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Le lavoir double de l'Hôpital.
Construit en 1830, il a l'allure d'un temple romain avec de curieuses sculptures en façades. Sa construction date de 1832, sur les plans de l'architecte Pralong. De plan allongé, avec des ailes de part et d'autre d'un corps central traité en « serlienne » avec deux ouvertures carrées encadrant la grande entrée cintrée. Les angles du bâtiment sont maçonnés avec pilastres d'angle et de fausses baies cintrées encadrées de brique.
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Le lavoir double de l'Hôpital.
Le portail.
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Le lavoir double de l'Hôpital.
La clef de l'arcade représente un dauphin et de part et d'autre une tête barbue de Neptune encadrée de tridents.
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Le lavoir double de l'Hôpital.
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Le lavoir double de l'Hôpital.
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Une ancienne fontaine.
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L'Hôtel de Roubin.
Cette belle demeure a la particularité de posséder une façade renaissance. Le premier propriétaire de cette belle demeure fut Gilles Roubin. Elle s'appela ensuite la maison Auzépy.
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L'Hôtel de Roubin.
Décors en feuillages, tout en haut, frise avec une vague ressemblance romaine avec celles d'Arles, avec les triglyphes verticaux et les métopes qui sont remplacées par des fleurs, au milieu, une corbeille provençale.
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L'Hôtel de Roubin.
Outre l'architecture arlésienne du milieu du XVIIe siècle, cet hôtel particulier possède une porte datée de 1688 aux sculptures étonnantes.
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L'Hôtel de Roubin.
Cour intérieure.
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L'Hôtel de Roubin.
Cour intérieure.
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L'Hôtel de Roubin.
Cour intérieure.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
La baie centrale située à l'étage de la façade sur la rue Saint-Jacques a gardé son décor roman. Une large archivolte ornée de motifs en croisillon protège une frise de lourdes perles en forme d'olives qui s'appuie sur des colonnes à chapiteaux. A l'intérieur, sous un tympan autrefois peint et décoré d'un bacino hispano-moresque (coupelle aux motifs végétaux de lustre métallique), deux baies géminées cintrées, dont les gorges sont remplies de modillons profilés à l'antique irrégulièrement posés, sont réunies par une colonne cannelée surmontée d'un chapiteau. Il faudrait situer la réalisation des chapiteaux de la Maison des Chevaliers, et donc de la façade, au cours de la dernière décennie du XIIe siècle. Le reste du décor confirme l'influence aixoise qui s'est exercée dans la Basse Vallée du Rhône à cette époque.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Le chapiteau, déposé en raison de son état, a été remplacé par une copie. Sa corbeille est couverte de deux rangs de feuilles d'acanthe se retournant dans leur partie supérieure en guise de fleuron. Il n'y a pas de volute mais seulement un décor végétal. Au dessus, une céramique mauresque.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Les lobes des feuilles d'acanthe de cette corbeille, comme des deux autres, présentent une particularité. Ils sont séparés par une trouée verticale et étroite, une sorte de fente obscure, divisée en deux parties superposées par une barre transversale. La répétition du motif en fait une signature d'artiste. Une telle caractéristique a été signalée par A Borg, qui la désigne comme une « goutte d'ombre », signature du sculpteur de la galerie occidentale du cloître de la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence, vers 1190. Il retrouve le travail de ce sculpteur dans le porche de l'église Notre-Dame du Thor, près d'Avignon.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Depuis juillet 1995, la demeure des Piolenc, dynastie de négociants de blé de la Vallée du Rhône, est ouverte au public. Elle abrite le musée d'Art Sacré du Gard, qui propose une approche culturelle et non catéchétique du sentiment religieux de l'Occident Chrétien.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
L'Œuvre hospitalière du pont du Saint-Esprit fut une congrégation totalement civile chargée de la gestion et de l'entretien. Pour l'accueillir, une Maison des Chevaliers existait à Pont-Saint-Esprit. Elle fut du XIIe au XVIIe siècle, la propriété exclusive de la famille de Piolenc, de riches négociants qui firent fortune dans le trafic du sel et du blé et qui par les taxes payées finançaient en partie l'Hospitalité du pont du Saint-Esprit. Le plus connu d'entre eux est Guillaume de Piolenc qui, en 1450, fit réaliser ce chef d'œuvre qu'est la salle d'apparat au premier étage.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Portrait d'homme, dit portrait du Fayoum. Ce romain aisé établi en Egypte sur les bords du Nil vivait sous les empereurs Trajan et Hadrien (Vers 110-130 de notre ère) ainsi qu'en témoignent la moustache, la barbichette et la découpe de la chevelure, typiques de la dernière mode de Rome. Ce portrait était placé au niveau du visage de la momie et servait d'identification, alors que le linceul encore en partie conservé montre les rites propres à l'Egypte des pharaons. Le faucon coiffé du disque solaire fait en effet référence au dieu Ptah-Sokar-Osiris. C'est l'une des plus anciennes peintures sur chevalet que l'on connaisse au monde. Il n'en existe que 800 environ.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Armoiries de la familler des Piolenc, six épis de blé : « de gueules à six épis d'or posés trois, deux et un, à la bordure engrelée de même. ».
