La Penne-sur-Huveaune - Saint-Marcel

Le Pennelus, Saint-Marcel : ND de Nazareth ; les ruines du château ; le village ; l'oppidum.

<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Monument aux morts des ateliers Vaglini, à Roquefort-la-Bédoule. Le blason : au premier d'or au lévrier de sinople, au second de gueules à la barre d'argent. La Penne-sur-Huveaune a un passé de plus de 2 000 ans. Elle est située sur une ancienne voie romaine (l'actuelle RN 8). Sur le plateau, existait peut être une villa romaine.
La Penne-sur-Huveaune.
Monument aux morts des ateliers Vaglini, à Roquefort-la-Bédoule. Le blason : au premier d'or au lévrier de sinople, au second de gueules à la barre d'argent. La Penne-sur-Huveaune a un passé de plus de 2 000 ans. Elle est située sur une ancienne voie romaine (l'actuelle RN 8). Sur le plateau, existait peut être une villa romaine.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>L'église Saint-Laurent du XVIIIe siècle. La façade nord, du XIXe siècle, est constituée d'un porche surmonté d'un arc en plein cintre, lui-même surmonté d'un  fronton ouvert triangulaire. Au Moyen-Age, la ville faisait partie de la baronnie d'Aubagne, sous l'autorité des seigneurs des Baux. Au XIVe siècle, François de Baux lègue la seigneurie  à sa nièce Alix. En 1402, Odon de Villars, époux et tuteur d’Alix, en fait donation à son neveu Philippe de Lévis, dans le cadre  d’un vaste accord avec Raymond de Turenne En 1473, cession de la seigneurie  par le roi René aux évêques de Marseille.
En 1481, à la mort du dernier comte de Provence, Charles III, la Provence est rattachée au royaume de France. La commune ne devient indépendante qu'à partir de 1575. Sur le plateau, existait un petit château, ainsi qu'un village et une église. Au XVIII siècle, le village descend vers l'Huveaune.
La Penne-sur-Huveaune.
L'église Saint-Laurent du XVIIIe siècle. La façade nord, du XIXe siècle, est constituée d'un porche surmonté d'un arc en plein cintre, lui-même surmonté d'un fronton ouvert triangulaire. Au Moyen-Age, la ville faisait partie de la baronnie d'Aubagne, sous l'autorité des seigneurs des Baux. Au XIVe siècle, François de Baux lègue la seigneurie à sa nièce Alix. En 1402, Odon de Villars, époux et tuteur d’Alix, en fait donation à son neveu Philippe de Lévis, dans le cadre d’un vaste accord avec Raymond de Turenne En 1473, cession de la seigneurie par le roi René aux évêques de Marseille. En 1481, à la mort du dernier comte de Provence, Charles III, la Provence est rattachée au royaume de France. La commune ne devient indépendante qu'à partir de 1575. Sur le plateau, existait un petit château, ainsi qu'un village et une église. Au XVIII siècle, le village descend vers l'Huveaune.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>L'église Saint-Laurent. Au dessus du fronton se trouve une niche avec la statue du saint, encadrée de deux baies cintrées à petit carreaux. Ce triplet de baies est encadré de pilastres se terminant par de hauts pinacles qui encadrent  le fronton triangulaire sommet d'une croix. Au XIXe siècle, les pricipales ressources étaient l'agriculture, l'élevage des chèvres et des moutons dans les collines et les vaches dans la vallée, la blanchicherie près de l'Huveaune.
La Penne-sur-Huveaune.
L'église Saint-Laurent. Au dessus du fronton se trouve une niche avec la statue du saint, encadrée de deux baies cintrées à petit carreaux. Ce triplet de baies est encadré de pilastres se terminant par de hauts pinacles qui encadrent le fronton triangulaire sommet d'une croix. Au XIXe siècle, les pricipales ressources étaient l'agriculture, l'élevage des chèvres et des moutons dans les collines et les vaches dans la vallée, la blanchicherie près de l'Huveaune.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Le triplet de baies est encadré de pilastres se terminant par de hauts pinacles (des pyramidions) qui encadrent  le fronton triangulaire, avec au  sommet une croix.
La Penne-sur-Huveaune.
Le triplet de baies est encadré de pilastres se terminant par de hauts pinacles (des pyramidions) qui encadrent le fronton triangulaire, avec au sommet une croix.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>L'église Saint-Laurent. Une tour clocher, du XIX siècle, est accolée à la façade sud,  coiffée d'une toiture pyramidale.
La Penne-sur-Huveaune.
L'église Saint-Laurent. Une tour clocher, du XIX siècle, est accolée à la façade sud, coiffée d'une toiture pyramidale.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>La montée Paya avec le beffroi.
La Penne-sur-Huveaune.
La montée Paya avec le beffroi.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Pour accéder à pied au Pennelus, on emprunte les escaliers de la montée Paya, qui est le plus ancien vestige routier de la Commune. Au fond, la chaîne de la sainte Baume avec le pic de Bertagne.
La Penne-sur-Huveaune.
Pour accéder à pied au Pennelus, on emprunte les escaliers de la montée Paya, qui est le plus ancien vestige routier de la Commune. Au fond, la chaîne de la sainte Baume avec le pic de Bertagne.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>La chaîne de la sainte Baume avec le pic de Bertagne.
La Penne-sur-Huveaune.
La chaîne de la sainte Baume avec le pic de Bertagne.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Le pennelus et le Calvaire. La Pennelle est une construction massive en forme de pyramide tronquée. Sa base est rectangulaire (6,10 sur .2 mètres) et sa hauteur est d'environ 8 mètres. L’édifice présente un profil bombé. Les quatre élévations sont différentes et aucune n'est symétrique.
La Penne-sur-Huveaune.
Le pennelus et le Calvaire. La Pennelle est une construction massive en forme de pyramide tronquée. Sa base est rectangulaire (6,10 sur .2 mètres) et sa hauteur est d'environ 8 mètres. L’édifice présente un profil bombé. Les quatre élévations sont différentes et aucune n'est symétrique.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Le Calvaire, avec, au fond, le Garlaban. Il fut érigé en souvenir d'une mission de 1897 prêchée par les rédemptoriste Fidele et Desbros et l'abbé J. Estienne. Faite en bois à l'origine, la croix a été plusieurs fois restaurée. En particulier en 1935, par les soins de l'abbé Peisson et bénite par Monseigneur Dubourg. Sa forme actuelle date de 1976.
