Le vice-amiral Louis Jaurès.
Plâtre, 1927. 0,58 x 0,36 x 0,69 (m)
Georges Crouzat (Castres, 1904 - Angerville, 1976)
Don de Geneviève Amourette, (2018).
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Musée Jean Jaurès
Mme Jaurès, née Louise Bois
Marbre, 1904
Gabriel Pech
Albi, 1854-Saint-Loup-Cammas, 1930
7
Musée Jean Jaurès
Jean Jaurès.
Buste en marbre blanc de Villeneuve -en-Minervois.et marbre rouge de Caunes-Minervois.
2011.
Guy Perrin.
Achat du Centre national et musée Jean Jaurès. 2013.
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Musée Jean Jaurès
Jean Jaurès.
S. Clerc. Huile sur bois.
Dépôt de la Section de Toulouse du Parti Socialiste, 1987
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Musée Jean Jaurès
Jean Jaurès.
Pierre. André Abbal. Montech, 1876- Carbonne, 1953.
Dépôt de l’Etat, 1986.
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
13
Musée Jean Jaurès
14
Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
16
Musée Jean Jaurès
Jaurès orateur.
P. DUCUING.
Bronze - Fonte à la cire perdue.
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
Jaurès défenseur des petits paysans.
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Musée Jean Jaurès
1904-1906
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
Dreyfus est innocent.
Affiche publiée dans le supplément gratuit du Journal « Le Siècle », en 1898.
Don de M. Gaston-Louis Marchal
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
La serre politique et parlementaire.
Huile sur toile, 1908.
Albert Eloy-Vincent Montpellier, 1868 - Nîmes 1945. Achat du Centre national et musée Jean Jaurès, 1992.
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Musée Jean Jaurès
La serre politique et parlementaire.
Huile sur toile, 1908.
Albert Eloy-Vincent Montpellier, 1868 - Nîmes 1945. Achat du Centre national et musée Jean Jaurès, 1992.
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Musée Jean Jaurès
Jean Jaurès au Pré Saint-Gervais
Photographie, 25 mai 1913
Maurice-Louis Branger
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Musée Jean Jaurès
La Séparation de l'Eglise et de l’Etat
Lithographie, vers 1905. Auteur inconnu
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Musée Jean Jaurès
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Le musée Goya.
Consacré à l'art espagnol depuis 1947, le musée Goya présente un ensemble remarquable d'œuvres à travers un parcours muséographique chronologique. Depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours, le public découvre des artistes majeurs de l'Histoire de l'art : Velázquez,
Murillo, Goya, Picasso, Dalí, Miró, Tàpies, Barceló, et tant d'autres.
Installé dans un palais épiscopal construit au XVIIe siècle, le musée est créé en 1840. Sa vocation hispanique est initiée par le legs de Pierre Briguiboul en 1894 et l'entrée dans les collections des trois tableaux de Goya ainsi que la série des gravures Les Caprices.
Fermé en 2020, le musée Goya rouvre ses portes en 2023. Transformé et modernisé, il acquiert une nouvelle dimension, avec une ouverture sur l'art d'aujourd'hui. Une programmation artistique et culturelle, pensée en lien avec les collections, est proposée à travers de nombreux rendez-vous, adaptés à tous les publics.
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Le musée Goya.
Marcel BRIGUIBOUL
(SAINTE-COLOMBE-SUR-L’HERS, 1837 - NÎMES, 1892)
Portrait de Pierre BRIGUIBOUL.
S.D.
HUILE SUR TOILE
LEGS VALENTINE BRIGUIB0UL, 1928
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Le musée Goya.
Marcel BRIGUIBOUL
(SAINTE-COLOMBE-SUR-L’HERS, 1837 - NÎMES, 1892)
Autoportrait au chapeau.
S.D.
HUILE SUR TOILE
LEGS VALENTINE BRIGUIB0UL, 1928
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Le musée Goya.
46
Le musée Goya.
Pedro GARCIA DE BENABARRE. (ACTIF À BENABARRE - HUESCA - MILIEU XVe SIÈCLE)
Saint Pierre. Saint Antoine abbé. S.D.
TEMPERA SUR BOIS. ACHAT VILLE DE CASTRES AVEC L’AIDE DE L’ÉTAT ET LA RÉGION, 1997.
Juan de la ABADIA. ÉCOLE ESPAGNOLE - XVe SIÈCLE. (ACTIF ENTRE 1470 ET 1500). Saint Vincent de Saragosse. Saint Evêque. TEMPERA SUR BOIS. ACHAT VILLE DE CASTRES AVEC L'AIDE DE L’ÉTAT ET LA RÉGION, 2002.
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Le musée Goya.
Joan REIXACH.
(ACTIF À VALENCE DE 1437 A 1484).
La Crucifixion et la Transfiguration du Christ.
VERS 1468 HUILE SUR BOIS.
Cet élément de retable représente deux épisodes de la Vie du Christ. Dans la partie haute, un écriteau indique «INRI» pour «Jésus de Nazareth, roi des Juifs». Dans la partie basse, la Transfiguration rappelle le changement d’apparence corporelle du Christ révélant ainsi sa nature divine à ses disciples Jacques, Pierre et Jean. Jésus est ici entouré des prophètes Moïse et Élie. D'influence flamande, cette œuvre témoigne d’un souci du détail et présente des personnages graciles, aux vêtements près du corps et aux plis peu abondants.
Les rouges, roses et orangés contrastent avec les fonds d’or guillochés qui séparent le monde divin du monde terrestre. A droite.
Lluis BORRASSÀ
(GERONE, 1380 - BARCELONE. VERS 1425)
La Flagellation du Christ
S.D.
TEMPERA SUR BOIS.
A Gauche.
Joan MATES.
(VILLAFRANCA DEL PENEDES, VERS 1370 - BARCELONE, 1431).
Saint Jean l’Evangéliste à Patmos.
XVe SIECLE (1er QUART).
TEMPERA SUR BOIS.
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Le musée Goya.
Joan MATES.
(VILLAFRANCA DEL PENEDES, VERS 1370 - BARCELONE, 1431).
Saint Jean l’Evangéliste à Patmos.
XVe SIECLE (1er QUART).
TEMPERA SUR BOIS.
Sur ce panneau de retable, l’artiste catalan représente saint Jean l'Évangéliste exilé à Patmos, une île grecque de la mer Egée. Assis devant un pupitre en présence de l'aigle, son symbole, l’apôtre écrit ses visions de l’Apocalypse et notamment l’épisode de l'apparition de la bête à sept têtes, symbole de l’Antéchrist. Certains motifs sont empruntés aux enluminures françaises tels que l'écritoire en forme de niche et le paysage escarpé composé de rochers vrillés. L’utilisation des courbes, la stylisation de la nature, le choix des couleurs arbitraires, le traitement de la bête ainsi que la minuscule barque et cabane du pécheur sont Caractéristiques de la technique picturale de l'artiste, empreinte d’une grande fantaisie
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Le musée Goya.
Maître deViella
(ACTIF EN ARAGON- FIN XVe SIÈCLE)
L’Adoration des mages
S.D.
TEMPERA SUR BOIS
DON JEAN LASBORDES, 1954
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Le musée Goya.
Pedro ESPALARGUES (attribué à)
(ACTIF EN ARAGON ET EN CATALOGNE ENTRE 1490 ET 1510)
L’Annonciation
S.D.
HUILE SUR BOIS.
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Le musée Goya.
