Nice 2024

Le musée Chagall, l'opéra de Nice, le Bellandarium.

<center>Musée national Marc Chagall</center>Le musée a été inauguré le 7 juillet 1973 en présence de Marc Chagall (1887-1985) qui célébrait ce jour-là son 86ème anniversaire. C'est le premier musée national consacré à un artiste de son vivant. Le bâtiment a été conçu en concertation avec l'architecte André Hermant (1908-1978) pour accueillir un ensemble exceptionnel d'œuvres données par Marc Chagall et son épouse Valentina à l'Etat français en 1966 et en 1972. Inspirées par la Bible, « la plus grande source de poésie de tous les temps » selon l'artiste, ces œuvres ont guidé la conception architecturale de l'édifice. Depuis l'ouverture du musée, les dix-sept tableaux du Message Biblique sont présentés dans les salles selon l'accrochage réalisé par l'artiste lui-même. Les œuvres dialoguent ainsi étroitement avec l'espace, comme les vitraux créés spécialement pour l'auditorium, ou la mosaïque se reflétant dans le bassin.
Musée national Marc Chagall
Le musée a été inauguré le 7 juillet 1973 en présence de Marc Chagall (1887-1985) qui célébrait ce jour-là son 86ème anniversaire. C'est le premier musée national consacré à un artiste de son vivant. Le bâtiment a été conçu en concertation avec l'architecte André Hermant (1908-1978) pour accueillir un ensemble exceptionnel d'œuvres données par Marc Chagall et son épouse Valentina à l'Etat français en 1966 et en 1972. Inspirées par la Bible, « la plus grande source de poésie de tous les temps » selon l'artiste, ces œuvres ont guidé la conception architecturale de l'édifice. Depuis l'ouverture du musée, les dix-sept tableaux du Message Biblique sont présentés dans les salles selon l'accrochage réalisé par l'artiste lui-même. Les œuvres dialoguent ainsi étroitement avec l'espace, comme les vitraux créés spécialement pour l'auditorium, ou la mosaïque se reflétant dans le bassin.
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<center>Musée national Marc Chagall</center>Une maison plutôt qu'un musée, tel était le vœu de Chagall qui est resté fidèle au lieu jusqu'à son décès, en 1985. L'édifice aux lignes sobres et épurées est entouré d'un jardin à la végétation méditerranéenne, dessiné par le paysagiste Henri Fisch. Le musée a conservé le caractère intimiste souhaité par l'artiste. Ses collections se sont enrichies, offrant au visiteur la possibilité de découvrir à la fois la diversité et la cohérence d'une œuvre majeure qui se déploie tout au long du XXe siècle.
Musée national Marc Chagall
Une maison plutôt qu'un musée, tel était le vœu de Chagall qui est resté fidèle au lieu jusqu'à son décès, en 1985. L'édifice aux lignes sobres et épurées est entouré d'un jardin à la végétation méditerranéenne, dessiné par le paysagiste Henri Fisch. Le musée a conservé le caractère intimiste souhaité par l'artiste. Ses collections se sont enrichies, offrant au visiteur la possibilité de découvrir à la fois la diversité et la cohérence d'une œuvre majeure qui se déploie tout au long du XXe siècle.
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<center>Musée national Marc Chagall</center>
Musée national Marc Chagall
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<center>Le Message Biblique</center>Chagall commence à travailler sur le Message Biblique au début des années cinquante. Initialement pensé pour rendre vie à la Chapelle du Calvaire, à Vence, où il vécut entre 1949 et 1966, le projet artistique n’aboutit pas comme prévu. André Malraux, ministre de la Culture, propose alors à Marc Chagall d’accueillir cet ensemble exceptionnel de peintures dans un nouvel écrin conçu spécifiquement, et qui deviendra le premier musée national dédié à un artiste de son vivant. Dans cette perspective, Marc et Vava Chagall décident ainsi d’offrir les œuvres à l’État français en 1966.
Le Message Biblique
Chagall commence à travailler sur le Message Biblique au début des années cinquante. Initialement pensé pour rendre vie à la Chapelle du Calvaire, à Vence, où il vécut entre 1949 et 1966, le projet artistique n’aboutit pas comme prévu. André Malraux, ministre de la Culture, propose alors à Marc Chagall d’accueillir cet ensemble exceptionnel de peintures dans un nouvel écrin conçu spécifiquement, et qui deviendra le premier musée national dédié à un artiste de son vivant. Dans cette perspective, Marc et Vava Chagall décident ainsi d’offrir les œuvres à l’État français en 1966.
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<center>Le Message Biblique</center>Le cycle devient le cœur de la collection du musée, construit autour de cette donation et ouvert en 1973.
Il comprend les 12 tableaux illustrant la Genèse et l’Exode, les deux premiers livres de la Bible, présentés dans cette salle et les 5 tableaux du Cantique des Cantiques de la salle voisine.
Chagall choisit d'illustrer, avec une grande précision par rapport au texte biblique, les épisodes qui mettent en valeur les relations entre l'Homme et Dieu. La répartition des tableaux sur les murs, qui ne respecte pas le déroulement historique de ces épisodes, a été décidée par l'artiste lui-même.
Le Message Biblique
Le cycle devient le cœur de la collection du musée, construit autour de cette donation et ouvert en 1973. Il comprend les 12 tableaux illustrant la Genèse et l’Exode, les deux premiers livres de la Bible, présentés dans cette salle et les 5 tableaux du Cantique des Cantiques de la salle voisine. Chagall choisit d'illustrer, avec une grande précision par rapport au texte biblique, les épisodes qui mettent en valeur les relations entre l'Homme et Dieu. La répartition des tableaux sur les murs, qui ne respecte pas le déroulement historique de ces épisodes, a été décidée par l'artiste lui-même.
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<center>Moïse devant le buisson ardent</center>1960-1966. Huile sur toile.
Dans une composition en frise, trois formes légèrement obliques scandent les épisodes fondateurs de l'histoire de Moïse, alors que Dieu se manifeste à lui. Le sens de lecture est celui de l'hébreu, de droite à gauche. Moïse, à droite, tombe à genoux devant le buisson qui brûle et ne se consume pas. Sa mission, libérer le peuple hébreu esclave en Égypte, est annoncée à Moïse par l'ange surgissant d’un cercle coloré. À gauche est représentée la traversée de la mer Rouge. Moïse avance, suivi du peuple juif en rang serré dans son manteau. Derrière eux, la vague, évocation de la nuée divine, se referme sur l’armée de Pharaon lancée à leur poursuite.
Moïse devant le buisson ardent
1960-1966. Huile sur toile. Dans une composition en frise, trois formes légèrement obliques scandent les épisodes fondateurs de l'histoire de Moïse, alors que Dieu se manifeste à lui. Le sens de lecture est celui de l'hébreu, de droite à gauche. Moïse, à droite, tombe à genoux devant le buisson qui brûle et ne se consume pas. Sa mission, libérer le peuple hébreu esclave en Égypte, est annoncée à Moïse par l'ange surgissant d’un cercle coloré. À gauche est représentée la traversée de la mer Rouge. Moïse avance, suivi du peuple juif en rang serré dans son manteau. Derrière eux, la vague, évocation de la nuée divine, se referme sur l’armée de Pharaon lancée à leur poursuite.
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<center>La Création de l'homme</center>1956-1958.Huile sur toile.
Le tableau évoque dans le registre inférieur un épisode de la Genèse, mais multiplie dans le registre supérieur les références à différents épisodes de la Bible. La partie inférieure est peinte dans un bleu vibrant animé de représentations végétales ou animales. Un être ailé s’avance, tenant Adam dans ses bras. Le serpent enroulé sous le corps d'Adam, tout comme Ève tenant la pomme en bas à droite, laissent présager le péché originel. Dans la partie supérieure, Chagall a représenté un soleil tournoyant. Ses rayons colorés entraînent dans leur sillage une foule de personnages : protagonistes du récit biblique, peuple juif, créatures hybrides... Le Christ en croix apparaît également. Ses hanches sont ceintes du châle porté les hommes dans la synagogue. Pour Chagall, cette figure fait allusion au martyr du peuple juif pendant la seconde guerre mondiale. Au- delà de la création de l'homme, Chagall donne à voir dans ce tableau une vision plus large de l'histoire de l’humanité.
La Création de l'homme
1956-1958.Huile sur toile. Le tableau évoque dans le registre inférieur un épisode de la Genèse, mais multiplie dans le registre supérieur les références à différents épisodes de la Bible. La partie inférieure est peinte dans un bleu vibrant animé de représentations végétales ou animales. Un être ailé s’avance, tenant Adam dans ses bras. Le serpent enroulé sous le corps d'Adam, tout comme Ève tenant la pomme en bas à droite, laissent présager le péché originel. Dans la partie supérieure, Chagall a représenté un soleil tournoyant. Ses rayons colorés entraînent dans leur sillage une foule de personnages : protagonistes du récit biblique, peuple juif, créatures hybrides... Le Christ en croix apparaît également. Ses hanches sont ceintes du châle porté les hommes dans la synagogue. Pour Chagall, cette figure fait allusion au martyr du peuple juif pendant la seconde guerre mondiale. Au- delà de la création de l'homme, Chagall donne à voir dans ce tableau une vision plus large de l'histoire de l’humanité.
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<center>La Création de l'homme</center>La partie inférieure est peinte dans un bleu vibrant animé de représentations végétales ou animales. Un être ailé s’avance, tenant Adam dans ses bras. Le serpent enroulé sous le corps d'Adam, tout comme Ève tenant la pomme en bas à droite, laissent présager le péché originel.
La Création de l'homme
La partie inférieure est peinte dans un bleu vibrant animé de représentations végétales ou animales. Un être ailé s’avance, tenant Adam dans ses bras. Le serpent enroulé sous le corps d'Adam, tout comme Ève tenant la pomme en bas à droite, laissent présager le péché originel.
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<center>Le Sacrifice d'Isaac</center>1960-1966.
Huile sur toile.
Abraham est sur le point de sacrifier son fils, Isaac, lorsque l’ange arrête son bras. La composition est caractérisée par la dissociation du dessin et de la couleur, cette dernière débordant des contours des figures et motifs. Dans la partie supérieure, la silhouette de l’ange, manifestation de la volonté divine, a été tracée sur le fond bleu du ciel. A sa droite figurent les malheurs annoncés du peuple juif. Dans la partie inférieure, le groupe d'Abraham et de son fils Isaac étendu nu sur le bûcher est coloré par la flamme de l’holocauste. Le corps d’Isaac est abandonné comme celui d'Adam dans le tableau situé à proximité, La Création de l'homme : ils témoignent tous deux de la soumission de l’homme à Dieu.
Le Sacrifice d'Isaac
1960-1966. Huile sur toile. Abraham est sur le point de sacrifier son fils, Isaac, lorsque l’ange arrête son bras. La composition est caractérisée par la dissociation du dessin et de la couleur, cette dernière débordant des contours des figures et motifs. Dans la partie supérieure, la silhouette de l’ange, manifestation de la volonté divine, a été tracée sur le fond bleu du ciel. A sa droite figurent les malheurs annoncés du peuple juif. Dans la partie inférieure, le groupe d'Abraham et de son fils Isaac étendu nu sur le bûcher est coloré par la flamme de l’holocauste. Le corps d’Isaac est abandonné comme celui d'Adam dans le tableau situé à proximité, La Création de l'homme : ils témoignent tous deux de la soumission de l’homme à Dieu.
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<center>Abraham et les trois anges</center>1960-1966.
Huile sur toile.
Trois anges, messagers divins, viennent annoncer à Abraham et Sarah, alors très âgés, la naissance prochaine d'un fils. Chagall met en avant les trois anges à qui Abraham offre l'hospitalité. La composition est marquée par l'horizontale du banc au premier plan et rythmée par un jeu de verticales. La couleur dominante du tableau est le rouge, couleur de la vie et de l'amour, mais aussi celle du fond des icônes dont l'or, usé, laisse apparaître une couche de rouge. Par contraste, la blancheur des ailes des trois anges apparaît éclatante et rappelle l'icône de la Trinité d'Andrei’Roublev (Galerie Tretyakov, Moscou). En haut à droite, Chagall représente la suite du récit : Abraham reconduit les trois anges qui, sur ordre divin, vont détruire les villes de Sodome et Gomorrhe.
Abraham et les trois anges
1960-1966. Huile sur toile. Trois anges, messagers divins, viennent annoncer à Abraham et Sarah, alors très âgés, la naissance prochaine d'un fils. Chagall met en avant les trois anges à qui Abraham offre l'hospitalité. La composition est marquée par l'horizontale du banc au premier plan et rythmée par un jeu de verticales. La couleur dominante du tableau est le rouge, couleur de la vie et de l'amour, mais aussi celle du fond des icônes dont l'or, usé, laisse apparaître une couche de rouge. Par contraste, la blancheur des ailes des trois anges apparaît éclatante et rappelle l'icône de la Trinité d'Andrei’Roublev (Galerie Tretyakov, Moscou). En haut à droite, Chagall représente la suite du récit : Abraham reconduit les trois anges qui, sur ordre divin, vont détruire les villes de Sodome et Gomorrhe.
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<center>Le Frappement du rocher</center>10-1966.
Huile sur toile.
La traversée du désert jusqu'à la Terre promise est longue et la soif accable les Hébreux. Le caractère aride du paysage est évoqué par des tons de brun sombre à peine éclairés par quelques éclats de couleurs vives. La couleur est indépendante du dessin : les figures sont dépeintes dans la couleur du fond sur lesquelles elles sont représentées. Dans la partie supérieure, Moise frappe le rocher. Une lumière éclatante apparaît derrière lui, manifestant la présence divine. L’eau miraculeuse se répand et la foule en liesse, animée d’expressions variées, se précipite vers elle.
Le Frappement du rocher
10-1966. Huile sur toile. La traversée du désert jusqu'à la Terre promise est longue et la soif accable les Hébreux. Le caractère aride du paysage est évoqué par des tons de brun sombre à peine éclairés par quelques éclats de couleurs vives. La couleur est indépendante du dessin : les figures sont dépeintes dans la couleur du fond sur lesquelles elles sont représentées. Dans la partie supérieure, Moise frappe le rocher. Une lumière éclatante apparaît derrière lui, manifestant la présence divine. L’eau miraculeuse se répand et la foule en liesse, animée d’expressions variées, se précipite vers elle.
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<center>L'Arche de Noé</center>1961-1966. Huile sur toile.
La représentation de cet épisode du Déluge est un thème classique dans la peinture occidentale. Mais pour la première fois, un artiste choisit de représenter l’intérieur de l’arche plutôt que sa construction ou le navire sous le déluge. Les eaux diluviennes semblent avoir envahi la toile baignée dans une atmosphère aquatique et vaporeuse. Animaux, femmes et enfants représentés dans une grande diversité d’attitudes et d’expressions, sont à l’abri à l’intérieur du navire. Noé étend le bras pour que la colombe prenne son envol par l’ouverture figurée au centre du tableau. Elle rapportera plus tard un rameau d’olivier, signe que les eaux se sont retirées de la terre.
L'Arche de Noé
1961-1966. Huile sur toile. La représentation de cet épisode du Déluge est un thème classique dans la peinture occidentale. Mais pour la première fois, un artiste choisit de représenter l’intérieur de l’arche plutôt que sa construction ou le navire sous le déluge. Les eaux diluviennes semblent avoir envahi la toile baignée dans une atmosphère aquatique et vaporeuse. Animaux, femmes et enfants représentés dans une grande diversité d’attitudes et d’expressions, sont à l’abri à l’intérieur du navire. Noé étend le bras pour que la colombe prenne son envol par l’ouverture figurée au centre du tableau. Elle rapportera plus tard un rameau d’olivier, signe que les eaux se sont retirées de la terre.
