Bedouin et le Ventoux

<center>Bédouin.</center>Au loin, le Ventoux vue de la colline Saint Antonin. Cette colline est aussi appelée Collet-Redon, ce qui signifie petit monticule rond. Bien que désertée aujourd’hui elle a été le premier site occupé. Là se trouvaient le premier château seigneurial et l’ancienne église paroissiale. Elle porte aujourd’hui le nom de St Antonin, patron du village, fêté le 13 septembre. La tradition veut que pendant les guerres de religion au XVIe, des Protestants, après avoir pillé la ville, auraient brûlé les reliques du saint et en auraient répandu les cendres sur cette colline.
Bédouin.
Au loin, le Ventoux vue de la colline Saint Antonin. Cette colline est aussi appelée Collet-Redon, ce qui signifie petit monticule rond. Bien que désertée aujourd’hui elle a été le premier site occupé. Là se trouvaient le premier château seigneurial et l’ancienne église paroissiale. Elle porte aujourd’hui le nom de St Antonin, patron du village, fêté le 13 septembre. La tradition veut que pendant les guerres de religion au XVIe, des Protestants, après avoir pillé la ville, auraient brûlé les reliques du saint et en auraient répandu les cendres sur cette colline.
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<center>Bédouin.</center>Le premier château seigneurial. On devine sous la végétation, les assises du château élevé à l’époque médiévale. Déjà abîmé au XVe siècle, il est délaissé par les seigneurs qui se font construire un nouveau château à l’est du village, 1e long des remparts, à proximité de la Porte St Jean. Les pierres de l’ancien édifice sont utilisées en remploi, notamment pour la reconstruction de l’église.
Bédouin.
Le premier château seigneurial. On devine sous la végétation, les assises du château élevé à l’époque médiévale. Déjà abîmé au XVe siècle, il est délaissé par les seigneurs qui se font construire un nouveau château à l’est du village, 1e long des remparts, à proximité de la Porte St Jean. Les pierres de l’ancien édifice sont utilisées en remploi, notamment pour la reconstruction de l’église.
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<center>Bédouin.</center>Depuis le haut Moyen-Age, l’habitude veut que l’on inhume à proximité immédiate des églises et même à l’intérieur. Aussi ce cimetière a-t-il des origines très anciennes. A la fin du XIXe s., pour des questions d’hygiène et de commodité, il est transféré hors du village, sur le lieu qu’il occupe encore aujourd’hui.
Bédouin.
Depuis le haut Moyen-Age, l’habitude veut que l’on inhume à proximité immédiate des églises et même à l’intérieur. Aussi ce cimetière a-t-il des origines très anciennes. A la fin du XIXe s., pour des questions d’hygiène et de commodité, il est transféré hors du village, sur le lieu qu’il occupe encore aujourd’hui.
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<center>Bédouin.</center>Bédouin (qui s’écrit sans accent en Provençal) fait partie du Pays d’art et d’histoire du Comtat Venaissin. Un territoire qui s'étend jusqu'au sommet du MontVentoux Bâti sur les premiers contreforts du Ventoux, le village s’enroule autour de la colline St Antonin (altitude 347 mètres).
Bédouin.
Bédouin (qui s’écrit sans accent en Provençal) fait partie du Pays d’art et d’histoire du Comtat Venaissin. Un territoire qui s'étend jusqu'au sommet du MontVentoux Bâti sur les premiers contreforts du Ventoux, le village s’enroule autour de la colline St Antonin (altitude 347 mètres).
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<center>Bédouin.</center>Beduinum est cité dans un document dès le milieu du Xe s. En 1250, le seigneur Barral des Baux accorde d’importants privilèges aux villageois, leur cédant notamment le Ventoux dont l’exploitation sera source de prospérité pendant des siècles. En 1271, le Comtat Venaissin devient terre papale. Bédoin appartient donc à la papauté jusqu’en 1791, date du rattachement du Comtat à la France. Bédoin continue toutefois de montrer sa fidélité au pape et la répression révolutionnaire est l’épisode le plus douloureux de l’histoire de cette commune. Déclarée en état de contre-révolution, elle est détruite et rayée de la carte en 1794. Une année plus tard, le village est réhabilité.
Bédouin.
Beduinum est cité dans un document dès le milieu du Xe s. En 1250, le seigneur Barral des Baux accorde d’importants privilèges aux villageois, leur cédant notamment le Ventoux dont l’exploitation sera source de prospérité pendant des siècles. En 1271, le Comtat Venaissin devient terre papale. Bédoin appartient donc à la papauté jusqu’en 1791, date du rattachement du Comtat à la France. Bédoin continue toutefois de montrer sa fidélité au pape et la répression révolutionnaire est l’épisode le plus douloureux de l’histoire de cette commune. Déclarée en état de contre-révolution, elle est détruite et rayée de la carte en 1794. Une année plus tard, le village est réhabilité.
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<center>Bédouin.</center>Le mont Ventoux.
Bédouin.
Le mont Ventoux.
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<center>Bédouin.</center>Eglise Saint-Pierre. En 1688, l’ancienne église paroissiale située un peu plus haut sur cette colline s’effondre. Après de longs débats, l’emplacement actuel est retenu en 1707. Il présente un accès plus facile que celui de l’ancienne église et permet de construire un édifice plus vaste. Là se tenait le marché, d’où le nom de « Bramadou » qui était donné à cette place (brama signifiant crier en Provençal). La première pierre est posée en 1708, mais il faut attendre 1736 pour que la construction soit achevée et l’église utilisée pour le culte. Enfin, en 1760, elle solennellement consacrée et dédiée à St Pierre par Mgr. de Vignoli, évêque de Carpentras.
