Roussillon 2022

Le Train Jaune, Ermitage Notre Dame à Font-Romeu.

<center>Le train Jaune.</center>Construite pour désenclaver les hauts plateaux catalans, la ligne du Train Jaune relève des volontés politiques de la fin du XIXe siècle. C’est alors un projet technique exemplaire et ambitieux face aux obstacles géographiques. La ligne est déclarée d’utilité publique en 1903 et les premiers travaux de construction, entrepris la même année, ont permis d’ouvrir le tronçon Villefranche-de-Conflent Mont-Louis en 1910. La liaison Mont-Louis Bourg-Madame a été mise en service en 1911. Enfin, le parcours s’achève en 1927 avec le raccordement de La Tour-de-Carol Enveitg. Ce terminus immense est unique au monde car y convergent trois types de voies, reconnaissables à leur gabarit : celle du Train
Jaune, celle qui relie Toulouse puis Paris et la voie qui part vers Barcelone grâce au Transpyrénéen. La construction de la voie a nécessité l’édification de 650 ouvrages d’art, dont dix-neuf tunnels et deux ponts remarquables, le viaduc Séjourné et le Pont
Gisclard.
Le train Jaune.
Construite pour désenclaver les hauts plateaux catalans, la ligne du Train Jaune relève des volontés politiques de la fin du XIXe siècle. C’est alors un projet technique exemplaire et ambitieux face aux obstacles géographiques. La ligne est déclarée d’utilité publique en 1903 et les premiers travaux de construction, entrepris la même année, ont permis d’ouvrir le tronçon Villefranche-de-Conflent Mont-Louis en 1910. La liaison Mont-Louis Bourg-Madame a été mise en service en 1911. Enfin, le parcours s’achève en 1927 avec le raccordement de La Tour-de-Carol Enveitg. Ce terminus immense est unique au monde car y convergent trois types de voies, reconnaissables à leur gabarit : celle du Train Jaune, celle qui relie Toulouse puis Paris et la voie qui part vers Barcelone grâce au Transpyrénéen. La construction de la voie a nécessité l’édification de 650 ouvrages d’art, dont dix-neuf tunnels et deux ponts remarquables, le viaduc Séjourné et le Pont Gisclard.
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<center>Le train Jaune.</center>La gare de Villefranche-de-Conflent. En 1886, la route carrossable permettant de rallier Bourg-Madame vient d'être terminée. Il faut alors, dans le meilleur des cas, sept heures de diligence pour rejoindre Villefranche. Nous sommes alors au XIXe siècle et « l'ère du rail » modifie les mentalités de déplacements. La Cerdagne se sent éloignée du monde.
La ligne des hauts cantons naitra alors de deux conceptions ferroviaires. D'une part, il existe une réelle nécessité de désenclavement de la Cerdagne française qui se trouve trop éloignée de toute voie de communication convenable. D'autre part, le développement de la ligne sera accéléré par les ambitions électorales d'Emmanuel Brousse, alors conseiller général et député.
Le train Jaune.
La gare de Villefranche-de-Conflent. En 1886, la route carrossable permettant de rallier Bourg-Madame vient d'être terminée. Il faut alors, dans le meilleur des cas, sept heures de diligence pour rejoindre Villefranche. Nous sommes alors au XIXe siècle et « l'ère du rail » modifie les mentalités de déplacements. La Cerdagne se sent éloignée du monde. La ligne des hauts cantons naitra alors de deux conceptions ferroviaires. D'une part, il existe une réelle nécessité de désenclavement de la Cerdagne française qui se trouve trop éloignée de toute voie de communication convenable. D'autre part, le développement de la ligne sera accéléré par les ambitions électorales d'Emmanuel Brousse, alors conseiller général et député.
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<center>Le train Jaune.</center>Alors que le projet prévoit initialement de s'arrêter à Olette, la Compagnie du Midi s'engage finalement à pousser la construction de la ligne jusqu'à Bourg-Madame. Une grande espérance vient alors de naitre en Cerdagne. En effet, la durée des déplacements en diligence, l'inconfort de la route ainsi que les dangers des déplacements en hiver permettent de mieux comprendre l'attachement des Cerclons à ce projet. De nombreux accidents rythment en effet les déplacements entre la Cerdagne et le Roussillon.
Le train Jaune.
Alors que le projet prévoit initialement de s'arrêter à Olette, la Compagnie du Midi s'engage finalement à pousser la construction de la ligne jusqu'à Bourg-Madame. Une grande espérance vient alors de naitre en Cerdagne. En effet, la durée des déplacements en diligence, l'inconfort de la route ainsi que les dangers des déplacements en hiver permettent de mieux comprendre l'attachement des Cerclons à ce projet. De nombreux accidents rythment en effet les déplacements entre la Cerdagne et le Roussillon.