Anonyme
ÉCOLE ESPAGNOLE - XVIe SIÈCLE
Frises du château de Vêlez Blanco
Le Colisée, Porteurs de vaisselle précieuse, Le Char triomphal de César
VERS 1505-1520
BAS-RELIEF EN PIN SYLVESTRE
Ces trois frises sculptées appartiennent à un ensemble de dix bas-reliefs provenant du Château de Vêlez Blanco, une forteresse maure située au cœur de l'Andalousie. Peintes en blanc à l'origine pour imiter les marbres de la Renaissance, elles représentent les victoires de Jules César en Gaule de 58 à 50 av. J.-C.
Le Colisée de Rome, inauguré en réalité seulement en 80 ap. J.-C, est la destination finale du cortège. Musiciens, cavaliers et butins de guerre entourent le char triomphal de l’empereur chargé de trophées. Inspirées des gravures de Jacopo de Strasbourg éditées à Venise en 1503, ces frises révèlent par leur qualité technique, leur goût du détail et même leur sens de l'humour, ta maîtrise exceptionnelle des sculpteurs qui les ont réalisées. A travers les victoires de César, elles symbolisent la Reconquista et glorifient tes exploits militaires du seigneur Don Pedro Fajardo y Châcon.
52
Le musée Goya.
Salle 2
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Le musée Goya.
Maître d’Alcira
ÉCOLE DE VALENCE - XVIe SIÈCLE
Prédelle
VERS 1526 HUILE SUR BOIS
Cette œuvre attribuée au Maître d’Alcira, actif à Valence dans les années 1520-1530, se compose de cinq panneaux séparés par des pilastres qui représentent des personnages de l’Histoire ou des saints martyrs : sainte Engracia et saint Jacques représenté en soldat ; saint Jérôme pénitent ; La Déploration du Christ mort ; Le roi David (?) et saint Roch ; et deux saintes martyres non identifiées.
Cet artiste, probablement lié à Vicente Macip, a perpétué l’art de Léonard de Vinci dans la péninsule ibérique. Son style se caractérise par la sérénité des personnages, des formes pleines et hiératiques, ainsi que le goût des architectures dans les arrière-plans. En partie haute, des dais sculptés aujourd’hui disparus devaient compléter la composition. Lors de la restauration de l’œuvre, un comité scientifique a choisi de masquer ces parties hautes à l’aide d’un papier teinté.
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Le musée Goya.
Alejo de VAHIA
(ACTIF EN ESPAGNE AUTOUR DE 1500)
Sainte Marie-Madeleine
S.D.
BOIS POLYCHROME
55
Le musée Goya.
Vincente Macip et Koan de Joanes
(?, 1475 - ?, 1500) (Valence, 1510 -1579)
XVIe SIECLE (1er QUART) HUILE SUR BOIS
Vincente Macip et son fils « ici une œuvre de synthèse entre les influences italiennes, nordiques et gothiques. Les personnages occupent la quasi-totalité du tableau. Le corps du Christ, allongé sur un linceul blanc, est entouré de ses proches qui se recueillent dans une grande retenue. Debout en rouge, Joseph d’Arimathie a offert son tombeau pour l'inhumation du Christ.
Il porte une tunique aux plis amples qui lui confère un aspect sculptural. L’arrière-plan se divise en deux parties : à l’extrême droite, on aperçoit la scène de la Crucifixion. Au lointain, le paysage bleuté d'influence flamande décrit Jérusalem avec une grande précision.
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Le musée Goya.
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Le musée Goya.
Francisco PACHECO
(SANLÙCAR, 1564 – SEVILLE, 1644)
Le Christ servi par les anges dans le désert. 1616.
HUILE SUR TOILE
Destiné au réfectoire du couvent San Clemente el Real de Séville, ce tableau demeure le chef- d’œuvre de Pacheco. Le Christ au centre en rouge, est assis seul devant un repas servi par des anges. Cet épisode biblique fait suite à son jeûne de quarante jours dans le désert et sa tentation par le Diable. Ce tableau mêle la symbolique chrétienne de la messe à un sujet profane, une nature morte exécutée par Diego Velázquez lorsqu’il était apprenti dans l’atelier de Pacheco. Peintre maniériste tardif, Pacheco est aussi un poète reconnu et l’animateur d’une académie réunissant les esprits de Séville.
Il est l’auteur du traité L’Art Peinture (publié post-mortem en 1649) inspiré des modèles italiens, références incontournables dans le domaine artistique.
58
Le musée Goya.
Francisco PACHECO
(SANLÛCAR, 1564 - SÉVILLE, 1644)
Le Jugement dernier.
1611-1614. HUILE SUR TOILE.
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Le musée Goya.
Juan PANTOJA DE LA CRUZ
(VALLADOLID, 1553 - MADRID, 1608)
Portrait de Philippe III
1608
HUILE SUR TOILE
60
Le musée Goya.
Diego VELÂZQUEZ
(Séville, 1599 – Madrid, 1660)
Portrait de Philippe IV en chasseur
VERS 1634-1636 HUILE SUR TOILE
Peintre du Roi d’Espagne lorsqu’il réalise ce tableau, Velâzquez propose un portrait intimiste de Philippe IV en costume de chasse. Le Roi est représenté en pied dans un environnement naturel, sous un chêne (symbole de force et de majesté), tenant son fusil d’une main, sa casquette de l’autre. Un chien, fidèle compagnon du pouvoir est à ses côtés. La sobriété du costume et de la pose obéit à la règle fixée par la cour d’Espagne.
Le tableau met en évidence le naturalisme du peintre et sa grande maîtrise des couleurs. Ce portrait psychologique souligne également la relation de confiance entre le souverain et son peintre. Une autre version de ce tableau, destinée au pavillon de chasse du Roi, la Torre de la Parada, aujourd’hui disparu, est conservée au musée du Prado à Madrid. Le Roi y est représenté selon l’étiquette de la cour avec son couvre-chef sur la tête.
61
Le musée Goya.
Maître de RIOFRIO
ÉCOLE ESPAGNOLE-VERS 1500
Retable de saint Martin
HUILE SUR BOIS, DORURE A LA FEUILLE D’OR ET A LA FEUILLE D’ARGENT.
Ce retable monumental de la fin du Moyen Âge témoigne des grandes constructions verticales qui se déploient dans les églises castillanes à l’amère des autels afin d’éduquer les fidèles. Les panneaux surmontés de dais en bois sculptés et dorés formaient un ensemble haut de huit mètres. Des niches entre les scènes, aujourd’hui disparues, abritaient des sculptures en bois doré.
Ce retable représente deux cycles historiques, l’un consacré à la vie de saint Martin, l’autre à la Crucifixion et à l’Assomption de la Vierge. Il est complété par deux prédelles (épisodes narratifs au bas du retable) dédiées à des saints. Prédelle : Saint Philippe, saint Jacques le Majeur, saint Barthélémy, saint André, saint Jean, saint Pierre.
62
Le musée Goya.
Prédelle : Saint Simon, saint Thomas, saint Jacques le Mineur, saint Matthieu, saint Paul, saint Jude
63
Le musée Goya.
Retable : La Crucifixion. L'Assomption. La Charité de saint Martin.
64
Le musée Goya.
Retable : L'Ordination de saint Martin.
65
Le musée Goya.
Retable : La Messe de saint Grégoire. La Résurrection d’un jeune homme .
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Le musée Goya.
Retable : La Mort de saint Martin.
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Le musée Goya.
Salle 4
68
Le musée Goya.
Anonyme
Les Noces de Cana
Ecole Espagnole – 1ère moitié du XVIIIe siècle. S.D.