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Métope de la charpente de l'église de Roquemaure : armoiries de Louis II, duc de Bourbon (1337-1410). La barre indique que ce n'est pas la branche principale des capétiens : Louis IX aura deux fils, Philippe II le Hardi l'ainé et Robert qui va donner la branche des bourbons par son mariage avec Béatrice de Bourbon.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Métope de la charpente de l'église de Roquemaure : animal fantastique à figure humaine.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Décors peints sur les plafonds datant des XIVème et XVème siècles. La maison était l'hospice où s'arrêtaient les chevaliers qui partaient en croisade, d'où le nom de la maison et tous les blasons.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Entre chaque solive, des scènes de genre, de chasse, de lutte, de danse et entre chaque scène des blasons peints. La partie la plus importante est celle du coté de la cheminée. Ici, c'est sans doute un élève du maître qui a travaillé, car dans la salle du dessus, les dessins sont de meilleure qualité.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Blasons de Charles VII, roi de France, de 1422 à 1461 et du dauphin Louis, fils aîné du roi, le futur Louis XI. Les autres métopes développent le thème de l'homme sauvage qui apprend à marcher et à se tenir debout, qui utilise une arbalète, etc.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Alors que l'art de l'Occident chrétien exprime au pied de la Croix la tristesse, l'abandon et le sentiment de vide, l'icône de l'Orient ne s'adresse pas en priorité aux émotions mais à l'esprit. Elle témoigne d'une théologie de la présence. Aussi est-elle vénérée. Réduire l'icône à un objet d'art revient à la vider de sa fonction première. Elle est peinte avec précision pour servir une foi, ses pratiques liturgiques et ses manifestations de dévotion. Son but est de rendre présent ce que l'Evangile proclame par la parole. L'icône donne à voir la beauté du monde spirituel. L'inscription du nom des personnages représentés investit l'icône d'une présence. L'écrire ou le prononcer revient à lui donner vie ou à la prolonger. Toute représentation réaliste est donc inutile puisque le spirituel ne se dessine pas.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Oeuvre orpheline, c'est-à-dire une oeuvre venant de la confiscation par les nazis et restituée, mais dont le propriétaire est inconnu.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Symboles des quatre évangélistes : l'homme de Matthieu, le taureau de Luc, le lion de Marc et l'aigle de Jean, tous avec une paire d'ailes.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Croix de bateliers.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Saint Georges, icône de monastère Grèce, XVIIIe siècle. La paroi d'icônes - l'iconostase - qui sépare la nef où prient les fidèles du sanctuaire où le prêtre célèbre la liturgie est caractéristique des églises orientales. La série d'icônes qui y est accrochée raconte l'histoire du salut de l'humanité et symbolise le monde céleste que les fidèles sont appelés à rejoindre. La rangée inférieure est constituée de grandes icônes qui s'offrent directement à la contemplation des croyants. La représentation du Christ et de la Vierge est accompagnée de celle des saints patrons de l'église de la ville. Tous ont les yeux tournés vers la porte centrale dite du paradis que seul le prêtre franchit. Le saint Georges se trouvait donc sur la partie gauche de l'iconostase.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Madone avec l'archange Barachiel, panneau sur bois, vers 1460-1480. L'archange Barachiel est reconnaissable par les roses qu'il porte dans ses vêtements.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Vêtements sacerdotaux du XVe au XXe siècles. Les crochets montrent l'utilisation première de cette salle qui devait être un grenier à blé.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Nativité, de Nicolas Mignard et son atelier, après 1657.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Vierge à l'Enfant, début du XIVe siècle. Le 15 août 1944, lors du bombardement aérien de Pont-Saint-Esprit, le souffle d'une bombe a fait jaillir du cours du Rhône cette Vierge à l'Enfant. C'est peut-être la statue de Notre-Dame des Miracles, jetée dans les eaux du fleuve à la Révolution. Le roi Philippe le Bel l'avait offerte à l'Œuvre hospitalière du Saint-Esprit, qui réunissait les marchands de la ville dont les Piolenc. Svelte et assez fortement hanchée, cette Vierge rappelle le travail des ateliers d'ivoiriers parisiens de la fin du XIIIe siècle.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Paperolle. Les paperolles (ou paperoles) sont une technique de décoration utilisant d'étroites bandelettes, ou frisures de papier, enroulées sur elles-mêmes et fixées sur un support ou dans un cadre. Elle est surtout pratiquée pendant la Renaissance par des organisations pauvres pour vénérer Dieu, embellir les messages sacrés et, ainsi, promouvoir leurs croyances.
