Saint-Blaise, Tholon, Saint-Pierre.

<center>Saint Blaise</center>Ancien rempart médiéval. Saint-Blaise est le nom d'une chapelle située sur la commune de Saint-Mitre-les-Remparts. Elle se tient à l'extrémité nord du plateau rocheux de Castillon entre les étangs de Citis et de Lavalduc. D'origine récente, ce nom de Saint-Blaise désigne aujourd'hui le site et la longue existence d'habitats disparus : un vaste oppidum gaulois, la ville paléochrétienne d'Ugium, le castrum de Castelveyre. Autant d'agglomérations tour à tour florissantes, détruites et oubliées, dont les vestiges, révélés par les fouilles, racontent l'histoire de la Provence.
Saint Blaise
Ancien rempart médiéval. Saint-Blaise est le nom d'une chapelle située sur la commune de Saint-Mitre-les-Remparts. Elle se tient à l'extrémité nord du plateau rocheux de Castillon entre les étangs de Citis et de Lavalduc. D'origine récente, ce nom de Saint-Blaise désigne aujourd'hui le site et la longue existence d'habitats disparus : un vaste oppidum gaulois, la ville paléochrétienne d'Ugium, le castrum de Castelveyre. Autant d'agglomérations tour à tour florissantes, détruites et oubliées, dont les vestiges, révélés par les fouilles, racontent l'histoire de la Provence.
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<center>Saint Blaise</center>Ancien rempart médiéval.
Saint Blaise
Ancien rempart médiéval.
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<center>Saint Blaise</center>Emplacement de la porte des agglomérations paléochrétienne et médiévale.
Saint Blaise
Emplacement de la porte des agglomérations paléochrétienne et médiévale.
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<center>Saint Blaise</center>Etang de Lavalduc fin octobre.
Saint Blaise
Etang de Lavalduc fin octobre.
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<center>Etang de Lavalduc.</center>Etang de Lavalduc en août.
Etang de Lavalduc.
Etang de Lavalduc en août.
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<center>Etang de Lavalduc.</center>Etang de Lavalduc en août.
Etang de Lavalduc.
Etang de Lavalduc en août.
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<center>Saint Blaise</center>Etang de Citis.
Saint Blaise
Etang de Citis.
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<center>Saint Blaise</center>Capitale sans nom connu de la tribu littorale des Avatiques, qui peuplait la région entre le Rhône et Marseille, l'oppidum de Saint-Blaise tirait sans doute sa richesse du sel des étangs, qu'il exploitait et négociait auprès de ses voisins grecs et indigènes.
Au début du VIe siècle av J.-C, la fondation de Marseille par les Phocéens donne une impulsion nouvelle à Saint-Blaise. En effet, à l'image d'autres habitats protohistoriques du pourtour de l'étang de Berre, Saint-Blaise est avant tout une agglomération celtique, un oppidum gaulois qui, durant près de cinq siècles, vit au rythme de ses relations avec la ville grecque. Tantôt partenaires économiques, tantôt concurrentes voire ennemies, les deux cités suivent une évolution parallèle.
Saint Blaise
Capitale sans nom connu de la tribu littorale des Avatiques, qui peuplait la région entre le Rhône et Marseille, l'oppidum de Saint-Blaise tirait sans doute sa richesse du sel des étangs, qu'il exploitait et négociait auprès de ses voisins grecs et indigènes. Au début du VIe siècle av J.-C, la fondation de Marseille par les Phocéens donne une impulsion nouvelle à Saint-Blaise. En effet, à l'image d'autres habitats protohistoriques du pourtour de l'étang de Berre, Saint-Blaise est avant tout une agglomération celtique, un oppidum gaulois qui, durant près de cinq siècles, vit au rythme de ses relations avec la ville grecque. Tantôt partenaires économiques, tantôt concurrentes voire ennemies, les deux cités suivent une évolution parallèle.
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<center>Saint Blaise</center>Tantôt partenaires économiques, tantôt concurrentes voire ennemies, les deux cités suivent une évolution parallèle. Deux périodes sont emblématiques de cette proximité :
► La période
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Tantôt partenaires économiques, tantôt concurrentes voire ennemies, les deux cités suivent une évolution parallèle. Deux périodes sont emblématiques de cette proximité : ► La période " archaïque " (VIe et Ve s. av. J.-C), qui voit l'habitat gaulois se structurer à l'abri d'une première muraille et développer des échanges avec le bassin méditerranéen ; ► La période hellénistique, au IIe s. av. J.-C, durant laquelle Saint-Blaise retrouve son éclat après une longue phase de déclin. C'est alors l'époque de la construction d'une enceinte en grand appareil de type grec. Par le recours à des techniques de construction et à une main d'œuvre étrangère, les Gaulois de Saint-Blaise ont voulu édifier un ouvrage de prestige, à l'image de la muraille qui défendait Marseille. Il exprime le pouvoir et la richesse de l'agglomération celtique, à une période de rivalités et de conflits aigus entre le monde indigène et la colonie grecque. Autant de marques de la force et de l'unité des Gaulois du Midi qui, à la fin du IIe s. av. J.-C, ici comme ailleurs, seront définitivement détruites par les troupes romaines, appelées en renfort par Marseille.
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<center>Saint Blaise</center>Après plus de cinq siècles d'abandon, le site de Saint-Blaise est réoccupé et à nouveau fortifié au début du Ve s. apr. J.-C. Dans la dépendance d'Arles, Saint-Blaise devient alors, et au moins jusqu'au VIIe s. apr. J.-C, l'un des principaux pôles de la christianisation de la Provence.
Comme ailleurs en Provence, la fin de l'Antiquité marque le regroupement des communautés autrefois dispersées dans de nombreux petits habitats. Entre les IXe et XIIIe siècles, quelques textes nous en révèlent le nom
Saint Blaise
Après plus de cinq siècles d'abandon, le site de Saint-Blaise est réoccupé et à nouveau fortifié au début du Ve s. apr. J.-C. Dans la dépendance d'Arles, Saint-Blaise devient alors, et au moins jusqu'au VIIe s. apr. J.-C, l'un des principaux pôles de la christianisation de la Provence. Comme ailleurs en Provence, la fin de l'Antiquité marque le regroupement des communautés autrefois dispersées dans de nombreux petits habitats. Entre les IXe et XIIIe siècles, quelques textes nous en révèlent le nom " Ugium " et l'activité principale, fondée sur l'économie du sel, extrait des étangs. La ville se compose de maisons modestes qui reprennent souvent la trame urbaine gauloise. Deux églises sont attestées, Saint-Pierre d'Ugium et Saint Vincent d'Ugium. Aujourd'hui, leurs vestiges sont visibles : l'une au pied de la chapelle actuelle, l'autre contre le mur d'enceinte, là où se trouvait l'entrée de l'oppidum gaulois.