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<center>Moïse recevant les Tables de la Loi</center>1960-1966. Huile sur toile.
Le tableau est construit sur une double diagonale comme un tableau baroque : Moise, figure monumentale au premier plan, s’élève vers les Tables tendues par Dieu, dont la présence est évoquée par deux mains sortant des nuées. La diagonale secondaire représente la montagne où se trouve Moise. Elle sépare plusieurs scènes : à droite, de bas en haut, des personnages de la Bible, avec Aaron en grand prêtre, David et Jérémie, et tout en haut, proches de Dieu, un groupe de Juifs en fuite. À gauche, une partie des Hébreux attend Moise tandis qu’une autre s’est détournée de lui et adore le Veau d'or. Un jaune intense envahit la toile, il suggère autant l’éclat doré de l’idole fabriquée par les Hébreux, le Veau d’or, que la lumière divine.
Moïse recevant les Tables de la Loi
1960-1966. Huile sur toile. Le tableau est construit sur une double diagonale comme un tableau baroque : Moise, figure monumentale au premier plan, s’élève vers les Tables tendues par Dieu, dont la présence est évoquée par deux mains sortant des nuées. La diagonale secondaire représente la montagne où se trouve Moise. Elle sépare plusieurs scènes : à droite, de bas en haut, des personnages de la Bible, avec Aaron en grand prêtre, David et Jérémie, et tout en haut, proches de Dieu, un groupe de Juifs en fuite. À gauche, une partie des Hébreux attend Moise tandis qu’une autre s’est détournée de lui et adore le Veau d'or. Un jaune intense envahit la toile, il suggère autant l’éclat doré de l’idole fabriquée par les Hébreux, le Veau d’or, que la lumière divine.
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<center>Le Songe de Jacob</center>1960-1966.
Huile sur toile.
Au cours d’un songe, le patriarche Jacob voit des anges monter et descendre une échelle. Le tableau présente deux scènes nettement séparées, reliées entre elles par l’arrondi de la colline où s’est endormi Jacob. Le caractère nocturne de la scène est rendu par l'emploi de tons bleus et violets profonds. À gauche, les anges semblent danser comme des acrobates autour de l’échelle, évoquant le cirque que Chagall aime tant et soulignant la profonde parenté chez l’artiste entre des sujets profanes et des sujets sacrés. À droite, l’ange blanc, couleur divine, porte un chandelier allumé. Il éclaire la nuit bleue et porte la lumière pleine d’espoir du message divin.
Le Songe de Jacob
1960-1966. Huile sur toile. Au cours d’un songe, le patriarche Jacob voit des anges monter et descendre une échelle. Le tableau présente deux scènes nettement séparées, reliées entre elles par l’arrondi de la colline où s’est endormi Jacob. Le caractère nocturne de la scène est rendu par l'emploi de tons bleus et violets profonds. À gauche, les anges semblent danser comme des acrobates autour de l’échelle, évoquant le cirque que Chagall aime tant et soulignant la profonde parenté chez l’artiste entre des sujets profanes et des sujets sacrés. À droite, l’ange blanc, couleur divine, porte un chandelier allumé. Il éclaire la nuit bleue et porte la lumière pleine d’espoir du message divin.
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<center>Noé et l’arc-en-ciel</center>1961-1966.
Huile sur toile.
La fin du Déluge et la sortie de l’arche marquent la fin du courroux divin et une nouvelle étape pour l'humanité. Dieu envoie à Noé la vision d’un arc-en-ciel en signe d'Alliance avec le peuple juif. Chagall représente cette apparition dans le ciel comme une courbe blanche, qui contraste avec le reste de la composition, à dominante verte. Noé, figuré allongé en bas à droite , lève les yeux vers cette vision. Un ange au profil barbu, vêtu d'une tunique jaune et arborant une aile rouge, apparaît derrière l’arc- en-ciel. Il annonce à la fois les bonheurs promis par cette alliance, visibles dans la partie supérieure du tableau, mais aussi les malheurs des Juifs, évoqués par les maisons en feu et la foule qui s’enfuit.
Noé et l’arc-en-ciel
1961-1966. Huile sur toile. La fin du Déluge et la sortie de l’arche marquent la fin du courroux divin et une nouvelle étape pour l'humanité. Dieu envoie à Noé la vision d’un arc-en-ciel en signe d'Alliance avec le peuple juif. Chagall représente cette apparition dans le ciel comme une courbe blanche, qui contraste avec le reste de la composition, à dominante verte. Noé, figuré allongé en bas à droite , lève les yeux vers cette vision. Un ange au profil barbu, vêtu d'une tunique jaune et arborant une aile rouge, apparaît derrière l’arc- en-ciel. Il annonce à la fois les bonheurs promis par cette alliance, visibles dans la partie supérieure du tableau, mais aussi les malheurs des Juifs, évoqués par les maisons en feu et la foule qui s’enfuit.
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<center>Noé et l’arc-en-ciel</center>
Noé et l’arc-en-ciel
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<center>Le Paradis</center>1961.
Huile sur toile.
Le tableau représente deux épisodes ayant pour décor le Paradis terrestre : à gauche, la création d’Ève et à droite la Tentation. Ces deux scènes se déroulent dans un jardin baigné de bleu et de vert, rehaussé de taches de couleurs vives et chaudes. Des animaux, des êtres ailés, des créatures hybrides volent autour d'Adam et Ève dans une communion bienheureuse. À gauche, Ève surgit d’une nuée. La première femme a été créée à partir de la côte du premier homme, comme le rappelle la posture d'Adam, le bras levé. À droite, le couple primordial, enlacé à ne faire plus qu'un, avec seulement deux bras et trois jambes, s'apprête à partager le fruit défendu, celui de l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui fera d'eux les égaux de Dieu.
Le Paradis
1961. Huile sur toile. Le tableau représente deux épisodes ayant pour décor le Paradis terrestre : à gauche, la création d’Ève et à droite la Tentation. Ces deux scènes se déroulent dans un jardin baigné de bleu et de vert, rehaussé de taches de couleurs vives et chaudes. Des animaux, des êtres ailés, des créatures hybrides volent autour d'Adam et Ève dans une communion bienheureuse. À gauche, Ève surgit d’une nuée. La première femme a été créée à partir de la côte du premier homme, comme le rappelle la posture d'Adam, le bras levé. À droite, le couple primordial, enlacé à ne faire plus qu'un, avec seulement deux bras et trois jambes, s'apprête à partager le fruit défendu, celui de l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui fera d'eux les égaux de Dieu.
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<center>Adam et Ève chassés du Paradis</center>1961.
Huile sur toile.
L'expulsion d’Adam et Ève sème le trouble dans la quiétude du Paradis : les arbres sont renversés, des oiseaux à tête de bouc s'envolent, d'autres ont la tête en bas, rejoints par des poissons ailés sortis du fleuve. Les tons harmonieux de bleu et de vert sont ponctués de zones de couleurs vives et chaudes, tel que le bouquet éclatant figuré à gauche de la composition. L'ange porteur de la colère divine, en haut au centre, chasse Adam et Ève. Le couple chevauche un coq rouge, symbole de vitalité et de fertilité. Il semble s’envoler vers l'avenir de l'humanité. La petite maternité en bas à droite confirme cette vision plutôt optimiste du péché originel.
Adam et Ève chassés du Paradis
1961. Huile sur toile. L'expulsion d’Adam et Ève sème le trouble dans la quiétude du Paradis : les arbres sont renversés, des oiseaux à tête de bouc s'envolent, d'autres ont la tête en bas, rejoints par des poissons ailés sortis du fleuve. Les tons harmonieux de bleu et de vert sont ponctués de zones de couleurs vives et chaudes, tel que le bouquet éclatant figuré à gauche de la composition. L'ange porteur de la colère divine, en haut au centre, chasse Adam et Ève. Le couple chevauche un coq rouge, symbole de vitalité et de fertilité. Il semble s’envoler vers l'avenir de l'humanité. La petite maternité en bas à droite confirme cette vision plutôt optimiste du péché originel.
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<center>La Lutte de Jacob et de l’ange</center>1960-1966. Huile sur toile.
Le tableau prolonge l’atmosphère nocturne de l’œuvre Le Songe de Jacob par un violet profond. Laube est bientôt là et Jacob tombe à genoux devant l’ange, après un combat livré durant toute la nuit. L’ange semble bénir Jacob qu’il touche au front. Repoussés vers les bords du tableau, les principaux épisodes de la vie du patriarche sont évoqués : en haut à gauche, sa rencontre avec Rachel au puits, tandis que le long du bord droit, son fils Joseph apparaît dépouillé par ses frères et jeté dans un puits. La douleur du père pleurant sur la tunique du fils qu’il croit disparu est retranscrite dans une position de repli et de prostration. Chagall l’utilise généralement pour figurer les prophètes qui annoncent les malheurs des Juifs.
La Lutte de Jacob et de l’ange
1960-1966. Huile sur toile. Le tableau prolonge l’atmosphère nocturne de l’œuvre Le Songe de Jacob par un violet profond. Laube est bientôt là et Jacob tombe à genoux devant l’ange, après un combat livré durant toute la nuit. L’ange semble bénir Jacob qu’il touche au front. Repoussés vers les bords du tableau, les principaux épisodes de la vie du patriarche sont évoqués : en haut à gauche, sa rencontre avec Rachel au puits, tandis que le long du bord droit, son fils Joseph apparaît dépouillé par ses frères et jeté dans un puits. La douleur du père pleurant sur la tunique du fils qu’il croit disparu est retranscrite dans une position de repli et de prostration. Chagall l’utilise généralement pour figurer les prophètes qui annoncent les malheurs des Juifs.
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<center>Le Cantique des Cantiques</center>Ensemble de cinq tableaux (1957-1968). Huile sur papier marouflé sur toile.
Musée national Marc Chagall Donation Marc Chagall, 1966.
Le Cantique des Cantiques
Ensemble de cinq tableaux (1957-1968). Huile sur papier marouflé sur toile. Musée national Marc Chagall Donation Marc Chagall, 1966.
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<center>Le Cantique des Cantiques</center>Ensemble de cinq tableaux (1957-1968). Huile sur papier marouflé sur toile.
Musée national Marc Chagall Donation Marc Chagall, 1966.
Le Cantique des Cantiques
Ensemble de cinq tableaux (1957-1968). Huile sur papier marouflé sur toile. Musée national Marc Chagall Donation Marc Chagall, 1966.
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<center>Le Cantique des Cantiques</center>Ensemble de cinq tableaux (1957-1968). Huile sur papier marouflé sur toile.
Musée national Marc Chagall Donation Marc Chagall, 1966.
Le Cantique des Cantiques
Ensemble de cinq tableaux (1957-1968). Huile sur papier marouflé sur toile. Musée national Marc Chagall Donation Marc Chagall, 1966.
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<center>Le Cantique des Cantiques</center>Ensemble de cinq tableaux (1957-1968). Huile sur papier marouflé sur toile.
Musée national Marc Chagall Donation Marc Chagall, 1966.
Le Cantique des Cantiques
Ensemble de cinq tableaux (1957-1968). Huile sur papier marouflé sur toile. Musée national Marc Chagall Donation Marc Chagall, 1966.
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<center>Le Cantique des Cantiques</center>Ensemble de cinq tableaux (1957-1968). Huile sur papier marouflé sur toile.
Musée national Marc Chagall Donation Marc Chagall, 1966.
Le Cantique des Cantiques
Ensemble de cinq tableaux (1957-1968). Huile sur papier marouflé sur toile. Musée national Marc Chagall Donation Marc Chagall, 1966.
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<center>La Rose bleue</center>Œuvre exécutée par l'atelier Simon-Marq, Reims ; vitrail d’étude pour la rosace du déambulatoire de la cathédrale de Metz, daté et signé en 1964.
11 éléments de vitrail en verre et plomb formant une rosace
Paris. Centre national des arts plastiques En dépôt au musée national Marc Chagall, Nice Achat à l’artiste, 1964.
La Rose bleue
Œuvre exécutée par l'atelier Simon-Marq, Reims ; vitrail d’étude pour la rosace du déambulatoire de la cathédrale de Metz, daté et signé en 1964. 11 éléments de vitrail en verre et plomb formant une rosace Paris. Centre national des arts plastiques En dépôt au musée national Marc Chagall, Nice Achat à l’artiste, 1964.
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<center>La Rose bleue</center>Un Christ en gloire rayonnant et apaisé épouse les cinq lobes de la rosette centrale. Il porte des téfilines, ces petits boîtiers contenant des versets de la Bible dont les juifs ceignent leur front et leurs bras durant la prière du matin. 
Le personnage qui touche le flanc de Jésus est-il saint Thomas ou plus simplement la Vierge, traditionnellement représentée les mains jointes à la gauche du Crucifié ?
La Rose bleue
Un Christ en gloire rayonnant et apaisé épouse les cinq lobes de la rosette centrale. Il porte des téfilines, ces petits boîtiers contenant des versets de la Bible dont les juifs ceignent leur front et leurs bras durant la prière du matin. Le personnage qui touche le flanc de Jésus est-il saint Thomas ou plus simplement la Vierge, traditionnellement représentée les mains jointes à la gauche du Crucifié ?
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<center>La Rose bleue</center>Le Christ est entouré d’un chandelier à trois branches (à gauche) et d’un ange soufflant dans une corne de bélier (en bas, à droite). L’homme au livre (à droite) et celui à l’oiseau (en bas, au centre) représentent-ils les évangélistes ou un prophète juif et un autoportrait de l’artiste ?
La Rose bleue
Le Christ est entouré d’un chandelier à trois branches (à gauche) et d’un ange soufflant dans une corne de bélier (en bas, à droite). L’homme au livre (à droite) et celui à l’oiseau (en bas, au centre) représentent-ils les évangélistes ou un prophète juif et un autoportrait de l’artiste ?
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<center>La Rose bleue</center>Le Christ est entouré d’un chandelier à trois branches, mais aussi d’un tronçon d’échelle, d’oiseaux, de feuillages et de lunes.
La Rose bleue
Le Christ est entouré d’un chandelier à trois branches, mais aussi d’un tronçon d’échelle, d’oiseaux, de feuillages et de lunes.
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<center>La Rose bleue</center>L’homme au livre.
La Rose bleue
L’homme au livre.
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<center>La Rose bleue</center>Le tronçon d’échelle, des feuillages et une lune.
La Rose bleue
Le tronçon d’échelle, des feuillages et une lune.
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<center>La Rose bleue</center>Un oiseaux, des feuillages et une lune.
La Rose bleue
Un oiseau, des feuillages et une lune.
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<center>Esquisse pour Moïse recevant les Tables de la Loi. </center>1960-1966.
Crayon, pastel, encre de Chine et rehauts de gouache blanche sur papier
Donation de Marc Chagall, 1972.
Esquisse pour Moïse recevant les Tables de la Loi.
1960-1966. Crayon, pastel, encre de Chine et rehauts de gouache blanche sur papier Donation de Marc Chagall, 1972.
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<center>Esquisse pour L’Arche de Noé</center>1961 -1966.
Pastel, encre de Chine et lavis d'aquarelle sur papier
Esquisse pour L’Arche de Noé
1961 -1966. Pastel, encre de Chine et lavis d'aquarelle sur papier
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<center>Esquisse pour Noé et l'Arc en ciel </center>1961 -1966.
Pastel, encre de Chine et lavis d'aquarelle sur papier.
Esquisse pour Noé et l'Arc en ciel
1961 -1966. Pastel, encre de Chine et lavis d'aquarelle sur papier.
