Le domaine de Montplaisir est étroitement lié à l'histoire de Lodève, ville romaine, épiscopale et industrielle. Ancienne métairie, puis résidence de plusieurs notables, Montplaisir fût aussi un site de production textile.
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Le domaine de Montplaisir.
Le long de la route de Bédarieux se trouve le bâtiment de la manufacture. Outre ses larges portes, dont certaines donnaient directement sur la route, le bâtiment comporte des lieux de stockage, mais aussi d'ateliers pour les différentes activités liées au travail de la laine, du filage au tissage, en passant par la teinture.
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Le domaine de Montplaisir.
Au départ, ce lieu avait une vocation plutôt agricole C’était une métairie qui jouissait d’une situation privilégiée entre Plateau (du Larzac) et la plaine, avec ses deux rivières La Lergue et La Soulondres, sans compter l'Izarn Rau ou encore les ruissellements venant d'Olmet ou Belbezet.
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Le domaine de Montplaisir.
En 1707, le domaine est comprenait une maison, un jardin, des prés, vignes, champs, bois. Des documents de 1712 attestent qu'Antoine Darles de Chamberlain, ancien officier et ingénieur en chef du Roi, épousa Claire de Mongenel, fille d’un ancien maire de Lodève, et propriétaire du Domaine de Montplaisir.
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Le domaine de Montplaisir.
Depuis le Moyen-Âge, on fabriquait les draps en laine à Lodève grâce à la pureté des eaux de ses deux rivières afin de laver la laine. En 1726, grâce à l'intervention du cardinal de Fleury, né à Lodève, mais pour lors ministre de Louis XV, Lodève obtient le monopole de la fabrication des draps militaires. Une activité qui devait se développer dans le Lodévois et le Clermontais (Villeneuvette).
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Le domaine de Montplaisir.
La manufacture Barbot et Fournier avait perçu l’intérêt de cet emplacement grâce la rivière Izarn qui le traverse et plusieurs sources abondantes qui y surgissent et fertilisent avantageusement les prairies et le rendent susceptible de recevoir toute sorte d'usine. En 1819, Gaspard Barbot et son gendre René Fournier achètent donc l'exploitation agricole et sylvicole et en 1824, ils prennent possession de tout le domaine où ils installent une manufacture. En 1850, elle emploie 500 ouvriers.
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Le domaine de Montplaisir.
Une des filles de Gaspard Barbot, négociant et fabricant de draps à Lodève, maire de Lodève de 1832 à sa mort en 1845, Marie Camille, se maria avec René Fournier, un richissime manufacturier en 1820. Le couple eut une fille unique, Emma, qui épousa en 1845 Michel Chevalier, un ancien élève de Polytechnique, de formation saint-simonienne, qui devint l’un des économistes les plus en vue du Second Empire et qui fut l’inspirateur du traité de libre-échange avec l’Angleterre de 1860. Conseiller de Napoléon III, il délaissa petit à petit cette activité manufacturière pour reconvertir Montplaisir en domaine agricole, sa vocation première, en y développant tout le réseau hydraulique.
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Une fille de Michel Chevalier, Cordélia (1848-1913), épousa en 1870 Paul Leroy-Beaulieu (1843-1916), économiste appartenant à une impressionnante dynastie de préfets, députés, historiens, économistes, dont l’un des derniers rejetons, Pierre Leroy-Beaulieu (1928-2006), fut longtemps maire d’Agde (1971-1989) et député UNR de l’Hérault (1968-1973). Cette famille, originaire de Normandie, se fixa et fit souche dans l'Hérault à Montplaisir et enfin à Cazilhac dont elle possède encore le château. Elle vendit le domaine de Montplaisir à des anglais en 2004, avant qu’il soit acquis, en 2014, par l’oligarque russe, Oleg Chirkunov, originaire de Kirovsk, non loin du port de Mourmansk. Alors que son mandat de secrétaire du Conseil du district de Perm courait jusqu’en 2015, Oleg Chirkunov a démissionné de son poste. Au cours d’un de ses voyages en Languedoc, séduit par son soleil et ses paysages, il a voulu s’y installer. Il a alors acheté le domaine de Montplaisir. Il a fait beaucoup pour redynamiser Perm en la dotant de structures culturelles. Il a comme projet de faire une galerie d’Art et une maison d’artistes à Montplaisir.
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Le domaine de Montplaisir.