HUILE SUR TOILE
A Cana ville de Galilée, Jésus accompagné de ses disciples et de sa mère participe à un mariage. Alors que le v\n vient à manquer, il fait remplir a eau les grandes jarres en pierre, et cette eau se transforme en vin. Il s’agit du tout premier miracle accompli par Jésus. Le moment choisi par le peintre est celui où la Vierge Marie remarque le manque et en avertit son fils. La réponse du Christ attire l’attention des invités.
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Le musée Goya.
Juan de VALDES LEAL
(SÉVILLE, 1622 - ID., 1664)
Le Christ servi par les anges
VERS 1663 HUILE SUR TOILE
ACHAT VILLE DE CASTRES, 1967
70
Le musée Goya.
Anonyme
ÉCOLE ESPAGNOLE - XVIIe-XVIIIe SIÈCLE
Saint Antoine Abbé. S.D.
TEMPERA SUR BOIS
71
Le musée Goya.
Anonyme
ÉCOLE ESPAGNOLE - XVIIIe SIÈCLE
Saint François de Paule
S.D.
BOIS POLYCHROME
72
Le musée Goya.
Anonyme
ÉCOLE ESPAGNOLE - XVIIIe SIÈCLE
Saint Antoine de Padoue
S.D.
BOIS POLYCHROME
73
Le musée Goya.
Juan de VALDÉS LEAL
(SÉVILLE, 1622 - ID., 1664)
Prédication de saint Jean Baptiste
HUILE SUR TOILE
Saint Jean Baptiste, prédicateur, baptiseur, ermite et cousin du Christ, est un des personnages bibliques les plus représentés dans l’histoire de l’art. L’épisode de la Prédication trouve sa source dans les quatre évangiles. Valdés Leal peint la scène dans un style très enlevé qui lui est propre. Saint Jean Baptiste sur un rocher prêche au milieu de la foule. Il est reconnaissable grâce à la peau de bête dont il est vêtu et à son bâton de pèlerin orné d’un phylactère. L’iconographie veut que saint Jean désigne du doigt Jésus comme l’Agneau de Dieu. Artiste du Siècle d’Or, Valdés Leal fait partie des peintres baroques de l’école andalouse. Le tableau entré dans la collection en très mauvais état a fait l’objet d’une importante restauration suivie par un comité scientifique qui a permis de redonner toute sa lisibilité à cette œuvre majeure.
74
Le musée Goya.
75
Le musée Goya.
76
Le musée Goya.
77
Le musée Goya.
Salle 5
78
Le musée Goya.
79
Le musée Goya.
80
Le musée Goya.
81
Le musée Goya.
Frise des blasons des évêques de Castre.
A la fin du XVIIIe siècle, une frise sous plafond est commandée par Monseigneur de Royère pour figurer les armes et blasons des trente-cinq évêques qui se sont succédé à Castres de 1317 à 1801.
A la Révolution française, la frise est recouverte lorsque la salle devient le siège du Tribunal civil du département. Redécouverte en 1942 et reconstituée à l’identique par le peintre Raymond Tournon d’après un relevé, elle a été restaurée en 2022 lors des travaux de rénovation du musée.
82
Le musée Goya.
Frise des blasons des évêques de Castre.
A la fin du XVIIIe siècle, une frise sous plafond est commandée par Monseigneur de Royère pour figurer les armes et blasons des trente-cinq évêques qui se sont succédé à Castres de 1317 à 1801.
A la Révolution française, la frise est recouverte lorsque la salle devient le siège du Tribunal civil du département. Redécouverte en 1942 et reconstituée à l’identique par le peintre Raymond Tournon d’après un relevé, elle a été restaurée en 2022 lors des travaux de rénovation du musée.
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Le musée Goya.
Frise des blasons des évêques de Castre.
A la fin du XVIIIe siècle, une frise sous plafond est commandée par Monseigneur de Royère pour figurer les armes et blasons des trente-cinq évêques qui se sont succédé à Castres de 1317 à 1801.
A la Révolution française, la frise est recouverte lorsque la salle devient le siège du Tribunal civil du département. Redécouverte en 1942 et reconstituée à l’identique par le peintre Raymond Tournon d’après un relevé, elle a été restaurée en 2022 lors des travaux de rénovation du musée. En haut à gauche, une fenêtre témoin permet de laisser visible une partie de la frise originelle.
84
Le musée Goya.
Frise des blasons des évêques de Castre.
A la fin du XVIIIe siècle, une frise sous plafond est commandée par Monseigneur de Royère pour figurer les armes et blasons des trente-cinq évêques qui se sont succédé à Castres de 1317 à 1801.
A la Révolution française, la frise est recouverte lorsque la salle devient le siège du Tribunal civil du département. Redécouverte en 1942 et reconstituée à l’identique par le peintre Raymond Tournon d’après un relevé, elle a été restaurée en 2022 lors des travaux de rénovation du musée.
85
Le musée Goya.
Isaac THU RET
(VERS 1630-1706)
Cartel à mouvement au quart
CUIVRE, BOIS, ÉCAILLE DE TORTUE .
Anonyme
ÉCOLE FRANÇAISE - XVIIIe SIÈCLE (1ère MOITIÉ)
Commode
BOIS, MARBRE, BRONZE
86
Le musée Goya.
Anonyme
ÉCOLE FRANÇAISE - XVIIIe SIÈCLE (1ère MOITIÉ)
Commode
BOIS, MARBRE, BRONZE
LEGS VALENTINE BRIGUIBOUL, 1928
87
Le musée Goya.
David Lemarchand
DIEPPE.1674 – LONDRES, 1726)
Casque de George II d’Angleterre
IVOIRE, FER, CUIR.
Ce casque en ivoire, porté lors de cérémonies ou de grandes parades équestres, est un cadeau prestigieux du Roi George II à Jean-Louis de Ligonier (1680-1770), soldat français ayant combattu pour l’Angleterre.
Les plaques d'ivoire sont délicatement sculptées de feuillages et d'animaux fantastiques. Sur la partie haute, trône le dragon de saint Georges, gueule ouverte, flanqué de deux ailes mobiles.
Sous ses griffes, un cartouche porte le nom du Roi George II et la date de son sacre : 1727
88
Le musée Goya.
Anonyme
XVIIe SIÈCLE
Cartel
CUIVRE
Anonyme
ÉCOLE FRANÇAISE
Commode
BOIS
89
Le musée Goya.
Arthur SAURA
(BARCELONE, 1927 - LÉZIGNAN-CORBIERES, 2019)
Buste du Maréchal de Ligonier
1962
MARBRE DE CARRARE
90
Le musée Goya.
Anonyme
ÉCOLE FRANÇAISE - XVIIIe SIÈCLE
Lutrin. MARBRE DE CAUNE MINERVOIS
91
Le musée Goya.
Salle 6
92
Le musée Goya.
L'Annonciation
VERS 1655
HUILE SUR TOILE
La Visitation
VERS 1655 HUILE SUR TOILE
Le Mariage de la Vierge
VERS 1655 HUILE SUR TOILE
Ce cycle de la Vierge Marie appartient à un ensemble réalisé pour l’église de l’Ange Gardien à Grenade. Dans la scène du Mariage de la Vierge, les deux époux échangent leurs vœux devant le grand prêtre. Joseph tient le bâton fleuri (en fleurissant miraculeusement, le bâton a désigné Joseph comme futur époux de Marie parmi les autres prétendants). Il apparaît, selon l’iconographie nouvelle, comme un homme jeune. Marie, au visage â l’ovale parfait, offre un profil d’une pureté classique. Conçues pour être vues à cinq mètres de haut, les figures sont légèrement déformées (cous allongés, jambes raccourcies). Alonso Cano donne ainsi un aspect majestueux et monumental à ces scènes tout en s’inspirant des recherches de beauté idéale des peintres de la Renaissance italienne.
