Acadélie de Marseille et Roussillon
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L'académie de Marseille.
L'Académie des sciences, lettres et arts de Marseille est une société savante marseillaise. Elle fut créée en 1726 et réunit des personnalités provenant des arts et lettres et des sciences de Marseille. Le bâtiment a été donné à l'Académie par Félicie Dosne, la belle-soeur de Thiers en 1905.
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L'académie de Marseille.
La bibliothèque.
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L'académie de Marseille.
La salle de réunion. Au mur, les portraits de François Joachim de Pierre de Bernis de l'Académie française (1715 – 1794), cardinal, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, troisième protecteur de l'académie de Marseille (1770 – 1794), et d'Armand Honoré de Villars de l'Académie française (1702 – 1770), pair de France, gouverneur de Provence, deuxième protecteur de l'académie de Marseille (1734 – 1770).
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L'académie de Marseille.
Claude François Achard (1758 – 1809). Médecin, secrétaire perpétuel.C'est le fondateur de la bibliiothèque de Marseille et le rénovateur de l'Académie dont il a préservé les peintures.
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L'académie de Marseille.
Hommage à l'académie de Marseille de Lamartine.
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L'académie de Marseille.
La boucle est bouclée : après le tombeau de Thiers, au cimetière du Père Lachaise, voici l'alcove où il est né.
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L'académie de Marseille.
Statue d'Adolphe Thiers.
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L'académie de Marseille.
Salle de Juliette et Constant Roux.
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L'académie de Marseille.
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L'académie de Marseille.
Buste d'Achard par Chardigny.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
Enseigne de métier. Vigneron.
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Le village de Roussillon.
Enseigne de métier.
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Le village de Roussillon.
Enseigne de métier. Poissonnier.
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Le village de Roussillon.
Enseigne de métier. Marchand de vin et tailleur.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Maison à fronton et maison à génoise.
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Le village de Roussillon.
Maison de 1658.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
Beffroi : ancienne porte du Castrum, enceinte fortifiée, le beffroi a été remanié au 19ème siècle, en clocher annexe de l'église.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
Eglise St Michel. L'église primitive remonte au 11ème siècle et se situait à l'intérieur des fortifications, face au château. Elle appartint au début du XIIe siècle à l'ordre des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Très remaniée au cours des temps, en particulier du fait de sa situation au bord de la falaise, on remarquera sa façade du 17ème.
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Le village de Roussillon.
Eglise St Michel.
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Le village de Roussillon.
Eglise St Michel. Son chœur du 18ème.
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Eglise St Michel.
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Le village de Roussillon.
Eglise St Michel. Les fonts baptismaux, la statue de saint Michel, le crucifix sont du sculpteur local Potevin, de la fin du XVIIIe siècle.
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Le village de Roussillon.
Eglise St Michel. Fonts baptismaux de 1791.
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Eglise St Michel.
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Le village de Roussillon.
Eglise St Michel.
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Le village de Roussillon.
Eglise St Michel.
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Le village de Roussillon.
Maison curiale.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
L'ancien château.
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Le village de Roussillon.
Vue des Monts de Vaucluse.
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Le village de Roussillon.
Au fond, le Ventoux enneigé.
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Le village de Roussillon.
La Mairie, ancienne maison de L. Serre, à gauche et l'ancienne mairie à droite.
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Le village de Roussillon.
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Le village de Roussillon.
balcon avec les initiales L S.
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Le village de Roussillon.
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Sentier des ocres.
Il y a 110 millions d'années la Provence est recouverte par la mer. Les sables verts et marins se déposent au fond des eaux. Ils contiennent notamment une argile, la glauconie, qui contient des atomes de fer. Puis la mer se retire. Un continent nouveau apparaît et les sables verts se retrouvent à l'air libre. Le climat chaud et humide s'accompagne de pluies intenses qui lessivent le sol sableux et la glauconie se dissout. Les grains de sable résistent et les autres minéraux cristallisent sous la forme d'une argile siliceuse, la kaolinite, et d'oxydes de fer, la jaune goethite et la rouge hématite. Celle-ci s'est concentrée en surface en formant une carapace ferrugineuse qui protège les falaises de l'érosion.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
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Sentier des ocres.
