Sainte-Agnès et Menton.

<center>Sainte-Agnès.</center>Sainte-Agnès, village de littoral le plus haut d'Europe à une altitude de 800 mètres, est classé parmi les plus beaux villages médiévaux de France. Le village primitif de Sainte-Agnès s'est développé sur le promontoire qui surplombe le village actuel.
Sainte-Agnès.
Sainte-Agnès, village de littoral le plus haut d'Europe à une altitude de 800 mètres, est classé parmi les plus beaux villages médiévaux de France. Le village primitif de Sainte-Agnès s'est développé sur le promontoire qui surplombe le village actuel.
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<center>Sainte-Agnès</center>Vers 1150, première mention du lieu, Sainte-Agnès se trouvait dans le comté de Vintimille, avant de passer aux mains de Charles d'Anjou, comte de Provence, en 1258. Sa position éminemment stratégique constitua alors un rempart contre les Génois.
Sainte-Agnès
Vers 1150, première mention du lieu, Sainte-Agnès se trouvait dans le comté de Vintimille, avant de passer aux mains de Charles d'Anjou, comte de Provence, en 1258. Sa position éminemment stratégique constitua alors un rempart contre les Génois.
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<center>Sainte-Agnès</center>En 1388, le village se rallia, avec tout le pays de Nice, au comte de Savoie, Amédée VII. Aux alentours de 1400, Sainte-Agnès se déplace vers le site actuel, plus facile d'accès et surtout plus proche des terrains cultivables et des sources.
Sainte-Agnès
En 1388, le village se rallia, avec tout le pays de Nice, au comte de Savoie, Amédée VII. Aux alentours de 1400, Sainte-Agnès se déplace vers le site actuel, plus facile d'accès et surtout plus proche des terrains cultivables et des sources.
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<center>Sainte-Agnès</center>À partir du XVIème siècle, c'est la France qui constitua désormais la principale menace pour les Etats de Savoie, spécialement à l'époque de Louis XIV puis de Louis XV. Le village fut finalement réuni à la France en 1860, lors de la création du département des Alpes-Maritimes.
Sainte-Agnès
À partir du XVIème siècle, c'est la France qui constitua désormais la principale menace pour les Etats de Savoie, spécialement à l'époque de Louis XIV puis de Louis XV. Le village fut finalement réuni à la France en 1860, lors de la création du département des Alpes-Maritimes.
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<center>Sainte-Agnès</center>Les casemates du fort.
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Les casemates du fort.
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<center>Sainte-Agnès</center>Les casemates du fort.
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Les casemates du fort.
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<center>Sainte-Agnès</center>Perché à près de 800 mètres sur un piton rocheux, le château pourrait dater de 1180.
Les Agnésois ayant encouragé à la résistance le bourg voisin de Peille, le chevalier de La Fare, gouverneur du Comté de Louis XIV, fit détruire le château en 1691. Mais la destruction ne fût pas totale et la forteresse joua à nouveau un rôle lors de la Guerre de Succession d'Autriche entre 1744 et 1749.
Sainte-Agnès
Perché à près de 800 mètres sur un piton rocheux, le château pourrait dater de 1180. Les Agnésois ayant encouragé à la résistance le bourg voisin de Peille, le chevalier de La Fare, gouverneur du Comté de Louis XIV, fit détruire le château en 1691. Mais la destruction ne fût pas totale et la forteresse joua à nouveau un rôle lors de la Guerre de Succession d'Autriche entre 1744 et 1749.
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<center>Sainte-Agnès</center>Le corps de garde.
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Le corps de garde.
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<center>Sainte-Agnès</center>Le grand bâtiment. Antérieur au XIVe, voûté et sans fenêtre, il a pu servir de lieu de stockage communautaire.
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Le grand bâtiment. Antérieur au XIVe, voûté et sans fenêtre, il a pu servir de lieu de stockage communautaire.
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<center>Sainte-Agnès</center>A l'origine le village de Sainte-Agnès se trouvait à ce niveau. Vers 1150, le cartulaire de la cathédrale de Nice fait mention d'un certain
Sainte-Agnès
A l'origine le village de Sainte-Agnès se trouvait à ce niveau. Vers 1150, le cartulaire de la cathédrale de Nice fait mention d'un certain "Rostagnus de Sainte Agnès" qui effectue une donation. C'est la première mention connue du village, qui s'était donc placé, à une date encore indéterminée, sous la protection d'une sainte romaine martyrisée au tout début du IVe siècle.