La Penne-sur-Huveaune.
Le Calvaire, avec, au fond, le Garlaban. Il fut érigé en souvenir d'une mission de 1897 prêchée par les rédemptoriste Fidele et Desbros et l'abbé J. Estienne. Faite en bois à l'origine, la croix a été plusieurs fois restaurée. En particulier en 1935, par les soins de l'abbé Peisson et bénite par Monseigneur Dubourg. Sa forme actuelle date de 1976.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>La Penelle ou Pennelus, reste encore un monument à la fonction mystérieuse qui aura donné son nom à la commune de la Penne sur Huveaune. La fonction du Pennelus n’est pas clairement connue, pour certains il s’agirait d’un ancien tombeau ou temple grec, sépulture d’un imaginaire général Penellus, enterré avec ses armes et son cheval, borne de territoire pour certains. Bernard Savelli formule l’hypothèse de l’intégration du Penellus dans les défenses de l’ancien château fort de Candolle au Moyen Âge. L’hypothèse la plus crédible selon les recherches de la commune est celle d’un mausolée ou plus exactement d’une pile rurale, moins ornée.
La Penne-sur-Huveaune.
La Penelle ou Pennelus, reste encore un monument à la fonction mystérieuse qui aura donné son nom à la commune de la Penne sur Huveaune. La fonction du Pennelus n’est pas clairement connue, pour certains il s’agirait d’un ancien tombeau ou temple grec, sépulture d’un imaginaire général Penellus, enterré avec ses armes et son cheval, borne de territoire pour certains. Bernard Savelli formule l’hypothèse de l’intégration du Penellus dans les défenses de l’ancien château fort de Candolle au Moyen Âge. L’hypothèse la plus crédible selon les recherches de la commune est celle d’un mausolée ou plus exactement d’une pile rurale, moins ornée.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Cette construction massive de 8 mètres de haut en forme de pyramide tronquée à la base rectangulaire remonterait à la fin du premier siècle avant J.C., construction dans le style de l’époque dite de “Sakkarah”, en référence à une pyramide à degrés égyptienne. Le monument était sans doute recouvert (marbre ?).
La Penne-sur-Huveaune.
Cette construction massive de 8 mètres de haut en forme de pyramide tronquée à la base rectangulaire remonterait à la fin du premier siècle avant J.C., construction dans le style de l’époque dite de “Sakkarah”, en référence à une pyramide à degrés égyptienne. Le monument était sans doute recouvert (marbre ?).
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Le monument, construit sur le rocher, est aujourd'hui creux, mais à l'origine il était plein, avec un noyau de terre et de pierres. Sa dégradation est d’origine multiple : chercheurs de trésors, prélèvement de matériaux pour la construction…Le couronnement de la pyramide est lui aussi dégradé. En 1551, il faisait office de borne limite avec la ville de Marseille. Il servit aussi de vigie, comme en 1720 lors de la peste. A l’origine un pyramidion semblait le couronner comme nous pouvons le découvrir sur un document de 1636, mais il se peut aussi que le sommet eut été, à l'origine, plat.
La Penne-sur-Huveaune.
Le monument, construit sur le rocher, est aujourd'hui creux, mais à l'origine il était plein, avec un noyau de terre et de pierres. Sa dégradation est d’origine multiple : chercheurs de trésors, prélèvement de matériaux pour la construction…Le couronnement de la pyramide est lui aussi dégradé. En 1551, il faisait office de borne limite avec la ville de Marseille. Il servit aussi de vigie, comme en 1720 lors de la peste. A l’origine un pyramidion semblait le couronner comme nous pouvons le découvrir sur un document de 1636, mais il se peut aussi que le sommet eut été, à l'origine, plat.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>L’élévation sud, très dégradée, présente un décrochement qui suppose la présence d’un escalier de montée vers un ex-voto apposé sur l’édifice. La pyramide est construite en blocage avec un parement extérieur en petit appareil régulier, parement en pierre froide locale, lié par un mortier romain d’une grande dureté. Les moellons en rang (assisés) renforce l'idée que c'est un monument romain.
La Penne-sur-Huveaune.
L’élévation sud, très dégradée, présente un décrochement qui suppose la présence d’un escalier de montée vers un ex-voto apposé sur l’édifice. La pyramide est construite en blocage avec un parement extérieur en petit appareil régulier, parement en pierre froide locale, lié par un mortier romain d’une grande dureté. Les moellons en rang (assisés) renforce l'idée que c'est un monument romain.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Face nord. Sur la plateforme arrière on a retrouvé deux cuves cinéraires en marbre, ce qui renforce l'hypothèse d’un mausolée. Une est dépourvue de couvercle, mais il  reste des tenons de fixation en bronze. Aménagée en fontaine, transportée en 1965 au prieuré de St Jean de Garguier, elle est visible aujourd’hui dans le hall de la salle de spectacle de la commune. Sur cette plateforme il y avait donc un enclos funéraire.
La Penne-sur-Huveaune.
Face nord. Sur la plateforme arrière on a retrouvé deux cuves cinéraires en marbre, ce qui renforce l'hypothèse d’un mausolée. Une est dépourvue de couvercle, mais il reste des tenons de fixation en bronze. Aménagée en fontaine, transportée en 1965 au prieuré de St Jean de Garguier, elle est visible aujourd’hui dans le hall de la salle de spectacle de la commune. Sur cette plateforme il y avait donc un enclos funéraire.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Face nord. Des trous de boulins sont restés apparents sur chacune des faces extérieures.
La Penne-sur-Huveaune.
Face nord. Des trous de boulins sont restés apparents sur chacune des faces extérieures.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Aqueduc de la Candolle. Il a été construit en 1866 et sa mise en eau eut lieu en 1873. Il est situé sur la dérivation de la Milière. De longueur de 123 m et de 12 m de haut, il comporte 16 arches de 5 m d’ouverture.
