Vaison la Romaine 2022
La cathédrale N.D de Nazareth à Vaison, le hamas et la maison de Jean-Henri Fabre à Sérignan.
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Le site de la Villasse
Le site de la Villasse, ruines de l’ancienne ville marchande avec ses colonnes et ses sublimes mosaïques. C’était le quartier aisé où l’on découvre les thermes publics ainsi que des demeures somptueuses avec une succession de pièces en enfilade.
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Le site de la Villasse
Cette statue de Claude, offerte à la Ville par Léonard Gianadda, est une réplique d’une sculpture originale en bronze conservée au musée de Tripoli en Lybie, découverte sur le site antique de Leptis Magna en 1932. La statue montre l’empereur assis sur un trône, avec la couronne civique sur sa tête et portant un manteau dissimulant son épaule et son bras gauche, passant derrière son dos pour couvrir la section inférieure du corps et les jambes, laissant le côté gauche à nu. Claude tient, dans sa main droite, le globe terrestre surmonté d’un aigle et dans sa main gauche un éclair de foudre. Cerclant au sol la statue de l’empereur, César Henao a imaginé un disque en acier inox de cinq mètres de diamètre intitulé « Tabula Citoyenne » comportant des inscriptions ajourées dans le métal en latin et en français de la Table Claudienne.
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Le Forum.
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Le site de la Villasse
Maison du Dauphin.
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Maison du Dauphin.
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Le site de la Villasse
Maison du Dauphin.
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Le site de la Villasse
La maison du Dauphin, avec la palestre.
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Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
Le sol des cours était recouvert de terre battue ou de mortier (déchets de taille, chaux et sable = opus signinum). Les salles plus nobles pouvaient être dallées, recevoir une marqueterie de marbre (opus sectile) ou un pavement de mosaïques. L’opus rnusivum "ouvrage inspiré des muses", dont dérive le mot mosaïque, encore appelée opus tesselatum ouvrage en tesselles (petits cubes), s’est répandu en Narbonnaise à partir d’un répertoire iconographique élaboré en Italie. Des caractéristiques régionales apparurent ensuite.
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Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
Les principaux pavements de mosaïque de Vaison sont attribués aux ateliers de la vallée du Rhône (école rhodanienne).. Sur le .site, la plupart d’entre eux ont un décor géométrique constitué de carrés curvilignes, de losanges, de tresses réalisés à partir de tesselles blanches, noires et orange.
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Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
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Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
Les peintures murales dégagées lors des premières fouilles ont peu à peu disparu, .mais on a pu observer la partie inférieure d’enduits de la deuxième moitié du. Ier siècle après J.-C où se développaient des touffes de feuillages et des scènes de chasse (Maison aux Animaux Sauvages). Les peintures murales du IIe siècle après J.-C. sont représentées à Vaison par des panneaux unis à larges bordures (des jeux de noirs, de rouges bordés de vert) et filets blancs, accompagnés d’imitations de marbre très grossières en plinthe (les panneaux avec graffiti de gladiateurs du musée).
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Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
La fresque aux Animaux sauvages.
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Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
La fresque aux Animaux sauvages.
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Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
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Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
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Le site de la Villasse : la Maison aux Animaux sauvages
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Le site de la Villasse
La maison du Dauphin, avec, à droite son bassin vivier.
