, en faïence ou en étain, que l’on n'était pas obligé de déplacer pour ouvrir le gradin.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La salle à manger. Le rouet à soie.
Le Musée Jean Aicard.
La salle à manger. Le rouet à soie.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La salle à manger.
Le Musée Jean Aicard.
La salle à manger.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La salle à manger. Commode à arbalète.
Le Musée Jean Aicard.
La salle à manger. Commode à arbalète.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La salle à manger. Tableaux de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940). Très jeune, il suit les cours des Beaux Arts à Toulouse puis à Paris. Pour vivre, il dessine des modèles de bijoux, met sur pierre des œuvres à l’imprimerie de lithographie des frères Sylvestre. Lorsqu’il décroche le professorat de dessin, sa subsistance est enfin assurée et de plus, le succès arrive !
Au salon des artistes français, il expose des portraits (dont celui d’Augustin Daumas), des paysages, puis de la sculpture. Les critiques sont élogieuses. Il est récompensé par le prix Marie Bashkirtseff, la médaille d’or et le hors concours.
Le Musée Jean Aicard.
La salle à manger. Tableaux de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940). Très jeune, il suit les cours des Beaux Arts à Toulouse puis à Paris. Pour vivre, il dessine des modèles de bijoux, met sur pierre des œuvres à l’imprimerie de lithographie des frères Sylvestre. Lorsqu’il décroche le professorat de dessin, sa subsistance est enfin assurée et de plus, le succès arrive ! Au salon des artistes français, il expose des portraits (dont celui d’Augustin Daumas), des paysages, puis de la sculpture. Les critiques sont élogieuses. Il est récompensé par le prix Marie Bashkirtseff, la médaille d’or et le hors concours.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La salle à manger. La plage d'Argent à Porquerolles, tableau de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940). Modeleur, puis sculpteur, Paulin Bertrand créa des médaillons de Palamède Forbin, d’Antonius Aréna et de Jean Aicard, des bustes, dont un de Vigouroux en bronze et un de Jean Aicard, qu’il réalisa de mémoire, à la mort du poète en 1921.
Les deux artistes s’étaient connu adolescents en 1860. Puis après avoir mené leur carrière respective, ils se retrouvent en 1914.
Madame Paulin Bertrand, critique d’art, au nom de plume Léon de Saint Valéry, devient la secrétaire du poète académicien jusqu’à son décès.
Paulin Bertrand a installé son atelier dans la bastide des « Lauriers Roses », propriété de Jean Aicard.
(extrait des « Les Echos de Maurin », bulletin n°2, J.P Dubois).
Le Musée Jean Aicard.
La salle à manger. La plage d'Argent à Porquerolles, tableau de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940). Modeleur, puis sculpteur, Paulin Bertrand créa des médaillons de Palamède Forbin, d’Antonius Aréna et de Jean Aicard, des bustes, dont un de Vigouroux en bronze et un de Jean Aicard, qu’il réalisa de mémoire, à la mort du poète en 1921. Les deux artistes s’étaient connu adolescents en 1860. Puis après avoir mené leur carrière respective, ils se retrouvent en 1914. Madame Paulin Bertrand, critique d’art, au nom de plume Léon de Saint Valéry, devient la secrétaire du poète académicien jusqu’à son décès. Paulin Bertrand a installé son atelier dans la bastide des « Lauriers Roses », propriété de Jean Aicard. (extrait des « Les Echos de Maurin », bulletin n°2, J.P Dubois).
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La salle à manger. Tableau de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940).
Le Musée Jean Aicard.
La salle à manger. Tableau de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940).
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La salle à manger. Tableau de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940).
Le Musée Jean Aicard.
La salle à manger. Tableau de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940).
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La salle à manger. Tableau de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940).
Le Musée Jean Aicard.
La salle à manger. Tableau de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940).
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La salle à manger. Tableau de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940).
Le Musée Jean Aicard.
La salle à manger. Tableau de Paulin Bertrand, peintre et sculpteur (1852-1940).
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<center>Le Musée Jean Aicard. </center>Antichambre.
Le Musée Jean Aicard.
Antichambre.
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<center>Le Musée Jean Aicard. </center>Antichambre.
Le Musée Jean Aicard.
Antichambre.
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<center>Le Musée Jean Aicard. </center>Antichambre. Au premier plan, crèche de santons puces offerte par André Filippi à la municipalité de Solliès-Ville. Filippi (André). Toulon, 26 janvier 1902 – Toulon, 14 avril 1962. Santonnier. Peintre. Imagier.
Le Musée Jean Aicard.
Antichambre. Au premier plan, crèche de santons puces offerte par André Filippi à la municipalité de Solliès-Ville. Filippi (André). Toulon, 26 janvier 1902 – Toulon, 14 avril 1962. Santonnier. Peintre. Imagier.
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<center>Le Musée Jean Aicard. </center>Antichambre. André Filippi fait son premier santon à Solliès-Ville. Il prend son village comme modèle pour sa crèche. Il a eu dès son plus jeune âge, des dispositions pour le dessin Il fait ses éludés à l'école des Beaux-Arts de Toulon où il obtient de nombreux prix. Electricien à l'Arsenal, il y est mobilisé pendant la seconde Guerre Mondiale. Cette période tourmentée et les évènements l’obligent à quitter Toulon avec sa famille II se réfugie à Solliès-Ville pendant 18 mois où il se fait des relations au sein du village. Le berger, M. Fabre, typique, enveloppé dans sa cape, lui sert de modèle pour un tableau tout d’abord et un santon par la suite. Cet homme à l’âme simple, cultivé et intelligent, plaît énormément à Filippi qui devient un de ses meilleurs amis. Pour se consacrer entièrement à son art, il quitte l’arsenal et crée une petite entreprise de santons. Ces santons de terre non cuite reproduisent des petits personnages haut de 3 cm tout d’abord, puis peu à peu André Filippi crée des santons puces qui acquièrent la célèbre réputation qu’ils ont toujours.