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Les jardins à la française, avec leurs rectitudes se distinguent des jardins à l'anglaise qui utilisent les déclivités du terrain sur lequel ils sont implantés. Premier jardinier du roi sous les règnes de Henri IV et Louis XIII, Claude Mollet partage la responsabilité des Tuileries avec Jean Le Nôtre, père d'André Le Nôtre, le jardinier de Louis XIV. Il intervient également à Fontainebleau et surtout au Château Neuf de Saint-Germain-en-Laye, où il dessine et entretient certains des parterres des jardins en terrasses. Il est l'un des créateurs de ce type de jardin.
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Suivant certains documents, ce Jardin à la française est dû à Philippe Delorme. Son petit bassin central est entouré de haies de buis taillées suivant les règles de l’art topiaire.
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Ce domaine se trouve au confluent de la Soulondres et de l'Izam.
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Derrière le jardin à la française, se trouve le jardin potager.
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L’eau circule dans des canaux, des petits aqueducs ou des béals.
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Un aqueduc.
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L'orangerie.
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L'orangerie.
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L'orangerie.
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L'orangerie.
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L'orangerie.
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L'orangerie.
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L'orangerie.
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L'orangerie.
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La rivière est canalisée par des murs de briques.
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La grotte de fraîcheur.
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La grotte de fraîcheur.
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La grotte de fraîcheur.
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La grotte de fraîcheur.
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La grotte de fraîcheur.
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La grotte de fraîcheur. La rivière est canalisée par des murs de briques.
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La grotte de fraîcheur.
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Allée vers la maison, que les vieux Lodévois ont encore tendance à appeler le château des Leroy-Beaulieu.
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La maison est adossée à la colline. Le bâtiment ne se trouve pas dans l’axe de l’entrée principale du Domaine.
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La maison. Son escalier d’accès est obligé d’opérer un virage à droite pour se retrouver d’aplomb avec la façade du bâtiment.
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Le domaine de Montplaisir.
Une métairie se trouvait donc à l’origine de ce bâtiment. Mais il semble que ce soit Michel Chevalier qui en ait réuni les diverses dépendances pour former ce bâtiment assez éclectique, avec ses balustrades et autres accessoires architecturaux, pas toujours du meilleur goût. Les travaux seront terminés au début du XXe siècle par Leroy-Beaulieu, en particulier la façade.
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Les armes de Paul Leroy-Beaulieu (le P en brun, le L et le B en noir) qui acquiert le domaine en 1885 et décède en 1916.
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Fontaine avec Mercure.
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Mercure.
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Pot d'Anduze.
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Façade latérale.
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Façade latérale.
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Le domaine de Montplaisir.
Façade latérale.
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L'arrière de la maison.
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L'arrière de la maison.
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Le domaine de Montplaisir.
Sculpture de Paul Dardé (1888-1963) représentant le Laocoon.
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Le domaine de Montplaisir.
Laocoon est représenté avec les deux bras derrière la tête rejetée vers l'arrière, un serpent entourant son buste.
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Le domaine de Montplaisir.
Laocoon était prêtre à Troie. Lors du siège de cette ville, il essaya de persuader les Troyens que le cheval abandonné par les Grecs était creux et qu'il pouvait contenir quelque chose en envoyant une lance dans le flanc du cheval.
Les Troyens ne comprirent pas et prirent le geste de Lacoon comme une insulte. Peu après, deux serpents venus de la mer se rendirent à l'autel où Laocoon offrait un sacrifice, se jetèrent sur lui et sur ses deux fils et ne les lâchèrent qu'après les avoir déchirés de leurs morsures et les avoir étouffés. Les troyens, pensant qu'il s'agisssait de la colère divine pour avoir refusé l'immense cheval, s'empressèrent de le faire entrer dans leur ville par delà les murailles.
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Le domaine de Montplaisir.
La tête du serpent.
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Restaurant entre Terre et Mer.
Qu'il est bon de se retrouver autour d'un verre de l'amitié offert pour fêter les 50 ans de mariage d'Anne et André.
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Restaurant entre Terre et Mer.
Qu'il est bon de se retrouver autour d'un verre de l'amitié offert pour fêter les 50 ans de mariage d'Anne et André.
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Restaurant entre Terre et Mer.
Qu'il est bon de se retrouver autour d'un verre de l'amitié offert pour fêter les 50 ans de mariage d'Anne et André.