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Paperolle.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Marie Madeleine pénitente, sculpture sur bois polychrome, attribuée à Pedro de Merna (1628-1688).
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Cuve baptismale en plomb - Languedoc, fin XIe - XIIe siècle La célébration du baptême chrétien a varié selon les époques. Sous les Carolingiens, on abandonne peu à peu l'immersion de l'adulte dans une piscine placée au centre d'un baptistère accolé à la cathédrale. On baptise désormais les enfants. Aussi la cuve remplace-t-elle la piscine au XIe siècle.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
La cuve est ici de forme tronconique et se compose de panneaux entièrement sculptés sur leur face extérieure. Ils représentent le Christ en croix et les quatre évangélistes.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Pharmacie de l'Hôpital du Saint Esprit.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Pharmacie de l'Hôpital du Saint Esprit.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Baignoire pour "soigner" les fous par des bains d'eau glacée.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
La salle d'apparat. Peintures murales du XVe siècle.
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La salle d'apparat. Peintures murales du XVe siècle.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
La salle d'apparat. Peintures murales du XVe siècle avec inscription (Bonne fortune).
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La salle d'apparat. Peintures murales du XVe siècle avec inscription.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Remarquables plafonds peints de la salle d'apparat (plafond à la francaise du XVe). Le regard, posé sur le monde par Guillaume III de Piolenc à l'issue de la Guerre de Cent Ans, s'accompagna de l'acceptation de formes artistiques nouvelles. La structure du plafond demeura gothique. Mais le décor qui la couvrit constituait un exemple précoce d'adaptation de la Renaissance italienne en dehors de la péninsule.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Thomas Alberti, capitaine des gardes royaux de Pont-Saint-Esprit, est l'allié de Piolenc. Il appartient à la même famille que Leone Battista Alberti qui, dans le traité De pittura qu'il écrivit en 1435-1436, pense que la peinture doit représenter une historia. Il explique aussi comment parvenir à la représentation des objets en perspective. Lorsque ce dernier séjourna à Florence de 1434 à 1443, le père et l'oncle du premier y étaient déjà revenus. Par l'intermédiaire de Thomas Alberti, selon toute vraisemblance, les théories de Leone Battista Alberti arrivèrent à Pont-Saint-Esprit.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Alors qu'on vient d'entrer dans la salle, et qu'on se dirige vers la cheminée, au milieu de la pièce, un chien monte la garde sur un mur, avec quelque nonchalance. Sa patte gauche est pendante ; de l'autre, il se gratte le dos. Son museau est appuyé sur le rebord, la langue tirée et l'œil ouvert. La queue bat l'air, comme quand un animal reconnaît quelqu'un et qu'il exprime sa joie. Un ami de son maître vient de franchir le seuil. Les scènes ne se déroulent plus sur un fond plat. Les personnages ou les animaux ne flottent plus dans les airs.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Les tendances classiques de l'art gothique se retrouvent dans le choix des thèmes des animaux hybrides, de la danse ou de l'homme sauvage. Autrefois, les panneaux étaient autonomes ou allaient par deux. Désormais, ils se complètent les uns les autres. Au centre, blason du roi de France.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Blason du Dauphin. L'homme sauvage et ses gestes violents renforcent la notion du roi fondateur de la nation française, tel Clovis, qui apporte la paix. C'est aussi le roi chrétien, par opposition à l'être inférieur, exclu du projet divin de la Rédemption.
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Le peintre a introduit la perspective et la profondeur dans les écus. Le bâton de gueules brochant semble posé par-dessus le cœur, selon la signification de l'expression héraldique. Sous la bande rouge, il a posé un filet noir qui traduit une ombre due à l'épaisseur de ce meuble.