Le Musée Jean Aicard.
Antichambre. André Filippi fait son premier santon à Solliès-Ville. Il prend son village comme modèle pour sa crèche. Il a eu dès son plus jeune âge, des dispositions pour le dessin Il fait ses éludés à l'école des Beaux-Arts de Toulon où il obtient de nombreux prix. Electricien à l'Arsenal, il y est mobilisé pendant la seconde Guerre Mondiale. Cette période tourmentée et les évènements l’obligent à quitter Toulon avec sa famille II se réfugie à Solliès-Ville pendant 18 mois où il se fait des relations au sein du village. Le berger, M. Fabre, typique, enveloppé dans sa cape, lui sert de modèle pour un tableau tout d’abord et un santon par la suite. Cet homme à l’âme simple, cultivé et intelligent, plaît énormément à Filippi qui devient un de ses meilleurs amis. Pour se consacrer entièrement à son art, il quitte l’arsenal et crée une petite entreprise de santons. Ces santons de terre non cuite reproduisent des petits personnages haut de 3 cm tout d’abord, puis peu à peu André Filippi crée des santons puces qui acquièrent la célèbre réputation qu’ils ont toujours.
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<center>Le Musée Jean Aicard. </center>Antichambre. Jean Aicard.
Le Musée Jean Aicard.
Antichambre. Jean Aicard.
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<center>Le Musée Jean Aicard. </center>Antichambre. Toile de Claire Bertrand (l890-1969). Elle est la fille du géologue Marcel Bertrand. Elle hérite de sa mère une passion de la musique qui lui inspire un style affirmé pour une peinture à la construction bien charpentée. Elle épouse le peintre autrichien Willy Eisenschitz en 1913 et découvrira avec lui la lumière du midi qu’elle utilisera sur sa palette. Le couple s’installe à la Valette du Var en 1927
Claire Bertrand-Eisenschitz est élue membre de l'Académie du Var en 1961. Elle a dessiné et peint essentiellement des paysages et des portraits, dans un style expressionniste.
Le Musée Jean Aicard.
Antichambre. Toile de Claire Bertrand (l890-1969). Elle est la fille du géologue Marcel Bertrand. Elle hérite de sa mère une passion de la musique qui lui inspire un style affirmé pour une peinture à la construction bien charpentée. Elle épouse le peintre autrichien Willy Eisenschitz en 1913 et découvrira avec lui la lumière du midi qu’elle utilisera sur sa palette. Le couple s’installe à la Valette du Var en 1927 Claire Bertrand-Eisenschitz est élue membre de l'Académie du Var en 1961. Elle a dessiné et peint essentiellement des paysages et des portraits, dans un style expressionniste.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La chambre. Devant le lit, une radassière. A la tête du lit, un bouquet d'épis de blé et un artichaud.
Le Musée Jean Aicard.
La chambre. Devant le lit, une radassière. A la tête du lit, un bouquet d'épis de blé et un artichaud.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La chambre. Tableau «la tunique du Christ jouée aux dés par les gladiateur» de Jules Vittini (1888-1968). Très connu et apprécié dans les milieux artistiques italiens, Jules Vittini est obligé de quitter son pays natal en 1932 et s’installe à Montbéliard dans le Doubs. En 1951, il ouvre à Hyères un atelier de peinture et décoration. Il décore entre autre la chapelle des Borrels et crée une fresque pour la mairie d’Hyères sur l’histoire de la ville. Ses œuvres considérables, mosaïques, fresques, huiles, aquarelles font de lui l’un des plus grands représentants de l’école italienne du début du 20ème siècle. Madame Vittini a offert au musée cette toile de son époux.
Le Musée Jean Aicard.
La chambre. Tableau «la tunique du Christ jouée aux dés par les gladiateur» de Jules Vittini (1888-1968). Très connu et apprécié dans les milieux artistiques italiens, Jules Vittini est obligé de quitter son pays natal en 1932 et s’installe à Montbéliard dans le Doubs. En 1951, il ouvre à Hyères un atelier de peinture et décoration. Il décore entre autre la chapelle des Borrels et crée une fresque pour la mairie d’Hyères sur l’histoire de la ville. Ses œuvres considérables, mosaïques, fresques, huiles, aquarelles font de lui l’un des plus grands représentants de l’école italienne du début du 20ème siècle. Madame Vittini a offert au musée cette toile de son époux.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La chambre.
Le Musée Jean Aicard.
La chambre.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La chambre.
Le Musée Jean Aicard.
La chambre.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La chambre.
Le Musée Jean Aicard.
La chambre.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La terrasse.
Le Musée Jean Aicard.
La terrasse.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La terrasse.
Le Musée Jean Aicard.
La terrasse.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La terrasse.
Le Musée Jean Aicard.
La terrasse.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La terrasse. Quelques uns de ses poèmes.
Le Musée Jean Aicard.
La terrasse. Quelques uns de ses poèmes.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La terrasse. Lettres de personnalités.
Le Musée Jean Aicard.
La terrasse. Lettres de personnalités.
