Le Gaillacois.

Castelnau-de-Montmiral - Gaillac – Lisle-sur-Tarn.

<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Castelnau-de-Montmiral est l'une des plus anciennes bastides du Tarn, ces villes nouvelles du XIIIe siècle. « Castelnou de Mon Mirailh »  était son nom en 1241. « Castelnou » pour « château neuf” »et « mon mirailh » pour désigner un mont qui est à la fois admirable par sa beauté mais d’où l’on peut également regarder, surveiller.
Castelnau-de-Montmiral
Castelnau-de-Montmiral est l'une des plus anciennes bastides du Tarn, ces villes nouvelles du XIIIe siècle. « Castelnou de Mon Mirailh » était son nom en 1241. « Castelnou » pour « château neuf” »et « mon mirailh » pour désigner un mont qui est à la fois admirable par sa beauté mais d’où l’on peut également regarder, surveiller.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>La ville se dresse, à 290 m d’altitude, sur un promontoire en avancée de la chaîne des coteaux qui longe la rive gauche de la Vére. Cette position, permettant de surveiller l’amont et l’aval d’une grande partie du bassin de la rivière, convenait parfaitement à un château et à un village du Moyen Age.
Castelnau-de-Montmiral
La ville se dresse, à 290 m d’altitude, sur un promontoire en avancée de la chaîne des coteaux qui longe la rive gauche de la Vére. Cette position, permettant de surveiller l’amont et l’aval d’une grande partie du bassin de la rivière, convenait parfaitement à un château et à un village du Moyen Age.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>C’est Raymond VII, dernier Comte de Toulouse d’origine occitane, qui ordonna sa construction dans les années 1220. Sans doute y avait-il un habitat plus ancien, peut-être d’origine gallo-romaine, dispersé dans les environs. Cependant sa fondation lui permet  de regrouper les populations et ce, afin de mieux les contrôler économiquement, politiquement et juridiquement. Qui plus est, il bénéficiait aussi de l’aide des villageois pour défendre cet emplacement stratégique et entretenir murailles et appareils défensifs. Raymond VII octroie aux habitants de  privilèges et franchises afin d’inciter au peuplement; du nouveau village : permission de pacage dans la forêt proche, exemption de péages dans l’Albigeois, etc.
Castelnau-de-Montmiral
C’est Raymond VII, dernier Comte de Toulouse d’origine occitane, qui ordonna sa construction dans les années 1220. Sans doute y avait-il un habitat plus ancien, peut-être d’origine gallo-romaine, dispersé dans les environs. Cependant sa fondation lui permet de regrouper les populations et ce, afin de mieux les contrôler économiquement, politiquement et juridiquement. Qui plus est, il bénéficiait aussi de l’aide des villageois pour défendre cet emplacement stratégique et entretenir murailles et appareils défensifs. Raymond VII octroie aux habitants de privilèges et franchises afin d’inciter au peuplement; du nouveau village : permission de pacage dans la forêt proche, exemption de péages dans l’Albigeois, etc.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie. Dès l’origine, la communauté est administrée par 4 consuls, nommés par le seigneur ou son juge sur une liste de 8 personnes présentée par les consuls sortants. Ce sont ces mêmes consuls qui en 1341, lors des négociations pour le financement de la guerre de Cent Ans nièrent farouchement être les habitants d’une bastide afin d’éviter l’impôt.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie. Dès l’origine, la communauté est administrée par 4 consuls, nommés par le seigneur ou son juge sur une liste de 8 personnes présentée par les consuls sortants. Ce sont ces mêmes consuls qui en 1341, lors des négociations pour le financement de la guerre de Cent Ans nièrent farouchement être les habitants d’une bastide afin d’éviter l’impôt.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie. Certains ont eu envie de trouver une régularité de bastide à ce village qui a su conserver son aspect médiéval jusqu’à nos jours.
La place des arcades, centre économique et social de la ville évoque les places bordées de couverts de nombreuses bastides.
L’absence du château entretient également cette confusion. Il se dressait sur l’extrémité occidentale du mamelon, carré parfait avec cour intérieure, mais désaffecté depuis le XVIIe siècle, il a été démoli au début du XIXe siècle. Ce château disparu prouve néanmoins que CASTELNAU-DE-MONTMIRAL appartient plutôt à la famille des castelnaux qu’à celle des bastides.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie. Certains ont eu envie de trouver une régularité de bastide à ce village qui a su conserver son aspect médiéval jusqu’à nos jours. La place des arcades, centre économique et social de la ville évoque les places bordées de couverts de nombreuses bastides. L’absence du château entretient également cette confusion. Il se dressait sur l’extrémité occidentale du mamelon, carré parfait avec cour intérieure, mais désaffecté depuis le XVIIe siècle, il a été démoli au début du XIXe siècle. Ce château disparu prouve néanmoins que CASTELNAU-DE-MONTMIRAL appartient plutôt à la famille des castelnaux qu’à celle des bastides.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie. Le blason :château donjonné, un monde croisé d'or, le tout surmonté d'un miroir. Au chef  trois fleurs de lys.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie. Le blason :château donjonné, un monde croisé d'or, le tout surmonté d'un miroir. Au chef trois fleurs de lys.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie. L'hôtel de Villa à gauche.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie. L'hôtel de Villa à gauche.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie. Au fond, le pilier du pilori.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie. Au fond, le pilier du pilori.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie. Le pilori.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie. Le pilori.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la mairie.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la mairie.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Eglise Paroissiale Notre Dame de l’Assomption. L’Edifice actuel construit sur l'emplacement d'un premier sanctuaire date de 1423, mais le clocher et son portail ne furent édifiés qu’entre 1505 et 1509.
Le clocher disparu était surmonté d’une lourde flèche en pierre de grés : les mouvements dans la maçonnerie, provoqués par son poids, nécessitèrent, de nombreuses réparations jusqu’en 1874 où le clocher prit l’aspect que nous lui  connaissons actuellement : une simple tour carrée.
Castelnau-de-Montmiral
Eglise Paroissiale Notre Dame de l’Assomption. L’Edifice actuel construit sur l'emplacement d'un premier sanctuaire date de 1423, mais le clocher et son portail ne furent édifiés qu’entre 1505 et 1509. Le clocher disparu était surmonté d’une lourde flèche en pierre de grés : les mouvements dans la maçonnerie, provoqués par son poids, nécessitèrent, de nombreuses réparations jusqu’en 1874 où le clocher prit l’aspect que nous lui connaissons actuellement : une simple tour carrée.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Eglise Paroissiale Notre Dame de l’Assomption. Le trésor est là, dans l’église : c’est une croix reliquaire, un trésor d’orfèvrerie du XIVe. Cette croix en argent doré sur âmes de bois ornée de pierres précieuses fut commencée par un orfèvre albigeois et terminée sur place par Maître OT DE MONCOTI, orfèvre toulousain. En ces temps troublés, il était sage de constituer au village un trésor.
Castelnau-de-Montmiral
Eglise Paroissiale Notre Dame de l’Assomption. Le trésor est là, dans l’église : c’est une croix reliquaire, un trésor d’orfèvrerie du XIVe. Cette croix en argent doré sur âmes de bois ornée de pierres précieuses fut commencée par un orfèvre albigeois et terminée sur place par Maître OT DE MONCOTI, orfèvre toulousain. En ces temps troublés, il était sage de constituer au village un trésor.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Eglise Paroissiale Notre Dame de l’Assomption. Cette croix est l’un des plus beaux spécimens de l’orfèvrerie religieuse méridionale du début du XIVe siècle.
Il été longtemps débattu de l’origine de cette croix à Castelnau-de-Montmiral. Pour certains, il s’agissait d’un don du Pape Jean XXII à son neveu Arnaud de Trian, seigneur de Montmiral au XVe siècle. Pour d’autres ce serait un cadeau du Comte Charles d’Armagnac, Seigneur de Montmiral au XVe siècle. Elle figure dans l’inventaire de l’église en 1568;
Les travaux récents sur les archives de Castelnau-de-Montmiral dévoilent de façon indiscutable l’origine de la croix, exécutée pour les consuls de la ville en 1341 par un orfèvre d’Albi (d’où la présence d’un poinçon) puis achevée par un orfèvre de Toulouse aprés diverses vicissitudes.
Elle fut restaurée en 1690 par le sculpteur Mazamétain Cordier, puis classée en 1904.
Castelnau-de-Montmiral
Eglise Paroissiale Notre Dame de l’Assomption. Cette croix est l’un des plus beaux spécimens de l’orfèvrerie religieuse méridionale du début du XIVe siècle. Il été longtemps débattu de l’origine de cette croix à Castelnau-de-Montmiral. Pour certains, il s’agissait d’un don du Pape Jean XXII à son neveu Arnaud de Trian, seigneur de Montmiral au XVe siècle. Pour d’autres ce serait un cadeau du Comte Charles d’Armagnac, Seigneur de Montmiral au XVe siècle. Elle figure dans l’inventaire de l’église en 1568; Les travaux récents sur les archives de Castelnau-de-Montmiral dévoilent de façon indiscutable l’origine de la croix, exécutée pour les consuls de la ville en 1341 par un orfèvre d’Albi (d’où la présence d’un poinçon) puis achevée par un orfèvre de Toulouse aprés diverses vicissitudes. Elle fut restaurée en 1690 par le sculpteur Mazamétain Cordier, puis classée en 1904.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Eglise Paroissiale Notre Dame de l’Assomption.
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Eglise Paroissiale Notre Dame de l’Assomption.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Clocher de l'église Paroissiale Notre Dame de l’Assomption.
Castelnau-de-Montmiral
Clocher de l'église Paroissiale Notre Dame de l’Assomption.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la rose.
Castelnau-de-Montmiral
Place de la rose.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de la rose.
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Place de la rose.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Rue Porte Neuve.
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Rue Porte Neuve.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Place de l'hôpital.
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Place de l'hôpital.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Maison Coste et Golse.
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Maison Coste et Golse.
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Porte des Garrics (chênes en occitan)
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Porte des Garrics (chênes en occitan)
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Porte des Garrics (chênes en occitan)
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Porte des Garrics (chênes en occitan)
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<center>Castelnau-de-Montmiral </center>Rue des chiffonniers.
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Rue des chiffonniers.
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<center>Gaillac</center>La place de la LibérationLa place de la Libération, au cœur de la ville de Gaillac, n’a pas toujours porté ce nom, elle se nomme ainsi depuis 1945. D’abord Jardin Royal avant 1792, puis Jardin National, elle prend le nom de place Dom Vaissète, en 1866, puis du Maréchal Pétain, en 1941.
À l’origine il existait deux espaces, l’un entouré de murs, planté d’arbres et pour accéder à l’autre partie, les fossés de Sébastopol, il fallait emprunter un escalier. L’autre, le Barry, était un espace sans arbre, au milieu duquel passaient le chemin Royal puis la Nationale 88.
C’est, en 1857, que le conseil municipal décide d’aménager une grande place de 142 m de long et 29 m de large. En 1882, le raccordement de la place se fait avec les fossés de Sébastopol. En effet, on se trouve sur les anciens fossés qui entouraient le mur d’enceinte de la ville.
En 1903, pour faciliter la circulation, l’escalier qui relie les deux espaces est démoli.
À cette époque des kiosques de fleurs, journaux. En 1914, la place accueille un kiosque à musique qui est démoli en 1954 car trop proche d’une artère passante. Statue de  Jean Joseph d'Hautpoul, port à Eylau en 1807..
Gaillac
La place de la LibérationLa place de la Libération, au cœur de la ville de Gaillac, n’a pas toujours porté ce nom, elle se nomme ainsi depuis 1945. D’abord Jardin Royal avant 1792, puis Jardin National, elle prend le nom de place Dom Vaissète, en 1866, puis du Maréchal Pétain, en 1941. À l’origine il existait deux espaces, l’un entouré de murs, planté d’arbres et pour accéder à l’autre partie, les fossés de Sébastopol, il fallait emprunter un escalier. L’autre, le Barry, était un espace sans arbre, au milieu duquel passaient le chemin Royal puis la Nationale 88. C’est, en 1857, que le conseil municipal décide d’aménager une grande place de 142 m de long et 29 m de large. En 1882, le raccordement de la place se fait avec les fossés de Sébastopol. En effet, on se trouve sur les anciens fossés qui entouraient le mur d’enceinte de la ville. En 1903, pour faciliter la circulation, l’escalier qui relie les deux espaces est démoli. À cette époque des kiosques de fleurs, journaux. En 1914, la place accueille un kiosque à musique qui est démoli en 1954 car trop proche d’une artère passante. Statue de Jean Joseph d'Hautpoul, port à Eylau en 1807..
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<center>Gaillac</center>La place de la Libération a été entièrement remodelée entre 2009 et 2011. La priorité est donnée aux piétons. C’est à cette époque que le monument aux morts est installé à cet endroit. Ce dernier a été réalisé par Jean Carlus et inauguré en juillet 1922. On y voit un soldat, marchant et portant une gibecière avec le bras droit levé. À ses pieds, une femme en deuil qui montre à son enfant deux tombes avec couronne mortuaire qui viennent d’être creusées
Gaillac
La place de la Libération a été entièrement remodelée entre 2009 et 2011. La priorité est donnée aux piétons. C’est à cette époque que le monument aux morts est installé à cet endroit. Ce dernier a été réalisé par Jean Carlus et inauguré en juillet 1922. On y voit un soldat, marchant et portant une gibecière avec le bras droit levé. À ses pieds, une femme en deuil qui montre à son enfant deux tombes avec couronne mortuaire qui viennent d’être creusées
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<center>Gaillac</center>Hôtel Peyre de Brens. Ancienne demeure appartenait à la famille Peyre de Brens, datée entre le XIIIe et le XVe siècle.
La famille Peyre de Brens faisait partie des familles puissantes du Gaillacois, co- seigneur de la ville jusqu’au XVe siècle, à partir du moment où l’abbé a souhaité se séparer de ses prérogatives temporelles.
Elle possédait de nombreux fiefs : Gaillac, Cahuzac, Brens et Montaigut. Les Peyre de Brens étaient de grands propriétaires terriens.
Gaillac
Hôtel Peyre de Brens. Ancienne demeure appartenait à la famille Peyre de Brens, datée entre le XIIIe et le XVe siècle. La famille Peyre de Brens faisait partie des familles puissantes du Gaillacois, co- seigneur de la ville jusqu’au XVe siècle, à partir du moment où l’abbé a souhaité se séparer de ses prérogatives temporelles. Elle possédait de nombreux fiefs : Gaillac, Cahuzac, Brens et Montaigut. Les Peyre de Brens étaient de grands propriétaires terriens.
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<center>Gaillac</center>Hôtel Peyre de Brens.
Gaillac
Hôtel Peyre de Brens.
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<center>Gaillac</center>Hôtel Peyre de Brens. La demeure médiévale a énormément évolué.