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<center>Sainte-Agnès</center>Au premier plan se dresse l’enceinte, ponctuée de meurtrières. Les restaurations récentes de la partie basse, en sous-œuvre, et de la partie haute, sont délimitées par une ligne de tuiles. A l'arrière-plan se profile le château proprement dit.
Sainte-Agnès
Au premier plan se dresse l’enceinte, ponctuée de meurtrières. Les restaurations récentes de la partie basse, en sous-œuvre, et de la partie haute, sont délimitées par une ligne de tuiles. A l'arrière-plan se profile le château proprement dit.
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<center>Sainte-Agnès</center>A droite, la tour. Les assises de la tour remontent à la fin du Xe - début du XIe s. Cette découverte est d'importance, car elle permet d'intégrer Sainte-Agnès au club très fermé des sites fouillés et datés de cette époque, tels que Charavines (Isère) et Pineuilh (Gironde).
Pour produire sur place du mortier, trois fours à chaux avaient été installés successivement les uns sur les autres à la base de la tour.
Sainte-Agnès
A droite, la tour. Les assises de la tour remontent à la fin du Xe - début du XIe s. Cette découverte est d'importance, car elle permet d'intégrer Sainte-Agnès au club très fermé des sites fouillés et datés de cette époque, tels que Charavines (Isère) et Pineuilh (Gironde). Pour produire sur place du mortier, trois fours à chaux avaient été installés successivement les uns sur les autres à la base de la tour.
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<center>Sainte-Agnès</center>A l'intérieur des remparts restaurés du château fort, on découvre un petit jardin médiéval. Offrant un panorama exceptionnel sur la Méditerranée, on peut se promener dans les jardins des vertus, des délices ou encore des vices. Au pied du donjon apparaît également un potager aux arômes et aux senteurs méditerranéennes.
Sainte-Agnès
A l'intérieur des remparts restaurés du château fort, on découvre un petit jardin médiéval. Offrant un panorama exceptionnel sur la Méditerranée, on peut se promener dans les jardins des vertus, des délices ou encore des vices. Au pied du donjon apparaît également un potager aux arômes et aux senteurs méditerranéennes.
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<center>Sainte-Agnès</center>On entre dans le corps de garde.
Sainte-Agnès
On entre dans le corps de garde.
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<center>Sainte-Agnès</center>La meurtrière de droite qui donne sur l'abrupt
Sainte-Agnès
La meurtrière de droite qui donne sur l'abrupt "commande" la tour située en contrebas (c'est-à-dire que ses meurtrières peuvent atteindre l'ennemi qui y aurait pris pied). La porte de ce corps de garde se fermait par une barre en bois coulissant dans l'épaisseur du
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<center>Sainte-Agnès</center>De nombreuses meurtrières, disposées à la base du mur (qui était bien plus élevé), sont du XIVe s. Ces meurtrières sont à tir plongeant, afin de pouvoir battre le pied des murailles.
D'autre part, deux d'entre elles, dissymétriques, sont à tir oblique pour viser le chemin d'accès.
Sainte-Agnès
De nombreuses meurtrières, disposées à la base du mur (qui était bien plus élevé), sont du XIVe s. Ces meurtrières sont à tir plongeant, afin de pouvoir battre le pied des murailles. D'autre part, deux d'entre elles, dissymétriques, sont à tir oblique pour viser le chemin d'accès.
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<center>Sainte-Agnès</center>Menton.
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Menton.
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<center>Sainte-Agnès</center>Le château proprement dit. Un habitat d'élite existait dès le XIe (une maison forte dotée d'une tour).
Un château (une enceinte avec une porte) fut élevé à la fin du XIIe par les comtes de Vintimille.
Le château fut plusieurs fois remanié : par les comtes de Provence (qui l'achetèrent en 1258), puis par les comtes de Savoie (après la Dédition du pays de Nice de 1388).
- Il joua encore un rôle du XVIe au XVIIIe.
