Nice.

Abbatiale Saint-Pons, Crypte Archéologique, Tour Saint-François, Bâtiments dans le Vieux Nice.

<center>Amphithéâtre du Galet.</center>C'est le bureau d'architectes «Bernard Reichen et Marc Warnery» qui a conçu le plus gros galet du monde, l’amphithéâtre de l’hôpital Pasteur 2 qui se veut être un espace multifonctionnel.
Il peut accueillir tous types de conférences et manifestations grâce à un matériel technologique adapté pour des représentations de haute qualité.
Amphithéâtre du Galet.
C'est le bureau d'architectes «Bernard Reichen et Marc Warnery» qui a conçu le plus gros galet du monde, l’amphithéâtre de l’hôpital Pasteur 2 qui se veut être un espace multifonctionnel. Il peut accueillir tous types de conférences et manifestations grâce à un matériel technologique adapté pour des représentations de haute qualité.
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<center>Amphithéâtre du galet.</center>Louis Dollé, L'homme qui marche, 2015.
Amphithéâtre du galet.
Louis Dollé, L'homme qui marche, 2015.
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<center>Amphithéâtre du Galet.</center>Il est équipé de 213 places assises et est situé sur le parvis de l’entrée principale, ne nécessitant pas de traverser l’hôpital pour y accéder. La proximité avec la Faculté de Médecine, l’IFSI, l’IUFC mais aussi le self de Pasteur 2 ouvert sur l’extérieur et situé juste à côté du « Galet » permettent d’organiser des cours, conférences, colloques et congrès scientifiques de haut niveau. La salle est dotée d’un éclairage et d’une sonorisation de pointe.
Amphithéâtre du Galet.
Il est équipé de 213 places assises et est situé sur le parvis de l’entrée principale, ne nécessitant pas de traverser l’hôpital pour y accéder. La proximité avec la Faculté de Médecine, l’IFSI, l’IUFC mais aussi le self de Pasteur 2 ouvert sur l’extérieur et situé juste à côté du « Galet » permettent d’organiser des cours, conférences, colloques et congrès scientifiques de haut niveau. La salle est dotée d’un éclairage et d’une sonorisation de pointe.
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<center>Amphithéâtre du Galet.</center>
Amphithéâtre du Galet.
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<center>Amphithéâtre du Galet.</center>
Amphithéâtre du Galet.
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<center>Amphithéâtre du Galet.</center>
Amphithéâtre du Galet.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Installée en hauteur sur la rive droite du Paillon, au nord-est de Nice, l’abbaye de Saint-Pons est l’un des plus anciens monastères du Sud de la France avec l’abbaye de Lérins et l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La situation géographique de ce site est déterminante car nous ne sommes pas loin de la voie romaine qui reliait l’Italie à la Gaule méridionale. C’est au nord de l’actuelle abbaye que saint Pons, fils d’un sénateur romain, converti au christianisme, aurait été décapité.
D’après la légende, rapportée dans le Martyrologue romain, Pontius, premier martyr niçois, aurait été supplicié dans l'amphithéâtre de Cimiez au IIIe siècle après J.-C.
Sorti indemne de différentes tortures, il aurait été ensuite exécuté à proximité même de l’actuelle abbaye.
Eglise abbatiale de St Pons
Installée en hauteur sur la rive droite du Paillon, au nord-est de Nice, l’abbaye de Saint-Pons est l’un des plus anciens monastères du Sud de la France avec l’abbaye de Lérins et l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La situation géographique de ce site est déterminante car nous ne sommes pas loin de la voie romaine qui reliait l’Italie à la Gaule méridionale. C’est au nord de l’actuelle abbaye que saint Pons, fils d’un sénateur romain, converti au christianisme, aurait été décapité. D’après la légende, rapportée dans le Martyrologue romain, Pontius, premier martyr niçois, aurait été supplicié dans l'amphithéâtre de Cimiez au IIIe siècle après J.-C. Sorti indemne de différentes tortures, il aurait été ensuite exécuté à proximité même de l’actuelle abbaye.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Un portique formant terrasse, supporté par une suite d’arcs en plein cintre, permet la communication avec les bâtiments conventuels et amplifie le développement horizontal du premier niveau. Elle contraste avec l’élan vertical de la façade. Un escalier en fer à cheval composé d’une calade permet d’y accéder. Au bas de l'escalier, sur une stéle est marqué : Ici le 26 septembre 1388, la ville de Nice se donna au comte de Savoie Amédée VII. Cette décision changea son destin et renforça l'identité niçoise. Pour perpétuer cet événement, la ville de Nice posa cette plaque le 28 septembre 2019.
Eglise abbatiale de St Pons
Un portique formant terrasse, supporté par une suite d’arcs en plein cintre, permet la communication avec les bâtiments conventuels et amplifie le développement horizontal du premier niveau. Elle contraste avec l’élan vertical de la façade. Un escalier en fer à cheval composé d’une calade permet d’y accéder. Au bas de l'escalier, sur une stéle est marqué : Ici le 26 septembre 1388, la ville de Nice se donna au comte de Savoie Amédée VII. Cette décision changea son destin et renforça l'identité niçoise. Pour perpétuer cet événement, la ville de Nice posa cette plaque le 28 septembre 2019.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>L'escalier en fer à cheval est composé d’une calade.
Eglise abbatiale de St Pons
L'escalier en fer à cheval est composé d’une calade.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>La calade est une technique traditionnelle typique des régions du sud de la France qui tout en offrant un écoulement des eaux optimal permet un rendu esthétique en disposant des galets de différentes teintes. Les galets sont ensablés pour permettre l'écoulement des eaux.
Eglise abbatiale de St Pons
La calade est une technique traditionnelle typique des régions du sud de la France qui tout en offrant un écoulement des eaux optimal permet un rendu esthétique en disposant des galets de différentes teintes. Les galets sont ensablés pour permettre l'écoulement des eaux.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>La convexité de la façade est une rareté et fait écho à la concavité de l’Église de Cervo en Ligurie qui date de la même époque. Au-dessus de la porte du couvent, un médaillon couronné porte les lettres O M, Oblats de Marie.