Le bâtiment que vous voyez aujourd’hui est le résultat de nombreux réaménagements opérés jusqu’au XXe siècle. Il était autrefois complété au nord et à l’ouest par deux corps de bâtiments démolis au XXe dont les traces d’arrachement sont encore visibles.
Gaillac
Hôtel Peyre de Brens. La demeure médiévale a énormément évolué. Le bâtiment que vous voyez aujourd’hui est le résultat de nombreux réaménagements opérés jusqu’au XXe siècle. Il était autrefois complété au nord et à l’ouest par deux corps de bâtiments démolis au XXe dont les traces d’arrachement sont encore visibles.
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<center>Gaillac</center>Hôtel Peyre de Brens. L’édifice compte deux ailes d’inégales importances réunies par une tour d’angle contenant l’escalier. Il est entièrement bâti en briques, de 6 à 7 cm d’épaisseur. À l’intérieur, un grand escalier en pierre occupe la tour et dessert les deux niveaux sans palier de repos avant de donner accès à un autre petit escalier à vis qui dessert la plateforme supérieure de la tour.
Gaillac
Hôtel Peyre de Brens. L’édifice compte deux ailes d’inégales importances réunies par une tour d’angle contenant l’escalier. Il est entièrement bâti en briques, de 6 à 7 cm d’épaisseur. À l’intérieur, un grand escalier en pierre occupe la tour et dessert les deux niveaux sans palier de repos avant de donner accès à un autre petit escalier à vis qui dessert la plateforme supérieure de la tour.
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<center>Gaillac</center>Hôtel Peyre de Brens.
Gaillac
Hôtel Peyre de Brens.
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<center>Gaillac</center>Hôtel Peyre de Brens. Au sommet du bâtiment, on aperçoit un crénelage qui devait s’étendre sur tout le pourtour du bâtiment. Des gargouilles de pierre sculptées, figurant un chien, un lion et un lion ailé, témoignent par leur emplacement que les couvertures actuelles n'existaient pas primitivement avec cette disposition
Gaillac
Hôtel Peyre de Brens. Au sommet du bâtiment, on aperçoit un crénelage qui devait s’étendre sur tout le pourtour du bâtiment. Des gargouilles de pierre sculptées, figurant un chien, un lion et un lion ailé, témoignent par leur emplacement que les couvertures actuelles n'existaient pas primitivement avec cette disposition
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<center>Gaillac</center>Hôtel Peyre de Brens. A gauche, un chien. En 1828, le Département décide d’y installer une prison. Les prisonniers les plus célèbres de cette prison sont sans doute ceux de la bande à Mina.
En 1858, les bâtiments sont revendus pour y installer la loge maçonnique de Gaillac. En 1921 il est classé Monument historique. De grandes campagnes de restauration se succèdent en 1939, puis en 1960 et 1970. L’ensemble est racheté par la commune en 1970. En 1972, on y installe le musée d’Art et traditions populaires du compagnonnage et de la vigne et du vin à la demande de Georges Henri Rivière qui vient l’inaugurer. Les collections sont aujourd'hui présentées au musée de l’Abbaye.
Le bâtiment est désormais le siège des archives municipales.
Gaillac
Hôtel Peyre de Brens. A gauche, un chien. En 1828, le Département décide d’y installer une prison. Les prisonniers les plus célèbres de cette prison sont sans doute ceux de la bande à Mina. En 1858, les bâtiments sont revendus pour y installer la loge maçonnique de Gaillac. En 1921 il est classé Monument historique. De grandes campagnes de restauration se succèdent en 1939, puis en 1960 et 1970. L’ensemble est racheté par la commune en 1970. En 1972, on y installe le musée d’Art et traditions populaires du compagnonnage et de la vigne et du vin à la demande de Georges Henri Rivière qui vient l’inaugurer. Les collections sont aujourd'hui présentées au musée de l’Abbaye. Le bâtiment est désormais le siège des archives municipales.
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<center>Gaillac</center>Hôtel Peyre de Brens. Un lion.
Gaillac
Hôtel Peyre de Brens. Un lion.
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<center>Gaillac</center>Hôtel Peyre de Brens. Un lion ailé
Gaillac
Hôtel Peyre de Brens. Un lion ailé
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<center>Gaillac</center>Hôtel Peyre de Brens. Un lion ailé et un lion.
Gaillac
Hôtel Peyre de Brens. Un lion ailé et un lion.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Saint-Pierre est l’église paroissiale. Les gaillacois viennent y prier depuis l’époque carolingienne (Ville - Xe siècle). L’Abbatiale Saint-Michel, elle, est le lieu des moines.
Pour autant, les deux bâtiments ont une histoire parallèle, presque concurrente. Ils bénéficient d’une même campagne de reconstruction en 1271. Ils subissent les destructions et restaurations de l’époque des guerres de religions (notamment en 1562 puis le 1568 à 1570) et les affres de la Révolution Française. Ils sont marqués par l'influence de l'art religieux du XIXe siècle. Edifiée quasi au point culminant de la ville médiévale et sur le tracé de la grand rue actuelle, l’église se trouvait près de la porte du Rastel, principale porte fortifiée de la ville. Située à un point stratégique, on la dote d’une tour-clocher qui permet la surveillance. Le clocher polygonal s’élève à l’angle sud. Il contient cinq cloches, deux d’entre-elles datent de 1704 et de 1727
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Saint-Pierre est l’église paroissiale. Les gaillacois viennent y prier depuis l’époque carolingienne (Ville - Xe siècle). L’Abbatiale Saint-Michel, elle, est le lieu des moines. Pour autant, les deux bâtiments ont une histoire parallèle, presque concurrente. Ils bénéficient d’une même campagne de reconstruction en 1271. Ils subissent les destructions et restaurations de l’époque des guerres de religions (notamment en 1562 puis le 1568 à 1570) et les affres de la Révolution Française. Ils sont marqués par l'influence de l'art religieux du XIXe siècle. Edifiée quasi au point culminant de la ville médiévale et sur le tracé de la grand rue actuelle, l’église se trouvait près de la porte du Rastel, principale porte fortifiée de la ville. Située à un point stratégique, on la dote d’une tour-clocher qui permet la surveillance. Le clocher polygonal s’élève à l’angle sud. Il contient cinq cloches, deux d’entre-elles datent de 1704 et de 1727
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Un portail gothique en pierres moulurées et sculptées a été rajouté au XIVe siècle, chef d’œuvre de l’art languedocien. Il est composé de deux ensembles de neuf colonnes portant leur chapiteau à deux rangs de feuilles de vignes, témoin de l’importance de la vigne déjà à cette époque dans la ville de Gaillac, et présente une qualité d’exécution et de composition. Au- dessus une grande fenêtre en ogive est accostée de deux plus petites, romanes, en plein cintre. L’ensemble est bordé de niches et de baies aveugles en arcs brisés. Au- dessus une grande fenêtre en ogive est accostée de deux plus petites, romanes, en plein cintre.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Un portail gothique en pierres moulurées et sculptées a été rajouté au XIVe siècle, chef d’œuvre de l’art languedocien. Il est composé de deux ensembles de neuf colonnes portant leur chapiteau à deux rangs de feuilles de vignes, témoin de l’importance de la vigne déjà à cette époque dans la ville de Gaillac, et présente une qualité d’exécution et de composition. Au- dessus une grande fenêtre en ogive est accostée de deux plus petites, romanes, en plein cintre. L’ensemble est bordé de niches et de baies aveugles en arcs brisés. Au- dessus une grande fenêtre en ogive est accostée de deux plus petites, romanes, en plein cintre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
Gaillac
L’église Saint-Pierre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Les baies aveugles sont surmontées de deux groupes sculptés. À gauche une scène de l’Annonciation avec la Vierge et l’archange Gabriel. Le second relief, à droite, semble être un calvaire. Au pied de la croix, deux personnages sont debout (probablement Marie et Jean) et un autre à genoux (probablement Marie-Madeleine).
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Les baies aveugles sont surmontées de deux groupes sculptés. À gauche une scène de l’Annonciation avec la Vierge et l’archange Gabriel. Le second relief, à droite, semble être un calvaire. Au pied de la croix, deux personnages sont debout (probablement Marie et Jean) et un autre à genoux (probablement Marie-Madeleine).
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
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L’église Saint-Pierre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
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L’église Saint-Pierre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Le chœur à pans coupés, a été rebâti dans un style néo-roman entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe. Retable en bois taillé, peint (faux marbre), à une seule travée composé d'une niche à coquille encadrée de colonnes et de volutes. Entablement sans fronton.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Le chœur à pans coupés, a été rebâti dans un style néo-roman entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe. Retable en bois taillé, peint (faux marbre), à une seule travée composé d'une niche à coquille encadrée de colonnes et de volutes. Entablement sans fronton.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Le chœur. Autel galbé, en marbre, surmonté d'un tabernacle sans ailes, sommé d'une croix, et d'un ciborium formé d'un dais en cul-de-four supporté par quatre colonnes corinthiennes. 18e siècle. Statue de Saint Pierre tenant les clefs.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Le chœur. Autel galbé, en marbre, surmonté d'un tabernacle sans ailes, sommé d'une croix, et d'un ciborium formé d'un dais en cul-de-four supporté par quatre colonnes corinthiennes. 18e siècle. Statue de Saint Pierre tenant les clefs.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Le chœur. La voûte, richement décoré, avec des anges portant la palme du martyre, les clés et la tiare papale.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Le chœur. La voûte, richement décoré, avec des anges portant la palme du martyre, les clés et la tiare papale.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Le chœur. Les deux anges en bois doré.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Le chœur. Les deux anges en bois doré.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Le chœur. Les deux anges en bois doré.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Le chœur. Les deux anges en bois doré.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Le chœur. Saint Jean.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Le chœur. Saint Jean.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Le chœur. Saint Joseph.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Le chœur. Saint Joseph.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. L’orgue. Construit par le facteur Maucourt en 1862, son esthétique est de “transition” héritage de l'orgue classique français (sans les jeux de détails) et précurseur de l'orgue romantique.
On ne connaît rien de l'orgue précédent. Il ne reste que quelques tuyaux et une partie de l'ancienne tribune plus petite et plus élevée.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. L’orgue. Construit par le facteur Maucourt en 1862, son esthétique est de “transition” héritage de l'orgue classique français (sans les jeux de détails) et précurseur de l'orgue romantique. On ne connaît rien de l'orgue précédent. Il ne reste que quelques tuyaux et une partie de l'ancienne tribune plus petite et plus élevée.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. L’orgue. Construit par le facteur Maucourt en 1862, son esthétique est de “transition” héritage de l'orgue classique français (sans les jeux de détails) et précurseur de l'orgue romantique.
On ne connaît rien de l'orgue précédent. Il ne reste que quelques tuyaux et une partie de l'ancienne tribune plus petite et plus élevée.
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L’église Saint-Pierre. L’orgue. Construit par le facteur Maucourt en 1862, son esthétique est de “transition” héritage de l'orgue classique français (sans les jeux de détails) et précurseur de l'orgue romantique. On ne connaît rien de l'orgue précédent. Il ne reste que quelques tuyaux et une partie de l'ancienne tribune plus petite et plus élevée.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre.  il se compose de trois compartiments délimités par deux panneaux en guise de pilastres, ornés de nombreux motifs, et par deux colonnes torses pamprées aux extrémités. Au centre, on trouve une niche rectangulaire avec une statue de la Vierge à l’Enfant sous un arc en plein cintre. Dans les compartiments latéraux, sont présentes deux toiles signées et datées « Marini 1811 » : La sainte famille et Miracle du tablier de sainte Germaine de Pibrac.
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L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. il se compose de trois compartiments délimités par deux panneaux en guise de pilastres, ornés de nombreux motifs, et par deux colonnes torses pamprées aux extrémités. Au centre, on trouve une niche rectangulaire avec une statue de la Vierge à l’Enfant sous un arc en plein cintre. Dans les compartiments latéraux, sont présentes deux toiles signées et datées « Marini 1811 » : La sainte famille et Miracle du tablier de sainte Germaine de Pibrac.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. La Sainte Famille avec un ange. Saint Joseph, vieillard chauve et barbu, debout et vêtu d'une robe jaune et d'un manteau bleu tient l'Enfant Jésus qu'un ange couronne de fleurs blanches et le présente à la Vierge, agenouillée à gauche de la composition, devant le berceau de l'enfant décoré d'une palmette.
La scène se passe dans l'atelier de Joseph où l’on voit de nombreux outils tant sur les murs qu'au sol. Un bâton décoré de feuilles et de fleurs est appuyé contre un meuble au premier plan. L'ensemble de la composition, savamment architecture et où tout tourne autour de l'enfant Jésus est traité avec des références à l'antiquité classique (coloris vifs, profils grecs, costumes caractéristiques) où la référence au néoclassicisme de David est évidente. Deux panneaux historiés décorent la partie base du centre du retable.
L’éducation de la vierge : Face aux spectateurs sainte Anne assise dans un fauteuil dont on aperçoit l'accoudoir gauche apprend à lire à la vierge enfant, debout à côté d’elle. Leurs deux visages sont auréolés de halos rayonnant. La scène se situe dans une pièce carrelée éclairée par une baie ouverte dans le mur du fond.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. La Sainte Famille avec un ange. Saint Joseph, vieillard chauve et barbu, debout et vêtu d'une robe jaune et d'un manteau bleu tient l'Enfant Jésus qu'un ange couronne de fleurs blanches et le présente à la Vierge, agenouillée à gauche de la composition, devant le berceau de l'enfant décoré d'une palmette. La scène se passe dans l'atelier de Joseph où l’on voit de nombreux outils tant sur les murs qu'au sol. Un bâton décoré de feuilles et de fleurs est appuyé contre un meuble au premier plan. L'ensemble de la composition, savamment architecture et où tout tourne autour de l'enfant Jésus est traité avec des références à l'antiquité classique (coloris vifs, profils grecs, costumes caractéristiques) où la référence au néoclassicisme de David est évidente. Deux panneaux historiés décorent la partie base du centre du retable. L’éducation de la vierge : Face aux spectateurs sainte Anne assise dans un fauteuil dont on aperçoit l'accoudoir gauche apprend à lire à la vierge enfant, debout à côté d’elle. Leurs deux visages sont auréolés de halos rayonnant. La scène se situe dans une pièce carrelée éclairée par une baie ouverte dans le mur du fond.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. Deux panneaux historiés décorent la partie base du centre du retable.
Saint Mathieu : Assis dans un fauteuil à haut dossier, Mathieu, barbu, vêtu d'un grand manteau à large col et coiffé d'un chapeau pointu, tient une canne de la main gauche. De sa main droite il soupèse l'une des trois bourses placées sur une table recouverte d'une lourde nappe quand son regard est attiré par un halo et des raies de lumière venant du plafond de la pièce et de la seule fenêtre qui l'éclaire en touchant jusqu'à l'auréole qui encadre son visage. Ainsi est représenté l'épisode où le percepteur Mathieu vient d'entendre la voix du Seigneur lui demandant de le suivre. Avec une facture assez populaire, le sculpteur a représenté sur le même panneau les trois moments de la vocation de Mathieu : son travail de trésorier, la réception du message divin qui va transformer sa vie et sa conversion immédiate avec la figuration de son départ marqué ici par son vêtement et sa canne de pèlerin.