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<center>Saint Blaise</center>Carrière de pierres.
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Carrière de pierres.
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<center>Saint Blaise</center>Carrière de pierres.
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Carrière de pierres.
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<center>Saint Blaise</center>La ville basse
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La ville basse
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<center>Saint Blaise</center>Descente vers la source de la Tourtoulane.
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Descente vers la source de la Tourtoulane.
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<center>Saint Blaise</center>Source de la Tourtoulane.
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Source de la Tourtoulane.
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<center>Saint Blaise</center>Les murailles constituent une fortification de plus de 400 m de long qui ferme et délimite le site sur la partie sud-est. Trois fortifications principales ont pu être distinguées : un rempart primitif de la période archaïque ;  une fortification en grand appareil de type grec, munie de tours quadrangulaires ; un rempart paléochrétien, composé de saillants flanqués de dix tours arrondies ou quadrangulaires.
Cette pérennité aboutit par endroits à la superposition des trois murailles sur une dizaine de mètres de haut, mais elle se traduit le plus souvent par l'ensevelissement ou la disparition des vestiges de l'enceinte la plus ancienne, au profit des deux constructions postérieures à l'appareil monumental. Henri Rolland en a établi la chronologie qui fut revisitée par les travaux d'autres archéologues dans les années 1980.
Saint Blaise
Les murailles constituent une fortification de plus de 400 m de long qui ferme et délimite le site sur la partie sud-est. Trois fortifications principales ont pu être distinguées : un rempart primitif de la période archaïque ; une fortification en grand appareil de type grec, munie de tours quadrangulaires ; un rempart paléochrétien, composé de saillants flanqués de dix tours arrondies ou quadrangulaires. Cette pérennité aboutit par endroits à la superposition des trois murailles sur une dizaine de mètres de haut, mais elle se traduit le plus souvent par l'ensevelissement ou la disparition des vestiges de l'enceinte la plus ancienne, au profit des deux constructions postérieures à l'appareil monumental. Henri Rolland en a établi la chronologie qui fut revisitée par les travaux d'autres archéologues dans les années 1980.
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<center>Saint Blaise</center>En bas, le rempart grec du IIe siècle av J.C. Il est protégé par un avant mur, à gauche. Au-dessus, le rempart du Ve siècle ap J.C.
Saint Blaise
En bas, le rempart grec du IIe siècle av J.C. Il est protégé par un avant mur, à gauche. Au-dessus, le rempart du Ve siècle ap J.C.
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<center>Saint Blaise</center>Avant mur der protection du rempart grec.
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Avant mur der protection du rempart grec.
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<center>Saint Blaise</center>La muraille a été érigée par des ouvriers grecs travaillant pour les gaulois. Les romains ont attaqué et détruit le site vers -125, mais ne s'y sont jamais installés.
Saint Blaise
La muraille a été érigée par des ouvriers grecs travaillant pour les gaulois. Les romains ont attaqué et détruit le site vers -125, mais ne s'y sont jamais installés.
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<center>Saint Blaise</center>Tour ronde paléochrétienne, du Ve siècle ap J.C.
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Tour ronde paléochrétienne, du Ve siècle ap J.C.
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<center>Saint Blaise</center>Les merlons issus du crénelage du rempart grec. Ce dernier était une muraille de prestige, de 6 m de haut, surmontée des merlons.
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Les merlons issus du crénelage du rempart grec. Ce dernier était une muraille de prestige, de 6 m de haut, surmontée des merlons.
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<center>Saint Blaise</center>Les pierres sont disposées tantôt en
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Les pierres sont disposées tantôt en "carreau" (côté le plus long en façade), tantôt en "boutisse" (bloc perpendiculaire, à droite, en haut). Ces derniers blocs pénètrent profondément dans la masse du mur et assurent sa solidité. Les pierres du bas, placées en boutisse, font partie de la fondation car elles ne sont pas travaillées, elles présentent des bossages.
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<center>Saint Blaise</center>Marque en forme de delta, dont les jambes sont prolongées pour faire un A.
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Marque en forme de delta, dont les jambes sont prolongées pour faire un A.
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<center>Saint Blaise</center>Borie du XVIIIe siècle.
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Borie du XVIIIe siècle.
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<center>Saint Blaise</center>Marque épigraphique et traces en arête de poisson de l'outil qui a servi à travailler la pierre.
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Marque épigraphique et traces en arête de poisson de l'outil qui a servi à travailler la pierre.
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<center>Saint Blaise</center>Courtine du rempart grec dans la ville basse. Les courtines sont les espaces compris entre des tours ou des saillants qui les protégeaient. Mis à part les deux courts tronçons qui ferment le site à ses extrémités, les courtines disposées en ligne brisée entre les ouvrages de défense ont une grande ampleur : leur longueur est comprise entre 18 et 48 m. Les saillants ne constituent pas des tours à proprement parler, mais de simples avancées du mur, presque sans surépaisseur, entre les différentes courtines.
Saint Blaise
Courtine du rempart grec dans la ville basse. Les courtines sont les espaces compris entre des tours ou des saillants qui les protégeaient. Mis à part les deux courts tronçons qui ferment le site à ses extrémités, les courtines disposées en ligne brisée entre les ouvrages de défense ont une grande ampleur : leur longueur est comprise entre 18 et 48 m. Les saillants ne constituent pas des tours à proprement parler, mais de simples avancées du mur, presque sans surépaisseur, entre les différentes courtines.
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<center>Saint Blaise</center>Rempart grec en grand appareil, IIe s av J.C
Saint Blaise
Rempart grec en grand appareil, IIe s av J.C
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<center>Saint Blaise</center>Gargouille-chéneau d'évacuation des eaux.
Saint Blaise
Gargouille-chéneau d'évacuation des eaux.
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<center>Saint Blaise</center>
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<center>Saint Blaise</center>Tours superposées des remparts grec (carrée) et paléochrétien (circulaire).
Saint Blaise
Tours superposées des remparts grec (carrée) et paléochrétien (circulaire).
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<center>Saint Blaise</center>Fossé sec, vers la porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.).
Saint Blaise
Fossé sec, vers la porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.).