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<center>Le Musée Jean Aicard.</center>La terrasse. Lettres de personnalités.
Le Musée Jean Aicard.
La terrasse. Lettres de personnalités.
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<center>L'église Saint Michel </center>L’Église Saint Michel Archange, domine depuis 10 siècles la Vallée du Gapeau. Construite entre la fin du XIème et le début du XIIème siècle, son style est un mélange de roman à l'extérieur et de gothique à l'intérieur.
L'église Saint Michel
L’Église Saint Michel Archange, domine depuis 10 siècles la Vallée du Gapeau. Construite entre la fin du XIème et le début du XIIème siècle, son style est un mélange de roman à l'extérieur et de gothique à l'intérieur.
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<center>L'église Saint Michel </center>Un point remarquable concernant cet édifice est historique ; celui du passage du monarque Louis IX dit Saint Louis sur le site de l’église Saint-Michel, au retour de la 6e croisade en juillet 1254.
L'église Saint Michel
Un point remarquable concernant cet édifice est historique ; celui du passage du monarque Louis IX dit Saint Louis sur le site de l’église Saint-Michel, au retour de la 6e croisade en juillet 1254.
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<center>L'église Saint Michel </center>Le clocher date de 1661 et renferme une cloche baptisée en 1938, qui se prénomme comme sa marraine Madame Fille Beguin de Cuers « Rose-Marie ». Elle annonça le jour de ses sept ans l’Armistice de la dernière guerre.
L'église Saint Michel
Le clocher date de 1661 et renferme une cloche baptisée en 1938, qui se prénomme comme sa marraine Madame Fille Beguin de Cuers « Rose-Marie ». Elle annonça le jour de ses sept ans l’Armistice de la dernière guerre.
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<center>L'église Saint Michel </center>Le campanile cosmogonique, véritable œuvre d’art, construit pour résister aux assauts du Mistral date de 1662. Il renferme une cloche de note « mi » datant de 1531.
L'église Saint Michel
Le campanile cosmogonique, véritable œuvre d’art, construit pour résister aux assauts du Mistral date de 1662. Il renferme une cloche de note « mi » datant de 1531.
97
<center>L'église Saint Michel </center>Le grand portail avec triple voussures, surmonté d'un oculus, de style roman. L’appareillage des pierres situé au-dessus du portail est dû à une restauration récente.
L'église Saint Michel
Le grand portail avec triple voussures, surmonté d'un oculus, de style roman. L’appareillage des pierres situé au-dessus du portail est dû à une restauration récente.
98
<center>L'église Saint Michel </center>Elle doit sa particularité à ses deux piliers centraux de 13 m de haut qui font d’elle une église à deux nefs égales. Cette originalité s’expliquerait par la présence du château contigu à l’église, détruit en 1578 par une révolte paysanne, et dont on peut encore voir les ruines : l’église aurait été une salle dont la nef principale était reliée au château. Des arcs brisés séparent les trois travées des deux nefs, des arcs brisés doubleaux séparant les deux nefs parallèles.
L'église Saint Michel
Elle doit sa particularité à ses deux piliers centraux de 13 m de haut qui font d’elle une église à deux nefs égales. Cette originalité s’expliquerait par la présence du château contigu à l’église, détruit en 1578 par une révolte paysanne, et dont on peut encore voir les ruines : l’église aurait été une salle dont la nef principale était reliée au château. Des arcs brisés séparent les trois travées des deux nefs, des arcs brisés doubleaux séparant les deux nefs parallèles.
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<center>L'église Saint Michel </center>La raison de cette disposition parallèle des deux nefs semble simplement destinée à faciliter la pratique alternée de deux offices différents sans empiéter sur l’autre, à savoir la liturgique des laïques et celle des frères prêcheurs dominicains (appelés aussi jacobin) fortement ancrés à Solliès-Ville à cette époque. En pratique, une simple séparation médiane en panneaux de bois fixés entre les piliers était installée pour isoler chaque nef. Les pilastres et piliers ont été construits avec une configuration résistante et massive en forme de croix.
L'église Saint Michel
La raison de cette disposition parallèle des deux nefs semble simplement destinée à faciliter la pratique alternée de deux offices différents sans empiéter sur l’autre, à savoir la liturgique des laïques et celle des frères prêcheurs dominicains (appelés aussi jacobin) fortement ancrés à Solliès-Ville à cette époque. En pratique, une simple séparation médiane en panneaux de bois fixés entre les piliers était installée pour isoler chaque nef. Les pilastres et piliers ont été construits avec une configuration résistante et massive en forme de croix.
100
<center>L'église Saint Michel </center>Les deux nefs sont couvertes en voûtement quadripartite dit « voûte de cloître » supporté chacun par deux arcs diagonaux plein cintre. A droite, un des arcs brisés doubleaux séparant les deux nefs parallèles. Cette voûte de cloître, surprend dans cet édifice roman, où la voûte en berceau plein cintre couvrait les nefs, à la place des plafonds en charpente bois trop vulnérable aux incendies. Il semble que cette technique de la voûte de cloître inventée au milieu du XIIe siècle en Île-de-France fût importée au cours de la construction du couvert de l’église Saint-Michel, d’où le recours aux corbeaux à demi encastrés qui ont été greffés sur les colonnes, et qui servent d'appuis des arcatures diagonales. En effet, cette technique de croisée d’ogives est bien celle apportée par le gothique naissant dans le Nord de la France.