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L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. Deux panneaux historiés décorent la partie base du centre du retable. Saint Mathieu : Assis dans un fauteuil à haut dossier, Mathieu, barbu, vêtu d'un grand manteau à large col et coiffé d'un chapeau pointu, tient une canne de la main gauche. De sa main droite il soupèse l'une des trois bourses placées sur une table recouverte d'une lourde nappe quand son regard est attiré par un halo et des raies de lumière venant du plafond de la pièce et de la seule fenêtre qui l'éclaire en touchant jusqu'à l'auréole qui encadre son visage. Ainsi est représenté l'épisode où le percepteur Mathieu vient d'entendre la voix du Seigneur lui demandant de le suivre. Avec une facture assez populaire, le sculpteur a représenté sur le même panneau les trois moments de la vocation de Mathieu : son travail de trésorier, la réception du message divin qui va transformer sa vie et sa conversion immédiate avec la figuration de son départ marqué ici par son vêtement et sa canne de pèlerin.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. Le miracle du tablier de sainte Germaine de Pibrac. Ce thème du pain changé en roses illustre la vie d'un certain nombre de saints et de saintes et pour les toulousains cette scène évoque tout de suite un des épisodes de la légende de sainte Germaine de Pibrac tant représentée dans les églises du Midi Toulousain depuis sa béatification en 1854 et sa canonisation 13 ans plus tard. Mais cet épisode se retrouve également associé aux vies et aux représentations de sainte Rosalie ou de Sainte Elisabeth de Hongrie ainsi que la nièce de celle-ci, Sainte Elisabeth, reine du Portugal, ce qui rend l'attribution de notre tableau quelque peu délicate. Les seuls éléments qui permettent de trancher en faveur d'une représentation d'un épisode de la vie d’une autre de ces saintes, Casilde, ce sont les costumes à l'orientale des personnages du tableau et en particulier celui du père portant le turban. Or parmi toutes les vies de ces saintes seul le récit de celle de Casilde précisait qu'elle était fille d'un roi maure. De religion musulmane, elle se convertit à la foi chrétienne et nourrissait contre la volonté de son père ses prisonniers chrétiens. Celui-ci la surprit un jour et lui demanda ce qu'elle portait dans son tablier, un miracle la disculpa : les pains s'étaient transformés en rose. Née à Burgos au 11ème siècle elle en est devenue la patronne tout comme de Tolède.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. Le miracle du tablier de sainte Germaine de Pibrac. Ce thème du pain changé en roses illustre la vie d'un certain nombre de saints et de saintes et pour les toulousains cette scène évoque tout de suite un des épisodes de la légende de sainte Germaine de Pibrac tant représentée dans les églises du Midi Toulousain depuis sa béatification en 1854 et sa canonisation 13 ans plus tard. Mais cet épisode se retrouve également associé aux vies et aux représentations de sainte Rosalie ou de Sainte Elisabeth de Hongrie ainsi que la nièce de celle-ci, Sainte Elisabeth, reine du Portugal, ce qui rend l'attribution de notre tableau quelque peu délicate. Les seuls éléments qui permettent de trancher en faveur d'une représentation d'un épisode de la vie d’une autre de ces saintes, Casilde, ce sont les costumes à l'orientale des personnages du tableau et en particulier celui du père portant le turban. Or parmi toutes les vies de ces saintes seul le récit de celle de Casilde précisait qu'elle était fille d'un roi maure. De religion musulmane, elle se convertit à la foi chrétienne et nourrissait contre la volonté de son père ses prisonniers chrétiens. Celui-ci la surprit un jour et lui demanda ce qu'elle portait dans son tablier, un miracle la disculpa : les pains s'étaient transformés en rose. Née à Burgos au 11ème siècle elle en est devenue la patronne tout comme de Tolède.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. Une statue de la Vierge à l'enfant est actuellement placée devant la niche centrale. L'enfant Jésus est présenté par la Vierge, assis sur la jambe gauche de sa mère et regardant devant lui. La Vierge est vêtue d'une robe aux plis lourds. L’ensemble est recouvert d'un badigeon gris. Cette sculpture de belle facture n'est cependant pas celle qui devait figurer au centre de ce retable car elle est disproportionnée par rapport à la niche que l’on a d’ailleurs fermée pour présenter la sculpture. La statue d'origine dont on peut presque sûrement affirmer qu'elle était celle du retable est sans doute celle aujourd'hui conservée au presbytère Saint Michel. La Vierge y est debout tenant l’enfant Jésus sur ses bras et recouverte de dorure et de polychromie. Ses dimensions et son style semblent parfaitement adaptés à la dimension de la niche centrale, à l'époque et au thème de ce retable.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. Une statue de la Vierge à l'enfant est actuellement placée devant la niche centrale. L'enfant Jésus est présenté par la Vierge, assis sur la jambe gauche de sa mère et regardant devant lui. La Vierge est vêtue d'une robe aux plis lourds. L’ensemble est recouvert d'un badigeon gris. Cette sculpture de belle facture n'est cependant pas celle qui devait figurer au centre de ce retable car elle est disproportionnée par rapport à la niche que l’on a d’ailleurs fermée pour présenter la sculpture. La statue d'origine dont on peut presque sûrement affirmer qu'elle était celle du retable est sans doute celle aujourd'hui conservée au presbytère Saint Michel. La Vierge y est debout tenant l’enfant Jésus sur ses bras et recouverte de dorure et de polychromie. Ses dimensions et son style semblent parfaitement adaptés à la dimension de la niche centrale, à l'époque et au thème de ce retable.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. La travée centrale est surmontée d'un petit fronton à volutes et ornée d'une peinture. La peinture du fronton représente Dieu le Père au-dessus de la colombe du Saint-Esprit. Deux cartouches portant des maximes peintes sont situées dans les parties supérieures du retable. Sur la plus haute est inscrit
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L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. La travée centrale est surmontée d'un petit fronton à volutes et ornée d'une peinture. La peinture du fronton représente Dieu le Père au-dessus de la colombe du Saint-Esprit. Deux cartouches portant des maximes peintes sont situées dans les parties supérieures du retable. Sur la plus haute est inscrit "Un grand signe est apparu dans le ciel ; une femme enveloppée de soleil". Sur le cartouche inférieur, "Moi, je suis la mère du bel amour, de la crainte (de Dieu) de la connaissance et de la sainte espérance
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre.  La peinture du fronton représente Dieu le Père au-dessus de la colombe du Saint-Esprit.
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L’église Saint-Pierre. Retable de St Pierre. La peinture du fronton représente Dieu le Père au-dessus de la colombe du Saint-Esprit.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Bernadette Soubirous.
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L’église Saint-Pierre. Bernadette Soubirous.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Tableau : Adoration du Sacré-Coeur par les anges. Deux anges en adoration devant le Coeur Sacré de Jésus. 18e siècle.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Tableau : Adoration du Sacré-Coeur par les anges. Deux anges en adoration devant le Coeur Sacré de Jésus. 18e siècle.
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<center>Gaillac</center>Sainte Anne apprenant à lire à Marie. Au fond, Saint Joachim.
Gaillac
Sainte Anne apprenant à lire à Marie. Au fond, Saint Joachim.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
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L’église Saint-Pierre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Les fonts baptismaux.
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L’église Saint-Pierre. Les fonts baptismaux.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Notre-Dame de la Salette. A gauche, Notre-de-Lourdes.
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L’église Saint-Pierre. Notre-Dame de la Salette. A gauche, Notre-de-Lourdes.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Sainte Thérèse de Lisieux.
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L’église Saint-Pierre. Sainte Thérèse de Lisieux.
75
<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Dans la chapelle Sainte Eugénie repose la châsse contenant une statue en cire de la gaillacoise sainte Emilie de Vialar. Cette chapelle est celle de sa famille, le banc familial est de style empire.
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L’église Saint-Pierre. Dans la chapelle Sainte Eugénie repose la châsse contenant une statue en cire de la gaillacoise sainte Emilie de Vialar. Cette chapelle est celle de sa famille, le banc familial est de style empire.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. La châsse d’Émilie de Vialar y sera déposée après son transfert du couvent-mère de Marseille. Ses reliques ont été offertes par le couvent des sœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition de Marseille
Gaillac
L’église Saint-Pierre. La châsse d’Émilie de Vialar y sera déposée après son transfert du couvent-mère de Marseille. Ses reliques ont été offertes par le couvent des sœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition de Marseille
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
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L’église Saint-Pierre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Retable en bois sculpté, peint et doré.
Un compartiment délimité par deux colonnes isolées, cannelées, à chapiteaux corinthiens, accompagnés par deux pilastres cannelés à chapiteaux doriques.
Au centre, niche cintrée avec la statue de saint Roch
Couronnement : entablement dont la frise très large est ornée d’amples rinceaux et deux volutes en appui l’une contre l’autre.
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L’église Saint-Pierre. Retable en bois sculpté, peint et doré. Un compartiment délimité par deux colonnes isolées, cannelées, à chapiteaux corinthiens, accompagnés par deux pilastres cannelés à chapiteaux doriques. Au centre, niche cintrée avec la statue de saint Roch Couronnement : entablement dont la frise très large est ornée d’amples rinceaux et deux volutes en appui l’une contre l’autre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
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L’église Saint-Pierre. Vierge à l'Enfant assise. 13e siècle -14e siècle. Bois polychromé. Copie de celle qui se trouve dans l'église Saint-Michel.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
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L’église Saint-Pierre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Retable en bois sculpté peint et doré. Un compartiment délimité par deux colonnes peintes en faux marbre à chapiteaux corinthiens. Au centre, le tableau l'Adoration des anges. 18e siècle. Deux anges, l'un en prière, l'autre les mains croisées sur la poitrine, adorent une grande croix latine qui s'élève sur un fond de rayons lumineux. Des chérubins apparaissent dans les nuées. 18e siècle.
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L’église Saint-Pierre. Retable en bois sculpté peint et doré. Un compartiment délimité par deux colonnes peintes en faux marbre à chapiteaux corinthiens. Au centre, le tableau l'Adoration des anges. 18e siècle. Deux anges, l'un en prière, l'autre les mains croisées sur la poitrine, adorent une grande croix latine qui s'élève sur un fond de rayons lumineux. Des chérubins apparaissent dans les nuées. 18e siècle.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
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L’église Saint-Pierre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Une campagne de restauration terminée en 2023 a redonné son éclat aux vitraux XIXème. L'expérience mystique de sainte Marguerite-Marie : le Christ, en lui montrant son cœur témoigne de son amour infini pour l’humanité..
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L’église Saint-Pierre. Une campagne de restauration terminée en 2023 a redonné son éclat aux vitraux XIXème. L'expérience mystique de sainte Marguerite-Marie : le Christ, en lui montrant son cœur témoigne de son amour infini pour l’humanité..
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre. Le Domine quo vadis ? (Seigneur où vas-tu ?), épisode de la tradition, narrant une rencontre à Rome entre Jésus et Pierre avant l'arrestation et la mort de ce dernier. Peintre verrier Honoré Fauré, Gaillac, 1899.
Gaillac
L’église Saint-Pierre. Le Domine quo vadis ? (Seigneur où vas-tu ?), épisode de la tradition, narrant une rencontre à Rome entre Jésus et Pierre avant l'arrestation et la mort de ce dernier. Peintre verrier Honoré Fauré, Gaillac, 1899.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
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L’église Saint-Pierre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
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L’église Saint-Pierre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
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L’église Saint-Pierre.
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<center>Gaillac</center>L’église Saint-Pierre.
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L’église Saint-Pierre.
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<center>Gaillac</center>Rue Antoine Portal.
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Rue Antoine Portal.
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<center>Gaillac</center>Place du Griffoul. Principale place de marché de la ville, elle est bordée d’arcades maçonnées destinées à protéger chalands et marchands. A l’image de la maison du XVe siècle dotée d’un solelhon destiné au séchage des marchandises, certaines parties des immeubles de la place sont appareillées en pans de bois.
Gaillac
Place du Griffoul. Principale place de marché de la ville, elle est bordée d’arcades maçonnées destinées à protéger chalands et marchands. A l’image de la maison du XVe siècle dotée d’un solelhon destiné au séchage des marchandises, certaines parties des immeubles de la place sont appareillées en pans de bois.
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<center>Gaillac</center>Place du Griffoul. Tout en haut, le solelhon destiné au séchage des marchandises.
Gaillac
Place du Griffoul. Tout en haut, le solelhon destiné au séchage des marchandises.
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<center>Gaillac</center>Place du Griffoul. Le nom de la place tire ses origines de la présence de la Fontaine du Griffoul, principal point d’accès à l’eau dans la ville.
Gaillac
Place du Griffoul. Le nom de la place tire ses origines de la présence de la Fontaine du Griffoul, principal point d’accès à l’eau dans la ville.
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<center>Gaillac</center>La fontaine du Griffoul se compose d’une vasque en marbre du XVIIIe siècle garnie d’un groupe sculpté en bronze datant de la fin du XVIe siècle. Une riche ornementation composée de masques et de guirlandes est visible sur la vasque, surmontée en son centre par une lourde ornementation.
Gaillac
La fontaine du Griffoul se compose d’une vasque en marbre du XVIIIe siècle garnie d’un groupe sculpté en bronze datant de la fin du XVIe siècle. Une riche ornementation composée de masques et de guirlandes est visible sur la vasque, surmontée en son centre par une lourde ornementation.
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<center>Gaillac</center>Au centre, on a un socle rectangulaire possédant sur chaque face une tête de lion, que surplombe une urne supportant un coq chantant (l'emblème de la ville de Gaillac), ainsi que quatre figurines, dont deux représentant Silène faisant l’éducation de Bacchus. Le tout est en plomb. On estime que la date de création de l'ensemble n'est pas unique. En effet, il semblerait que l'ornementation en plomb (les lions, le coq et les figurines) datent du XVIIe siècle, là où la vasque et les autres parties en pierre seraient du XVIIIe siècle[
Gaillac
Au centre, on a un socle rectangulaire possédant sur chaque face une tête de lion, que surplombe une urne supportant un coq chantant (l'emblème de la ville de Gaillac), ainsi que quatre figurines, dont deux représentant Silène faisant l’éducation de Bacchus. Le tout est en plomb. On estime que la date de création de l'ensemble n'est pas unique. En effet, il semblerait que l'ornementation en plomb (les lions, le coq et les figurines) datent du XVIIe siècle, là où la vasque et les autres parties en pierre seraient du XVIIIe siècle[
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<center>Gaillac</center>Hôtel de Vaissète.
Ce bâtiment était la résidence de la famille Vaissète qui a donné de nombreux magistrats à la ville et de parlementaires à Toulouse.