La Penne-sur-Huveaune.
Aqueduc de la Candolle. Il a été construit en 1866 et sa mise en eau eut lieu en 1873. Il est situé sur la dérivation de la Milière. De longueur de 123 m et de 12 m de haut, il comporte 16 arches de 5 m d’ouverture.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>A gauche, le baou de Saint Marcel. Au centre, le petit Saint Marcel et la falaise des Crottes.
Chapelle N.D. de Nazareth.
A gauche, le baou de Saint Marcel. Au centre, le petit Saint Marcel et la falaise des Crottes.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>La falaise des Crottes.
Chapelle N.D. de Nazareth.
La falaise des Crottes.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Méconnue et pourtant l’un des plus vieux monuments de la ville de Marseille et abritant un des plus vieux autels de France daté du VIème siècle, la Chapelle Notre-Dame-de-Nazareth aurait été construite sur les hauteurs de Saint Marcel à partir de 1130 pour s’achever autour de 1200.. Autrefois des oliviers étaient plantés autour de la chapelle. C’est en 1921 que le curé Louis Arène fit planter 22 acacias sur le plateau. Malheureusement, ils ne résistèrent pas aux vandales.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Méconnue et pourtant l’un des plus vieux monuments de la ville de Marseille et abritant un des plus vieux autels de France daté du VIème siècle, la Chapelle Notre-Dame-de-Nazareth aurait été construite sur les hauteurs de Saint Marcel à partir de 1130 pour s’achever autour de 1200.. Autrefois des oliviers étaient plantés autour de la chapelle. C’est en 1921 que le curé Louis Arène fit planter 22 acacias sur le plateau. Malheureusement, ils ne résistèrent pas aux vandales.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>De style roman-provençal, la chapelle est orientée dans un axe Est-Ouest. Le porche actuel date du XVIe siècle.
Chapelle N.D. de Nazareth.
De style roman-provençal, la chapelle est orientée dans un axe Est-Ouest. Le porche actuel date du XVIe siècle.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>La croix extérieure sur la façade nord.
Cette grande croix rappelle la mission prêchée par les Oblats du Bienheureux Eugène de Mazenod en 1840. La partie inférieure a été refaite en 1927. La croix repose sur un monumental piédestal en pierre de Cassis.
Chapelle N.D. de Nazareth.
La croix extérieure sur la façade nord. Cette grande croix rappelle la mission prêchée par les Oblats du Bienheureux Eugène de Mazenod en 1840. La partie inférieure a été refaite en 1927. La croix repose sur un monumental piédestal en pierre de Cassis.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Cette croix a sa petite histoire : tandis qu’elle avait été fabriquée par un menuisier de Saint-Marcel, le Christ en bois sculpté avait été exécuté par un artisan de Marseille. La croix fut scellée sur son emplacement, mais quand il fallut poser le Christ, on ne trouva personne à Saint-Marcel qui voulut se charger de ce travail. Pris de superstition, les gens consultés refusèrent en disant: “Voueli pas clavela lou Christe” (je ne veux pas clouer le Christ). C’est finalement un nommé Marcel Rebuffat qui s’en chargea. Trisaïeul de Jean Issorel, il était ancien grenadier de la Garde Impériale, rescapé de la terrible campagne de Russie ; il ne devait plus craindre ni Dieu, ni Diable.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Cette croix a sa petite histoire : tandis qu’elle avait été fabriquée par un menuisier de Saint-Marcel, le Christ en bois sculpté avait été exécuté par un artisan de Marseille. La croix fut scellée sur son emplacement, mais quand il fallut poser le Christ, on ne trouva personne à Saint-Marcel qui voulut se charger de ce travail. Pris de superstition, les gens consultés refusèrent en disant: “Voueli pas clavela lou Christe” (je ne veux pas clouer le Christ). C’est finalement un nommé Marcel Rebuffat qui s’en chargea. Trisaïeul de Jean Issorel, il était ancien grenadier de la Garde Impériale, rescapé de la terrible campagne de Russie ; il ne devait plus craindre ni Dieu, ni Diable.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>La croix extérieure sur la façade nord. De part et d'autre de la croix, deux plaques de marbre ont été posées.
Sur celle de gauche on peut lire : “La population de Saint-Marcel Glorifie les morts de la Résistance pour la Libération (1944)”.
Sur celle de droite : “A N. D. de NAZARETH Les paroissiens de SAINT-MARCEL. Réfection de la chapelle”. Reconnaissance, Protection 1944. Souvenir, Année mariale 1949.
Chapelle N.D. de Nazareth.
La croix extérieure sur la façade nord. De part et d'autre de la croix, deux plaques de marbre ont été posées. Sur celle de gauche on peut lire : “La population de Saint-Marcel Glorifie les morts de la Résistance pour la Libération (1944)”. Sur celle de droite : “A N. D. de NAZARETH Les paroissiens de SAINT-MARCEL. Réfection de la chapelle”. Reconnaissance, Protection 1944. Souvenir, Année mariale 1949.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Le clocher actuel, carré, a été construit au XVIe siècle, date à laquelle il a remplacé les cloches qui se trouvaient sur le mur pignon dans un clocher-mur situé au couchant, lors de l’agrandissement de l’église.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Le clocher actuel, carré, a été construit au XVIe siècle, date à laquelle il a remplacé les cloches qui se trouvaient sur le mur pignon dans un clocher-mur situé au couchant, lors de l’agrandissement de l’église.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>La flèche en bois a été remplacée par une coupole en 1820 suite aux dégâts provoqués par la foudre. La vieille cloche a été bénite en 1820 et remplacée en 1925 par une autre,  fondue par les ateliers Toussaint Maurel.
Chapelle N.D. de Nazareth.
La flèche en bois a été remplacée par une coupole en 1820 suite aux dégâts provoqués par la foudre. La vieille cloche a été bénite en 1820 et remplacée en 1925 par une autre, fondue par les ateliers Toussaint Maurel.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>A l'origine, elle servait d'église paroissiale pour le vieux village de Saint-Marcel, dont le centre s'est peu à peu déplacé vers la vallée, autour d'une nouvelle église et d'un quartier ouvrier tourné vers l'industrie ferroviaire. Sur cette façade, on peut voir l'ancienne porte d'entrée, aujourd'hui murée.