Sainte-Agnès
Le château proprement dit. Un habitat d'élite existait dès le XIe (une maison forte dotée d'une tour). Un château (une enceinte avec une porte) fut élevé à la fin du XIIe par les comtes de Vintimille. Le château fut plusieurs fois remanié : par les comtes de Provence (qui l'achetèrent en 1258), puis par les comtes de Savoie (après la Dédition du pays de Nice de 1388). - Il joua encore un rôle du XVIe au XVIIIe.
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<center>Sainte-Agnès</center>A l'intérieur des remparts restaurés du château fort, on découvre un petit jardin médiéval. Offrant un panorama exceptionnel sur la Méditerranée, on peut se promener dans les jardins des vertus, des délices ou encore des vices. Au pied du donjon apparaît également un potager aux arômes et aux senteurs méditerranéennes.
Sainte-Agnès
A l'intérieur des remparts restaurés du château fort, on découvre un petit jardin médiéval. Offrant un panorama exceptionnel sur la Méditerranée, on peut se promener dans les jardins des vertus, des délices ou encore des vices. Au pied du donjon apparaît également un potager aux arômes et aux senteurs méditerranéennes.
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<center>Sainte-Agnès</center>Le jardin médiéval.
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Le jardin médiéval.
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<center>Sainte-Agnès</center>Escalier menant à l'office du tourisme et au petit musée.
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Escalier menant à l'office du tourisme et au petit musée.
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<center>Sainte-Agnès</center>Bol à oreilles émaillé (Savone XVe).
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Bol à oreilles émaillé (Savone XVe).
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<center>Sainte-Agnès</center>L'un des vingt individus enterrés au XIVe s, inhumé dans le cimetière paroissial de l'église Sainte Agnès au XIVe siècle (datation par la céramique)
Individu d'une vingtaine d'années (caractéristiques de la dentition), de sexe masculin (bassin étroit, mandibule massive). Aucune pathologie décelable.
Sainte-Agnès
L'un des vingt individus enterrés au XIVe s, inhumé dans le cimetière paroissial de l'église Sainte Agnès au XIVe siècle (datation par la céramique) Individu d'une vingtaine d'années (caractéristiques de la dentition), de sexe masculin (bassin étroit, mandibule massive). Aucune pathologie décelable.
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<center>Sainte-Agnès</center>L'église Notre-Dame-des-Neiges aux tuiles en écailles vernissées.
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L'église Notre-Dame-des-Neiges aux tuiles en écailles vernissées.
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<center>Sainte-Agnès</center>En 1883, l'eau arrive dans le village.
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En 1883, l'eau arrive dans le village.
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<center>Sainte-Agnès</center>L'église paroissiale Notre-Dame-des-Neiges constitue le vestige d'un édifice de style gothique tardif construit en 1535, peu de temps après que le nouveau village se structure
L'édifice, comportant une première travée voûtée sur croisée d'ogives, était orientée Nord-Sud.
En 1744, conservant cet élément, on reconstruit l'église en adoptant le principe de la travée rythmique chère au baroque L'église est ainsi agrandie transversalement, d'Est en Ouest, et le clocher recouvert de tuiles vernissées.
Sainte-Agnès
L'église paroissiale Notre-Dame-des-Neiges constitue le vestige d'un édifice de style gothique tardif construit en 1535, peu de temps après que le nouveau village se structure L'édifice, comportant une première travée voûtée sur croisée d'ogives, était orientée Nord-Sud. En 1744, conservant cet élément, on reconstruit l'église en adoptant le principe de la travée rythmique chère au baroque L'église est ainsi agrandie transversalement, d'Est en Ouest, et le clocher recouvert de tuiles vernissées.
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<center>Sainte-Agnès</center>L'église Notre-Dame-des-Neiges.
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L'église Notre-Dame-des-Neiges.
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<center>Sainte-Agnès</center>Trois chapelles latérales s'ouvrent de chaque côté et abritent des autels au décorum baroque assez simple. L'un d'entre eux, datant du XVIIIe porte les trois étoiles des armoiries des comtes Léotardi.
Le lustre vient de la Cathédrale de Monaco, offert par le Prince Souverain et la Princesse de Monaco, le 3 mars 1971.
Sainte-Agnès
Trois chapelles latérales s'ouvrent de chaque côté et abritent des autels au décorum baroque assez simple. L'un d'entre eux, datant du XVIIIe porte les trois étoiles des armoiries des comtes Léotardi. Le lustre vient de la Cathédrale de Monaco, offert par le Prince Souverain et la Princesse de Monaco, le 3 mars 1971.