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Le site de la Villasse
La résidence familiale des marquis de La Villasse (XVIIIe siècle) domine le site archéologique auquel elle a donné son nom. L'origine en est néanmoins plus ancienne et fait référence à des vestiges : on y retrouve le mot villa ou ville complété du suffixe péjoratif «asse». Ce secteur, autour de la cathédrale (XIe-XIIe siècle), de son cloître : et du palais épiscopal, était le cœur de la ville médiévale. La chapelle Saint-Quenin pourtant proche, était en dehors. Dans la seconde moitié du XIIIe s., la ville est délaissée par la population qui s'établit sur la hauteur rocheuse de la rive gauche de l'Ouvèze.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Eglise-mère du diocèse de Vaison, elle se trouvait au centre d’une cité médiévale aujourd’hui disparue. L’évêque résidait dans le palais épiscopal proche et les chanoines dans le cloître et ses bâtiments annexes. Construite au XIème siècle à l’emplacement d’édifices paléo-chrétiens, selon un plan basilical, puis remaniée au siècle suivant, son architecture est un très bel exemple de l’art roman provençal. La cathédrale est portée par des murs dont certains datent du IIe siècle, d’autres de l’époque mérovingienne, d’autres encore du milieu du XIIe siècle.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
À l'est, la cathédrale présente un chevet tripartite constitué d'une abside rectangulaire flanquée de deux absidioles semi-circulaires. L'abside, composée d'un épais massif rectangulaire de maçonnerie en moellons très irréguliers que soutiennent deux petits contreforts, est percée d'une fenêtre axiale de style ogival tandis que les absidioles sont percées de petites fenêtres cintrées. Le chevet est plat à l'extérieur, mais semi-circulaire à l’intérieur. Toits de bards : dalles de mollasse marine.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Le pignon triangulaire qui surmonte l'abside est orné d'une frise sculptée, d'une frise de denticules et d'un pilastre cannelé.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Un clocher carré s'élève au-dessus de la dernière travée du collatéral nord, contre l'absidiole septentrionale. La partie supérieure de ce clocher est percée de trous de boulin et ornée d'une frise de rinceaux, d'une corniche à modillons et d'ouvertures décorées de colonnettes.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La partie supérieure de ce clocher est percée de trous de boulin et ornée d'une frise de rinceaux, d'une corniche à modillons et d'ouvertures décorées de colonnettes. Au-dessous est encastré le cippe funéraire à portrait de Publius Atilius Ingenuus.
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La partie supérieure de ce clocher est percée de trous de boulin et ornée d'une frise de rinceaux, d'une corniche à modillons et d'ouvertures décorées de colonnettes. A
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Le pignon triangulaire qui surmonte l'abside est orné d'une frise sculptée, d'une frise de denticules et d'un pilastre cannelé.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Les fondations de l'abside, mises à nu, montrent des tronçons de colonnes antiques.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Le mur en demi-cercle avec trois segments rayonnants montés en moellons taillés date du bâtiment paléochrétien.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La cathédrale au XIe s. était composée d’une grande nef de six travées avec ses collatéraux et sa couverture en charpente reposant sur des piliers carrés. Seules, l’abside centrale et les absidioles étaient couvertes par une voûte en cul de four. Lors de l'édification de la cathédrale du XIIe s, les absides ont été conservées, les murs du XIe épaissis (aveuglement de fenêtres) et des contreforts construits pour contrebuter les poussées exercées par les nouvelles voûtes.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Façade méridionale, c'est la haute façade du collatéral sud, édifiée en moellons et soutenue par quatre hauts contreforts en pierres de taille portant de nombreuses marques de tâcheron.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Contrefort en pierres de taille portant de nombreuses marques de tâcheron.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Cette façade est percée d'une porte dont les larges piédroits portent un grand arc en plein cintre dont les claveaux très réguliers encadrent un tympan plat. L'extrados est protégé par un larmier constitué de pierres irrégulières en forte saillie. Sur le piedroit de droite, une belle croix.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Cette porte est surmontée d'une belle fenêtre cintrée entourée, elle aussi, de nombreuses marques de tâcheron très visibles.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Les fenêtres bouchées lors de l'épaississement du mur correspondent au monument public de plan basilical (8 à 10m de hauteur) paléochrétien.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La façade du collatéral est sommée d'une belle frise de rinceaux et d'une corniche à faux modillons décorés de rinceaux et de palmettes.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La façade du collatéral est sommée d'une belle frise de rinceaux et d'une corniche à faux modillons décorés de rinceaux et de palmettes. Au-dessus de la façade du bas-côté, et en retrait par rapport à celle-ci, la partie haute de la façade de la nef est édifiée en pierre de taille assemblée en grand appareil et percée de belle fenêtres ornées de fines colonnettes à l'ornementation torsadée dont les chapiteaux portent un arc en plein cintre très orné. Cette façade se termine par une frise plate composée de bandeaux séparés par des rangs de perles, et une corniche ornée d'oves, de denticules et de rais-de-cœur.