Chapelle N.D. de Nazareth.
A l'origine, elle servait d'église paroissiale pour le vieux village de Saint-Marcel, dont le centre s'est peu à peu déplacé vers la vallée, autour d'une nouvelle église et d'un quartier ouvrier tourné vers l'industrie ferroviaire. Sur cette façade, on peut voir l'ancienne porte d'entrée, aujourd'hui murée.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Journées du patrimoine 2016.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Journées du patrimoine 2016.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Le choeur.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Le choeur.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Au fond du chœur, se trouve la statue en bois doré à la feuille, de Notre-Dame de Nazareth datant du XVIIe siècle. La niche de l’abside est illuminée par une sorte de soupirail éclairant en contre-jour la statue de Marie.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Au fond du chœur, se trouve la statue en bois doré à la feuille, de Notre-Dame de Nazareth datant du XVIIe siècle. La niche de l’abside est illuminée par une sorte de soupirail éclairant en contre-jour la statue de Marie.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Statue de N.D. de Nazareth. Datant du XVIIe siècle, la statue, en bois doré à la feuille, mesure 1m10 de haut. La Vierge, représentée debout, porte l’Enfant Jésus assis sur son bras gauche ; elle tient dans la main droite un bouquet de fleurs en métal doré. La Vierge et l’Enfant portent des couronnes en argent. L’Enfant Jésus est nu, bénissant avec deux doigts, à la manière latine. La Vierge est vêtue d’une robe d’or rougeâtre tandis que ses épaules sont couvertes d’un manteau d’or éclatant.
Durant la Révolution il semblerait que Notre-Dame de Nazareth soit restée oubliée sur sa colline. Tandis que l’église paroissiale était pillée, et tout le mobilier brûlé sur place, nous n’avons aucun témoignage de déprédations à Nazareth. Il n’en demeure pas moins qu’en cette période troublée, la statue de la Vierge fut cachée par la famille Nioullon dans une campagne de la traverse des Raymonds.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Statue de N.D. de Nazareth. Datant du XVIIe siècle, la statue, en bois doré à la feuille, mesure 1m10 de haut. La Vierge, représentée debout, porte l’Enfant Jésus assis sur son bras gauche ; elle tient dans la main droite un bouquet de fleurs en métal doré. La Vierge et l’Enfant portent des couronnes en argent. L’Enfant Jésus est nu, bénissant avec deux doigts, à la manière latine. La Vierge est vêtue d’une robe d’or rougeâtre tandis que ses épaules sont couvertes d’un manteau d’or éclatant. Durant la Révolution il semblerait que Notre-Dame de Nazareth soit restée oubliée sur sa colline. Tandis que l’église paroissiale était pillée, et tout le mobilier brûlé sur place, nous n’avons aucun témoignage de déprédations à Nazareth. Il n’en demeure pas moins qu’en cette période troublée, la statue de la Vierge fut cachée par la famille Nioullon dans une campagne de la traverse des Raymonds.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>La couronne de la Vierge.
Chapelle N.D. de Nazareth.
La couronne de la Vierge.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
Datant du V° siècle, provenant probablement des ruines du castellum, il fut découvert dans un champ voisin par le marquis Palamède de Forbin. Lors des réparations de 1874, Monsieur Grinda, architecte, le retrouva, formant une des marches de l’escalier qui était au seuil de la chapelle. Son sodé était aussi au-dehors, à quelques pas de lui. Il fut remis dans son état primitif et placé dans la chapelle Nord. Après le concile Vatican II (1962-1965), il prit place an milieu du chœur en 1967, permettant ainsi au célébrant de dire la messe face aux fidèles.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle. Datant du V° siècle, provenant probablement des ruines du castellum, il fut découvert dans un champ voisin par le marquis Palamède de Forbin. Lors des réparations de 1874, Monsieur Grinda, architecte, le retrouva, formant une des marches de l’escalier qui était au seuil de la chapelle. Son sodé était aussi au-dehors, à quelques pas de lui. Il fut remis dans son état primitif et placé dans la chapelle Nord. Après le concile Vatican II (1962-1965), il prit place an milieu du chœur en 1967, permettant ainsi au célébrant de dire la messe face aux fidèles.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Cet autel en calcaire de la Couronne, se compose d’une table de pierre de 62 cm de large sur 1m15 de long et 15cm d’épaisseur, moulurée sur ses quatre côtés. Elle repose sur un pilier carré, sorte de cippe de 90 cm de haut et de 39 cm de côté ; les deux extrémités sont moulurées en gradin. Selon les spécialistes, la croix pâtée qui est an centre du pilier ne serait pas d’époque.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Cet autel en calcaire de la Couronne, se compose d’une table de pierre de 62 cm de large sur 1m15 de long et 15cm d’épaisseur, moulurée sur ses quatre côtés. Elle repose sur un pilier carré, sorte de cippe de 90 cm de haut et de 39 cm de côté ; les deux extrémités sont moulurées en gradin. Selon les spécialistes, la croix pâtée qui est an centre du pilier ne serait pas d’époque.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Socle de transport pour la Vierge lors des processions, avec le voile de protection de la Vierge lors des processions, brodé au fil d'or par les confréries de Saint Marcel. XVIIIe siècle..
Chapelle N.D. de Nazareth.
Socle de transport pour la Vierge lors des processions, avec le voile de protection de la Vierge lors des processions, brodé au fil d'or par les confréries de Saint Marcel. XVIIIe siècle..
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Sépulture de l’abbé Jean Roux.