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<center>Saint Blaise</center>Départ de la voie antique vers Martigues.
Saint Blaise
Départ de la voie antique vers Martigues.
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<center>Saint Blaise</center>La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.).
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La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.).
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<center>Saint Blaise</center>La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.). Rempart grec en grand appareil. Derrière, le mur paléochrétien.
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La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.). Rempart grec en grand appareil. Derrière, le mur paléochrétien.
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<center>Saint Blaise</center>La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.). Tour du IIe siècle av J.C.
Saint Blaise
La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.). Tour du IIe siècle av J.C.
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<center>Saint Blaise</center>La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.).
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La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.).
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<center>Saint Blaise</center>La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.).
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La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.).
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<center>Saint Blaise</center>La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.). Rempart paléochrétien Ve s ap J.C.
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La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.). Rempart paléochrétien Ve s ap J.C.
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<center>Saint Blaise</center>Entre le rempart paléochrétien, en haut et le rempart grec en bas, un fragment du premier rempart indigène, en arc de cercle, d'avant le Ve av J.C. Le rempart archaïque pourrait dater de la seconde moitié du VIIe siècle av. J.-C.. Contemporains de la fondation de Saint-Blaise, les restes d'une fortification primitive de pierres ont principalement été repérés dans la partie centrale de la ligne de défense, plus précisément dans la zone de la Ville-Basse, où les protections du site sont les plus faibles.
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Entre le rempart paléochrétien, en haut et le rempart grec en bas, un fragment du premier rempart indigène, en arc de cercle, d'avant le Ve av J.C. Le rempart archaïque pourrait dater de la seconde moitié du VIIe siècle av. J.-C.. Contemporains de la fondation de Saint-Blaise, les restes d'une fortification primitive de pierres ont principalement été repérés dans la partie centrale de la ligne de défense, plus précisément dans la zone de la Ville-Basse, où les protections du site sont les plus faibles.
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<center>Saint Blaise</center>La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.). Mur de l'église principale de la ville paléochrétienne Ve-VIIe.
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La porte principale de l'oppidum gaulois (VIe-IIe siècles av J.C.). Mur de l'église principale de la ville paléochrétienne Ve-VIIe.
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<center>Saint Blaise</center>Basilique Saint-Vincent. Ve-VIIIe s. ap. J.C.). Cette basilique chrétienne garde les structures bâties d'une nef séparée du chœur à abside par un chancel en pierre de taille et compte parmi les églises paléochrétiennes les plus remarquables du Midi de la France. Dans l'axe, suivant une tradition orientale, s'avançait dans la nef la tribune du lecteur (solea).
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Basilique Saint-Vincent. Ve-VIIIe s. ap. J.C.). Cette basilique chrétienne garde les structures bâties d'une nef séparée du chœur à abside par un chancel en pierre de taille et compte parmi les églises paléochrétiennes les plus remarquables du Midi de la France. Dans l'axe, suivant une tradition orientale, s'avançait dans la nef la tribune du lecteur (solea).
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<center>Saint Blaise</center>Eglise Saint-Vincent. Le chancel et l'abside.
Saint Blaise
Eglise Saint-Vincent. Le chancel et l'abside.
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<center>Saint Blaise</center>Eglise Saint-Vincent. L'abside, orientée à l'est, est surélevée de trois marches dont le sol était couvert d'une mosaïque ornée d'imbrications et de croisettes
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Eglise Saint-Vincent. L'abside, orientée à l'est, est surélevée de trois marches dont le sol était couvert d'une mosaïque ornée d'imbrications et de croisettes
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<center>Saint Blaise</center>Eglise Saint-Vincent. Le chancel.
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Eglise Saint-Vincent. Le chancel.
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<center>Saint Blaise</center>Eglise Saint-Vincent. La nef.
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Eglise Saint-Vincent. La nef.
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<center>Saint Blaise</center>Eglise Saint-Vincent. Cette église à nef unique est bordée au nord par un portique et une petite salle servant de sacristie aux diacres.
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Eglise Saint-Vincent. Cette église à nef unique est bordée au nord par un portique et une petite salle servant de sacristie aux diacres.
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<center>Saint Blaise</center>Un bout de trottoir.
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Un bout de trottoir.
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<center>Saint Blaise</center>La ville basse. Près de la porte de la Ville-Basse, se côtoient, semble-t-il, au sein d'îlots allongés, des maisons rectangulaires à pièce unique, couvrant une petite superficie (12 à 15 m²) et d'autres, peut-être à pièces communicantes, pourvues d'une paroi en forme d'abside.
Saint Blaise
La ville basse. Près de la porte de la Ville-Basse, se côtoient, semble-t-il, au sein d'îlots allongés, des maisons rectangulaires à pièce unique, couvrant une petite superficie (12 à 15 m²) et d'autres, peut-être à pièces communicantes, pourvues d'une paroi en forme d'abside.
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<center>Saint Blaise</center>La ville basse.
Saint Blaise
La ville basse.
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<center>Saint Blaise</center>Voie principale de la ville basse.
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Voie principale de la ville basse.
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<center>Saint Blaise</center>La ville basse.
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La ville basse.
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<center>Saint Blaise</center>Carrière et constructions paléochrétiennes.
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Carrière et constructions paléochrétiennes.
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<center>Saint Blaise</center>Carrière et constructions paléochrétiennes.
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Carrière et constructions paléochrétiennes.
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<center>Saint Blaise</center>La ville haute.
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La ville haute.
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<center>Saint Blaise</center>Voie principale de la ville haute.
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Voie principale de la ville haute.
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<center>Saint Blaise</center>La ville haute.
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La ville haute.
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<center>Saint Blaise</center>La ville haute.
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La ville haute.
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<center>Saint Blaise</center>La ville haute.
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La ville haute.
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<center>Saint Blaise</center>Puits-citerne de la ville haute.
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Puits-citerne de la ville haute.
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<center>Saint Blaise</center>Puits-citerne de la ville haute.
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Puits-citerne de la ville haute.
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<center>Saint Blaise</center>La ville haute.
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La ville haute.
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<center>Saint Blaise</center>La ville haute.
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La ville haute.
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<center>Saint Blaise</center>Parement intérieur du rempart grec, IIe av J.C. avec en dessous, le
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Parement intérieur du rempart grec, IIe av J.C. avec en dessous, le "tumulus de cendres" du VIe et Ve s. av. J.C. C'est sans doute une altrenance de couches de dépotoirs et de sols appartenant à des habitations. On est à un endroit d'interruption et d'inachèvement du rempart hellénistique.