Eglise abbatiale de St Pons
La convexité de la façade est une rareté et fait écho à la concavité de l’Église de Cervo en Ligurie qui date de la même époque. Au-dessus de la porte du couvent, un médaillon couronné porte les lettres O M, Oblats de Marie.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>C’est là qu’est fondée, à l’époque carolingienne (VIIIe siècle), une abbaye bénédictine qui connaît une grande période de rayonnement durant tout le Moyen Âge. Son histoire est liée à Charlemagne qui aurait demandé à un parent, l’évêque Siagrius. Des « pères noirs » y vivent sous la règle de saint Benoît. Par sa situation hors les murs, l’abbaye fut également un lieu stratégique dans l’histoire niçoise. Vers la fin du IXe siècle les Sarrasins débarquèrent dans le golfe provençal de Saint-Tropez et installèrent près de l'actuel village de La Garde-Freinet une place forte appelée Fraxinet ou Fraxinetum. En 890, leur expédition échoua devant les murs de Nice mais ils détruisirent complètement l'abbaye de Saint-Pons. Avec l'expulsion des Sarrasins de Provence et la proximité de l'an mil, la prospérité de l'abbaye bénédictine se rétablit. Elle se voit dotée d'immenses domaines (terrains agricoles, oliveraies, vignes, commerces, entrepôts, maisons), car nombreux sont les membres de la noblesse locale à vouloir « racheter » leurs péchés avant la fin présumée du monde par la restitution d'anciens biens ecclésiastiques jadis octroyé par Charlemagne à l'abbaye de Saint-Pons, et que la fortune des armes avait fait changer de mains.
Eglise abbatiale de St Pons
C’est là qu’est fondée, à l’époque carolingienne (VIIIe siècle), une abbaye bénédictine qui connaît une grande période de rayonnement durant tout le Moyen Âge. Son histoire est liée à Charlemagne qui aurait demandé à un parent, l’évêque Siagrius. Des « pères noirs » y vivent sous la règle de saint Benoît. Par sa situation hors les murs, l’abbaye fut également un lieu stratégique dans l’histoire niçoise. Vers la fin du IXe siècle les Sarrasins débarquèrent dans le golfe provençal de Saint-Tropez et installèrent près de l'actuel village de La Garde-Freinet une place forte appelée Fraxinet ou Fraxinetum. En 890, leur expédition échoua devant les murs de Nice mais ils détruisirent complètement l'abbaye de Saint-Pons. Avec l'expulsion des Sarrasins de Provence et la proximité de l'an mil, la prospérité de l'abbaye bénédictine se rétablit. Elle se voit dotée d'immenses domaines (terrains agricoles, oliveraies, vignes, commerces, entrepôts, maisons), car nombreux sont les membres de la noblesse locale à vouloir « racheter » leurs péchés avant la fin présumée du monde par la restitution d'anciens biens ecclésiastiques jadis octroyé par Charlemagne à l'abbaye de Saint-Pons, et que la fortune des armes avait fait changer de mains.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>C’est sur le parvis de l’église que fut signé le 28 septembre 1388 l’acte de « dédition » de Nice à la Savoie du comte Amédée VII.
D’autre part, l’abbé-historien Pierre Gioffredo y négocia, en 1691, les conditions de reddition de Nice aux troupes françaises du Maréchal Catinat. Le 21 mars 1725, le jour de la saint Benoît, la première pierre de l’église abbatiale est posée ; sa consécration a lieu le 2 janvier 1731 et son achèvement en 1743. Pourtant, l'abbaye n’a plus les moyens de subsister et la bulle du Pape Pie VI, en date du 3 avril 1792, met un terme à son existence. L’an 5 de la République (1796) met sous séquestre l’Église et le monastère, jusqu’au Concordat. Durant cette période, beaucoup de biens sont perdus, dont l’orgue. En 1799 le culte est rétabli.
Eglise abbatiale de St Pons
C’est sur le parvis de l’église que fut signé le 28 septembre 1388 l’acte de « dédition » de Nice à la Savoie du comte Amédée VII. D’autre part, l’abbé-historien Pierre Gioffredo y négocia, en 1691, les conditions de reddition de Nice aux troupes françaises du Maréchal Catinat. Le 21 mars 1725, le jour de la saint Benoît, la première pierre de l’église abbatiale est posée ; sa consécration a lieu le 2 janvier 1731 et son achèvement en 1743. Pourtant, l'abbaye n’a plus les moyens de subsister et la bulle du Pape Pie VI, en date du 3 avril 1792, met un terme à son existence. L’an 5 de la République (1796) met sous séquestre l’Église et le monastère, jusqu’au Concordat. Durant cette période, beaucoup de biens sont perdus, dont l’orgue. En 1799 le culte est rétabli.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>En 1807, l’Église et le monastère accueille le Petit séminaire afin d’instruire en langue française les futurs prêtres.
Le Comté de Nice retourne au Royaume de Sardaigne en 1815, En 1835, l’évêque de Nice y installe les Oblats de Marie Immaculée, des missionnaires, dans le but de revivifier l’Église de Provence après la Révolution ; ils y resteront jusqu’en 1903. En 1860, l’abbaye devient propriété de l’État français puis, en 1898, de la Ville de Nice en vue d’y établir un hôpital.
Dix ans plus tard, en 1908, le monastère est transformé en un établissement d’isolement pour les maladies contagieuses, annexe de l’hôpital Saint-Roch. En 1910, débute la construction de l’hôpital Pasteur, inauguré le 6 juin 1937 en présence du président de la République Albert Lebrun.