34
<center>Esquisse pour Le Frappement du rocher</center>1960-1966.
Pastel, encre de Chine et aquarelle sur papier
Esquisse pour Le Frappement du rocher
1960-1966. Pastel, encre de Chine et aquarelle sur papier
35
<center>Esquisse pour Moïse devant le Buisson ardent</center>1960-1966.
Crayon, pastel, gouache et encre de Chine sur papier
Esquisse pour Moïse devant le Buisson ardent
1960-1966. Crayon, pastel, gouache et encre de Chine sur papier
36
<center>Les Prophètes Jérémie,et Daniel</center>Esquisse pour le vitrail de la Fraümunster de Zurich, 1970. 
Encre, crayon, aquarelle et gouache sur papier.
Dépôt du musée national d'art moderne/ Paris, au musée national Marc Chagall.
Les Prophètes Jérémie,et Daniel
Esquisse pour le vitrail de la Fraümunster de Zurich, 1970. Encre, crayon, aquarelle et gouache sur papier. Dépôt du musée national d'art moderne/ Paris, au musée national Marc Chagall.
37
<center>Le Prophète Êk annonçant la venue du Messie</center>Esquisse pour le vitrail de la Fraümutster de Zurich, 1970.
Encrer crayon, aquarelle et gouache sur papier.
Le Prophète Êk annonçant la venue du Messie
Esquisse pour le vitrail de la Fraümutster de Zurich, 1970. Encrer crayon, aquarelle et gouache sur papier.
38
<center>Le Peintre bleu</center>1980.
Lithographie.
Épreuve d'exposition Donation de Charles Sorlier.
Le Peintre bleu
1980. Lithographie. Épreuve d'exposition Donation de Charles Sorlier.
39
<center>Quatre œuvres de déception entrent au musée !</center>En 2023, à l'occasion de l'anniversaire des 50 ans du musée national Marc Chagall, le musée a pu acquérir de manière exceptionnelle quatre œuvres remarquables de l'artiste : Le Cavalier mexicain en rouge et son cheval violet (1943), La Descente de croix sur fond bleu (1950), Le Violoneux (1957), Maquette pour la mosaïque du musée national Marc Chagall (1970). Ces œuvres d'une grande rareté viennent compléter le fonds du musée, initialement créé par l'artiste, avec les 560 œuvres qui constituent les donations du Message Biblique en 1966 et 1972. La collection se compose aujourd'hui de près de 1000 pièces, ce qui en fait une des collections publiques des œuvres de Marc Chagall les plus importantes au monde.
Cette exposition permet de valoriser la politique d'acquisition active du musée et de mettre en perspective ces quatre nouvelles pièces dans un accrochage d'œuvres du musée acquises au fil des années et présentant des thèmes récurrents chez Marc Chagall : la musique, la représentation du Christ, les prophètes.
Les collections s'enrichissent au gré du marché, avec des prix qui peuvent atteindre des coûts très élevés. Aussi, le musée conduit-il une veille permanente auprès des ventes publiques françaises et internationales, mais également auprès des collectionneurs, et ce avec le soutien de l'association des Amis du musée.
Quatre œuvres de déception entrent au musée !
En 2023, à l'occasion de l'anniversaire des 50 ans du musée national Marc Chagall, le musée a pu acquérir de manière exceptionnelle quatre œuvres remarquables de l'artiste : Le Cavalier mexicain en rouge et son cheval violet (1943), La Descente de croix sur fond bleu (1950), Le Violoneux (1957), Maquette pour la mosaïque du musée national Marc Chagall (1970). Ces œuvres d'une grande rareté viennent compléter le fonds du musée, initialement créé par l'artiste, avec les 560 œuvres qui constituent les donations du Message Biblique en 1966 et 1972. La collection se compose aujourd'hui de près de 1000 pièces, ce qui en fait une des collections publiques des œuvres de Marc Chagall les plus importantes au monde. Cette exposition permet de valoriser la politique d'acquisition active du musée et de mettre en perspective ces quatre nouvelles pièces dans un accrochage d'œuvres du musée acquises au fil des années et présentant des thèmes récurrents chez Marc Chagall : la musique, la représentation du Christ, les prophètes. Les collections s'enrichissent au gré du marché, avec des prix qui peuvent atteindre des coûts très élevés. Aussi, le musée conduit-il une veille permanente auprès des ventes publiques françaises et internationales, mais également auprès des collectionneurs, et ce avec le soutien de l'association des Amis du musée.
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<center>Le Cavalier mexicain en rouge et son cheval violet</center>1943.
Gouache, pastel, encre de Chine et grattage sur papier
Achat, 2023.
Acquise en vente aux enchères en avril 2023, Le Cavalier mexicain en rouge et son cheval violet complète la collection du musée sur la période américaine de Chagall (1941-1948), composée actuellement d'une seule huile sur toile, La Route de Cranberry Lake acquise en 2012, et d'une eau-forte, L'Ecuyère et le violoniste. Elle diversifie la collection, initialement centrée sur les œuvres bibliques, par des thèmes en lien avec les arts du spectacle.
Le Cavalier mexicain en rouge et son cheval violet est réalisé au moment où Chagall est en exil aux États- Unis, de 1941 à 1948. A cette période, Chagall réalise de nombreux projets pour les ballets, notamment les décors et costumes d’Aleko (1942) puis de L'Oiseau de feu (1945). Chagall arrive à Mexico un mois avant la première d’Aleko qui eut lieu le 8 septembre 1942. Il peut ainsi s'imprégner des couleurs chatoyantes du Mexique, restituées dans de nombreuses esquisses empreintes d'hispanisme.
L'année suivante, en 1943, il poursuit ses recherches dans un ensemble de gouaches singulières dites « mexicaines ». Cette série exprime sa profonde sympathie pour ce pays et ses habitants, mais aussi l'accord intime entre l'homme et la bête, thème chagallien par excellence.
Le Cavalier mexicain en rouge et son cheval violet
1943. Gouache, pastel, encre de Chine et grattage sur papier Achat, 2023. Acquise en vente aux enchères en avril 2023, Le Cavalier mexicain en rouge et son cheval violet complète la collection du musée sur la période américaine de Chagall (1941-1948), composée actuellement d'une seule huile sur toile, La Route de Cranberry Lake acquise en 2012, et d'une eau-forte, L'Ecuyère et le violoniste. Elle diversifie la collection, initialement centrée sur les œuvres bibliques, par des thèmes en lien avec les arts du spectacle. Le Cavalier mexicain en rouge et son cheval violet est réalisé au moment où Chagall est en exil aux États- Unis, de 1941 à 1948. A cette période, Chagall réalise de nombreux projets pour les ballets, notamment les décors et costumes d’Aleko (1942) puis de L'Oiseau de feu (1945). Chagall arrive à Mexico un mois avant la première d’Aleko qui eut lieu le 8 septembre 1942. Il peut ainsi s'imprégner des couleurs chatoyantes du Mexique, restituées dans de nombreuses esquisses empreintes d'hispanisme. L'année suivante, en 1943, il poursuit ses recherches dans un ensemble de gouaches singulières dites « mexicaines ». Cette série exprime sa profonde sympathie pour ce pays et ses habitants, mais aussi l'accord intime entre l'homme et la bête, thème chagallien par excellence.
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<center>La descente de Croix sur fond bleu</center>circa 1950. Gouache et encre sur papier. Achat, 2023.
« Pourquoi bleu ? Mais je suis bleu, comme Rembrandt était brun. » Ainsi s'exprimait Chagall sur cette couleur qui inonde l'espace pictural de La Descente de croix sur fond bleu d'une paix mystérieuse et qui ondule sur la toile, insufflant une sensation de rêverie.
Réalisée vers 1950, cette œuvre présente l'artiste vu de profil, une palette à la main, peignant une descente de croix. Cette œuvre fait partie des nombreux autoportraits de Chagall : au fil des années, ces portraits deviennent des représentations symboliques de la figure de l'artiste.
Ayant vécu son enfance dans une famille juive de Russie, Chagall acquiert une connaissance approfondie de la Bible, qui l'amène très tôt à réaliser des œuvres dont les sujets sont tirés de la Bible hébraïque (Ancien Testament). Il complète cette iconographie par des représentations du Nouveau Testament, à l'instar des crucifixions et des descentes de croix, qui prennent un sens différent au regard des tragédies du XXe siècle. Outre la dénonciation du martyr du peuple juif, Chagall souligne dans La Descente de croix sur fond bleu le transfert de la douleur du Christ à celle de l'artiste-créateur.
La descente de Croix sur fond bleu
circa 1950. Gouache et encre sur papier. Achat, 2023. « Pourquoi bleu ? Mais je suis bleu, comme Rembrandt était brun. » Ainsi s'exprimait Chagall sur cette couleur qui inonde l'espace pictural de La Descente de croix sur fond bleu d'une paix mystérieuse et qui ondule sur la toile, insufflant une sensation de rêverie. Réalisée vers 1950, cette œuvre présente l'artiste vu de profil, une palette à la main, peignant une descente de croix. Cette œuvre fait partie des nombreux autoportraits de Chagall : au fil des années, ces portraits deviennent des représentations symboliques de la figure de l'artiste. Ayant vécu son enfance dans une famille juive de Russie, Chagall acquiert une connaissance approfondie de la Bible, qui l'amène très tôt à réaliser des œuvres dont les sujets sont tirés de la Bible hébraïque (Ancien Testament). Il complète cette iconographie par des représentations du Nouveau Testament, à l'instar des crucifixions et des descentes de croix, qui prennent un sens différent au regard des tragédies du XXe siècle. Outre la dénonciation du martyr du peuple juif, Chagall souligne dans La Descente de croix sur fond bleu le transfert de la douleur du Christ à celle de l'artiste-créateur.
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<center>Le Violoneux.</center>1957. Encre de Chine et crayon gras sur papier Achat, 2023.
Le Violoneux accroît la collection du musée sur la période vençoise de Chagall (1950-1965), riche d'œuvres bibliques, mais aussi l'ensemble des œuvres qui illustre le thème musical à l'instar des nombreux personnages musiciens tels le Roi David et sa harpe, les anges musiciens, ou encore les violonistes.
Chagall est installé à Vence depuis 1950. En 1957, il réalise le dessin Le Violoneux, qui désigne un violoniste de village. Ce personnage habite les œuvres de l'artiste depuis sa jeunesse, lui rappelant les fêtes de son enfance au shtetl. A cette période, il travaille sur le cycle du Message Biblique (1956-1966), mais poursuit parallèlement ses recherches sur les thèmes du cirque et de la musique, qui ont toujours été liés dans ses œuvres. La peinture murale pour le foyer du Théâtre de Francfort, intitulée Commedia dell'arte, inaugurée en 1959, met en lumière l'univers musical du cirque, tout comme La Danse et Le Cirque bleu, réalisées en 1950, pour un projet pour le Watergate Theater de Londres. La musique représente pour Chagall un art original qui révèle la vie dans son énergie la plus pure. C'est ce qui compose l'essence même du Violoneux : un violoniste joue une musique endiablée au milieu de personnages qui l'écoutent avec attention. Chagall fait la part belle à la ligne noire, contrastée, qui est relevée de discrètes touches colorées.
Le Violoneux.
1957. Encre de Chine et crayon gras sur papier Achat, 2023. Le Violoneux accroît la collection du musée sur la période vençoise de Chagall (1950-1965), riche d'œuvres bibliques, mais aussi l'ensemble des œuvres qui illustre le thème musical à l'instar des nombreux personnages musiciens tels le Roi David et sa harpe, les anges musiciens, ou encore les violonistes. Chagall est installé à Vence depuis 1950. En 1957, il réalise le dessin Le Violoneux, qui désigne un violoniste de village. Ce personnage habite les œuvres de l'artiste depuis sa jeunesse, lui rappelant les fêtes de son enfance au shtetl. A cette période, il travaille sur le cycle du Message Biblique (1956-1966), mais poursuit parallèlement ses recherches sur les thèmes du cirque et de la musique, qui ont toujours été liés dans ses œuvres. La peinture murale pour le foyer du Théâtre de Francfort, intitulée Commedia dell'arte, inaugurée en 1959, met en lumière l'univers musical du cirque, tout comme La Danse et Le Cirque bleu, réalisées en 1950, pour un projet pour le Watergate Theater de Londres. La musique représente pour Chagall un art original qui révèle la vie dans son énergie la plus pure. C'est ce qui compose l'essence même du Violoneux : un violoniste joue une musique endiablée au milieu de personnages qui l'écoutent avec attention. Chagall fait la part belle à la ligne noire, contrastée, qui est relevée de discrètes touches colorées.
43
<center>Le Char d'Élie</center>Mosaïque en pierre et en pâte de verre. Commande auprès de l'artiste.
Dépôt du CNAP au musée national Marc Chagall.
La mosaïque fait partie des nouvelles expressions artistiques que Marc Chagall expérimente après avoir découvert en 1954 les somptueuses mosaïques byzantines de Ravenne. En 1964, la rencontre avec Lino Melano, mosaïste de l'école de Ravenne, installé sur la Côte d'Azur, à Biot, l'amène à la réalisation de ses quatorze créations.
Le Char d'Élie
Mosaïque en pierre et en pâte de verre. Commande auprès de l'artiste. Dépôt du CNAP au musée national Marc Chagall. La mosaïque fait partie des nouvelles expressions artistiques que Marc Chagall expérimente après avoir découvert en 1954 les somptueuses mosaïques byzantines de Ravenne. En 1964, la rencontre avec Lino Melano, mosaïste de l'école de Ravenne, installé sur la Côte d'Azur, à Biot, l'amène à la réalisation de ses quatorze créations.
44
<center>Le Char d'Élie</center>Pour le musée national Message Biblique Marc Chagall, premier musée dédié à un artiste vivant l'Etat commande à l'artiste trois œuvres monumentales qui résonnent avec l'architecture, et notamment la mosaïque Le Char d'Élie suspendue au-dessus d'un miroir d'eau. Commandée à Lino Melano en 1971, cette mosaïque est consacrée au prophète Élie, qui, sur son char de feu, est entouré par les douze signes du zodiaque intégrés dans un paysage méditerranéen dans lequel le regard glisse de couleurs en symboles célestes. Élie tient une place importante dans la ferveur judaïque et le courant hassidique dans lequel Chagall a vécu son enfance. L'association de la figure biblique centrale et du zodiaque antique fait ainsi apparaître un syncrétisme des différentes traditions de la culture méditerranéenne.
Le Char d'Élie
Pour le musée national Message Biblique Marc Chagall, premier musée dédié à un artiste vivant l'Etat commande à l'artiste trois œuvres monumentales qui résonnent avec l'architecture, et notamment la mosaïque Le Char d'Élie suspendue au-dessus d'un miroir d'eau. Commandée à Lino Melano en 1971, cette mosaïque est consacrée au prophète Élie, qui, sur son char de feu, est entouré par les douze signes du zodiaque intégrés dans un paysage méditerranéen dans lequel le regard glisse de couleurs en symboles célestes. Élie tient une place importante dans la ferveur judaïque et le courant hassidique dans lequel Chagall a vécu son enfance. L'association de la figure biblique centrale et du zodiaque antique fait ainsi apparaître un syncrétisme des différentes traditions de la culture méditerranéenne.
45
<center>Le Violoniste au coq</center>1982.
Lithographie
Épreuve d’exposition
Donation de Chartes Sorfier. 1988
Le Violoniste au coq
1982. Lithographie Épreuve d’exposition Donation de Chartes Sorfier. 1988
46
<center>L'Arc de Triomphe</center>1953.
Plat en terre chamottée, décor aux engobes et aux oxydes, émail partiel au pinceau.
Achat, 2017.