93
Le musée Goya.
Claudio COELLO
(MADRID, 1642 - ID, 1693)
L’Immaculée Conception
1676
HUILE SUR TOILE
Bartolomé Estebàn MURILLO
(SÉVILLE, 1617- ID. 1682)
La Vierge au chapelet
Vers 1650 HUILE SUR TOILE
Marie et l’Enfant Jésus sont ici réunis dans une composition harmonieuse et intimiste. Cette œuvre fait partie d’un ensemble d’une vingtaine d’œuvres du même sujet qui jalonnent la carrière de l’artiste. Le thème, lié aux idées nouvelles de la Contre-Réforme, vise à intégrer la religion dans la vie quotidienne des fidèles tout en sollicitant leur sensibilité. Murillo, parfait représentant de ce courant, s’inspire avec bienveillance des gens du peuple et fait adopter à ses personnages les traits d’une jeune sévillane et d’un petit enfant. Un jeu de clair-obscur souligne les drapés amples et soyeux de cette Vierge à l’enfant.
94
Le musée Goya.
Barnabé de AYALA.
(Séville, vers 1600 – ID., 1672)
Abisag la jeune sunamite.
Huile sur toile.
L'Ancien Testament raconte qu’Abisag, jeune fille vierge, est choisie en raison de sa grande beauté pour assister le roi David dans sa vieillesse. En dormant avec lui, elle doit l’aider à se réchauffer et préserver ainsi sa jeunesse (sunamitisme). Représentée dans un portrait en pied de trois quart face, la jeune fille indique de sa main gauche un panneau ayant pour titre ABISAG. Son costume est constitué de différents vêtements superposés. L’influence de Francisco de Zurbarán, maître du peintre, est très présente dans le choix du type féminin, des couleurs et des drapés.
95
Le musée Goya.
96
Le musée Goya.
Salle 7
97
Le musée Goya.
98
Le musée Goya.
99
Le musée Goya.
Anonyme
ECOLE ESPAGNOLE - XVIIIe SIÈCLE
L’Immaculée conception
S.D.
RELIEF AUX MIROIRS
BOIS DORÉ POLYCHROME, VERRE
Ce relief aux miroirs est une étonnante reconstitution d’un ensemble d’éléments sculptés assemblés au XIXe siècle, il évoque le thème de l’immaculée conception très populaire à partir du XVIIe siècle.
La partie centrale consacrée à la Vierge Marie est traitée en haut relief dans un style baroque. Le visage de la sainte présente la particularité d’avoir des yeux en verre, insérés au moyen d’une technique appelée « mascarilla » très utilisée en Espagne au XVIIe siècle. Selon l’iconographie du thème de l’immaculée conception, Marie, représentée avec de longs cheveux ondulés et détachés, descend du ciel. Elle est enveloppée dans son manteau bleu et repose sur le globe terrestre. Son pied droit est posé sur le croissant de lune tandis que son pied gauche écrase le corps du serpent.
DÉPÔT MUSÉE NATIONAL DE LA RENAISSANCE, LEGS AUDEOUD, ÉCOUEN, 2001
100
Le musée Goya.
Anonyme
ÉCOLE ESPAGNOLE - XVIe SIÈCLE
Crucifixion. S.D.
BOIS PEINT ET DORÉ À L’OR
Anonyme
ÉCOLE ESPAGNOLE - XVIIe – XVIIIe SIÈCLE
Circoncision. S.D.
CIRE, BOIS, METAL.
Anonyme
ÉCOLE ESPAGNOLE-XVIIe-XVIIIe SIÈCLE
Adoration des bergers
S.D.
CIRE, BOIS, METAL
ÉCOLE ESPAGNOLE. TOLÉDE ( ?). XVIe siècle.
Cabinet (Bargueno)
Corps en noyer avec incrustation d’os.
101
Le musée Goya.
Anonyme
ÉCOLE ESPAGNOLE-XVIIe-XVIIIe SIÈCLE
Adoration des bergers
S.D.
Luca GIORDANO
(MAPLES, 1632 – ID, 1706)
Hercule au repos
S.D.
HUILE SUR TOILE
Hercule (Héraclès en grec) est un héros mythologique honoré dans le monde grec. Fils de Zeus et d’Alcmène, l’épouse du général thébain Amphitryon, il est connu pour sa force, son courage et ses nombreux exploits légendaires. Héra, l’épouse trahie de Zeus, est déterminée à tuer les enfants illégitimes de son époux infidèle. Dans un moment de folie inspirée par la déesse, Hercule tue sa femme Mégara et ses fils. Pour expier sa faute, il accomplit les Douze Travaux. Représenté assis les jambes croisées, Hercule tient dans sa main droite une massue et porte sur son épaule la peau du lion de Némée qu’il vient d’étrangler, aucune arme ne pouvant blesser l’animal. Le corps et le visage du héros sont mis en scène dans de violents jeux d’ombre et de lumière hérités du ténébrisme du Caravage. Répandue au XVIIe siècle, cette technique utilise la lumière directe pour produire des effets contrastés avec les zones non éclairées qui servent ainsi de fond au tableau.
105
Le musée Goya.
Salle 8.
106
Le musée Goya.
Nicolas LEBLEE
ÉCOLE FRANÇAISE - XVIe SIÈCLE
Cabinet français à secret, dit « Meuble aux sirènes »
1592
NOYER
Ce meuble d’époque Renaissance réalisé en noyer est orné d’un décor exceptionnel, abondant et luxurieux qui laisse penser qu’il était destiné à recevoir des objets précieux. Sur la corniche supérieure est inscrite la date de 1592 ainsi que le nom de Nicolas Leblee, sans doute la signature du maître ébéniste. Le vocabulaire décoratif venu d’Italie traduit ici les nouvelles tendances tout en s’appuyant sur une symétrie rigoureuse dans laquelle se presse une faune végétale et animale, réelle et fantastique.
107
Le musée Goya.
Salle 9
108
Le musée Goya.
Pedro Anastasio BOCANEGRA
(GRENADE, 1635 - ID., 1689)
L’Allégorie de la peste
1684
HUILE SUR TOILE.
109
Le musée Goya.
Juan Alonso VILLABRILLE Y RON
(ARGUL, 1663 - MADRID. 1728)
Saint Joachim
S.D.
BOIS DORÉ POLYCHROME
110
Le musée Goya.
Anonyme
ÉCOLE ESPAGNOLE - XVIIe-XVIIIe SIÈCLE
Tête coupée de saint Jean Baptiste ou saint Paul.
S.D.
BOIS POLYCHROME, ARGENT
111
Le musée Goya.
Anonyme.
ÉCOLE ESPAGNOLE - XVIIe-XVIIIe SIÈCLE
L’Extase de sainte Thérèse d'Avila S.D.
BOIS POLYCHROME
112
Le musée Goya.
José de RIBERA
(JÂTIVA, 1591 - NAPLES, 1652)
Martyr de saint André
S.D.
HUILE SUR TOILE
113
Le musée Goya.
Claudio COELLO
(MADRID, 1642 – ID. 1693)
La Vision de saint Antoine
S.D.
HUILE SUR TOILE
114
Le musée Goya.