Eglise abbatiale de St Pons
En 1807, l’Église et le monastère accueille le Petit séminaire afin d’instruire en langue française les futurs prêtres. Le Comté de Nice retourne au Royaume de Sardaigne en 1815, En 1835, l’évêque de Nice y installe les Oblats de Marie Immaculée, des missionnaires, dans le but de revivifier l’Église de Provence après la Révolution ; ils y resteront jusqu’en 1903. En 1860, l’abbaye devient propriété de l’État français puis, en 1898, de la Ville de Nice en vue d’y établir un hôpital. Dix ans plus tard, en 1908, le monastère est transformé en un établissement d’isolement pour les maladies contagieuses, annexe de l’hôpital Saint-Roch. En 1910, débute la construction de l’hôpital Pasteur, inauguré le 6 juin 1937 en présence du président de la République Albert Lebrun.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Le chevet, avec la sacristie à droite. Lors de la restauration, les trous de boulins (trous laissés dans la maçonnerie après la dépose des boulins, pièces de bois fixées dans la maçonnerie pour échafauder) ont été en partie comblés. Ils demeurent sur les parties latérales en témoignage.
Eglise abbatiale de St Pons
Le chevet, avec la sacristie à droite. Lors de la restauration, les trous de boulins (trous laissés dans la maçonnerie après la dépose des boulins, pièces de bois fixées dans la maçonnerie pour échafauder) ont été en partie comblés. Ils demeurent sur les parties latérales en témoignage.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Le monastère de Cimiez. C’est au nord de l’actuelle abbaye que saint Pons, fils d’un sénateur romain, converti au christianisme, aurait été décapité.
D’après la légende, rapportée dans le Martyrologue romain, Pontius, premier martyr niçois, aurait été supplicié dans l'amphithéâtre de Cimiez au IIIe siècle après J.-C.
Sorti indemne de différentes tortures, il aurait été ensuite exécuté à proximité même de l’actuelle abbaye.
Eglise abbatiale de St Pons
Le monastère de Cimiez. C’est au nord de l’actuelle abbaye que saint Pons, fils d’un sénateur romain, converti au christianisme, aurait été décapité. D’après la légende, rapportée dans le Martyrologue romain, Pontius, premier martyr niçois, aurait été supplicié dans l'amphithéâtre de Cimiez au IIIe siècle après J.-C. Sorti indemne de différentes tortures, il aurait été ensuite exécuté à proximité même de l’actuelle abbaye.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>L’intérieur présente une architecture baroque impressionnante avec un plan en ellipse. Le dallage est en ardoise et cabochons de marbre, fréquent dans les anciens États Sardes. Les chapelles latérales sont ornées de colonnes torses dans des tons de vert.
Eglise abbatiale de St Pons
L’intérieur présente une architecture baroque impressionnante avec un plan en ellipse. Le dallage est en ardoise et cabochons de marbre, fréquent dans les anciens États Sardes. Les chapelles latérales sont ornées de colonnes torses dans des tons de vert.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>La restauration intérieure a été complexe car l’ensemble a été réaménagé à plusieurs reprises dans le passé. Le parti pris a été de restaurer la période des Oblats tout en laissant des traces des périodes antérieures.
Eglise abbatiale de St Pons
La restauration intérieure a été complexe car l’ensemble a été réaménagé à plusieurs reprises dans le passé. Le parti pris a été de restaurer la période des Oblats tout en laissant des traces des périodes antérieures.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les chapelles latérales sont ornées de colonnes torses dans des tons de vert.
Eglise abbatiale de St Pons
Les chapelles latérales sont ornées de colonnes torses dans des tons de vert.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>L'autel majeur, avec le dais reconstitué.
Eglise abbatiale de St Pons
L'autel majeur, avec le dais reconstitué.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Maître-autel classique à tombeau décoré des symboles du martyre (palmes), surmonté de deux étages de gradins évasés. Ornementation de peintures en faux-marbre.
Eglise abbatiale de St Pons
Maître-autel classique à tombeau décoré des symboles du martyre (palmes), surmonté de deux étages de gradins évasés. Ornementation de peintures en faux-marbre.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Exposition : deux paires de colonnes supportent un dais ajouré surmonté d'une couronne royale. Croix d'autel : socle tripode, cylindrique surmonté d'une croix à embouts lyriformes décorés de feuillages stylisés. La statuette du Christ est entourée de quatre rayons à la croisée des bras.
Eglise abbatiale de St Pons
Exposition : deux paires de colonnes supportent un dais ajouré surmonté d'une couronne royale. Croix d'autel : socle tripode, cylindrique surmonté d'une croix à embouts lyriformes décorés de feuillages stylisés. La statuette du Christ est entourée de quatre rayons à la croisée des bras.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Porte-cierges : médaillon circulaire entourant deux coeurs enflammés et rayonnants porté par deux cornes d'abondance fleuries et rehaussé de rinceaux et d'acanthes (support d'un candélabre à cinq branches). Le Sacré-Cœur de Jésus, entouré de la couronne d'épines, surmonté d'une croix, est à gauche. Le Cœur Immaculé de Marie, entouré de roses, est à droite.
Eglise abbatiale de St Pons
Porte-cierges : médaillon circulaire entourant deux coeurs enflammés et rayonnants porté par deux cornes d'abondance fleuries et rehaussé de rinceaux et d'acanthes (support d'un candélabre à cinq branches). Le Sacré-Cœur de Jésus, entouré de la couronne d'épines, surmonté d'une croix, est à gauche. Le Cœur Immaculé de Marie, entouré de roses, est à droite.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les palmes du martyr. L'angelot de droite tient dans sa main  gauche la mitre des évêques. Celui de gauche devait tenir la crosse.
Eglise abbatiale de St Pons
Les palmes du martyr. L'angelot de droite tient dans sa main gauche la mitre des évêques. Celui de gauche devait tenir la crosse.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Stalles pour l’office monastique.
Eglise abbatiale de St Pons
Stalles pour l’office monastique.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>L'antiphonaire, livre qui contient en notes les antiennes et autres chants dont on use dans l’Eglise catholique.
Eglise abbatiale de St Pons
L'antiphonaire, livre qui contient en notes les antiennes et autres chants dont on use dans l’Eglise catholique.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>L'antiphonaire, livre qui contient en notes les antiennes et autres chants dont on use dans l’Eglise catholique.
