Roquebrune sur Argens

<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Dressée sur un monticule à l'est du village, la chapelle Saint-Pierre est un des plus anciens monuments religieux de la région, un joyau de l'architecture romane. Ce site est un antique lieu de culte qui dépendait de la villa gallo-romaine de Vallis. La chapelle Saint-Pierre était déjà construite en 1043, alors que nous savons qu'elle appartenait à l'abbaye de Saint-Victor. Elle fut donnée à celle de Montmajour par l'évêque Bertrand I, mais passa aux moines de Lérins qui la reçurent en 1094 du comte Béranger IV. Elle fut rendue définitivement à Montmajour en 1479 par le pape Sixte IV.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Dressée sur un monticule à l'est du village, la chapelle Saint-Pierre est un des plus anciens monuments religieux de la région, un joyau de l'architecture romane. Ce site est un antique lieu de culte qui dépendait de la villa gallo-romaine de Vallis. La chapelle Saint-Pierre était déjà construite en 1043, alors que nous savons qu'elle appartenait à l'abbaye de Saint-Victor. Elle fut donnée à celle de Montmajour par l'évêque Bertrand I, mais passa aux moines de Lérins qui la reçurent en 1094 du comte Béranger IV. Elle fut rendue définitivement à Montmajour en 1479 par le pape Sixte IV.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Elle desservait le quartier très peuplé de Vallis, c'était aussi la chapelle funéraire du village fortifié, elle se trouvait au centre d'un cimetière, les tombes étant creusées dans la roche. Les ouvertures  étroites, voûtées en plein cintre, évoquent des meurtrières et donnent à l'édifice l'aspect d'une église fortifiée. Elle est construite en pierres appareilléeset mesure 7 m de large sur 16 m de long, pour une hauteur de 11 m.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Elle desservait le quartier très peuplé de Vallis, c'était aussi la chapelle funéraire du village fortifié, elle se trouvait au centre d'un cimetière, les tombes étant creusées dans la roche. Les ouvertures étroites, voûtées en plein cintre, évoquent des meurtrières et donnent à l'édifice l'aspect d'une église fortifiée. Elle est construite en pierres appareilléeset mesure 7 m de large sur 16 m de long, pour une hauteur de 11 m.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Vue de l’extérieur, la chapelle Saint-Pierre est rectangulaire, sans aucun contrefort, avec une abside en cul de four se raccordant à la nef par un volume tampon de hauteur intermédiaire. Tout le bâtiment est construit en grand appareil mais l’abside et le bas des murs ont une finition particulièrement soignée. Sur la façade et surtout sur le chevet on distingue nettement la limite à deux pentes entre le mur du XIe siècle qui portait la charpente, et le remplissage rendu nécessaire par la construction de la voûte en berceau. On retrouve ce même remplissage sur les murs de la nef, la limite avec les belles pierres taillées marque l’emplacement de l’ancienne toiture qu’on peut ainsi reconstituer par la pensée.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Vue de l’extérieur, la chapelle Saint-Pierre est rectangulaire, sans aucun contrefort, avec une abside en cul de four se raccordant à la nef par un volume tampon de hauteur intermédiaire. Tout le bâtiment est construit en grand appareil mais l’abside et le bas des murs ont une finition particulièrement soignée. Sur la façade et surtout sur le chevet on distingue nettement la limite à deux pentes entre le mur du XIe siècle qui portait la charpente, et le remplissage rendu nécessaire par la construction de la voûte en berceau. On retrouve ce même remplissage sur les murs de la nef, la limite avec les belles pierres taillées marque l’emplacement de l’ancienne toiture qu’on peut ainsi reconstituer par la pensée.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le chevet est entouré d’un cimetière primitif dont les tombes ont été creusées dans le roc. Le mur nord présente une petite porte qui a été murée.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le chevet est entouré d’un cimetière primitif dont les tombes ont été creusées dans le roc. Le mur nord présente une petite porte qui a été murée.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Sur le chevet on distingue nettement la limite à deux pentes entre le mur du XIe siècle qui portait la charpente, et le remplissage rendu nécessaire par la construction de la voûte en berceau et qui se trouve en surélévation.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Sur le chevet on distingue nettement la limite à deux pentes entre le mur du XIe siècle qui portait la charpente, et le remplissage rendu nécessaire par la construction de la voûte en berceau et qui se trouve en surélévation.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. La façade est percée d’une porte désaxée vers la gauche, le côté droit étant occupé par un « enfeu », niche voûtée destinée à exposer les défunts pendant la cérémonie d'inhumation. On voit bien la doifférence de bâti entre le bas, correspondant à la chapelle du XIe xiècle, et le haut correspondant au remplissage rendu nécessaire par la construction de la voûte en berceau.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. La façade est percée d’une porte désaxée vers la gauche, le côté droit étant occupé par un « enfeu », niche voûtée destinée à exposer les défunts pendant la cérémonie d'inhumation. On voit bien la doifférence de bâti entre le bas, correspondant à la chapelle du XIe xiècle, et le haut correspondant au remplissage rendu nécessaire par la construction de la voûte en berceau.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le pignon est percé d'une ouverture cruciforme désaxée par rapport à la porte et au clocher, sur la façade tournée vers l'ouest, au lieu d'un oculus circulaire d'après les principes des chapelles templières.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le pignon est percé d'une ouverture cruciforme désaxée par rapport à la porte et au clocher, sur la façade tournée vers l'ouest, au lieu d'un oculus circulaire d'après les principes des chapelles templières.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Un enfeu, c’est-à-dire une niche où l’on déposait le corps d’un défunt pendant la cérémonie d’inhumation, d’époque Renaissance a été créé sur la façade.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Un enfeu, c’est-à-dire une niche où l’on déposait le corps d’un défunt pendant la cérémonie d’inhumation, d’époque Renaissance a été créé sur la façade.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. La porte d'entrée est surmontée d'un tympans monolithique inscrit dans un arc en plein cintre. Les impostes supportant ce tympan sont décorées de rainures  profondes.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. La porte d'entrée est surmontée d'un tympans monolithique inscrit dans un arc en plein cintre. Les impostes supportant ce tympan sont décorées de rainures profondes.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Stéle élevée en honneur des combattants Arméniens morts pour la France,  et à la mémoire des 1 500 000 arméniens massacrés par l'Empire Ottoman en 1915.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Stéle élevée en honneur des combattants Arméniens morts pour la France, et à la mémoire des 1 500 000 arméniens massacrés par l'Empire Ottoman en 1915.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Elle a été inaugurée en 2013 par le maire Luc Jousse et l'Alliance Générale des Arméniens du Var-Est. Sculptée par l'atelier Prete.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Elle a été inaugurée en 2013 par le maire Luc Jousse et l'Alliance Générale des Arméniens du Var-Est. Sculptée par l'atelier Prete.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. De plan classique, l'édifice se compose d'une nef à deux travées en plein cintre séparées par un arc doubleau et se termine par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Le mobilier, minimum, est exclusivement en pierre, utilisé pour la célébration du culte. La chapelle a ainsi survécu et a conservé son architecture historique. Sur les côtés, les bancs sont ainsi réalisés en maçonnerie et courent d’un bout à l’autre de la nef le long des murs.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. De plan classique, l'édifice se compose d'une nef à deux travées en plein cintre séparées par un arc doubleau et se termine par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Le mobilier, minimum, est exclusivement en pierre, utilisé pour la célébration du culte. La chapelle a ainsi survécu et a conservé son architecture historique. Sur les côtés, les bancs sont ainsi réalisés en maçonnerie et courent d’un bout à l’autre de la nef le long des murs.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Les deux travées  de la nef. De grands arcs de décharge adossés aux murs sous-tendent un cordon de pierres taillées en « quart de rond » qui souligne le départ de la voûte en plein cintre.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Les deux travées de la nef. De grands arcs de décharge adossés aux murs sous-tendent un cordon de pierres taillées en « quart de rond » qui souligne le départ de la voûte en plein cintre.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc doubleau qui sépare les deux travées.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc doubleau qui sépare les deux travées.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc doubleau qui sépare les deux travées. De part et d’autre des piliers, de grands arcs de décharge adossés aux murs sous-tendent un cordon de pierres taillées en « quart de rond » qui souligne le départ de la voûte.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc doubleau qui sépare les deux travées. De part et d’autre des piliers, de grands arcs de décharge adossés aux murs sous-tendent un cordon de pierres taillées en « quart de rond » qui souligne le départ de la voûte.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc doubleau du pilier nord.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc doubleau du pilier nord.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Comme tous les édifices religieux du XIe siècle, sa couverture reposait sur une charpente en bois, facilement combustible. Pour la mettre à l'abri du feu, la nef fut recouverte d'une voûte en pierre dans la seconde moitié du XIIe siècle.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Comme tous les édifices religieux du XIe siècle, sa couverture reposait sur une charpente en bois, facilement combustible. Pour la mettre à l'abri du feu, la nef fut recouverte d'une voûte en pierre dans la seconde moitié du XIIe siècle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L’abside est séparée de la nef par un arc brisé reposant sur deux piliers engagés et par une courte travée également voûtée en arc brisé, sans doute destinée à soulager le mur du fond de la nef du poids de la lourde toiture. Cette travée correspond au volume intermédiaire séparant à l’extérieur le chevet de l’abside.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L’abside est séparée de la nef par un arc brisé reposant sur deux piliers engagés et par une courte travée également voûtée en arc brisé, sans doute destinée à soulager le mur du fond de la nef du poids de la lourde toiture. Cette travée correspond au volume intermédiaire séparant à l’extérieur le chevet de l’abside.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc triomphal de l'abside voûtée en cul-de-four.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc triomphal de l'abside voûtée en cul-de-four.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Elle conserve une abside carolingienne mais fut reconstruite en roman au XIe siècle après les invasions sarrasines. Cette abside est semi-circulaire, voûtée en cul-de-four.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Elle conserve une abside carolingienne mais fut reconstruite en roman au XIe siècle après les invasions sarrasines. Cette abside est semi-circulaire, voûtée en cul-de-four.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L’autel avait pour socle une borne milliaire romaine évidée à sa partie supérieure. La pierre d’autel est décorée de croix pattées templières dites « célestes » (contenues dans un cercle).
