La Station Alexandre
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La Station Alexandre.
Les quartiers d'arrière port, comme celui du Canet ont accueilli, fin 19ème siècle, début 20ème de nombreuses industries, huileries, savonneries, tuileries qui ont fait la richesse et la réputation de Marseille. La gare de triage de l'huilerie que Victor Régis avait fait construire juste avant la première guerre habritait une charpente attribuée à Gustave Eiffel.
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S'étendant sur 40 000m², silos, chaufferies, entrepôts formaient un complexe ultra moderne, où l'on extrayait à chaud l'huile d'oléagineux qui entrait dans la fabrication du savon. Armateur et négociant, Victor Régis faisait débarquer à la Joliette ses chargements d'arachide et de copra qu'une ligne de train privée amenait directement dans cette garde au coeur de l'huilerie.
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D'aucuns prétendent qu'il sagit d'un pavillon de l'exposition coloniale dfe 1906 qui fut démonté et remonré ici, les charpentes métalliques de cette époque, souvent constituées d'éléments préfabriqués, étant aisément transportables. La gare de triage n'a, en fait, fonctionné que peu de temps ; dès les années 30, qui marquèrent la crise des savonneries marseillaises, l'huilerie avait périclité. Dans les années 50, on ajouta aux bâtiments d'origine mal adaptés aux nouvelles méthodes de stockage, hangars et entrepôts, sans souci de pérennité, et encore moins d'esthétique.
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Une rue intérieure, à la manière des Passages urbains du 19ème, mène au coeur du Hall; briques, fonte, bois, béton sont mêlés dans une harmonie de tons et de textures, les deux traces sur le sol évoquant le voie de chemin de fer.
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Evoquer la symbolique de la gare, rendre hommage aux audaces techniques des architectes ingénieurs du 19ème supposait de mettre en valeur l'armature de fer et de fonte; le parti pris de la réhabilitation : reconstruire « en dedans » à 80cm de retrait pour laisser vivre et rayonner la structure, dégager l'espace intérieur, illuminer les volumes avec les parois de verre qui jouent sur la lumière, la transparence, et l'ambiguïté : Quand est-on dedans, quand est-on dehors ?
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Passant par là, mandatée par son époux pour trouver 500m² pour leur cabinet d'expertise comptable à l'étroit en centre ville, Sylvie Caulet rencontre, découvre et se passionne pour les 10 000m² du bâtiment et de ses annexes. Elle décide de les sauver, et de les restaurer. Par goût inné de l'architecture, et mûe par un sentiment de révolte devant la disparition programmée d'un des derniers fleurons du patrimoine industriel marseillais. Ce coup de coeur et de courage, Sylvie Caulet allait le mettre au service d'une reconstruction ambitieuse et respectueuse de l'histoire et du passé.
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3 années de travail acharné seront nécessaires pour faire sortir de terre Station Alexandre, dont le nom est un hommage au grand père maternel, entrepreneur. Le tour de table financier (Caisse des Dépôts et banques) assuré, l'architecte engagé (Eric Castaldi), les travaux de réhabilitation débutèrent en 2004.
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La structure Eiffel et l'architecture années 50 se complètent et s'harmonisent ménageant des galeries de bureaux, des commerces, 5 salles pour réunions et colloques, des salons de détente, deux grands restaurants avec terrasse (l'un sur la façade principale, l'autre coté jardin), un café/saladerie au coeur de l'Atrium.
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Un centre médical, paramédical, un laboratoire d'analyses médicales et une crèche complètent une offre qui permet de faire de Station Alexandre le centre de vie d'une zone en plein développement dans la proximité immédiate de bassins économiques industriels et tertiaires.
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1914-Station Alexandre-2004. Sylvie et Gilbert Caulet. Les huileries de l'étoile. Architecte Eric Castaldi.
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Colonnes en fonte avec chapiteaux corinthiens, charpente rivetée.
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Chapiteau corinthien.
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