Eglise abbatiale de St Pons
L'antiphonaire, livre qui contient en notes les antiennes et autres chants dont on use dans l’Eglise catholique.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Le prieur.
Eglise abbatiale de St Pons
Le prieur.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>La décollation de Pons, du peintre niçois Joseph Castel, début 19° s.
Eglise abbatiale de St Pons
La décollation de Pons, du peintre niçois Joseph Castel, début 19° s.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Le dais, avec la colombe.
Eglise abbatiale de St Pons
Le dais, avec la colombe.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Le dais, avec la colombe.
Eglise abbatiale de St Pons
Le dais, avec la colombe.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>
Eglise abbatiale de St Pons
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>
Eglise abbatiale de St Pons
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Armoire aux saintes huiles.
Eglise abbatiale de St Pons
Armoire aux saintes huiles.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Barrière du choeur avec des balustres.
Eglise abbatiale de St Pons
Barrière du choeur avec des balustres.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Porte de la varrière avec les lettres V M entrelacées (Vierge Marie).
Eglise abbatiale de St Pons
Porte de la varrière avec les lettres V M entrelacées (Vierge Marie).
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>De chaque côté du choeur, deux loggias permettaient de suivre la messe sans être vu.
Eglise abbatiale de St Pons
De chaque côté du choeur, deux loggias permettaient de suivre la messe sans être vu.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>
Eglise abbatiale de St Pons
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>
Eglise abbatiale de St Pons
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle saint Dominique. Autel à tombeau avec trois gradins le surmontant. Retable à colonnes torses corinthiennes, entablement rectiligne et fronton à volutes avec cartouche central richement décoré, de même que le fronton surmontant l'encadrement de la toile.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle saint Dominique. Autel à tombeau avec trois gradins le surmontant. Retable à colonnes torses corinthiennes, entablement rectiligne et fronton à volutes avec cartouche central richement décoré, de même que le fronton surmontant l'encadrement de la toile.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Apothéose de saint Benoît (au fond, abbaye du Mont Cassin), 18e s. Peintre : Baptiste Raynaud ?
Eglise abbatiale de St Pons
Apothéose de saint Benoît (au fond, abbaye du Mont Cassin), 18e s. Peintre : Baptiste Raynaud ?
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>
Eglise abbatiale de St Pons
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Au centre du médaillon frontal, le triangle trinitaire rayonnant vers le bas.
Eglise abbatiale de St Pons
Au centre du médaillon frontal, le triangle trinitaire rayonnant vers le bas.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>
Eglise abbatiale de St Pons
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Sur les murs sont peintes les 14 croix de consécration.
Eglise abbatiale de St Pons
Sur les murs sont peintes les 14 croix de consécration.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle saint Antoine. Autel à tombeau, surmonté de trois gradins, retable à colonnes torses, gypseries et stucs polychromes, et son panneau peint. Retable : entablement curviligne et fronton à volutes richement décoré (angelots, colombe du saint Esprit dans une gloire). Autel et retable exécutés vers 1730-1750.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle saint Antoine. Autel à tombeau, surmonté de trois gradins, retable à colonnes torses, gypseries et stucs polychromes, et son panneau peint. Retable : entablement curviligne et fronton à volutes richement décoré (angelots, colombe du saint Esprit dans une gloire). Autel et retable exécutés vers 1730-1750.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Panneau peint auquel ont été adjoints deux bandes horizontales pour remplir le logement, au centre du retable. Toile du 16e siècle, qui s'inspire très nettement de la Crucifixion de Louis Bréa datée de 1512, du monastère de Cimiez à Nice, la figure du saint Jean pleurant ayant été ajoutée à droite. Au fond, le Saint Sépulcre. A gauche, la Jérusalem terrestre ou le château de Nice.
Eglise abbatiale de St Pons
Panneau peint auquel ont été adjoints deux bandes horizontales pour remplir le logement, au centre du retable. Toile du 16e siècle, qui s'inspire très nettement de la Crucifixion de Louis Bréa datée de 1512, du monastère de Cimiez à Nice, la figure du saint Jean pleurant ayant été ajoutée à droite. Au fond, le Saint Sépulcre. A gauche, la Jérusalem terrestre ou le château de Nice.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Colombe du saint Esprit dans une gloire.
Eglise abbatiale de St Pons
Colombe du saint Esprit dans une gloire.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle saint Antoine.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle saint Antoine.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Pierre tombale.
Eglise abbatiale de St Pons
Pierre tombale.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Pierre tombale.
Eglise abbatiale de St Pons
Pierre tombale.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle sainte Thérèse ou saint Pons. Toile avec son encadrement de gypseries, cadre doré. Retable à colonnes torses surmontant l'autel et la baie cintrée ouverte sur la chapelle dite des reliques.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle sainte Thérèse ou saint Pons. Toile avec son encadrement de gypseries, cadre doré. Retable à colonnes torses surmontant l'autel et la baie cintrée ouverte sur la chapelle dite des reliques.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>La baie cintrée ouverte sur la chapelle dite des reliques.
Eglise abbatiale de St Pons
La baie cintrée ouverte sur la chapelle dite des reliques.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Groupe de saints (Saint Pons, saint Front, sainte Simplicie et saint Syagre), entourant le tombeau de saint Pons. Apparition du Christ dans les nuées. Saint Siagre est le 1er abbé, fondateur en 777 de l’abbaye.
Eglise abbatiale de St Pons
Groupe de saints (Saint Pons, saint Front, sainte Simplicie et saint Syagre), entourant le tombeau de saint Pons. Apparition du Christ dans les nuées. Saint Siagre est le 1er abbé, fondateur en 777 de l’abbaye.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Une des colonnes torses.