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<center>Le train Jaune.</center>Le train fonctionne grâce à un système de traction électrique. L’électricité est apportée par le « troisième rail », un rail latéral à la voie de roulement. Son alimentation en 850 volt en courant continu est assurée par le complexe hydroélectrique de la vallée de la Têt et le barrage des Bouillouses. Ce fonctionnement lui confère un statut de train à énergie verte. Le
matériel en lui-même est aussi remarquable.
Le train Jaune.
Le train fonctionne grâce à un système de traction électrique. L’électricité est apportée par le « troisième rail », un rail latéral à la voie de roulement. Son alimentation en 850 volt en courant continu est assurée par le complexe hydroélectrique de la vallée de la Têt et le barrage des Bouillouses. Ce fonctionnement lui confère un statut de train à énergie verte. Le matériel en lui-même est aussi remarquable.
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<center>Le train Jaune.</center>Le pont Saint Pierre à Villefranche-de-Conflent.
Le train Jaune.
Le pont Saint Pierre à Villefranche-de-Conflent.
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<center>Le train Jaune.</center>Olette.
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Olette.
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<center>Le train Jaune.</center>Vallée de la Têt.
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Vallée de la Têt.
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<center>Le train Jaune.</center>Le croisement ne peut se faire que dans certaines gares.
Le train Jaune.
Le croisement ne peut se faire que dans certaines gares.
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<center>Le train Jaune.</center>Le viaduc Séjourné.
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Le viaduc Séjourné.
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<center>Le train Jaune.</center>Le Pont Gisclard, 156 mètres de long, 80 de haut, classé Monument historique en 1997. C' est le dernier pont suspendu ferroviaire de France situé sur une ligne exploitée.
Le train Jaune.
Le Pont Gisclard, 156 mètres de long, 80 de haut, classé Monument historique en 1997. C' est le dernier pont suspendu ferroviaire de France situé sur une ligne exploitée.
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Le train Jaune.
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<center>Le train Jaune.</center>Le train dessert la gare la plus haute de France, Bolquère, à 1 593 mètres d’altitude.
Le train Jaune.
Le train dessert la gare la plus haute de France, Bolquère, à 1 593 mètres d’altitude.
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<center>Le train Jaune.</center>Font Romeu.
Le train Jaune.
Font Romeu.
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<center>Le train Jaune.</center>Saillagouse.
Le train Jaune.
Saillagouse.
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<center>Le train Jaune.</center>La Porte de Cerdagne ou l'hommage à Jules Lax. Ce monument situé au col Rigat, entre la RN 116 et la ligne du Train Jaune  a été érigé à la mémoire de Jules Lax qui a beaucoup œuvré pour la défense et la modernisation du train.
Jules Lax, né en 1842 et décédé en 1925,  ingénieur des Ponts et Chaussées et directeur du service du Contrôle à la Compagnie du Midi est étroitement lié à la ligne du train jaune qui va de Villefranche de Conflent à Latour de Carol - Enveitg.
Avec Emmanuel Brousse, conseiller général, il va imposer deux choix techniques fondamentaux à l'élaboration de la ligne de la Cerdagne, l'utilisation d'une voie métrique et l'emploi de la traction électrique pour les trains.
Le 1er tronçon, Villefranche - Mont-Louis, sera inauguré en 1910.
Le monument, parfois qualifié de « Porte de la Cerdagne »,  est constitué de deux grandes colonnes en granit et de décorations en fer forgé représentant des personnages et des animaux.
Au pied de l’édifice, figure un portrait de Jules Lax.
Le train Jaune.
La Porte de Cerdagne ou l'hommage à Jules Lax. Ce monument situé au col Rigat, entre la RN 116 et la ligne du Train Jaune a été érigé à la mémoire de Jules Lax qui a beaucoup œuvré pour la défense et la modernisation du train. Jules Lax, né en 1842 et décédé en 1925, ingénieur des Ponts et Chaussées et directeur du service du Contrôle à la Compagnie du Midi est étroitement lié à la ligne du train jaune qui va de Villefranche de Conflent à Latour de Carol - Enveitg. Avec Emmanuel Brousse, conseiller général, il va imposer deux choix techniques fondamentaux à l'élaboration de la ligne de la Cerdagne, l'utilisation d'une voie métrique et l'emploi de la traction électrique pour les trains. Le 1er tronçon, Villefranche - Mont-Louis, sera inauguré en 1910. Le monument, parfois qualifié de « Porte de la Cerdagne », est constitué de deux grandes colonnes en granit et de décorations en fer forgé représentant des personnages et des animaux. Au pied de l’édifice, figure un portrait de Jules Lax.
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<center>Le train Jaune.</center>
Le train Jaune.
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<center>Le train Jaune.</center>Au loin, la tour Thémis.
Le train Jaune.
Au loin, la tour Thémis.
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<center>Le train Jaune.</center>Gare de Latour de carol/ Enveitg.
Le train Jaune.