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La façade du collatéral est sommée d'une belle frise de rinceaux et d'une corniche à faux modillons décorés de rinceaux et de palmettes. Au-dessus de cette façade, et en retrait par rapport à celle-ci, la partie haute de la façade de la nef se termine par une frise plate composée de bandeaux séparés par des rangs de perles, et une corniche ornée d'oves, de denticules et de rais-de-cœur.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La frise corinthienne avec des petits médaillons à visages humains au milieu de médaillons à fleurs.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La cathédrale ainsi transformée au XIIe sièvle se compose d’une nef centrale de trois travées, flanquée de deux collatéraux, sans transept. Les piliers carrés de l’édifice du XIe ont été renforcés et transformés en piliers cruciformes.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La nef est voûtée en berceau brisé sur doubleaux. L"arcade en tiers-point surmontée d'un mur pignon sépare la nef de la coupole.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Les collatéraux sont couverts de voûtes rampantes, sous-tendues de doubleaux à ressaut. Un arc rampant est un arc dont les naissances sont placées à des hauteurs inégales.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Un sondage dans la première travée du bas-côté sud a permis de mettre à jour un mur et un tambour de colonne double, ainsi qu’une partie de corbeille d’un chapiteau corinthien du monument paléochrétien.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Un sondage dans la première travée du bas-côté sud a permis de mettre à jour un mur et un tambour de colonne double, ainsi qu’une partie de corbeille d’un chapiteau corinthien du monument paléochrétien.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La fonts baptismaux.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La fonts baptismaux.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La troisième travée de la nef a été couverte par une coupole. Derrière, la travée de chœur est couverte d'une voûte en forme de tronc de cône. Au fond, l’abside est couverte d'une voûte en cul-de-four.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Le chevet tripartite comprend une abside centrale rectangulaire à l’extérieur et semi-circulaire à l’intérieur. La travée de chœur est couverte d'une voûte en forme de tronc de cône, l'abside d'une voûte en cul-de-four.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La troisième travée de la nef a été couverte par une coupole octogonale reposant sur des trompes en cul-de-four par l'intermédiaire d'une corniche saillante. Dans les écoinçon apparaissent les symboles des évangélistes, l'homme, le lion, l'aigle et le boeuf. Pour passer du plan carré de la travée au plan octogonal de la coupole, les constructeurs romans ont construit de petites voûtes en forme de coquille dans chacun des angles du carré à couvrir. Ces voûtes sont appelées « trompes ».
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Le lion de Marc.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
L'homme de Matthieu.
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Le taureau de Luc.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
L'aigle de Jean.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La nef est voûtée en berceau brisé sur doubleaux.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Sur les côtés, les arcades en berceau brisé à doubleau permettent le passage de la nef aux bas-côtés. Derrière, les arcatures aveugles en berceau brisé à double rouleau doublent et renforcent le mur primitif (XIe s.) en petit appareil.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Dans la travée de choeur, 2 tombeaux épiscopaux dans des enfeux, sans gisant et décorés d'arcatures ogivales et de personnages.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Dans la travée du choeur se trouve l'autel majeur du XIe s.. Table rectangulaire en marbre blanc, une plaque à strigiles sert d'antépendium.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Au fond, l’abside principale du XIe, couverte d'une voûte en cul-de-four, montre un moellonnage se rapprochant du petit appareil gallo-romain, mais moins régulier. Elle est décorée de cinq arcatures en plein cintre dont les claveaux reposaient initialement sur six colonnes en marbre blanc ou gris, probablement « arrachées à quelque édifice antique ».
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Enfeu à gauche.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Statue de Notre Dame de Nazareth.
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Statue de Notre Dame de Nazareth.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Enfeu, sans gisant et décoré d'arcatures ogivales et de personnages.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Enfeu à droite.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Buste reliquaire de Saint Quenin.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Enfeu, sans gisant et décoré d'arcatures ogivales et de personnages.
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L'abside et les absidioles présentent un intérêt historique majeur, car elles sont une des preuves de ce que l'arc outrepassé n'est pas d'origine orientale, mais est une évolution de l'arc en plein cintre, apparue durant le Bas-Empire romain et utilisé par l'architecture paléochrétienne comme ici où on le trouve en plan dans l'abside et les absidioles à la fin du Ve siècle. Au fond de l'abside, précédé de trois marches, trône le siège épiscopal (la cathèdre, siège fixe de l'évêque) en pierre entouré des trois degrés du banc presbytéral (pour les chanoines), mis au jour en 1950.