Eglise abbatiale de St Pons
Une des colonnes torses.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>
Eglise abbatiale de St Pons
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Reliquaire avec fragment de tombeau carolingien. Dans l'église où reposaient les reliques de saint Pons, on peut supposer un autel construit directement sur l'emplacement de la tombe, entouré d'un chancel destiné à contenir les fidèles. Ce sont précisément cinq fragments de ce chancel carolingien qui nous sont parvenus. Une inscription courait sur son bord supérieur comme en témoignent trois des fragments. Elle commémore la restauration du tombeau de saint Pons sous l'impulsion de Charlemagne dont la titulature (roi des Francs et des Lombards) permet de situer l'événement entre 774 et 800.
Eglise abbatiale de St Pons
Reliquaire avec fragment de tombeau carolingien. Dans l'église où reposaient les reliques de saint Pons, on peut supposer un autel construit directement sur l'emplacement de la tombe, entouré d'un chancel destiné à contenir les fidèles. Ce sont précisément cinq fragments de ce chancel carolingien qui nous sont parvenus. Une inscription courait sur son bord supérieur comme en témoignent trois des fragments. Elle commémore la restauration du tombeau de saint Pons sous l'impulsion de Charlemagne dont la titulature (roi des Francs et des Lombards) permet de situer l'événement entre 774 et 800.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Statue de sainte Thérèse.
Eglise abbatiale de St Pons
Statue de sainte Thérèse.
58
<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chaire à prêcher. Milieu 19e siècle. Noyer
Eglise abbatiale de St Pons
Chaire à prêcher. Milieu 19e siècle. Noyer
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chaire à prêcher, avec les cœurs enflammés de Jésus et Marie qui est ici percé d'un glaive, représentant ses souffrances.
Eglise abbatiale de St Pons
Chaire à prêcher, avec les cœurs enflammés de Jésus et Marie qui est ici percé d'un glaive, représentant ses souffrances.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle de la Sainte-Vierge. Retable à colonnes torses supportant un entablement et un fronton à volutes et cartouches.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle de la Sainte-Vierge. Retable à colonnes torses supportant un entablement et un fronton à volutes et cartouches.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les deux lettres A M, Ave Maria.
Eglise abbatiale de St Pons
Les deux lettres A M, Ave Maria.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Statue de la Vierge Marie, debout sur le globe terrestre et écrasant le serpent.
Eglise abbatiale de St Pons
Statue de la Vierge Marie, debout sur le globe terrestre et écrasant le serpent.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Dans le médaillon, les lettres V M entrelacées et couronnées.
Eglise abbatiale de St Pons
Dans le médaillon, les lettres V M entrelacées et couronnées.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>
Eglise abbatiale de St Pons
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les chapiteaux.
Eglise abbatiale de St Pons
Les chapiteaux.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les chapiteaux.
Eglise abbatiale de St Pons
Les chapiteaux.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les chapiteaux.
Eglise abbatiale de St Pons
Les chapiteaux.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les chapiteaux.
Eglise abbatiale de St Pons
Les chapiteaux.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les chapiteaux.
Eglise abbatiale de St Pons
Les chapiteaux.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les chapiteaux.
Eglise abbatiale de St Pons
Les chapiteaux.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les chapiteaux.
Eglise abbatiale de St Pons
Les chapiteaux.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les chapiteaux.
Eglise abbatiale de St Pons
Les chapiteaux.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les chapiteaux.
Eglise abbatiale de St Pons
Les chapiteaux.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Le plafond elliptique, vers le vestibule.
Eglise abbatiale de St Pons
Le plafond elliptique, vers le vestibule.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Le plafond elliptique vers l'autel.
Eglise abbatiale de St Pons
Le plafond elliptique vers l'autel.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Les sacristies.
Eglise abbatiale de St Pons
Les sacristies.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>
Eglise abbatiale de St Pons
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Plafond de la sacristie.
Eglise abbatiale de St Pons
Plafond de la sacristie.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Plafond de la sacristie.
Eglise abbatiale de St Pons
Plafond de la sacristie.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Meuble bas de sacristie à deux corps. Noyer. Le corps inférieur, plus large, contient les tiroirs à ornements fermés par des portes à deux battants (portes à panneaux rectangulaires moulurés avec un léger bossage losangique). Le corps supérieur contient des cases fermées chacune par un clapet. Composition architecturale plus soignée (cases séparées par des pilastres cannelés ioniques).
Eglise abbatiale de St Pons
Meuble bas de sacristie à deux corps. Noyer. Le corps inférieur, plus large, contient les tiroirs à ornements fermés par des portes à deux battants (portes à panneaux rectangulaires moulurés avec un léger bossage losangique). Le corps supérieur contient des cases fermées chacune par un clapet. Composition architecturale plus soignée (cases séparées par des pilastres cannelés ioniques).
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Le corps supérieur contient des cases fermées chacune par un clapet. Composition architecturale plus soignée (cases séparées par des pilastres cannelés ioniques).
Eglise abbatiale de St Pons
Le corps supérieur contient des cases fermées chacune par un clapet. Composition architecturale plus soignée (cases séparées par des pilastres cannelés ioniques).
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Le corps inférieur, plus large, contient les tiroirs à ornements fermés par des portes à deux battants
Eglise abbatiale de St Pons
Le corps inférieur, plus large, contient les tiroirs à ornements fermés par des portes à deux battants
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Porte cierges.
Eglise abbatiale de St Pons
Porte cierges.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Porte cierges.
Eglise abbatiale de St Pons
Porte cierges.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Christ en croix. Bois : taillé, peint (polychrome), carton-pâte : peint (polychrome)
Eglise abbatiale de St Pons
Christ en croix. Bois : taillé, peint (polychrome), carton-pâte : peint (polychrome)
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>
Eglise abbatiale de St Pons
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Le lavabo.