Gare de Latour de carol/ Enveitg.
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<center>La tour Thémis.</center>CV'est une centrale solaire thermodynamique qui a produit de l'électricité pour le réseau Électricité de France (EDF) de 1983 à 1986. Le Conseil Général décide, par délibération du 24 février 2003, de lancer deux études permettant de rendre à la centrale THÉMIS son usage premier : la recherche dans les technologies pouvant produire de l’électricité à partir de l'énergie solaire. Un champ d’héliostats, structures mobiles équipées de iroirs, permet de concentrer en permanence le rayonnement solaire sur une cible en haut d’une tour. Cette tour héberge à son sommet un récepteur solaire où circule un fluide caloporteur : des sels fondus lors des essais des années 80. Chauffé par les rayons, celui-ci transférait son énergie à un circuit d'eau. La vapeur alors produite actionnait une turbine, comme dans une centrale thermique.
La tour Thémis.
CV'est une centrale solaire thermodynamique qui a produit de l'électricité pour le réseau Électricité de France (EDF) de 1983 à 1986. Le Conseil Général décide, par délibération du 24 février 2003, de lancer deux études permettant de rendre à la centrale THÉMIS son usage premier : la recherche dans les technologies pouvant produire de l’électricité à partir de l'énergie solaire. Un champ d’héliostats, structures mobiles équipées de iroirs, permet de concentrer en permanence le rayonnement solaire sur une cible en haut d’une tour. Cette tour héberge à son sommet un récepteur solaire où circule un fluide caloporteur : des sels fondus lors des essais des années 80. Chauffé par les rayons, celui-ci transférait son énergie à un circuit d'eau. La vapeur alors produite actionnait une turbine, comme dans une centrale thermique.
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<center>Le four solaire d’Odeillo</center>Ce four de 50 mètres de haut, 60 de large et 30 de profondeur, comprenant 63 héliostats, est un four fonctionnant à l’énergie solaire, mis en service en 1969. Un four solaire utilise 2 jeux de miroirs différents pour faire les 2 fonctions optiques nécessaires, la collecte, ou captation, puis la concentration de l'énergie solaire.
Les rayons solaires sont d'abord réfléchis par une première série de miroirs orientables situés sur la pente (les « héliostats », à gauche, en marron), puis envoyés vers une deuxième série de miroirs (le « concentrateur », la grande batisse), disposés sur parabole qui les converge vers une cible quasi circulaire au sommet d'une tour centrale (devant le concentrateur).
Le four solaire d’Odeillo
Ce four de 50 mètres de haut, 60 de large et 30 de profondeur, comprenant 63 héliostats, est un four fonctionnant à l’énergie solaire, mis en service en 1969. Un four solaire utilise 2 jeux de miroirs différents pour faire les 2 fonctions optiques nécessaires, la collecte, ou captation, puis la concentration de l'énergie solaire. Les rayons solaires sont d'abord réfléchis par une première série de miroirs orientables situés sur la pente (les « héliostats », à gauche, en marron), puis envoyés vers une deuxième série de miroirs (le « concentrateur », la grande batisse), disposés sur parabole qui les converge vers une cible quasi circulaire au sommet d'une tour centrale (devant le concentrateur).
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Construits au XVIIe siècle, puis plusieurs fois agrandis, les bâtiments actuels recouvrent un lieu de pèlerinage plus ancien, datant du milieu du Moyen-Âge. Ils s'organisent autour d'une cour rectangulaire, fermée au nord par la chapelle Notre-Dame. Achevée au XVIIe siècle, en 1686, la chapelle est remaniée au XVIIIe siècle. L'Ermitage de Font-Romeu et le lieu de pèlerinage le plus suivi et le plus populaire du département. Ce pèlerinage est attaché à une dévotion : celle à Notre-Dame de Font-Romeu, statue romane qui fut probablement cachée à l'époque de l'hérésie cathare, pour la soustraire aux déprédations des hérétiques et découverte sur ce lieu même un siècle plus tard.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Construits au XVIIe siècle, puis plusieurs fois agrandis, les bâtiments actuels recouvrent un lieu de pèlerinage plus ancien, datant du milieu du Moyen-Âge. Ils s'organisent autour d'une cour rectangulaire, fermée au nord par la chapelle Notre-Dame. Achevée au XVIIe siècle, en 1686, la chapelle est remaniée au XVIIIe siècle. L'Ermitage de Font-Romeu et le lieu de pèlerinage le plus suivi et le plus populaire du département. Ce pèlerinage est attaché à une dévotion : celle à Notre-Dame de Font-Romeu, statue romane qui fut probablement cachée à l'époque de l'hérésie cathare, pour la soustraire aux déprédations des hérétiques et découverte sur ce lieu même un siècle plus tard.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>D'après le récit transmis par la tradition locale, la statue aurait été retrouvée par un Bouvier qui gardait son troupeau transhumant dans la forêt de La Calm. Attiré par le manège d'un taureau qui grattait la terre, il creusa à son tour et découvrit la statue près d'une source. Émerveillé, il courut avertir le curé de la paroisse à Odeillo. Celui- ci se rendit sur les lieux, accompagné de ses fidèles pour accueillir la statue et la redescendre en procession à l'église du village. C'est ce récit qui est représenté en trois tableaux à la prédelle du retable. Au XIIIe siècle, un sanctuaire fut élevé sur les lieux de la découverte de la statue.  <br>A gauche, Le Pélerin et la Porteuse d'eau, Philippe Lavaill, 2015. Sculpture réalisée spécialement pour le
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
D'après le récit transmis par la tradition locale, la statue aurait été retrouvée par un Bouvier qui gardait son troupeau transhumant dans la forêt de La Calm. Attiré par le manège d'un taureau qui grattait la terre, il creusa à son tour et découvrit la statue près d'une source. Émerveillé, il courut avertir le curé de la paroisse à Odeillo. Celui- ci se rendit sur les lieux, accompagné de ses fidèles pour accueillir la statue et la redescendre en procession à l'église du village. C'est ce récit qui est représenté en trois tableaux à la prédelle du retable. Au XIIIe siècle, un sanctuaire fut élevé sur les lieux de la découverte de la statue.