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Le lac du Salagou.
Le projet de barrage fut lancé dans les années 1950, dans le but de créer une réserve d'eau qui favoriserait une diversification des cultures, comprenant le développement d'une production fruitière, la viticulture devenant surproductive. Secondairement, le barrage avait pour but de régulariser les crues de l'Hérault. Les travaux débutèrent en 1964 pour se prolonger jusqu'au début de 1969. La surface du plan d'eau est d'environ 750 hectares, tandis que le volume du réservoir est égal à 102 millions de m3. Sa profondeur atteint 70 m.
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Le lac du Salagou.
Le lac est dominé par des monts et des plateaux culminant à 300 m à l'est, jusqu'à 407 m pour le Carels à l'ouest et 535 m pour le mont Liausson au Sud. Le sous-sol est constitué d'une roche rouge appelé la « ruffe ». Il s'agit d'une forme d'argilite, une combinaison de sédiments argileux et d'oxydes de fer. Ces roches sédimentaires sont datées du Permien (-298 à -252 millions d'années). Voilà un peu plus d'un million d'années, des montées de lave ont envahi la ruffe par des fissures pour se répandre dans les vallées. En se refroidissant, la coulée en fusion, durcit en se fissurant, créant dans le basalte massif des colonnes, ou orgues basaltiques. Depuis, l'érosion a creusé la ruffe tendre tout autour et les coulées, plus résistantes, se retrouvent en hauteur, d'où la création des monts.
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Le château de Malavieille.
Le château ou Castellas de Malavieille, campé sur une cheminée volcanique, domine La Lieude.
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Le château de Malavieille.
Désigné comme " castrum " dès 1098. En 1223, Amalric de Narbonne fait don du château fort aux évêques de Lodève. Château des 12e et 13e siècle, déjà abandonné au 17e siècle
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Le château de Malavieille.
Le site a été occupé dès le VIe siècle avant notre ère. A partir du XIeI un « castrum » est présent sur les lieux, mais est-ce seulement un château ou un château et un village ? Au XIV siècle d’après des textes un village et un château (village castral) est attesté. L’enceinte du château d’une superficie d’un hectare indique un site relativement important. La population à cette époque du castrum était d’environ 200 habitants. Entre le XV et le XVII siècle le site est déserté au profit des hameaux alentours. Au XIII siècle l’héritière de la famille Malavieille épouse un membre des Guilhem de Clermont, Le château devient ainsi la co-seigneurie des familles de Faugères et de Clermont. En 1627, le château déjà en ruines est la propriété des deux fils de la vicomtesse Du bosc Delphine de Montfaucon.
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Le site de la Lieude.
Les thérapsides ou reptiles mammaliens sont des reptiles qui ont prospéré au Permien, jusqu'à l'extinction de masse qui a touché la fin de cette ère géologique. Seules une ou deux familles ont survécu jusqu'au Trias, avant de disparaître elles aussi. Ce ne sont pas des dinosaures au sens strict. Ce sont des proches cousins des reptiles mammaliens, nos ancêtres directs. Sur cette dalle, on peut voir plusieurs pistes (18 au total) de ces reptiles. Ces pistes correspondent à au moins 4 espèces de reptiles qui ont laissé au total 951 empreintes. On peut y observer des traces, à 4 doigts (parfois, seuls 3 doigts sont bien visibles), correspondant à Merifontichnus thalerius, espèce définie sur ce site.
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Le site de la Lieude.
Les alluvions ruffe forment des grès rouges ou blancs. Les grès rouges proviennent de dépôts sédimentaires formés sous un climat sec et aride. Les grès blancs proviennent des mêmes sédiments mais déposés en milieu d'eau douce calme.
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Le site de la Lieude.
Une ride de courant ou ride de vagues, en anglais ripple-mark, est une structure sédimentaire qui se forme lorsque les sédiments sont agités par un courant ou par l'action des vagues. Si de nombreuses rides sont observées dans des milieux aquatiques, certaines peuvent aussi être formées par l'action du vent.
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Le site de la Lieude.
Une ride de courant ou ride de vagues, en anglais ripple-mark, est une structure sédimentaire qui se forme lorsque les sédiments sont agités par un courant ou par l'action des vagues. Si de nombreuses rides sont observées dans des milieux aquatiques, certaines peuvent aussi être formées par l'action du vent.