Eglise abbatiale de St Pons
Le lavabo.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>
Eglise abbatiale de St Pons
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques à travers la baie de la chapelle sainte Thérèse.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques à travers la baie de la chapelle sainte Thérèse.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques. Gypserie. Ce petit oratoire renferme des murs peints en trompe-l’œil. Le décor a été repeint en 1843.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques. Gypserie. Ce petit oratoire renferme des murs peints en trompe-l’œil. Le décor a été repeint en 1843.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques. C'était sans doute la chapelle privée des grandes familles niçoises. Style rococo, XVIIIe siècle.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques. C'était sans doute la chapelle privée des grandes familles niçoises. Style rococo, XVIIIe siècle.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques. Cet autel -reliquaire aurait été réalisé vers 1843. Bois : taillé, peint , doré. Sur l'autel, trois canons d'autel. Les canons d'autel sont des tablettes qui sont dressées contre le tabernacle et le gradin de l'autel, pour aider la mémoire du prêtre dans la récitation de certaines prières de la messe.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques. Cet autel -reliquaire aurait été réalisé vers 1843. Bois : taillé, peint , doré. Sur l'autel, trois canons d'autel. Les canons d'autel sont des tablettes qui sont dressées contre le tabernacle et le gradin de l'autel, pour aider la mémoire du prêtre dans la récitation de certaines prières de la messe.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques. Châsse contenant les ossements de saint Pons et de saint Front.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques. Châsse contenant les ossements de saint Pons et de saint Front.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques. Pons (Pontius), de parents païens et de famille sénatoriale, naquit à Rome ; il étudia avec succès les belles lettres et la philosophie. Il se convertit après avoir entendu une psalmodie des matines, reçut le baptême des mains du pontife Pontien (+ 235) : il convertit ensuite son père et toute sa maison. Il distribua ses biens aux pauvres et voulut se consacrer à la prédication de l’Evangile. Il quitta Rome au moment où éclatait la persécution de Valérien et s’enfuit à Cimiez. Le président Claudius, envoyé pour exécuter les décrets de persécution, connaissait saint Pons : il le fit arrêter à Cimiez et voulut l’obliger à sacrifier aux dieux. Sur son refus, Pons fut suspendu au chevalet, exposé aux bêtes, placé sur un bûcher. Enfin sa tête tomba sous le tranchant du glaive. Pieusement ses amis et coreligionnaires recueillirent ses restes et les ensevelirent à l’endroit où se dresse aujourd’hui l’église, seul reste du monastère dont le nom devait perpétuer le souvenir du martyr.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques. Pons (Pontius), de parents païens et de famille sénatoriale, naquit à Rome ; il étudia avec succès les belles lettres et la philosophie. Il se convertit après avoir entendu une psalmodie des matines, reçut le baptême des mains du pontife Pontien (+ 235) : il convertit ensuite son père et toute sa maison. Il distribua ses biens aux pauvres et voulut se consacrer à la prédication de l’Evangile. Il quitta Rome au moment où éclatait la persécution de Valérien et s’enfuit à Cimiez. Le président Claudius, envoyé pour exécuter les décrets de persécution, connaissait saint Pons : il le fit arrêter à Cimiez et voulut l’obliger à sacrifier aux dieux. Sur son refus, Pons fut suspendu au chevalet, exposé aux bêtes, placé sur un bûcher. Enfin sa tête tomba sous le tranchant du glaive. Pieusement ses amis et coreligionnaires recueillirent ses restes et les ensevelirent à l’endroit où se dresse aujourd’hui l’église, seul reste du monastère dont le nom devait perpétuer le souvenir du martyr.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques. Face à l’autel, une magnifique sculpture en stuc représente le site de l’abbaye au centre. A gauche, le monastère de Cimiez, à droite, le portail d'entrée.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques. Face à l’autel, une magnifique sculpture en stuc représente le site de l’abbaye au centre. A gauche, le monastère de Cimiez, à droite, le portail d'entrée.
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<center>Eglise abbatiale de St Pons</center>Chapelle des reliques.
Eglise abbatiale de St Pons
Chapelle des reliques.
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<center>La promenade du Paillon.</center>C'est un parc urbain allant du Théâtre National de Nice jusqu’à la mer qui a remplacé les jardins suspendus, leur gare routière et parc-autos, le square Leclerc.
La promenade du Paillon.
C'est un parc urbain allant du Théâtre National de Nice jusqu’à la mer qui a remplacé les jardins suspendus, leur gare routière et parc-autos, le square Leclerc.
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<center>La promenade du Paillon.</center>
La promenade du Paillon.
104
<center>La promenade du Paillon.</center>Le David de Michel Ange. Bronze, 1995. Fonderie d'art Testoni, Pietrasanta. Propriétaire : Antonio Sapone.
La promenade du Paillon.
Le David de Michel Ange. Bronze, 1995. Fonderie d'art Testoni, Pietrasanta. Propriétaire : Antonio Sapone.
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<center>La promenade du Paillon.</center>Le David de Michel Ange. Bronze, 1995. Fonderie d'art Testoni, Pietrasanta. Propriétaire : Antonio Sapone. Le haut de la tour saint François.
La promenade du Paillon.
Le David de Michel Ange. Bronze, 1995. Fonderie d'art Testoni, Pietrasanta. Propriétaire : Antonio Sapone. Le haut de la tour saint François.
106
<center>La promenade du Paillon.</center>Des arbres, arbustes, plantes de tous les continents se sont donnés rendez-vous le long de cette promenade. L’agence Péna Paysages est le Maître d’œuvre de cette réalisation. Grâce à la magie d’un climat méditerranéen, dont on retrouve les caractéristiques dans de nombreux biotopes à travers le monde, la Promenade invite à un voyage botanique sans décalage horaire, avec des promesses d’arbres en fleurs à chaque saison. Erythrina, arbre à larges feuilles à la somptueuse floraison rouge-orangé au printemps, originaire d'Afrique.
La promenade du Paillon.
Des arbres, arbustes, plantes de tous les continents se sont donnés rendez-vous le long de cette promenade. L’agence Péna Paysages est le Maître d’œuvre de cette réalisation. Grâce à la magie d’un climat méditerranéen, dont on retrouve les caractéristiques dans de nombreux biotopes à travers le monde, la Promenade invite à un voyage botanique sans décalage horaire, avec des promesses d’arbres en fleurs à chaque saison. Erythrina, arbre à larges feuilles à la somptueuse floraison rouge-orangé au printemps, originaire d'Afrique.