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Comme le décrit L.-H. Labande plusieurs des arcatures primitives ont été modifiées. La première arcature à gauche a été agrandie et a perdu une de ses colonnes dans la seconde moitié du XIVe siècle pour faire place à un tombeau épiscopal.
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Sous la seconde on a creusé, peut-être au XIIIe siècle, une espèce de niche profonde, probablement destinée au rangement des objets du culte. Elle a été éclairée par une petite fenêtre en plein cintre, aujourd’hui aveuglée.
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L'arcature du milieu a été surélevée au XVe siècle pour servir d’encadrement à la fenêtre principale, que l’on a agrandie à cette époque pour la rendre gothique. Les colonnes de marbre sont des réemplois, comme l’indiquent les disproportions de taille et les rallonges de cales placées au-dessus des bases pour atteindre la hauteur voulue.
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Arcatures soutenues par des colonnes antiques. Tous les chapiteaux (1ere moitié du XIe s.) dérivent du modèle corinthien.
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Tombeau de Saint Quenin (ou Saint Quinid), découvert en 1950. Il est constitué d'un sarcophage taillé dans un fragment d’architrave antique. Quenin est né à Vaison. Très pieux et très savant, il fut appelé par l’évêque de Vaison, Théodose, qui en fit son archidiacre. C’est à ce titre qu’il participa au concile d’Arles de 554. Élu évêque vers 556, il administra son diocèse pendant 19 ans. Quenin mourut le 15 février 578 ou 579 et fut enterré sous le maître-autel de sa cathédrale.
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Tombeau de Saint Quenin (ou Saint Quinid). De passage à Vaison, le général Mummol puissant gouverneur de la Provence, s’attend à être reçu avec tous les honneurs dont il pense devoir être bénéficiaire. Quenin l’accueille avec simplicité, ce qui met en fureur le militaire, par ailleurs comte d’Auxerre. Celui-ci l’insulte et le traite de « gros boeuf ». Quenin reste silencieux, regagne sa cellule et prie Dieu de punir les orgueilleux qui le blasphèment. De son côté, Mummol, poursuivant son chemin, tombe à terre, et son corps en feu devient si douloureux qu’il demande la mort. Pris de compassion, Quenin prie pour sa guérison et celle-ci, comme par miracle, se produit. Reconnaissant Mummol le comble de cadeaux que Quenin redistribue aux nécessiteux… D’autres miracles, ajoutés au fait que Vaison n’a jamais été victime de la peste qui a frappé la Provence, fit de Quenin le grand protecteur de la ville. Il fut canonisé au XIIe siècle par le pape Innocent II et son culte fervent perdure jusqu’à aujourd’hui.
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Absidiole sud.
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Absidiole nord. Autel d'époque carolingienne, IXe siècle.
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Autel tabulaire en marbre blanc dont le bord de la cuvette est décoré de longues feuilles plates. La table est ornée sur ses quatre faces par un rang de perles et pirouettes au-dessous desquelels se développent deux pampres de vigne avec feuilles, vrilles et grappes, sortant de grands vases pansus à deux anses.
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Les deux pampres de vigne avec feuilles, vrilles et grappes, sortant de grands vases pansus à deux anses.
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Le rang de perles et pirouettes et un des deux pampres de vigne avec feuilles, vrilles et grappes.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Le centre de cette composition se trouve sur l'autre face : un chrisme inscrit dans une couronne de feuillage, associé à l'alpha et à l'oméga, est accosté par deux colombes qui se tournent vers lui. Deux colonnettes torses avec chapiteau isolent la scène des deux grands vases d'où sortent les pampres.
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Un des deux grands vases d'où sortent les pampres.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Croix du jubilé du 29 novembre 1826, et une pietà.
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Un enfeu.
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Marques de tâcheron.
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Marques de tâcheron.
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Marque de tâcheron : ici VGO est celle de Hugues, dit VGo (Ugo), qui est un lapidaire qui travailla entre le milieu et la fin du XIIe siècle dans la partie provençale de la basse vallée du Rhône. Il fut l'un des premiers, durant la seconde moitié du XIIe siècle, à signer son travail de son sigle VGo (Ugo) constitué d'un grand V, d'un G en faucille et d'un petit o.
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Tribune de l'entrée ouest.