L'Arc de Triomphe
1953. Plat en terre chamottée, décor aux engobes et aux oxydes, émail partiel au pinceau. Achat, 2017.
47
<center>Joseph berger</center>1951.
Plat en céramique, décor aux engobes et aux oxydes sous couverte.
Achat en 2017.
Joseph berger
1951. Plat en céramique, décor aux engobes et aux oxydes sous couverte. Achat en 2017.
48
<center>Livre illustré Poèmes</center>Ensemble de 24 gravures sur bois.
Don Marc Chagall, 1968.
Livre illustré Poèmes
Ensemble de 24 gravures sur bois. Don Marc Chagall, 1968.
49
<center>Livre illustré Poèmes</center>Ensemble de 24 gravures sur bois.
Don Marc Chagall, 1968.
Livre illustré Poèmes
Ensemble de 24 gravures sur bois. Don Marc Chagall, 1968.
50
<center>Burlesque au cirque</center>1985.
Lithographie en couleur.
Épreuve d'exposition Donation de Chartes Sorlier, 1988
Burlesque au cirque
1985. Lithographie en couleur. Épreuve d'exposition Donation de Chartes Sorlier, 1988
51
<center>L'Acrobate</center>1930.
Huile sur toile.
Dépôt du musée national d'art moderne, Paris, au musée national Marc Chagall.
L'Acrobate
1930. Huile sur toile. Dépôt du musée national d'art moderne, Paris, au musée national Marc Chagall.
52
<center>La Danse</center>1950 -1952.
Huile sur toile de lin.
Dépôt du musée national d'art moderne, Paris, au musée national Marc Chagall.
La Danse
1950 -1952. Huile sur toile de lin. Dépôt du musée national d'art moderne, Paris, au musée national Marc Chagall.
53
<center>Le Cirque bleu</center>1950 -1952.
Huile sur toile de lin.
Dépôt du musée national d'art moderne, Paris, au musée national Marc Chagall.
Le Cirque bleu
1950 -1952. Huile sur toile de lin. Dépôt du musée national d'art moderne, Paris, au musée national Marc Chagall.
54
<center>Soleil au cheval rouge</center>1979.
Lithographie en couleur également parue dans la revue Derrière le miroir - n°235.
Achat. 2021
Soleil au cheval rouge
1979. Lithographie en couleur également parue dans la revue Derrière le miroir - n°235. Achat. 2021
55
<center>Moïse recevant les Tables de la Loi</center>1950 -1952.
Huile sur toile de lin.
Dépôt du musée national d'art moderne, Paris, au musée national Marc Chagall.
Moïse recevant les Tables de la Loi
1950 -1952. Huile sur toile de lin. Dépôt du musée national d'art moderne, Paris, au musée national Marc Chagall.
56
<center>Le Passage de la Mer Rouge</center>1965 -1966.
Gouache préparatoire pour Exodus Crayon, gouache, encre, aquarelle fur papier.
Dépôt du musée national d’art moderne. Paris, au musée national Marc Chagall
Le Passage de la Mer Rouge
1965 -1966. Gouache préparatoire pour Exodus Crayon, gouache, encre, aquarelle fur papier. Dépôt du musée national d’art moderne. Paris, au musée national Marc Chagall
57
<center>Esquisse pour Moïse devant le Buisson ardent.</center>1960-1966.
Huile sur papier rentoilé.
Donation de Marc Chagall, 1972
Esquisse pour Moïse devant le Buisson ardent.
1960-1966. Huile sur papier rentoilé. Donation de Marc Chagall, 1972
58
<center>La Traversée de la Mer Rouge</center>1955. Huile sur toile de lin
Dépôt du musée national d’art moderne. Paris, au musée national Marc Chagall
La Traversée de la Mer Rouge
1955. Huile sur toile de lin Dépôt du musée national d’art moderne. Paris, au musée national Marc Chagall
59
<center>La Descente de croix</center>1968 -1976.
Huile sur toile de lin.
Dépôt du musée national d’art moderne. Paris, au musée national Marc Chagall.
La Descente de croix
1968 -1976. Huile sur toile de lin. Dépôt du musée national d’art moderne. Paris, au musée national Marc Chagall.
60
<center>Le cheval roux</center>1967. Huile sur toile de lin.
Dépôt du musée national d’art moderne. Paris, au musée national Marc Chagall.
Le cheval roux
1967. Huile sur toile de lin. Dépôt du musée national d’art moderne. Paris, au musée national Marc Chagall.
61
<center>Le Roi David</center>1951.
Huile sur toile.
Dépôt du musée national d’art moderne. Paris, au musée national Marc Chagall.
Le Roi David
1951. Huile sur toile. Dépôt du musée national d’art moderne. Paris, au musée national Marc Chagall.
62
<center>La Tour de David</center>1968 -1971.
Huile sur toile. Legs Michel Brodsky, 1997
La Tour de David
1968 -1971. Huile sur toile. Legs Michel Brodsky, 1997
63
<center>Moïse</center>1960.
Lithographie réalisée pour l'affiche de l'exposition « vitraux pour la cathédrale de Metz » à Reims. Épreuve d'artiste. Donation de Marc Chagall, 1972.
Moïse
1960. Lithographie réalisée pour l'affiche de l'exposition « vitraux pour la cathédrale de Metz » à Reims. Épreuve d'artiste. Donation de Marc Chagall, 1972.
64
<center>Moïse</center>1956.
Lithographie originale, éditée à l'occasion de la publication de Bible par la revue Verve, n°33-34.
Exemplaire 61/75
Moïse
1956. Lithographie originale, éditée à l'occasion de la publication de Bible par la revue Verve, n°33-34. Exemplaire 61/75
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<center>La création du monde</center>1971-1972. Le vitrail. Musée national Marc Chagall.
La création du monde
1971-1972. Le vitrail. Musée national Marc Chagall.
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<center>La création du monde</center>1971-1972. Le vitrail. Musée national Marc Chagall.
La création du monde
1971-1972. Le vitrail. Musée national Marc Chagall.
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<center>La création du monde</center>1971-1972. Le vitrail. Musée national Marc Chagall.
La création du monde
1971-1972. Le vitrail. Musée national Marc Chagall.
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<center>La création du monde</center>1971-1972. Le vitrail. Musée national Marc Chagall.
La création du monde
1971-1972. Le vitrail. Musée national Marc Chagall.
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<center>La création du monde</center>1971-1972. Le vitrail. Musée national Marc Chagall.
La création du monde
1971-1972. Le vitrail. Musée national Marc Chagall.
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<center>Nine Oblique Lines</center>C'est un monument installé en 2010 devant la promenade des Anglais pour célébrer le 150 e anniversaire de l'annexion du comté de Nice par la France. La sculpture est composée de neuf lignes en acier de 30 m de hauteur qui se rejoignent en haut. C'est une œuvre de l'artiste français Bernar Venet, en acier corten.
Nine Oblique Lines
C'est un monument installé en 2010 devant la promenade des Anglais pour célébrer le 150 e anniversaire de l'annexion du comté de Nice par la France. La sculpture est composée de neuf lignes en acier de 30 m de hauteur qui se rejoignent en haut. C'est une œuvre de l'artiste français Bernar Venet, en acier corten.
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<center>Nine Oblique Lines</center>C'est un monument installé en 2010 devant la promenade des Anglais pour célébrer le 150 e anniversaire de l'annexion du comté de Nice par la France. La sculpture est composée de neuf lignes en acier de 30 m de hauteur qui se rejoignent en haut. C'est une œuvre de l'artiste français Bernar Venet, en acier corten.
Nine Oblique Lines
C'est un monument installé en 2010 devant la promenade des Anglais pour célébrer le 150 e anniversaire de l'annexion du comté de Nice par la France. La sculpture est composée de neuf lignes en acier de 30 m de hauteur qui se rejoignent en haut. C'est une œuvre de l'artiste français Bernar Venet, en acier corten.
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<center>Nine Oblique Lines</center>C'est un monument installé en 2010 devant la promenade des Anglais pour célébrer le 150 e anniversaire de l'annexion du comté de Nice par la France. La sculpture est composée de neuf lignes en acier de 30 m de hauteur qui se rejoignent en haut. C'est une œuvre de l'artiste français Bernar Venet, en acier corten.
Nine Oblique Lines
C'est un monument installé en 2010 devant la promenade des Anglais pour célébrer le 150 e anniversaire de l'annexion du comté de Nice par la France. La sculpture est composée de neuf lignes en acier de 30 m de hauteur qui se rejoignent en haut. C'est une œuvre de l'artiste français Bernar Venet, en acier corten.
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<center>Maison du quai du Midi.</center>1843. Trompe-l'oeil 2014 par Arts Décoratifs Affresco. Cette entreprise à fait les travaux de restauration intérieure de la Chapelle de la Garoupe, ceux de la chapelle du Saint-Pilon de la Sainte-Baume et ceux de la maison Gloria Mansions.
Maison du quai du Midi.
1843. Trompe-l'oeil 2014 par Arts Décoratifs Affresco. Cette entreprise à fait les travaux de restauration intérieure de la Chapelle de la Garoupe, ceux de la chapelle du Saint-Pilon de la Sainte-Baume et ceux de la maison Gloria Mansions.
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<center>Maison du quai du Midi.</center>1843. Trompe-l'oeil 2014 par Arts Décoratifs Affresco. Cette entreprise à fait les travaux de restauration intérieure de la Chapelle de la Garoupe, ceux de la chapelle du Saint-Pilon de la Sainte-Baume et ceux de la maison Gloria Mansions.
Maison du quai du Midi.
1843. Trompe-l'oeil 2014 par Arts Décoratifs Affresco. Cette entreprise à fait les travaux de restauration intérieure de la Chapelle de la Garoupe, ceux de la chapelle du Saint-Pilon de la Sainte-Baume et ceux de la maison Gloria Mansions.
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<center>L’opéra de Nice. </center>En 1776, la famille Maccarani construit un théâtre sur le site actuel de l'opéra, mais il est démoli en 1826 et  reconstruit deux ans plus tard pour qu’une salle plus grande et plus confortable soit digne des riches étrangers qui viennent hiverner à Nice. L'architecte turinois Benoît Brunati avait conçu un plan très simple, conçu sur le modèle du Teatro San Carlo de Naples, inscrit dans une architecture néo-classique. Le Théâtre royal associait trois fonctions qui d'ailleurs perdureront après l'incendie de 1881 dans le nouveau bâtiment : la production de spectacle et de concerts, l'organisation de fêtes et de bals, la célébration de grands événements politiques.
Le 23 mars 1881, au début d'une représentation de Lucia di Lamermoor, un terrible incendie détruit entièrement le théâtre et fait soixante-trois victimes. Dès 1882, la municipalité décide de reconstruire un nouveau théâtre sur les cendres de l’ancien, moyennant une extension dont fut victime l'immeuble voisin. Les travaux, confiés à l'architecte municipal François Aune, furent achevés en 1885.
L’opéra de Nice.
En 1776, la famille Maccarani construit un théâtre sur le site actuel de l'opéra, mais il est démoli en 1826 et reconstruit deux ans plus tard pour qu’une salle plus grande et plus confortable soit digne des riches étrangers qui viennent hiverner à Nice. L'architecte turinois Benoît Brunati avait conçu un plan très simple, conçu sur le modèle du Teatro San Carlo de Naples, inscrit dans une architecture néo-classique. Le Théâtre royal associait trois fonctions qui d'ailleurs perdureront après l'incendie de 1881 dans le nouveau bâtiment : la production de spectacle et de concerts, l'organisation de fêtes et de bals, la célébration de grands événements politiques. Le 23 mars 1881, au début d'une représentation de Lucia di Lamermoor, un terrible incendie détruit entièrement le théâtre et fait soixante-trois victimes. Dès 1882, la municipalité décide de reconstruire un nouveau théâtre sur les cendres de l’ancien, moyennant une extension dont fut victime l'immeuble voisin. Les travaux, confiés à l'architecte municipal François Aune, furent achevés en 1885.
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<center>L’opéra de Nice. </center>L’ensemble présente une architecture éclectique dans le style « Second Empire », alors empreint de modernité. Les plans incluant une structure à base de poutrelles métalliques sont accomplis par le Niçois François Aune, architecte de la ville, élève de Gustave Eiffel, ingénieur en charge de la grande coupole de l’Observatoire de Nice datant de 1879, validés ensuite par Charles Garnier, célèbre concepteur de l’Opéra de Paris achevé en 1875 et également maître d’œuvre de cet observatoire.<br> Le rez-de-chaussée de l’édifice, d’une hauteur de 5 mètres, est réalisé en pierre issues des carrières de la Turbie :  elles sont en grain serré et réfractaires. Les colonnes monolithiques de corps central sont en pierre rouge de Vérone. Les chapiteaux d’ordre corinthien en bronze sont l’œuvre de la maison
L’opéra de Nice.
L’ensemble présente une architecture éclectique dans le style « Second Empire », alors empreint de modernité. Les plans incluant une structure à base de poutrelles métalliques sont accomplis par le Niçois François Aune, architecte de la ville, élève de Gustave Eiffel, ingénieur en charge de la grande coupole de l’Observatoire de Nice datant de 1879, validés ensuite par Charles Garnier, célèbre concepteur de l’Opéra de Paris achevé en 1875 et également maître d’œuvre de cet observatoire.
Le rez-de-chaussée de l’édifice, d’une hauteur de 5 mètres, est réalisé en pierre issues des carrières de la Turbie : elles sont en grain serré et réfractaires. Les colonnes monolithiques de corps central sont en pierre rouge de Vérone. Les chapiteaux d’ordre corinthien en bronze sont l’œuvre de la maison "Thiebaut frères" à Paris
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<center>L’opéra de Nice.</center>La façade nord, avec sa colonnade, est composée de cinq travées, avec deux avant-corps surmontés de deux pavillons. ). Tous les autres ornements des façades sont en pierre de Montpaon. Les croisées décoratives des deux avant-corps sont surmontées des bustes de Rossini et de Meyerbeer. Les sertissures en fer des entre-colonnements de la façade et de la rotonde attenante enchâssent des vitraux en cristal granulé de l’émailleur-verrier Fassy de Nice.
L’opéra de Nice.
La façade nord, avec sa colonnade, est composée de cinq travées, avec deux avant-corps surmontés de deux pavillons. ). Tous les autres ornements des façades sont en pierre de Montpaon. Les croisées décoratives des deux avant-corps sont surmontées des bustes de Rossini et de Meyerbeer. Les sertissures en fer des entre-colonnements de la façade et de la rotonde attenante enchâssent des vitraux en cristal granulé de l’émailleur-verrier Fassy de Nice.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Quatre statues, de 2 mètres de haut, du sculpteur Monetta (ou Raimondi ?) représentent la Tragédie (Melpomène), la Comédie (Thalie), la Musique (Euterpe) et la Danse (Terpsichore).
L’opéra de Nice.
Quatre statues, de 2 mètres de haut, du sculpteur Monetta (ou Raimondi ?) représentent la Tragédie (Melpomène), la Comédie (Thalie), la Musique (Euterpe) et la Danse (Terpsichore).
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<center>L’opéra de Nice. </center>La rotonde d'angle avec ses verrières. Elle fait le lien entre les façades nord et est : à l'origine l'entrée principale de l'opéra y était située. Avec ses colonnes à bossage et ses grandes verrières, ellee donne un effet de verticalité et de majesté à l'édifice. A son fronton se lit l’inscription Heic blandis animum ludis recrare juvent Et risu et lacrymis oblectans scena docibit (En ce lieu, on aimera à relever l’esprit par des pièces charmantes. La scène instruira en divertissant aussi bien par le rire que par les larmes).
L’opéra de Nice.