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L’autel avait pour socle une borne milliaire romaine évidée à sa partie supérieure. La pierre d’autel est décorée de croix pattées templières dites « célestes » (contenues dans un cercle).
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le lutrin en pierre de l'abside.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le lutrin en pierre de l'abside.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le pilier nord, soutenant l'arc doubleau, a été bâti directement sur un ancien sarcophage de pierre taillé du VIIIe siècle qui faisait partie de la chapelle détruite par les sarrasins au IXe siécle.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le pilier nord, soutenant l'arc doubleau, a été bâti directement sur un ancien sarcophage de pierre taillé du VIIIe siècle qui faisait partie de la chapelle détruite par les sarrasins au IXe siécle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. La sarcophage.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. La sarcophage.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le manteau des Templiers est inspiré de celui des moines cisterciens. La couleur blanche, symbole de pureté, d'innocence, était le privilège des chevaliers issus de la noblesse. Le rouge de la croix se réfère au sang versé par le Christ.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le manteau des Templiers est inspiré de celui des moines cisterciens. La couleur blanche, symbole de pureté, d'innocence, était le privilège des chevaliers issus de la noblesse. Le rouge de la croix se réfère au sang versé par le Christ.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle Saint-Michel. La première construction de cette chapelle remonte au XIIe siècle. Elle est mentionnée en 1314 sur l'inventaire des possessions des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem auxquels le souverain pontife avait attribué tous les liens des Templiers . En 1582, Monseigneur Garidelli évêque de Vence, envoyé en visite pastorale par l’Évêque de Fréjus François de Bouliers, instituait à Roquebrune la Confrérie des Pénitents Blancs et la chargeait de desservir la chapelle Saint-Michel et le cimetière contigu à la chapelle. Les Pénitents Blancs prirent désormais en charge l'ensevelissement des défunts qui était naturellement payant, sauf pour les indigents, les suppliciés et les Pénitents eux-mêmes. Saint-Michel resta chapelle sépulcrale même pendant la Révolution. Ce qui lui permit sans doute de ne pas être vendue.
Roquebrune-sur-Argens.
La chapelle Saint-Michel. La première construction de cette chapelle remonte au XIIe siècle. Elle est mentionnée en 1314 sur l'inventaire des possessions des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem auxquels le souverain pontife avait attribué tous les liens des Templiers . En 1582, Monseigneur Garidelli évêque de Vence, envoyé en visite pastorale par l’Évêque de Fréjus François de Bouliers, instituait à Roquebrune la Confrérie des Pénitents Blancs et la chargeait de desservir la chapelle Saint-Michel et le cimetière contigu à la chapelle. Les Pénitents Blancs prirent désormais en charge l'ensevelissement des défunts qui était naturellement payant, sauf pour les indigents, les suppliciés et les Pénitents eux-mêmes. Saint-Michel resta chapelle sépulcrale même pendant la Révolution. Ce qui lui permit sans doute de ne pas être vendue.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Le lavoir, devant la chapelle Saint-Michel.
Roquebrune-sur-Argens.
Le lavoir, devant la chapelle Saint-Michel.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Place Alfred Perrin. Sur la gauche, vestiges des anciens remparts qui furent détruits par les troupes du duc d'Epernon en 1592-1593.
Roquebrune-sur-Argens.
Place Alfred Perrin. Sur la gauche, vestiges des anciens remparts qui furent détruits par les troupes du duc d'Epernon en 1592-1593.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Tour Anfred. Elle est l’une des deux tours qui protégeaient, au sud, les remparts de la ville médiévale. La tour, comme l’ensemble des murs d'enceinte était recouverte d'un enduit à base de chaux empêchant ainsi les éventuels assaillants de prendre appui sur les pierres apparentes et de pénétrer dans le village. Elle fut arasée d’un étage au début du XXe siècle mais conserve en partie basse son glacis, empêchant le travail de sape des assaillants. Appuyée contre la tour se trouve la maison Ruette, appartenant, aux XIIe et XIIIe siècle, à l’Ordre du Temple, très présent sur la commune.
Roquebrune-sur-Argens.
Tour Anfred. Elle est l’une des deux tours qui protégeaient, au sud, les remparts de la ville médiévale. La tour, comme l’ensemble des murs d'enceinte était recouverte d'un enduit à base de chaux empêchant ainsi les éventuels assaillants de prendre appui sur les pierres apparentes et de pénétrer dans le village. Elle fut arasée d’un étage au début du XXe siècle mais conserve en partie basse son glacis, empêchant le travail de sape des assaillants. Appuyée contre la tour se trouve la maison Ruette, appartenant, aux XIIe et XIIIe siècle, à l’Ordre du Temple, très présent sur la commune.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La
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La "Maison Ruette" qui fut achetée, par acte du 13 juillet 1249, par la Commanderie des Templiers de Ruette, située à l’époque sur le territoire de l'actuel Château du Rouët.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>À 22 mètres, culmine le clocher de l'église datant du XVIe siècle. Il est ouvert par 4 baies ogivales et abrite 3 cloches datant de la fin du XIXe siècle.
Roquebrune-sur-Argens.
À 22 mètres, culmine le clocher de l'église datant du XVIe siècle. Il est ouvert par 4 baies ogivales et abrite 3 cloches datant de la fin du XIXe siècle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Tour de l’Horloge.
Elle fut édifiée sur les remparts au XVIe siècle, au moment où la ville commençait à s'étendre à l'extérieur de son enceinte fortifiée. Le rôle de cette tour était à l'origine de surveiller les environs et d’avertir la population en cas de danger. Elle comportait une plate-forme pour les guetteurs, surmontée d'un campanile en fer forgé supportant une cloche d'alarme.
Roquebrune-sur-Argens.
Tour de l’Horloge. Elle fut édifiée sur les remparts au XVIe siècle, au moment où la ville commençait à s'étendre à l'extérieur de son enceinte fortifiée. Le rôle de cette tour était à l'origine de surveiller les environs et d’avertir la population en cas de danger. Elle comportait une plate-forme pour les guetteurs, surmontée d'un campanile en fer forgé supportant une cloche d'alarme.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Le campanile.
Roquebrune-sur-Argens.
Le campanile.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Fontaine vieille.
Au moyen-âge, il n’y avait aucune fontaine seulement un puits public et quelques puits privés. En 1774, fut édifiée la fontaine vieille. L’eau était ainsi acheminée depuis les sources des Cavalières jusqu'au village grâce à l’aqueduc des 25 ponts. Il n'y a que le bac qui est d'origine.
Roquebrune-sur-Argens.
Fontaine vieille. Au moyen-âge, il n’y avait aucune fontaine seulement un puits public et quelques puits privés. En 1774, fut édifiée la fontaine vieille. L’eau était ainsi acheminée depuis les sources des Cavalières jusqu'au village grâce à l’aqueduc des 25 ponts. Il n'y a que le bac qui est d'origine.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Les Portiques.
Ces maisons à arcades que l’on nomme portiques furent construites au XVIe siècle à l’extérieur de l’enceinte médiévale et parallèlement aux remparts.
Les portiques font partie d’une tradition très provençale, ils répondaient aux soucis des provençaux de se protéger des fortes chaleurs estivales et servaient de marché couvert.