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<center>Sainte-Agnès</center>De nombreuses toiles anonymes (datés du XVIe au XVIIIe) qui sont probablement l'œuvre de peintres locaux issus de l'école de peinture de Menton, ornent cet ensemble. Elles sont d'un style rustique, à l'exception de la toile du chevet où figure Notre-Dame-des-Neiges au milieu d'anges musiciens.
Sainte-Agnès
De nombreuses toiles anonymes (datés du XVIe au XVIIIe) qui sont probablement l'œuvre de peintres locaux issus de l'école de peinture de Menton, ornent cet ensemble. Elles sont d'un style rustique, à l'exception de la toile du chevet où figure Notre-Dame-des-Neiges au milieu d'anges musiciens.
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<center>Sainte-Agnès</center>Notre-Dame-des-Neiges au milieu d'anges musiciens.
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Notre-Dame-des-Neiges au milieu d'anges musiciens.
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<center>Sainte-Agnès</center>On peut également découvrir un superbe tabernacle et un retable en bois doré datant du XVIIème siècle.
Sainte-Agnès
On peut également découvrir un superbe tabernacle et un retable en bois doré datant du XVIIème siècle.
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<center>Sainte-Agnès</center>Couronne du comte de Provence.
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Couronne du comte de Provence.
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<center>Sainte-Agnès</center>Statue de Sainte Agnès du XVIIe.
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Statue de Sainte Agnès du XVIIe.
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<center>Sainte-Agnès</center>Croix de procession des pénitents blancs.
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Croix de procession des pénitents blancs.
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<center>Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés</center>A la fin du siècle dernier, la colonie russe est relativement importante sur la Côte d’Azur.
Ainsi, en 1880, c’est la grande duchesse Anastasia, (petite fille de l’empereur Nicolas Ier et tante du tsar Nicolas II), qui décide de fonder une société russe appelée « Association orthodoxe russe de Sainte-Anastasie », afin de permettre aux jeunes poitrinaires de son pays de venir séjourner dans une maison de repos.
Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés
A la fin du siècle dernier, la colonie russe est relativement importante sur la Côte d’Azur. Ainsi, en 1880, c’est la grande duchesse Anastasia, (petite fille de l’empereur Nicolas Ier et tante du tsar Nicolas II), qui décide de fonder une société russe appelée « Association orthodoxe russe de Sainte-Anastasie », afin de permettre aux jeunes poitrinaires de son pays de venir séjourner dans une maison de repos.
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<center>Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés</center>Cet établissement était à l’origine le bâtiment abritant la clinique Hermitage. Ce n’est qu’en 1908 que l’association vend l’Hermitage et construit un autre bâtiment qui sera l’actuelle Maison russe.
En 1882, la grande duchesse va être l’instigatrice de la création d’un groupe financier destiné à venir en aide hospitalière aux sujets russes malades.
Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés
Cet établissement était à l’origine le bâtiment abritant la clinique Hermitage. Ce n’est qu’en 1908 que l’association vend l’Hermitage et construit un autre bâtiment qui sera l’actuelle Maison russe. En 1882, la grande duchesse va être l’instigatrice de la création d’un groupe financier destiné à venir en aide hospitalière aux sujets russes malades.
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<center>Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés</center>La colonie russe est importante à cette époque et ne possède pas encore de lieu de culte ; ainsi, en 1884, le comte PROTASSOV-BECHMETIEFF fait édifier au cimetière du Vieux Château une chapelle orthodoxe possédant une crypte dans laquelle sont recueillis les restes mortels des ressortissants russes, chapelle dont les plans sont établis par YOURASSOF, alors vice-consul de Russie à Menton, sur un terrain de 54 m² et d’une valeur de 26 000 francs, cédé gratuitement par la Ville de Menton. Les travaux sont réalisés sous la direction de Sylvain JAUFFRET, architecte de la Ville de Menton. Cette chapelle est inaugurée le 12 mars 1886.
Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés
La colonie russe est importante à cette époque et ne possède pas encore de lieu de culte ; ainsi, en 1884, le comte PROTASSOV-BECHMETIEFF fait édifier au cimetière du Vieux Château une chapelle orthodoxe possédant une crypte dans laquelle sont recueillis les restes mortels des ressortissants russes, chapelle dont les plans sont établis par YOURASSOF, alors vice-consul de Russie à Menton, sur un terrain de 54 m² et d’une valeur de 26 000 francs, cédé gratuitement par la Ville de Menton. Les travaux sont réalisés sous la direction de Sylvain JAUFFRET, architecte de la Ville de Menton. Cette chapelle est inaugurée le 12 mars 1886.
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<center>Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés</center>Quelques années plus tard, en 1892, est construite l’église orthodoxe de la rue Paul Morillot, grâce à des fonds recueillis par la grande duchesse Anastasia, provenant de dons de riches familles russes. L’église, dont les plans sont réalisés par l’architecte danois Hans Georg TERSLING, est consacrée le 24 octobre 1892. Dédiée à la Vierge et à Saint-Nicolas, son nom entier est : « Eglise de Notre-Dame joie des affligés et Saint-Nicolas le Thaumaturge ».
Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés
Quelques années plus tard, en 1892, est construite l’église orthodoxe de la rue Paul Morillot, grâce à des fonds recueillis par la grande duchesse Anastasia, provenant de dons de riches familles russes. L’église, dont les plans sont réalisés par l’architecte danois Hans Georg TERSLING, est consacrée le 24 octobre 1892. Dédiée à la Vierge et à Saint-Nicolas, son nom entier est : « Eglise de Notre-Dame joie des affligés et Saint-Nicolas le Thaumaturge ».
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<center>Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés</center>Le sanctuaire avec l’autel est, comme dans toutes les églises orthodoxes, séparé du reste de l’église par une cloison appelée « iconostase », percée de trois portes et ornée d’icônes prescrites par les canons. Cette cloison peut être de bois, de métal ou de marbre comme c’est le cas ici.
Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés
Le sanctuaire avec l’autel est, comme dans toutes les églises orthodoxes, séparé du reste de l’église par une cloison appelée « iconostase », percée de trois portes et ornée d’icônes prescrites par les canons. Cette cloison peut être de bois, de métal ou de marbre comme c’est le cas ici.
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<center>Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés</center>Les icônes ornant l’iconostase ont été exécutées à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg ; certains par le peintre BRULOV, les autres icônes sont de différentes époques et de diverses provenances.
Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés
Les icônes ornant l’iconostase ont été exécutées à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg ; certains par le peintre BRULOV, les autres icônes sont de différentes époques et de diverses provenances.
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<center>Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés</center>Nicolas II de Russie et sa famille : l'impératrice Alexandra Fedorovna, les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria,  Anastasia et le tsarévitch Alexis
Menton. Notre-Dame, Joie de tous les Affligés
Nicolas II de Russie et sa famille : l'impératrice Alexandra Fedorovna, les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexis
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<center>Menton. Ancien hôtel Alexandra.</center>Architecte en chef des Palais nationaux, Auguste Rives construit l’hôtel Alexandra, magnifique établissement couronné de clochetons. Cet établissement est le lieu incontournable de l’aristocratie russe.
Menton. Ancien hôtel Alexandra.
Architecte en chef des Palais nationaux, Auguste Rives construit l’hôtel Alexandra, magnifique établissement couronné de clochetons. Cet établissement est le lieu incontournable de l’aristocratie russe.
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<center>Menton. Tour St Ambroise.</center>Une curieuse construction hexagonale, la tour Saint-Ambroise, ornée de reliefs grotesques est le seul vestige d’une abbaye édifiée en ce lieu au XVIe siècle.
Menton. Tour St Ambroise.
Une curieuse construction hexagonale, la tour Saint-Ambroise, ornée de reliefs grotesques est le seul vestige d’une abbaye édifiée en ce lieu au XVIe siècle.
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<center>Menton. Chapelle funéraire de la famille Galliani.</center>
Menton. Chapelle funéraire de la famille Galliani.
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<center>Menton. Palais Carnoles.</center>Un acte de 1177 nous apprend que le comte Othon de Vintimille échange avec l'abbaye de Lérins en présence de Béraldus, prieur de Sainte-Marie de Carnolès, sa propriété de Cluses jusqu'à Garavan avec des biens que les moines possèdent à Albenga. Cet échange est confirmé en 1182 par une bulle du pape Lucius III qui précise que le prieuré appartient au chapitre aux chanoines de Vintimille. Le prieuré de Carnolès a dû être fondé à la fin du XIe siècle.