La rotonde d'angle avec ses verrières. Elle fait le lien entre les façades nord et est : à l'origine l'entrée principale de l'opéra y était située. Avec ses colonnes à bossage et ses grandes verrières, ellee donne un effet de verticalité et de majesté à l'édifice. A son fronton se lit l’inscription Heic blandis animum ludis recrare juvent Et risu et lacrymis oblectans scena docibit (En ce lieu, on aimera à relever l’esprit par des pièces charmantes. La scène instruira en divertissant aussi bien par le rire que par les larmes).
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<center>L’opéra de Nice.</center>Façade est.
L’opéra de Nice.
Façade est.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Sur les murs on peut voir de grandes lanternes en bronze richement ornée, suspendues à un bras d’applique en crosse (accolées à un support ornementé d’une lyre). Le luminaire est aujourd’hui électrifié, vitrée sur ses 4 faces.
L’opéra de Nice.
Sur les murs on peut voir de grandes lanternes en bronze richement ornée, suspendues à un bras d’applique en crosse (accolées à un support ornementé d’une lyre). Le luminaire est aujourd’hui électrifié, vitrée sur ses 4 faces.
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<center>L’opéra de Nice. </center>Avant-corps de gauche (côté est).
L’opéra de Nice.
Avant-corps de gauche (côté est).
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<center>L’opéra de Nice.</center>Avant-corps de gauche (côté est).  Dans le cartouche est inscrit Poésie Lyrique.
L’opéra de Nice.
Avant-corps de gauche (côté est). Dans le cartouche est inscrit Poésie Lyrique.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Rossini. Au-dessus du médaillon, des instruments de musique sont entourés de palmes.
L’opéra de Nice.
Rossini. Au-dessus du médaillon, des instruments de musique sont entourés de palmes.
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<center>L’opéra de Nice. </center>Avant-corps de droit (côté ouest).  Dans le cartouche est inscrit Chorégraphie.
L’opéra de Nice.
Avant-corps de droit (côté ouest). Dans le cartouche est inscrit Chorégraphie.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Meyerbeer. Au-dessus du médaillon, des instruments de musique sont entourés de palmes.
L’opéra de Nice.
Meyerbeer. Au-dessus du médaillon, des instruments de musique sont entourés de palmes.
87
<center>L’opéra de Nice.</center>La façade sud, tournée vers la mer, est d’inspiration néoclassique. Elle est plus sobre, François Aune ayant concentré l'essentiel du décor sur les pavillons de la façade Nord.
La plupart des matériaux utilisés dans la construction de l'opéra proviennent de la région : pierre de taille de la Turbie, sable du Var ou du Magnan, galets marins pour le béton des fondations, chaux hydraulique de Contes.
L’opéra de Nice.
La façade sud, tournée vers la mer, est d’inspiration néoclassique. Elle est plus sobre, François Aune ayant concentré l'essentiel du décor sur les pavillons de la façade Nord. La plupart des matériaux utilisés dans la construction de l'opéra proviennent de la région : pierre de taille de la Turbie, sable du Var ou du Magnan, galets marins pour le béton des fondations, chaux hydraulique de Contes.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le hall d'entrée. Face à la porte d'entrée de l'Opéra se trouve l'escalier d'apparat qui dessert la grande salle.
L’opéra de Nice.
Le hall d'entrée. Face à la porte d'entrée de l'Opéra se trouve l'escalier d'apparat qui dessert la grande salle.
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<center>L’opéra de Nice.</center>L'escalier d'apparat qui dessert la grande salle.
L’opéra de Nice.
L'escalier d'apparat qui dessert la grande salle.
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<center>L’opéra de Nice.</center>La grande salle est disposée en « fer à cheval ». C'est une salle dite « à l'italienne », où l'assistance est mise en scène autant que les artistes. De dimensions spectaculaires (19 mètres de large et 23 de long) elle occupe les trois quarts du volume du bâtiment. Elle peut contenir près de 1300 spectateurs. Les tonalités rouge et or ainsi que le grand lustre soulignent aussi l’inspiration italienne. A gauche, les baignoires.
L’opéra de Nice.
La grande salle est disposée en « fer à cheval ». C'est une salle dite « à l'italienne », où l'assistance est mise en scène autant que les artistes. De dimensions spectaculaires (19 mètres de large et 23 de long) elle occupe les trois quarts du volume du bâtiment. Elle peut contenir près de 1300 spectateurs. Les tonalités rouge et or ainsi que le grand lustre soulignent aussi l’inspiration italienne. A gauche, les baignoires.
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<center>L’opéra de Nice.</center>La décoration est luxueuse : chapiteaux composites, loges parées d'or sur fond crème et tapissées de rouge. Les trois niveaux de loges, petits salons intimes respectant un ordre social, encadrant la loge royale, où « l’on peut voir et être vu ». Toutes les loges sont dirigées vers la salle et non vers la scène, et sont munies d'un miroir.
L’opéra de Nice.
La décoration est luxueuse : chapiteaux composites, loges parées d'or sur fond crème et tapissées de rouge. Les trois niveaux de loges, petits salons intimes respectant un ordre social, encadrant la loge royale, où « l’on peut voir et être vu ». Toutes les loges sont dirigées vers la salle et non vers la scène, et sont munies d'un miroir.
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<center>L’opéra de Nice.</center>L'entrée de la salle et la loge royale. L'opéra de Nice a connu deux créations mondiales, La prise de Troie de Berlioz en 1890 et Marie-Madeleine de Massenet en 1903, ainsi que de nombreuses créations françaises, notamment Eugène Oneguine de Tchaïkovski en 1895, L'or du Rhin de R. Wagner en 1902 ou encore Manon Lescaut de G. Puccini en 1906. L’opéra est encore aujourd'hui au centre de la via culturelle niçoise.
L’opéra de Nice.
L'entrée de la salle et la loge royale. L'opéra de Nice a connu deux créations mondiales, La prise de Troie de Berlioz en 1890 et Marie-Madeleine de Massenet en 1903, ainsi que de nombreuses créations françaises, notamment Eugène Oneguine de Tchaïkovski en 1895, L'or du Rhin de R. Wagner en 1902 ou encore Manon Lescaut de G. Puccini en 1906. L’opéra est encore aujourd'hui au centre de la via culturelle niçoise.
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<center>L’opéra de Nice.</center>L'entrée de la salle et la loge royale. Ayant pris le nom de « Théâtre Royal » en 1860, puis celui de « Théâtre Impérial » en 1870, le bâtiment devient l’« Opéra de Nice » dès 1902, juridiquement régi en association jusqu’en 1991 où il devient un théâtre lyrique municipal. Depuis 2012, la ville de Nice le désigne en tant qu’« Opéra Nice Côte d’Azur ».
L’opéra de Nice.
L'entrée de la salle et la loge royale. Ayant pris le nom de « Théâtre Royal » en 1860, puis celui de « Théâtre Impérial » en 1870, le bâtiment devient l’« Opéra de Nice » dès 1902, juridiquement régi en association jusqu’en 1991 où il devient un théâtre lyrique municipal. Depuis 2012, la ville de Nice le désigne en tant qu’« Opéra Nice Côte d’Azur ».
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<center>L’opéra de Nice.</center>La loge royale. Au-dessus on peut voir deux médaillons portant les noms de Verdi et Gounod.
L’opéra de Nice.
La loge royale. Au-dessus on peut voir deux médaillons portant les noms de Verdi et Gounod.
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<center>L’opéra de Nice.</center>La loge royale. Les cariatides tiennent une couronne de fleurs.
L’opéra de Nice.
La loge royale. Les cariatides tiennent une couronne de fleurs.
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<center>L’opéra de Nice.</center>La loge royale.
L’opéra de Nice.
La loge royale.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Les baignoires n'ont pas de miroir.
L’opéra de Nice.
Les baignoires n'ont pas de miroir.
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<center>L’opéra de Nice.</center>L’avant-scène mesure 13 mètres de large, pour une hauteur de 14 mètres et une profondeur de 19 mètres. Décors pour Madame Butterfly, en commémoration du centenaire de la mort de Puccini.
L’opéra de Nice.
L’avant-scène mesure 13 mètres de large, pour une hauteur de 14 mètres et une profondeur de 19 mètres. Décors pour Madame Butterfly, en commémoration du centenaire de la mort de Puccini.
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<center>L’opéra de Nice.</center>
L’opéra de Nice.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Les médaillons entourant le plafond contiennent, alternativement, une lyre et le nom d'un compositeur, ici Mozart et Rossini.
L’opéra de Nice.
Les médaillons entourant le plafond contiennent, alternativement, une lyre et le nom d'un compositeur, ici Mozart et Rossini.
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<center>L’opéra de Nice.</center>
L’opéra de Nice.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Une victoire ailée couronne un médaillon.
L’opéra de Nice.
Une victoire ailée couronne un médaillon.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Les deux lettres O et N entrelacées sont celles d'Opéra de Nice.
L’opéra de Nice.
Les deux lettres O et N entrelacées sont celles d'Opéra de Nice.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Une victoire ailée couronne un médaillon avec une branche de laurier.
L’opéra de Nice.
Une victoire ailée couronne un médaillon avec une branche de laurier.
105
<center>L’opéra de Nice.</center>La fresque du grand plafond a été réalisée par le peintre mentonnais Emmanuel Costa. Elle représente un vaste ciel mythologique. Les Italiens de la fin de la Renaissance et du début de l'Art Baroque sont les initiateurs de ces plafonds s'ouvrant sur le ciel.
L'œuvre de Costa est symbolique. Dans un style très académique, elle représente Apollon, dieu des arts et de la musique, et Aphrodite, déesse de l'amour associés à d’autres personnages et créatures de la mythologie, disposés en une sorte de ronde harmonieuse. A gauche, les médaillons de Wagner et Bizet. A droite ceux de Debussy et Borodine.
L’opéra de Nice.
La fresque du grand plafond a été réalisée par le peintre mentonnais Emmanuel Costa. Elle représente un vaste ciel mythologique. Les Italiens de la fin de la Renaissance et du début de l'Art Baroque sont les initiateurs de ces plafonds s'ouvrant sur le ciel. L'œuvre de Costa est symbolique. Dans un style très académique, elle représente Apollon, dieu des arts et de la musique, et Aphrodite, déesse de l'amour associés à d’autres personnages et créatures de la mythologie, disposés en une sorte de ronde harmonieuse. A gauche, les médaillons de Wagner et Bizet. A droite ceux de Debussy et Borodine.
106
<center>L’opéra de Nice.</center>Le grand plafond peint est éclairé par un monumental lustre en verre taillé réalisé par l'émailleur verrier niçois Fassy. Il pèse près d’une tonne, et compte six cent lampes.
L’opéra de Nice.
Le grand plafond peint est éclairé par un monumental lustre en verre taillé réalisé par l'émailleur verrier niçois Fassy. Il pèse près d’une tonne, et compte six cent lampes.
107
<center>L’opéra de Nice.</center>Phaëton, fils d’Apollon, conduisant le char du soleil.
L’opéra de Nice.
Phaëton, fils d’Apollon, conduisant le char du soleil.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Phaëton, fils d’Apollon, conduisant le char du soleil. A gauche, Mercure.
L’opéra de Nice.
Phaëton, fils d’Apollon, conduisant le char du soleil. A gauche, Mercure.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Verdi et Gounod.
L’opéra de Nice.
Verdi et Gounod.
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<center>L’opéra de Nice.</center>
L’opéra de Nice.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Tout en haut,  le paradis, au-dessous, l'amphithéâtre.
L’opéra de Nice.
Tout en haut, le paradis, au-dessous, l'amphithéâtre.
112
<center>L’opéra de Nice.</center>Loges du troisième et du deuxième rangs.
L’opéra de Nice.
Loges du troisième et du deuxième rangs.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Loges du deuxième et du premier rangs.
L’opéra de Nice.
Loges du deuxième et du premier rangs.
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<center>L’opéra de Nice.</center>A l'orchestre, des angelots portent des titres d'opéras.
L’opéra de Nice.
A l'orchestre, des angelots portent des titres d'opéras.
115
<center>L’opéra de Nice.</center>D'autres des masques de comédie ou de tragédie.
L’opéra de Nice.
D'autres des masques de comédie ou de tragédie.
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<center>L’opéra de Nice.</center>D'autres des masques de comédie ou de tragédie.
L’opéra de Nice.
D'autres des masques de comédie ou de tragédie.
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<center>L’opéra de Nice.</center>D'autres des masques de comédie ou de tragédie.
L’opéra de Nice.
D'autres des masques de comédie ou de tragédie.
118
<center>L’opéra de Nice.</center>D'autres sont environnés de guirlandes de fleurs.
L’opéra de Nice.
D'autres sont environnés de guirlandes de fleurs.
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<center>L’opéra de Nice.</center>D'autres sont environnés de palmes et de branches de laurier.
L’opéra de Nice.
D'autres sont environnés de palmes et de branches de laurier.
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<center>L’opéra de Nice.</center>
L’opéra de Nice.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Entre les loges du premier et du deuxième rangs, alternativement des masques et des lyres.
L’opéra de Nice.
Entre les loges du premier et du deuxième rangs, alternativement des masques et des lyres.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Entre les loges du premier et du deuxième rangs, alternativement des masques et des lyres.
L’opéra de Nice.
Entre les loges du premier et du deuxième rangs, alternativement des masques et des lyres.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Entre les loges du deuxième et du troisième rangs, alternativement des têtes masculines et des motifs floraux.
L’opéra de Nice.
Entre les loges du deuxième et du troisième rangs, alternativement des têtes masculines et des motifs floraux.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Entre les loges du deuxième et du troisième rangs, alternativement des têtes masculines et des motifs floraux.
L’opéra de Nice.
Entre les loges du deuxième et du troisième rangs, alternativement des têtes masculines et des motifs floraux.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Entre les loges du troisième rang et l'amphithéâtre, des couples d'angelots potelés.
L’opéra de Nice.
Entre les loges du troisième rang et l'amphithéâtre, des couples d'angelots potelés.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Entre l'amphithéâtre et le paradis, alternativement des couronnes de laurier et des têtes féminines. Dans les médaillons, Bizet et Wagner.
L’opéra de Nice.
Entre l'amphithéâtre et le paradis, alternativement des couronnes de laurier et des têtes féminines. Dans les médaillons, Bizet et Wagner.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Dans les médaillons, Debussy et Borodine.
L’opéra de Nice.
Dans les médaillons, Debussy et Borodine.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le bar. Les vitraux de cristal granulé sont réalisés par l'émailleur verrier niçois Fassy.
L’opéra de Nice.
Le bar. Les vitraux de cristal granulé sont réalisés par l'émailleur verrier niçois Fassy.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le bar. Les vitraux de cristal granulé sont réalisés par l'émailleur verrier niçois Fassy. Sur ces vitraux est représenté Méphistophélès du Faust de Gounod.
L’opéra de Nice.
Le bar. Les vitraux de cristal granulé sont réalisés par l'émailleur verrier niçois Fassy. Sur ces vitraux est représenté Méphistophélès du Faust de Gounod.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le bar. Méphistophélès du Faust de Gounod.
L’opéra de Nice.
Le bar. Méphistophélès du Faust de Gounod.
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<center>L’opéra de Nice.</center>
L’opéra de Nice.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé. Le petit balcon, à gauche avec les fleurs, était utilisé par des musiciens afin de jouer pendant les entr’actes.
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé. Le petit balcon, à gauche avec les fleurs, était utilisé par des musiciens afin de jouer pendant les entr’actes.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé.
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé. Le petit balcon était utilisé par des musiciens afin de jouer pendant les entr’actes.