Roquebrune-sur-Argens.
Les Portiques. Ces maisons à arcades que l’on nomme portiques furent construites au XVIe siècle à l’extérieur de l’enceinte médiévale et parallèlement aux remparts. Les portiques font partie d’une tradition très provençale, ils répondaient aux soucis des provençaux de se protéger des fortes chaleurs estivales et servaient de marché couvert.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Les Portiques.
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Les Portiques.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Les Portiques.
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Les Portiques.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Les Portiques.
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Les Portiques.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Les Portiques.
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Les Portiques.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Fontaine neuve. On inaugura solennellement, en 1902, la fontaine neuve qui symbolisa dès lors le progrès au service de la République. Elle était alimentée avec l'eau de la Siagnole.
Roquebrune-sur-Argens.
Fontaine neuve. On inaugura solennellement, en 1902, la fontaine neuve qui symbolisa dès lors le progrès au service de la République. Elle était alimentée avec l'eau de la Siagnole.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Le lavoir situé devant l’hôtel de ville, date de 1902. Il était auparavant situé au bas du village. Les bugadières y ont exercé leur talent et usé leurs mains jusqu’en 1985, date de son déplacement.
Roquebrune-sur-Argens.
Le lavoir situé devant l’hôtel de ville, date de 1902. Il était auparavant situé au bas du village. Les bugadières y ont exercé leur talent et usé leurs mains jusqu’en 1985, date de son déplacement.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Porte du Bourguet, XVIIe siècle.
Roquebrune-sur-Argens.
Porte du Bourguet, XVIIe siècle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La Maison du Patrimoine. Grâce à la magie d’une découverte réalisée en 2002, cette ancienne écurie, construite en 1883, devenue par la suite bâtiment municipal, a cédé sa place à la présentation de l’étendue et la variété du Patrimoine Historique de la Commune. Cette trouvaille, due au Comité des Sites, est celle d’une authentique glacière du XVIIe siècle, en parfait état, dans son emplacement initial et mise en scène pour une compréhension optimale de son fonctionnement.
Roquebrune-sur-Argens.
La Maison du Patrimoine. Grâce à la magie d’une découverte réalisée en 2002, cette ancienne écurie, construite en 1883, devenue par la suite bâtiment municipal, a cédé sa place à la présentation de l’étendue et la variété du Patrimoine Historique de la Commune. Cette trouvaille, due au Comité des Sites, est celle d’une authentique glacière du XVIIe siècle, en parfait état, dans son emplacement initial et mise en scène pour une compréhension optimale de son fonctionnement.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La Maison du Patrimoine. Elle couvre un large éventail historique, qu’il s’agisse de la préhistoire et de son « Homo Bouvérien », découvert dans les grottes de la Bouverie, jusqu’aux machines à confectionner les bouchons industrie jadis prospère.
On y trouvera des ex-voto du XVIIe siècle, appartenant à l’ermitage Notre Dame de Pitié.
Roquebrune-sur-Argens.
La Maison du Patrimoine. Elle couvre un large éventail historique, qu’il s’agisse de la préhistoire et de son « Homo Bouvérien », découvert dans les grottes de la Bouverie, jusqu’aux machines à confectionner les bouchons industrie jadis prospère. On y trouvera des ex-voto du XVIIe siècle, appartenant à l’ermitage Notre Dame de Pitié.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Cette collection d'Ex-voto provient du Monastère du Saint Désert de Notre-Dame de Pitié qui surplombe le village. Ce Monastère fait partie de la Congrégation Province d'Avignon Aquitaine de l'ordre des Carmes Déchaux. Ils présentent un intérêt artistique, iconographique, historique exceptionnel et apportent au public une meilleure connaissance de notre patrimoine.
La Provence a toujours été une terre de pèlerinage. On se déplaçait traditionnellement vers un lieu sacré de grande notoriété comme le sanctuaire de Roquebrune pour effectuer un don, une offrande à la Vierge, (ou à un Saint), suite à un vœu exaucé. De ce fait, ces Ex-voto, tableaux peints sur toile, bois ou carton, dont certains sont de véritables œuvres d'art, se révèlent riches d'enseignements sur le cadre de vie, les coutumes, le mobilier, la mentalité religieuse des XVIIIe, XIXe et XXe siècle.
Roquebrune-sur-Argens.
Cette collection d'Ex-voto provient du Monastère du Saint Désert de Notre-Dame de Pitié qui surplombe le village. Ce Monastère fait partie de la Congrégation Province d'Avignon Aquitaine de l'ordre des Carmes Déchaux. Ils présentent un intérêt artistique, iconographique, historique exceptionnel et apportent au public une meilleure connaissance de notre patrimoine. La Provence a toujours été une terre de pèlerinage. On se déplaçait traditionnellement vers un lieu sacré de grande notoriété comme le sanctuaire de Roquebrune pour effectuer un don, une offrande à la Vierge, (ou à un Saint), suite à un vœu exaucé. De ce fait, ces Ex-voto, tableaux peints sur toile, bois ou carton, dont certains sont de véritables œuvres d'art, se révèlent riches d'enseignements sur le cadre de vie, les coutumes, le mobilier, la mentalité religieuse des XVIIIe, XIXe et XXe siècle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chaque Ex-voto est construit sur la cohabitation de deux espaces, le sacré et le profane, le céleste et l’humain, la Vierge (ou le Saint) se trouve placé dans un angle supérieur, sur un nuage et manifeste ainsi sa protection de la scène représentée. Ces Ex-voto constituent autant d’irremplaçables « tranches de vie » dont les thèmes sont la maladie et la guérison, la maternité et l'enfance, les accidents et tous les dangers dont les guerres.
Roquebrune-sur-Argens.
Chaque Ex-voto est construit sur la cohabitation de deux espaces, le sacré et le profane, le céleste et l’humain, la Vierge (ou le Saint) se trouve placé dans un angle supérieur, sur un nuage et manifeste ainsi sa protection de la scène représentée. Ces Ex-voto constituent autant d’irremplaçables « tranches de vie » dont les thèmes sont la maladie et la guérison, la maternité et l'enfance, les accidents et tous les dangers dont les guerres.
52
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Cet Ex-voto à l'intention de Notre-Dame de Pitié est un véritable chef d'œuvre et un document historique qui donne une description fidèle du Roquebrune de 1707 lors de l’invasion de la Provence par les troupes du Duc Victor Amédée de Savoie.
Le panorama est celui de la basse vallée de l’Argens et du rocher avec ses trois croix positionnées chacune sur chaque sommet Fréjus et Puget sont incendiés, on remarque les flammes. Au premier plan, l’Argens et le village dont on reconnaît l’église, le Portalet, le campanile ; on distingue très bien les ruines du castrum et les remparts démantelés par les troupes royales en 1592 et plus loin, le moulin à vent Les cavaliers arrivent pendant que les paysans fuient.
La peur avait été grande au village lorsque les habitants avaient vu s'embraser les cités voisines de Fréjus et de Puget ; toutes les personnes valides s'étaient réfugiées dans les bois, s'attendant au pire. Mais Roquebrune était protégé par son fleuve et seul, quelques soudards vinrent piller les maisons abandonnées ; le village ne brûla pas.
Roquebrune-sur-Argens.
Cet Ex-voto à l'intention de Notre-Dame de Pitié est un véritable chef d'œuvre et un document historique qui donne une description fidèle du Roquebrune de 1707 lors de l’invasion de la Provence par les troupes du Duc Victor Amédée de Savoie. Le panorama est celui de la basse vallée de l’Argens et du rocher avec ses trois croix positionnées chacune sur chaque sommet Fréjus et Puget sont incendiés, on remarque les flammes. Au premier plan, l’Argens et le village dont on reconnaît l’église, le Portalet, le campanile ; on distingue très bien les ruines du castrum et les remparts démantelés par les troupes royales en 1592 et plus loin, le moulin à vent Les cavaliers arrivent pendant que les paysans fuient. La peur avait été grande au village lorsque les habitants avaient vu s'embraser les cités voisines de Fréjus et de Puget ; toutes les personnes valides s'étaient réfugiées dans les bois, s'attendant au pire. Mais Roquebrune était protégé par son fleuve et seul, quelques soudards vinrent piller les maisons abandonnées ; le village ne brûla pas.
53
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'artiste a rajouté une inscription en latin qu'on peut traduire ainsi : « A la Mère de Dieu, Roquebrune reconnaissante pour avoir été préservée de l'incendie, lors du passage du duc de Savoie Victor (vainqueur) à l'aller fut victus (vécu) au retour », avec ce savoureux calembour sur Victor de Savoie qui devient victus.
Roquebrune-sur-Argens.
