Ile de Planier.

<center>Pharo et tour du roi René</center>Le Palais du Pharo est un monument marseillais dont la construction fut ordonnée par Louis Napoléon Bonaparte pour l'Impératrice Eugénie : lors d'une visite à Marseille en 1852, Napoléon III souhaite la construction d'une résidence, en 1855 la ville offre à Napoléon III le site du Pharo. Le palais du Pharo devait être le reflet de la résidence de l'impératrice à Biarritz,
Pharo et tour du roi René
Le Palais du Pharo est un monument marseillais dont la construction fut ordonnée par Louis Napoléon Bonaparte pour l'Impératrice Eugénie : lors d'une visite à Marseille en 1852, Napoléon III souhaite la construction d'une résidence, en 1855 la ville offre à Napoléon III le site du Pharo. Le palais du Pharo devait être le reflet de la résidence de l'impératrice à Biarritz, "une habitation qui aurait les pieds dans l'eau", selon les mots de Louis-Napoléon Bonaparte. En définitive, personne n'y résida jamais, et l'impératrice finit par l'offrir à la ville de Marseille en 1903. Au début du Xllle siècle une tour (dite Maubec ou Maubert) fut construite pour assurer le contrôle de l'entrée du port. Malgré toutes les mesures prises par les Marseillais pour se protéger, les troupes aragonaises s'introduisirent en 1423 dans la ville et la mirent à sac. La tour Maubert fut alors entièrement détruite. La première préoccupation du roi René, lorsqu'il hérita du comté de Provence en 1435, fut d'assurer la sécurité de Marseille. Les remparts furent remis en état et la tour reconstruite par l'ingénieur génois Pardo et le maître maçon Jehan Robert. Celle-ci, appelée « Tour Carrée », puis ultérieurement « Tour du Roi René » fut élevée de 1447 à 1463. De là une chaîne de 225 anneaux était tendue chaque nuit jusqu'à la rive opposée, interdisant l'accès au port à tous les envahisseurs
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<center>Fort st Jean</center>C'est sur la rive Nord du Lacydon que les Hospitaliers chevaliers de l'ordre de Saint-Jean établirent, à la fin du XIIe siècle, l'une de leurs premières commanderies. Fondé vers 1090, avant les premières croisades, le futur ordre de Malte choisit également le promontoire Nord pour y installer la chapelle Saint-Jean Baptiste, première église romane de la cité phocéenne, devenue église Saint-Jean après sa démolition à la fin du XIIIe siècle. Grâce à l'argent récupéré après le procès des Templiers,Ils firent ensuite construire l'hôpital au nord de l'église, partiellement encastré dans le rocher et exhaussant le rivage, ils purent créer une cour sur laquelle donnait le palais du commandeur bâti en bordure de la passe. Des murs solides entouraient le tout et formaient un bastion indépendant de la ville. Il était achevé en 1365, voire un peu plus tôt, puisqu'à cette date, le palais du commandeur accueillit la suite pontificale accompagnant le pape Urbain V. Cette muraille n'empêchât pas l'invasion des Aragonais, en 1423. Hôtel du commandeur donnant sur la mer.
Fort st Jean
C'est sur la rive Nord du Lacydon que les Hospitaliers chevaliers de l'ordre de Saint-Jean établirent, à la fin du XIIe siècle, l'une de leurs premières commanderies. Fondé vers 1090, avant les premières croisades, le futur ordre de Malte choisit également le promontoire Nord pour y installer la chapelle Saint-Jean Baptiste, première église romane de la cité phocéenne, devenue église Saint-Jean après sa démolition à la fin du XIIIe siècle. Grâce à l'argent récupéré après le procès des Templiers,Ils firent ensuite construire l'hôpital au nord de l'église, partiellement encastré dans le rocher et exhaussant le rivage, ils purent créer une cour sur laquelle donnait le palais du commandeur bâti en bordure de la passe. Des murs solides entouraient le tout et formaient un bastion indépendant de la ville. Il était achevé en 1365, voire un peu plus tôt, puisqu'à cette date, le palais du commandeur accueillit la suite pontificale accompagnant le pape Urbain V. Cette muraille n'empêchât pas l'invasion des Aragonais, en 1423. Hôtel du commandeur donnant sur la mer.