Comme les familles de Combettes, de Paulo, d’Yversen, les Vaissète s'installent dans la région au XVe siècle, acquièrent une propriété agricole autour de Gaillac, et font construire leur hôtel particulier dans la ville, à proximité de l'abbaye Saint-Michel.
C’est ici qu'est né Joseph de Vaissète en 1685 (Dom Vaissète), co-auteur avec dom Dévie de L'Histoire générale de Languedoc. Il devient en 1710 procureur du roi de la judicature de l’Albigeois au décès de son père qui exerçait cette charge. Mais, attiré par la vie monastique, il entre chez les bénédictins de la Daurade de Toulouse et cède sa charge de parlementaire à son beau-frère Antoine de Combette-Caumont.
Il est plus tard envoyé à l’abbaye de Saint-Germain- des-Prés
Le bâtiment est racheté par la ville dans les années 1990.
Gaillac
Hôtel de Vaissète. Ce bâtiment était la résidence de la famille Vaissète qui a donné de nombreux magistrats à la ville et de parlementaires à Toulouse. Comme les familles de Combettes, de Paulo, d’Yversen, les Vaissète s'installent dans la région au XVe siècle, acquièrent une propriété agricole autour de Gaillac, et font construire leur hôtel particulier dans la ville, à proximité de l'abbaye Saint-Michel. C’est ici qu'est né Joseph de Vaissète en 1685 (Dom Vaissète), co-auteur avec dom Dévie de L'Histoire générale de Languedoc. Il devient en 1710 procureur du roi de la judicature de l’Albigeois au décès de son père qui exerçait cette charge. Mais, attiré par la vie monastique, il entre chez les bénédictins de la Daurade de Toulouse et cède sa charge de parlementaire à son beau-frère Antoine de Combette-Caumont. Il est plus tard envoyé à l’abbaye de Saint-Germain- des-Prés Le bâtiment est racheté par la ville dans les années 1990.
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<center>Gaillac</center>L'église Saint-Michel est élevée au Xe siècle, tout d'abord en tant qu'église abbatiale de l'abbaye Saint-Michel de Gaillac, qui est elle-même fondée en 972, après un don de Frotaire, évêque d'Albi. Après les dégâts causés par la Guerre de Cent Ans puis la peste Noire, l'église Saint-Michel, ainsi que l'abbaye, subissent encore une épreuve entre 1562 et 1572, durant les guerres de Religion. Après ce sombre épisode, l'édifice est restauré, au cours des deux siècles suivants avec les matériaux de l'ancienne bâtisse, mais est à nouveau ruiné par la Révolution française. De nouvelles réparations sont entreprises sous la Restauration, au cours desquelles la nef prend un style néo-classique, et qui dureront jusqu'en 1849, date à laquelle un portail néo-roman est ajouté à l'Ouest
Gaillac
L'église Saint-Michel est élevée au Xe siècle, tout d'abord en tant qu'église abbatiale de l'abbaye Saint-Michel de Gaillac, qui est elle-même fondée en 972, après un don de Frotaire, évêque d'Albi. Après les dégâts causés par la Guerre de Cent Ans puis la peste Noire, l'église Saint-Michel, ainsi que l'abbaye, subissent encore une épreuve entre 1562 et 1572, durant les guerres de Religion. Après ce sombre épisode, l'édifice est restauré, au cours des deux siècles suivants avec les matériaux de l'ancienne bâtisse, mais est à nouveau ruiné par la Révolution française. De nouvelles réparations sont entreprises sous la Restauration, au cours desquelles la nef prend un style néo-classique, et qui dureront jusqu'en 1849, date à laquelle un portail néo-roman est ajouté à l'Ouest
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<center>Gaillac</center>L'église Saint-Michel.
Gaillac
L'église Saint-Michel.
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<center>Gaillac</center>L'église Saint-Michel. Le socle de la Vierge est orné par les allégories des quatre évangélistes.
Gaillac
L'église Saint-Michel. Le socle de la Vierge est orné par les allégories des quatre évangélistes.
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<center>Gaillac</center>Vue de l'église et de l'abbaye. Adossées à l’abbatiale, les bâtiments conventuels médiévaux sont destinés à servir les activités quotidiennes des moines bénédictins, ces bâtiments (salle capitulaire, sacristie, réfectoire, dortoir, cloître sont détruits lors des guerres de religion. L’abbaye voit la construction dès 1636 de l’actuel palais abbatial conçu comme une demeure de plaisance à l’usage de l’abbé. Vendus comme bien national à la Révolution, ces bâtiments deviennent en 1903 le siège de la cave coopérative de Gaillac.
Gaillac
Vue de l'église et de l'abbaye. Adossées à l’abbatiale, les bâtiments conventuels médiévaux sont destinés à servir les activités quotidiennes des moines bénédictins, ces bâtiments (salle capitulaire, sacristie, réfectoire, dortoir, cloître sont détruits lors des guerres de religion. L’abbaye voit la construction dès 1636 de l’actuel palais abbatial conçu comme une demeure de plaisance à l’usage de l’abbé. Vendus comme bien national à la Révolution, ces bâtiments deviennent en 1903 le siège de la cave coopérative de Gaillac.
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<center>Gaillac</center>Musée de l’Abbaye.
Situé dans les caves voûtées de l’abbaye Saint-Michel, le musée présente des collections consacrées à l’archéologie, à la navigation sur le Tarn, à la vigne et au vin, à l’art religieux et au compagnonnage.
Gaillac
Musée de l’Abbaye. Situé dans les caves voûtées de l’abbaye Saint-Michel, le musée présente des collections consacrées à l’archéologie, à la navigation sur le Tarn, à la vigne et au vin, à l’art religieux et au compagnonnage.
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<center>Gaillac</center>L'abside. A droite, Croix de Mission de la petite rue Saint-Michel
Gaillac
L'abside. A droite, Croix de Mission de la petite rue Saint-Michel
102
<center>Gaillac</center>Le seuil sur le Tarn à Gaillac. Le pont routier Saint Michel sur le Tarn.
Gaillac
Le seuil sur le Tarn à Gaillac. Le pont routier Saint Michel sur le Tarn.
103
<center>Gaillac</center>Vue de l'abbaye
Gaillac
Vue de l'abbaye
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Vue de l'abbaye
Gaillac
Vue de l'abbaye
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Vue de l'abbaye
Gaillac
Vue de l'abbaye
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<center>Gaillac</center>Reconstitution du tapis de la mosaïque retrouvée dans les fouilles réalisées lors des travaux d’aménagement du musée de l’Abbaye St Michel, en 1996.
Datation : fin IVème siècle - début Vème siècle.
Gaillac
Reconstitution du tapis de la mosaïque retrouvée dans les fouilles réalisées lors des travaux d’aménagement du musée de l’Abbaye St Michel, en 1996. Datation : fin IVème siècle - début Vème siècle.
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<center>Gaillac</center>Cartouche sculpté aux armes de la ville de Gaillac (bûchées). Décor : parchemin découpé de type Renaissance Pierre calcaire XVIe s.
Décorant la porte d’entrée de l’ancien Hôtel de Ville (détruit).
Gaillac
Cartouche sculpté aux armes de la ville de Gaillac (bûchées). Décor : parchemin découpé de type Renaissance Pierre calcaire XVIe s. Décorant la porte d’entrée de l’ancien Hôtel de Ville (détruit).
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<center>Gaillac</center>Groupe décoratif de la Fontaine du Griffoul. Bronze et laiton XVe siècle
L’ensemble de la fontaine est composé d'un groupe de bronze, riche et harmonieux, d'inspiration antique Le sodé, parallélépipédique à base carrée est agrémenté sur chaque face de têtes de lion cracheur d'eau à l’abondante crinière. Ce socle est surmonté d’une urne sur laquelle est juché un coq, emblème de la ville. A chaque angle et appuyé à l'urne, Silène, dieu des sources et de l'ivresse, vêtu d’une simple chlamyde dévoilant sa nudité, la main droite appuyée sur un gourdin, tient sur son bras gauche replié, le jeune Dionysos dont il fut le père nourricier.
Gaillac
Groupe décoratif de la Fontaine du Griffoul. Bronze et laiton XVe siècle L’ensemble de la fontaine est composé d'un groupe de bronze, riche et harmonieux, d'inspiration antique Le sodé, parallélépipédique à base carrée est agrémenté sur chaque face de têtes de lion cracheur d'eau à l’abondante crinière. Ce socle est surmonté d’une urne sur laquelle est juché un coq, emblème de la ville. A chaque angle et appuyé à l'urne, Silène, dieu des sources et de l'ivresse, vêtu d’une simple chlamyde dévoilant sa nudité, la main droite appuyée sur un gourdin, tient sur son bras gauche replié, le jeune Dionysos dont il fut le père nourricier.
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<center>Gaillac</center>Groupe décoratif de la Fontaine du Griffoul. L’origine du décor et le choix du fondeur concernant le personnage s'appuyant sur une massue sont à rechercher parmi les figures de l’Antiquité retrouvées dans des fouilles à Rome au XVIe siècle. Parmi des nombreuses trouvailles de cette période, 3 sculptures semblent avoir servi de modèle à ce fondeur : le Faune Borghèse, l’Hercule commode et l’Hercule Farnèse. Ces découvertes sont rentrées dans de grandes collections chez des Pinces romains ou des papes. Ces découvertes ont été largement diffusées par le biais de petites sculptures décoratives, par la gravure ou la peinture servant très largement de modèles à un grand nombre de copies ou d’œuvres s'en inspirant.
Par ailleurs, le motif des enfants supportant les tuyaux de la partie supérieu, est à rechercher dans plusieurs modèles réactualisés par des artistes de la Renaissance mais dont l’origine est antique. La plus probable est celle des « Putti », porteurs de corbeilles comme semble en attester la position des bronzes de la fontaine. Ce modèle d’angelots porteurs de paniers a été très largement diffusé à partir du XVIe siècle par de nombreux artistes et par la gravure (Raphaël..)
Gaillac
Groupe décoratif de la Fontaine du Griffoul. L’origine du décor et le choix du fondeur concernant le personnage s'appuyant sur une massue sont à rechercher parmi les figures de l’Antiquité retrouvées dans des fouilles à Rome au XVIe siècle. Parmi des nombreuses trouvailles de cette période, 3 sculptures semblent avoir servi de modèle à ce fondeur : le Faune Borghèse, l’Hercule commode et l’Hercule Farnèse. Ces découvertes sont rentrées dans de grandes collections chez des Pinces romains ou des papes. Ces découvertes ont été largement diffusées par le biais de petites sculptures décoratives, par la gravure ou la peinture servant très largement de modèles à un grand nombre de copies ou d’œuvres s'en inspirant. Par ailleurs, le motif des enfants supportant les tuyaux de la partie supérieu, est à rechercher dans plusieurs modèles réactualisés par des artistes de la Renaissance mais dont l’origine est antique. La plus probable est celle des « Putti », porteurs de corbeilles comme semble en attester la position des bronzes de la fontaine. Ce modèle d’angelots porteurs de paniers a été très largement diffusé à partir du XVIe siècle par de nombreux artistes et par la gravure (Raphaël..)
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<center>Gaillac</center>Chapiteau. Décor : créatures fantastiques entremêlées. Pierre. XIIe siècle.
Gaillac
Chapiteau. Décor : créatures fantastiques entremêlées. Pierre. XIIe siècle.
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<center>Gaillac</center>
Gaillac
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<center>Gaillac</center>Instruments pour la culture de la vigne.
Gaillac
Instruments pour la culture de la vigne.
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<center>Gaillac</center>
Gaillac
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<center>Gaillac</center>
Gaillac
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<center>Gaillac</center>Tampons pour les bouchons des bouteilles.
Gaillac
Tampons pour les bouchons des bouteilles.
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<center>Gaillac</center>Mortier à sel. 19e siècle Généralement apportés en dot par la mariée, les mortiers à sel sont typiques de l'habitat Darney point leur usages semblent avoir été assez diversifié, des recettes de cuisine aux préparation de remèdes. les artisans tuiliers les fabriquer à partir de leur reste d'argile et les décorer par estampage, c'est-à-dire en pressant des poinçons contre la matière point cet exemplaire, ornée de rouelle, de motifs étoilés et même de poissons, présente un décor particulièrement exceptionnel.
Moule à gaufrette. 19e siècle. Fonte (moulé). 
Moule à pain de sucre. XIXe. Terre (cuite).
Pince à pain de sucre. Deuxième moitié du 19e siècle. Acier (forgé). Il s'agit plus exactement d'une pince pour casser le sucre autrefois le sucre n'était commercialisé que sous forme de pain de sucre, obtenu un compressant la mélasse dans un moule conique en terre cuite point l'évaporation de l'eau permettait d'obtenir un bloc de sucre, donne ton pouvait ensuite prélever une portion à la pince. les peines de sucre furent remplacées par les premières boîtes de sucre en morceaux à partir de 1905.
Gaillac
Mortier à sel. 19e siècle Généralement apportés en dot par la mariée, les mortiers à sel sont typiques de l'habitat Darney point leur usages semblent avoir été assez diversifié, des recettes de cuisine aux préparation de remèdes. les artisans tuiliers les fabriquer à partir de leur reste d'argile et les décorer par estampage, c'est-à-dire en pressant des poinçons contre la matière point cet exemplaire, ornée de rouelle, de motifs étoilés et même de poissons, présente un décor particulièrement exceptionnel. Moule à gaufrette. 19e siècle. Fonte (moulé). Moule à pain de sucre. XIXe. Terre (cuite). Pince à pain de sucre. Deuxième moitié du 19e siècle. Acier (forgé). Il s'agit plus exactement d'une pince pour casser le sucre autrefois le sucre n'était commercialisé que sous forme de pain de sucre, obtenu un compressant la mélasse dans un moule conique en terre cuite point l'évaporation de l'eau permettait d'obtenir un bloc de sucre, donne ton pouvait ensuite prélever une portion à la pince. les peines de sucre furent remplacées par les premières boîtes de sucre en morceaux à partir de 1905.
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<center>Gaillac</center>Chaufferette. 1895. Laiton (embouti, soudé) bois.
Chaufferette. Deuxième moitié du 19e siècle. Fer, bois (ajouréUn moine. ). 
Un moine (chauffe lit). Cet objet était un moyen de chauffer le lit. On y plaçait un récipient contenant des braises  puis on mettait l'ensemble dans un lit, afin de le réchauffer avant de s'y coucher. La structure en bois permettait de ne pas brûler les draps.
Gaillac
Chaufferette. 1895. Laiton (embouti, soudé) bois. Chaufferette. Deuxième moitié du 19e siècle. Fer, bois (ajouréUn moine. ). Un moine (chauffe lit). Cet objet était un moyen de chauffer le lit. On y plaçait un récipient contenant des braises puis on mettait l'ensemble dans un lit, afin de le réchauffer avant de s'y coucher. La structure en bois permettait de ne pas brûler les draps.