A gauche, Le Pélerin et la Porteuse d'eau, Philippe Lavaill, 2015. Sculpture réalisée spécialement pour le "Musée sans Murs" en hommage aux pélerins marchant vers Saint Jacques de Compostelle.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>L'autel et la statue de la Vierge. Le retable du Maître-Autel : 1704-1707. Bois doré et peint - sculpture de l'artiste catalan Josep Sunyer - Classé Monument Historique.
Ce retable est un bel exemple de l'art baroque catalan : composition de l'ensemble, mouvement des personnages, finesse du trait, ors et polychromies... La Statue dite Notre-Dame-de-Font-Romeu ou Madone de l'Invention (Vierge à l'Enfant assise) est portée en procession de l'église d'Odeillo à l'ermitage où elle occupe le centre du retable de juin à septembre. Pour la Nativité de Marie, elle est ramenée à Odeillo (el baixar) et remplacée par cette autre statue. Ce rite rappelle la tradition des transhumances, au cours de laquelle les bouviers et bergers montent dans les alpages où ils passent la belle saison, et redescendent ensuite pour passer l’hiver à l’abri.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
L'autel et la statue de la Vierge. Le retable du Maître-Autel : 1704-1707. Bois doré et peint - sculpture de l'artiste catalan Josep Sunyer - Classé Monument Historique. Ce retable est un bel exemple de l'art baroque catalan : composition de l'ensemble, mouvement des personnages, finesse du trait, ors et polychromies... La Statue dite Notre-Dame-de-Font-Romeu ou Madone de l'Invention (Vierge à l'Enfant assise) est portée en procession de l'église d'Odeillo à l'ermitage où elle occupe le centre du retable de juin à septembre. Pour la Nativité de Marie, elle est ramenée à Odeillo (el baixar) et remplacée par cette autre statue. Ce rite rappelle la tradition des transhumances, au cours de laquelle les bouviers et bergers montent dans les alpages où ils passent la belle saison, et redescendent ensuite pour passer l’hiver à l’abri.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Dans la prédelle : annonce au curé d’Odeillo, découverte de la Statue, montée en procession. Au-dessus, à gauche statue de la Foi et à droite statue de l'Espérance. A gauche Saint Grégoire et Saint Jérôme. A droite Saint-Ambroise et Saint-Augustin. Au centre Notre-Dame de Font-Romeu, au-dessus Saint-Martin, patron de la paroisse. Au sommet, Dieu le père.