L'artiste a rajouté une inscription en latin qu'on peut traduire ainsi : « A la Mère de Dieu, Roquebrune reconnaissante pour avoir été préservée de l'incendie, lors du passage du duc de Savoie Victor (vainqueur) à l'aller fut victus (vécu) au retour », avec ce savoureux calembour sur Victor de Savoie qui devient victus.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Ex-voto de 1746.
Roquebrune-sur-Argens.
Ex-voto de 1746.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La Maison du Patrimoine.
Roquebrune-sur-Argens.
La Maison du Patrimoine.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L’un des Ex-voto a une grande valeur pour les historiens car c’est le seul document d'époque qui évoque le combat du vaisseau « Le Bon » en 1684 pour échapper aux galères hispano-génoises qui l'encerclaient
Roquebrune-sur-Argens.
L’un des Ex-voto a une grande valeur pour les historiens car c’est le seul document d'époque qui évoque le combat du vaisseau « Le Bon » en 1684 pour échapper aux galères hispano-génoises qui l'encerclaient
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La Maison du Patrimoine.
Roquebrune-sur-Argens.
La Maison du Patrimoine.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La Maison du Patrimoine.
Roquebrune-sur-Argens.
La Maison du Patrimoine.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Tableau du Saint Sacrement. Elévation de l'Eucharistie, oeuvre datant du milieu du XVIIIe siècle, remis par monsieur le curé.
Roquebrune-sur-Argens.
Tableau du Saint Sacrement. Elévation de l'Eucharistie, oeuvre datant du milieu du XVIIIe siècle, remis par monsieur le curé.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>« Cœur sacré de Jésus ayez pitié de nous » ou la confrérie du Saint Sacrement
Ce tableau, si on peut rappeler ainsi, se trouvait en l'église paroissiale et a été remis par le prêtre de la Commune à la Maison du Patrimoine afin d'y être exposé.
Le tableau se compose de deux parties : le haut où sont peints le Christ et la Vierge Marie à genoux devant son fils, en adoration, le peintre ayant pris la précaution de peindre sur la poitrine de chacun des personnages, le cœur sacré. Le bas du tableau est divisé en quatre parties sur lesquels figurent des cartouches où est inscrit le nom des confrères femmes de cette confrérie. Il s'agit d'une confrérie de femmes du village, en l'absence de documents écrits, on peut penser qu'il s'agit d'une confrérie du XIXe siècle.
A l'origine cette confrérie instituée à Rome en 1539, a été créée pour que le Saint Sacrement soit conservé de façon décente dans les églises.
La confrérie était organisée de la façon suivante, on trouve une Supérieure, ici Joséphine Abbe, des conseillères, des assistantes et des sacristines dont le rôle était de s'occuper de la sacristie.
Roquebrune-sur-Argens.
« Cœur sacré de Jésus ayez pitié de nous » ou la confrérie du Saint Sacrement Ce tableau, si on peut rappeler ainsi, se trouvait en l'église paroissiale et a été remis par le prêtre de la Commune à la Maison du Patrimoine afin d'y être exposé. Le tableau se compose de deux parties : le haut où sont peints le Christ et la Vierge Marie à genoux devant son fils, en adoration, le peintre ayant pris la précaution de peindre sur la poitrine de chacun des personnages, le cœur sacré. Le bas du tableau est divisé en quatre parties sur lesquels figurent des cartouches où est inscrit le nom des confrères femmes de cette confrérie. Il s'agit d'une confrérie de femmes du village, en l'absence de documents écrits, on peut penser qu'il s'agit d'une confrérie du XIXe siècle. A l'origine cette confrérie instituée à Rome en 1539, a été créée pour que le Saint Sacrement soit conservé de façon décente dans les églises. La confrérie était organisée de la façon suivante, on trouve une Supérieure, ici Joséphine Abbe, des conseillères, des assistantes et des sacristines dont le rôle était de s'occuper de la sacristie.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La Maison du Patrimoine.
Roquebrune-sur-Argens.
La Maison du Patrimoine.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La Maison du Patrimoine. Deux amphores et une urne funéraire.
Roquebrune-sur-Argens.
La Maison du Patrimoine. Deux amphores et une urne funéraire.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Coupeuse de bouchon.
Roquebrune-sur-Argens.
Coupeuse de bouchon.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Tourneuse de bouchon.
Roquebrune-sur-Argens.
Tourneuse de bouchon.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Borne d'inauguration de premier pont d'Argens, 1829.
Roquebrune-sur-Argens.
Borne d'inauguration de premier pont d'Argens, 1829.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La Maison du Patrimoine. Le rocher des trois croix.
Roquebrune-sur-Argens.
La Maison du Patrimoine. Le rocher des trois croix.
67
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Le Castrum vu de la Maison du Patrimoine. Avant le XIe siècle, les habitations se trouvaient dans la plaine. Les sarrasin, après la victoire de Charles Martel, vinrent s’installer dans la région. Ils y restèrent deux siècles et s’ils apportèrent l’élevage de la chèvre, ils vivaient aussi de rapines, de vols. Ils enlevèrent l’abbé Mayeul, abbé de Cluny. Son cousin Guillaume, le comte de Provence, paya une rançon très importante pour le faire libérer. Il décide de les chasser et on construit alors les villages élevés. Les habitants de Roquebrune s’installèrent sur le piton rocheux. Aujourd’hui la commune s’étend sur 12000 hectares, compte 12000 habitants, dont 5000 au village.
Roquebrune-sur-Argens.
Le Castrum vu de la Maison du Patrimoine. Avant le XIe siècle, les habitations se trouvaient dans la plaine. Les sarrasin, après la victoire de Charles Martel, vinrent s’installer dans la région. Ils y restèrent deux siècles et s’ils apportèrent l’élevage de la chèvre, ils vivaient aussi de rapines, de vols. Ils enlevèrent l’abbé Mayeul, abbé de Cluny. Son cousin Guillaume, le comte de Provence, paya une rançon très importante pour le faire libérer. Il décide de les chasser et on construit alors les villages élevés. Les habitants de Roquebrune s’installèrent sur le piton rocheux. Aujourd’hui la commune s’étend sur 12000 hectares, compte 12000 habitants, dont 5000 au village.
68
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Le Castrum vu de la Maison du Patrimoine. La création du Castrum de Roca Bruna date de la fin du Xe siècle, la population vient s’installer sur la hauteur la plus proche et la plus aisément défendable. Cette enceinte fortifiée protégera la population des ravages causés par les guerres civiles et les épidémies. Elle s’agrandira au cours des siècles avec l’augmentation de la population.
Roquebrune-sur-Argens.
Le Castrum vu de la Maison du Patrimoine. La création du Castrum de Roca Bruna date de la fin du Xe siècle, la population vient s’installer sur la hauteur la plus proche et la plus aisément défendable. Cette enceinte fortifiée protégera la population des ravages causés par les guerres civiles et les épidémies. Elle s’agrandira au cours des siècles avec l’augmentation de la population.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Le Castrum vu de la Maison du Patrimoine.
Roquebrune-sur-Argens.
Le Castrum vu de la Maison du Patrimoine.
70
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Le Portalet XIe siècle est la plus ancienne porte du castrum de Roca Bruna créé au Xe siècle. Dès le XIe siècle, elle permettait d’accéder à la basse-cour du domaine seigneurial. Elle devient ensuite l’entrée principale de la cité fortifiée.
Roquebrune-sur-Argens.
Le Portalet XIe siècle est la plus ancienne porte du castrum de Roca Bruna créé au Xe siècle. Dès le XIe siècle, elle permettait d’accéder à la basse-cour du domaine seigneurial. Elle devient ensuite l’entrée principale de la cité fortifiée.
71
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Construite au XVIe siècle dans le style gothique sur des vestiges du XIIe siècle, elle englobe l'église primitive de la commune, Notre-Dame des Salles, du Xe siècle. Elle a subi plusieurs modifications au cours des siècles. La partie la plus ancienne date du XIe siècle (chapelle des âmes du purgatoire). Elle est devenue église paroissiale en 1535 et fut consacrée par Léon des Ursins sous le nom de Saint Pierre-Saint Paul.
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Construite au XVIe siècle dans le style gothique sur des vestiges du XIIe siècle, elle englobe l'église primitive de la commune, Notre-Dame des Salles, du Xe siècle. Elle a subi plusieurs modifications au cours des siècles. La partie la plus ancienne date du XIe siècle (chapelle des âmes du purgatoire). Elle est devenue église paroissiale en 1535 et fut consacrée par Léon des Ursins sous le nom de Saint Pierre-Saint Paul.
72
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Elle est dotée d’une curieuse façade ajoutée au 18ème siècle. Sur le fronton agrémenté d'angelots, on peut deviner l'emplacement de la toiture avant sa surélévation.