L'église Saint Michel
Les deux nefs sont couvertes en voûtement quadripartite dit « voûte de cloître » supporté chacun par deux arcs diagonaux plein cintre. A droite, un des arcs brisés doubleaux séparant les deux nefs parallèles. Cette voûte de cloître, surprend dans cet édifice roman, où la voûte en berceau plein cintre couvrait les nefs, à la place des plafonds en charpente bois trop vulnérable aux incendies. Il semble que cette technique de la voûte de cloître inventée au milieu du XIIe siècle en Île-de-France fût importée au cours de la construction du couvert de l’église Saint-Michel, d’où le recours aux corbeaux à demi encastrés qui ont été greffés sur les colonnes, et qui servent d'appuis des arcatures diagonales. En effet, cette technique de croisée d’ogives est bien celle apportée par le gothique naissant dans le Nord de la France.
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<center>L'église Saint Michel </center>Les fonts baptismaux. 19e siècle. La clôture est une grille en fer forgé, à pointes de lances.
L'église Saint Michel
Les fonts baptismaux. 19e siècle. La clôture est une grille en fer forgé, à pointes de lances.
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<center>L'église Saint Michel </center>Les fonts baptismaux.
L'église Saint Michel
Les fonts baptismaux.
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<center>L'église Saint Michel </center>Les fonts baptismaux. Le baptême de Jésus par saint Jean-Baptiste.
L'église Saint Michel
Les fonts baptismaux. Le baptême de Jésus par saint Jean-Baptiste.
104
<center>L'église Saint Michel </center>Statue de saint Loup, évêque de Troyes et patron de Solliès-Ville. Bois : taillé, peint (polychrome). 17e siècle.
L'église Saint Michel
Statue de saint Loup, évêque de Troyes et patron de Solliès-Ville. Bois : taillé, peint (polychrome). 17e siècle.
105
<center>L'église Saint Michel </center>Un Christ et deux tableaux du chemin de croix.
L'église Saint Michel
Un Christ et deux tableaux du chemin de croix.
106
<center>L'église Saint Michel </center>Retable du Rosaire. En bois peint, doré. Quatre colonnes torses ornées de pampres de vigne. Des angelots. 3e quart du 17e siècle. Derrière le retable, une arcature semble indiquer qu'il y avait derrière une salle du château qui a été murée.
L'église Saint Michel
Retable du Rosaire. En bois peint, doré. Quatre colonnes torses ornées de pampres de vigne. Des angelots. 3e quart du 17e siècle. Derrière le retable, une arcature semble indiquer qu'il y avait derrière une salle du château qui a été murée.
107
<center>L'église Saint Michel </center>Retable du Rosaire. La toile centrale représente  Notre-Dame du Rosaire, avec saint Dominique, sainte Catherine de Sienne, un prince, une princesse, des personnages clercs et laïcs et des angelots. Entre les deux colonnes torses, on aperçoit des tableautins des Mystères du Rosaire : 15 mystères et un avec l'inscription IHS, en haut, à droite.
L'église Saint Michel
Retable du Rosaire. La toile centrale représente Notre-Dame du Rosaire, avec saint Dominique, sainte Catherine de Sienne, un prince, une princesse, des personnages clercs et laïcs et des angelots. Entre les deux colonnes torses, on aperçoit des tableautins des Mystères du Rosaire : 15 mystères et un avec l'inscription IHS, en haut, à droite.
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<center>L'église Saint Michel </center>Retable du Rosaire. Dieu le Père et tout en haut, une vierge à l'Enfant entourée par deux anges.
L'église Saint Michel
Retable du Rosaire. Dieu le Père et tout en haut, une vierge à l'Enfant entourée par deux anges.
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<center>L'église Saint Michel </center>Retable du Rosaire. Statue en bois doré du 17e siècle de la Vierge à l'Enfant sous le baldaquin.
L'église Saint Michel
Retable du Rosaire. Statue en bois doré du 17e siècle de la Vierge à l'Enfant sous le baldaquin.
110
<center>L'église Saint Michel </center>Retable du XVIe siècle en pin, classé au Monument Historique, dédié à Saint Roch. La partie inférieure représente des martyrs, de gauche à droite : saint Etienne et une abbesse, sainte Barbe avec la tour et un saint docteur, saint Sébastien et une abbesse. La partie médiane représente Saint Roch, patron des pestiférés avec à sa gauche Saint Loup, patron de Solliès-Ville et à sa droite Saint Jacques le majeur. Dans le tympan, le Christ en croix, saint Jean à droite, la Vierge et sainte Madeleine à gauche. Les personnages sont peints et dorés.
L'église Saint Michel
Retable du XVIe siècle en pin, classé au Monument Historique, dédié à Saint Roch. La partie inférieure représente des martyrs, de gauche à droite : saint Etienne et une abbesse, sainte Barbe avec la tour et un saint docteur, saint Sébastien et une abbesse. La partie médiane représente Saint Roch, patron des pestiférés avec à sa gauche Saint Loup, patron de Solliès-Ville et à sa droite Saint Jacques le majeur. Dans le tympan, le Christ en croix, saint Jean à droite, la Vierge et sainte Madeleine à gauche. Les personnages sont peints et dorés.
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<center>L'église Saint Michel </center>Retable du XVIe siècle en pin, classé au Monument Historique, dédié à Saint Roch. La partie inférieure représente des martyrs, de gauche à droite : saint Etienne et une abbesse, sainte Barbe avec la tour et un saint docteur, saint Sébastien et une abbesse. La partie médiane représente Saint Roch, patron des pestiférés avec à sa gauche Saint Loup, patron de Solliès-Ville et à sa droite Saint Jacques le majeur. Dans le tympan, le Christ en croix, saint Jean à droite, la Vierge et sainte Madeleine à gauche. Les personnages sont peints et dorés.