Sebastián MUÑOZ
(SEGOVIE, 1654 - MADRID, 1600)
Le Martyre de saint Sébastien
VERS 1687 HUILE SUR TOILE
Saint Sébastien est l’un des plus célèbres martyrs chrétiens ayant vécu au IIIe siècle. Le peintre choisit d’évoquer la préparation de son supplice en évitant toute image sanglante. Il se livre ici à une magnifique étude de nu inspiré de l'Antiquité. Au centre du tableau et en pleine lumière, saint Sébastien légèrement déhanché regarde vers le ciel qui s’ouvre et laisse apparaître les anges, dans une construction pyramidale. Alors que le premier plan illustre le supplice du saint qui doit être criblé de flèches, le second plan nous montre sa mort par bastonnade. L’œuvre est signée en bas à gauche. Muñoz est l’un des élèves les plus doués de Coello, dernier grand maître du Siècle d’Or de l’école de Madrid.
115
Le musée Goya.
EL GRECO (d’après)
(CRÊTE, 1541 - TOLÈDE, 1614)
Saint François d’Assise et frère Léon méditant sur la mort
XVIIe SIECLE HUILE SUR TOILE
Greco est un des artistes majeurs du XVIe siècle. Originaire de Crête, son arrivée en Espagne en 1576 correspond à une époque marquée par l’héritage spirituel des grands mystiques espagnols comme sainte Thérèse d’Avila et saint Jean de la Croix. La représentation de saint François d’Assise, saint le plus populaire de la chrétienté est récurrente chez l’artiste. Celui-ci est reconnaissable grâce à son froc brun ceint d’une corde et à la présence sur sa main droite du stigmate de la plaie du Christ crucifié.
Saint François s’adresse à frère Léon, son plus proche compagnon dans les dernières années de sa vie. Le cadrage resserré en contre-plongée accentue l’importance du Saint et sa position dominante.
La présence d’un crâne, allégorie de la mort confirme qu’il s’agit ici d’un moment privilégié de méditation autour du sens de la Vie et de sa fragilité. Après une longue période d’oubli, Greco est redécouvert au XIXe siècle par les romantiques et de nombreux artistes du XXe s’en sont inspirés comme Picasso.
116
Le musée Goya.
Salle 10
117
Le musée Goya.
Francisco BARRANCO (attribué à)
ACTIF À SÉVI LLE VERS 1630-1650
Nature morte au hareng et aux ustensiles de cuisine
VERS 1650 HUILE SUR TOILE
118
Le musée Goya.
Baltazar GOMES FIGUEIRA
ÔBIDOS (PORTUGAL), 1604 - ID., 1674
Nature morte au poisson avec crabe, crevettes, oignons et oranges
1645
Huile sur toile
Baltazar Gomes Figueira est l’un des plus grands artistes du Portugal au XVIIe siècle. Formé à Séville, où il reçoit l'enseignement de Francisco Herrera le Vieux, cet artiste baroque applique toute sa technique à la peinture des bodegones, spécificité hispanique dans le genre des natures mortes caractérisée par la présence quasi exclusive d'aliments et montrant parfois des marchands ou des cuisiniers.
Cette Nature morte au poisson avec crabe, crevettes, oignons et oranges est d’abord saisissante par la rigueur et le dépouillement de sa composition. Chaque élément est traité avec une impon tance égale créant ainsi un équilibre parfait. Suspendus, les oranges et oignons donnent une grande légèreté à la composition. Attentif à l’illusion réaliste des choses, le peintre soigne le relief et les textures de chaque élément. Les écailles du poisson, la peau rugueuse des oranges, la carapace brillante du crabe sont autant de détails figurés. Le poisson est lui aussi peint de manière très réaliste, les empâtements transcrivant avec précisions Jusqu'aux détails des branchies.
119
Le musée Goya.
LuisEg dio MELÉNDEZ
NAPLES, 1716- MADRID., 1780
Nature morte aux figues
Vers 1760 Huile sur toile
Né à Naples dans une famille espagnole d'origine asturienne, Meléndez commence sa formation à Madrid avec son père, puis suit les cours de l'Académie de San Fernando et est l'élève de Louis-Michel Van Loo. Il est surtout actif dans la seconde moitié des années 1700, lorsque le siècle entre dans une phase de transformation décisive en raison de la présence d'étrangers à la cour d'Espagne, des voyages des artistes en Italie et des projets de restructuration de l'enseignement de l'art. Cette période connaît son apogée avec Goya.
Les peintures de Meléndez, généralement très sobres, sont exécutées avec une grande maîtrise du dessin et un réalisme qui s'étend jusqu'aux moindres détails. Ses compositions font la part belle aux recherches d'effets de lumière et sont d'une incroyable intensité qui rappelle les plus belles œuvres de Sánchez Cotán ou de Zurbarán ; en cela, il s'inscrit dans la continuité des grands maîtres de l'art espagnol du XVIIe siècle.
La Nature mort aux figues compte parmi les compositions les plus dépouillées de l'artiste. L'assiette remplie de figues est mise en valeur par le choix restreint et la forme ronde des éléments. Le peintre devait probablement peindre assis et très près du motif, ce qui donne aux objets une monumentalité Inhabituelle.
120
Le musée Goya.
Le Louvre restaurant sa grande galerie consacrée à la peinture espagnole profite pour prêter au Musée Goya, de février à septembre 2025, quelques œuvres de peintres espagnols et portugais. En effet, on retrouve dans cette exposition le portrait de "Saint-Louis, roi de France, et un page" (1585-1590) d'El Greco et aussi quelques natures mortes de Luis Meléndez "Nature morte aux figues" (1760), de Juan de Espinosa "Nature morte aux raisins, fleurs et coquillages" (avant 1645) et enfin du peintre portugais Balthazar Gomes Figueira "Nature morte au poisson avec crabe, crevettes, oignons et oranges" (1645).
121
Le musée Goya.
EL GRECO (Domenikos Theotokopoulos. dit)
CANDIE (CRÈTE). 1541 - TOLÈDE. 1614
Saint Louis, roi de France, et un page
Vers 1585-1590 Huile sur toile
Né en 1541 en Crète, Domenikos Theotokopoulos fait son premier apprentissage dans la tradition byzantine avant de parfaire sa formation à Venise puis à Rome. En Espagne, attiré par le chantier de l’Escorial l’artiste importe la couleur du Titien, les audaces du Tintoret et la force plastique de Michel-Ange. Dernier maître de la Renaissance, il est aussi considéré comme un des premiers grands peintres du Siècle d’Or.
Peint à Tolède entre 1585 et 1590, ce portrait de Saint Louis, roi de Franc», et un page a les caractéristiques stylistiques de l'art de Greco à la fin du XVIe siècle, finesse des mains, contrastes de lumières, souplesse des drapés. Saint Louis porte les attributs du pouvoir royal, la couronne et le sceptre. L’expression mélancolique et la draperie orangée animent cette figure austère. En bas à droite, le peintre a traité la figure du jeune page dans une harmonie discrète de teintes blondes, brunes et blanches. Dans une attitude quasi filiale, il tient dans ses mains son heaume. Le roi porte une simple cuirasse légère, typique de celles fabriquées par les armuriers tolédans du XVIe siècle. Par cette armure, Greco évoque la neuvième croisade au cours de laquelle saint Louis mourut de la peste en 1270.
Le paysage à l’arrière des personnages est aujourd’hui lacunaire et usé. Cependant tes études laissent penser qu'il s'agissait d'une vue de Tolède, et particulièrement de la flèche de le cathédrale et de l’Alcazar tolédans sous en ciel sombre zébré de nuages blancs et gris.
122
Le musée Goya.
Salle 11. Tout d'abord, une frise chronologique récapitule la vie de Goya, les principaux événements de son existence, les réalisations de ses œuvres majeures, ses différentes fonctions et voyages en Italie ou en France.
123
Le musée Goya.
Salle 12
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Le musée Goya.