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<center>la Tour Saint-François</center>Construite au XIIIè siècle, la Tour Saint-François faisait figure de clocher de l’Église et du couvent des franciscains qui l'entourent. Après la Révolution, elle est devenue une tour-horloge communale.
la Tour Saint-François
Construite au XIIIè siècle, la Tour Saint-François faisait figure de clocher de l’Église et du couvent des franciscains qui l'entourent. Après la Révolution, elle est devenue une tour-horloge communale.
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<center>La Tour Saint-François</center>Au XIXe siècle, une seule tour faisait office d’horloge publique dans la ville, celle de
la caserne Rusca. En 1837, selon les plans de l’architecte de la Ville Joseph Vernier, la tour est alors surélevée d’un étage afin d’y accueillir un système d’horloges. La couverture est démolie, les baies du dernier étage sont modifiées, le décor des chapiteaux et pilastres est repris,
un étage couvert en terrasse pour les horloges et un campanile pour la cloche sont ajoutés. Les travaux sont adjugés le 28 août 1838 au maître maçon niçois Bernard Spinetta avec un délai de trois mois, et Auguste Davin, un horloger de la Ville de Nice, est chargé d’installer une horloge à quatre cadrans fabriquée à Morez (Jura) dont il assurera l’entretien jusqu’à sa mort en 1850. La fonderie Pagano et Boero de Gênes livre la cloche (environ 1600 kg) le 16 avril 1841.
La Tour Saint-François
Au XIXe siècle, une seule tour faisait office d’horloge publique dans la ville, celle de la caserne Rusca. En 1837, selon les plans de l’architecte de la Ville Joseph Vernier, la tour est alors surélevée d’un étage afin d’y accueillir un système d’horloges. La couverture est démolie, les baies du dernier étage sont modifiées, le décor des chapiteaux et pilastres est repris, un étage couvert en terrasse pour les horloges et un campanile pour la cloche sont ajoutés. Les travaux sont adjugés le 28 août 1838 au maître maçon niçois Bernard Spinetta avec un délai de trois mois, et Auguste Davin, un horloger de la Ville de Nice, est chargé d’installer une horloge à quatre cadrans fabriquée à Morez (Jura) dont il assurera l’entretien jusqu’à sa mort en 1850. La fonderie Pagano et Boero de Gênes livre la cloche (environ 1600 kg) le 16 avril 1841.
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<center>La Tour Saint-François</center>Par ses 50 mètres de hauteur, au nord du Vieux-Nice, le campanile de la Tour Saint-François domine l’ensemble de la vieille ville et offre un panorama à 360° de la mer à l'arrière pays niçois.
La Tour Saint-François
Par ses 50 mètres de hauteur, au nord du Vieux-Nice, le campanile de la Tour Saint-François domine l’ensemble de la vieille ville et offre un panorama à 360° de la mer à l'arrière pays niçois. Clocher de la chapelle sainte Croix, celui de l'église du Gésu, , celui de l'église Saint Giaume, celui de la cathédrale et son dôme, la tour de l'Horloge. Sur la droite, le lycée Masséna.
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<center>La Tour Saint-François</center>
La Tour Saint-François
Le lycée Masséna, l'église Saint Jean Baptiste dit du Voeu, le Théatre National de Nice, le Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, la place Garibaldi.
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<center>La Tour Saint-François</center>La tour Saint-François ne peut être évoquée sans que soit mentionnée l’installation des franciscains à Nice. Durant le XIIIe siècle, les ordres mendiants nouvellement créés s’implantent en Europe et particulièrement dans le Sud de la France. Ils créent une communauté à Nice, hypothétiquement lors du passage de François d’Assise - fondateur de l’ordre - qui en 1223 revient d’Espagne et se rend en Italie. En 1251, ils reçoivent d’un riche niçois, Augier Badat, un terrain extra-muros d’environ 5 150 m² dans le nord du Vieux-Nice, à proximité d’un pont permettant de franchir le fleuve. Peu après leur installation, le couvent et l’église des franciscains vont devenir un repère majeur de ce quartier périurbain qui sera rapidement intégré dans la ville et ne cesseront d’être modifiés jusqu’au XVIIIe siècle, en particulier par ’adjonction d’un clocher.
La Tour Saint-François
La tour Saint-François ne peut être évoquée sans que soit mentionnée l’installation des franciscains à Nice. Durant le XIIIe siècle, les ordres mendiants nouvellement créés s’implantent en Europe et particulièrement dans le Sud de la France. Ils créent une communauté à Nice, hypothétiquement lors du passage de François d’Assise - fondateur de l’ordre - qui en 1223 revient d’Espagne et se rend en Italie. En 1251, ils reçoivent d’un riche niçois, Augier Badat, un terrain extra-muros d’environ 5 150 m² dans le nord du Vieux-Nice, à proximité d’un pont permettant de franchir le fleuve. Peu après leur installation, le couvent et l’église des franciscains vont devenir un repère majeur de ce quartier périurbain qui sera rapidement intégré dans la ville et ne cesseront d’être modifiés jusqu’au XVIIIe siècle, en particulier par ’adjonction d’un clocher. Au centre, l'église Saint-Martin.
112
<center>La Tour Saint-François</center>A droite, la chapelle du château. Accompagnant le renouveau architectural qui touche la ville au XVIIIe siècle, les franciscains, avant de songer à ransformer leur église en faisant appel à l’architecte piémontais Bernardo Antonio Vittone, font construire en 1722-1723, une haute tour-clocher accolée au chevet, en emplacement du clocher-mur qui ponctuait jusqu’alors le toit de l’église. À partir de 1793, les franciscains sont chassés. Le couvent et l’église sont vendus comme biens nationaux, en juillet 1798. Le clocher est acheté par la commune et ses cloches sont fondues pour devenir des canons pour l’armée d’Italie. Aucun entretien n’est effectué et son état se délabre rapidement.