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<center>Fort st Jean</center>Le 20 novembre 1423, une flotte aragonaise attaque la ville et la met à sac. La tour Maubert est détruite, et les assaillants emportent en guise de trophée la chaîne qui défendait l'entrée du port, toujours visible aujourd'hui dans la cathédrale de Valence (Espagne).
Dès 1452, le Roi René, qui cherche à redresser la ville, fait construire une nouvelle tour, qui prendra son nom, en lieu et place de la tour Maubert. Elle est financée en partie par la ville, en partie par les pêcheurs de Saint-Jean. Durant cette période en revanche, les Hospitaliers de Saint-Jean se désintéressent progressivement du site, et les bâtiments se détériorent.
Fort st Jean
Le 20 novembre 1423, une flotte aragonaise attaque la ville et la met à sac. La tour Maubert est détruite, et les assaillants emportent en guise de trophée la chaîne qui défendait l'entrée du port, toujours visible aujourd'hui dans la cathédrale de Valence (Espagne). Dès 1452, le Roi René, qui cherche à redresser la ville, fait construire une nouvelle tour, qui prendra son nom, en lieu et place de la tour Maubert. Elle est financée en partie par la ville, en partie par les pêcheurs de Saint-Jean. Durant cette période en revanche, les Hospitaliers de Saint-Jean se désintéressent progressivement du site, et les bâtiments se détériorent.
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<center>Tour du fanal</center>Depuis 1644, le fanal Saint-Jean, qu'on appelle aussi la tour ronde, dresse sa façade cylindrique. C'est peu avant l'arrivée triomphale de Louis XIV à Marseille en 1660 qu'elle fut bâtie à la demande des armateurs marseillais. Les travaux sont adjugés à trois maçons : Bœuf, Gay et Alluys. Chaque soir, on y brûlait des troncs d'arbres pour signaler l'entrée du port.
Tour du fanal
Depuis 1644, le fanal Saint-Jean, qu'on appelle aussi la tour ronde, dresse sa façade cylindrique. C'est peu avant l'arrivée triomphale de Louis XIV à Marseille en 1660 qu'elle fut bâtie à la demande des armateurs marseillais. Les travaux sont adjugés à trois maçons : Bœuf, Gay et Alluys. Chaque soir, on y brûlait des troncs d'arbres pour signaler l'entrée du port.
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<center>MuCEM et Cathédrale</center>Le MuCEM (Musée des Civilisations Europe méditerranée) représente le premier véritable transfert d’un musée national dans une grande capitale régionale. C’est la troisième vie d’un grand musée consacré à la société dont les origines remontent à 1884, avec l’ouverture d’une «salle» de France au Musée d’Ethnographie du Trocadéro. Après avoir été, depuis 1937 et pendant plus d’un demi-siècle, le Musée des arts et traditions populaires à Paris, le MuCEM offre désormais un regard sur la Méditerranée, son histoire, ses sociétés et son patrimoine. Entre la ville et la mer, sur l’ancien môle portuaire J4, le bâtiment est construit selon les plans de l’architecte Rudy Ricciotti, associé à Roland Carta. Ce bâtiment est relié au fort St Jean par une passerelle.
MuCEM et Cathédrale
Le MuCEM (Musée des Civilisations Europe méditerranée) représente le premier véritable transfert d’un musée national dans une grande capitale régionale. C’est la troisième vie d’un grand musée consacré à la société dont les origines remontent à 1884, avec l’ouverture d’une «salle» de France au Musée d’Ethnographie du Trocadéro. Après avoir été, depuis 1937 et pendant plus d’un demi-siècle, le Musée des arts et traditions populaires à Paris, le MuCEM offre désormais un regard sur la Méditerranée, son histoire, ses sociétés et son patrimoine. Entre la ville et la mer, sur l’ancien môle portuaire J4, le bâtiment est construit selon les plans de l’architecte Rudy Ricciotti, associé à Roland Carta. Ce bâtiment est relié au fort St Jean par une passerelle.