Francisco de GOYA Y LUCIENTES
(FUENDETODOS, 1746 - BORDEAUX, 1828)
Portrait de Francisco del Mazo
VERS 1815-1820 HUILE SUR TOILE
Né en 1772, Francisco del Mazo était « agente de Casa » au sein de la maison du duc d’Albe en 1793.
En 1804-1805, il fait partie de la Junta de Gobierno de la fameuse banque de Saint-Charles, future banque d’Espagne fondée par François Cabarrus en 1782. En 1815, il occupe enfin le poste de premier comptable du Mont de Pitié des Caballejos Hijosdalgos de Madrid tout en étant lié à l’Inquisition. Ce portrait a été réalisé à l’occasion d’une promotion sociale, peut-être un anoblissement. En 1805, Goya écrivait à un ami qu’il fallait payer plus cher lorsque les mains du modèle, morceau de bravoure, devaient être apparentes. Francisco del Mazo n’a pas dû payer le prix le plus élevé, qui se situait entre 5 000 et 15 000 réaux pour des portraits en buste ou en pied : en effet ses mains n’apparaissent pas vraiment, l’une étant cachée par le billet et l’autre glissée dans le gilet. Pourtant la qualité de l’œuvre ne s’en ressent pas et la personnalité énergique et avisée du modèle est perceptible. Goya ne s’embarrasse d’aucun artifice, en particulier pour l’éclairage : la lumière est juste figurée d’un trait rapide d’ocre jaune sur le dossier du fauteuil. Le fond uni, quasi systématique après 1815, renforce la présence humaine tout comme chez les modèles de Velâzquez. Identifiée grâce â l’inscription du billet tenu dans la main droite, l’œuvre est datée entre 1815-1820 en raison de la redingote à col haut dite « à l’anglaise » qui était à la mode après la chuta de l’Empire Napoléonien.
125
Le musée Goya.
Francisco de GOYA Y LUCIENTES
(FUENDETODOS, 1746 - BORDEAUX, 1828)
La Junte des Philippines
1815
HUILE SUR TOILE.
Le musée de Castres possède la plus grande peinture d'histoire exécutée par Goya : l'Assemblée de la Compagnie Royale des Philippines dite la Junte des Philippines. Acquise en 1881 à Madrid par Marcel Briguiboul (1837-1892) auprès de six copropriétaires, l'œuvre commémore l’assemblée générale de la Junte réunie le 30 mars 1815, exceptionnellement présidée par le Roi d’Espagne Ferdinand VII.
L'histoire raconte qu'au mois de septembre 1815, alors que Goya n'a pas achevé sa composition, le Roi Ferdinand Vif exile son ministre Lardizabal, révélant ainsi son visage de monarque despote et tyrannique.
En réaction, les commanditaires du tableau demandent à Goya de représenter le malheureux banni. Ce dernier apparaît ainsi sur la gauche du tableau, debout, le visage éclairé et témoin de la scène.
Le tableau est exécuté rapidement, en quelques mois seulement, Goya juxtaposant les touches de couleurs et procédant par accumulation de tâches pour créer la forme.
Sa technique raffinée, subtile et violente, empêche de le classer dans le champ des mouvances académiques telles que le romantisme, le réalisme, le naturalisme eu f impressionnisme. L’art de Goya étant beaucoup plus complexe et son talent multiforme, il ouvra la voie à l’art moderne et inspire de nombreux artistes.
126
Le musée Goya.
Fondée en 1785, la Compagnie des Philippines était une société d’actionnaires qui gérait les intérêts financiers espagnols en Extrême-Orient. Miguel de Lardizabal, alors ministre des Indes du Roi, en était le président.
Le tableau présente des dimensions peu communes, 4,33 mètres de large sur 3,19 mètres de haut. En son centre, une vaste zone d'ombre vide grise et brune domine la toile. L'espace s’organise selon des lignes de fuite qui se rejoignent au niveau du portrait royal et donnent l'impression étrange de faire partie du tableau, sensation amplifiée par le clair-obscur recouvert d'une légère brume. La lumière est un élément clef de la composition, elle émane de la droite du tableau par une unique source d'éclairage naturel et fait référence à l’œuvre de Velâzquez, Las Meninas (1656).
Les personnages semblent peu attentifs à ce que dit le Roi. A ses côtés, les hommes au visage blême sont alignés tels des juges dans un tribunal.
127
Le musée Goya.
La tauromaquia (en français : La Tauromachie) de Francisco de Goya est une série de trente-trois gravures exécutées à l'eau-forte entre 1815 et 1816, qui retracent toutes les étapes des courses de taureaux (corrida). Les Maures se protègent du taureau aux cornes emboulées par un rempart d’ânes.
EAU-FORTE, AQUATINTE BRUNIE ET POINTE SÈCHE ET BURIN
SÉRIE LA TAUROMACHIE (1815-1816) – PLANCHE 17
128
Le musée Goya.
Bien dissimulé, le très habile étudiant de Falces se joue du taureau avec ses passes
EAU-FORTE, AQUATINTE BRUNIE ET POINTE SÈCHE ET BURIN
SÉRIE LA TAUROMACHIE (1815-1816) - PLANCHE 14
129
Le musée Goya.
La canaille s’acharne avec des lances, des demi-lunes, des banderilles et d’autres armes.
EAU-FORTE, AQUATINTE BRUNIE ET POINTE SÈCHE.
SÉRIE LA TAUROMACHIE (1815-1816) – PLANCHE 12
130
Le musée Goya.
Le Cid Campéador combattant un taureau à la lance.
EAU-FORTE, AQUATINTE BRUNIE ET POINTE SÈCHE ET BURIN
SÉRIE LA TAUROMACHIE (1815-1816) – PLANCHE 11
131
Le musée Goya.
Origine des harpons et des banderilles.
EAU-FORTE, AQUATINTE BRUNIE ET POINTE SÈCHE
SÉRIE LA TAUROMACHIE (1815-1816) – PLANCHE 7
132
Le musée Goya.
Les Maures font des passes de cape dans l’arène avec leur burnous.
EAU-FORTE, AQUATINTE BRUNIE ET POINTE SÈCHE
SÉRIE LA TAUROMACHIE (1815-1816) – PLANCHE 6
133
Le musée Goya.
Manière selon laquelle les anciens Espagnols chassaient les taureaux dans les champs
EAU-FORTE, AQUATINTE BRUNIE ET POINTE SÈCHE
SÉRIE LA TAUROMACHIE (1815-1816) – PLANCHE 1
134
Le musée Goya.
Francisco de GOYA Y LUCIENTES
(FUENDETODOS, 1746 - BORDEAUX, 1828)
Autoportrait aux lunettes
VERS 1800 HUILE SUR TOILE.
Dans cet Autoportrait aux lunettes, Goya se représente âgé de cinquante-trois ans. Il est alors au sommet de sa gloire en sa qualité de premier peintre de la Chambre du Roi. La même année il réalise la série gravée des Caprices. En 1792, Goya écrit à son ami Zapater que sa vue a faibli et qu’il doit porter des lunettes. Son regard trahit sa presbytie et sa volonté de montrer sans complaisance ce qu’il est exactement dans l’instant représenté.
Le vêtement, de soie ou de velours vert, est traité en glacis polychromes. L'écharpe blanche souligne son visage. Le buste, plus suggéré que dessiné, est fait d’un cerne noir. Des éclats de blanc sur les boutons et le devant de la veste ajoutent à la densité de la composition par le jeu de la lumière.