Les oxydes de fer qui accompagnent la kaolinite, suivant leurs concentrations, donnent une couleur qui va du jaune pâle au rouge violacé. L'ocre est donc un mariage de kaolin et de fer, légèrement assaisonné de quartz.
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Sentier des ocres.
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La mine de Gargas.
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La mine de Gargas.
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La mine de Gargas.
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La mine de Gargas.
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La mine de Gargas.
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La mine de Gargas.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
L'exploitation de l'ocre à Roussillon doit tout à Jean-Étienne Astier qui, entre 1780 et 1785, étudia les propriétés des sables jaunes et rouges qui dominaient sur ces terres. Il eut l'idée de laver le sable ocreux pour en extraire le pigment pur. L'ocre était extrait de deux carrières, l'une en partie souterraine, l'autre à ciel ouvert. Les sables ocreux étaient acheminés à l'usine par camion où ils étaient déchargés sur le lieu le plus élevé du lavage. L'eau était pompée dans le bassin situé au bas du lavage puis projetée sur le minerai. Le mélange s'écoule alors vers un malaxeur. Pour laver 30 m³ de sable ocreux, on utilisait 100 m³ d'eau.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
Après avoir été mélangé dans le malaxeur, l'eau, le sable et l'ocre sont stoppés brutalement dans le batardeau, créant ainsi un remous.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
Les sables, plus lourds, se déposent au fond tandis que l'ocre, plus fine, reste en suspension dans l'eau. L'ocre, dans l'eau, est évacuée par les trous supérieurs de la dalle. Le reposoir (petit bassin maçonné) améliore la qualité du lavage en permettant aux sables plus fins de se déposer. Pour 1 m³ de sable ocreux, on obtient entre 150 et 200 kg d'ocre.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
Bassin de récupération des eaux.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
Pendant la journée, en automne et en hiver, l'eau et l'ocre arrivent par les canalisations dans les bassins de décantation. La nuit, l'ocre se dépose au fond du bassin. Le lendemain, l'ouvrier ocrier retire les bouchons, en commençant par ceux du haut. L'eau est récupérée en contrebas dans le bassin. Au printemps, les bassins sont remplis d'ocre, les ouvriers les quadrillent afin de pré-découper les mottes. Au début de l'été, il les extraient et les entreposent en murets pour qu'elles sèchent au soleil. Il faut donc une année pleine pour produire de l'ocre.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
Un ocrier entre dans le four et dispose les mottes en quinconce. Sous l'action de l'air chaud, la cuisson se fait en deux temps : jusqu'à 250°, l'humidité s'évapore, puis entre 250° et 450°, la couleur change et l'ocre jaune devient rouge. Combiné à l'oxygène de l'air, l'oxyde de fer hydraté de couleur jaune (geothite) se transforme en monoxyde de fer rouge (hématite) et en vapeur d'eau.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
Pour ne pas mélanger les couleurs, l'usine possède plusieurs moulins. Dans chacun d'eux, l'ocre y est concassée, broyée et tamisée. Pour que l'ocre soit bien tassée, les tonneaux passent trois fois sous la presse. Ils pèsent entre 50 et 250 kg. Le nom du client, la destination et la qualité de l'ocre y sont inscrits au pochoir.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
Le concasseur réduit les mottes en bloc de la grosseur d'un poing. Les meules verticales du broyeur les réduisent en une poudre grossière qui poursuit son chemin vers les tamis ou blutoirs.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
L'ocre broyée est remontée au sommet du moulin et répartie par une goulotte dans les trois tamis superposés. Les filtres de soie ne laissent passer que la poudre la plus fine. L'ocre grossière est rejetée, puis réacheminée vers le broyeur par un système de goulotte, de vis sans fin et d'élévateur à godets. Tout est recyclé et il n'y a pas de pertes.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
Une presse.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
En 2000, Helga Brenner, pour montrer l'omniprésence de la poussière frotte les "bleus de travail" avec des ocres.
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L'ancienne usine d'ocre Mathieu.
Les mouchoirs trempés dans une cire d'abeille colorée symbolisent l'état silicosé des poumons des ocriers.
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