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<center>Cathédrale</center>La cathédrale que l'on a appelée, comme l'ancienne, la Major ou Sainte-Marie-Majeure, a été bâtie de 1852 à 1893 dans le style byzantin (coupoles, décoration de mosaïques), mais avec le plan des églises gothiques et de nombreux détails empruntés à l'architecture romane. L'édifice est construit en assises de pierre alternativement blanches (pierre de Calissane) et vertes (pierre de Florence). Louis-Napoléon Bonaparte pose la première pierre de la nouvelle cathédrale le 26 septembre elle est consacrée le 6 mai 1896. Les plans sont de l'architecte Léon Vaudoyer. A sa mort, en 1872, Henry Espérandieu reprend le chantier jusqu'à sa propre disparition en 1874. C'est enfin Henri Revoil qui achève la nouvelle cathédrale. De style romano-byzantin, elle est en forme de croix latine avec déambulatoire. Sa longueur totale est de 146 m, la coupole principale a près de 70 m de hauteur et 18 m de diamètre.
Cathédrale
La cathédrale que l'on a appelée, comme l'ancienne, la Major ou Sainte-Marie-Majeure, a été bâtie de 1852 à 1893 dans le style byzantin (coupoles, décoration de mosaïques), mais avec le plan des églises gothiques et de nombreux détails empruntés à l'architecture romane. L'édifice est construit en assises de pierre alternativement blanches (pierre de Calissane) et vertes (pierre de Florence). Louis-Napoléon Bonaparte pose la première pierre de la nouvelle cathédrale le 26 septembre elle est consacrée le 6 mai 1896. Les plans sont de l'architecte Léon Vaudoyer. A sa mort, en 1872, Henry Espérandieu reprend le chantier jusqu'à sa propre disparition en 1874. C'est enfin Henri Revoil qui achève la nouvelle cathédrale. De style romano-byzantin, elle est en forme de croix latine avec déambulatoire. Sa longueur totale est de 146 m, la coupole principale a près de 70 m de hauteur et 18 m de diamètre.
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<center>Les deux bouées cardinales.</center>A droite, le feu de Sourdaras, à gauche, la tour du Canoubier. Les cardinales sont des bouées, des tourelles ou des perches. Elles sont peintes en noir et jaune pour les distinguer toutes les quatre. Deux cônes sur le haut indiquent aussi la cardinale. Ici, la bande noire centrale, les deux cônes pointe contre pointe indiquent que ce sont deux cardinales ouest. Elles sont disposées à l'ouest d'un danger et le navigateur qui veut éviter ce danger doit passer à l'ouest de la cardinale.
Les deux bouées cardinales.
A droite, le feu de Sourdaras, à gauche, la tour du Canoubier. Les cardinales sont des bouées, des tourelles ou des perches. Elles sont peintes en noir et jaune pour les distinguer toutes les quatre. Deux cônes sur le haut indiquent aussi la cardinale. Ici, la bande noire centrale, les deux cônes pointe contre pointe indiquent que ce sont deux cardinales ouest. Elles sont disposées à l'ouest d'un danger et le navigateur qui veut éviter ce danger doit passer à l'ouest de la cardinale.
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<center>Les calanques</center>Rocher au-dessus de callelongue, île Maïre, île de Riou.
Les calanques
Rocher au-dessus de callelongue, île Maïre, île de Riou.
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<center>Les îles</center>Maïre, Grand Conglué, Riou.
Les îles
Maïre, Grand Conglué, Riou.