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<center>Saint Blaise</center>Vestiges d'une habitation gauloise, VIe av J.C. La superficie dégagée à ce jour dans la Ville-Haute est de 2 500 m2. Elle a livré une habitation primitive (c'est le terme d'Henri Rolland), recoupée par les remparts hellénistiques. Elle paraît composée de deux espaces adjacents, mais bâtis de manière très différente : une pièce principale (servant de séjour ?) construite en dur et un petit espace où se trouvait un foyer (la cuisine ?), simplement délimité par une rangée de pierres dressées de chant, qui a dû être gagné sur la zone de circulation extérieure.
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Vestiges d'une habitation gauloise, VIe av J.C. La superficie dégagée à ce jour dans la Ville-Haute est de 2 500 m2. Elle a livré une habitation primitive (c'est le terme d'Henri Rolland), recoupée par les remparts hellénistiques. Elle paraît composée de deux espaces adjacents, mais bâtis de manière très différente : une pièce principale (servant de séjour ?) construite en dur et un petit espace où se trouvait un foyer (la cuisine ?), simplement délimité par une rangée de pierres dressées de chant, qui a dû être gagné sur la zone de circulation extérieure.
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<center>Saint Blaise</center>Safre.
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Safre.
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<center>Saint Blaise</center>Fondation du rempart grec.
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Fondation du rempart grec.
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<center>Saint Blaise</center>Poterne est de la ville haute.
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Poterne est de la ville haute.
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<center>Saint Blaise</center>Poterne est de la ville haute.
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Poterne est de la ville haute.
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<center>Saint Blaise</center>Tour et rempart paléochrétiens, Ve ap J.C.
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Tour et rempart paléochrétiens, Ve ap J.C.
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<center>Saint Blaise</center>
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<center>Saint Blaise</center>Blocs moulurés d'un monument en grand appareil, IIe av J.C. Ce sont sans doute des éléments de corniche.
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Blocs moulurés d'un monument en grand appareil, IIe av J.C. Ce sont sans doute des éléments de corniche.
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<center>Saint Blaise</center>Tour ronde du rempart paléochrétien, Ve ap J.C.
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Tour ronde du rempart paléochrétien, Ve ap J.C.
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<center>Saint Blaise</center>Tour ronde du rempart paléochrétien, Ve ap J.C.
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Tour ronde du rempart paléochrétien, Ve ap J.C.
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<center>Saint Blaise</center>Marque épigraphique K.
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Marque épigraphique K.
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<center>Saint Blaise</center>
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<center>Saint Blaise</center>Fondation du rempart grec.
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Fondation du rempart grec.
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<center>Saint Blaise</center>Renfort en grand appareil du rempart grec IIe av J.C.
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Renfort en grand appareil du rempart grec IIe av J.C.
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<center>Saint Blaise</center>Dans le  rempart primitif, on rencontre des pierres chanfreinées d'anciens monuments funéraires gaulois (stèles). Les a-t-on utilisées en souvenir des premiers habitants du site ?
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Dans le rempart primitif, on rencontre des pierres chanfreinées d'anciens monuments funéraires gaulois (stèles). Les a-t-on utilisées en souvenir des premiers habitants du site ?
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<center>Saint Blaise</center>Tour du rempart archaïque, VIe av JC.
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Tour du rempart archaïque, VIe av JC.
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<center>Saint Blaise</center>Merlons.
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Merlons.
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<center>Saint Blaise</center>Bastion polygonal du rempart grec. La fortification hellénistique forme le monument majeur de cette agglomération. À peu de chose près, elle suit le tracé et la conformation du rempart archaïque, ce qui a permis de dire qu'elle en constituait l'habillage monumental. Sur ce plan, deux exemples sont éloquents : l'impressionnant bastion polygonal sud, qui englobe au moins une tour primitive, et la porte principale et médiane dont le plan reprend celui de l'ouvrage antérieur.
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Bastion polygonal du rempart grec. La fortification hellénistique forme le monument majeur de cette agglomération. À peu de chose près, elle suit le tracé et la conformation du rempart archaïque, ce qui a permis de dire qu'elle en constituait l'habillage monumental. Sur ce plan, deux exemples sont éloquents : l'impressionnant bastion polygonal sud, qui englobe au moins une tour primitive, et la porte principale et médiane dont le plan reprend celui de l'ouvrage antérieur.
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<center>Saint Blaise</center>Bastion polygonal du rempart grec. Sauf une lacune d'environ 70 mètres dans sa partie centrale, on en connaît quasiment tout le développement et tous les ouvrages. Dans un parcours en ligne brisée de plus de 400 mètres, qui suivent les accidents du relief. L'enceinte comprend 11 courtines, ponctuées de 3 tours quadrangulaires et d'autant de saillants, qualifiés aussi de bastions. Elle est percée d'une porte charretière et de trois ou quatre poternes.
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Bastion polygonal du rempart grec. Sauf une lacune d'environ 70 mètres dans sa partie centrale, on en connaît quasiment tout le développement et tous les ouvrages. Dans un parcours en ligne brisée de plus de 400 mètres, qui suivent les accidents du relief. L'enceinte comprend 11 courtines, ponctuées de 3 tours quadrangulaires et d'autant de saillants, qualifiés aussi de bastions. Elle est percée d'une porte charretière et de trois ou quatre poternes.
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<center>Saint Blaise</center>Bastion polygonal du rempart grec.
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Bastion polygonal du rempart grec.
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<center>Saint Blaise</center>Bastion polygonal du rempart grec.
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Bastion polygonal du rempart grec.
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<center>Saint Blaise</center>Poterne et tour ouest des fortifications grecque et paléochrétienne.
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Poterne et tour ouest des fortifications grecque et paléochrétienne.
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<center>Saint Blaise</center>Bastion polygonal du rempart grec.
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Bastion polygonal du rempart grec.
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<center>Saint Blaise</center>Porte piètonne et tour sud du rempart grec.
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Porte piètonne et tour sud du rempart grec.
87
<center>Saint Blaise</center>Reconstitution d'un pressoir à huile.
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Reconstitution d'un pressoir à huile.
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<center>Saint Blaise</center>Reconstitution d'un pressoir à huile.
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Reconstitution d'un pressoir à huile.