La Tour Saint-François
A droite, la chapelle du château. Accompagnant le renouveau architectural qui touche la ville au XVIIIe siècle, les franciscains, avant de songer à ransformer leur église en faisant appel à l’architecte piémontais Bernardo Antonio Vittone, font construire en 1722-1723, une haute tour-clocher accolée au chevet, en emplacement du clocher-mur qui ponctuait jusqu’alors le toit de l’église. À partir de 1793, les franciscains sont chassés. Le couvent et l’église sont vendus comme biens nationaux, en juillet 1798. Le clocher est acheté par la commune et ses cloches sont fondues pour devenir des canons pour l’armée d’Italie. Aucun entretien n’est effectué et son état se délabre rapidement.
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<center>La Tour Saint-François</center>
La Tour Saint-François
Clocher de la chapelle sainte Croix, celui de l'église du Gésu, , celui de l'église Saint Giaume, celui de la cathédrale.
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<center>La Tour Saint-François</center>
La Tour Saint-François
Clocher de la cathédrale avec son dôme, la tour de l'Horloge. A droite le lycée Masséna.
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<center>La Tour Saint-François</center>
La Tour Saint-François
Le lycée Masséna.
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<center>La Tour Saint-François</center>
La Tour Saint-François
Eglise Saint Jean Baptiste, dit du Voeu.
117
<center>La Crypte archéologique. </center>En haut, à droite, le château et la citadelle. A gauche, en rouge, l'endroit où nous sommes, l'ancienne porte de Pairolière. La Crypte est une salle souterraine de 2 000 m² située sous le boulevard Jean-Jaurès et la place Garibaldi, le long du fleuve du Paillon. Ce sont les fouilles archéologiques lors de la construction de la première ligne du tramway de la Métropole Nice Côte d’Azur, en 2006, qui ont permis de dégager des vestiges très bien conservés, autour d’une des entrées principales de la cité, la porte Pairolière, et de mettre en lumière de façon exceptionnelle l’histoire de Nice depuis le Moyen-Âge en tant que place-forte du comté de Provence puis du duché de Savoie. 

Ces fortifications, élément majeur dans la défense du comté de Nice disparaîtront sur l’ordre de Louis XIV, en 1706, pour trois siècles d’oubli.

Réalisées par l’Inrap et le Service de l'archéologie de Nice Côte d'Azur, ces fouilles a été effectuée en deux temps, d’abord à l’air libre puis, après la pose des poutres supportant la voie du tramway, sous une dalle fermée.
La Crypte archéologique.
En haut, à droite, le château et la citadelle. A gauche, en rouge, l'endroit où nous sommes, l'ancienne porte de Pairolière. La Crypte est une salle souterraine de 2 000 m² située sous le boulevard Jean-Jaurès et la place Garibaldi, le long du fleuve du Paillon. Ce sont les fouilles archéologiques lors de la construction de la première ligne du tramway de la Métropole Nice Côte d’Azur, en 2006, qui ont permis de dégager des vestiges très bien conservés, autour d’une des entrées principales de la cité, la porte Pairolière, et de mettre en lumière de façon exceptionnelle l’histoire de Nice depuis le Moyen-Âge en tant que place-forte du comté de Provence puis du duché de Savoie. Ces fortifications, élément majeur dans la défense du comté de Nice disparaîtront sur l’ordre de Louis XIV, en 1706, pour trois siècles d’oubli. Réalisées par l’Inrap et le Service de l'archéologie de Nice Côte d'Azur, ces fouilles a été effectuée en deux temps, d’abord à l’air libre puis, après la pose des poutres supportant la voie du tramway, sous une dalle fermée.
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<center>La Crypte archéologique. </center>La porte Pairolière.
La Crypte archéologique.
La porte Pairolière.
119
<center>La Crypte archéologique. </center>Emplacement de la porte Pairolière.
La Crypte archéologique.
Emplacement de la porte Pairolière.
120
<center>La Crypte archéologique. </center>A côté de la porte se trouvait une tour. Ce que l'on voit est le chemisage de 1580 d'une tour muraille plus ancienne, de 1320.
La Crypte archéologique.
A côté de la porte se trouvait une tour. Ce que l'on voit est le chemisage de 1580 d'une tour muraille plus ancienne, de 1320.
121
<center>La Crypte archéologique. </center>
La Crypte archéologique.
122
<center>La Crypte archéologique. </center>
La Crypte archéologique.
123
<center>La Crypte archéologique. </center>La lumière bleue indique le présence d'un aqueduc.
La Crypte archéologique.
La lumière bleue indique le présence d'un aqueduc.
124
<center>La Crypte archéologique. </center>Ce mur en L est plus tardif. C'est un ravelin, ouvrage extérieur composé de deux faces faisant un angle saillant et servant à couvrir une courtine ou un fort.
La Crypte archéologique.
Ce mur en L est plus tardif. C'est un ravelin, ouvrage extérieur composé de deux faces faisant un angle saillant et servant à couvrir une courtine ou un fort.
125
<center>La Crypte archéologique. </center>
La Crypte archéologique.
126
<center>La Crypte archéologique. </center>A gauche une arbalétrière.
La Crypte archéologique.
A gauche une arbalétrière.
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<center>La Crypte archéologique. </center>
La Crypte archéologique.
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<center>La Crypte archéologique. </center>L'aqueduc.
La Crypte archéologique.
L'aqueduc.
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<center>La Crypte archéologique. </center>L'aqueduc est couvert en 1560.
La Crypte archéologique.
L'aqueduc est couvert en 1560.
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<center>La Crypte archéologique. </center>Entre les deux murs, on remplit avec de la terre, des pierres. Ce sera ensuite l'emplacement de la chapelle Saint Sébastien.
La Crypte archéologique.
Entre les deux murs, on remplit avec de la terre, des pierres. Ce sera ensuite l'emplacement de la chapelle Saint Sébastien.
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<center>La Crypte archéologique. </center>L'aqueduc.
La Crypte archéologique.
L'aqueduc.
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<center>La Crypte archéologique. </center>L'aqueduc.
La Crypte archéologique.
L'aqueduc.
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