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<center>Île de Planier.</center>A 15 km au large de Marseille, existent des hauts-fonds. C'est en 1319 que Robert d'Anjou imposa à toute personne qui aborde cet écueil d'y déposer des pierres de construction afin que soit érigée une tour à feu qui fonctionnera pendant près de quatre siècles, son feu étant alimenté avec de la paille, du bois puis du charbon. L'édifice comportera jusqu'à deux étages, s'élevant à plus de 12 m au-dessus du sol.
Île de Planier.
A 15 km au large de Marseille, existent des hauts-fonds. C'est en 1319 que Robert d'Anjou imposa à toute personne qui aborde cet écueil d'y déposer des pierres de construction afin que soit érigée une tour à feu qui fonctionnera pendant près de quatre siècles, son feu étant alimenté avec de la paille, du bois puis du charbon. L'édifice comportera jusqu'à deux étages, s'élevant à plus de 12 m au-dessus du sol.
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<center>Île de Planier.</center>En 1774, le phare du Planier est équipé d'un réverbère de type Tourville-Sangrain fonctionnant à l'huile. Une nouvelle lanterne à cage de verre entièrement close, abritant 14 lampes à huile, est adoptée à la même époque. Le feu du phare porte désormais à plus de 38 km. Deux équipes de deux gardiens se relaient chaque mois pour entretenir sa flamme.
Île de Planier.
En 1774, le phare du Planier est équipé d'un réverbère de type Tourville-Sangrain fonctionnant à l'huile. Une nouvelle lanterne à cage de verre entièrement close, abritant 14 lampes à huile, est adoptée à la même époque. Le feu du phare porte désormais à plus de 38 km. Deux équipes de deux gardiens se relaient chaque mois pour entretenir sa flamme.
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<center>Île de Planier.</center>En mars 1829, est inauguré le phare dit « de premier ordre ». La nouvelle tour culmine à 36 m au-dessus de la mer, elle est équipée d'un feu lenticulaire doté d'une optique de Fresnel.
A la fin du XIXe siècle Planier est électrifié, l'électricité étant produite sur place par des groupes locomoteurs. Mais pour profiter de cette nouvelle énergie il faut reconstruire une tour de 60 m de haut. Le chantier durera cinq ans sous la conduite de l'ingénieur André. Le feu est allumé en 1881, ses trois éclairs blancs étant entrecoupés d'un éclat rouge.
Île de Planier.
En mars 1829, est inauguré le phare dit « de premier ordre ». La nouvelle tour culmine à 36 m au-dessus de la mer, elle est équipée d'un feu lenticulaire doté d'une optique de Fresnel. A la fin du XIXe siècle Planier est électrifié, l'électricité étant produite sur place par des groupes locomoteurs. Mais pour profiter de cette nouvelle énergie il faut reconstruire une tour de 60 m de haut. Le chantier durera cinq ans sous la conduite de l'ingénieur André. Le feu est allumé en 1881, ses trois éclairs blancs étant entrecoupés d'un éclat rouge.
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<center>Ile de Planier</center>En 1944, le phare est dynamité par les Allemands, sa lentille de Fresnel étant sauvée par un officier allemand, mais ce n'est qu'en 1959 qu'il sera reconstruit sur les plans des architectes Arbus et Crillon, une grande partie des fonds étant financée par le plan Marshall.
Ile de Planier
En 1944, le phare est dynamité par les Allemands, sa lentille de Fresnel étant sauvée par un officier allemand, mais ce n'est qu'en 1959 qu'il sera reconstruit sur les plans des architectes Arbus et Crillon, une grande partie des fonds étant financée par le plan Marshall.
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<center>Île de Planier.</center>En 1944, le phare est dynamité par les Allemands, sa lentille de Fresnel étant sauvée par un officier allemand, mais ce n'est qu'en 1959 qu'il sera reconstruit sur les plans des architectes Arbus et Crillon, une grande partie des fonds étant financée par le plan Marshall.