Dans le sol de cette chapelle, sépulture de l’Abbé Jean Roux qui fut nommé curé de Saint-Marcel après la Révolution, lors du rétablissement du culte en 1793. Le 17 Août 1840, il achevait de célébrer la messe de l’octave à Notre-Dame de Nazareth quand soudain il s’effondra au pied de l’autel. Inhumé d’abord dans le cimetière de Saint-Marcel, son corps fut plus tard, et par les soins de Monsieur le curé Heurion, son successeur, secrètement transporté pendant la nuit dans la chapelle de Nazareth. L’Abbé Roux avait souvent, pendant sa vie, exprimer le désir d’y reposer après sa mort. Ce tombeau  se compose d’une plaque de marbre noir au centre de laquelle est placée une croix de marbre blanc. Sur le sol est une plaque de marbre blanc qui porte les inscriptions : “J’ai combattu le bon combat, j’ai consumé ma course, j’ai servi ma foi”, et 
“Ici repose ce bon pasteur Roux qui doit ressusciter d’ici. Celui-ci tient une juste récompense de la fin de sa vie; il donna sa parole pendant 40 lourdes années de travail. Il s'est rendu illustre autant par ses paroles que par ses actes.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Sépulture de l’abbé Jean Roux. Dans le sol de cette chapelle, sépulture de l’Abbé Jean Roux qui fut nommé curé de Saint-Marcel après la Révolution, lors du rétablissement du culte en 1793. Le 17 Août 1840, il achevait de célébrer la messe de l’octave à Notre-Dame de Nazareth quand soudain il s’effondra au pied de l’autel. Inhumé d’abord dans le cimetière de Saint-Marcel, son corps fut plus tard, et par les soins de Monsieur le curé Heurion, son successeur, secrètement transporté pendant la nuit dans la chapelle de Nazareth. L’Abbé Roux avait souvent, pendant sa vie, exprimer le désir d’y reposer après sa mort. Ce tombeau se compose d’une plaque de marbre noir au centre de laquelle est placée une croix de marbre blanc. Sur le sol est une plaque de marbre blanc qui porte les inscriptions : “J’ai combattu le bon combat, j’ai consumé ma course, j’ai servi ma foi”, et “Ici repose ce bon pasteur Roux qui doit ressusciter d’ici. Celui-ci tient une juste récompense de la fin de sa vie; il donna sa parole pendant 40 lourdes années de travail. Il s'est rendu illustre autant par ses paroles que par ses actes.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Calice (argent et or, milieu du XVIIIe), ostensoir, ciboire (argent, fin XVIIIe)..
Chapelle N.D. de Nazareth.
Calice (argent et or, milieu du XVIIIe), ostensoir, ciboire (argent, fin XVIIIe)..
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Amulette.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Amulette.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Monnaies gauloises. Potins.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Monnaies gauloises. Potins.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Monnaies grecques. Obole.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Monnaies grecques. Obole.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Tête de femme (Artemis). Grecque hellénistique. Terre cuite.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Tête de femme (Artemis). Grecque hellénistique. Terre cuite.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Ex-voto.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Ex-voto.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Accrochés aux parois de la nef, quelques tableaux figurant des scènes d’accidents ont été offerts en ex-voto. 1858, L'opération de la pierre de Victor Cayol.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Accrochés aux parois de la nef, quelques tableaux figurant des scènes d’accidents ont été offerts en ex-voto. 1858, L'opération de la pierre de Victor Cayol.
49
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Accident d'attelage.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Accident d'attelage.
50
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Une fillette est tombée d'une fenêtre.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Une fillette est tombée d'une fenêtre.
51
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1791. Homme foudroyé.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1791. Homme foudroyé.
52
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1823. Accident de circulation hippomobile.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1823. Accident de circulation hippomobile.
53
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1855.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1855.
54
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1848.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1848.
55
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1892. Explosion dans un atelier de ferronnerie.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1892. Explosion dans un atelier de ferronnerie.
56
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
57
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1822.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1822.
58
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1837. Une enfant tombe dans l'Huveaune du haut d'un pont.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1837. Une enfant tombe dans l'Huveaune du haut d'un pont.
59
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Ex-voto.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Ex-voto.
60
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Coeur offert à la Vierge de Nazareth le 3 octobre 1884 jour de la fête du Très Saint Rosaire pour les personnes dont les noms sont renfermés dans une enveloppe.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Coeur offert à la Vierge de Nazareth le 3 octobre 1884 jour de la fête du Très Saint Rosaire pour les personnes dont les noms sont renfermés dans une enveloppe.
61
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Chasuble et un manipule accroché au bras. ur le sol, à droite, une bourse de corporal.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Chasuble et un manipule accroché au bras. ur le sol, à droite, une bourse de corporal.
62
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
63
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
64
<center>Saint-Marcel.</center>Au-dessus du village, les ruines du château. En haut, vestiges d'une tour ronde.
Saint-Marcel.
Au-dessus du village, les ruines du château. En haut, vestiges d'une tour ronde.
65
<center>Saint-Marcel.</center>Vallon de la Vigie qui permet d'accéder au Mont Saint Cyr etaux ruines.
Saint-Marcel.
Vallon de la Vigie qui permet d'accéder au Mont Saint Cyr etaux ruines.
66
<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>Les Romains ont choisi de bâtir le castrum de Saint-Marcel sur ce rocher pour surplomber la vallée de l’Huveaune et avoir un panorama allant du massif de la Sainte-Baume à la colline de la Garde. Ils pouvaient ainsi surveiller l’arrivée potentielle d’envahisseurs maritimes ou terrestres.
Ruines du château de Saint-Marcel.
Les Romains ont choisi de bâtir le castrum de Saint-Marcel sur ce rocher pour surplomber la vallée de l’Huveaune et avoir un panorama allant du massif de la Sainte-Baume à la colline de la Garde. Ils pouvaient ainsi surveiller l’arrivée potentielle d’envahisseurs maritimes ou terrestres.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>Le castrum continue d’être un atout stratégique jusqu’au milieu du XVe siècle et fait l’objet de destructions et reconstructions successives. Il fonctionne en lien avec un autre castrum situé sur le Baou de Saint-Marcel, sur l’autre rive de l’Huveaune, de manière à verrouiller une porte d’entrée de la ville de Marseille.
Ruines du château de Saint-Marcel.