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L’orgue Ahrend, fermé par deux grands battants en bois clair. Pour remplacer l’ancien orgue Beaucourt, la cathédrale s’est dotée en juillet 2007 d’un nouvel orgue de tribune, superbe instrument à deux claviers, de vingt jeux et de 1 072 tuyaux, construit tout exprès par le facteur allemand Jürgen Ahrend.
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Fenêtre romane.
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Façade ouest.
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Façade ouest.
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Façade ouest.
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Mur nord du cloître, avec des fenêtres et des portes murées qui devaient permettre l'accès aux différents bâtiments monastiques. Le cloître contribue à épaler la cathédrale et a permis de supprimer deux contre-forts.
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Le puits à l'extérieur qui alimente le lavabo du cloître.
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Édifié au Xe siècle par les chanoines du chapitre, le cloître fut réparé par l'évêque Joseph Marie de Suarès au XVIIe siècle et complètement restauré au XIXe siècle par M. Revoil, architecte départemental.
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Accolé à la cathédrale, le cloître comporte quatre galeries entourant le jardin, ajourées de petites arcades groupées par trois sous des arcs de décharge de plein cintre et qui retombent sur de robustes piliers. Les colonnettes sont surmontées de chapiteaux à feuilles d’eau pour la plupart, mais certains sont figuratifs.
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Le plan de l’édifice, quatre galeries enserrant une cour, rappelle la fonction du péristyle de la maison romaine : éclairer, aérer et relier des pièces. Ainsi le cloître desservait la cathédrale et les salles réservées aux chanoines : l’armarium (c’est-à-dire la bibliothèque), la salle capitulaire, le réfectoire et la cuisine, le cellier, le dortoir. Le centre de la galerie septentrionale est percé de deux grandes baies cintrées.
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Trois de ses galeries sont d'origine (XIIe et XIIIe siècles), celle du sud (photo) ayant été reconstituée au XIXe siècle. Ici les chapiteaux sont à longues feuilles d'eau, certaines étant restaurées. Les groupes de trois arcades sont séparés par des piliers. Ici, un pilier à cannelures rudentées.
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Galerie sud. Les galeries abritent une sorte d’exposition lapidaire.
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Galerie ouest. Sobres et harmonieuses, les galeries sont ajourées de petites arcatures qui font entrer la lumière provenant de la cour centrale. Elles sont appuyées sur des colonnettes avec chapiteaux, la plupart formant un bloc unique. Piliers et colonnettes prennent appui sur un mur bahut.
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Pierres du jubé.
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Plaque funéraire.
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Cette croix à double face de la fin du XVème siècle est ornée du christ et de la vierge sur l’autre face. Elle ornait le tombeau de la famille de Blégier (Hôtel particulier à la Haute-Ville).
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Cette croix à double face de la fin du XVème siècle est ornée du christ et de la vierge sur l’autre face. Elle ornait le tombeau de la famille de Blégier (Hôtel particulier à la Haute-Ville).
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Pilier constitué de cinq colonnes à fûts lisses et à chapiteaux à larges feuilles d'eau.
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Pierre tombale.
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Le lavabo, dans la galerie nord, se présente sous la forme d’une simple cavité établie dans l’épaisseur du mur et en relation avec un puits extérieur.
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Un très beau sarcophage en marbre du IVème siècle présente les douze apôtres. A côté, on remarquera des inscriptions funéraires paléochrétiennes de la fin du IIIe siècle ou du début du un très beau sarcophage en marbre du IVème siècle présente les douze apôtres.
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Galerie nord. Gros piliers cantonnés de colonnettes à fûts lisses, des portes donnant sur la cour, dont les piedroits sont constitués de pilastres décorés de chevrons. Les grosses piles sont cantonnées de colonnettes rondes.
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L’inscription monumentale en latin que l’on suit sur le mur du bas-côté de la cathédrale est exceptionnelle par sa taille et rappelle en cela les grandes dédicaces antiques. Elle tient lieu d'architrave, surmontée d'une frise composée de larges palmettes alternées et d'une corniche à denticules. Il s’agit d’une invitation à vivre selon la règle de l’Eglise. On y trouve la notion classique de l’opposition entre l’Aquilon (le nord qui est le péché) et l’Auster (le sud qui est la ferveur).