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Elle est dotée d’une curieuse façade ajoutée au 18ème siècle. Sur le fronton agrémenté d'angelots, on peut deviner l'emplacement de la toiture avant sa surélévation.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Saint Pierre.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Saint Pierre.
76
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.  Elle n’a pas de transept mais cinq chapelles qui s’ouvrent sur la nef à quatre travées. A gauche, on a les chapelles des Fonts Baptismaux, des âmes du Purgatoire, de la Vierge et de Saint-Aygulf et, à droite, celle de Saint-Joseph. Son édification fut singulière, puisque chronologiquement, la chapelle des âmes du Purgatoire, fut la première, au XIème siècle. Il y fut rajouté, à gauche, une première chapelle fin XIIème, qui devint « des Fonts Baptismaux », puis les deux furent englobées dans l’église de 1535. En 1639, s’y adjoint, à droite, celle de Saint-Joseph.
Au XIXème siècle, la nef, l’abside, les chapelles latérales, les piliers et les croisées d’ogives firent l’objet d’une décoration picturale typique de cette époque.
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Elle n’a pas de transept mais cinq chapelles qui s’ouvrent sur la nef à quatre travées. A gauche, on a les chapelles des Fonts Baptismaux, des âmes du Purgatoire, de la Vierge et de Saint-Aygulf et, à droite, celle de Saint-Joseph. Son édification fut singulière, puisque chronologiquement, la chapelle des âmes du Purgatoire, fut la première, au XIème siècle. Il y fut rajouté, à gauche, une première chapelle fin XIIème, qui devint « des Fonts Baptismaux », puis les deux furent englobées dans l’église de 1535. En 1639, s’y adjoint, à droite, celle de Saint-Joseph. Au XIXème siècle, la nef, l’abside, les chapelles latérales, les piliers et les croisées d’ogives firent l’objet d’une décoration picturale typique de cette époque.
77
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Des soleils peints à la fresque décorent les croisées d’ogives à la voûte.
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Des soleils peints à la fresque décorent les croisées d’ogives à la voûte.
78
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chaire présente, dans le même esprit que les peintures murales, un décor néogothique, avec escalier de bois, cuve polygonale en fonte, décorée du Christ et des 4 évangélistes en bronze doré.
Roquebrune-sur-Argens.
La chaire présente, dans le même esprit que les peintures murales, un décor néogothique, avec escalier de bois, cuve polygonale en fonte, décorée du Christ et des 4 évangélistes en bronze doré.
79
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle des fonds Baptismaux. L’autel d’époque Renaissance supporte un retable daté de 1557 dont les panneaux latéraux représentent Saint-Claude, avec la croix de Lorraine pastorale et Sainte-Brigitte avec la palme du martyre. Au centre, la sculpture en bois représente Saint-Jean Baptiste.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle des fonds Baptismaux. L’autel d’époque Renaissance supporte un retable daté de 1557 dont les panneaux latéraux représentent Saint-Claude, avec la croix de Lorraine pastorale et Sainte-Brigitte avec la palme du martyre. Au centre, la sculpture en bois représente Saint-Jean Baptiste.
80
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle des fonds Baptismaux. Les panneaux latéraux représentent Saint-Claude, avec la croix de Lorraine pastorale et Sainte-Brigitte avec la palme du martyre. Au centre, la sculpture en bois en haut relief représente Saint-Jean Baptiste. Cette œuvre est également de style Renaissance qui se retrouve aussi dans les scènes peintes de la prédelle, également consacrées à Saint-Jean Baptiste.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle des fonds Baptismaux. Les panneaux latéraux représentent Saint-Claude, avec la croix de Lorraine pastorale et Sainte-Brigitte avec la palme du martyre. Au centre, la sculpture en bois en haut relief représente Saint-Jean Baptiste. Cette œuvre est également de style Renaissance qui se retrouve aussi dans les scènes peintes de la prédelle, également consacrées à Saint-Jean Baptiste.
81
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle des fonds Baptismaux.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle des fonds Baptismaux.
82
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Adossé au mur de la chapelle du Purgatoire, un autel est consacré à la Vierge. Sur cet autel, une statue du XVIIIème siècle en bois sculpté polychrome et doré, représente la Vierge à l’Enfant ; les couronnes en cuivre datent du XIXème siècle ainsi que les effigies de Saint-Dominique et de Sainte-Catherine de Sienne priant de chaque côté de la Vierge.
Roquebrune-sur-Argens.
Adossé au mur de la chapelle du Purgatoire, un autel est consacré à la Vierge. Sur cet autel, une statue du XVIIIème siècle en bois sculpté polychrome et doré, représente la Vierge à l’Enfant ; les couronnes en cuivre datent du XIXème siècle ainsi que les effigies de Saint-Dominique et de Sainte-Catherine de Sienne priant de chaque côté de la Vierge.
83
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>A gauche de l’entrée, la seconde chapelle, la plus ancienne, est la chapelle des âmes du Purgatoire. Elle correspond à une première chapelle, primitive, du XIème siècle. La consécration de la chapelle actuelle, provient du retable datant de la seconde moitié du XVIème siècle. Ce retable constitue sans doute l’une des premières représentations du Purgatoire, en Provence.
Roquebrune-sur-Argens.
A gauche de l’entrée, la seconde chapelle, la plus ancienne, est la chapelle des âmes du Purgatoire. Elle correspond à une première chapelle, primitive, du XIème siècle. La consécration de la chapelle actuelle, provient du retable datant de la seconde moitié du XVIème siècle. Ce retable constitue sans doute l’une des premières représentations du Purgatoire, en Provence.
84
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Dans la prédelle est figuré le martyre de Saint-Pierre, à gauche, pendu la tête en bas et de Saint-Étienne lapidé, à droite.
Roquebrune-sur-Argens.
Dans la prédelle sont figurés les martyres de Saint-Pierre, à gauche, pendu la tête en bas, et de Saint-Étienne lapidé, à droite.
85
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Dans le panneau central, porteur d’une cuirasse et d’un casque, Saint-Michel, piétine le démon représenté par un animal cornu. En bas à droite, c’est l’enfer où l’on pénètre par la gueule d’un monstre : les damnés et les divers supplices qui leurs sont infligés sont représentés. A gauche, les anges disputent aux démons les âmes reléguées au Purgatoire et les élèvent jusqu’au Paradis.
Roquebrune-sur-Argens.
Dans le panneau central, porteur d’une cuirasse et d’un casque, Saint-Michel, piétine le démon représenté par un animal cornu. En bas à droite, c’est l’enfer où l’on pénètre par la gueule d’un monstre : les damnés et les divers supplices qui leurs sont infligés sont représentés. A gauche, les anges disputent aux démons les âmes reléguées au Purgatoire et les élèvent jusqu’au Paradis.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
87
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Tout en haut, Dieu le Père.
Roquebrune-sur-Argens.
Tout en haut, Dieu le Père.
88
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Retable de la Passion.
Il est constitué de 6 panneaux qui représentent des scènes de la vie du Christ, avec au centre, une Crucifixion. L’autel et l’encadrement en bois
peint et doré sont décorés de rinceaux avec rosaces, coupes et oiseaux.
Roquebrune-sur-Argens.
Retable de la Passion. Il est constitué de 6 panneaux qui représentent des scènes de la vie du Christ, avec au centre, une Crucifixion. L’autel et l’encadrement en bois peint et doré sont décorés de rinceaux avec rosaces, coupes et oiseaux.
89
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Retable de la Passion.
A gauche, la descente de croix, la mise au tombeau, la descente aux limbes, une scène très rare.
Roquebrune-sur-Argens.
Retable de la Passion. A gauche, la descente de croix, la mise au tombeau, la descente aux limbes, une scène très rare.
90
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Retable de la Passion. A droite, la chute du Christ, le couronnement d’épines, la flagellation.
Roquebrune-sur-Argens.
Retable de la Passion. A droite, la chute du Christ, le couronnement d’épines, la flagellation.
91
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Retable de Saint-Sébastien.
Sébastien a été martyrisé par les Romains, selon la tradition, au IIIème siècle. Le triptyque représente Saint- Sébastien entre Saint-Christophe portant le Christ et Sainte-Lucie qui tient une soucoupe avec ses yeux. Ces trois Saints étaient invoqués pour leur protection contre des maladies ou des épidémies: Sébastien contre la peste, Lucie contre les ophtalmies et Christophe contre l’épilepsie.
Roquebrune-sur-Argens.