L'église Saint Michel
Retable du XVIe siècle en pin, classé au Monument Historique, dédié à Saint Roch. La partie inférieure représente des martyrs, de gauche à droite : saint Etienne et une abbesse, sainte Barbe avec la tour et un saint docteur, saint Sébastien et une abbesse. La partie médiane représente Saint Roch, patron des pestiférés avec à sa gauche Saint Loup, patron de Solliès-Ville et à sa droite Saint Jacques le majeur. Dans le tympan, le Christ en croix, saint Jean à droite, la Vierge et sainte Madeleine à gauche. Les personnages sont peints et dorés.
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<center>L'église Saint Michel </center>La chaire.
L'église Saint Michel
La chaire.
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<center>L'église Saint Michel </center>Christ appartenant à l'école byzantine : nimbe croisé de bleu, figure grecque se terminant en pointe, membres anguleux, côtes en saillie sur corps amaigri, les pieds ne sont pas cloués séparément sur une tablette, comme était l'usage du temps. Le bas du corps est serré par un pagne de couleur marron doublée rouge-flamme, mais étriqué, raide, ayant quelques plis. C'est en 1670 qu'il fut cédé à cette église.
L'église Saint Michel
Christ appartenant à l'école byzantine : nimbe croisé de bleu, figure grecque se terminant en pointe, membres anguleux, côtes en saillie sur corps amaigri, les pieds ne sont pas cloués séparément sur une tablette, comme était l'usage du temps. Le bas du corps est serré par un pagne de couleur marron doublée rouge-flamme, mais étriqué, raide, ayant quelques plis. C'est en 1670 qu'il fut cédé à cette église.
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<center>L'église Saint Michel </center>Le buffet de l'orgue est l’un des plus anciens buffets d’orgues signé de France. Le buffet original a été réduit à une face plate, de style gothique flamboyant. La partie basse et les côtés du buffet ont été reconstitués en 1944 à partir d'éléments d'un autre instrument installé vers 1820 dans l'église. Inscrition : 1499. cet orgue fut construit par le frère Antoine Millani de l'ordre de Saint-Augustin. Deux soleils représentant la commune, apposés sur la façade, sont des vestiges du buffet d’origine. A Solliès-Ville, au solstice d'été un jeu de lumière fait que le soleil se couche deux fois… Le soleil disparaît derrière la colline du Matheron (qui domine à l'ouest) et réapparaît aussitôt.
L'église Saint Michel
Le buffet de l'orgue est l’un des plus anciens buffets d’orgues signé de France. Le buffet original a été réduit à une face plate, de style gothique flamboyant. La partie basse et les côtés du buffet ont été reconstitués en 1944 à partir d'éléments d'un autre instrument installé vers 1820 dans l'église. Inscrition : 1499. cet orgue fut construit par le frère Antoine Millani de l'ordre de Saint-Augustin. Deux soleils représentant la commune, apposés sur la façade, sont des vestiges du buffet d’origine. A Solliès-Ville, au solstice d'été un jeu de lumière fait que le soleil se couche deux fois… Le soleil disparaît derrière la colline du Matheron (qui domine à l'ouest) et réapparaît aussitôt.
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<center>L'église Saint Michel </center>Le pignon est percé de deux hautes baies et de deux oculi.
L'église Saint Michel
Le pignon est percé de deux hautes baies et de deux oculi.
116
<center>L'église Saint Michel </center>A droite, une suspension murale en fer forgé, constituée de trois volutes avec des rinceaux, son extrémité étant un tête de rapace. 3e quart 17e siècle. Au fond, on devine la statue qui représente
L'église Saint Michel
A droite, une suspension murale en fer forgé, constituée de trois volutes avec des rinceaux, son extrémité étant un tête de rapace. 3e quart 17e siècle. Au fond, on devine la statue qui représente "le petit Jésus de Prague".
117
<center>L'église Saint Michel </center>Saint Joseph et saint Antoine de Padoue.
L'église Saint Michel
Saint Joseph et saint Antoine de Padoue.
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<center>L'église Saint Michel </center>
L'église Saint Michel
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<center>L'église Saint Michel </center>Croix de procession.
L'église Saint Michel
Croix de procession.
120
<center>L'église Saint Michel </center>Le maître autel surmonté de son ciborium ou thabor de 6 m de haut, dans le style gothique flamboyant, en pierre et carton doré, milieu du XIXe ou XVe ou XVIe.
L'église Saint Michel
Le maître autel surmonté de son ciborium ou thabor de 6 m de haut, dans le style gothique flamboyant, en pierre et carton doré, milieu du XIXe ou XVe ou XVIe.
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<center>L'église Saint Michel </center>Le maître autel. Sur le côté du ciborium est représenté le ciboire.
L'église Saint Michel
Le maître autel. Sur le côté du ciborium est représenté le ciboire.
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<center>L'église Saint Michel </center>L'antependium du tombeau de l'autel. Dans des niches se trouvent cinq statues : un ecclésiastique, Saint Michel, la Vierge, Sainte Christine tenant une flèche et attachée à une pierre (elle fut jetée dans un lac puis criblée de flèches), Sainte Lucie portant une coupelle avec ses yeux.