Le castrum continue d’être un atout stratégique jusqu’au milieu du XVe siècle et fait l’objet de destructions et reconstructions successives. Il fonctionne en lien avec un autre castrum situé sur le Baou de Saint-Marcel, sur l’autre rive de l’Huveaune, de manière à verrouiller une porte d’entrée de la ville de Marseille.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>La tour sud et la courtine. Construit sur le rocher de Saint-Clair (massif de Carpiagne/Saint-Cyr), sur une crête orientée est-ouest, le castrum de Saint-Marcel est l’unique vestige médiéval subsistant encore à Marseille actuellement. Certains de ses murs d’enceinte extérieurs sont encore élevés, tout comme les bases des deux tours parfaitement maçonnées. Les vestiges du logis intérieur (donjon et grande salle) sont quant à eux beaucoup plus abimés, car ils ont été détruits de manière volontaire par le sac des Catalans en 1423.
Ruines du château de Saint-Marcel.
La tour sud et la courtine. Construit sur le rocher de Saint-Clair (massif de Carpiagne/Saint-Cyr), sur une crête orientée est-ouest, le castrum de Saint-Marcel est l’unique vestige médiéval subsistant encore à Marseille actuellement. Certains de ses murs d’enceinte extérieurs sont encore élevés, tout comme les bases des deux tours parfaitement maçonnées. Les vestiges du logis intérieur (donjon et grande salle) sont quant à eux beaucoup plus abimés, car ils ont été détruits de manière volontaire par le sac des Catalans en 1423.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>La tour sud et la courtine. Fin Ve siècle : construction d’un castrum, avec tours et hauts murs maçonnés, nommé « Castellum Massiliense », dans lequel est érigée une chapelle dédiée à Saint Clair.
A partir de 710, le territoire subit les invasions sarrasines. 732 : destruction du château par les Sarrasins.
1059 : reconstruction du château sous le nom de « Castellum Sancti Marcelli », par Pons II, évêque de Marseille (1008 - 1073).
Au cours des siècles suivants, les terres de Saint-Marcel, et son château féodal, font l'objet de moultes transactions et querelles entre Comte de Provence, Vicomte de Marseille, les échevins de Marseille, le Prince des Baux, l'Abbaye de St Victor, l'Évéché de Marseille, etc... 
Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, Saint-Marcel est une seigneurie indépendante de la ville de Marseille et que la Provence n'est pas une province du royaume de France.
1212 : cession de la propriété et du bâtiment par Rocelin, moine et vicomte à l’abbaye de Saint Victor.

1262 : donation du bâtiment par l’abbaye de Saint Victor à ses alliés, tels les comtes de Provence.
Ruines du château de Saint-Marcel.
La tour sud et la courtine. Fin Ve siècle : construction d’un castrum, avec tours et hauts murs maçonnés, nommé « Castellum Massiliense », dans lequel est érigée une chapelle dédiée à Saint Clair. A partir de 710, le territoire subit les invasions sarrasines. 732 : destruction du château par les Sarrasins. 1059 : reconstruction du château sous le nom de « Castellum Sancti Marcelli », par Pons II, évêque de Marseille (1008 - 1073). Au cours des siècles suivants, les terres de Saint-Marcel, et son château féodal, font l'objet de moultes transactions et querelles entre Comte de Provence, Vicomte de Marseille, les échevins de Marseille, le Prince des Baux, l'Abbaye de St Victor, l'Évéché de Marseille, etc... Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, Saint-Marcel est une seigneurie indépendante de la ville de Marseille et que la Provence n'est pas une province du royaume de France. 1212 : cession de la propriété et du bâtiment par Rocelin, moine et vicomte à l’abbaye de Saint Victor. 1262 : donation du bâtiment par l’abbaye de Saint Victor à ses alliés, tels les comtes de Provence.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>La tour sud et la courtine. 
Fin du 14e s. La seigneurie de Saint-Marcel fait partie de la baronnie d’Aubagne qui est la propriété de François des Baux.
François de Baux lègue la seigneurie  à sa nièce Alix.
1402. Odon de Villars, époux et tuteur d’Alix, en fait donation à son neveu Philippe de Lévis, dans le cadre  d’un vaste accord avec Raymond de Turenne.
1423 : destruction vraisemblable du château lors du sac des Catalans. Les catalans auraient dynamité le donjon.
1473 : cession de la seigneurie et du château par le roi René aux évêques de Marseille.
En 1481, à la mort du dernier comte de Provence, Charles III, la Provence est rattachée au royaume de France, l'instigateur de se rapprochement se nomme Palamède de Forbin.
1593, en pleine guerre de réligion entre catholiques et protestants, les troupes du duc d'Epernon assiègent Aix en Provence et tentent de prendre les petites places fortes présentes dans le terroir marseillais. A Saint-Marcel, cette agitation a conduit à remettre en état le vieux château fort. La garnison qui a pris place dans le château de Saint-Marcel résiste aux assauts de la  troupe d'hommes d'armes qui avait reçu pour mission de prendre le fort de Saint-Marcel.
21 mai 1647 : cession de la seigneurie et du château aux échevins de Marseille jusqu’à la Révolution française.
Ruines du château de Saint-Marcel.
La tour sud et la courtine. Fin du 14e s. La seigneurie de Saint-Marcel fait partie de la baronnie d’Aubagne qui est la propriété de François des Baux. François de Baux lègue la seigneurie à sa nièce Alix. 1402. Odon de Villars, époux et tuteur d’Alix, en fait donation à son neveu Philippe de Lévis, dans le cadre d’un vaste accord avec Raymond de Turenne. 1423 : destruction vraisemblable du château lors du sac des Catalans. Les catalans auraient dynamité le donjon. 1473 : cession de la seigneurie et du château par le roi René aux évêques de Marseille. En 1481, à la mort du dernier comte de Provence, Charles III, la Provence est rattachée au royaume de France, l'instigateur de se rapprochement se nomme Palamède de Forbin. 1593, en pleine guerre de réligion entre catholiques et protestants, les troupes du duc d'Epernon assiègent Aix en Provence et tentent de prendre les petites places fortes présentes dans le terroir marseillais. A Saint-Marcel, cette agitation a conduit à remettre en état le vieux château fort. La garnison qui a pris place dans le château de Saint-Marcel résiste aux assauts de la troupe d'hommes d'armes qui avait reçu pour mission de prendre le fort de Saint-Marcel. 21 mai 1647 : cession de la seigneurie et du château aux échevins de Marseille jusqu’à la Révolution française.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>
Ruines du château de Saint-Marcel.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>Zone de la Grande salle et vestiges du donjon.