Retable de Saint-Sébastien. Sébastien a été martyrisé par les Romains, selon la tradition, au IIIème siècle. Le triptyque représente Saint- Sébastien entre Saint-Christophe portant le Christ et Sainte-Lucie qui tient une soucoupe avec ses yeux. Ces trois Saints étaient invoqués pour leur protection contre des maladies ou des épidémies: Sébastien contre la peste, Lucie contre les ophtalmies et Christophe contre l’épilepsie.
92
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Tableau de Saint-Roch et Saint-Jean Baptiste. 
Le tableau représente Saint-Jean Baptiste, à gauche, avec ses attributs : le long bâton de croix et l’agneau et à droite, Saint-Roch, avec son bâton de pèlerin et son chien, lève les yeux au ciel tandis qu’un ange découvre le bubon de sa cuisse. La multiplication d’effigies de Saint- Roch est fréquente dans une Provence où durant des siècles, la peste revenait fréquemment.
Roquebrune-sur-Argens.
Tableau de Saint-Roch et Saint-Jean Baptiste. Le tableau représente Saint-Jean Baptiste, à gauche, avec ses attributs : le long bâton de croix et l’agneau et à droite, Saint-Roch, avec son bâton de pèlerin et son chien, lève les yeux au ciel tandis qu’un ange découvre le bubon de sa cuisse. La multiplication d’effigies de Saint- Roch est fréquente dans une Provence où durant des siècles, la peste revenait fréquemment.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle de la Vierge.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle de la Vierge.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle de la Vierge.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle de la Vierge.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle de la Vierge.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle de la Vierge.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle de la Vierge.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle de la Vierge.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle de la Vierge.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle de la Vierge.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle de la Vierge. La Vierge et l'Enfant Jésus.
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Chapelle de la Vierge. La Vierge et l'Enfant Jésus.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle de la Vierge.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle de la Vierge.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle de la Vierge. Aux quatre angles, un ange porte un phylactère.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle de la Vierge. Aux quatre angles, un ange porte un phylactère.
101
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle de la Vierge. Le Sacré-Coeur.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle de la Vierge. Le Sacré-Coeur.
102
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Vitrail de A. Lusson, Paris, représentant Pie IX, suivant ses armoiries (1846-1878), à gauche.
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Vitrail de A. Lusson, Paris, représentant Pie IX, suivant ses armoiries (1846-1878), à gauche.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Le Sacré-Coeur et un roi de Ftance (Louis IX ?)
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Le Sacré-Coeur et un roi de Ftance (Louis IX ?)
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Joseph. A gauche, les statues de Jeanne d'Arc et de sainte Thérése de l'Enfant Jésus ou sainte Thérèse de Lisieux. A droite, celle de la Vierge du jubilé de 1901.
Son autel est en marbre doré surmonté d’une statue de Saint-Joseph tenant par la main l’Enfant-Jésus.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Joseph. A gauche, les statues de Jeanne d'Arc et de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus ou sainte Thérèse de Lisieux. A droite, celle de la Vierge du jubilé de 1901. Son autel est en marbre doré surmonté d’une statue de Saint-Joseph tenant par la main l’Enfant-Jésus.
105
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Chapelle Saint-Joseph.
Son autel est en marbre doré surmonté d’une statue de Saint-Joseph tenant par la main l’Enfant-Jésus.
Roquebrune-sur-Argens.
Chapelle Saint-Joseph. Son autel est en marbre doré surmonté d’une statue de Saint-Joseph tenant par la main l’Enfant-Jésus.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Buste reliquaire de Sainte-Fortunée.
Ce buste fut créé pour abriter un morceau d'os de la hanche de cette Sainte, d'origine Romaine, que rapporta François d'Attanoux en 1703. Vainqueur d'une bataille, en Italie, on lui offrit cette relique ainsi que son certificat d'authenticité. A son retour à Roquebrune, la Communauté fit fabriquer un buste en tilleul doré, comportant un tiroir, dans lequel fut logé le morceau d'os, qui fut malheureusement volé. Sainte Fortunée fut notamment mise à l'honneur, lorsqu'en 1707, Roquebrune-sur-Argens  fut épargnée, au contraire des villes avoisinantes, des attaques du Duc Victor Amédée de Savoie pour la conquête du trône d'Espagne. Le placard, pratiqué dans le mur, qui abrite ce buste a ses portes toujours ouvertes pour assurer la protection de la Commune, d’où un dicton local, lorsque les gens oubliaient de fermer une porte, « Santo Fortunado es maï durbido » c’est-à-dire « Sainte- Fortunée est encore ouverte ». La sainte était de Césarée de Palestine où elle fut martyrisée sous Dioclétien. Son corps fut sans doute porté à Naples où il aurait été retrouvé en 1564. Son culte s'étendit dans les diocèses voisins et jusqu'en Corse en raison des liens qui unissaient l'île à Naples.
Roquebrune-sur-Argens.
Buste reliquaire de Sainte-Fortunée. Ce buste fut créé pour abriter un morceau d'os de la hanche de cette Sainte, d'origine Romaine, que rapporta François d'Attanoux en 1703. Vainqueur d'une bataille, en Italie, on lui offrit cette relique ainsi que son certificat d'authenticité. A son retour à Roquebrune, la Communauté fit fabriquer un buste en tilleul doré, comportant un tiroir, dans lequel fut logé le morceau d'os, qui fut malheureusement volé. Sainte Fortunée fut notamment mise à l'honneur, lorsqu'en 1707, Roquebrune-sur-Argens fut épargnée, au contraire des villes avoisinantes, des attaques du Duc Victor Amédée de Savoie pour la conquête du trône d'Espagne. Le placard, pratiqué dans le mur, qui abrite ce buste a ses portes toujours ouvertes pour assurer la protection de la Commune, d’où un dicton local, lorsque les gens oubliaient de fermer une porte, « Santo Fortunado es maï durbido » c’est-à-dire « Sainte- Fortunée est encore ouverte ». La sainte était de Césarée de Palestine où elle fut martyrisée sous Dioclétien. Son corps fut sans doute porté à Naples où il aurait été retrouvé en 1564. Son culte s'étendit dans les diocèses voisins et jusqu'en Corse en raison des liens qui unissaient l'île à Naples.
107
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Tryptique de Saint-Honorat, Saint-Aygulf et Saint-Maur. 
Cette peinture, anonyme, en bois porte la date de « 1530 ». Les trois Saints sont auréolés et pourvus de crosses abbatiales ou épiscopales. Saint-Maur porte l’habit monastique ; les deux autres la grande tenue d’évêque, sur fond or.
Roquebrune-sur-Argens.
Tryptique de Saint-Honorat, Saint-Aygulf et Saint-Maur. Cette peinture, anonyme, en bois porte la date de « 1530 ». Les trois Saints sont auréolés et pourvus de crosses abbatiales ou épiscopales. Saint-Maur porte l’habit monastique ; les deux autres la grande tenue d’évêque, sur fond or.
108
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La Tribune.
Il s'y trouve l'orgue acquis en 2008 par une souscription publique. L'église accueille en effet
un orgue qui provient de l'église de Borken, en Allemagne. Le buffet a été entièrement repensé pour qu'il soit en parfaite harmonie avec le style de l'église. Il comporte 20 jeux répartis sur trois plans sonores, 2 claviers de 56 notes et 1 pédalier de 30 notes. Cet instrument est conçu pour jouer les différents styles de musique baroque.
Roquebrune-sur-Argens.
La Tribune. Il s'y trouve l'orgue acquis en 2008 par une souscription publique. L'église accueille en effet un orgue qui provient de l'église de Borken, en Allemagne. Le buffet a été entièrement repensé pour qu'il soit en parfaite harmonie avec le style de l'église. Il comporte 20 jeux répartis sur trois plans sonores, 2 claviers de 56 notes et 1 pédalier de 30 notes. Cet instrument est conçu pour jouer les différents styles de musique baroque.
109
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Le chœur est pentagonal. Colonnes, chapiteaux, embrasures de fenêtres sont décorés de motifs géométriques en trompe l’œil, de frises, d’encadrements divers ou de motifs végétaux.
Roquebrune-sur-Argens.
Le chœur est pentagonal. Colonnes, chapiteaux, embrasures de fenêtres sont décorés de motifs géométriques en trompe l’œil, de frises, d’encadrements divers ou de motifs végétaux.
110
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Saint-Paul.
Roquebrune-sur-Argens.
Saint-Paul.
111
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Saint-Pierre.
Roquebrune-sur-Argens.
Saint-Pierre.
112
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Sur les battants de la grille de choeur, l'agneau aux sept sceaux.
Roquebrune-sur-Argens.
Sur les battants de la grille de choeur, l'agneau aux sept sceaux.
113
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
114
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>A droite, Sainte Catherine d'Alexandrie, avec l'épée, et au fond, la roue. Sur le panneau central, à droite sainte Apolline ou Apollonie avec une tenaille. Au-dessous, une soucoupe avec ses dents.