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<center>Gaillac</center>Fer à repasser 19e-premier tiers du 20e siècle. Fer (moulé) ;  métal (émaillée). Apparus à la fin du 17e siècle, les premiers fers à repasser furent bien réalisé en fer. Les modèles exposés ici sont des fers «  plaque » en fonte, qui avait l'inconvénient de refroidir vite et d'être souvent sali par la suie. Des fers « lingot » ou « à bateau » furent donc inventé :  leur semelle creuse pouvait accueillir un lingot de fonte chauffé ou des braises. Le fer à repasser électrique fut quant à lui créer en 1882 et le premier fer à vapeur en 1963. 
Poêle pour chauffer les fers à repasser. Dernier tiers du 19e -  premier tiers du 20e. Fonte (coulée)
Gaillac
Fer à repasser 19e-premier tiers du 20e siècle. Fer (moulé) ; métal (émaillée). Apparus à la fin du 17e siècle, les premiers fers à repasser furent bien réalisé en fer. Les modèles exposés ici sont des fers « plaque » en fonte, qui avait l'inconvénient de refroidir vite et d'être souvent sali par la suie. Des fers « lingot » ou « à bateau » furent donc inventé : leur semelle creuse pouvait accueillir un lingot de fonte chauffé ou des braises. Le fer à repasser électrique fut quant à lui créer en 1882 et le premier fer à vapeur en 1963. Poêle pour chauffer les fers à repasser. Dernier tiers du 19e - premier tiers du 20e. Fonte (coulée)
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<center>Gaillac</center>Fers à beignets.
Fin du XIXe-1ère moitié du XXe
Fer (plié ou moulé). Fers à beignets.
Fin du XIXe-1ère moitié du XXe
Fer (plié ou moulé)
Inv. 1990.172 à 5 Collection musée de l’Abbaye de Gaillac
Ces fers à beignets sont un exemple caractéristique des objets qui peuvent sembler incongrus dans les réserves d’un musée. Ils sont pourtant représentatifs de leur temps. Ces quatre formes ont en effet été produites en série, occupant la cuisine de nombreuses ménagères. Elle témoigne de la panoplie sans cesse élargie d’ustensiles de cuisine qui s’est développée avec l’essor de la société de consommation au fil du XXe siècle.
Gaillac
Fers à beignets. Fin du XIXe-1ère moitié du XXe Fer (plié ou moulé). Fers à beignets. Fin du XIXe-1ère moitié du XXe Fer (plié ou moulé) Inv. 1990.172 à 5 Collection musée de l’Abbaye de Gaillac Ces fers à beignets sont un exemple caractéristique des objets qui peuvent sembler incongrus dans les réserves d’un musée. Ils sont pourtant représentatifs de leur temps. Ces quatre formes ont en effet été produites en série, occupant la cuisine de nombreuses ménagères. Elle témoigne de la panoplie sans cesse élargie d’ustensiles de cuisine qui s’est développée avec l’essor de la société de consommation au fil du XXe siècle.
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<center>Gaillac</center>Alambic de laboratoire. Première moitié du 20e siècle. Cuivre, fer.  Donné au musée par l'ancienne cave coopérative Saint-Michel de Gaillac, cet alambic servait à analyser l'acidité volatile du vin. Les récipients de cuivre permettaient d'étudier simultanément 3 vins différents. Une source de chaleur était positionnée en dessous, tandis que la cuve était remplie d'eau froide pour créer une distillation. Grâce à une réaction chimique entre le distillat et de la liqueur de soude, les spécialistes s'assurer que le vin n'avait pas tourné au vinaigre…
Gaillac
Alambic de laboratoire. Première moitié du 20e siècle. Cuivre, fer. Donné au musée par l'ancienne cave coopérative Saint-Michel de Gaillac, cet alambic servait à analyser l'acidité volatile du vin. Les récipients de cuivre permettaient d'étudier simultanément 3 vins différents. Une source de chaleur était positionnée en dessous, tandis que la cuve était remplie d'eau froide pour créer une distillation. Grâce à une réaction chimique entre le distillat et de la liqueur de soude, les spécialistes s'assurer que le vin n'avait pas tourné au vinaigre…
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<center>Gaillac</center>Machine à gazéifier.
Première moitié du 20e siècle. Métal, verre (assemblé, moulé). Conservé au musée sous le nom de machine à gazéifier cet instrument fort rare n'a pas encore livré tous ses secrets. Portant l'inscription Vinoxyl,  il est vraisemblable qu'il était rempli d'un gaz à l'état liquide intervenant dans la vinification. Il a pu s'agir de dioxyde de soufre pour équilibrer l'acidité du vin et le protéger des bactéries, ou de dioxyde de carbone pour pallier une fermentation insuffisante.
Gaillac
Machine à gazéifier. Première moitié du 20e siècle. Métal, verre (assemblé, moulé). Conservé au musée sous le nom de machine à gazéifier cet instrument fort rare n'a pas encore livré tous ses secrets. Portant l'inscription Vinoxyl, il est vraisemblable qu'il était rempli d'un gaz à l'état liquide intervenant dans la vinification. Il a pu s'agir de dioxyde de soufre pour équilibrer l'acidité du vin et le protéger des bactéries, ou de dioxyde de carbone pour pallier une fermentation insuffisante.
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<center>Gaillac</center>Grande maquette de chaire de l’église Saint-Michel.
Réalisation de Bodin-Legendre (architecte) et Victor Bariller (sculpteur)
2ème moitié du XIXe s.
Gaillac
Grande maquette de chaire de l’église Saint-Michel. Réalisation de Bodin-Legendre (architecte) et Victor Bariller (sculpteur) 2ème moitié du XIXe s.
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<center>Gaillac</center>Ensemble de statues de saints, dont Saint-Laurent et Saint-François-Xavier, provenant de l'abbatiale Saint-Michel. Bois doré. 18e siècle
Gaillac
Ensemble de statues de saints, dont Saint-Laurent et Saint-François-Xavier, provenant de l'abbatiale Saint-Michel. Bois doré. 18e siècle
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<center>Gaillac</center>Devant d'autel, provenant de l'église Saint-Michel. Broderie de fil de soie. Fin 17e siècle.
Gaillac
Devant d'autel, provenant de l'église Saint-Michel. Broderie de fil de soie. Fin 17e siècle.
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<center>Gaillac</center>Vierge à l'Enfant, provenant de l'église Saint-Michel. Bois polychrome. École rhénane 13e siècle.
Gaillac
Vierge à l'Enfant, provenant de l'église Saint-Michel. Bois polychrome. École rhénane 13e siècle.
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<center>Gaillac</center>Vitrail représentant le songe de saint Joseph, par le maître verrier Fauré. XIXe.
Gaillac
Vitrail représentant le songe de saint Joseph, par le maître verrier Fauré. XIXe.
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<center>Gaillac</center>Outils, maquettes d'apprentis, XIXe s.
Gaillac
Outils, maquettes d'apprentis, XIXe s.
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<center>Gaillac</center>
Gaillac
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<center>Gaillac</center>Hôtel de Paulo (XVIe-XVIIe s.)
Construit par Roch de Combattes, juge d’Albigeois à partir de 1594, cet hôtel particulier est desservi par un large escalier central. Bâti sur un terrain dépendant de l’abbaye Saint-Michel, il comprenait initialement trois ailes situées autour de la cour intérieure. Il tire son nom de la famille de Paulo (parlementaires de Toulouse) qui habita cet hôtel représentatif des créations de la seconde Renaissance en Gaillacois.
Gaillac
Hôtel de Paulo (XVIe-XVIIe s.) Construit par Roch de Combattes, juge d’Albigeois à partir de 1594, cet hôtel particulier est desservi par un large escalier central. Bâti sur un terrain dépendant de l’abbaye Saint-Michel, il comprenait initialement trois ailes situées autour de la cour intérieure. Il tire son nom de la famille de Paulo (parlementaires de Toulouse) qui habita cet hôtel représentatif des créations de la seconde Renaissance en Gaillacois.
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<center>Gaillac</center>Parc du Château de Foucaud.
Gaillac
Parc du Château de Foucaud.
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<center>Gaillac</center>Château de Foucaud. Le château de Foucaud est construit au XVIIe siècle, à l'instigation de Jacques de Foucaud, qui associe à son projet son frère Arnaud à partir de 1658. Ce dernier devient d'ailleurs rapidement le seul propriétaire du domaine. En 1722, l'édifice entre dans la famille d'Huteau par mariage, famille qui lui donne aussi son nom. Au XIXe siècle, le 18 mai 1870, Valentine d'Huteau épouse Bernard de Puységur (fils du député Auguste de Puységur), et lui transmet le château. Arnaud de Puységur le vend à la mairie de Gaillac en 1903. Le plan du château de Foucaud est largement inspiré de la célèbre villa d'Este. Le style classique s'adapte bien à la brique rouge locale.

S'élevant sur deux étages, ses façades se découpe en cinq travées, dont celles aux extrémités sont en légère saillie. Elles sont surmontées par un petit fronton semi-circulaire. A l'ouest, l'entrée donne sur un double-escalier, s'ouvrant sur des terrasses successives.
Gaillac
Château de Foucaud. Le château de Foucaud est construit au XVIIe siècle, à l'instigation de Jacques de Foucaud, qui associe à son projet son frère Arnaud à partir de 1658. Ce dernier devient d'ailleurs rapidement le seul propriétaire du domaine. En 1722, l'édifice entre dans la famille d'Huteau par mariage, famille qui lui donne aussi son nom. Au XIXe siècle, le 18 mai 1870, Valentine d'Huteau épouse Bernard de Puységur (fils du député Auguste de Puységur), et lui transmet le château. Arnaud de Puységur le vend à la mairie de Gaillac en 1903. Le plan du château de Foucaud est largement inspiré de la célèbre villa d'Este. Le style classique s'adapte bien à la brique rouge locale. S'élevant sur deux étages, ses façades se découpe en cinq travées, dont celles aux extrémités sont en légère saillie. Elles sont surmontées par un petit fronton semi-circulaire. A l'ouest, l'entrée donne sur un double-escalier, s'ouvrant sur des terrasses successives.
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<center>Gaillac</center>C'est à la famille de Foucaud que l'on doit au XVIIème siècle la création de ce jardin qui passa par alliance aux d'Huteau puis aux Puységur qui le vendirent à la ville au début du XXème siècle. L'ensemble bénéficie de la protection au titre des monuments historiques et des sites. La vue cavalière du XVIIème siècle nous situe bien un jardin où l'influence italienne est dominante. Ses concepteurs s'inspirèrent pour le site et le jardin de la villa d'Este à Tivoli. A droite, on aperçoit le pavillon de lecture du XVIIème siècle, rare élément de cette époque. Construit en brique sur plan carré ses quatre angles sont occupés par des tourelles et l'ensemble est recouvert de cinq toitures bombées et dominées par des décors de terre cuite évoquant des divinités marines ou du fleuve tout proche qui proviennent certainement d'ateliers toulousains
Gaillac
C'est à la famille de Foucaud que l'on doit au XVIIème siècle la création de ce jardin qui passa par alliance aux d'Huteau puis aux Puységur qui le vendirent à la ville au début du XXème siècle. L'ensemble bénéficie de la protection au titre des monuments historiques et des sites. La vue cavalière du XVIIème siècle nous situe bien un jardin où l'influence italienne est dominante. Ses concepteurs s'inspirèrent pour le site et le jardin de la villa d'Este à Tivoli. A droite, on aperçoit le pavillon de lecture du XVIIème siècle, rare élément de cette époque. Construit en brique sur plan carré ses quatre angles sont occupés par des tourelles et l'ensemble est recouvert de cinq toitures bombées et dominées par des décors de terre cuite évoquant des divinités marines ou du fleuve tout proche qui proviennent certainement d'ateliers toulousains
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<center>Gaillac</center>Un savant système hydraulique mis en place dès l'origine par un fontainier, alimente les deux grands bassins du sud par trois masques bachiques en pierre. Un bassin rond occupe le centre du parterre .
Gaillac
Un savant système hydraulique mis en place dès l'origine par un fontainier, alimente les deux grands bassins du sud par trois masques bachiques en pierre. Un bassin rond occupe le centre du parterre .
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<center>Gaillac</center>Château de Foucaud. Le jardin est aussi complété par une très grande orangerie du XVIIIème siècle de style néo-classique à trois niveaux dont un attique. Destiné à accueillir les plantes gélives du parc, cet ensemble construit sur trois niveaux se distingue par son décor extérieur architecturé peint en trompe-l’œil
Gaillac
Château de Foucaud. Le jardin est aussi complété par une très grande orangerie du XVIIIème siècle de style néo-classique à trois niveaux dont un attique. Destiné à accueillir les plantes gélives du parc, cet ensemble construit sur trois niveaux se distingue par son décor extérieur architecturé peint en trompe-l’œil
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Vue depuis l’entrée principale de la ville avec ses jardins étagés. A gauche, clocher de  l’église Notre Dame de la Jonquière. Lisle-sur-Tarn fut fondée au XIIIesiècle par Raymond VII, Comté de Toulouse. Elle est la seule Bastide Tarnaise de plaine possédant un port.
Son nom vient du fait qu’elle fut implantée sur une île naturelle : une langue de terre dénommée ”ILA” entourée par le Tarn et deux de ses affluents.
Située au cœur du vignoble de Gaillac, Lisle-sur-Tarn, commune de plaine et de coteaux, jouit d’une situation privilégiée à mi-chemin entre Toulouse et Albi.
Lisle-sur-Tarn
Vue depuis l’entrée principale de la ville avec ses jardins étagés. A gauche, clocher de l’église Notre Dame de la Jonquière. Lisle-sur-Tarn fut fondée au XIIIesiècle par Raymond VII, Comté de Toulouse. Elle est la seule Bastide Tarnaise de plaine possédant un port. Son nom vient du fait qu’elle fut implantée sur une île naturelle : une langue de terre dénommée ”ILA” entourée par le Tarn et deux de ses affluents. Située au cœur du vignoble de Gaillac, Lisle-sur-Tarn, commune de plaine et de coteaux, jouit d’une situation privilégiée à mi-chemin entre Toulouse et Albi.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Notre Dame de la Jonquière en impose par ses dimensions et son clocher octogonal de style toulousain ayant, du haut de ses 50 mètres, servi de tour de guet. Fêtée le 15 août, jour de Notre Dame de l’Assomption, cet édifice a été dénommé ainsi en 1282.