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En 1944, le phare est dynamité par les Allemands, sa lentille de Fresnel étant sauvée par un officier allemand, mais ce n'est qu'en 1959 qu'il sera reconstruit sur les plans des architectes Arbus et Crillon, une grande partie des fonds étant financée par le plan Marshall.
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<center>Île de Planier.</center>L’ensemble se compose du phare proprement dit, haute tour-colonne de plus de 70 m, et de bâtiments annexes qui se caractérisent par leur élévation ordonnancée et par la mise en oeuvre très soignée de leur maçonnerie en pierre appareillée.
Île de Planier.
L’ensemble se compose du phare proprement dit, haute tour-colonne de plus de 70 m, et de bâtiments annexes qui se caractérisent par leur élévation ordonnancée et par la mise en oeuvre très soignée de leur maçonnerie en pierre appareillée.
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<center>Île de Planier.</center>La place.
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<center>Île de Planier.</center>Sur le plan technique, l’actuel phare de Planier n’est pas le plus remarquable. En revanche, le choix du matériau, d’une architecture à la fois éclectique et
Île de Planier.
Sur le plan technique, l’actuel phare de Planier n’est pas le plus remarquable. En revanche, le choix du matériau, d’une architecture à la fois éclectique et "néo-visionnaire", la mise en scène du phare et plus encore de ses annexes, comme une place ordonnancée au milieu de la mer, produisent un ensemble monumental tout à fait spectaculaire. Cet engagement des architectes, à contre-courant de la modernité de l’époque, manifeste une volonté de se situer dans l’esprit des grands projets marseillais, réalisés ou pas, des places de Puget aux abords de la cathédrale, en passant par le Frioul.
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<center>Île de Planier.</center>Au fond, l'île Maïre.
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Au fond, l'île Maïre.
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<center>Île de Planier.</center>L'île Maïre.
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L'île Maïre.
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<center>Île de Planier.</center>Le massif des calanques avec, au premier plan, le sommet de Marseilleveyre.
Île de Planier.
Le massif des calanques avec, au premier plan, le sommet de Marseilleveyre.
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<center>Port de Pomègues. </center>A partir du XVIIe s., les relations de Marseille avec les Echelles du Levant l'exposent de façon permanente aux terribles épidémies de peste et de choléra. Le Conseil de la ville décide la mise en place d'un système de quarantaine et pendant plus de deux siècles, les îles du Frioul jouent un rôle sanitaire de premier ordre. Ce complexe sanitaire marseillais s'intègre dans un réseau auquel appartiennent les grands ports méditerranéens pour protéger l'Europe des épidémies. 1627 : Le port naturel de Pomègues est aménagé pour la purge des marchandises et le mouillage des navires suspects. 1720 . Malgré l'efficacité du triangle sanitaire contrôlé par le bureau de santé - que sont la grande prise de Pomègues, le lazaret à Arenc au Nord de la ville, les consignes sanitaires à l'entrée du Port -, la peste entre dans Marseille avec
Port de Pomègues.
A partir du XVIIe s., les relations de Marseille avec les Echelles du Levant l'exposent de façon permanente aux terribles épidémies de peste et de choléra. Le Conseil de la ville décide la mise en place d'un système de quarantaine et pendant plus de deux siècles, les îles du Frioul jouent un rôle sanitaire de premier ordre. Ce complexe sanitaire marseillais s'intègre dans un réseau auquel appartiennent les grands ports méditerranéens pour protéger l'Europe des épidémies. 1627 : Le port naturel de Pomègues est aménagé pour la purge des marchandises et le mouillage des navires suspects. 1720 . Malgré l'efficacité du triangle sanitaire contrôlé par le bureau de santé - que sont la grande prise de Pomègues, le lazaret à Arenc au Nord de la ville, les consignes sanitaires à l'entrée du Port -, la peste entre dans Marseille avec "Le Grand Saint-Antoine", navire en provenance d'Orient. Ce sera la plus tragique épidémie de peste connue dans l'Histoire. Aujourd'hui, il abrite une ferme aquacole.