Roquebrune-sur-Argens.
A droite, Sainte Catherine d'Alexandrie, avec l'épée, et au fond, la roue. Sur le panneau central, à droite sainte Apolline ou Apollonie avec une tenaille. Au-dessous, une soucoupe avec ses dents.
115
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>A gauche, Sainte Marthe avec la Tarasque à ses pieds. A gauche du panneau central, Sainte Agathe, à ses pieds la soucoupe avec ses seins arrachés. Au centre, une martyre va être couronnée par un ange.
Roquebrune-sur-Argens.
A gauche, Sainte Marthe avec la Tarasque à ses pieds. A gauche du panneau central, Sainte Agathe, à ses pieds la soucoupe avec ses seins arrachés. Au centre, une martyre va être couronnée par un ange.
116
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Les vitraux du Chœur. , Sainte-Marguerite et Saint-Paul. En bas, peinture représentant Saint Paul.
Roquebrune-sur-Argens.
Les vitraux du Chœur. , Sainte-Marguerite et Saint-Paul. En bas, peinture représentant Saint Paul.
117
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Les vitraux du Chœur. Saint-Roch et Saint- Maxime.
Roquebrune-sur-Argens.
Les vitraux du Chœur. Saint-Roch et Saint- Maxime.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Les vitraux du Chœur. Sainte-Catherine et Saint-Pierre. En bas, peinture représentant Saint Pierre.
Roquebrune-sur-Argens.
Les vitraux du Chœur. Sainte-Catherine et Saint-Pierre. En bas, peinture représentant Saint Pierre.
119
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Vitrail de la nef.
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Vitrail de la nef.
120
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Au-dessus de l'orgue, vitrail représentant la Vierge supportée par deux anges (Assomption ?).
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Au-dessus de l'orgue, vitrail représentant la Vierge supportée par deux anges (Assomption ?).
121
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Le chemin de croix.
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Le chemin de croix.
122
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Le chemin de croix.
Roquebrune-sur-Argens.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. Le chemin de croix.
123
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Autour de l’église s’étendait le quartier des Salles réservé au seigneur, aux prêtres, aux notables et à leurs serviteurs.
Roquebrune-sur-Argens.
Autour de l’église s’étendait le quartier des Salles réservé au seigneur, aux prêtres, aux notables et à leurs serviteurs.
124
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>
Roquebrune-sur-Argens.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Du côté Nord de l’église, se trouve la place du presbytère. Ce dernier est une ancienne dépendance du château.
Roquebrune-sur-Argens.
Du côté Nord de l’église, se trouve la place du presbytère. Ce dernier est une ancienne dépendance du château.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>
Roquebrune-sur-Argens.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Castrum.
La création du Castrum de Roca Bruna date de la fin du Xe siècle, la population vient s’installer sur la hauteur la plus proche et la plus aisément défendable. Cette enceinte fortifiée protégera la population des ravages causés par les guerres civiles et les épidémies. Elle s’agrandira au cours des siècles avec l’augmentation de la population. Le seigneur de Rocabruna au Xie xiècle était Guillaume Dodon.
Roquebrune-sur-Argens.
Castrum. La création du Castrum de Roca Bruna date de la fin du Xe siècle, la population vient s’installer sur la hauteur la plus proche et la plus aisément défendable. Cette enceinte fortifiée protégera la population des ravages causés par les guerres civiles et les épidémies. Elle s’agrandira au cours des siècles avec l’augmentation de la population. Le seigneur de Rocabruna au Xie xiècle était Guillaume Dodon.
128
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Maison consulaire . Hôtel de Ville, XVIIe.
Roquebrune-sur-Argens.
Maison consulaire . Hôtel de Ville, XVIIe.
129
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Hospice Saint Jacques, 1635-1892.
Roquebrune-sur-Argens.
Hospice Saint Jacques, 1635-1892.
130
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao, dans l'ancienne chapelle du XVIIIe siècle des hospitaliers.
Roquebrune-sur-Argens.
La maison du Chocolat et du Cacao, dans l'ancienne chapelle du XVIIIe siècle des hospitaliers.
131
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao est un véritable lieu de pèlerinage. Boîtes anciennes, « réclames » d’époque, objets et gadgets sont exposés dans une scénographie atypique. Des sculptures originales et inédites, réalisées par les chocolatiers, des ouvrages sur le chocolat, sa fabrication et son utilisation, décorent cette véritable caverne aux trésors. Enfin, un espace « Choco- mômes » où vos enfants trouveront de nombreux jeux et y apprendront quelques secrets chocolatés.
Roquebrune-sur-Argens.
La maison du Chocolat et du Cacao est un véritable lieu de pèlerinage. Boîtes anciennes, « réclames » d’époque, objets et gadgets sont exposés dans une scénographie atypique. Des sculptures originales et inédites, réalisées par les chocolatiers, des ouvrages sur le chocolat, sa fabrication et son utilisation, décorent cette véritable caverne aux trésors. Enfin, un espace « Choco- mômes » où vos enfants trouveront de nombreux jeux et y apprendront quelques secrets chocolatés.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao.
Roquebrune-sur-Argens.
La maison du Chocolat et du Cacao.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao.
Roquebrune-sur-Argens.
La maison du Chocolat et du Cacao.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao.
Roquebrune-sur-Argens.
La maison du Chocolat et du Cacao.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao.
Roquebrune-sur-Argens.
La maison du Chocolat et du Cacao.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao. Sainte Catherine d'Alexandrie.
Roquebrune-sur-Argens.
La maison du Chocolat et du Cacao. Sainte Catherine d'Alexandrie.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao. Sainte Philomène.
Roquebrune-sur-Argens.
La maison du Chocolat et du Cacao. Sainte Philomène.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao.
Roquebrune-sur-Argens.
La maison du Chocolat et du Cacao.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao.
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La maison du Chocolat et du Cacao.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao.
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La maison du Chocolat et du Cacao.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao. A gauche une bonbonnière en argent,Egypte, fin XIXe siècle. A drote, un sucrier en métal argenté, Angleterre, début CCe siècle..
Roquebrune-sur-Argens.
La maison du Chocolat et du Cacao. A gauche une bonbonnière en argent,Egypte, fin XIXe siècle. A drote, un sucrier en métal argenté, Angleterre, début CCe siècle..
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La maison du Chocolat et du Cacao. Au fond, à gauche, une petite verseuse chocolatière en porcelaine. A droite, une verseuse chocolatière en argent.
Roquebrune-sur-Argens.
La maison du Chocolat et du Cacao. Au fond, à gauche, une petite verseuse chocolatière en porcelaine. A droite, une verseuse chocolatière en argent.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle Sainte-Anne. Le large portail percé dans sa façade contraste avec son minuscule clocheton.
Roquebrune-sur-Argens.
La chapelle Sainte-Anne. Le large portail percé dans sa façade contraste avec son minuscule clocheton.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle Sainte-Anne. Cet édifice portant à l'origine le nom de la Vierge était fait pour accueillir les pèlerins qui se dirigeaient vers le monastère du Saint-Désert de Notre-Dame-de-Pitié et permettre ainsi le plus grand recueillement. Son rôle était également celui d'un oratoire.
Roquebrune-sur-Argens.
La chapelle Sainte-Anne. Cet édifice portant à l'origine le nom de la Vierge était fait pour accueillir les pèlerins qui se dirigeaient vers le monastère du Saint-Désert de Notre-Dame-de-Pitié et permettre ainsi le plus grand recueillement. Son rôle était également celui d'un oratoire.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'aqueduc des 25 ponts qui alimentait en eau la  Ffontaine Vieille. Il est longé par le sentier botanique.
Roquebrune-sur-Argens.
L'aqueduc des 25 ponts qui alimentait en eau la Ffontaine Vieille. Il est longé par le sentier botanique.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'aqueduc des 25 ponts qui alimentait en eau la  Ffontaine Vieille. Il est longé par le sentier botanique.
Roquebrune-sur-Argens.
L'aqueduc des 25 ponts qui alimentait en eau la Ffontaine Vieille. Il est longé par le sentier botanique.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L'aqueduc des 25 ponts qui alimentait en eau la  Ffontaine Vieille. Il est longé par le sentier botanique.
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L'aqueduc des 25 ponts qui alimentait en eau la Ffontaine Vieille. Il est longé par le sentier botanique.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Le sanctuaire Notre-Dame de Pitié. L'architecture du Saint Désert Notre Dame de Pitié, ermitage des frères carmes déchaux, se compose d'un corps de bâtiment principal dans lequel est incluse la chapelle du XVIIe siècle, et de huit cellules séparées: cinq de forme identique bâties sur le périmètre d'un espace carré, deux cellules
Roquebrune-sur-Argens.