De la construction de cette époque, il ne subsisterait que la porte latérale romane qui aurait été l’entrée de l’église primitive. Lorsque la population de la ville eut augmenté, et que ses richesses se furent accrues, on songea à bâtir une église de plus vastes proportions. L’église actuelle a été achevée au XVIème siècle, et régulièrement enrichie tout au long des XVIIème et XVIIIème siècles.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Notre Dame de la Jonquière en impose par ses dimensions et son clocher octogonal de style toulousain ayant, du haut de ses 50 mètres, servi de tour de guet. Fêtée le 15 août, jour de Notre Dame de l’Assomption, cet édifice a été dénommé ainsi en 1282. De la construction de cette époque, il ne subsisterait que la porte latérale romane qui aurait été l’entrée de l’église primitive. Lorsque la population de la ville eut augmenté, et que ses richesses se furent accrues, on songea à bâtir une église de plus vastes proportions. L’église actuelle a été achevée au XVIème siècle, et régulièrement enrichie tout au long des XVIIème et XVIIIème siècles.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Le clocher, haut de 50 m, est au fond de la nef. Carré à la base, il devient octogonal à partir de la toiture de l'église et se termine par une flèche. Les ouvertures de la partie octogonale sont semblables à celles de la tour de l’église des Jacobins de Toulouse, souvent reproduites et rapportées au XIVème siècle.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Le clocher, haut de 50 m, est au fond de la nef. Carré à la base, il devient octogonal à partir de la toiture de l'église et se termine par une flèche. Les ouvertures de la partie octogonale sont semblables à celles de la tour de l’église des Jacobins de Toulouse, souvent reproduites et rapportées au XIVème siècle.
138
<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>L’originalité de l’édifice gothique du XVIe siècle se trouve dans la préservation de son entrée latérale de style roman.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
L’originalité de l’édifice gothique du XVIe siècle se trouve dans la préservation de son entrée latérale de style roman.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Buste de Raymond Lafarge, 1856-1684. Dessinateur - graveur.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Buste de Raymond Lafarge, 1856-1684. Dessinateur - graveur.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Elle est un vaste et beau vaisseau de 42 m de long, 14 m de large, et haut de 17 m à la voûte, comprenant un sanctuaire heptagonal et une nef divisée en quatre travées disposant toutes d’une chapelle entre chaque contrefort.
Le carrelage est en grès de Maubeuge de 1872
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Elle est un vaste et beau vaisseau de 42 m de long, 14 m de large, et haut de 17 m à la voûte, comprenant un sanctuaire heptagonal et une nef divisée en quatre travées disposant toutes d’une chapelle entre chaque contrefort. Le carrelage est en grès de Maubeuge de 1872
144
<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Le chœur est décoré d’anges musiciens, de chaque côté des baies, datant du XVIIe. Ornementation unique dans notre région.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Le chœur est décoré d’anges musiciens, de chaque côté des baies, datant du XVIIe. Ornementation unique dans notre région.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Au-dessus des tableaux : versets de l'antienne du carême en l'honneur de la vierge Marie. Les tableaux du chœur.
Restaurés en mai-juin 1992 par Daniel ROUSTIT, les encadrements datent de 1869. Ils furent placés par J. ENGALIERES qui les entoura de guirlandes de roses.
De gauche à droite on découvre : Le baptême de St Augustin par saint Ambroise, FAURE  1786 ; La translation de ses reliques ; L'Annonciation. Il s'agit d'une copie inversée de L'Annonciation de Jean-Baptiste Despax conservée à la chapelle des Carmélites de Toulouse ;
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Au-dessus des tableaux : versets de l'antienne du carême en l'honneur de la vierge Marie. Les tableaux du chœur. Restaurés en mai-juin 1992 par Daniel ROUSTIT, les encadrements datent de 1869. Ils furent placés par J. ENGALIERES qui les entoura de guirlandes de roses. De gauche à droite on découvre : Le baptême de St Augustin par saint Ambroise, FAURE 1786 ; La translation de ses reliques ; L'Annonciation. Il s'agit d'une copie inversée de L'Annonciation de Jean-Baptiste Despax conservée à la chapelle des Carmélites de Toulouse ;
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Le Christ en Croix (1616), l'encadrement de 1809. Christ en croix entouré de la Vierge, saint Jean, saint Augustin et des religieuses ;
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Le Christ en Croix (1616), l'encadrement de 1809. Christ en croix entouré de la Vierge, saint Jean, saint Augustin et des religieuses ;
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>La Visitation avec trois personnages masculins au second plan à gauche, et un ange en partie supérieure. ; La mort de Ste Monique, mère d’Augustin ; La conversion de St Augustin. Les quatre tableaux de la vie de Saint Augustin proviennent de l'ancien couvent des Augustins de Lisle-sur-Tarn.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
La Visitation avec trois personnages masculins au second plan à gauche, et un ange en partie supérieure. ; La mort de Ste Monique, mère d’Augustin ; La conversion de St Augustin. Les quatre tableaux de la vie de Saint Augustin proviennent de l'ancien couvent des Augustins de Lisle-sur-Tarn.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Le maître autel.
Du XVIIIème siècle, les marbres polychromes et lambris proviennent de la chapelle des Augustins.
Les anges adorateurs (1612-1694) seraient dus au sculpteur PUGET La statue de la Vierge, les mains croisées sur sa poitrine, placée en 1873, est une ouvre de L.J. NELLI.
La tabernacle, avec sa porte en cuivre ciselé avec le Triangle trinitaire, est surmonté d’un crucifix avec le sindon (suaire) et la sphère du monde reposant sur l’Evangile muni des 7 sceaux de l’Apocalypse. Triangle trinitaire.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Le maître autel. Du XVIIIème siècle, les marbres polychromes et lambris proviennent de la chapelle des Augustins. Les anges adorateurs (1612-1694) seraient dus au sculpteur PUGET La statue de la Vierge, les mains croisées sur sa poitrine, placée en 1873, est une ouvre de L.J. NELLI. La tabernacle, avec sa porte en cuivre ciselé avec le Triangle trinitaire, est surmonté d’un crucifix avec le sindon (suaire) et la sphère du monde reposant sur l’Evangile muni des 7 sceaux de l’Apocalypse. Triangle trinitaire.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Créé en 1993 par Josette CHAHIAN d'Eaunes (31600), selon les normes liturgiques définies par Vatican II. L'autel, de dimension modeste, s'inscrit dans la continuité de ce qui existait déjà : Les matériaux (marbre, résines et cristaux) combinés à la lumière veulent signifier la résurrection du Christ sortant du tombeau.
L’éclatement de la composition traduit le dynamisme de la victoire du Christ sur la mort.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Créé en 1993 par Josette CHAHIAN d'Eaunes (31600), selon les normes liturgiques définies par Vatican II. L'autel, de dimension modeste, s'inscrit dans la continuité de ce qui existait déjà : Les matériaux (marbre, résines et cristaux) combinés à la lumière veulent signifier la résurrection du Christ sortant du tombeau. L’éclatement de la composition traduit le dynamisme de la victoire du Christ sur la mort.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Saint Louis.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Saint Louis.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Notre-Dame de Lourdes.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Notre-Dame de Lourdes.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>A la coupole, autour des baies, des anges musiciens font escorte à Marie, élevée au ciel lors de son Assomption.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
A la coupole, autour des baies, des anges musiciens font escorte à Marie, élevée au ciel lors de son Assomption.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Les peintures de la voûte.
Les peintures murales ont été exécutées entre 1692 et 1702. Dissimulées à la Révolution par un épais badigeon elles ont été redécouvertes en 1863 par Joseph ENGALERES et le curé de l'époque, le chanoine FAUCON, qui décéda en 1883. Ces peintures représentent un concert d'anges en costume de la fin du XVIIème siècle, chantant les louanges de la Vierge Marie.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Les peintures de la voûte. Les peintures murales ont été exécutées entre 1692 et 1702. Dissimulées à la Révolution par un épais badigeon elles ont été redécouvertes en 1863 par Joseph ENGALERES et le curé de l'époque, le chanoine FAUCON, qui décéda en 1883. Ces peintures représentent un concert d'anges en costume de la fin du XVIIème siècle, chantant les louanges de la Vierge Marie.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Le grand orgue.
Il fut construit en 1880 par Thiébaud MAUCOURT, facteur d’orgues languedocien élève d’A. CAVAILLE COLL, et restauré en novembre 2002 par Gérard BANCELLS, facteur d’orgues à Rabastens.
Buffet de façade néogothique assez classique.
Statues :
le roi David avec sa harpe,
sainte Cécile (martyre romaine, patronne des musiciens et du diocèse d’Albi) avec sa lyre.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Le grand orgue. Il fut construit en 1880 par Thiébaud MAUCOURT, facteur d’orgues languedocien élève d’A. CAVAILLE COLL, et restauré en novembre 2002 par Gérard BANCELLS, facteur d’orgues à Rabastens. Buffet de façade néogothique assez classique. Statues : le roi David avec sa harpe, sainte Cécile (martyre romaine, patronne des musiciens et du diocèse d’Albi) avec sa lyre.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Chaire en bois ornée de panneaux de marbre. L'abat-voix est peint de la colombe du Saint-Esprit est surmonté d'un ange sonneur de trompette. 18e siècle.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Chaire en bois ornée de panneaux de marbre. L'abat-voix est peint de la colombe du Saint-Esprit est surmonté d'un ange sonneur de trompette. 18e siècle.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Bénitier. Marbre veiné (rouge, blanc), taillé. Cuve godronnée sur pied balustre en marbre rouge et blanc.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Bénitier. Marbre veiné (rouge, blanc), taillé. Cuve godronnée sur pied balustre en marbre rouge et blanc.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Chapelle Notre Dame de Pitié. La très belle Pietà de cette chapelle semble dater, d'après les spécialistes, du début ou du milieu du dix-septième siècle. . Elle est grandeur nature, en bois peint et doré. Marie, vêtue d'un grand manteau aux multiples plis tient le corps de son fils sur le genou droit, soutenant le buste et tenant le bras gauche du Christ au niveau du poignet, tandis que le bras droit retombe, inerte. Le visage de la Vierge, les yeux mi-clos, traduit une grande douleur et, peut-être, un certain étonnement. La musculature du corps du Christ est particulièrement soignée. Elle semble provenir du couvent des Augustins où nous savons qu'il existait, dans la seconde moitié du XVIIème siècle, une chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié. Sa présence dans l'église paroissiale est attestée clairement en 1832 où elle est l’objet d’une dévotion particulière.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Chapelle Notre Dame de Pitié. La très belle Pietà de cette chapelle semble dater, d'après les spécialistes, du début ou du milieu du dix-septième siècle. . Elle est grandeur nature, en bois peint et doré. Marie, vêtue d'un grand manteau aux multiples plis tient le corps de son fils sur le genou droit, soutenant le buste et tenant le bras gauche du Christ au niveau du poignet, tandis que le bras droit retombe, inerte. Le visage de la Vierge, les yeux mi-clos, traduit une grande douleur et, peut-être, un certain étonnement. La musculature du corps du Christ est particulièrement soignée. Elle semble provenir du couvent des Augustins où nous savons qu'il existait, dans la seconde moitié du XVIIème siècle, une chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié. Sa présence dans l'église paroissiale est attestée clairement en 1832 où elle est l’objet d’une dévotion particulière.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>La chapelle de la Croix.
Style jésuite, époque Louis XVI. Descente de la croix inspirée de J. JOUVENET. La porte du tabernacle de style baroque est encadrée de deux grandes volutes.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
La chapelle de la Croix. Style jésuite, époque Louis XVI. Descente de la croix inspirée de J. JOUVENET. La porte du tabernacle de style baroque est encadrée de deux grandes volutes.
162
<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Chapelle Saint Joseph. Elle retient d'abord l'attention par une vaste niche abritant un groupe en plâtre, grandeur nature, représentant la mort de Saint-Joseph, entouré de la Vierge et du Christ. Mais l'intérêt de la chapelle réside surtout dans son tabernacle et le retable en bois doré, enrichi de 6 colonnettes en marbre de Caunes. Au-dessus du tabernacle, dans une coupole hémisphérique en cul-de-four, des chérubins entourent une gloire rayonnante occupée en son centre par un petit miroir.
De part et d'autre du tabernacle où figure l'Agneau Pascal en relief, deux panneaux sculptés présentent l'un la Cène et l’autre un épisode de l'Exode, la Pâque Juive, avec l'Ange exterminateur.
Le style du retable, encadré de colonnes corinthiennes, s'apparente à l'art baroque avec ses guirlandes d’anges, ses dorures, donnant l'impression de mouvement et de surchargé. Il permet de dater l'ensemble du XVIIème siècle.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Chapelle Saint Joseph. Elle retient d'abord l'attention par une vaste niche abritant un groupe en plâtre, grandeur nature, représentant la mort de Saint-Joseph, entouré de la Vierge et du Christ. Mais l'intérêt de la chapelle réside surtout dans son tabernacle et le retable en bois doré, enrichi de 6 colonnettes en marbre de Caunes. Au-dessus du tabernacle, dans une coupole hémisphérique en cul-de-four, des chérubins entourent une gloire rayonnante occupée en son centre par un petit miroir. De part et d'autre du tabernacle où figure l'Agneau Pascal en relief, deux panneaux sculptés présentent l'un la Cène et l’autre un épisode de l'Exode, la Pâque Juive, avec l'Ange exterminateur. Le style du retable, encadré de colonnes corinthiennes, s'apparente à l'art baroque avec ses guirlandes d’anges, ses dorures, donnant l'impression de mouvement et de surchargé. Il permet de dater l'ensemble du XVIIème siècle.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Chapelle Saint Joseph. Elle retient d'abord l'attention par une vaste niche à l'éclairage zénithal, abritant un groupe en plâtre, grandeur nature, représentant la mort de Saint-Joseph, entouré de la Vierge et du Christ. Cet ensemble semble avoir été placé en 1865, à la fin du ministère pastoral du Chanoine Maziès.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Chapelle Saint Joseph. Elle retient d'abord l'attention par une vaste niche à l'éclairage zénithal, abritant un groupe en plâtre, grandeur nature, représentant la mort de Saint-Joseph, entouré de la Vierge et du Christ. Cet ensemble semble avoir été placé en 1865, à la fin du ministère pastoral du Chanoine Maziès.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Chapelle Saint Joseph. Plus récemment, sur le mur à gauche, une plaque de marbre rend hommage à Mgr Elle Durand, curé de Lisle de 1988 à 1935, et évêque de Montauban de 1935 à 1939.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Chapelle Saint Joseph. Plus récemment, sur le mur à gauche, une plaque de marbre rend hommage à Mgr Elle Durand, curé de Lisle de 1988 à 1935, et évêque de Montauban de 1935 à 1939.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Chapelle Saint Joseph.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Chapelle Saint Joseph.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Chapelle «Saint-Michel».
Dans son état actuel, l'ornementation de la chapelle Saint-Michel date du XVIIIème siècle.
Elle est due à Jean-François Gélis (1693 -1753), membre d'une grande famille lisloise, enrichie dans le commerce et anoblie par la suite.
En 1745, comme l'atteste une inscription au bas du retable, Monsieur Gélis offre la décoration et le réaménagement de cette chapelle et demande à y être enterré. Chapelle «Saint-Michel».
Dans son état actuel, l'ornementation de la chapelle Saint-Michel date du XVIIIème siècle.
Elle est due à Jean-François Gélis (1693 -1753), membre d'une grande famille lisloise, enrichie dans le commerce et anoblie par la suite.