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Blason des Piolenc.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Ce visage est vu en raccourci, de dessous. Le menton et les joues prennent d'extravagantes proportions, le nez retroussé se relève pour laisser voir les narines, les arcades sourcilières se creusent exagérément, les veines du cou sont saillantes. Une vie sourde, qui tend à extérioriser les sentiments, à forcer l'expression.
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Un homme d'âge mûr a le visage ridé. Une profonde mélancolie se dégage de son regard, qu'accentue le pincement des lèvres. Une vie intérieure habite ce visage.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Les épis de blé et les engrelures des armes des Piolenc sont soulignés de noir sur un côté. Les traits noirs ne sont pas posés n'importe comment. Toujours, l'ombre est portée en fonction de l'éclairage naturel des salles, qui reçoivent le soleil levant. Sur les métopes, la lumière vient de l'est et d'en haut. Le problème de la perspective est donc particulièrement bien maîtrisé.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Le mystère de la chute des Anges, huile sur bois de Raymond Boterie (connu à Pont-Saint-Esprit entre 1509 et 1548)
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Lucifer, dans le coin supérieur gauche..
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La Trinité.
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La fuite en Egypte, broderie de laine à l'aiguille, atelier français fin XVIe siècle.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
La Cour royale de Justice. Les Piolenc rendaient la justice en tant que seigneurs dans leur salle d'apparat. Ils l'avaient construite à la fin du XIIe siècle, en réunissant les murs de deux tours plus anciennes. C'est ce qui explique le plan irrégulier qu'a conservé la pièce. Ils y accueillirent la Cour royale de Justice, au moins à partir de septembre 1301. Cette « aula » symbolisait le pouvoir et l'ambition de leur famille tournée vers le négoce.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
La magnifique charpente de la cour royale de justice (plafond en berceau) qui s'élève à 8 mètres de hauteur. Raymond V entreprit de lui donner un aspect encore plus imposant. Il copia l'organisation des grandes salles de réception des palais méridionaux. Le travail peut être situé entre 1337 et 1343 par l'héraldique, ce que confirme l'analyse dendrochronologique.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Toutes les armoiries devaient être lisibles, pour qui se tenait sur le seuil.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
La droite et la gauche se définissent par rapport au meuble principal de la pièce et inamovible qu'est la cheminée. Le décor se lit alors de gauche à droite, comme la ligne d'un livre. L'écu principal se situe immédiatement à gauche de la platebande devant la cheminée, et le second de l'autre côté. Or le manteau de celle-ci occulte cet emplacement. C'est pourquoi il a été transféré sur la travée suivante.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
L'écu principal à gauche de la platebande porte "d'azur au semis, de fleurs de lys d'or", le second, de l'autre côté, « de gueules à six épis d'or posés trois, deux et une, à la bordure engrelée de même ». Ce sont les armes respectives du roi de France et du propriétaire de la maison. Ce dernier s'efface devant son hôte illustre.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
Dans la première platebande sont alternées les armes des Piolenc et la fleur de lys. Un seul écu vient troubler ce mouvement : celui du juge.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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Le Musée d'Art Sacré du Gard.
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L'église St Saturnin.
La construction des bâtiments conventuels aurait débuté vers 1045, mais l'église, seul vestige connu, date du XIIe siècle. Les éléments qui subsistent suffisent à montrer que l'église appartenait à l'art roman provençal nettement influencé par les monuments romains.
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L'église St Saturnin.
Le portail gothique est intéressant mais assez dégradé. Vers 1485-1490 le plus important marchand de la ville, Antoine de Joyes, fermier du tirage du sel, fait édifier le portail monumental. Nous attribuons cette oeuvre à Blaise Lécuyer qui avait précédemment construit la porte principale de la collégiale du Saint-Esprit.
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L'église St Saturnin.
Beau et élancé, le clocher terrasse gothique contient trois cloches dont un puissant bourdon de 2 tonnes.
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L'église St Saturnin.
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L'église St Saturnin.
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L'église St Saturnin.
De 1848 à 1865 on reconstruit les chapelles latérales.
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L'église St Saturnin.
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L'église St Saturnin.
La mort de St Joseph et la résurrection dses Morts
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L'église St Saturnin.
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L'église St Saturnin.
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L'église St Saturnin.
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L'église St Saturnin.
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L'église St Saturnin.
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L'église St Saturnin.
Chapelle du XVe siècle.
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L'église St Saturnin.
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L'église St Saturnin.
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L'église St Saturnin.
Les vitraux modernes sont dus à la maison Bullard, de St Alexandre.
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L'église St Saturnin.
La Pentecôte.
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L'église St Saturnin.
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Une rocaille.
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