Les autoportraits de Goya jalonnent sa vie, une trentaine est répertoriée. Deux autres versions de ce tableau sont conservées par les musées d’Agen et de Bayonne. Si le tableau de Castres est considéré comme le plus abouti de ces trois autoportraits, une récente étude menée per le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France fait état de différences dans la technique de construction de l’œuvre, visibles sur les radiographies.
135
Le musée Goya.
Peau de taureau.
136
Le musée Goya.
Peau de taureau, avec la carte de l'Espagne.
137
Le musée Goya.
Salle 13.
138
Le musée Goya.
Francisco BAYEU Y SUBIAS
(SARAGOSSE, 1734 - MADRID, 1796)
Homme tenant une lettre
S.D.
HUILE SUR TOILE
ŒUVRE RÉCUPÉRÉE A LA FIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE, DÉPOSÉE LE 4 OCTOBRE1954 PAR LE MUSÉE DU LOUVRE, EN ATTENTE DE SA RESTITUTION À SES LEGITIMES PROPRIÉTAIRES.
Le modèle est vêtu à la mode française posant devant un décor de draperies. Il porte une perruque dite en « ailes de pigeon » particulièrement en vogue au XVIIIe siècle. L’allure est fière, le regard est franc et laisse transparaître une expression bienveillante. Ce portrait d’homme n’a pu être identifié en raison de l’inscription illisible sur le billet tenu dans sa main gauche. Mais la richesse de son costume laisse supposer qu’il s’agit d’un aristocrate. Francisco Bayeu est un peintre reconnu, surnommé « l’Apelle espagnol » en référence au célèbre peintre grec qui vécut au IVe siècle av. J.C. Ami et beau-frère de Goya, il joue un rôle important dans la carrière de ce dernier. Francisco LACOMA Y FONTANET
(BARCELONE, 1778 - PARIS, 1849)
Portrait de Jean-François Cailhava
1814
HUILE SUR TOILE
139
Le musée Goya.
Eugenio LUCAS Y VELÂZQUEZ
(MADRID, 1817 - ID.. 1870)
L’Extrême-onction
VERS 1855 HUILE SUR TOILE
140
Le musée Goya.
Eugenio LUCAS Y VELÂZQUEZ
(MADRID, 1817 - ID.. 1870)
La Fusillade
1869
HUILE SUR TOILE
141
Le musée Goya.
Vicente LÓPEZ Y PORTAÑA
(VALENCE, 1772 - MADRID, 1850)
Les Enfants du Comte Casa Florezi
VERS 1828 >
HUILE SUR TOILE
Ce tableau met en scène les cinq enfants du Comté Casa Florez, grand diplomate à la cour d’Espagne, représentés dans un intérieur de palais. Le cadrage serré permet de mettre en valeur la physionomie de chaque enfant dans une véritable galerie de de portraits. À droite José, l’ainé, est assis et porte la tenue des Gardes du corps, reconnaissable à son bicorne et à sa cocarde. Debout à sa gauche, son frère cadet Juan est vêtu de l’uniforme d’unité d’infanterie des Gardes royaux espagnols Les plus jeunes frères, Rafael et Gabriel, entourent leur sœur cadette, Pilar. Cette scène intime est révélatrice d’un changement de mentalité et d’une évolution de la place de l’enfant dans la société
142
Le musée Goya.
Eugenio LUCAS Y VELAZQUEZ
(MADRID, 1817 - ID. 1870)
Vue d’un estuaire avec des pêcheurs et un château
1848
HUILE SUR CUIVRE
143
Le musée Goya.
Eugenio LUCAS Y VELÂZQUEZ
(MADRID, 1817 ID. 1870)
La Diligence sous l’orage
1859
HUILE SUR TOILE
Dans cette scène de genre, le peintre réussit parfaitement à suggérer la lutte des personnages, vus de dos, contre ta violence du vent et l’intensité de la pluie. La palette de couleur restreinte et la lumière qui éclaire le groupe des femmes mettent l’accent sur le côté dramatique de la situation. Grand admirateur de Goya, Lucas y Velázquez est l’artiste romantique espagnol qui a su le mieux comprendre l’art du maître, tout en développant une peinture imaginative faite de visions fantastiques dans l’esprit romantique le plus authentique.
144
Le musée Goya.
Federico de MADRAZO Y KUNTZ
Portrait de femme (anciennement Portrait de Madame de Scott)
S.D.
HUILE SUR TOILE.
Suite à de récentes recherches, ce tableau change de titre : Portrait de Madame de Scott devient Portrait de femme.
Le portrait de cette femme est une représentation quasi photographique du modèle : le traitement des matières (dentelle, satin, fourrure) et de la carnation réaliste du visage confèrent une forte présence à cette dame de haute condition. Federico Madrazo, peintre formé à Paris, proche d’Ingres et du Baron Taylor, fait partie d’une illustre famille de peintres. Portraitiste du Roi et peintre de chambre, il est le chef de file d’un art officiel et règne sur la société de son temps.
145
Le musée Goya.
Federico de MADRAZOY KUNTZ
(ROME, 1815 - MADRID, 1894)
Portrait de femme
Avant 1840. HUILE SUR TOILE
146
Le musée Goya.
Josep Bernat FLAUGIER
(MARTIGUES, 1757 – BARCELONE, 1813)
Judith et Holopherne
VERS 1790/1800. HUILE SUR TOILE.
Héroïne de l'Ancien testament et du peuple hébreux, Judith s’apprête dans cette scène, à décapiter Holopherne. Sa ville, Béthulie, située dans la province de Judée est assiégée par les soldats de Nabuchodonosor II. Invitée par le Général à le rejoindre pour un dîner, Judith profite du sommeil de son hôte pour l’assassiner. Flaugier choisit de représenter la scène juste avant qu’elle n’atteigne son paroxysme. Le centre du tableau, baigné par la lumière chaude provenant de la gauche, met en valeur la beauté de Judith et la sérénité avec laquelle elle va accomplir son acte. Josep-Bernat (ou Joseph- Bernard) formé à l’École de la Llotja à Barcelone et marqué par l’art de David, a permis d’introduire le style néoclassique en Catalogne.
147
Le musée Goya.
Léon BONNAT
(BAYONNE. 1833 - MONCHY-SAINT-ELOI. 1922)
Jeune femme faisant la charité à rentrée de la chapelle de l’hôpital San Sebastián à Cordoue
1863
HUILE SUR TOILE
Lors de ses séjours en Espagne, Bonnat peint de nombreuses scènes de la vie quotidienne à tendance moralisatrice. Ces scènes de genre célèbrent, dans un style réaliste inspiré de Ribera, les vertus chrétiennes comme la charité, le sacrifice, la piété. Ici, une jeune femme vêtue de noir fait l’aumône à tout un groupe de mendiants devant la porte de la chapelle de l’hôpital San Sebastián à Cordoue. La représentation en arrière-plan du Couronnement de la Vierge de Velâzquez, imaginée par l’artiste, est un « clin d’œil » de Bonnat qui rend ainsi hommage à un des plus grands maîtres du Siècle d’or.
148
Le musée Goya.
Salle 15
149
Le musée Goya.
Gustave DORE
(PARIS, 1832 - STRASBOURG, 1883)
Le Contrebandier espagnol
S.D.
HUILE SUR TOILE.
Le Contrebandier espagnol dépeint avec réalisme deux personnages traversant un paysage de montagne, un homme et un enfant monté sur un cheval. Le titre explicite ne laisse pas de doute sur son activité.