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Intitulé : OBSECRO VOS FRATRES AQVILONIS VINCITE PARTES - SECTANTES CLAVSTRVM QVIA SIC VENIETIS AD AVSTRVM - TRIFIDA QVADRIFIDVM MEMORET SVCCENDERE NIDVM - IGNEA BISSENIS LAPIDVM SIT VT ADDITA VENIS PAX HVIC DOMVI.
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Traduction : Je vous exhorte, frères, à triompher du parti de l’Aquilon, (c'est-à-dire du refuge des démons, le vent du Nord ayant toujours une valeur maléfique) gardant fidèlement la règle du cloître, car ainsi vous parviendrez au Midi (c'est-à-dire au Christ); que le triple feu divin (les vertus théologales) n'oublie pas d'embraser la demeure quadrangulaire (le cloître) en sorte qu'il vivifie les pierres vivantes au nombre de deux fois six (c'est-à-dire les douze chanoines de la cathédrale). Paix à cette maison » (traduction de Dom Willibrord Witters osb).
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Au-dessus des deux contreforts, la frise reçoit deux masques humains sculptés en taille de réserve avec un certain relief.
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Galerie nord.
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Galerie nord.
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Le pilier d'angle associe un faisceau de neuf colonnettes soudées à deux panneaux perpendicukaires de cannelures.
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Galerie est. La plupart des chapiteaux sont décorés de feuilles d’eau (palmettes), mais sur quelques-uns, dans la galerie ouest, on peut admirer des feuilles d’acanthes, des entrelacs, et de petits personnages stylisés. Ces décors sont sculptés dans des blocs de marbre récupérés par les artisans du moyen-âge sur les vestiges antiques.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Ce chapiteau suit le modèle corinthien avec deux rangs de feuilles d'acanthe et de longues volutes ourlées de perforations au trépan.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Cette porte devait donner sur la salle capitulaire.
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Cette porte devait donner sur la salle capitulaire.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Cette gravure insolite dans la clef de linteau de la porte, est celle d’un visage masculin. Les yeux en amande, le nez droit, la barbe bifide rappellent les représentations byzantines du christ. Ce qui surprend, ce sont les cornes de taureau qu’il porte sur la tête. Elles donnent souvent lieu à des interprétations variées : A-t-on là un christ ? Est-il représenté en chef gaulois, ou en lien avec le culte de Mythra ou encore avec un symbole lunaire ?
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Le jardin des 9 Damoiselles.
Jardin contemporain de Serge et Fabienne Boÿer, sculpteurs glypheins, réalisé entre 1998 et 2003. Fabienne, Serge Boyer (1945-2016), artistes sculpteurs et glypheins ont ici témoigné de leur volonté de transmission pour faire sentir aux voyageurs ce qui se trouve derrière les "Portes des grands mystères " et sous la "Rivière de la fontaine des idées ”. Jardin poétique. À l’origine, un récit fondateur : lors d’un déluge, les sirènes sorties de l’Ouvèze, au pied de la colline Mars, défièrent les muses en une joute de chants. Descendues de la colline de Théos, les muses triomphantes les dépouillèrent de leurs ailes qu’elles changèrent en 9 fois 9 pierres couronnées.
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Le jardin des 9 Damoiselles.
Jardin philosophique. Le jardin des 9 Damoiselles, planté de pierres dressées, a été construit sur la structure symbolique du carré de Saturne qui est l'expression arithmétique d’un grand mythe fondateur de l’Occident et Sur celle du temps symbolisé par le rond. La nature cyclique du temps l’oppose ainsi à celle, carrée, de l’espace : voilà pourquoi le jardin est doté d’un carré en son centre où se dressent 9 pierres, les 9 Damoiselles. Plantées et dressées, elles représentent le ciel et la terre. Les 81 pierres du jardin comprennent le cercle entier de l’année et celui des effets qu’elle produit sur la terre. Arsenic.M est le nom de la pierre des philosophes et des 9 proportions du jardin. Ce jardin est semblable à l’univers en mouvement, formant un Tout homogène allant de l’infiniment petit à l'infini ment grand. Les 9 mesures du lieu sont conséquentes les unes des autres dans l’idée d’harmonie. M étant la plus grande mesure, soit le diamètre de l’œuvre 42m36.
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Le jardin des 9 Damoiselles.