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<center>Le château d'If </center>En 1531, les travaux sont terminés. Le
Le château d'If
En 1531, les travaux sont terminés. Le "Château", flanqué de ses trois tours et de son donjon, verrouille désormais la rade de Marseille. Lorsque le roi revient, en 1533, pour rencontrer Catherine de Médicis, les couleuvrines et les bombardes tonnent en son honneur. Ce sera là, et pour longtemps, l'unique occasion de les entendre. Très vite, la forteresse et la garnison de soixante hommes qui la dessert changent de destination. If, forteresse inexpugnable, ne connaîtra jamais le siège ni les combats. Elle devient prison.
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<center>Le château d'If </center>A partir de 1689, les Protestants sont jetés en masse dans des culs-de-tour insalubres où ils périssent en grand nombre. Comme autre prisonnioer, on peut citer Mirabeau, le Marquis de la Valette, Glandevès, Nozielles, le capitaine du Grand Saint-Antoine, José Custodio Faria.
Le château d'If
A partir de 1689, les Protestants sont jetés en masse dans des culs-de-tour insalubres où ils périssent en grand nombre. Comme autre prisonnioer, on peut citer Mirabeau, le Marquis de la Valette, Glandevès, Nozielles, le capitaine du Grand Saint-Antoine, José Custodio Faria.
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<center>Vallon des Auffes. </center>
Vallon des Auffes.
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<center>Vallon des Auffes. </center>Le nom de cette pittoresque crique évoque, à Marseille, un métier traditionnel, celui des
Vallon des Auffes.
Le nom de cette pittoresque crique évoque, à Marseille, un métier traditionnel, celui des "auffiers". Ces artisans qui travaillaient l'alpha ou sparte (auffo en provençal) y faisaient tremper leur production de vannerie et y entreposaient sparteries et cordages. Ils vinrent s'installer vers 1750, abandonnant le cœur de la ville pour se vallon
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<center>Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines. </center>En 1922, le président de la république, Alexandre Millerand, pose la première pierre du monument au rond point de la plage. Puis la municipalité décide qu'il s'élèvera à proximité du vallon des Auffes. En 1925 c'est le projet de l'architecte Castel et du sculpteur Sartorio qui est retenu. Le monument est inauguré le 24 avril 1927 par le président de la république Gaston Doumergue.
Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
En 1922, le président de la république, Alexandre Millerand, pose la première pierre du monument au rond point de la plage. Puis la municipalité décide qu'il s'élèvera à proximité du vallon des Auffes. En 1925 c'est le projet de l'architecte Castel et du sculpteur Sartorio qui est retenu. Le monument est inauguré le 24 avril 1927 par le président de la république Gaston Doumergue.
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Monument aux Morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines.
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<center>Les Catalans</center>Dans la petite crique de Saint-Lambert, en 1558 on construisit un lazaret, qui succéda à celui de l'anse de l'Ourse (actuellement les bassins de la Joliette). Le seul vestige est cette tour. Il resta en fonction jusqu'en 1663 où un nouveau lazaret fut construit à Arenc. Dans ces lazarets, on plaçait en quarantaine les cargaisons et les équipages des bateaux pour éviter les épidémies, en particulier la peste. Les bateaux étaient envoyés au mouillage à Pomègues ou à l'île de Jarre.
Les Catalans
Dans la petite crique de Saint-Lambert, en 1558 on construisit un lazaret, qui succéda à celui de l'anse de l'Ourse (actuellement les bassins de la Joliette). Le seul vestige est cette tour. Il resta en fonction jusqu'en 1663 où un nouveau lazaret fut construit à Arenc. Dans ces lazarets, on plaçait en quarantaine les cargaisons et les équipages des bateaux pour éviter les épidémies, en particulier la peste. Les bateaux étaient envoyés au mouillage à Pomègues ou à l'île de Jarre.
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