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<center>Saint Blaise</center>Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Nous ne savons rien de la nécropole gauloise, mais Henri Rolland a dégagé une partie du cimetière de la ville d'Ugium, un des plus importants du Midi de la France. Hormis quelques sépultures placées près de la chapelle Saint-Blaise, c'est surtout au sud et à l'est des remparts que l'on peut encore découvrir près de 300 tombes, dispersées sur le plateau de Castillon, dans un environnement de carrières et de voies à ornières.
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Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Nous ne savons rien de la nécropole gauloise, mais Henri Rolland a dégagé une partie du cimetière de la ville d'Ugium, un des plus importants du Midi de la France. Hormis quelques sépultures placées près de la chapelle Saint-Blaise, c'est surtout au sud et à l'est des remparts que l'on peut encore découvrir près de 300 tombes, dispersées sur le plateau de Castillon, dans un environnement de carrières et de voies à ornières.
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<center>Saint Blaise</center>Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Parfois groupées en petits ensembles familiaux, elles ont été creusées à même le roc et recouvertes de pierres plates. Par leurs caractéristiques et par quelques objets mis au jour, ces sépultures appartiennent à la période wisigothique (Ve-VIe s. apr. J.-C.)
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Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Parfois groupées en petits ensembles familiaux, elles ont été creusées à même le roc et recouvertes de pierres plates. Par leurs caractéristiques et par quelques objets mis au jour, ces sépultures appartiennent à la période wisigothique (Ve-VIe s. apr. J.-C.)
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<center>Saint Blaise</center>Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Ce sont des cavités rectangulaires, parmi lesquelles les nombreuses fosses de petite taille signalent des tombes d'enfants. Souvent multiples, les inhumations contiennent des défunts allongés sur le dos, les bras le long du corps ou repliés sur le thorax, la tête souvent calée dans un alvéole. Elles ne renferment pas de mobilier, selon la manière dépouillée du rite chrétien.
Saint Blaise
Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Ce sont des cavités rectangulaires, parmi lesquelles les nombreuses fosses de petite taille signalent des tombes d'enfants. Souvent multiples, les inhumations contiennent des défunts allongés sur le dos, les bras le long du corps ou repliés sur le thorax, la tête souvent calée dans un alvéole. Elles ne renferment pas de mobilier, selon la manière dépouillée du rite chrétien.
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<center>Saint Blaise</center>Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Les inhumations contiennent des défunts allongés sur le dos, les bras le long du corps ou repliés sur le thorax, la tête souvent calée dans un alvéole.
Saint Blaise
Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Les inhumations contiennent des défunts allongés sur le dos, les bras le long du corps ou repliés sur le thorax, la tête souvent calée dans un alvéole.
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<center>Saint Blaise</center>Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Tombe d'enfant.
Saint Blaise
Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.). Tombe d'enfant.
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<center>Saint Blaise</center>Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.).
Saint Blaise
Tombes rupestres d'époque paléochrétienne (Ve-VIIIe s. apr. J.-C.).
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<center>Saint Blaise</center>Ferme et bergerie Graille (XIXe s.).
Saint Blaise
Ferme et bergerie Graille (XIXe s.).
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Cette chapelle romane du XIIe siècle a une abside orientée nord-est, restaurée au XIIIe siècle. La façade fut refaite en 1608. Elle est mentionnée en 1156 dans une bulle du pape Anastase IV : elle s'appelle à l'origine Notre-Dame-de-Castelveyre et fait office d'église paroissiale. C'est au XIIIe siècle qu'elle est dédiée à Saint-Blaise.
La chapelle Saint Blaise
Cette chapelle romane du XIIe siècle a une abside orientée nord-est, restaurée au XIIIe siècle. La façade fut refaite en 1608. Elle est mentionnée en 1156 dans une bulle du pape Anastase IV : elle s'appelle à l'origine Notre-Dame-de-Castelveyre et fait office d'église paroissiale. C'est au XIIIe siècle qu'elle est dédiée à Saint-Blaise.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Les travaux de fouille ont permis de comprendre la superposition de trois églises successives:
- La première, visible au nord de la zone, appartient à l'époque dite
La chapelle Saint Blaise
Les travaux de fouille ont permis de comprendre la superposition de trois églises successives: - La première, visible au nord de la zone, appartient à l'époque dite "paléochrétienne" (VIe siècle ap J.-C). Reflet d'une technique de construction aboutie, cet édifice, de 30 m de long pour environ 11 m de large dominant l'étang de Citis, comportait un pavement de dalles calcaires régulièrement agencées. - Durant le Moyen-Âge central (Xe-XIe siècles), la construction d'une église plus petite nécessite la destruction de l'ancien édifice devenu trop grand pour la petite communauté. Témoignant des rites funéraires de l'époque, un cimetière se concentre autour de cette nouvelle chapelle.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Trace de la première église.
La chapelle Saint Blaise
Trace de la première église.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Deuxième chapelle du Moyen-Âge central (Xe-XIe siècles). La construction d'une église plus petite nécessite la destruction de l'ancien édifice devenu trop grand pour la petite communauté.
La chapelle Saint Blaise
Deuxième chapelle du Moyen-Âge central (Xe-XIe siècles). La construction d'une église plus petite nécessite la destruction de l'ancien édifice devenu trop grand pour la petite communauté.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Deuxième chapelle du Moyen-Âge central (Xe-XIe siècles). La construction d'une église plus petite nécessite la destruction de l'ancien édifice devenu trop grand pour la petite communauté.
La chapelle Saint Blaise
Deuxième chapelle du Moyen-Âge central (Xe-XIe siècles). La construction d'une église plus petite nécessite la destruction de l'ancien édifice devenu trop grand pour la petite communauté.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Témoignant des rites funéraires de l'époque, un cimetière se concentre autour de cette nouvelle chapelle.
La chapelle Saint Blaise
Témoignant des rites funéraires de l'époque, un cimetière se concentre autour de cette nouvelle chapelle.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>
La chapelle Saint Blaise
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Enfin, durant le premier tiers du XIIIe siècle, selon les souhaits d’Hugues Béroard, archevêque d’Arles, Castelveyre (Château-Vieux) fut réhabilité par la construction de l’église encore en élévation aujourd’hui.
La chapelle Saint Blaise
Enfin, durant le premier tiers du XIIIe siècle, selon les souhaits d’Hugues Béroard, archevêque d’Arles, Castelveyre (Château-Vieux) fut réhabilité par la construction de l’église encore en élévation aujourd’hui.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Après l'abandon du site, elle devient un petit prieuré rural, gardé par un ermite qui loge dans un corps de bâtiment attenant à l'édifice. Elle fut remaniée au XVIe siècle et restaurée au XIXe siècle, puis classée aux Monuments Historiques en 1939.