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé. Le petit balcon était utilisé par des musiciens afin de jouer pendant les entr’actes.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé. Le plafond a été peint par Maurice De Benedetti en 1906 et retauré en 2012 par la chambre de métiers de l'Artisanat, grâce à la mairie de Nice .
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé. Le plafond a été peint par Maurice De Benedetti en 1906 et retauré en 2012 par la chambre de métiers de l'Artisanat, grâce à la mairie de Nice .
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé.
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé.
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé. Médaillon de Gounod.
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé. Médaillon de Gounod.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé. Médaillon de Verdi.
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé. Médaillon de Verdi.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé. Jean Aquistapace, né le 22 août 1882 à Nice et mort le 20 octobre 1952 dans la même ville, est un chanteur d'opéra et acteur français. Chanteur vedette à l'Opéra de Paris, il dirige par la suite l'Opéra de Nice.
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé. Jean Aquistapace, né le 22 août 1882 à Nice et mort le 20 octobre 1952 dans la même ville, est un chanteur d'opéra et acteur français. Chanteur vedette à l'Opéra de Paris, il dirige par la suite l'Opéra de Nice.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé. 
Buste de Victoria Fer (1882 – 1963) exécuté par Marcel Mayer.
Sœur du peintre niçois Edouard Fer, Victoria Fer était surnommée « la Déesse Niçoise » par Massenet. Elle enseigne au conservatoire de Nice, à la villa Paradiso à partir de 1939.
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé. Buste de Victoria Fer (1882 – 1963) exécuté par Marcel Mayer. Sœur du peintre niçois Edouard Fer, Victoria Fer était surnommée « la Déesse Niçoise » par Massenet. Elle enseigne au conservatoire de Nice, à la villa Paradiso à partir de 1939.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé. Les vitraux de cristal granulé sont réalisés par l'émailleur verrier niçois Fassy. Sur ces vitraux est représentée Marguerite du Faust de Gounod.
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé. Les vitraux de cristal granulé sont réalisés par l'émailleur verrier niçois Fassy. Sur ces vitraux est représentée Marguerite du Faust de Gounod.
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<center>L’opéra de Nice.</center>Le Foyer Montserrat Caballé. Sur ces vitraux est représentée Marguerite du Faust de Gounod.
L’opéra de Nice.
Le Foyer Montserrat Caballé. Sur ces vitraux est représentée Marguerite du Faust de Gounod.
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<center>Palais Hongran.</center>Commanditaire : Joseph-François Hongran de Fiano. Construit pour la famille des comtes Hongran, originaires de Saint-Sauveur sur-Tinée, dans le haut Comté de Nice, confisqué à la Révolution, il abrita la bibliothèque municipale et le premier musée de Nice au XIXe siècle, qui était un musée d’Histoire naturelle. Derrière la partie centrale de la façade, exceptionnellement ajourée se trouve une magnifique cage d’escalier où les plafonds « rampants » remplacent les voûtes traditionnelles à Nice. Le palais illustre la nouvelle architecture du quartier de la Vila nova, secteur qui fut gagné sur l’embouchure du Paillon à partir de 1717, loti et urbanisé. Il permit une nouvelle extension de la ville Jusqu’alors comprimée dans les fortifications que les armées de Louis XIV abattirent après le siège de 1706 et la prise de la ville. A la fin mars 1796 Bonaparte, commandant en chef de l’armée d’Italie, y logea au dernier étage.
Palais Hongran.
Commanditaire : Joseph-François Hongran de Fiano. Construit pour la famille des comtes Hongran, originaires de Saint-Sauveur sur-Tinée, dans le haut Comté de Nice, confisqué à la Révolution, il abrita la bibliothèque municipale et le premier musée de Nice au XIXe siècle, qui était un musée d’Histoire naturelle. Derrière la partie centrale de la façade, exceptionnellement ajourée se trouve une magnifique cage d’escalier où les plafonds « rampants » remplacent les voûtes traditionnelles à Nice. Le palais illustre la nouvelle architecture du quartier de la Vila nova, secteur qui fut gagné sur l’embouchure du Paillon à partir de 1717, loti et urbanisé. Il permit une nouvelle extension de la ville Jusqu’alors comprimée dans les fortifications que les armées de Louis XIV abattirent après le siège de 1706 et la prise de la ville. A la fin mars 1796 Bonaparte, commandant en chef de l’armée d’Italie, y logea au dernier étage.
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<center>Le cours Jacques-Chirac</center>Entre Cours Saleya et Quai des Etats-Unis, l’ancienne Cité du Parc et son ilot de maisons formant une sorte de cour intérieure est maintenant le Cours Jacques-
Chirac. La Cité du Parc s’appelait ainsi, en écho au premier nom du Cours Saleya, le Parc. Elle accueillit
longtemps le marché aux poissons. Dans sa nouvelle configuration, sont ressurgies du bâti démoli les arcades originelles du lieu à gauche.
Le cours Jacques-Chirac
Entre Cours Saleya et Quai des Etats-Unis, l’ancienne Cité du Parc et son ilot de maisons formant une sorte de cour intérieure est maintenant le Cours Jacques- Chirac. La Cité du Parc s’appelait ainsi, en écho au premier nom du Cours Saleya, le Parc. Elle accueillit longtemps le marché aux poissons. Dans sa nouvelle configuration, sont ressurgies du bâti démoli les arcades originelles du lieu à gauche.
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<center>Le cours Jacques-Chirac</center>La Porte Royale. Face au palais Ducal, la porte Royale, date de 1770. Sous les Terrasses Neuves, la porte Royale est prolongée en 1840. <br>La statue de Jacques Chirac a été conçue par l'artiste niçois Patrick Frega. Elle a été inauguré en 2020 en présence de sa fille Claude Chirac.
Le cours Jacques-Chirac
La Porte Royale. Face au palais Ducal, la porte Royale, date de 1770. Sous les Terrasses Neuves, la porte Royale est prolongée en 1840.
La statue de Jacques Chirac a été conçue par l'artiste niçois Patrick Frega. Elle a été inauguré en 2020 en présence de sa fille Claude Chirac.
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<center>Le cours Jacques-Chirac</center>La Terrasse Vieille bordant le Cours Saleya est élevée entre 1731 et 1775 en remplacement des anciens remparts (détruits en 1706 sur ordre de Louis XIV). C'est le lieu de promenade préféré des niçois et surtout des hivernants, espace du spectacle de la promenade baroque, puis de la vie mondaine romantique. Les terrasses datent des XVIII et XIXème siècles ; elles étaient ouvertes au public jusque dans les années 1960 ; la municipalité actuelle envisage la réhabilitation de ces terrasses. Au fond, restes des remparts de 1560.
Le cours Jacques-Chirac
La Terrasse Vieille bordant le Cours Saleya est élevée entre 1731 et 1775 en remplacement des anciens remparts (détruits en 1706 sur ordre de Louis XIV). C'est le lieu de promenade préféré des niçois et surtout des hivernants, espace du spectacle de la promenade baroque, puis de la vie mondaine romantique. Les terrasses datent des XVIII et XIXème siècles ; elles étaient ouvertes au public jusque dans les années 1960 ; la municipalité actuelle envisage la réhabilitation de ces terrasses. Au fond, restes des remparts de 1560.
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<center>Le cours Jacques-Chirac</center>La Terrasse Neuve est commencée dès la fin du XVIIème siècle entre la Colline du Château et l'extrémité est du Cours Saleya, puis parallèlement à la Terrasse Vieille, pour embellir le rivage jusqu'alors bordé de cabanes de pécheurs, tenter de contrer la vogue grandissante de la nouvelle Promenade des Anglais, qui monopolisera de plus en plus la vie mondaine, au détriment du Cours.
Le cours Jacques-Chirac
La Terrasse Neuve est commencée dès la fin du XVIIème siècle entre la Colline du Château et l'extrémité est du Cours Saleya, puis parallèlement à la Terrasse Vieille, pour embellir le rivage jusqu'alors bordé de cabanes de pécheurs, tenter de contrer la vogue grandissante de la nouvelle Promenade des Anglais, qui monopolisera de plus en plus la vie mondaine, au détriment du Cours.
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<center>Le cours Jacques-Chirac</center>La Porte Marine. Au Moyen Age, cette porte creusée au travers des fortifications, était la seule accédant à la mer.
Le cours Jacques-Chirac
La Porte Marine. Au Moyen Age, cette porte creusée au travers des fortifications, était la seule accédant à la mer.
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La Tour Bellanda</center>On l'appelle aussi « tour de Clérissy », du nom de l'homme qui l'a restaurée et a ajouté un petit belvédère à son sommet, au XIXe siècle. Elle a été érigée en 1826 à l’emplacement exact de l’ancienne tour « Saint Elme » qui avait été détruite lors du démantèlement de la forteresse en 1706. La tour inspire les artistes : Berlioz y aurait composé l'ouverture de son Roi Lear, tout comme le compositeur allemand Giacomo Meyerbeer, lors de son passage à Nice, qui y écrit son Robert le Diable (1831).
La Tour Bellanda
On l'appelle aussi « tour de Clérissy », du nom de l'homme qui l'a restaurée et a ajouté un petit belvédère à son sommet, au XIXe siècle. Elle a été érigée en 1826 à l’emplacement exact de l’ancienne tour « Saint Elme » qui avait été détruite lors du démantèlement de la forteresse en 1706. La tour inspire les artistes : Berlioz y aurait composé l'ouverture de son Roi Lear, tout comme le compositeur allemand Giacomo Meyerbeer, lors de son passage à Nice, qui y écrit son Robert le Diable (1831).
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<center>La Tour Bellanda</center>La tour inspire aussi des faits plus tragiques : la veuve de l'amiral de Coligny (chef protestant assassiné la nuit du massacre de la Saint-Barthélémy) Jacqueline d'Entremonts, y a été enfermée 2 longues années. En 1537, le duc Charles III de Savoie et sa femme Béatrix du Portugal s'y réfugient pendant la guerre qui oppose François Ier et Charles Quint : leur fils Emmanuel-Philibert naît dans notre tour Bellanda ! Prudent, le duc y fait enfermer tous ses biens, tous ses bijoux. Dont un trésor, la relique du Saint-Suaire ! On la sortira un jour de printemps 1537, pour l'exposer du haut de la tour Bellanda aux yeux de tous les badauds !  En 1440, elle est appelée « tour du Môle » puis « tour Saint-Elme ». Longtemps utilisée comme partie de l’hôtel voisin, au XIXème siècle, elle accueillit entre autres Hector Berlioz, lors d’un séjour à Nice.
La Tour Bellanda
La tour inspire aussi des faits plus tragiques : la veuve de l'amiral de Coligny (chef protestant assassiné la nuit du massacre de la Saint-Barthélémy) Jacqueline d'Entremonts, y a été enfermée 2 longues années. En 1537, le duc Charles III de Savoie et sa femme Béatrix du Portugal s'y réfugient pendant la guerre qui oppose François Ier et Charles Quint : leur fils Emmanuel-Philibert naît dans notre tour Bellanda ! Prudent, le duc y fait enfermer tous ses biens, tous ses bijoux. Dont un trésor, la relique du Saint-Suaire ! On la sortira un jour de printemps 1537, pour l'exposer du haut de la tour Bellanda aux yeux de tous les badauds ! En 1440, elle est appelée « tour du Môle » puis « tour Saint-Elme ». Longtemps utilisée comme partie de l’hôtel voisin, au XIXème siècle, elle accueillit entre autres Hector Berlioz, lors d’un séjour à Nice.
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<center>La Tour Bellanda</center>À partir du milieu du XVIIIe siècle, Nice est adoptée comme station d’hiver par de riches Anglais. Mais les Britanniques se plaignent de ne pas disposer d’une promenade le long du bord de mer, pratique innovante alors qui conjuguait l’admiration du paysage et la recherche de salutaires effets médicaux. En 1822, le pasteur anglican Lewis Way lance une souscription auprès de ses compatriotes afin de secourir les habitants sans travail en leur faisant niveler une chaussée de deux mètres de large, du Paillon à l’actuelle rue Meyerbeer. En 1824, les travaux sont achevés. Si les actes publics la dénomment
La Tour Bellanda
À partir du milieu du XVIIIe siècle, Nice est adoptée comme station d’hiver par de riches Anglais. Mais les Britanniques se plaignent de ne pas disposer d’une promenade le long du bord de mer, pratique innovante alors qui conjuguait l’admiration du paysage et la recherche de salutaires effets médicaux. En 1822, le pasteur anglican Lewis Way lance une souscription auprès de ses compatriotes afin de secourir les habitants sans travail en leur faisant niveler une chaussée de deux mètres de large, du Paillon à l’actuelle rue Meyerbeer. En 1824, les travaux sont achevés. Si les actes publics la dénomment "Strada del littorale", la population désigne la nouvelle chaussée comme le camin dei Inglés ou chemin des Anglais.
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<center>La Tour Bellanda</center>En 1844, le Conseil communal donne à la nouvelle voie le nom officiel de
La Tour Bellanda
En 1844, le Conseil communal donne à la nouvelle voie le nom officiel de "promenade des Anglais". Elle a huit mètres de largeur mais pas de trottoirs et elle est poussiéreuse. En 1863, on élargit la route de deux mètres, on augmente la Promenade d’une chaussée de douze mètres et d’un trottoir de trois mètres. Trente becs de gaz l’éclairent. En 1864, un pont, le pont Napoléon puis pont des Anges enjambe l’embouchure du Paillon et la relie au quai du Midi (actuellement quai des États-Unis). La Promenade devient le centre de la vie mondaine. En 1931-1932, la voie réservée aux voitures est doublée (dix mètres chacune), une plate-bande de cinq mètres les sépare, un nouveau mobilier urbain est créé et installé (fontaines lumineuses, candélabres). Le trottoir longeant hôtels et villas a trois mètres de large et celui qui domine la plage est porté à seize mètres.
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<center>La Tour Bellanda</center>On voit les deux terrasses qui étaient des lieux de promenade. Au fond, le Mercantour.
La Tour Bellanda
On voit les deux terrasses qui étaient des lieux de promenade. Au fond, le Mercantour.
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<center>La Tour Bellanda</center>
La Tour Bellanda
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<center>Histoire de la colline du Château.</center>La scénographie dévoile 52 personnages costumés qui illustrent l’évolution de l’habillement et de l’équipement militaire de l’Antiquité à nos jours.
Les costumes présentés, notamment ceux du XVIIIe siècle, ont été reproduits à l’identique à partir de documents conservés aux Archives de Turin.
Ils ont été confectionnés en grande partie par un atelier indépendant de création et de réalisation de costumes français, titulaire du label « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV). Ce label est délivré sous l'autorité du ministère de l'Économie et des Finances, afin de distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d'excellence.
Parmi les costumes réalisés spécialement pour Le Bellandarium, on peut citer les uniformes du 1er régiment provincial de Nice en 1671, du siège de Nice de 1691 ou encore du régiment niçois de 1741.
Histoire de la colline du Château.
La scénographie dévoile 52 personnages costumés qui illustrent l’évolution de l’habillement et de l’équipement militaire de l’Antiquité à nos jours. Les costumes présentés, notamment ceux du XVIIIe siècle, ont été reproduits à l’identique à partir de documents conservés aux Archives de Turin. Ils ont été confectionnés en grande partie par un atelier indépendant de création et de réalisation de costumes français, titulaire du label « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV). Ce label est délivré sous l'autorité du ministère de l'Économie et des Finances, afin de distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d'excellence. Parmi les costumes réalisés spécialement pour Le Bellandarium, on peut citer les uniformes du 1er régiment provincial de Nice en 1671, du siège de Nice de 1691 ou encore du régiment niçois de 1741.
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<center>Histoire de la colline du Château.</center>L’Antiquité.