Le sanctuaire Notre-Dame de Pitié. L'architecture du Saint Désert Notre Dame de Pitié, ermitage des frères carmes déchaux, se compose d'un corps de bâtiment principal dans lequel est incluse la chapelle du XVIIe siècle, et de huit cellules séparées: cinq de forme identique bâties sur le périmètre d'un espace carré, deux cellules "gémellées" dans une ancienne bergerie et une cellule hors clôture sur la colline de Sainte-Candie. Chaque cellule est entourée par un jardin clos, lieu de rencontre et d'intimité de l'âme avec le Christ. Les cinq cellules de Camaldules ont été construites en 1926: sur un même plan de base celles conçues par saint Romuald au XIe siècle. Elles comportent entre autres un couloir en colimaçon et un bûcher (actuellement atelier) enserrant une pièce de vie et un oratoire où l’ermite prie et peut célébrer l’Eucharistie.
149
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle. Les Saints-Déserts ont été fondés à la fin du XVIe siècle par le Frère Carme Thomas de Jésus. On y mène une vie érémitique (érémos = désert en grec) de prière, de pénitence et de solitude dans le silence et l’entraide fraternelle selon l’esprit des origines du Carmel. Le saint-désert de Roquebrune comporte sept ermitages, comprenant une maisonnette et un jardin clos. Les Frères Carmes y élisent domicile en 1948, succédant aux Frères Camaldules présents depuis 1922.
Roquebrune-sur-Argens.
La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle. Les Saints-Déserts ont été fondés à la fin du XVIe siècle par le Frère Carme Thomas de Jésus. On y mène une vie érémitique (érémos = désert en grec) de prière, de pénitence et de solitude dans le silence et l’entraide fraternelle selon l’esprit des origines du Carmel. Le saint-désert de Roquebrune comporte sept ermitages, comprenant une maisonnette et un jardin clos. Les Frères Carmes y élisent domicile en 1948, succédant aux Frères Camaldules présents depuis 1922.
150
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>XIIIe siècle : Existence présumée d'un lieu de culte dédié à Notre Dame à l'emplacement de la chapelle actuelle.
Fin XVIe siècle : Arrivée de Jean-Baptiste Corsi, ermite génois venu de Lérins. Il meurt vers 1610, et ses restes seront transférés dans la chapelle en 1766.
1649 : Les travaux de construction de la chapelle actuelle sont terminés.
1651: Construction d'un ermitage attenant à la chapelle. Des ermites se succéderont jusqu'en 1704, suivis par des religieux.
1656: Le sanctuaire s'enrichit d'un autel et d'un retable en bois doré encadrant une Pietà offerte, dit-on, par Mazarin.
1707: Adjonction d'une halle (ancienne chapelle des ex-voto) à la chapelle (photo).
Roquebrune-sur-Argens.
XIIIe siècle : Existence présumée d'un lieu de culte dédié à Notre Dame à l'emplacement de la chapelle actuelle. Fin XVIe siècle : Arrivée de Jean-Baptiste Corsi, ermite génois venu de Lérins. Il meurt vers 1610, et ses restes seront transférés dans la chapelle en 1766. 1649 : Les travaux de construction de la chapelle actuelle sont terminés. 1651: Construction d'un ermitage attenant à la chapelle. Des ermites se succéderont jusqu'en 1704, suivis par des religieux. 1656: Le sanctuaire s'enrichit d'un autel et d'un retable en bois doré encadrant une Pietà offerte, dit-on, par Mazarin. 1707: Adjonction d'une halle (ancienne chapelle des ex-voto) à la chapelle (photo).
151
<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.1795: Le sanctuaire ainsi que ses dépendances sont déclarés
Roquebrune-sur-Argens.
La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.1795: Le sanctuaire ainsi que ses dépendances sont déclarés " biens nationaux " et rachetés par la famille Jaubert qui, sous la Restauration, a construit une grande bastide englobant la chapelle. 1920 : La famille Jaubert vend le domaine. 1923: La propriété est acquise par des moines Camaldules, ermites bénédictins venus d'Italie, qui y construisent les ermitages. 1931: 25 mai, Lundi de Pentecôte, couronnement solennel de la Vierge et du Christ de la Pietà. 1947: Départ des Camaldules. Le sanctuaire et la propriété sont rachetés par les Carmes Déchaux. 1948 : À la Pentecôte, inauguration officielle du Saint-Désert Nôtre-Dame de Pitié.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle. Retable du 17ème siècle encadrant une Pietà apparentée à une œuvre du Caravage
Roquebrune-sur-Argens.
La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle. Retable du 17ème siècle encadrant une Pietà apparentée à une œuvre du Caravage
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
Roquebrune-sur-Argens.
La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>L’Ordre des Carmes est né en Palestine au temps des croisades. À la fin du XIIe siècle, des ermites latins se regroupent sur le Mont Carmel au lieu-dit : La Fontaine d’Élie.
Entre 1209 et 1247 est élaborée la Règle du Carmel. Vers 1235, les premiers Carmes arrivent en Occident et doivent passer du statut d’Ermites à celui de Mendiants : en effet, s’ils veulent subsister, il leur faut adopter la vie « mixte », faite de contemplation et .d’apostolat.
XIVe et XVe siècles : Insertion de l’Ordre dans le monde universitaire médiéval.
En 1463 est fondée à Vannes la branche féminine du Carmel par le Bienheureux Jean Soreth (1395-1471) et la Bienheureuse Françoise d’Amboise (1427-1485).
Roquebrune-sur-Argens.
L’Ordre des Carmes est né en Palestine au temps des croisades. À la fin du XIIe siècle, des ermites latins se regroupent sur le Mont Carmel au lieu-dit : La Fontaine d’Élie. Entre 1209 et 1247 est élaborée la Règle du Carmel. Vers 1235, les premiers Carmes arrivent en Occident et doivent passer du statut d’Ermites à celui de Mendiants : en effet, s’ils veulent subsister, il leur faut adopter la vie « mixte », faite de contemplation et .d’apostolat. XIVe et XVe siècles : Insertion de l’Ordre dans le monde universitaire médiéval. En 1463 est fondée à Vannes la branche féminine du Carmel par le Bienheureux Jean Soreth (1395-1471) et la Bienheureuse Françoise d’Amboise (1427-1485).
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>1515 : Naissance de sainte Thérèse à Avila en Espagne.
1542 : Naissance de saint Jean de la Croix à Fontivéros sur le plateau de Castille.
1562 : Réforme de l’Ordre du Carmel par sainte Thérèse d’Avila (1582) bientôt assistée par saint Jean de la Croix (1591) pour la branche masculine.
XVIe-XVIIe Le Carmel réformé se propage rapidement à travers l’Espagne puis à travers 1’Europe.
Le Carmel comprend désormais deux branches : 
L’Ordre des Carmes Déchaux (O.C.D,)
L’Ordre des Carmes de l’Antique Observance (O. Carm.)
Fr. Thomas de Jésus (1564-1627) Disciple de Jean de la Croix, il fonde le premier Saint-Désert en 1592 à Bolarque (Espagne) pour renouer avec le genre de vie mené par les ermites du Mont Carmel.
Roquebrune-sur-Argens.
1515 : Naissance de sainte Thérèse à Avila en Espagne. 1542 : Naissance de saint Jean de la Croix à Fontivéros sur le plateau de Castille. 1562 : Réforme de l’Ordre du Carmel par sainte Thérèse d’Avila (1582) bientôt assistée par saint Jean de la Croix (1591) pour la branche masculine. XVIe-XVIIe Le Carmel réformé se propage rapidement à travers l’Espagne puis à travers 1’Europe. Le Carmel comprend désormais deux branches : L’Ordre des Carmes Déchaux (O.C.D,) L’Ordre des Carmes de l’Antique Observance (O. Carm.) Fr. Thomas de Jésus (1564-1627) Disciple de Jean de la Croix, il fonde le premier Saint-Désert en 1592 à Bolarque (Espagne) pour renouer avec le genre de vie mené par les ermites du Mont Carmel.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle.
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle. Saint Joseph avec deux pigeons
Roquebrune-sur-Argens.
La chapelle du sanctuaire Notre-Dame de Pitié, du XVIIe siècle. Saint Joseph avec deux pigeons
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<center>Roquebrune-sur-Argens. </center>Au carmel, la dévotion à Marie se manifeste notamment par le port du Scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel, signe de consécration à Marie, qu’ils font connaître depuis leurs origines.
Roquebrune-sur-Argens.
Au carmel, la dévotion à Marie se manifeste notamment par le port du Scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel, signe de consécration à Marie, qu’ils font connaître depuis leurs origines.
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