L'église Saint Michel
L'antependium du tombeau de l'autel. Dans des niches se trouvent cinq statues : un ecclésiastique, Saint Michel, la Vierge, Sainte Christine tenant une flèche et attachée à une pierre (elle fut jetée dans un lac puis criblée de flèches), Sainte Lucie portant une coupelle avec ses yeux.
123
<center>L'église Saint Michel </center>Au centre le tabernacle, avec de chaque côté, les douze apôtres. Saint Pierre à gauche, Saint Jean à droite. Le dernier à gauche est Saint Paul.
L'église Saint Michel
Au centre le tabernacle, avec de chaque côté, les douze apôtres. Saint Pierre à gauche, Saint Jean à droite. Le dernier à gauche est Saint Paul.
124
<center>L'église Saint Michel </center>Tabernacle du maître-autel. 15e siècle. Derrière la croix, dans des fenêtres, des épis de blé en bas, au-dessus deux anges, surmontés des instruments de la Passion, encadrent la fenêtre centrale où est représenté le ciboire..
L'église Saint Michel
Tabernacle du maître-autel. 15e siècle. Derrière la croix, dans des fenêtres, des épis de blé en bas, au-dessus deux anges, surmontés des instruments de la Passion, encadrent la fenêtre centrale où est représenté le ciboire..
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<center>L'église Saint Michel </center>Le ciborium ou thabor. Le Thabor est le nom d'une montagne isolée en Galilée, où l'on croit que Jésus-Christ se transfigura en présence de trois de ses discipless. Par souvenir, on a élevé ce piédestal recouvert d'une pièce de tapisserie où l'on pose le saint sacrement, le ciboire, d'où son autre nom.  Le ciboire c,ontient les osties. Tout en haut une Vierge couronnée à l'Enfant.
L'église Saint Michel
Le ciborium ou thabor. Le Thabor est le nom d'une montagne isolée en Galilée, où l'on croit que Jésus-Christ se transfigura en présence de trois de ses discipless. Par souvenir, on a élevé ce piédestal recouvert d'une pièce de tapisserie où l'on pose le saint sacrement, le ciboire, d'où son autre nom. Le ciboire c,ontient les osties. Tout en haut une Vierge couronnée à l'Enfant.
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<center>L'église Saint Michel </center>Saint Michel terrassant le démon et tenant la balance pour la pesée des âmes.
L'église Saint Michel
Saint Michel terrassant le démon et tenant la balance pour la pesée des âmes.
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<center>L'église Saint Michel </center>Saint Michel terrassant le démon et tenant la balance pour la pesée des âmes.
L'église Saint Michel
Saint Michel terrassant le démon et tenant la balance pour la pesée des âmes.
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<center>L'église Saint Michel </center>La Vierge et Jésus.
L'église Saint Michel
La Vierge et Jésus.
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<center>L'église Saint Michel </center>Saint Michel.
L'église Saint Michel
Saint Michel.
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<center>L'église Saint Michel </center>Sainte Christine, patronne de Solliès-Pont.
L'église Saint Michel
Sainte Christine, patronne de Solliès-Pont.
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<center>L'église Saint Michel </center>Sainte Christine, patronne de Solliès-Pont, avec à ses pieds la pierre de meule qu'on lui attacha au cou avant de la jeter dans un lac.
L'église Saint Michel
Sainte Christine, patronne de Solliès-Pont, avec à ses pieds la pierre de meule qu'on lui attacha au cou avant de la jeter dans un lac.
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<center>L'église Saint Michel </center>Sainte Anne ? En bois taillé, peint, doré. 18e siècle.
L'église Saint Michel
Sainte Anne ? En bois taillé, peint, doré. 18e siècle.
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<center>Solliès-Ville</center>Le monument aux morts.
Solliès-Ville
Le monument aux morts.
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<center>Buste d'Eugène Silvain (1851 Bourg en Bresse - 1930 Marseille) </center>Comédien de la Comédie Française et ami de Jean Aicard, il a joué la pièce dede dernier « Forbin de Solliès ou le Testament du Roi René » en 1920. Le 6 octobre 1929, le conseil municipal propose d'honorer le comédien en donnant son nom à la place de l'Eglise. La jurisprudence administrative ne permettant pas d'attribuer à des voies publiques le nom de personnalités vivantes, on détourna la difficulté en décidant d'honorer Silvain, le père du tragédien qui s'était illustré pendant les campagnes d'Algérie et d'Italie. A la mort du tragédien, son nom remplaça celui du soldat. D'abord officier en 1870-1871, il quitte l'armée pour se consacrer à l'art lyrique. Il se produit à ses débuts en Algérie, puis il joue Beaumarchais à Paris. Il est alors reçu au Conservatoire d'art dramatique en 1876, puis est accepté à la Comédie-Française où il obtient des triomphes. En 1883, il est nommé sociétaire de la Comédie-Française. Il épouse Louise Hartman, tragédienne, qui fit une brillante carrière au théâtre de l'Odéon, puis à la Comédie-Française. À Marseille, le 14 juillet 1923, il ouvre le théâtre en plein air de 4.000 places, dit Théâtre Silvain, construit sur un terrain appartenant à Dominique Piazza. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise
Buste d'Eugène Silvain (1851 Bourg en Bresse - 1930 Marseille)
Comédien de la Comédie Française et ami de Jean Aicard, il a joué la pièce dede dernier « Forbin de Solliès ou le Testament du Roi René » en 1920. Le 6 octobre 1929, le conseil municipal propose d'honorer le comédien en donnant son nom à la place de l'Eglise. La jurisprudence administrative ne permettant pas d'attribuer à des voies publiques le nom de personnalités vivantes, on détourna la difficulté en décidant d'honorer Silvain, le père du tragédien qui s'était illustré pendant les campagnes d'Algérie et d'Italie. A la mort du tragédien, son nom remplaça celui du soldat. D'abord officier en 1870-1871, il quitte l'armée pour se consacrer à l'art lyrique. Il se produit à ses débuts en Algérie, puis il joue Beaumarchais à Paris. Il est alors reçu au Conservatoire d'art dramatique en 1876, puis est accepté à la Comédie-Française où il obtient des triomphes. En 1883, il est nommé sociétaire de la Comédie-Française. Il épouse Louise Hartman, tragédienne, qui fit une brillante carrière au théâtre de l'Odéon, puis à la Comédie-Française. À Marseille, le 14 juillet 1923, il ouvre le théâtre en plein air de 4.000 places, dit Théâtre Silvain, construit sur un terrain appartenant à Dominique Piazza. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>Sur le chemin qui monte à la  chartreuse.