Petits tableaux de gauche, en bas la Nativité, en haut l’Annonciation. Petits tableaux à droite, en bas l’Adoration des Mages, en haut la Visitation.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Dans la prédelle : annonce au curé d’Odeillo, découverte de la Statue, montée en procession. Au-dessus, à gauche statue de la Foi et à droite statue de l'Espérance. A gauche Saint Grégoire et Saint Jérôme. A droite Saint-Ambroise et Saint-Augustin. Au centre Notre-Dame de Font-Romeu, au-dessus Saint-Martin, patron de la paroisse. Au sommet, Dieu le père. Petits tableaux de gauche, en bas la Nativité, en haut l’Annonciation. Petits tableaux à droite, en bas l’Adoration des Mages, en haut la Visitation.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Au centre Notre-Dame de Font-Romeu, au-dessus Saint-Martin, patron de la paroisse. Au sommet, Dieu le père. La Moreneta (brunette en catalan) fait partie des nombreuses vierges noires catalanes dont le culte s'est développé au XIIe siècle. Souvent découvertes dans la terre, dans l'eau ou dans une grotte, elles sont liées à d'ancien lieu de culte païen. Mais le vrai trésor de la chapelle est conservé derrière la vierge : c'est la petite chambre (le camaril) qui était autrefois réservé aux fidèles.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Au centre Notre-Dame de Font-Romeu, au-dessus Saint-Martin, patron de la paroisse. Au sommet, Dieu le père. La Moreneta (brunette en catalan) fait partie des nombreuses vierges noires catalanes dont le culte s'est développé au XIIe siècle. Souvent découvertes dans la terre, dans l'eau ou dans une grotte, elles sont liées à d'ancien lieu de culte païen. Mais le vrai trésor de la chapelle est conservé derrière la vierge : c'est la petite chambre (le camaril) qui était autrefois réservé aux fidèles.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>A gauche statue de la Foi. Au-dessus, Saint Grégoire et Saint Jérôme. Petits tableaux, en bas la Nativité, en haut l’Annonciation.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
A gauche statue de la Foi. Au-dessus, Saint Grégoire et Saint Jérôme. Petits tableaux, en bas la Nativité, en haut l’Annonciation.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>A droite statue de l'Espérance. Au-dessus, Saint-Ambroise et Saint-Augustin. Petits tableaux, en bas l’Adoration des Mages, en haut la Visitation.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
A droite statue de l'Espérance. Au-dessus, Saint-Ambroise et Saint-Augustin. Petits tableaux, en bas l’Adoration des Mages, en haut la Visitation.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Dans la prédelle : annonce au curé d’Odeillo, découverte de la Statue, montée en procession. 
Petit tableau de gauche,  la Nativité, à droite,  l’Adoration des mages.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Dans la prédelle : annonce au curé d’Odeillo, découverte de la Statue, montée en procession. Petit tableau de gauche, la Nativité, à droite, l’Adoration des mages.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>La découverte de la Statue.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
La découverte de la Statue.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>L'Immaculée Concption.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
L'Immaculée Concption.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Pour accéder au camaril, il faut monter par escalier où se trouve une Vierge à l'Enfant, v. 1870, marbre d'Italie, œuvre du statuaire Alexandre Oliva, natif de Saillagouse et un vitrail  représentant le site de Montserrat, célèbre centre religieux et culturel de Catalogne.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Pour accéder au camaril, il faut monter par escalier où se trouve une Vierge à l'Enfant, v. 1870, marbre d'Italie, œuvre du statuaire Alexandre Oliva, natif de Saillagouse et un vitrail représentant le site de Montserrat, célèbre centre religieux et culturel de Catalogne.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>La petite salle du camaril, élevée à l'emplacement de l'oratoire primitif au XVIIIe siècle, est gardée par quatre anges musiciens et recouverte du sol au plafond d'un décor baroque recouverte d'or et de polychromie. Sculptures 1718 et plus de Joseph Sunyer. Dorures et peintures 1730-1734 de l'artiste perpignanais Félix Escriba, peintre doreur de la confrérie de Saint-Luc. Dans le médaillon au-dessus dde la porte, la Présentation de Marie au Temple. A gauche,  au-dessus de la porte à deux battants, deux petits anges soutiennent un médaillon d'où se détache en plein relief une statue de l'Immaculée Conception.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
La petite salle du camaril, élevée à l'emplacement de l'oratoire primitif au XVIIIe siècle, est gardée par quatre anges musiciens et recouverte du sol au plafond d'un décor baroque recouverte d'or et de polychromie. Sculptures 1718 et plus de Joseph Sunyer. Dorures et peintures 1730-1734 de l'artiste perpignanais Félix Escriba, peintre doreur de la confrérie de Saint-Luc. Dans le médaillon au-dessus dde la porte, la Présentation de Marie au Temple. A gauche, au-dessus de la porte à deux battants, deux petits anges soutiennent un médaillon d'où se détache en plein relief une statue de l'Immaculée Conception.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Christ en croix entouré de la Vierge et de Saint Jean. Au-dessus, dans le médaillon porté par deux anges, les deux Coeurs-Sacrés de Jésus et de Marie.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Christ en croix entouré de la Vierge et de Saint Jean. Au-dessus, dans le médaillon porté par deux anges, les deux Coeurs-Sacrés de Jésus et de Marie.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Dans le médaillon, le repos lors de la fuite en Égypte (sculpture manifestement inspirée par la présence de l'artiste à Font-Romeu). Le camaril est couvert d'un dôme à lanterneau