En 1745, comme l'atteste une inscription au bas du retable, Monsieur Gélis offre la décoration et le réaménagement de cette chapelle et demande à y être enterré. Autel galbé surmonté d'un tabernacle sur gradin. Peinture sur toile encadrée de deux colonnes torses soutenant un entablement sommé de deux pots à feu aux extrémités.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Chapelle «Saint-Michel». Dans son état actuel, l'ornementation de la chapelle Saint-Michel date du XVIIIème siècle. Elle est due à Jean-François Gélis (1693 -1753), membre d'une grande famille lisloise, enrichie dans le commerce et anoblie par la suite. En 1745, comme l'atteste une inscription au bas du retable, Monsieur Gélis offre la décoration et le réaménagement de cette chapelle et demande à y être enterré. Chapelle «Saint-Michel». Dans son état actuel, l'ornementation de la chapelle Saint-Michel date du XVIIIème siècle. Elle est due à Jean-François Gélis (1693 -1753), membre d'une grande famille lisloise, enrichie dans le commerce et anoblie par la suite. En 1745, comme l'atteste une inscription au bas du retable, Monsieur Gélis offre la décoration et le réaménagement de cette chapelle et demande à y être enterré. Autel galbé surmonté d'un tabernacle sur gradin. Peinture sur toile encadrée de deux colonnes torses soutenant un entablement sommé de deux pots à feu aux extrémités.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Chapelle Saint Roch.
L'arc d'ouverture de la chapelle est en ogive et présente la particularité d'un second arceau à l'intérieur.
La fenêtre est en grande partie murée, mais son dessin permet peut-être d'en situer la taille autour de 1300.
Sur les murs du fond de la chapelle sont représentés les tours et les créneaux de la Jérusalem Céleste.
Nous savons que la chapelle a été repeinte en particulier en 1616, mais les peintures actuelles semblent dater du XIXème siècle.
Elle a été d'abord dédiée à Saint-Jacques le Majeur.
On y a ajouté Saint-Roch, protecteur des pestiférés, après une terrible épidémie de peste en 1653 qui a ravagé la ville et la campagne. L’intérêt de la chapelle vient surtout du tableau «Saint-Roch soigné par l'Ange, œuvre d’Ambroise Frédeau, religieux augustin au couvent de Toulouse de 1640 à sa mort (1589-1673). Il est daté de 1650 et a été fait pour le couvent des Augustins.de Lisle où existait, semble-t-il, très tôt, une chapelle consacrée à Saint-Roch.
Il relate un épisode de la vie du saint : atteint de la peste, il se réfugie dans un endroit isolé où il est nourri par un chien.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Chapelle Saint Roch. L'arc d'ouverture de la chapelle est en ogive et présente la particularité d'un second arceau à l'intérieur. La fenêtre est en grande partie murée, mais son dessin permet peut-être d'en situer la taille autour de 1300. Sur les murs du fond de la chapelle sont représentés les tours et les créneaux de la Jérusalem Céleste. Nous savons que la chapelle a été repeinte en particulier en 1616, mais les peintures actuelles semblent dater du XIXème siècle. Elle a été d'abord dédiée à Saint-Jacques le Majeur. On y a ajouté Saint-Roch, protecteur des pestiférés, après une terrible épidémie de peste en 1653 qui a ravagé la ville et la campagne. L’intérêt de la chapelle vient surtout du tableau «Saint-Roch soigné par l'Ange, œuvre d’Ambroise Frédeau, religieux augustin au couvent de Toulouse de 1640 à sa mort (1589-1673). Il est daté de 1650 et a été fait pour le couvent des Augustins.de Lisle où existait, semble-t-il, très tôt, une chapelle consacrée à Saint-Roch. Il relate un épisode de la vie du saint : atteint de la peste, il se réfugie dans un endroit isolé où il est nourri par un chien.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Chapelle Saint Eutrope.
Elle est dédiée à Saint-Eutrope, évêque de Saintes au même siècle et martyrisé. Il était l'objet d’une dévotion particulière dans les provinces méridionales et devient patron des tisserands, à Albi, dès 1539.
Les tisserands semblent avoir été nombreux à Lisle dès le Moyen-Age, leur confrérie est la plus ancienne connue.
Dissoute en 1577, lors de l'occupation de la ville par les Huguenots, elle est reconstituée dès 1617. Le grand retable baroque en bois doré, surchargé avec ses colonnes torses, ses spectaculaires têtes d’anges, ses frises et ses corniches, date sans doute du début du XVIIème siècle.
Le bas du retable présente 9 tableaux rappelant les scènes de la Passion.
Le centre est occupé par un lourd buste de Saint-Eutrope contenant les reliques du Saint et de Sainte Estelle, martyrisée avec lui.
Il est couronné par un tableau qui représente, à droite, une religieuse, à gauche, un religieux, tenant chacun dans une main un cœur enflammé et prononçant dans un phylactère des phrases en latin.
Il s'agirait des deux grands mystiques espagnols du XVIème siècle :
Thérèse d'Avila (1515-1582), béatifiée en 1614, canonisée en 1622 ; Jean de la Croix (1542-1591), béatifié en 1675 et canonisé en 1726.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Chapelle Saint Eutrope. Elle est dédiée à Saint-Eutrope, évêque de Saintes au même siècle et martyrisé. Il était l'objet d’une dévotion particulière dans les provinces méridionales et devient patron des tisserands, à Albi, dès 1539. Les tisserands semblent avoir été nombreux à Lisle dès le Moyen-Age, leur confrérie est la plus ancienne connue. Dissoute en 1577, lors de l'occupation de la ville par les Huguenots, elle est reconstituée dès 1617. Le grand retable baroque en bois doré, surchargé avec ses colonnes torses, ses spectaculaires têtes d’anges, ses frises et ses corniches, date sans doute du début du XVIIème siècle. Le bas du retable présente 9 tableaux rappelant les scènes de la Passion. Le centre est occupé par un lourd buste de Saint-Eutrope contenant les reliques du Saint et de Sainte Estelle, martyrisée avec lui. Il est couronné par un tableau qui représente, à droite, une religieuse, à gauche, un religieux, tenant chacun dans une main un cœur enflammé et prononçant dans un phylactère des phrases en latin. Il s'agirait des deux grands mystiques espagnols du XVIème siècle : Thérèse d'Avila (1515-1582), béatifiée en 1614, canonisée en 1622 ; Jean de la Croix (1542-1591), béatifié en 1675 et canonisé en 1726.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Chapelle du Bon Pasteur.
L'actuelle chapelle du Bon-Pasteur, sur laquelle s'ouvre un porche roman, a été profondément remaniée au cours des siècles.
Elle a été longtemps la chapelle des baptêmes et elle abritait les fonts baptismaux dans l'espace délimité aujourd'hui par les deux avancées néo-gothiques.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Chapelle du Bon Pasteur. L'actuelle chapelle du Bon-Pasteur, sur laquelle s'ouvre un porche roman, a été profondément remaniée au cours des siècles. Elle a été longtemps la chapelle des baptêmes et elle abritait les fonts baptismaux dans l'espace délimité aujourd'hui par les deux avancées néo-gothiques.
170
<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>A la place des fonts baptismaux a été édifié un petit autel surmonté d'un tableau représentant le Christ ramenant sur ses épaules la brebis perdue. Cette toile est signée Marzocchi et datée de 1883.
Il en est fait mention sur un mur de la chapelle Saint-Eutrope dans un vieil historique de Lisle des années 1870.
Les deux avancées néo-gothiques, encadrant l'autel, portent, à l'intérieur, des versets de l'Évangile de Mathieu et de l’Epitre aux Ephésiens concernant le baptême. Elles sont surmontées de deux bustes, un homme et une femme, remontant aussi au XIXème siècle.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
A la place des fonts baptismaux a été édifié un petit autel surmonté d'un tableau représentant le Christ ramenant sur ses épaules la brebis perdue. Cette toile est signée Marzocchi et datée de 1883. Il en est fait mention sur un mur de la chapelle Saint-Eutrope dans un vieil historique de Lisle des années 1870. Les deux avancées néo-gothiques, encadrant l'autel, portent, à l'intérieur, des versets de l'Évangile de Mathieu et de l’Epitre aux Ephésiens concernant le baptême. Elles sont surmontées de deux bustes, un homme et une femme, remontant aussi au XIXème siècle.
171
<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Chapelle de la Vierge.
L'arc d'ouverture est en ogive et présente la particularité d'un second arceau à l'intérieur, comme la chapelle Saint-Roch. Son décor a été refait en 1844 avec la mise en place de «la statue de la Vierge en plâtre», puis repeinte en 1882 par un ouvrier d'art italien. Elle a été badigeonnée dans les années 1960, mais nous constatons aujourd’hui son état critique. Cette chapelle ne semble pas avoir été consacrée au culte de la Vierge dès l'origine. A droite, la petite statue, Vierge de Borja, offerte par la ville espagnole jumelée avec Lisle au début du XXème siècle.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Chapelle de la Vierge. L'arc d'ouverture est en ogive et présente la particularité d'un second arceau à l'intérieur, comme la chapelle Saint-Roch. Son décor a été refait en 1844 avec la mise en place de «la statue de la Vierge en plâtre», puis repeinte en 1882 par un ouvrier d'art italien. Elle a été badigeonnée dans les années 1960, mais nous constatons aujourd’hui son état critique. Cette chapelle ne semble pas avoir été consacrée au culte de la Vierge dès l'origine. A droite, la petite statue, Vierge de Borja, offerte par la ville espagnole jumelée avec Lisle au début du XXème siècle.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Les archives nous apprennent la création d'une Confrérie du Rosaire, dès 1620, et la chapelle lui est confiée.
Le tableau sur le mur de gauche (XIXème siècle), trouvé dans l'ancien presbytère et placé là en novembre 2014, nous renseigne sur l'origine de la dévotion du Rosaire.
Il représente la Vierge, assise sur un nuage, couronnée de roses, entourée d'anges, et portant l'enfant Jésus sur les genoux.
Elle remet un Rosaire à Saint-Dominique, agenouillé, tenant des fleurs de lys à la droite.
Un chien est assis à ses pieds, une torche enflammée dans la gueule. Il rappelle la légende selon laquelle sa mère aurait eu cette vision. La torche était destinée à éclairer le monde et symbolise la vie du futur saint qui aura pour mission d'aboyer contre les hérétiques et de surveiller le troupeau (d'où le surnom donné aux Dominicains: DOMINI CANES: les Chiens du Seigneur). Saint Dominique de Gusman (1170-1221) est le fondateur des Frères Prêcheurs (les Dominicains) en 1215 à Toulouse.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Les archives nous apprennent la création d'une Confrérie du Rosaire, dès 1620, et la chapelle lui est confiée. Le tableau sur le mur de gauche (XIXème siècle), trouvé dans l'ancien presbytère et placé là en novembre 2014, nous renseigne sur l'origine de la dévotion du Rosaire. Il représente la Vierge, assise sur un nuage, couronnée de roses, entourée d'anges, et portant l'enfant Jésus sur les genoux. Elle remet un Rosaire à Saint-Dominique, agenouillé, tenant des fleurs de lys à la droite. Un chien est assis à ses pieds, une torche enflammée dans la gueule. Il rappelle la légende selon laquelle sa mère aurait eu cette vision. La torche était destinée à éclairer le monde et symbolise la vie du futur saint qui aura pour mission d'aboyer contre les hérétiques et de surveiller le troupeau (d'où le surnom donné aux Dominicains: DOMINI CANES: les Chiens du Seigneur). Saint Dominique de Gusman (1170-1221) est le fondateur des Frères Prêcheurs (les Dominicains) en 1215 à Toulouse.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Rue chambre de l'Edit. La bastide lisloise fut bâtie, après la croisade des Albigeois, probablement à partir de 1229. Pendant les Guerres de Religion (1520-1598), l'importance de la bastide est attestée par la décision d'y implanter, en 1579, la
Lisle-sur-Tarn
Rue chambre de l'Edit. La bastide lisloise fut bâtie, après la croisade des Albigeois, probablement à partir de 1229. Pendant les Guerres de Religion (1520-1598), l'importance de la bastide est attestée par la décision d'y implanter, en 1579, la "Chambre de l'Edit" - cour de justice siégeant, jusque là, à Toulouse - Elle était composée, pour moitié, de conseillers catholiques et de conseillers protestants ainsi que l'imposait "l'Edit de pacification" pris par le Roi Charles IX pour tenter de mettre fin aux Guerres de Religion. En 1623, le siège de la Chambre de l'Edit fut transféré à Puylaurens, Castres puis Béziers. Dans tout le royaume de France de telles instances ont été créées à la suite de l'édit de Beaulieu de mai 1576 et consolidées par l’édit de Nantes (1598) sous le règne du roi Henri IV. Leur rôle est de juger les procès dans lesquels une des parties appartient à la religion réformée. La chambre de l'Edit juge « en souveraineté et en dernier ressort » et rend des arrêts non susceptibles d'appel, pour la plus grande partie des affaires civiles et criminelles. L'existence de cette chambre de justice a joué un rôle pacificateur.
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<center>Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn</center>Rue chambre de l'Edit.
Notre Dame de La Jonquière de Lisle-sur-Tarn
Rue chambre de l'Edit.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Le port de Lisle sur Tam est la seule Bastide-port du Sud-Ouest. Dès le XIIIe siècle, le port servait au transport en gabares du vin, des céréales et du pastel, bases de notre richesse locale. Du haut de sa colonne, le célèbre navigateur tarnais, La Pérouse, surveille l’entrée du port.
Lisle-sur-Tarn
Le port de Lisle sur Tam est la seule Bastide-port du Sud-Ouest. Dès le XIIIe siècle, le port servait au transport en gabares du vin, des céréales et du pastel, bases de notre richesse locale. Du haut de sa colonne, le célèbre navigateur tarnais, La Pérouse, surveille l’entrée du port.
176
<center>Lisle-sur-Tarn</center>La rue du port : Axe important reliant le port à la place aux arcades, lieu d’échanges et de négoce de la Bastide.
Cette rue a gardé son authenticité avec ses façades à colombages et ses « souleillous », encore visibles aujourd’hui.
Lisle-sur-Tarn
La rue du port : Axe important reliant le port à la place aux arcades, lieu d’échanges et de négoce de la Bastide. Cette rue a gardé son authenticité avec ses façades à colombages et ses « souleillous », encore visibles aujourd’hui.
177
<center>Lisle-sur-Tarn</center>La fenêtre à meneaux, en bois, ornée d'une sirène sculptée : Sainte Catherine, patronne des charrons et des bateliers.
Lisle-sur-Tarn
La fenêtre à meneaux, en bois, ornée d'une sirène sculptée : Sainte Catherine, patronne des charrons et des bateliers.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Surplombant la rue, les « pountets » servaient de poste de surveillance. Il en reste 6 dans la Bastide.
Lisle-sur-Tarn
Surplombant la rue, les « pountets » servaient de poste de surveillance. Il en reste 6 dans la Bastide.
