Tribunal de commerce.
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Fontaine place Estrangin.
La fontaine actuelle mise en place en 1890 est une œuvre de Letz et d'André-Joseph Allar et de son frère Gaudensi Allar. Elle est dédiée à la célébration du commerce.
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Palais de Justice
Ce terrain était occupé par l'arsenal des galères jusqu'à ce que le roi le vende. Le premier palais de justice construit entre 1743 et 1747 se trouvait dans la vieille ville, place Daviel. Au début du XIXe siècle les locaux de l’hôtel Daviel s’avérèrent insuffisants et le préfet de l’époque de La Coste proposa dès 1839 au conseil général un projet de reconstruction sur l’emplacement même de l’ancien palais. Après bien des hésitations, en 1856, la décision de transférer le palais de justice de la place Daviel à la place Monthyon est prise.
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Palais de Justice
Angelots de la fonderie du Val d'Osne. Le Val d’Osne, situé en Haute-Marne, près de Saint Dizier, a été créé en 1836 par Jean-Pierre Victor André pour fabriquer du mobilier urbain et de la fonte décorative. Il devient rapidement la plus importante fonderie d’art de France, mêlant art et industrie. Plus tard, la production (qui se prolonge toujours actuellement) se fera à Sommevoire (Haute-Marne) par la GHM (Générale d’hydraulique et de mécanique), Antoine Durenne ayant racheté le Val d’Osne et continuant à produire d’innombrables statues, fontaines et pièces de mobilier urbain. Cette fonderie réalisa les fontaines Wallace, les armatures des bâtiments des Halles de Paris, les bouches de métro signées Guimard, etc.
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Palais de Justice
Vue de l'entrée.
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Ttribunal civil.
La pose de la première pierre eut lieu le 31 janvier 1931. Le bâtiment fut inauguré le 16 juillet 1933. L'architecte est Castel et les sculptures sont de Sartorio. Le style est art-déco.
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Ttribunal civil.
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Le plafond du hall est décoré d'une toile de Charles Zubienan où l'artiste a symbolisé les étapes de la création des lois du commerce en France.
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Tribunal de commerce
Statue de Thémis, déesse de la justice de la loi et de l'équité sculptée en 1933 par Henri Raybaud. Cette allégorie inspirée des koré de la statuaire grec archaïque, tient dans sa main gauche la loi, sa main droite posée sur un glaive.
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Un vaste escalier rampant dessert les quatre étages.
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L'autre œuvre, peinte par Jean Lyon, Solon abolissant les lois draconiennes, illustre l'instant où Solon (vers 640 vers 580 avant Jésus-Christ) proclame les nouvelles lois à Athènes.
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Bureau du président. La première toile marouflée, la justice maritime à Athènes au temps de Lysias, signé Marcel Poggioli montre le célèbre recteur Lysias (vers 440 vers 380 avant JC) tenant le rouleau de l'un de ses discours à la main face à un personnage drapé d'u
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Bureau du président. Marseille antique, située au-dessus de la porte d'entrée. Une jeune femme, que l’on a identifiée comme Gyptis, drapée d'une toge est placée
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Thétis d’Oscar Eichacker.
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Salon d’honneur. Cérès d’Oscar Eichacker. Groupe sculpté par Louis Botinelly : la loi et la justice protégeant le droit. Le droit est représenté comme un homme nu à l'image des héros de l'Antiquité. À sa gauche la loi porte comme attribut un flambeau ; à sa droite, la justice tient un miroir symbolisant la vérité
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Salon d’honneur. Cérès d’Oscar Eichacker. Groupe sculpté par Louis Botinelly.
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Hercule d’Oscar Eichacker.
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Grande salle d'audience. Toile réalisée par Henri Brémond. Un char flanqué de cornes d'abondance est tiré par trois chevaux. Au premier plan, une frise de personnages symbolise la richesse de Marseille : un personnage porte une victoire de Samothrace évoque le passé antique de la ville, une femme drapée d'une toge blanche portant des épis de blé représente la prospérité, un semeur figure l'abondance, et un ouvrier avec sa pelle personnifie le travail. Devant eux, trois putti portent un plateau de fruits et de fleurs. Un personnage a été ajouté par rapport à l'esquisse préparatoire du projet. Il est situé au-dessus du premier cheval, aux côtés de la femme aux cheveux blonds. C'est sans doute Gaston castel, portrait rajouté par Bremond en hommage à l'architecte. On discerne les créneaux de l’abbaye de St Victor et le profil de la basilique Notre-Dame de la Garde. Autour du motif central une large frise où se trouve représentés, à gauche un kouros portant un bateau, Marseille centre du commerce maritime méditerranéen et à droite un kouros tenant un caducée et des épis de blé, Marseille centre du commerce rural provençal. Le reste de la frise est composé de médaillons : l'Indochine, la Tunisie, l'Algérie, le Maroc, l’AOF, l'Égypte la Grèce, l'Italie et l'Espagne. Au bas de cette grande composition, un cartouche donne le titre de l'œuvre : à la gloire de Marseille, capitale méditerranéenne, métropole coloniale.
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Grande salle d'audience. Marianne de Sartorio.
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Grande salle d'audience.
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Grande salle d'audience. Vitraux aux motifs géométriques.
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Vestiaire des juges. La Loi capitulaire de Marius Barret représente Charlemagne entouré d'hommes en armes, des moines copiant sur des lutrins.
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Vestiaire des juges. La Loi celtique, toile d’Henri Aurrens, montre deux druides au milieu d'une forêt.
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Seconde salle d'audience. Le peintre Jean Julien a conçu un vaste panneau composé d’une frise de personnages et souligné par la phrase" Sous la protection de la Justice qui assure la sécurité et la concorde entre les hommes, l'agriculture s'épanouit et dispense ses richesses". Au centre de la toile, l'allégorie de la justice, au pied de laquelle plusieurs putti déposent une imposante guirlande de fleurs et de fruits. À gauche, la paix une colombe sur son épaule, tient une palme ; à droite la loi porte son attribut, le miroir. Un cortège de paysans chargés de panier débordant de fruits, un couple enlacé et une mère portant son enfant complète la représentation.
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Panneau décoratif de Louis de Lombardon intitulé le Comte de Provence Raymond Béranger V donne les lois à la Provence. Le comte, assis sur son trône, donne audiences à ses baillis. À sa gauche, portant les attributs de la loi se trouve son conseiller, Romée de Villeneuve. Louis de Lombardon souhaita évoquer ici l'édification des cours de justice par le comte de Provence. Au centre de la toile sont figurées ses quatre filles. Leurs mariages assureront à Raymond Béranger une stabilité politique sans pareille.
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