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Dans le médaillon, le repos lors de la fuite en Égypte (sculpture manifestement inspirée par la présence de l'artiste à Font-Romeu). Le camaril est couvert d'un dôme à lanterneau
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>A droite, , au-dessus de la porte à deux battants, deux petits anges soutiennent un médaillon d'où se détache en plein relief une statue de l'Immaculée Conception.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
A droite, , au-dessus de la porte à deux battants, deux petits anges soutiennent un médaillon d'où se détache en plein relief une statue de l'Immaculée Conception.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Le retable dit « de saint Jean-Baptiste ». Bois doré et peint, XVIIIe siècle. A gauche, la Vierge piétinant le démon et la Nativité. A droite, la Visitation et l'Adoration des Mages. Dans le fronton, une crucifixion.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Le retable dit « de saint Jean-Baptiste ». Bois doré et peint, XVIIIe siècle. A gauche, la Vierge piétinant le démon et la Nativité. A droite, la Visitation et l'Adoration des Mages. Dans le fronton, une crucifixion.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Le retable de saint Joseph. Au centre, la statue de saint Joseph est de Sunyer, « le maître du mouvement », entourée de celles de saint Dominique à gauche, et d'un évêque non-identifié à droite. Au-dessus, statues de sainte Catherine de Sienne, de saint Isidore le laboureur vénéré en Cerdagne, de sainte Barbe reconnaissable par la tour qu'elle tient de la main droite
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Le retable de saint Joseph. Au centre, la statue de saint Joseph est de Sunyer, « le maître du mouvement », entourée de celles de saint Dominique à gauche, et d'un évêque non-identifié à droite. Au-dessus, statues de sainte Catherine de Sienne, de saint Isidore le laboureur vénéré en Cerdagne, de sainte Barbe reconnaissable par la tour qu'elle tient de la main droite
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Inscription funéraire d'un des fils de Joseph Sunyer enterré ici
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Inscription funéraire d'un des fils de Joseph Sunyer enterré ici
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Ex-voto. Béquilles.
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Ex-voto. Béquilles.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
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<center>Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.</center>Les bâtiments abritent également une fontaine, dotée d’une piscine datée du milieu du XVIIIe siècle. Elle serait à l’origine de guérisons miraculeuses, comme semblent l’attester certains des nombreux ex-votos situés dans la chapelle de l’Ermitage.

Cette fontaine est certainement à l’origine du nom du lieu, qui deviendra également celui de la célèbre station : « Font-Romeu » signifie en effet « Fontaine-du-Pèlerin » (le « romeu » étant à l’origine le pèlerin en route vers Rome, puis, par extension, tout pèlerin, en particulier en route pour Saint-Jacques).
Ermitage Notre-Dame de Font-Romeu.
Les bâtiments abritent également une fontaine, dotée d’une piscine datée du milieu du XVIIIe siècle. Elle serait à l’origine de guérisons miraculeuses, comme semblent l’attester certains des nombreux ex-votos situés dans la chapelle de l’Ermitage. Cette fontaine est certainement à l’origine du nom du lieu, qui deviendra également celui de la célèbre station : « Font-Romeu » signifie en effet « Fontaine-du-Pèlerin » (le « romeu » étant à l’origine le pèlerin en route vers Rome, puis, par extension, tout pèlerin, en particulier en route pour Saint-Jacques).
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<center>Monument à Emmanuel Brousse</center>A La Cabanas, près de Mont-Louis, trône, superbe et étonnante une statue dédiée à un enfant du pays, Emmanuel Brousse. Né le 23 août 1866 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et mort le 17 novembre 1926 à Paris, il fut un imprimeur, un journaliste et un homme politique français, membre de l'Alliance démocratique.
Son père, également prénommé Emmanuel, fut responsable de l'imprimerie du journal local des Pyrénées-Orientales « L'Indépendant ».
Très jeune, son fils travaille comme typographe dans l'imprimerie familiale, puis s'essaie au journalisme en écrivant des articles sur des sujets de la vie locale, et  parcourt le département.
Il devient journaliste en 1889.
Il est ensuite élu député des Pyrénées-Orientales puis sera nommé Sous-secrétaire d'Etat aux finances.
Monument à Emmanuel Brousse
A La Cabanas, près de Mont-Louis, trône, superbe et étonnante une statue dédiée à un enfant du pays, Emmanuel Brousse. Né le 23 août 1866 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et mort le 17 novembre 1926 à Paris, il fut un imprimeur, un journaliste et un homme politique français, membre de l'Alliance démocratique. Son père, également prénommé Emmanuel, fut responsable de l'imprimerie du journal local des Pyrénées-Orientales « L'Indépendant ». Très jeune, son fils travaille comme typographe dans l'imprimerie familiale, puis s'essaie au journalisme en écrivant des articles sur des sujets de la vie locale, et parcourt le département. Il devient journaliste en 1889. Il est ensuite élu député des Pyrénées-Orientales puis sera nommé Sous-secrétaire d'Etat aux finances.
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<center>Monument à Emmanuel Brousse</center>« Au Bienfaiteur de la Cerdagne - Au ministre mort pauvre ».
Monument à Emmanuel Brousse
« Au Bienfaiteur de la Cerdagne - Au ministre mort pauvre ».