179
<center>Lisle-sur-Tarn</center>
Lisle-sur-Tarn
180
<center>Lisle-sur-Tarn</center>La place Paul Saissac. La Bastide est une ville nouvelle médiévale fondée au XIIIe siècle par Raymond VII, comte de Toulouse, après la tragique destruction du site de Montaigut lors de la croisade des Albigeois.
Lisle-sur-Tarn
La place Paul Saissac. La Bastide est une ville nouvelle médiévale fondée au XIIIe siècle par Raymond VII, comte de Toulouse, après la tragique destruction du site de Montaigut lors de la croisade des Albigeois.
181
<center>Lisle-sur-Tarn</center>La place Paul Saissac. Cette place est typique de l’organisation spatiale des bastides du XIIIe siècle. A partir de chacun de ses angles, les rues sont disposées perpendiculairement de manière régulière et constituent quatre quartiers ou gâches” auxquels correspondent quatre portes fortifiées : Peyrole, le Pal, St Louis et le Port.
Lisle-sur-Tarn
La place Paul Saissac. Cette place est typique de l’organisation spatiale des bastides du XIIIe siècle. A partir de chacun de ses angles, les rues sont disposées perpendiculairement de manière régulière et constituent quatre quartiers ou gâches” auxquels correspondent quatre portes fortifiées : Peyrole, le Pal, St Louis et le Port.
182
<center>Lisle-sur-Tarn</center>La place Paul Saissac.
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La place Paul Saissac.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>La place Paul Saissac.
Lisle-sur-Tarn
La place Paul Saissac.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Les couverts ont été remaniés au cours des siècles, mais l’angle situé sur le côté droit de la mairie donne une idée de leur état d’origine. C’est sur cette place qu’avaient lieu les foires et les marchés.
Lisle-sur-Tarn
Les couverts ont été remaniés au cours des siècles, mais l’angle situé sur le côté droit de la mairie donne une idée de leur état d’origine. C’est sur cette place qu’avaient lieu les foires et les marchés.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Le mode de construction d’origine a été profondément bouleversé au cours des siècles. Si des structures à pans de bois sont attestées au XIIIe siècle, la plupart des constructions qui subsistent à Lisle-sur-Tarn datent des XVe, XVIe, et XVIIe siècles. Cela correspond à la période de reconstruction au lendemain des guerres de religion. L’architecture civile reposait à l’origine sur l’utilisation de charpentes de bois provenant de l’exploitation des forêts environnantes. Certaines maisons sont à encorbellement dont la technique permettait d’augmenter la surface habitable aux étages. Certaines maisons ont été édifiées en brique crues au XIXe siècle. La brique cuite orne harmonieusement des façades plus riches sur la place de la bastide.
Lisle-sur-Tarn
Le mode de construction d’origine a été profondément bouleversé au cours des siècles. Si des structures à pans de bois sont attestées au XIIIe siècle, la plupart des constructions qui subsistent à Lisle-sur-Tarn datent des XVe, XVIe, et XVIIe siècles. Cela correspond à la période de reconstruction au lendemain des guerres de religion. L’architecture civile reposait à l’origine sur l’utilisation de charpentes de bois provenant de l’exploitation des forêts environnantes. Certaines maisons sont à encorbellement dont la technique permettait d’augmenter la surface habitable aux étages. Certaines maisons ont été édifiées en brique crues au XIXe siècle. La brique cuite orne harmonieusement des façades plus riches sur la place de la bastide.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>La place Paul Saissac.
Lisle-sur-Tarn
La place Paul Saissac.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>La place Paul Saissac. Les couverts.
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La place Paul Saissac. Les couverts.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>La place Paul Saissac. Les couverts.
Lisle-sur-Tarn
La place Paul Saissac. Les couverts.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>La place Paul Saissac. Au centre de la place, se trouve une fontaine du ’’Griffoul”. La tradition rapporte que Jeanne de Toulouse et Alphonse de Poitiers auraient offert la fontaine aux habitants de Lisle-sur-Tarn au XIIIe siècle. Composée d’un grand bassin dé 8m de circonférence, elle est ornée de décors en relief parmi lesquels la fleur de lis et la croix de Toulouse, indiquant l’union du comté de Toulouse à la couronne dé France. Conservée au parc Rochegude à Albi depuis 1880, elle a retrouvé sa place lors des travaux de rénovation de cette place effectués en l’an 2000.
Lisle-sur-Tarn
La place Paul Saissac. Au centre de la place, se trouve une fontaine du ’’Griffoul”. La tradition rapporte que Jeanne de Toulouse et Alphonse de Poitiers auraient offert la fontaine aux habitants de Lisle-sur-Tarn au XIIIe siècle. Composée d’un grand bassin dé 8m de circonférence, elle est ornée de décors en relief parmi lesquels la fleur de lis et la croix de Toulouse, indiquant l’union du comté de Toulouse à la couronne dé France. Conservée au parc Rochegude à Albi depuis 1880, elle a retrouvé sa place lors des travaux de rénovation de cette place effectués en l’an 2000.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>La fontaine du ’’Griffoul”. Cette vasque repose sur un pilier central et huit colonnes à pan coupé. En 1614 un pivot de bronze a été implanté en son centre par Arnaud Boudret maître-fondeur, il a été complété en 1661 par un groupe d’enfants en bronze montés sur des dauphins, c’était une œuvre d’Antoine de Pouzoles maître-fondeur.
Lisle-sur-Tarn
La fontaine du ’’Griffoul”. Cette vasque repose sur un pilier central et huit colonnes à pan coupé. En 1614 un pivot de bronze a été implanté en son centre par Arnaud Boudret maître-fondeur, il a été complété en 1661 par un groupe d’enfants en bronze montés sur des dauphins, c’était une œuvre d’Antoine de Pouzoles maître-fondeur.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>La fontaine du ’’Griffoul”. A la fin du XIXème siècle, pour sauver la fontaine de la destruction le conseil municipal en a fait don à la ville d’Albi qui l’a installé dans le parc de Rochegude, elle est restée oubliée dans un coin de celui-ci pendant de nombreuses années. Après réfection de la Place de Lisle-sur-Tarn et en accord avec la ville d’Albi, le Griffoul a retrouvé en 2000 son espace originel, toutefois le groupe d’enfants aux dauphins n’y a pas été réintégré.
Lisle-sur-Tarn
La fontaine du ’’Griffoul”. A la fin du XIXème siècle, pour sauver la fontaine de la destruction le conseil municipal en a fait don à la ville d’Albi qui l’a installé dans le parc de Rochegude, elle est restée oubliée dans un coin de celui-ci pendant de nombreuses années. Après réfection de la Place de Lisle-sur-Tarn et en accord avec la ville d’Albi, le Griffoul a retrouvé en 2000 son espace originel, toutefois le groupe d’enfants aux dauphins n’y a pas été réintégré.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>La fontaine du ’’Griffoul”.
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La fontaine du ’’Griffoul”.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>La fontaine du ’’Griffoul”. Elle est ornée de décors en relief parmi lesquels la fleur de lis et la croix de Toulouse, indiquant l’union du comté de Toulouse à la couronne dé France.
Lisle-sur-Tarn
La fontaine du ’’Griffoul”. Elle est ornée de décors en relief parmi lesquels la fleur de lis et la croix de Toulouse, indiquant l’union du comté de Toulouse à la couronne dé France.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>La fontaine du ’’Griffoul”. Elle est constituée d’une cuve en plomb de 8,50 mètres de circonférence  dont les parois ont une hauteur de 0,34 mètres. C’est le résultat de l’assemblage de cinq éléments moulés puis soudés. Deux frises superposées composent son ornementation, celle du haut est constituée de quadrilobes en bas relief, à l’intérieur de chacun d’eux un musicien est représenté. La frise inférieure comporte une série d’arcatures abritant trois personnages cycliques : un évêque encadré de deux desservants. De temps à autre ces séries sont interrompues par une fleur de lys et une croix occitane, en référence aux deux mécènes de la fontaine.
Lisle-sur-Tarn
La fontaine du ’’Griffoul”. Elle est constituée d’une cuve en plomb de 8,50 mètres de circonférence dont les parois ont une hauteur de 0,34 mètres. C’est le résultat de l’assemblage de cinq éléments moulés puis soudés. Deux frises superposées composent son ornementation, celle du haut est constituée de quadrilobes en bas relief, à l’intérieur de chacun d’eux un musicien est représenté. La frise inférieure comporte une série d’arcatures abritant trois personnages cycliques : un évêque encadré de deux desservants. De temps à autre ces séries sont interrompues par une fleur de lys et une croix occitane, en référence aux deux mécènes de la fontaine.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>L’ancienne mairie : Lisle-sur-Tarn est devenue commune à la Révolution Française, ce bâtiment abritait le premier Hôtel de Ville. Sur le fronton de 1789 figurent le blason de la ville et l’horloge communale. Grâce à sa charte de franchise, la bastide était gouvernée par des consuls.
Lisle-sur-Tarn
L’ancienne mairie : Lisle-sur-Tarn est devenue commune à la Révolution Française, ce bâtiment abritait le premier Hôtel de Ville. Sur le fronton de 1789 figurent le blason de la ville et l’horloge communale. Grâce à sa charte de franchise, la bastide était gouvernée par des consuls.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>A l’origine, l’actuel hôtel de ville était un hôtel particulier, résidence de la famille de Boisset, qui i occupa de 1640 à 1900. Ils furent les propriétaires du port de Lisle-sur-Tarn au début du XVIIIe siècle. Le bâtiment a été remanié, la façade actuelle est du XVIIIe siècle. Un bel escalier en pierre et une rampe en fer forgé permet d’accéder au premier étage dans la salle des délibérations. Récemment restauré, le grand salon est orné de lambris peints et de peintures sur toile du XVIIIe siècle représentant des scènes
Lisle-sur-Tarn
A l’origine, l’actuel hôtel de ville était un hôtel particulier, résidence de la famille de Boisset, qui i occupa de 1640 à 1900. Ils furent les propriétaires du port de Lisle-sur-Tarn au début du XVIIIe siècle. Le bâtiment a été remanié, la façade actuelle est du XVIIIe siècle. Un bel escalier en pierre et une rampe en fer forgé permet d’accéder au premier étage dans la salle des délibérations. Récemment restauré, le grand salon est orné de lambris peints et de peintures sur toile du XVIIIe siècle représentant des scènes
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Depuis 1875, la ville dispose d’une Brigade de Gendarmerie. La gendarmerie s’est installée ici, rue des Grands Augustins, avant de déménager rue St Louis puis avenue du Griffoulet.
Lisle-sur-Tarn
Depuis 1875, la ville dispose d’une Brigade de Gendarmerie. La gendarmerie s’est installée ici, rue des Grands Augustins, avant de déménager rue St Louis puis avenue du Griffoulet.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>La gendarmerie.
Lisle-sur-Tarn
La gendarmerie.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Rue des Grands Augustins.
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Rue des Grands Augustins.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Rue des Grands Augustins. Vestiges du couvent.
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Rue des Grands Augustins. Vestiges du couvent.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Rue St Louis ets la rue principale, sur le tracé de l’ancienne route royale. Elle évoque Louis IX et la croisade contre les Albigeois
Lisle-sur-Tarn
Rue St Louis ets la rue principale, sur le tracé de l’ancienne route royale. Elle évoque Louis IX et la croisade contre les Albigeois
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Rue St Louis.
Lisle-sur-Tarn
Rue St Louis.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Du Moyen Age au début du XX° siècle, la rue Porte Peyrole était une rue commerçante, faisant le lien entre la gare et le centre-ville. La Poste s’y est installée, participant à l’animation du quartier.
Lisle-sur-Tarn
Du Moyen Age au début du XX° siècle, la rue Porte Peyrole était une rue commerçante, faisant le lien entre la gare et le centre-ville. La Poste s’y est installée, participant à l’animation du quartier.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat. Situé dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle, le musée, créé à l'initiative de Michel et Eliane Thomaso-Defos. est un lieu unique où les visiteurs peuvent déambuler dans trois galeries d'exposition, ayant chacune leurs thématiques propres.
Lisle-sur-Tarn
Musée Art du Chocolat. Situé dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle, le musée, créé à l'initiative de Michel et Eliane Thomaso-Defos. est un lieu unique où les visiteurs peuvent déambuler dans trois galeries d'exposition, ayant chacune leurs thématiques propres.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat.
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Musée Art du Chocolat.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat.
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Musée Art du Chocolat.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat. Ces sculptures réalisées par Michel Thomaso-Defos avec l’artiste Casimir Ferrer ont été obtenues en coulant le chocolat et en le modelant sur une structure métallique afin de donner à la sculpture cette esthétique particulière.
Lisle-sur-Tarn
Musée Art du Chocolat. Ces sculptures réalisées par Michel Thomaso-Defos avec l’artiste Casimir Ferrer ont été obtenues en coulant le chocolat et en le modelant sur une structure métallique afin de donner à la sculpture cette esthétique particulière.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat.
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Musée Art du Chocolat.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat. Fontaine du Griffoul.
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Musée Art du Chocolat. Fontaine du Griffoul.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat. Raymond Lafage.
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Musée Art du Chocolat. Raymond Lafage.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat. Urne décorée.
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Musée Art du Chocolat. Urne décorée.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat. L'arbre de la Tentation.
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Musée Art du Chocolat. L'arbre de la Tentation.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat. Orchestre de jazz.
Lisle-sur-Tarn
Musée Art du Chocolat. Orchestre de jazz.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat. Orchestre de jazz.
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Musée Art du Chocolat. Orchestre de jazz.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat. Statue Equatorienne.
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Musée Art du Chocolat. Statue Equatorienne.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat.
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Musée Art du Chocolat.
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<center>Lisle-sur-Tarn</center>Musée Art du Chocolat. Le baiser. Michel Thomaso-Defos (copie de Marie- Madeleine Gautier). Le thème du baiser est un intemporel de l'histoire de l'art II fut représenté par de nombreux artistes. Parmi les plus connus, citons Le Baiser à la dérobée (autour de 1780), peinture rococo réalisée par Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), Le Baiser (1908-1909) de Gustav Klimt (1862-1918), un des fondateurs du mouvement Art Nouveau et de la Sécession de Vienne. Enfin, le sculpteur Auguste Rodin (1840-1917) a créé la sculpture iconique Le Baiser (1889) en marbre.
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Musée Art du Chocolat. Le baiser. Michel Thomaso-Defos (copie de Marie- Madeleine Gautier). Le thème du baiser est un intemporel de l'histoire de l'art II fut représenté par de nombreux artistes. Parmi les plus connus, citons Le Baiser à la dérobée (autour de 1780), peinture rococo réalisée par Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), Le Baiser (1908-1909) de Gustav Klimt (1862-1918), un des fondateurs du mouvement Art Nouveau et de la Sécession de Vienne. Enfin, le sculpteur Auguste Rodin (1840-1917) a créé la sculpture iconique Le Baiser (1889) en marbre.
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