Chartreuse de Montrieux
Sur le chemin qui monte à la chartreuse.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>Sur le chemin qui monte à la  chartreuse.
Chartreuse de Montrieux
Sur le chemin qui monte à la chartreuse.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>Sur le chemin qui monte à la  chartreuse.
Chartreuse de Montrieux
Sur le chemin qui monte à la chartreuse.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>En 1084, Bruno avait fondé près de Grenoble ce qui allait devenir la Grande Chartreuse. Plus tard, plusieurs moines chartreux de Saint-Victor, à Marseille, avaient été envoyés à Méounes pour bâtir Montrieux. Les chartreux s'établirent sur le site en 1137 et cette chartreuse est la 8e maison de l'ordre. C’est vers 1342, que Gherardo Petracco, frère du poète Pétrarque, s'installa à Montrieux après la mort de son amour la « Bella Donna ». Pétrarque lui rendit visite deux fois. Lors de la grande peste de 1348, Gherardo refusa de quitter la chartreuse et fut le seul survivant. Il se rendit à la Grande Chartreuse où on lui permit de choisir des religieux pour repeupler le monastère. Ce sont les frères de Montrieux qui essaimèrent en Provence et notamment fondèrent la chartreuse de Notre-Dame de la Verne. (1170). L'édifice sera plusieurs fois détruit et les bâtiments actuels datent des XVIIe et XVIIIe siècles.
Chartreuse de Montrieux
En 1084, Bruno avait fondé près de Grenoble ce qui allait devenir la Grande Chartreuse. Plus tard, plusieurs moines chartreux de Saint-Victor, à Marseille, avaient été envoyés à Méounes pour bâtir Montrieux. Les chartreux s'établirent sur le site en 1137 et cette chartreuse est la 8e maison de l'ordre. C’est vers 1342, que Gherardo Petracco, frère du poète Pétrarque, s'installa à Montrieux après la mort de son amour la « Bella Donna ». Pétrarque lui rendit visite deux fois. Lors de la grande peste de 1348, Gherardo refusa de quitter la chartreuse et fut le seul survivant. Il se rendit à la Grande Chartreuse où on lui permit de choisir des religieux pour repeupler le monastère. Ce sont les frères de Montrieux qui essaimèrent en Provence et notamment fondèrent la chartreuse de Notre-Dame de la Verne. (1170). L'édifice sera plusieurs fois détruit et les bâtiments actuels datent des XVIIe et XVIIIe siècles.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>Le monastère ayant été abandonné à la Révolution, les moines s'y établissent à nouveau en 1843 et en sont chassés manu militari une nouvelle fois en 1903 en vertu de la loi relative au contrat d'association de 1901. 
Les religieux, 14 pères et 14 frères lais, se réfugient à la chartreuse de la Cervara en Italie et en 1936, la communauté de la Cervara fusionne avec celle de Montrieux, quitte le monastère de Cervara pour aller dans la chartreuse de Mougères. En 1903, les Chartreux reviennent à Méounes-lès-Montrieux. Ils occupent encore les lieux aujourd’hui., où ils continuent leur vie de prière et de travail. Petit groupe de moines, vivant solitairement, mais uni sous un Prieur, et se rassemblant trois fois par jour pour l'Eucharistie et le chant de la Liturgie des heures, ils poursuivent, chacun dans leur cellule, leur quête de Dieu, qui les a conduit dans ce lieu.
Chartreuse de Montrieux
Le monastère ayant été abandonné à la Révolution, les moines s'y établissent à nouveau en 1843 et en sont chassés manu militari une nouvelle fois en 1903 en vertu de la loi relative au contrat d'association de 1901. Les religieux, 14 pères et 14 frères lais, se réfugient à la chartreuse de la Cervara en Italie et en 1936, la communauté de la Cervara fusionne avec celle de Montrieux, quitte le monastère de Cervara pour aller dans la chartreuse de Mougères. En 1903, les Chartreux reviennent à Méounes-lès-Montrieux. Ils occupent encore les lieux aujourd’hui., où ils continuent leur vie de prière et de travail. Petit groupe de moines, vivant solitairement, mais uni sous un Prieur, et se rassemblant trois fois par jour pour l'Eucharistie et le chant de la Liturgie des heures, ils poursuivent, chacun dans leur cellule, leur quête de Dieu, qui les a conduit dans ce lieu.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>Il ne reste rien des bâtiments primitifs, Montrieux n'ayant pas été épargné au cours de ses neuf siècles d'existence par les guerres, les pillages, les destructions et autres adversités. Mais le Monastère s'élève toujours au même emplacement et il est bien probable que le plan actuel reste à peu près celui de la construction du XIIème siècle.