Sur un terrain acheté aux moines de Lérins en 1717, le prince Antoine 1er de Monaco décide de construire un palais au caractère de Trianon entouré de vergers. La tradition veut que les plans du trianon rapportés de Paris par le prince auraient été faits par Robert de Cotte et Jacques Gabriel. Le palais a été décoré par des peintres mentonnais : Bressan, Puppo et les frères Vento.
Le kiosque du palais Carnolès est une construction baroque de plan hexagonal couronné d'une calotte de tuiles. Le premier niveau est sobre. Le second a adopté un ordre de pilastres jumelés variante de l'ordre cariatide génois. En haut, blason des Grimaldi
Menton. Palais Carnoles.
Un acte de 1177 nous apprend que le comte Othon de Vintimille échange avec l'abbaye de Lérins en présence de Béraldus, prieur de Sainte-Marie de Carnolès, sa propriété de Cluses jusqu'à Garavan avec des biens que les moines possèdent à Albenga. Cet échange est confirmé en 1182 par une bulle du pape Lucius III qui précise que le prieuré appartient au chapitre aux chanoines de Vintimille. Le prieuré de Carnolès a dû être fondé à la fin du XIe siècle. Sur un terrain acheté aux moines de Lérins en 1717, le prince Antoine 1er de Monaco décide de construire un palais au caractère de Trianon entouré de vergers. La tradition veut que les plans du trianon rapportés de Paris par le prince auraient été faits par Robert de Cotte et Jacques Gabriel. Le palais a été décoré par des peintres mentonnais : Bressan, Puppo et les frères Vento. Le kiosque du palais Carnolès est une construction baroque de plan hexagonal couronné d'une calotte de tuiles. Le premier niveau est sobre. Le second a adopté un ordre de pilastres jumelés variante de l'ordre cariatide génois. En haut, blason des Grimaldi
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<center>Menton. Palais Carnoles.</center>Entre 1863 et 1876, le bâtiment fait office de casino de jeux.
Il est racheté en 1896 par un Américain, Edwards Philips Allis, qui entreprend de lui rendre son lustre. Il demande à Hans-Georg Tersling, architecte danois installé à Menton, d'adapter l’édifice pour en faire un logement plus moderne. Deux petits avant-corps sont ajoutés du côté du parc.
Menton. Palais Carnoles.
Entre 1863 et 1876, le bâtiment fait office de casino de jeux. Il est racheté en 1896 par un Américain, Edwards Philips Allis, qui entreprend de lui rendre son lustre. Il demande à Hans-Georg Tersling, architecte danois installé à Menton, d'adapter l’édifice pour en faire un logement plus moderne. Deux petits avant-corps sont ajoutés du côté du parc.
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<center>Menton. Palais Carnoles.</center>
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<center>Menton. Palais Carnoles.</center>
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<center>Menton. Palais Carnoles.</center>Au-dessus des guirlandes de fleurs, on peut apercevoir le A de Allis.
Menton. Palais Carnoles.
Au-dessus des guirlandes de fleurs, on peut apercevoir le A de Allis.
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<center>Menton. Palais Carnoles.</center>
Menton. Palais Carnoles.
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<center>Menton. Palais Carnoles.</center>Le « jardin du prince » est réalisé en 1725 par Antoine Latour, architecte français travaillant à Monaco. Un plan de cette époque mentionne un jardin potager fleuri aménagé d’allées en étoile et irrigué par deux bassins aux eaux jaillissantes. À cette époque la propriété est clôturée de hautes murailles recouvertes d’espaliers de raisin et arborées d’orangers du Portugal.
Derrière les palmiers dattiers, un des deux podocarpus.
Menton. Palais Carnoles.
Le « jardin du prince » est réalisé en 1725 par Antoine Latour, architecte français travaillant à Monaco. Un plan de cette époque mentionne un jardin potager fleuri aménagé d’allées en étoile et irrigué par deux bassins aux eaux jaillissantes. À cette époque la propriété est clôturée de hautes murailles recouvertes d’espaliers de raisin et arborées d’orangers du Portugal. Derrière les palmiers dattiers, un des deux podocarpus.
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<center>Menton. Palais Carnoles.</center>Palmier washingtonia.
Menton. Palais Carnoles.
Palmier washingtonia.
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