Une esthétique de l’énigme. Le voyage dans le jardin des 9 Damoiselles a comme point de départ la consultation des oracles afin de commencer l’apprentissage de la maîtrise de soi par l’initiation au secret des lois régissant le fluide vital, le passage de celui-ci de la dimension métaphysique à la dimension physique. Au centre du jardin, une sphinge arrête le promeneur et lui proposé de réfléchir sur l’énigme de la vie. Ce jardin poétique, philosophique et alchimique suit les principes du tantrisme, du taoïsme, du pythagorisme, de la cabale, du Yi Jing, de l’architecture naturelle, de la géomancie et de l’alphabet des arbres... 64 pierres rappellent ainsi les 8 trigrammes du Yi Jing avec les 8 vents et les 64 hexagrammes du Yi Jing. Les 9 Damoiselles sont ainsi les gardiennes de la porte d’accès de Vaison-la-Romaine. Elles représentent les 9 muses du récit légendaire, mais aussi 9 poètes associés à 9 villes européennes de la culture, célébrées en l’an 3000. Sur 9 pierres est en effet gravé en deux langues le texte d’un poète de chacune de ces villes. Autour du carré central sont venues s’implanter d’autres pierres, issues de villes de tous les continents : réelle ouverture aux autres et au monde du XXIe siècle.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
A l'entrée du village de Sérignan s'ouvre le domaine champêtre qui servit de refuge et de lieu d'étude à Jean- Henri Fabre. Le célèbre entomologiste passa les trente dernières années de sa vie dans cette bastide simple. C'est en 1879 que Jean Henri Fabre achète ce domaine d'environ 1 ha comprenant un mas ou bastide et une terre en friche nommée harmas en provençal.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
La maison a gardé sa salle à manger sombre, son mobilier, jusqu'aux motifs des rideaux et de la tapisserie. Un intérieur provençal typique du XIXe siècle, où les photos, les objets, racontent une vie familiale paisible.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
La salle à manger typique du XIXe siècle permet de retrouver avec émotion le cadre de vie de l'époque du naturaliste. Tout est là : buffet, table, chaises, radassier, horloge et bibliothèque vitrée contenant un choix d'ouvrages de Fabre, piano et harmonium sur lesquels il composait la musique de ses poésies provençales, photos et bibelots de famille.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Le cabinet de travail. Véritable petit musée d'histoire naturelle, il renferme pas moins de 1300 objets et spécimens. On y admire les précieuses collections du naturaliste : coquillages, insectes, fossiles ou encore ouvrages et manuscrits.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Au premier plan, la petite table sur laquelle il écrivit tous ses ouvrages.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Jardinière avec ses initiales.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
La serre froide. En 1880, Fabre fit construire une petite serre froide attenante au cabinet de travail. Exposée au sud, il y entreposait en hiver les plantes fragiles. Il pratiquait ses activités de bouturage et observait divers insectes qui y trouvaient refuge. Aujourd'hui, elle abrite les plantes gélives : une collection de pélargonium, quelques plantes exotiques comme les bananiers, les brugmansias, les crassulacées « La serre, avec sa chaleur d'étuve pendant la belle saison et sa vive illumination équivalant à celle du plein air, est assez fréquentée. Par escouades de quelques douzaines, le Chalicodome ne manque guère d’y bâtir chaque année, tantôt sur le vitrage, tantôt sur les fers de la charpente. D’autres petits essaims s’établissent dans les embrasures des fenêtres, sous la corniche de la porte d’entrée, dans l’intervalle entre le mur et un volet maintenu ouvert. » Souvenirs entomologiques, livre IV.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Un jardin du XIXe siècle. Le jardin est organisé en plusieurs espaces : une partie fleurie, une autre plantée de grands arbres dont certains par Fabre lui-même, un potager agrémenté d'un bassin, une fontaine et un lavoir. Vous y trouverez quelque 500 espèces, variétés d'arbustes et plantes méditerranéennes choisies par le savant et ses successeurs. Jean-Henri Fabre, naturaliste célèbre pour ses observations sur les insectes et les plantes, vécut dans cette propriété qui fut tout à la fois son « laboratoire à ciel ouvert » et son refuge familial.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Dans le dédale des sentiers tracés parmi la végétation, Fabre laissait pousser les herbes folles pour y poser ses pièges à insectes, y observer à loisir la vie sauvage qui le fascinait.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Un grand bassin rond fait face à la bastide.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Chêne du Liban.
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