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<center>Mont Louis</center>Avec le traité des Pyrénées (1659), le royaume de France annexe le comté de Roussillon, les pays de Vallespir, de Conflent et de Capcir et les bourgs et villages de l'est du comté de Cerdagne. Armoiries de la ville : sur la partie gauche se trouve les armes du roi de France (trois lys d'argent sur fond bleu) et sur la partie gauche les armes du roi de Navarre (un chainage d'or sur fond rouge). Une couronne royale surmonte le tout.
Mont Louis
Avec le traité des Pyrénées (1659), le royaume de France annexe le comté de Roussillon, les pays de Vallespir, de Conflent et de Capcir et les bourgs et villages de l'est du comté de Cerdagne. Armoiries de la ville : sur la partie gauche se trouve les armes du roi de France (trois lys d'argent sur fond bleu) et sur la partie gauche les armes du roi de Navarre (un chainage d'or sur fond rouge). Une couronne royale surmonte le tout.
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<center>Mont Louis</center>Pendant la guerre de Hollande, l'Espagne devient l'alliée des Provinces-Unies contre la France. Le Roussillon n'a aucune fortification pour s'opposer à une éventuelle attaque de l'Espagne. Louis XIV demande à Vauban, Commissaire général des fortifications, d'assurer la sécurité de ce territoire nouvellement annexé vis-à-vis de celui de l'Espagne en construisant une nouvelle place forte. Vauban vient en reconnaissance pour déterminer le terrain le plus favorable le 17 mars 1679. Comme à son habitude, celui-ci choisit un site stratégique pouvant être facilement défendu en limitant les dépenses, il s'agit là d'un promontoire situé au carrefour de trois territoires : la Cerdagne s'ouvrant sur l'Espagne, le Conflent qui descend vers la Méditerranée par la vallée de la Têt et le Capcir. La place forte est construite ex-nihilo entre 1679 et 1681. L'entrée principale. Le blason de Mont-Louis est forcément très axé sur la France puisque cette cité fut créée de toutes pièces par Vauban pour le compte du roi.
Mont Louis
Pendant la guerre de Hollande, l'Espagne devient l'alliée des Provinces-Unies contre la France. Le Roussillon n'a aucune fortification pour s'opposer à une éventuelle attaque de l'Espagne. Louis XIV demande à Vauban, Commissaire général des fortifications, d'assurer la sécurité de ce territoire nouvellement annexé vis-à-vis de celui de l'Espagne en construisant une nouvelle place forte. Vauban vient en reconnaissance pour déterminer le terrain le plus favorable le 17 mars 1679. Comme à son habitude, celui-ci choisit un site stratégique pouvant être facilement défendu en limitant les dépenses, il s'agit là d'un promontoire situé au carrefour de trois territoires : la Cerdagne s'ouvrant sur l'Espagne, le Conflent qui descend vers la Méditerranée par la vallée de la Têt et le Capcir. La place forte est construite ex-nihilo entre 1679 et 1681. L'entrée principale. Le blason de Mont-Louis est forcément très axé sur la France puisque cette cité fut créée de toutes pièces par Vauban pour le compte du roi.
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<center>Mont Louis</center>La seconde porte et le fossé. Ces deux portes étaient à l'origine pourvues d'un pont-levis avec pont dormant. Construit à 1 600 m d'altitude, Mont-Louis devient (et est toujours) la forteresse la plus haute de France.
Mont Louis
La seconde porte et le fossé. Ces deux portes étaient à l'origine pourvues d'un pont-levis avec pont dormant. Construit à 1 600 m d'altitude, Mont-Louis devient (et est toujours) la forteresse la plus haute de France.
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<center>Le pont de Cassagne ou pont Gisclard </center>Le pont est construit de 1905 à 1908 par l'entreprise de Ferdinand Arnodin, suivant un dessin conçu en 1896 par le commandant du Génie Albert Gisclard. Ce dernier décéda le 31 octobre 1909 dans un accident ferroviaire, au cours d'essais de charge, qui coûta la vie à cinq autres personnes. C'est ainsi que le pont portera le nom de son concepteur. L'ouvrage est un pont suspendu d'une longueur totale de 253 mètres et d'une portée de 156 mètres, comportant deux piles en maçonnerie de 32 et 28 mètres de hauteur surmontées chacune d'un pylône métallique d'une hauteur de 30 mètres. Les câbles sont fabriqués selon le procédé à torsion alternée imaginé par Ferdinand Arnodin. Le concept inclut une suspension du tablier rigidifiée par un système de « fermes » triangulées et indéformables préfigurant les actuels ponts à haubans, qui est une originalité propre à Albert Gisclard. Autre caractéristique, le pont, qui franchit la Têt à une hauteur de 80 mètres, présente une pente continue de 60 mm/m.