Du IIIe siècle avant J.-C. au Ve siècle après J.-C.
Il semblerait que l’Homme ait trouvé refuge en mon sein au moins depuis le Néolithique voire peut-être le Paléolithique. <br>
Le beau Moyen Âge niçois

Du Xe siècle à la fin du XVe siècle
En l’an 999, un acte officiel évoque la présence du castrum de Nissa et d’une ville dite haute situés sur mon plateau supérieur. <br>
Le siège de 1543

La guerre se rapproche dangereusement malgré la Paix de Nice, de 1538, signée entre le roi de France, François Ier et l’empereur Charles Quint. <br>
 
Le XVIIe siècle

Avec le recul, je serais tentée de dire que le XVIIe siècle est à la fois le siècle de ma consécration et celui de mon déclin. <br>
Nice et Louis XIV

Le torchon brûle entre Louis XIV et le duc Victor-Amédée II depuis le début de la guerre de la Ligue d’Augsbourg. <br>
Le XIXe siècle

Des Niçois et des hivernants
Après ces temps troublés place au calme. La ville me refait une beauté et je deviens un parc prisé des villégiateurs et des Niçois. <br>
Aujourd’hui

En 1935, gloire suprême et juste récompense de ma beauté, je suis classée site naturel.
Histoire de la colline du Château.
L’Antiquité. Du IIIe siècle avant J.-C. au Ve siècle après J.-C. Il semblerait que l’Homme ait trouvé refuge en mon sein au moins depuis le Néolithique voire peut-être le Paléolithique.
Le beau Moyen Âge niçois Du Xe siècle à la fin du XVe siècle En l’an 999, un acte officiel évoque la présence du castrum de Nissa et d’une ville dite haute situés sur mon plateau supérieur.
Le siège de 1543 La guerre se rapproche dangereusement malgré la Paix de Nice, de 1538, signée entre le roi de France, François Ier et l’empereur Charles Quint.
Le XVIIe siècle Avec le recul, je serais tentée de dire que le XVIIe siècle est à la fois le siècle de ma consécration et celui de mon déclin.
Nice et Louis XIV Le torchon brûle entre Louis XIV et le duc Victor-Amédée II depuis le début de la guerre de la Ligue d’Augsbourg.
Le XIXe siècle Des Niçois et des hivernants Après ces temps troublés place au calme. La ville me refait une beauté et je deviens un parc prisé des villégiateurs et des Niçois.
Aujourd’hui En 1935, gloire suprême et juste récompense de ma beauté, je suis classée site naturel.
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<center>Le Bellandarium</center>Pour l’instant, les fouilles nous ont appris que j’ai été régulièrement occupée à partir de la fin du IIe millénaire avant J.-C. Sur mon plateau méridional, des traces d’artisanat liées au textile ainsi qu’une sole de four seraient les indices de mon occupation. Une grotte, située sur ma falaise orientale (au-dessus de l’actuel monument aux Morts), a livré des tessons de poteries datant de l’Âge du Fer ainsi qu’un dépôt sépulcral.
Ces populations locales entrent en contact avec un peuple de marins et de commerçants originaires de Phocée, en Asie Mineure, fondateur de la puissante cité de Massalia (Marseille). Ces Grecs, motivés par le commerce et les échanges, n’ont de cesse d’établir des comptoirs vers l’est, le long de la côte. On ne sait pas exactement quand (sans doute entre le IIIe et le IIe siècle avant J.-C.), on ne sait pas exactement où (à mes pieds ou sur mon plateau méridional ?) mais Nikaia est fondée. En grec, ce terme signifie « la Victorieuse », une référence à la déesse Athéna Nikè. N'est-ce pas là un beau nom pour un simple poste fortifié ?
À la suite de la conquête des Alpes méridionales par l’empereur Auguste en 14 avant J.-C, les Romains s’installent définitivement dans la région.
Ils créent une province nommée Alpes maritimae. La cité de Cemenelum, sur la colline de Cimiez, se développe le long de la via lulia Augusta. Pourquoi n’ai-je pas été choisie comme site d’implantation par les Romains ? Sachez-le, les Massaliotes sont considérés comme alliés de Rome, donc le Sénat romain leur a concédé la bande littorale. Le bord de mer est grec et l’intérieur des terres romain.
À ce stade, nous partons pour quelques siècles de paix romaine, la fameuse Pax Romana
Le Bellandarium
Pour l’instant, les fouilles nous ont appris que j’ai été régulièrement occupée à partir de la fin du IIe millénaire avant J.-C. Sur mon plateau méridional, des traces d’artisanat liées au textile ainsi qu’une sole de four seraient les indices de mon occupation. Une grotte, située sur ma falaise orientale (au-dessus de l’actuel monument aux Morts), a livré des tessons de poteries datant de l’Âge du Fer ainsi qu’un dépôt sépulcral. Ces populations locales entrent en contact avec un peuple de marins et de commerçants originaires de Phocée, en Asie Mineure, fondateur de la puissante cité de Massalia (Marseille). Ces Grecs, motivés par le commerce et les échanges, n’ont de cesse d’établir des comptoirs vers l’est, le long de la côte. On ne sait pas exactement quand (sans doute entre le IIIe et le IIe siècle avant J.-C.), on ne sait pas exactement où (à mes pieds ou sur mon plateau méridional ?) mais Nikaia est fondée. En grec, ce terme signifie « la Victorieuse », une référence à la déesse Athéna Nikè. N'est-ce pas là un beau nom pour un simple poste fortifié ? À la suite de la conquête des Alpes méridionales par l’empereur Auguste en 14 avant J.-C, les Romains s’installent définitivement dans la région. Ils créent une province nommée Alpes maritimae. La cité de Cemenelum, sur la colline de Cimiez, se développe le long de la via lulia Augusta. Pourquoi n’ai-je pas été choisie comme site d’implantation par les Romains ? Sachez-le, les Massaliotes sont considérés comme alliés de Rome, donc le Sénat romain leur a concédé la bande littorale. Le bord de mer est grec et l’intérieur des terres romain. À ce stade, nous partons pour quelques siècles de paix romaine, la fameuse Pax Romana
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<center>Le Bellandarium</center>Vectinia. Femme de la tribu des  Vediantii, IIe-Ier siècle avant J.-C. <br> Maelinus. Guerrier de la tribu des Vediantii. IIe-Ier siècle avant J.-C.
Le Bellandarium
Vectinia. Femme de la tribu des Vediantii, IIe-Ier siècle avant J.-C.
Maelinus. Guerrier de la tribu des Vediantii. IIe-Ier siècle avant J.-C.
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<center>Le Bellandarium</center>Cattunia Cornelia, habitante de Cemenelum. Ier siècle après J.-C. <br>Publius Verduccius Alpinus. Soldat auxiliaire de la premières cohorte ligure. Ier siècle après J.-C. <br> Lucius Velerius Velox. Soldat romain. IVe siècle après J.-C.
Le Bellandarium
Cattunia Cornelia, habitante de Cemenelum. Ier siècle après J.-C.
Publius Verduccius Alpinus. Soldat auxiliaire de la premières cohorte ligure. Ier siècle après J.-C.
Lucius Velerius Velox. Soldat romain. IVe siècle après J.-C.
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<center>Le Bellandarium</center>Chryseros. Hoplite massaliote. IIIe-IIe siècle avant J.-C.
Le Bellandarium
Chryseros. Hoplite massaliote. IIIe-IIe siècle avant J.-C.
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<center>Le Bellandarium</center>Comme toute ville médiévale, elle possède marché, hôpitaux, palais comtal, cimetière et cathédrale. Celle-ci est inaugurée en 1049 sous le vocable de Sancta-Maria-in-piatea.
Nice est alors rattachée au comté de Provence, sous la dénomination de « Terres neuves de Provence ». La guerre civile engendrée par la succession de la reine Jeanne entraîne un changement de domination. Avec la Dédition de 1388, Nice et son comté sont désormais dans l’orbite politique et administrative de la Maison de Savoie.
Le pouvoir seigneurial cohabite avec celui des consuls. Au nombre de quatre, ils sont élus par les chefs de famille de la cité. Depuis le palais communal, sis au portail de Majesté séparant la ville haute de la ville basse (haut de l’actuelle rue du Château), ils administrent Nice au quotidien.
Comme je suis un site défensif, des soldats veillent sur mes remparts et mon donjon (terrasse Nietzsche actuelle). Les comtes de Savoie mènent de nombreux travaux d’entretien et d’agrandissement de mes fortifications aux XVe et XVIe siècles. Sous le duc Charles III et son ingénieur André Bergante, ma muraille nord est renforcée de trois grandes tours bastionnées, capables de résister à l’artillerie et de répondre aux évolutions militaires
Le Bellandarium
Comme toute ville médiévale, elle possède marché, hôpitaux, palais comtal, cimetière et cathédrale. Celle-ci est inaugurée en 1049 sous le vocable de Sancta-Maria-in-piatea. Nice est alors rattachée au comté de Provence, sous la dénomination de « Terres neuves de Provence ». La guerre civile engendrée par la succession de la reine Jeanne entraîne un changement de domination. Avec la Dédition de 1388, Nice et son comté sont désormais dans l’orbite politique et administrative de la Maison de Savoie. Le pouvoir seigneurial cohabite avec celui des consuls. Au nombre de quatre, ils sont élus par les chefs de famille de la cité. Depuis le palais communal, sis au portail de Majesté séparant la ville haute de la ville basse (haut de l’actuelle rue du Château), ils administrent Nice au quotidien. Comme je suis un site défensif, des soldats veillent sur mes remparts et mon donjon (terrasse Nietzsche actuelle). Les comtes de Savoie mènent de nombreux travaux d’entretien et d’agrandissement de mes fortifications aux XVe et XVIe siècles. Sous le duc Charles III et son ingénieur André Bergante, ma muraille nord est renforcée de trois grandes tours bastionnées, capables de résister à l’artillerie et de répondre aux évolutions militaires
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<center>Le Bellandarium</center>Rambaud de Nice. Chevalier. <br> Audebert de Barras. Châtelain de Nice. Première partie du XIVe siècle. <br> Ricardo della Valle. Sergent d'armes au service du comte de Savoie. 1390.
Le Bellandarium
Rambaud de Nice. Chevalier.
Audebert de Barras. Châtelain de Nice. Première partie du XIVe siècle.
Ricardo della Valle. Sergent d'armes au service du comte de Savoie. 1390.
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<center>Le Bellandarium</center>Andreas de Cimiès. Piéton (soldat combattant à pieds) au service du duc de Savoie. 1477. <br> Johannes de Pegia.Haquebutier (soldat utilisant une arme afin de primitive) au service du duc de Savoie. 1469. <br> Jouan de Cespeel. Cranequier (Arbalétrier) au service du duc de Savoie. 1469.
Le Bellandarium
Andreas de Cimiès. Piéton (soldat combattant à pieds) au service du duc de Savoie. 1477.
Johannes de Pegia.Haquebutier (soldat utilisant une arme afin de primitive) au service du duc de Savoie. 1469.
Jouan de Cespeel. Cranequier (Arbalétrier) au service du duc de Savoie. 1469.
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<center>Le Bellandarium</center>Prétextant que Charles Quint a renforcé les défenses de mon château et reprochant au duc de Savoie de ne pas lui avoir cédé le Genevois, voire de l’avoir spolié de son héritage maternel, le roi François Ier s’allie aux Ottomans et envoie ses armées mettre le siège devant Nice à partir du mois de juin 1543.
Au mois d’août, l’enfer se déchaîne. Face à 600 cavaliers, 500 lansquenets, 6 compagnies d’arquebusiers, 50 fantassins, 500 miliciens et 200 citoyens volontaires commandés par André Odinet de Monfort, les assaillants alignent 20 000 soldats sous les ordres du comte d’Enghien, 120 galères ottomanes et 40 galères françaises, 40 galiotes et I 4 mahonnes. Le combat s’engage à pratiquement un contre dix... Durant presque trois semaines, les Franco-Ottomans attaquent les murailles et bombardent la ville sans relâche grâce à des batteries d’artillerie disposées autour de Nice.
Après avoir lancé un assaut général contre les murs nord (au niveau de l’actuelle place Garibaldi), - les assiégeants sont repoussés, si l’on en croit la tradition, grâce à l’apparition de la Vierge Marie ainsi qu’à l’action de Catherine Ségurane. Malgré cet acte de résistance, la ville est prise mais mon château résiste. Craignant l’arrivée d’une armée de secours envoyée par le Saint- Empire et voyant l’hiver approcher, les Français et les Ottomans se retirent, non sans avoir ruiné le pays.
À la suite de ce terrible siège, le nouveau duc de Savoie Emmanuel- Philibert accélère ma militarisation complète. La population de la ville haute quitte les lieux pour s’installer définitivement dans la ville basse. Une chaîne défensive voit le jour. Elle se compose de plusieurs maillons (la citadelle de Villefranche, la tour de Saint-Hospice et le fort du Mont-Alban) dont je suis le verrou central. Désormais citadelle puissante et imposante, je vais veiller sur les destinées de Nice durant plus de 150 ans....
Le Bellandarium
Prétextant que Charles Quint a renforcé les défenses de mon château et reprochant au duc de Savoie de ne pas lui avoir cédé le Genevois, voire de l’avoir spolié de son héritage maternel, le roi François Ier s’allie aux Ottomans et envoie ses armées mettre le siège devant Nice à partir du mois de juin 1543. Au mois d’août, l’enfer se déchaîne. Face à 600 cavaliers, 500 lansquenets, 6 compagnies d’arquebusiers, 50 fantassins, 500 miliciens et 200 citoyens volontaires commandés par André Odinet de Monfort, les assaillants alignent 20 000 soldats sous les ordres du comte d’Enghien, 120 galères ottomanes et 40 galères françaises, 40 galiotes et I 4 mahonnes. Le combat s’engage à pratiquement un contre dix... Durant presque trois semaines, les Franco-Ottomans attaquent les murailles et bombardent la ville sans relâche grâce à des batteries d’artillerie disposées autour de Nice. Après avoir lancé un assaut général contre les murs nord (au niveau de l’actuelle place Garibaldi), - les assiégeants sont repoussés, si l’on en croit la tradition, grâce à l’apparition de la Vierge Marie ainsi qu’à l’action de Catherine Ségurane. Malgré cet acte de résistance, la ville est prise mais mon château résiste. Craignant l’arrivée d’une armée de secours envoyée par le Saint- Empire et voyant l’hiver approcher, les Français et les Ottomans se retirent, non sans avoir ruiné le pays. À la suite de ce terrible siège, le nouveau duc de Savoie Emmanuel- Philibert accélère ma militarisation complète. La population de la ville haute quitte les lieux pour s’installer définitivement dans la ville basse. Une chaîne défensive voit le jour. Elle se compose de plusieurs maillons (la citadelle de Villefranche, la tour de Saint-Hospice et le fort du Mont-Alban) dont je suis le verrou central. Désormais citadelle puissante et imposante, je vais veiller sur les destinées de Nice durant plus de 150 ans....
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<center>Le Bellandarium</center>Klaus. Mercenaire allemand au service du défenseur de la citadelle de Nice. <br>  Andrea Massa. Hallebardes niçois. <br> Jacomino Trombetta, arquebusier niçois.
Le Bellandarium
Klaus. Mercenaire allemand au service du défenseur de la citadelle de Nice.
Andrea Massa. Hallebardes niçois.
Jacomino Trombetta, arquebusier niçois.
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<center>Le Bellandarium</center>Ambroise dit « le Marseillais », soldat français. <br> François de Bourbon-Vendôme, comte d'Enghien, commandant les troupes franco-ottomanes. <br> Annbale da Castiglione, mercenaire toscan au service des Français.