La chapelle Saint Blaise
Après l'abandon du site, elle devient un petit prieuré rural, gardé par un ermite qui loge dans un corps de bâtiment attenant à l'édifice. Elle fut remaniée au XVIe siècle et restaurée au XIXe siècle, puis classée aux Monuments Historiques en 1939.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Mise au jour du rempart de Castelveyre.
La chapelle Saint Blaise
Mise au jour du rempart de Castelveyre.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Lors des travaux, les bâtisseurs ont retrouvé le dallage de l'église primitive qui fut alors en partie sauvegardé.
La chapelle Saint Blaise
Lors des travaux, les bâtisseurs ont retrouvé le dallage de l'église primitive qui fut alors en partie sauvegardé.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Lors des travaux, les bâtisseurs ont retrouvé le dallage de l'église primitive qui fut alors en partie sauvegardé.
La chapelle Saint Blaise
Lors des travaux, les bâtisseurs ont retrouvé le dallage de l'église primitive qui fut alors en partie sauvegardé.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>Bénitier.
La chapelle Saint Blaise
Bénitier.
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>
La chapelle Saint Blaise
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<center>La chapelle Saint Blaise</center>C'est ici que repose, au pied du chœur, depuis 1970 et selon son vœu, l'archéologue du site, Henri Rolland.
La chapelle Saint Blaise
C'est ici que repose, au pied du chœur, depuis 1970 et selon son vœu, l'archéologue du site, Henri Rolland.
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<center>Tholon</center>A la fin du IIe av. J.-C, la conquête romaine anéantit les habitats protohistoriques de Saint-Blaise et du quartier de l'Ile, mettant un terme à la civilisation des Gaulois du Midi. Les habitants de Martigues deviennent alors des Gallo-romains qui investissent et exploitent tous les espaces du territoire. Villages, grands domaines agricoles, carrières et sites portuaires témoignent de la vitalité de l'occupation humaine de cette époque. C'est à Tholon, sur le rivage de l'étang de Berre, que s'installe la principale agglomération de la région, Maritima Avaticorum.
Tholon
A la fin du IIe av. J.-C, la conquête romaine anéantit les habitats protohistoriques de Saint-Blaise et du quartier de l'Ile, mettant un terme à la civilisation des Gaulois du Midi. Les habitants de Martigues deviennent alors des Gallo-romains qui investissent et exploitent tous les espaces du territoire. Villages, grands domaines agricoles, carrières et sites portuaires témoignent de la vitalité de l'occupation humaine de cette époque. C'est à Tholon, sur le rivage de l'étang de Berre, que s'installe la principale agglomération de la région, Maritima Avaticorum.
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<center>Tholon</center>Occupée entre le début du Ier av. J.-C. et le IVe ap. J.-C, Maritima est structurée en îlots d'habitations linéaires. Ils sont desservis par un réseau régulier de voies, qui se coupent à angles droits. La ville est bordée à l'ouest par la route reliant dans l'Antiquité Martigues et Salon, découverte sous le parking du lycée Langevin. L'agglomération possède aussi quelques bâtiments et installations à caractère public, en particulier un vaste complexe de citernes où était captée et conservée l'eau douce nécessaire à la vie d'une population importante.
Tholon
Occupée entre le début du Ier av. J.-C. et le IVe ap. J.-C, Maritima est structurée en îlots d'habitations linéaires. Ils sont desservis par un réseau régulier de voies, qui se coupent à angles droits. La ville est bordée à l'ouest par la route reliant dans l'Antiquité Martigues et Salon, découverte sous le parking du lycée Langevin. L'agglomération possède aussi quelques bâtiments et installations à caractère public, en particulier un vaste complexe de citernes où était captée et conservée l'eau douce nécessaire à la vie d'une population importante.
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<center>Tholon</center>Le lavoir. Dans la partie sud du site, les fouilles ont remis au jour les vestiges en partie masqués de plusieurs bâtiments et ouvrages qui, jusqu'à la fin du XIXe siècle, assuraient via un aqueduc enterré de plus d'1 km, l'essentiel de l'approvisionnement en eau du centre-ville de Martigues.
Tholon
Le lavoir. Dans la partie sud du site, les fouilles ont remis au jour les vestiges en partie masqués de plusieurs bâtiments et ouvrages qui, jusqu'à la fin du XIXe siècle, assuraient via un aqueduc enterré de plus d'1 km, l'essentiel de l'approvisionnement en eau du centre-ville de Martigues.
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<center>Tholon</center>Le lavoir. L'ouvrage se compose de deux citernes voûtées, bâties côte à côte à l'emplacement d'une source d'eau douce coulant en abondance toute l'année.
Tholon
Le lavoir. L'ouvrage se compose de deux citernes voûtées, bâties côte à côte à l'emplacement d'une source d'eau douce coulant en abondance toute l'année.
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<center>Tholon</center>Le lavoir.
Tholon
Le lavoir.
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<center>Tholon</center>Le lavoir. Intérieur d'une citerne. L'exploration des citernes a permis de découvrir aussi bien des objets (battoirs en bois) utilisés par les dernières lavandières de Tholon que des inscriptions gravées témoignant des travaux réalisés au sein de ces réservoirs.
Tholon
Le lavoir. Intérieur d'une citerne. L'exploration des citernes a permis de découvrir aussi bien des objets (battoirs en bois) utilisés par les dernières lavandières de Tholon que des inscriptions gravées témoignant des travaux réalisés au sein de ces réservoirs.
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<center>Tholon</center>Le lavoir. Des citernes, qui sont des réservoirs de captage, l'eau s'écoule vers l'étang à travers un long bassin utilisé comme lavoir.
Tholon
Le lavoir. Des citernes, qui sont des réservoirs de captage, l'eau s'écoule vers l'étang à travers un long bassin utilisé comme lavoir.
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<center>Tholon</center>Le lavoir. Des c iternes, qui sont des réservoirs de captage, l'eau s'écoule vers l'étang à travers un long bassin utilisé comme lavoir.
Tholon
Le lavoir. Des c iternes, qui sont des réservoirs de captage, l'eau s'écoule vers l'étang à travers un long bassin utilisé comme lavoir.