Au XIXe siècle l’Espagne alimente un imaginaire qui fascine les artistes français comme Giraud, Bonnat. Dauzats... Attiré par les voyages, Gustave Doré visite l’Espagne à deux reprises, en 1855 et 1862, afin de réaliser les illustrations de Don Quichotte de Cervantès, et du Voyage en Espagne de son ami le baron Charles Davilliers paru en 1874.Tel un reporter, il laisse un témoignage avisé des coutumes, des monuments et du peuple espagnol, dans toutes leurs diversités, de la gitane aux picadors.
150
Le musée Goya.
Henri FANTIN-LATOUR
(GRENOBLE, 1836 - BURÉ, 1904)
Le Jeune mendiant d’après Murillo
S.D.
HUILE SUR TOILE
151
Le musée Goya.
Salle 16
152
Le musée Goya.
Hermen ANGLADA CAMARASA
(BARCELONE, 1873 - PORT POLLENSA, 1959)
Noce à Valence ou Jeunes filles d'Alcira
1906
HUILE SUR BOIS
153
Le musée Goya.
PILAR ALBARRACÎN (SÉVILLE, 1968)
Alma robada 3,5, 7
Âme Volée 3, 5, 7
Série Almas robabas 2023-2024
Acrylique sur papier et épingles en acier
154
Le musée Goya.
Santiago RUSINOL Y PRATS
(BARCELONE, 1861 - ARANJUEZ, 1631)
La Cour des orangers
1904
HUILE SUR TOILE.
Ce tableau représente la cour intérieure d’une belle demeure située à Soler sur l’île de Majorque. L’artiste y célèbre la vie domestique et le bien-être chez soi. La composition symétrique et équilibrée du tableau intensifie la sensation d’harmonie et de paix intérieure qui règne dans ce jardin idéal où la figure humaine est absente. Les couleurs chaudes et la touche rapide du pinceau, la lumière et (es ombres bleutées produites par les arbres, évoquent (es leçons apprises des impressionnistes lors du séjour parisien de l’artiste. Reconnu pour ses peintures de jardins catalans ou andalous, Rusinol fut un acteur incontournable du modernisme catalan, mais aussi un grand écrivain et dramaturge.
155
Le musée Goya.
Salle 16
156
Le musée Goya.
Javier BUENO
(VERA DE BIDASOA. 1915 - FIESOLE DE CALOINE, 1979)
Le Combattant espagnol
1938
HUILE SUR TOILE
Ce soldat blessé, à la présence imposante, est directement inspiré du Saint Sérapion de Zurbarân. Le jeune homme à la tête penchée, au regard triste, semble découvrir le sang qui s’écoule de sa blessure. Les mains et les pieds sont disproportionnés et accentuent le traitement très expressif de cette représentation. Bueno peint ce combattant comme un martyr, positionné sous une arcade romane en référence aux saints du Moyen Âge. Il s’agit en fait du portrait de son ami Nazario Cuartero mort pour son idéal de liberté sur le front républicain de Madrid comme l’indique l’inscription en haut du tableau : « a mi amigo Nazario Cuartero muerto en el frente de Madrid ».
Lorsqu’il peint ce tableau en 1938, Bueno est âgé seulement de 23 ans. Il a fui l’Espagne en 1936 avec sa famille et depuis Paris assiste à l’effondrement des forces républicaines.
157
Le musée Goya.
Salle 17.
158
Le musée Goya.
Rafael DURANCAMPS
(SABADELL, 1891 - BARCELONE, 1979)
Course de taureaux
S.D.
HUILE SUR TOILE
159
Le musée Goya.
Pablo PICASSO
(MALAQA, 1881 - MOUGINS, 1973)
Buste d’homme écrivant
1971
HUILE SUR TOILE
Picasso est âgé de 90 ans lorsqu’il réalise ce portrait. Couronné de laurier, le poète écrivant est représenté tout en courbes et en tourbillons colorés. Picasso a recours à une étonnante gamme d’ocre, de vert, de marron et de blanc. Il synthétise la représentation de face et de profil : un œil unique, vif, perçant occupe le centre de la composition. Le poète scrute et pense le monde, s’interroge et écrit. La frénésie et la liberté artistiques caractérisent les dernières années de sa vie qui malgré son âge, déborde de vitalité.
Sa peinture immédiate et volontairement désinvolte affirme son sens de l’originalité, de l’insolence ainsi que son goût pour l’expérimentation de nouvelles voies. Entre 1968 et 1972, Picasso réalise plus d’une centaine de toiles et de gravures.
160
Le musée Goya.
Salle 18.
161
Le musée Goya.
162
Le musée Goya.
163
Le musée Goya.
164
Le musée Goya.
Joan MIRÔ
(BARCELONE, 1893 - PALMA DE MAJORQUE, 1983)
Oda a Joan Mirô
1973
LITHOGRAPHIE
165
Le musée Goya.
Ismaël DE LA SERNA
(GUADIX, 1898 - PARIS, 1968)
Scène de Carnaval
VERS 1943 HUILE SUR BOIS
Cette scène de carnaval est une procession grotesque et macabre. Elle fait référence au célèbre tableau de Goya L'Enterrement de la sardine. La foule captée dans un instantané est dans un état euphorique. Les participants dansent, crient, se tortillent mais à gauche du tableau, des corps sans vie sont accrochés à un arbre. Originaire de Grenade, Ismaël de la Sema développe une œuvre éclectique qui croise les inventions formelles du symbolisme du surréalisme, de l’expressionnisme et du cubisme. Installé à Paris, il est en contact étroit avec d’autres artistes espagnols (Gris, Picasso, Gargallo, Miré).
A la fin des années 20, il est l’un des principaux membres de l’avant-garde artistique. Il conserve un attachement profond pour la peinture espagnole classique et notamment à l’œuvre de Goya.
166
Le musée Goya.
Oscar DOMÍNGUEZ
(LAGUNA, 1906 - PARIS, 1957)
L’Atlantide
S.D.
HUILE SUR ISOREL
L’Atlantide est le titre de ce tableau énigmatique peint par Oscar DomTnguez dans les années! 950 à la fin de sa vie. Dans cette composition simplifiée, l’œuvre se confond avec les origines de l’artiste né en 1906 aux îles Canaries dans cet espace de légendes où flotte l’esprit de la mystérieuse cité engloutie. Une figure de profil allongée occupe le premier plan de l’image. Cette chimère au corps de sauterelle et à la tête humaine repose sur le sol d’une nature hostile et menaçante réalisé dans une démarche quasi automatique, selon la technique de la décalcomanie. Artiste à l’œuvre singulière, provoquante et excessive, marqué par la disparition d’Eluard, Dominguez se donne la mort le dernier jour de l’année 1957.
PILAR ALBARRACÍN. N’éteins pas la flamme.
Les animaux sont fréquents dans l'œuvre de Pilar Albarracin, l’âne y tient une place toute particulière. Référence directe a l'œuvre de Goya, cet animal est associé à la bêtise, aux fausses croyances et aux jeux des apparences de nos sociétés. Il apparaît ainsi dans plusieurs des gravures de la série des Caprices, caricaturant la noblesse espagnole. Vêtus de beaux habits et lisant des livres, les ânes reflètent le regard critique que Goya porte sur ses contemporains.
Dans le travail de Pilar Albarracin, les questions remplacent les affirmations, et l’installation perturbe les attentes du spectateur. S’agit-il d'un âne lecteur ou d'un âne savant ?
Animal docile, l’âne est aussi le fidèle compagnon des familles rurales espagnoles, participant aux tâches domestiques et agricoles. Dans la performance (2010), l'artiste montre les liens affectifs qui unissent les paysans espagnols à l’animal, sans aucune relation de violence et de maître à sujet. Elle s'attache à montrer ainsi d’autres manières d'intégrer les animaux, en dehors des rapports de forces et de domination habituels.