Le pont de Cassagne ou pont Gisclard
Le pont est construit de 1905 à 1908 par l'entreprise de Ferdinand Arnodin, suivant un dessin conçu en 1896 par le commandant du Génie Albert Gisclard. Ce dernier décéda le 31 octobre 1909 dans un accident ferroviaire, au cours d'essais de charge, qui coûta la vie à cinq autres personnes. C'est ainsi que le pont portera le nom de son concepteur. L'ouvrage est un pont suspendu d'une longueur totale de 253 mètres et d'une portée de 156 mètres, comportant deux piles en maçonnerie de 32 et 28 mètres de hauteur surmontées chacune d'un pylône métallique d'une hauteur de 30 mètres. Les câbles sont fabriqués selon le procédé à torsion alternée imaginé par Ferdinand Arnodin. Le concept inclut une suspension du tablier rigidifiée par un système de « fermes » triangulées et indéformables préfigurant les actuels ponts à haubans, qui est une originalité propre à Albert Gisclard. Autre caractéristique, le pont, qui franchit la Têt à une hauteur de 80 mètres, présente une pente continue de 60 mm/m.
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<center>La stèle du commandant Gisclard</center>Elle commémore l'accident de 1909 : A la mémoire de Borrallo, Clerc, Toulet, conducteurs des Ponts et Chaussées Hubert, chef de section aux chemins de fer de l'Etat Bezault, chef monteur de l'entreprise Arnodin Mort en service commandé avec le chef de bataillon Gisclard Le 31 octobre 1909 victimes de l'accident de chemin de fer du Paillat après l'épreuve triomphale du pont suspendu de La Cassagne. Médaillon en bronze. Sculpteur : Rixens, Jean-André. Au dessus du médaillon : emblèmes de l'école polytechnique avec la devise Pour la Patrie, les Sciences,  la Gloire.
La stèle du commandant Gisclard
Elle commémore l'accident de 1909 : A la mémoire de Borrallo, Clerc, Toulet, conducteurs des Ponts et Chaussées Hubert, chef de section aux chemins de fer de l'Etat Bezault, chef monteur de l'entreprise Arnodin Mort en service commandé avec le chef de bataillon Gisclard Le 31 octobre 1909 victimes de l'accident de chemin de fer du Paillat après l'épreuve triomphale du pont suspendu de La Cassagne. Médaillon en bronze. Sculpteur : Rixens, Jean-André. Au dessus du médaillon : emblèmes de l'école polytechnique avec la devise Pour la Patrie, les Sciences, la Gloire.
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<center>Le viaduc Séjourné.</center>Sa construction a commencé en 1906 et s'est achevée en 1908.
Le viaduc Séjourné.
Sa construction a commencé en 1906 et s'est achevée en 1908.
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<center>Le viaduc Séjourné.</center>Il s'agit d'un pont à deux étages d'une longueur de 236,70 m séparés par un tablier intermédiaire.
La partie centrale, qui enjambe le torrent, est encadrée par deux piles carrées ornées en leur sommet de créneaux. À l'étage inférieur elle présente un grand arc ogival, d'une ouverture de 30 m pour une hauteur par rapport au torrent de 35 m. Cet arc, dont la clé de voûte touche le tablier de séparation des deux étages, porte, de part et d'autre de sa clef de voûte, deux arcs secondaires soutenant eux aussi ce tablier intermédiaire.
Le viaduc Séjourné.
Il s'agit d'un pont à deux étages d'une longueur de 236,70 m séparés par un tablier intermédiaire. La partie centrale, qui enjambe le torrent, est encadrée par deux piles carrées ornées en leur sommet de créneaux. À l'étage inférieur elle présente un grand arc ogival, d'une ouverture de 30 m pour une hauteur par rapport au torrent de 35 m. Cet arc, dont la clé de voûte touche le tablier de séparation des deux étages, porte, de part et d'autre de sa clef de voûte, deux arcs secondaires soutenant eux aussi ce tablier intermédiaire.
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<center>Le viaduc Séjourné.</center>Sur ce premier étage se dressent quatre arcs, soutenant le tablier de la voie ferrée, prenant appui sur les deux grosses piles carrées encadrant la travée principale, ainsi que sur trois piles s'élevant par-dessus l'arc ogival de l'étage inférieur.
Enfin, deux viaducs d'approche avec arcs en plein cintre en maçonnerie encadrent cette partie centrale. Les deux grosses piles carrées sont équipées chacune à leur sommet d'une chambre de minage dont l'accès se fait depuis la voie.
Le viaduc Séjourné.
Sur ce premier étage se dressent quatre arcs, soutenant le tablier de la voie ferrée, prenant appui sur les deux grosses piles carrées encadrant la travée principale, ainsi que sur trois piles s'élevant par-dessus l'arc ogival de l'étage inférieur. Enfin, deux viaducs d'approche avec arcs en plein cintre en maçonnerie encadrent cette partie centrale. Les deux grosses piles carrées sont équipées chacune à leur sommet d'une chambre de minage dont l'accès se fait depuis la voie.
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