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<center>Tholon</center>Depuis 1998, les recherches menées par les archéologues de la ville de Martigues à Tholon ont exploré ou mis au jour de nombreux vestiges et bâtiments enfouis dans le sol ou immergés dans l'étang de Berre. On peut y découvrir les éléments suivants :
les restes d'une vaste agglomération gallo-romaine, Maritime Avaticorum ;
les ruines très arasées d'une chapelle du XIIIe siècle, dite Sainte-Trinité de Tholon, qui a donné son nom au site actuel ;
plusieurs constructions et aménagements, bâtis entre le XVe et le XXe siècle, liés au captage et à l'usage public de l'eau douce.
Tholon
Depuis 1998, les recherches menées par les archéologues de la ville de Martigues à Tholon ont exploré ou mis au jour de nombreux vestiges et bâtiments enfouis dans le sol ou immergés dans l'étang de Berre. On peut y découvrir les éléments suivants : les restes d'une vaste agglomération gallo-romaine, Maritime Avaticorum ; les ruines très arasées d'une chapelle du XIIIe siècle, dite Sainte-Trinité de Tholon, qui a donné son nom au site actuel ; plusieurs constructions et aménagements, bâtis entre le XVe et le XXe siècle, liés au captage et à l'usage public de l'eau douce.
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<center>Tholon</center>La fontaine de l'Arc. Plus au nord, subsistent les vestiges d'une seconde source aménagée de manière plus modeste, la fontaine de l'Arc. Installée en bordure même de l'étang, elle se compose également de deux réservoirs voûtés dans lesquels plusieurs ouvertures permettaient le puisage de l'eau.
Tholon
La fontaine de l'Arc. Plus au nord, subsistent les vestiges d'une seconde source aménagée de manière plus modeste, la fontaine de l'Arc. Installée en bordure même de l'étang, elle se compose également de deux réservoirs voûtés dans lesquels plusieurs ouvertures permettaient le puisage de l'eau.
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<center>Tholon</center>La fontaine de l'Arc. Elle se compose également de deux réservoirs voûtés dans lesquels plusieurs ouvertures permettaient le puisage de l'eau. Le bâtiment de cette fontaine abritait à l'étage un système de pompe alimentant un petit aqueduc qui desservait le lavoir de Tholon.
Tholon
La fontaine de l'Arc. Elle se compose également de deux réservoirs voûtés dans lesquels plusieurs ouvertures permettaient le puisage de l'eau. Le bâtiment de cette fontaine abritait à l'étage un système de pompe alimentant un petit aqueduc qui desservait le lavoir de Tholon.
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<center>Tholon</center>Citernes antiques au sol et aux parois recouvertes de béton hydraulique, mises au jour en bordure de l'étang. Transformées en habitations au IIIe s. ap. J.-C, elles sont ensuite remblayées avant la mise en culture du site au Moyen-Age.
Tholon
Citernes antiques au sol et aux parois recouvertes de béton hydraulique, mises au jour en bordure de l'étang. Transformées en habitations au IIIe s. ap. J.-C, elles sont ensuite remblayées avant la mise en culture du site au Moyen-Age.
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<center>Tholon</center>Voie de la ville antique.
Tholon
Voie de la ville antique.
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<center>Saint Pierre</center>Depuis les années 1970, les recherches archéologiques ont fait de Saint-Pierre l'une des agglomérations préromaines les mieux connues et plus importantes du Sud de la Gaule. Alors que cet habitat occupait initialement toute la butte, les recherches en ont surtout révélé les vestiges en deux secteurs distincts : d'abord au pied de l'église sur le sommet et la partie sud de la colline ; puis lors de fouilles de sauvetage sur son flanc nord, dans l'enceinte du cimetière actuel.
Saint Pierre
Depuis les années 1970, les recherches archéologiques ont fait de Saint-Pierre l'une des agglomérations préromaines les mieux connues et plus importantes du Sud de la Gaule. Alors que cet habitat occupait initialement toute la butte, les recherches en ont surtout révélé les vestiges en deux secteurs distincts : d'abord au pied de l'église sur le sommet et la partie sud de la colline ; puis lors de fouilles de sauvetage sur son flanc nord, dans l'enceinte du cimetière actuel.
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<center>Saint Pierre</center>Saint-Pierre, un oppidum gaulois. Appartenant comme Saint-Blaise à la tribu littorale des Avatiques, le village gaulois de Saint-Pierre forme la plus importante agglomération celtique que l'on connaisse entre Marseille grecque et le chenal de Caronte. Tout au long de l'âge du Fer, l'oppidum de Saint-Pierre montre une occupation intense et dynamique. Il est surtout épargné par les nombreux épisodes militaires, destructions et périodes d'abandon que les dominations grecque puis romaine font subir à la plupart des autres agglomérations et villages gaulois de Provence entre le IVe et le Ier s. av. J.-C. On le doit sans doute aux relations très privilégiées qu'il a entretenues dès l'origine avec sa puissante voisine, Massalia.
Saint Pierre
Saint-Pierre, un oppidum gaulois. Appartenant comme Saint-Blaise à la tribu littorale des Avatiques, le village gaulois de Saint-Pierre forme la plus importante agglomération celtique que l'on connaisse entre Marseille grecque et le chenal de Caronte. Tout au long de l'âge du Fer, l'oppidum de Saint-Pierre montre une occupation intense et dynamique. Il est surtout épargné par les nombreux épisodes militaires, destructions et périodes d'abandon que les dominations grecque puis romaine font subir à la plupart des autres agglomérations et villages gaulois de Provence entre le IVe et le Ier s. av. J.-C. On le doit sans doute aux relations très privilégiées qu'il a entretenues dès l'origine avec sa puissante voisine, Massalia.
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<center>Saint Pierre</center>Îlots d'habitations et ruelles gauloises (Ve s. av. J.-C-Ier s. ap. J.-C.).  Après l'installation d'un premier habitat gaulois (560-490 av. J.-C.) construit en matériaux légers (bois et torchis), c'est une agglomération de type urbain, bâtie en pierres et terre crue, qui se met en place sur toute la butte, soit sur plus d'1,5 hectare. Occupés en continu entre le début du Ve s. av. J.-C. et le r s. ap. J.-C, le sommet et les pentes nord de la colline se couvrent de centaines de maisons à pièce unique de formats variés, qui permettaient d'accueillir plusieurs milliers d'habitants. Elles sont disposées en terrasses le long d'étroites rues piétonnes, au sein d'îlots simples ou doubles d'habitations.