Le Bellandarium
Ambroise dit « le Marseillais », soldat français.
François de Bourbon-Vendôme, comte d'Enghien, commandant les troupes franco-ottomanes.
Annbale da Castiglione, mercenaire toscan au service des Français.
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<center>Le Bellandarium</center>Ricardo d'Aranton, sergent-major et capitaine du guet de la citadelle de Nice. <br> André Odinet de Montfort, nom de savoyards, commandant de la place de Nice. <br> Étienne Baratta, capitaine commandant les volontaires niçois
Le Bellandarium
Ricardo d'Aranton, sergent-major et capitaine du guet de la citadelle de Nice.
André Odinet de Montfort, nom de savoyards, commandant de la place de Nice.
Étienne Baratta, capitaine commandant les volontaires niçois
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<center>Le Bellandarium</center>En 1666, lors de la venue du duc Charles- Emmanuel II, il est dit que Nice est « une admirable forteresse, première frontière de L’Italie et grand soutien de La Royale couronne de Savoie, dans Laquelle l’Art a disputé à la Nature la faculté de la rendre également stupéfiante et inexpugnable à toute force, aussi grande fût-elle ». Ce siècle est également marqué par le développement économique, politiqué et architectural de ma ville. Dès 1610, Le duc Charles-Emmanuel Ier ordonne l’ouverture du chantier de la Route royale qui, en moins de quatre ans, relie Nice à sa capitale, Turin, favorisant le commerce, fondé notamment sur le sel. En 1612, La ville bénéficie de l’institution d’un port franc et de nombreux privilèges. Au niveau politique, l’installation du Sénat de Nice en 1614, cour souveraine possédant des attributions judiciaires, politiques et administratives, conforte la prééminence de Nice sur toute la région.
Mais cette époque faste pour Nice va connaître un épilogue bien douloureux, lié à une ville allemande de Bavière : Augsbourg...
Le Bellandarium
En 1666, lors de la venue du duc Charles- Emmanuel II, il est dit que Nice est « une admirable forteresse, première frontière de L’Italie et grand soutien de La Royale couronne de Savoie, dans Laquelle l’Art a disputé à la Nature la faculté de la rendre également stupéfiante et inexpugnable à toute force, aussi grande fût-elle ». Ce siècle est également marqué par le développement économique, politiqué et architectural de ma ville. Dès 1610, Le duc Charles-Emmanuel Ier ordonne l’ouverture du chantier de la Route royale qui, en moins de quatre ans, relie Nice à sa capitale, Turin, favorisant le commerce, fondé notamment sur le sel. En 1612, La ville bénéficie de l’institution d’un port franc et de nombreux privilèges. Au niveau politique, l’installation du Sénat de Nice en 1614, cour souveraine possédant des attributions judiciaires, politiques et administratives, conforte la prééminence de Nice sur toute la région. Mais cette époque faste pour Nice va connaître un épilogue bien douloureux, lié à une ville allemande de Bavière : Augsbourg...
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<center>Le Bellandarium</center>Ascanio  Auda, arquebusier de la citadelle de Nice. <br> Salvayre Marru, soldat de la citadelle de Nice. 1610. <br>Michelangelo Chianea di Tinda, capitaine du guet de la citadelle de Nice.
Le Bellandarium
Ascanio Auda, arquebusier de la citadelle de Nice.
Salvayre Marru, soldat de la citadelle de Nice. 1610.
Michelangelo Chianea di Tinda, capitaine du guet de la citadelle de Nice.
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<center>Le Bellandarium</center>
Le Bellandarium
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<center>Le Bellandarium</center>Francesco Provana, comte de Frossasco, gouverneur de Nice 1691. <br> Guillermo de Torremolinos, civil espagnol, 1630. <br> Mario d'Asti, mousquetaire de la citadelle de Nice, 1666.
Le Bellandarium
Francesco Provana, comte de Frossasco, gouverneur de Nice 1691.
Guillermo de Torremolinos, civil espagnol, 1630.
Mario d'Asti, mousquetaire de la citadelle de Nice, 1666.
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<center>Le Bellandarium</center>Le 13 mars 1691, les soldats français traversent le Var sous les ordres de Nicolas de Catinat. La citadelle de Villefranche, la tour de Saint-Hospice et le fort du Mont-Alban capitulent le 21 mars. Ainsi vient de débuter le deuxième siège de Nice
Le 26 mars, c’est au tour de la ville de se rendre. L’étau se resserre autour de moi et de ma citadelle malgré l’énergie que déploie le commandant de la place, le comte de Frossasco, pour tenir la dragée haute aux soudards du Roi Soleil. Le 30 mars, en fin d’après-midi, la poudrière majeure de la citadelle - la tour de l’Etendard - explose. Une seconde poudrière connaît le même sort le lendemain. Cette catastrophe conduit à la reddition de ma citadelle le 4 avril. Je suis occupée comme Nice et son comté par le roi de France jusqu’en 1696.
Le 4 mars 1705, dans le contexte de la guerre de Succession d’Espagne, le Roi Soleil envoie de nouveau ses troupes contre ma citadelle. Commandés par le duc de la Feuillade, les soldats français mettent le siège devant la ville, autour de la citadelle de Villefranche, de la tour Saint-Hospice et du fort du Mont-Alban. En moins d’une semaine, du 2 au 7 avril 1705, les forteresses capitulent. Le marquis de Caraglio, commandant la citadelle de Nice et gouverneur du comté, se retranche avec ses troupes dans mon château et autorise la reddition de la ville. Une trêve d’armes de six mois est alors signée.
Sur ordre direct de Louis XIV, les hostilités reprennent le 12 octobre. Le duc de Berwick est chargé d’enlever ma citadelle. Sous le feu nourri des batteries ainsi que des bombes françaises, complètement ruinée, ma citadelle se rend le 4 janvier 1706.
Malgré l’avis du maréchal de Vauban qui veut la maintenir intacte, ma citadelle connaît la colère de Louis XIV qui ordonne son démantèlement intégral.
Nice devient alors une ville ouverte.
Le Bellandarium
Le 13 mars 1691, les soldats français traversent le Var sous les ordres de Nicolas de Catinat. La citadelle de Villefranche, la tour de Saint-Hospice et le fort du Mont-Alban capitulent le 21 mars. Ainsi vient de débuter le deuxième siège de Nice Le 26 mars, c’est au tour de la ville de se rendre. L’étau se resserre autour de moi et de ma citadelle malgré l’énergie que déploie le commandant de la place, le comte de Frossasco, pour tenir la dragée haute aux soudards du Roi Soleil. Le 30 mars, en fin d’après-midi, la poudrière majeure de la citadelle - la tour de l’Etendard - explose. Une seconde poudrière connaît le même sort le lendemain. Cette catastrophe conduit à la reddition de ma citadelle le 4 avril. Je suis occupée comme Nice et son comté par le roi de France jusqu’en 1696. Le 4 mars 1705, dans le contexte de la guerre de Succession d’Espagne, le Roi Soleil envoie de nouveau ses troupes contre ma citadelle. Commandés par le duc de la Feuillade, les soldats français mettent le siège devant la ville, autour de la citadelle de Villefranche, de la tour Saint-Hospice et du fort du Mont-Alban. En moins d’une semaine, du 2 au 7 avril 1705, les forteresses capitulent. Le marquis de Caraglio, commandant la citadelle de Nice et gouverneur du comté, se retranche avec ses troupes dans mon château et autorise la reddition de la ville. Une trêve d’armes de six mois est alors signée. Sur ordre direct de Louis XIV, les hostilités reprennent le 12 octobre. Le duc de Berwick est chargé d’enlever ma citadelle. Sous le feu nourri des batteries ainsi que des bombes françaises, complètement ruinée, ma citadelle se rend le 4 janvier 1706. Malgré l’avis du maréchal de Vauban qui veut la maintenir intacte, ma citadelle connaît la colère de Louis XIV qui ordonne son démantèlement intégral. Nice devient alors une ville ouverte.
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<center>Le Bellandarium</center>Rita de la Marina, combattante niçoiseCatherine Ségurane, «Bugadiera » (lavandière ). <br> Lors du siège conduit en 1543 par les armées franco-turques contre la forteresse de Nice, dernière possession du duc de Savoie Charles III (1504-1553), la tradition rapporte qu’une humble lavandière nommée Catherine Ségurane galvanisa les défenseurs en s’emparant de l’enseigne turque, dont elle avait assommé le porteur à coups de battoir, empêchant la prise de la cité. Un monument lui rend hommage rue Sincaire.
Le Bellandarium
Rita de la Marina, combattante niçoise.
Catherine Ségurane, «Bugadiera » (lavandière ). Lors du siège conduit en 1543 par les armées franco-turques contre la forteresse de Nice, dernière possession du duc de Savoie Charles III (1504-1553), la tradition rapporte qu’une humble lavandière nommée Catherine Ségurane galvanisa les défenseurs en s’emparant de l’enseigne turque, dont elle avait assommé le porteur à coups de battoir, empêchant la prise de la cité. Un monument lui rend hommage rue Sincaire.
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<center>Le Bellandarium</center>Maria Borriglione, paysanne, 1670. <br> Pietro Sassi, commerçant niçois 1683. <br>  Gaetano Rosso dit « la ratteta », soldat du régiment d'Ordonnance
Le Bellandarium
Maria Borriglione, paysanne, 1670.
Pietro Sassi, commerçant niçois 1683.
Gaetano Rosso dit « la ratteta », soldat du régiment d'Ordonnance "Nizza". 1671.
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<center>Le Bellandarium</center>Eugène de la Tour, officier de la maison du roi, au service de Louis XIV, 1691. <br> Salvatore Daristo dit
Le Bellandarium
Eugène de la Tour, officier de la maison du roi, au service de Louis XIV, 1691.
Salvatore Daristo dit "pittavin"
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<center>Charles-Félix, roi de Sardaigne.</center>Moulage grandeur nature en résine. L’original
Charles-Félix, roi de Sardaigne.
Moulage grandeur nature en résine. L’original, situé de nos jours dans le square Guynemer, a été inauguré le 4 novembre 1828.
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<center>Le Bellandarium</center>Eusébio Ramoino dit « gibous » soldat du régiment d'Ordonnance «Nizza » <br> Jeronimo Bensa dit « la rementa », soldat du régiment d'Ordonnance «Nizza », 1741.
Le Bellandarium
Eusébio Ramoino dit « gibous » soldat du régiment d'Ordonnance «Nizza »
Jeronimo Bensa dit « la rementa », soldat du régiment d'Ordonnance «Nizza », 1741.
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<center>Le Bellandarium</center>Luigi Gallo, pêcheur, 1858. <br> Vitour Saïssi, pêcheur, 1858.
Le Bellandarium
Luigi Gallo, pêcheur, 1858.
Vitour Saïssi, pêcheur, 1858.
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<center>Le Bellandarium</center>Teresa du Malonat «, Bugadiera » (lavandières). <br> Maria-Maddalena Bovis, paysanne, 1785.<br> Paul Brodou, paysan, 1830.
Le Bellandarium
Teresa du Malonat «, Bugadiera » (lavandières).
Maria-Maddalena Bovis, paysanne, 1785.
Paul Brodou, paysan, 1830.
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<center>Le Bellandarium</center>Dès la fin du XVIIIe siècle, un cimetière chrétien puis un cimetière juif sont aménagés sur mes flancs et les décombres de mon château.
Leur ouverture a été rendue nécessaire par l’interdiction d’enterrer les morts dans les églises du royaume par lettres patentes du 24 juin 1783 du roi de Sardaigne Victor-Amédée III. La qualité artistique des tombes et la renommée des défunts qui y sont enterrés les font connaître dans toute l’Europe.
À mes pieds, à côté du Vieux-Nice et de son port où vit La population Locale, je vois se développer, au-delà du Paillon, une « nouvelle ville » d’étrangers recherchant les bienfaits du climat pour leur santé. C’est pour ces « hirondelles d’hiver » que notre bon roi Charles- Félix, désireux d’agrandir et d’embellir la ville, concède mes terres à la municipalité, en 1822, afin d’y créer un parc et une promenade. Plusieurs phases d’aménagements vont me transformer d’une colline rocailleuse en un lieu d’agrément ponctué de points de vue, de terrasses et d’une cascade artificielle alimentée par les eaux de la Vésubie. Des expérimentations agricoles menées sous la direction du naturaliste Antoine Risso font de moi une oasis de verdure et de fleurs. À cette époque, Monsieur Clérissi fait édifier une pension, l’actuel hôtel Suisse, ainsi que la tour dite Bellanda à proximité d’une ancienne tour de fortification.
Site prisé de la villégiature, je deviens plus accessible lorsque la municipalité fait construire l’escalier Lesage, en 1888, à l’emplacement de la bauma dou pairou [grotte du chaudron] qui servait à remiser le chaudron commun des pêcheurs des Ponchettes.
Le Bellandarium
Dès la fin du XVIIIe siècle, un cimetière chrétien puis un cimetière juif sont aménagés sur mes flancs et les décombres de mon château. Leur ouverture a été rendue nécessaire par l’interdiction d’enterrer les morts dans les églises du royaume par lettres patentes du 24 juin 1783 du roi de Sardaigne Victor-Amédée III. La qualité artistique des tombes et la renommée des défunts qui y sont enterrés les font connaître dans toute l’Europe. À mes pieds, à côté du Vieux-Nice et de son port où vit La population Locale, je vois se développer, au-delà du Paillon, une « nouvelle ville » d’étrangers recherchant les bienfaits du climat pour leur santé. C’est pour ces « hirondelles d’hiver » que notre bon roi Charles- Félix, désireux d’agrandir et d’embellir la ville, concède mes terres à la municipalité, en 1822, afin d’y créer un parc et une promenade. Plusieurs phases d’aménagements vont me transformer d’une colline rocailleuse en un lieu d’agrément ponctué de points de vue, de terrasses et d’une cascade artificielle alimentée par les eaux de la Vésubie. Des expérimentations agricoles menées sous la direction du naturaliste Antoine Risso font de moi une oasis de verdure et de fleurs. À cette époque, Monsieur Clérissi fait édifier une pension, l’actuel hôtel Suisse, ainsi que la tour dite Bellanda à proximité d’une ancienne tour de fortification. Site prisé de la villégiature, je deviens plus accessible lorsque la municipalité fait construire l’escalier Lesage, en 1888, à l’emplacement de la bauma dou pairou [grotte du chaudron] qui servait à remiser le chaudron commun des pêcheurs des Ponchettes.
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<center>Le Bellandarium</center>Tobias George Smollett, médecin et écrivain écossais, hivernant à Nice, romancier écossais qui fit connaître Nice et ses environs à la gentry britannique, 1763. <br> Lady Penelope Pitt-Rivers, hivernante anglaise, 1797. <br> Lady Cavendish, hivernante anglaise, 1731.
Le Bellandarium
Tobias George Smollett, médecin et écrivain écossais, hivernant à Nice, romancier écossais qui fit connaître Nice et ses environs à la gentry britannique, 1763.
Lady Penelope Pitt-Rivers, hivernante anglaise, 1797.
Lady Cavendish, hivernante anglaise, 1731.
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<center>Le Bellandarium</center>Thomas Coventry, gentilhomme anglais, instigateur du « canon de midi » 1861. <br> Élisabeth Coventry-Littledale, épouse de Thomas Coventry, 1861.
Le Bellandarium
Thomas Coventry, gentilhomme anglais, instigateur du « canon de midi » 1861.
Élisabeth Coventry-Littledale, épouse de Thomas Coventry, 1861.
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<center>Le Bellandarium</center>Le Canon de midi
Le Bellandarium
Le Canon de midi
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