Chartreuse de Montrieux
Il ne reste rien des bâtiments primitifs, Montrieux n'ayant pas été épargné au cours de ses neuf siècles d'existence par les guerres, les pillages, les destructions et autres adversités. Mais le Monastère s'élève toujours au même emplacement et il est bien probable que le plan actuel reste à peu près celui de la construction du XIIème siècle.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>L'église.
Chartreuse de Montrieux
L'église.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>L'église.
Chartreuse de Montrieux
L'église.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>Les maisons des cellules des moines.
Chartreuse de Montrieux
Les maisons des cellules des moines.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>La chapelle Sainte-Roseline.
Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>Sainte Roseline.
Chartreuse de Montrieux
Sainte Roseline.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>La chapelle Sainte-Roseline.
Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>La chapelle Sainte-Roseline. La mort de sainte Roseline.
Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. La mort de sainte Roseline.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>La chapelle Sainte-Roseline. Le miracle des Roses. Roseline de Villeneuve, née en 1263 et décédée en 1329, est une moniale chartreuse française, considérée comme sainte par l'Église catholique. Roseline est rattachée à ce que l'on appelle « Le miracle des Roses ». La généreuse fille du seigneur du village se cachait pour donner à manger aux pauvres qui la sollicitaient. Un matin, son père Arnaud de Villeneuve (en train de lui baiser la main), qui se doutait des largesses de sa fille, se cache près du cellier pour la confondre… Il ne tarde pas à la voir arriver, le tablier chargé de victuailles. Lorsqu'il lui demande de montrer le contenu de son tablier, Roseline (prenant, dit-on, Dieu à témoin) ouvre craintivement son tablier duquel dépasse une brassée de roses en lieu et place de la nourriture « subtilisée ».
Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Le miracle des Roses. Roseline de Villeneuve, née en 1263 et décédée en 1329, est une moniale chartreuse française, considérée comme sainte par l'Église catholique. Roseline est rattachée à ce que l'on appelle « Le miracle des Roses ». La généreuse fille du seigneur du village se cachait pour donner à manger aux pauvres qui la sollicitaient. Un matin, son père Arnaud de Villeneuve (en train de lui baiser la main), qui se doutait des largesses de sa fille, se cache près du cellier pour la confondre… Il ne tarde pas à la voir arriver, le tablier chargé de victuailles. Lorsqu'il lui demande de montrer le contenu de son tablier, Roseline (prenant, dit-on, Dieu à témoin) ouvre craintivement son tablier duquel dépasse une brassée de roses en lieu et place de la nourriture « subtilisée ».
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>La chapelle Sainte-Roseline. Bienheureux (BX) Saint Jean d'Espagne, né le 1123 à Almanza (Royaume de León) et mort le 25 juin 1160 à la chartreuse du Reposoir, est un saint de l'Église catholique, fondateur de la chartreuse du Reposoir (Faucigny). Il fut prieur de Montrieux en 1145.
Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Bienheureux (BX) Saint Jean d'Espagne, né le 1123 à Almanza (Royaume de León) et mort le 25 juin 1160 à la chartreuse du Reposoir, est un saint de l'Église catholique, fondateur de la chartreuse du Reposoir (Faucigny). Il fut prieur de Montrieux en 1145.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>La chapelle Sainte-Roseline. Saint Joseph.
Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Saint Joseph.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>La chapelle Sainte-Roseline. Au centre le Christ entouré de Saint Jean-Baptiste et Saint Hugues, évêque de Grenoble, qui guide Saint Bruno et ses six compagnons (à gauche, frères André et Etienne de Bourg ; à droite, Bienheureux Landuin, Etienne de Die, Hugues, frère Guérin.)
Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Au centre le Christ entouré de Saint Jean-Baptiste et Saint Hugues, évêque de Grenoble, qui guide Saint Bruno et ses six compagnons (à gauche, frères André et Etienne de Bourg ; à droite, Bienheureux Landuin, Etienne de Die, Hugues, frère Guérin.)
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>La chapelle Sainte-Roseline. Vierge à l'Enfant sculptée par un moine.
Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Vierge à l'Enfant sculptée par un moine.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>La chapelle Sainte-Roseline.
Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>La chapelle Sainte-Roseline. Les sept étoiles représentent saint Bruno et ses six compagnons. Elles entourent la croix des Chartreux : un globe terrestre surmonté d'une croix.
Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Les sept étoiles représentent saint Bruno et ses six compagnons. Elles entourent la croix des Chartreux : un globe terrestre surmonté d'une croix.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>Autour de cette fontaine, l'après-midi du 19 août 1944, le colonel de Linarés rassembla le 3ème tirailleurs algériens et une section du 83ème génie pour, guidé par la résistance locale, traverser le massif de Siou Blanc de nuit afin de libérer dès le petit matin Le Revest puis investir Toulon.
Chartreuse de Montrieux
Autour de cette fontaine, l'après-midi du 19 août 1944, le colonel de Linarés rassembla le 3ème tirailleurs algériens et une section du 83ème génie pour, guidé par la résistance locale, traverser le massif de Siou Blanc de nuit afin de libérer dès le petit matin Le Revest puis investir Toulon.
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<center>Chartreuse de Montrieux</center>Buste de saint Bruno.
Chartreuse de Montrieux
Buste de saint Bruno.
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