Ruines du château de Saint-Marcel.
Zone de la Grande salle et vestiges du donjon.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>Vestiges du donjon.
Ruines du château de Saint-Marcel.
Vestiges du donjon.
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<center>Saint-Marcel.</center>Le vieux pont sur l'Huveaune qui n'est plus utilisé. XIe siècle.
Saint-Marcel.
Le vieux pont sur l'Huveaune qui n'est plus utilisé. XIe siècle.
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<center>Saint-Marcel.</center>L'Huveaune.
Saint-Marcel.
L'Huveaune.
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<center>Saint-Marcel.</center>L'Huveaune.
Saint-Marcel.
L'Huveaune.
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<center>Saint-Marcel.</center>L'Huveaune.
Saint-Marcel.
L'Huveaune.
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<center>Saint-Marcel.</center>L'Huveaune.
Saint-Marcel.
L'Huveaune.
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<center>Saint-Marcel.</center>L'église est du XVIIe siècle et est restée inachevée.
Saint-Marcel.
L'église est du XVIIe siècle et est restée inachevée.
80
<center>Saint-Marcel.</center>Le clocher date du XVe siècle.
Saint-Marcel.
Le clocher date du XVe siècle.
81
<center>Saint-Marcel.</center>Le clocher carré est surmonté d’un campanile provençal en fer forgé très aérien du XVIIIe siècle. Il suporte la cloche du tocsin.
Saint-Marcel.
Le clocher carré est surmonté d’un campanile provençal en fer forgé très aérien du XVIIIe siècle. Il suporte la cloche du tocsin.
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<center>Saint-Marcel.</center>Le cimetière.
Saint-Marcel.
Le cimetière.
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<center>Saint-Marcel.</center>Le cimetière.
Saint-Marcel.
Le cimetière.
84
<center>Saint-Marcel.</center>Maison d'un négociant.
Saint-Marcel.
Maison d'un négociant.
85
<center>Saint-Marcel.</center>L'ancien cinéma le Régence, du style art déco.
Saint-Marcel.
L'ancien cinéma le Régence, du style art déco.
86
<center>Saint-Marcel.</center>Bâtiment de 1910, à l'angle de la route nationale Marseille-Aubagne à droite, et la route plus ancienne, datant des romains, qui reliait, et qui relie toujours, la rive gauche de l'Huveaune à La Penne et Aubagne.
Saint-Marcel.
Bâtiment de 1910, à l'angle de la route nationale Marseille-Aubagne à droite, et la route plus ancienne, datant des romains, qui reliait, et qui relie toujours, la rive gauche de l'Huveaune à La Penne et Aubagne.
87
<center>Saint-Marcel.</center>L'ancienne usine de biscuits Prior. De très nombreuses usines se sont installées le long de l'Huveaune, de la voie ferrée et de la route nationale. Pratique pour faire venir facilement les matières premières qui arrivaient au port de Marseille. Une fois transformés dans les usines, les produits étaient exportés par train ou camion. Certaines ont été reconverties, comme ici en centre commercial. Au fond, une ancienne usine de plomb.
Saint-Marcel.
L'ancienne usine de biscuits Prior. De très nombreuses usines se sont installées le long de l'Huveaune, de la voie ferrée et de la route nationale. Pratique pour faire venir facilement les matières premières qui arrivaient au port de Marseille. Une fois transformés dans les usines, les produits étaient exportés par train ou camion. Certaines ont été reconverties, comme ici en centre commercial. Au fond, une ancienne usine de plomb.
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<center>Saint-Marcel.</center>Les établissement F.Méry-Rougier et Cie créèrent en 1950 au 73 Bd Saint Marcel l’usine de biscuiterie-biscotterie Prior et ses célèbres Bichoco et images et cadeaux à collectionner. Elle sera absorbée en 1970 par la société Pelletier (créée en 1896) et fermera définitivement ses portes en 1980.
Saint-Marcel.
Les établissement F.Méry-Rougier et Cie créèrent en 1950 au 73 Bd Saint Marcel l’usine de biscuiterie-biscotterie Prior et ses célèbres Bichoco et images et cadeaux à collectionner. Elle sera absorbée en 1970 par la société Pelletier (créée en 1896) et fermera définitivement ses portes en 1980.
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<center>Saint-Marcel.</center>La cheminée de l'ancienne usine
de biscuits Prior.
Saint-Marcel.
La cheminée de l'ancienne usine de biscuits Prior.
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<center>Saint-Marcel.</center>L'ancienne usine de biscuits Prior.
Saint-Marcel.
L'ancienne usine de biscuits Prior.
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<center>Saint-Marcel.</center>
Saint-Marcel.
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<center>Saint-Marcel.</center>Bastide du 19ème ornée de rocailles.
Saint-Marcel.
Bastide du 19ème ornée de rocailles.
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<center>Saint-Marcel.</center>Bastide du 19ème ornée de rocailles.
Saint-Marcel.
Bastide du 19ème ornée de rocailles.
94
<center>Le canal de Marseille à Saint-Marcel.</center>
Le canal de Marseille à Saint-Marcel.
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<center>Le canal de Marseille à Saint-Marcel.</center>
Le canal de Marseille à Saint-Marcel.
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<center>Le canal de Marseille à Saint-Marcel.</center>
Le canal de Marseille à Saint-Marcel.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>L’oppidum des Baou de Saint-Marcel est un site d'habitation Ségobrige fortifié celto-ligure, fondé au premier quart du VIe siècle av. J.-C. et abandonné au dernier quart du IIe siècle av. J.-C. La muraille du village celto-ligure, côté intérieur.
Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel
L’oppidum des Baou de Saint-Marcel est un site d'habitation Ségobrige fortifié celto-ligure, fondé au premier quart du VIe siècle av. J.-C. et abandonné au dernier quart du IIe siècle av. J.-C. La muraille du village celto-ligure, côté intérieur.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>En 1946, les fouilles de Max Escalon de Fonton révélaient les premières traces d'occupation de la basse vallée de l'Huveaune à Marseille : à la fin de la période glaciaire, il y a environ 12 000 ans, des groupes de chasseurs de la fin du Paléolithique supérieur s'abritaient dans les petites cavités des falaises du Baou de Saint-Marcel. Connu de longue date, ce site a été fouillé en 1930 par le Comte Henry de Gérin-Ricard. Isidore Gilles, l'abbé Eugène Arnaud et Alfred Saurel mentionnaient des « murailles » et des « poteries gauloises ». Les prospections actuelles complètent aussi les fouilles dirigées pendant une trentaine d'années par Paul Agostini, Guy Rayssiguier et Christiane Guichard.  Le site semble bien être un habitat indigène en rapport étroit avec Marseille mais dont rien ne dit qu'il lui était soumis.
Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel
En 1946, les fouilles de Max Escalon de Fonton révélaient les premières traces d'occupation de la basse vallée de l'Huveaune à Marseille : à la fin de la période glaciaire, il y a environ 12 000 ans, des groupes de chasseurs de la fin du Paléolithique supérieur s'abritaient dans les petites cavités des falaises du Baou de Saint-Marcel. Connu de longue date, ce site a été fouillé en 1930 par le Comte Henry de Gérin-Ricard. Isidore Gilles, l'abbé Eugène Arnaud et Alfred Saurel mentionnaient des « murailles » et des « poteries gauloises ». Les prospections actuelles complètent aussi les fouilles dirigées pendant une trentaine d'années par Paul Agostini, Guy Rayssiguier et Christiane Guichard. Le site semble bien être un habitat indigène en rapport étroit avec Marseille mais dont rien ne dit qu'il lui était soumis.
99
<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Les recherches ont montré une occupation du plateau au moins à partir de 575 av. J.-C. avec la construction d'un premier rempart défensif. Ce système est renforcé jusqu'à la fin du IVe siècle av. J.-C.. Entre le milieu du IVe et le début du IIe siècle av. J.-C. le site connait une occupation restreinte sans être totalement abandonné. Une reprise des activités architecturale et économique est constatée entre -150 ans et le dernier quart du IIe siècle av. J.-C.. L'agglomération est définitivement abandonnée vers la fin du IIe siècle av. J.-C..
Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel
Les recherches ont montré une occupation du plateau au moins à partir de 575 av. J.-C. avec la construction d'un premier rempart défensif. Ce système est renforcé jusqu'à la fin du IVe siècle av. J.-C.. Entre le milieu du IVe et le début du IIe siècle av. J.-C. le site connait une occupation restreinte sans être totalement abandonné. Une reprise des activités architecturale et économique est constatée entre -150 ans et le dernier quart du IIe siècle av. J.-C.. L'agglomération est définitivement abandonnée vers la fin du IIe siècle av. J.-C..
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Le rempart offre un ensemble monumental souvent remanié après sa construction en lauzes de travertin dès le deuxième quart du VIe siècle av. J.-C.. Pour sa construction une technique indigène a été utilisée, associant une courtine à une tour ovoïde. Le rempart nord présente une courtine de 2,5 m d'épaisseur construite en blocs irréguliers de tuf de 0,6 x 0,5 m. Dès la deuxième moitié du VIe siècle av. J.-C. sont construites des habitations constituées d'une seule pièce d'une superficie moyenne de 12 m2. Les modes de construction n'évoluent pas au cours des siècles : la base des murs est constituée de deux parements de moellons de tuf de travertin liés par de l'argile.
Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel
Le rempart offre un ensemble monumental souvent remanié après sa construction en lauzes de travertin dès le deuxième quart du VIe siècle av. J.-C.. Pour sa construction une technique indigène a été utilisée, associant une courtine à une tour ovoïde. Le rempart nord présente une courtine de 2,5 m d'épaisseur construite en blocs irréguliers de tuf de 0,6 x 0,5 m. Dès la deuxième moitié du VIe siècle av. J.-C. sont construites des habitations constituées d'une seule pièce d'une superficie moyenne de 12 m2. Les modes de construction n'évoluent pas au cours des siècles : la base des murs est constituée de deux parements de moellons de tuf de travertin liés par de l'argile.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vers -600. Des Segobriges (celto-ligures) construisent un village fortifié sur le plateau du baou de Saint-Marcel, verrou entre la colonie grecque de Marseille et l’Est. La position est très stratégique : elle  domine la vallée de l’Huveaune, alors constituée de marais,  là où elle est la plus étroite. Le site contrôle ainsi l’importante voie d’accès à Marseille côté Est par la vallée de l’Huveaune. La vallée de l’Huveaune et ses coteaux fournissent des ressources agricoles et l’Huveaune fournit de l’eau. Les Romains détruisent l’oppidum ‘à la fin du 2e siècle av. J.-C. lors des opérations de nettoyage qu’ils conduisent pour le compte des Marseillais.
Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel
Vers -600. Des Segobriges (celto-ligures) construisent un village fortifié sur le plateau du baou de Saint-Marcel, verrou entre la colonie grecque de Marseille et l’Est. La position est très stratégique : elle domine la vallée de l’Huveaune, alors constituée de marais, là où elle est la plus étroite. Le site contrôle ainsi l’importante voie d’accès à Marseille côté Est par la vallée de l’Huveaune. La vallée de l’Huveaune et ses coteaux fournissent des ressources agricoles et l’Huveaune fournit de l’eau. Les Romains détruisent l’oppidum ‘à la fin du 2e siècle av. J.-C. lors des opérations de nettoyage qu’ils conduisent pour le compte des Marseillais.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Le plateau du Baou de Saint-Marcel où s'étendait le village celto-ligure.
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Le plateau du Baou de Saint-Marcel où s'étendait le village celto-ligure.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Le plateau du Baou de Saint-Marcel où s'étendait le village celto-ligure.
Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel
Le plateau du Baou de Saint-Marcel où s'étendait le village celto-ligure.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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