Saint Pierre
Îlots d'habitations et ruelles gauloises (Ve s. av. J.-C-Ier s. ap. J.-C.). Après l'installation d'un premier habitat gaulois (560-490 av. J.-C.) construit en matériaux légers (bois et torchis), c'est une agglomération de type urbain, bâtie en pierres et terre crue, qui se met en place sur toute la butte, soit sur plus d'1,5 hectare. Occupés en continu entre le début du Ve s. av. J.-C. et le r s. ap. J.-C, le sommet et les pentes nord de la colline se couvrent de centaines de maisons à pièce unique de formats variés, qui permettaient d'accueillir plusieurs milliers d'habitants. Elles sont disposées en terrasses le long d'étroites rues piétonnes, au sein d'îlots simples ou doubles d'habitations.
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<center>Saint Pierre</center>Reconstitution à l'échelle 1 d'un quartier gaulois. La durée et la continuité exceptionnelles de l'occupation du site font que, pour une période de cinq siècles, les structures enfouies d'habitat gaulois s'empilent parfois sur trois mètres de haut. Jusqu'à l'apparition, durant le Haut-Empire, des maisons gallo-romaines en pierres et aux toits de tuiles, on y relève surtout l'importance de la terre crue dans la construction, l'aménagement intérieur et la finition des habitations. Retrouvés en place ou effondrés, les murs sont presque toujours composés de deux parties : un soubassement en pierres et une élévation en terre crue (briques moulées ou terre massive). Leurs parois étaient protégées par un enduit de terre argileuse très fin qui se confondait avec l'argile du sol des pièces d'habitation. Les toits, en terrasse, étaient également composés de matériaux périssables : charpente en bois et couverture de végétaux (roseaux, graminées) que recouvrait une épaisse couche de terre damée.
Saint Pierre
Reconstitution à l'échelle 1 d'un quartier gaulois. La durée et la continuité exceptionnelles de l'occupation du site font que, pour une période de cinq siècles, les structures enfouies d'habitat gaulois s'empilent parfois sur trois mètres de haut. Jusqu'à l'apparition, durant le Haut-Empire, des maisons gallo-romaines en pierres et aux toits de tuiles, on y relève surtout l'importance de la terre crue dans la construction, l'aménagement intérieur et la finition des habitations. Retrouvés en place ou effondrés, les murs sont presque toujours composés de deux parties : un soubassement en pierres et une élévation en terre crue (briques moulées ou terre massive). Leurs parois étaient protégées par un enduit de terre argileuse très fin qui se confondait avec l'argile du sol des pièces d'habitation. Les toits, en terrasse, étaient également composés de matériaux périssables : charpente en bois et couverture de végétaux (roseaux, graminées) que recouvrait une épaisse couche de terre damée.
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<center>Saint Pierre</center>Rempart archaïque. La qualité et le nombre des objets importés mis au jour à Saint-Pierre à toutes les périodes témoignent du développement de modes de vie et d'alimentation nouveaux dans le monde indigène. Les Gaulois de Saint-Pierre sont ainsi parmi les premiers dans le Midi à cultiver la vigne et l'olivier et à en extraire vin et huile au moyen de pressoirs perfectionnés. Dès le IIIes. av. J.-C, au contact et à l'image des Grecs, certains maîtrisent aussi bien la taille de pierre que l'écriture.
Il faut attendre le Haut-Empire, en pleine période gallo-romaine, pour que le village de Saint-Pierre soit progressivement abandonné et que sa population investisse les domaines agricoles de la plaine et les sites portuaires du littoral.
Saint Pierre
Rempart archaïque. La qualité et le nombre des objets importés mis au jour à Saint-Pierre à toutes les périodes témoignent du développement de modes de vie et d'alimentation nouveaux dans le monde indigène. Les Gaulois de Saint-Pierre sont ainsi parmi les premiers dans le Midi à cultiver la vigne et l'olivier et à en extraire vin et huile au moyen de pressoirs perfectionnés. Dès le IIIes. av. J.-C, au contact et à l'image des Grecs, certains maîtrisent aussi bien la taille de pierre que l'écriture. Il faut attendre le Haut-Empire, en pleine période gallo-romaine, pour que le village de Saint-Pierre soit progressivement abandonné et que sa population investisse les domaines agricoles de la plaine et les sites portuaires du littoral.
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<center>Saint Pierre</center>Bastions et murs de la fortification sud (IVe s. av. J.-C- Ier s. ap. J.-C)
Saint Pierre
Bastions et murs de la fortification sud (IVe s. av. J.-C- Ier s. ap. J.-C)
138
<center>Saint Pierre</center>Porte sud de l'agglomération.
Saint Pierre
Porte sud de l'agglomération.
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<center>Saint Pierre</center>Fronts d'extraction d'une carrière de pierre moderne. Mur de terrasse à pilastre et plateforme servant d'aire de stockage (Ier s. ap. J.-C)
Saint Pierre
Fronts d'extraction d'une carrière de pierre moderne. Mur de terrasse à pilastre et plateforme servant d'aire de stockage (Ier s. ap. J.-C)
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<center>Saint Pierre</center>Aire de stockage (Ier s. ap. J.-C)
Saint Pierre
Aire de stockage (Ier s. ap. J.-C)
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<center>Le bas-relief funéraire de Saint-Julien-lès-Martigues </center>Au centre de couple conjugal qu'on a voulu honorer. C'est donc le mémento tombal d'une famille. Les deux silhouettes plus petites qui apparaissent au fond derrière les parents assis, et entre eux, sont celles d'enfants du ménage. Sur le même plan que les parents assis deux figure d'adultes debout : des togati, autant que permet de juger l'état de surface de la pierre. De chaque côté, de face, deux cavaliers qui avaient tous les deux, à l'arrière, leur cheval. La monture à droite a presque entièrement disparu, sauf quelques restes du poitrail, du ventre et des pattes d'avant. Celui de droite porte une sorte de cotte de mailles, l'autre un costume qui comporte un drapé.
Le bas-relief funéraire de Saint-Julien-lès-Martigues
Au centre de couple conjugal qu'on a voulu honorer. C'est donc le mémento tombal d'une famille. Les deux silhouettes plus petites qui apparaissent au fond derrière les parents assis, et entre eux, sont celles d'enfants du ménage. Sur le même plan que les parents assis deux figure d'adultes debout : des togati, autant que permet de juger l'état de surface de la pierre. De chaque côté, de face, deux cavaliers qui avaient tous les deux, à l'arrière, leur cheval. La monture à droite a presque entièrement disparu, sauf quelques restes du poitrail, du ventre et des pattes d'avant. Celui de droite porte une sorte de cotte de mailles, l'autre un costume qui comporte un drapé.
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