Bédouin.
Eglise Saint-Pierre. En 1688, l’ancienne église paroissiale située un peu plus haut sur cette colline s’effondre. Après de longs débats, l’emplacement actuel est retenu en 1707. Il présente un accès plus facile que celui de l’ancienne église et permet de construire un édifice plus vaste. Là se tenait le marché, d’où le nom de « Bramadou » qui était donné à cette place (brama signifiant crier en Provençal). La première pierre est posée en 1708, mais il faut attendre 1736 pour que la construction soit achevée et l’église utilisée pour le culte. Enfin, en 1760, elle solennellement consacrée et dédiée à St Pierre par Mgr. de Vignoli, évêque de Carpentras.
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<center>Bédouin.</center>Lorsqu’au Xe s. le « castrum de Bédoin est donné à l’abbaye de Montmajour, une chapelle semble déjà exister sur ces lieux. C’est à cet emplacement que fut ensuite dressée la première église paroissiale à laquelle était accolé un presbytère. Vers la fin du XVIe s. l’église, alors dédiée à St Martin, présente de sérieux signes de vétusté. En 1688, elle s’effondre. Etant donné « qu’elle n’était pas assez grande pour contenir le peuple dudit lieu, que l’accès en était presque impraticable, principalement en hiver pour le peuple qui voulait assister aux offices divins, qu’aussi n’y pouvait .y porter sans danger les enfants de naissance pour leur donner le St Baptême, elle est reconstruite un peu plus bas à son emplacement actuel.
Bédouin.
Lorsqu’au Xe s. le « castrum de Bédoin est donné à l’abbaye de Montmajour, une chapelle semble déjà exister sur ces lieux. C’est à cet emplacement que fut ensuite dressée la première église paroissiale à laquelle était accolé un presbytère. Vers la fin du XVIe s. l’église, alors dédiée à St Martin, présente de sérieux signes de vétusté. En 1688, elle s’effondre. Etant donné « qu’elle n’était pas assez grande pour contenir le peuple dudit lieu, que l’accès en était presque impraticable, principalement en hiver pour le peuple qui voulait assister aux offices divins, qu’aussi n’y pouvait .y porter sans danger les enfants de naissance pour leur donner le St Baptême, elle est reconstruite un peu plus bas à son emplacement actuel.
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<center>Bédouin.</center>En mai 1794, pendant la Terreur, l’église sert de prison. Environ 200 personnes y sont détenues. Les 15 et 16 prairial (3 et 4 juin 1794), elle est livrée aux flammes tout comme le reste du village. Encore debout après l’incendie, les murs de la nef sont minés. La voûte s’effondre alors et seuls subsistent le chœur et la façade. Au début du XIXe s., M. Durand, curé de Bédoin, fait reconstruire la voûte en briques et en plâtre. L’église restaurée est bénie le 13 septembre 1821.
Bédouin.
En mai 1794, pendant la Terreur, l’église sert de prison. Environ 200 personnes y sont détenues. Les 15 et 16 prairial (3 et 4 juin 1794), elle est livrée aux flammes tout comme le reste du village. Encore debout après l’incendie, les murs de la nef sont minés. La voûte s’effondre alors et seuls subsistent le chœur et la façade. Au début du XIXe s., M. Durand, curé de Bédoin, fait reconstruire la voûte en briques et en plâtre. L’église restaurée est bénie le 13 septembre 1821.
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<center>Bédouin.</center>Le campanile en fer forgé (XIXe) est typique de notre région.
Bédouin.
Le campanile en fer forgé (XIXe) est typique de notre région.
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<center>Bédouin.</center>Autour de l'église, les maisons du village médiéval se blottissent contre la colline, leurs hautes façades en pierre ou teintées d'ocres surplombant les vieilles ruelles étroites.
Bédouin.
Autour de l'église, les maisons du village médiéval se blottissent contre la colline, leurs hautes façades en pierre ou teintées d'ocres surplombant les vieilles ruelles étroites.
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<center>Bédouin.</center>Église Saint-Pierre.
Bédouin.
Église Saint-Pierre.
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<center>Bédouin.</center>Église Saint-Pierre.
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Église Saint-Pierre.
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<center>Bédouin.</center>Église Saint-Pierre. Les plans de l’actuelle église Saint-Pierre de Bédoin ont été établis en 1708 par Pierre Mignard (1610-1725) pour remplacer la précédente église paroissiale qui s’était effondrée en 1688. Il projette un plan de style basilical et une façade dont l’ordonnance fait référence à l’église du Gésu de Rome. La construction de l’édifice qui était prévue dans un délai de cinq ans se déroula sur presque trente ans. Les travaux sont d’abord confiés à un entrepreneur avignonnais en janvier 1708 qui se dessaisit de son contrat quelques mois plus tard. Ils sont ensuite confiés à Pierre Thibault qui construisit une importante partie de l’édifice jusqu’à ce qu’il soit contraint d’abandonner le chantier en 1732. Il refusait en effet de construire la voûte de la nef en pierre comme l’avait prévu Pierre Mignard. Le chantier fut enfin repris par Jean-Baptiste Peru qui le termina en 1736.
Bédouin.
Église Saint-Pierre. Les plans de l’actuelle église Saint-Pierre de Bédoin ont été établis en 1708 par Pierre Mignard (1610-1725) pour remplacer la précédente église paroissiale qui s’était effondrée en 1688. Il projette un plan de style basilical et une façade dont l’ordonnance fait référence à l’église du Gésu de Rome. La construction de l’édifice qui était prévue dans un délai de cinq ans se déroula sur presque trente ans. Les travaux sont d’abord confiés à un entrepreneur avignonnais en janvier 1708 qui se dessaisit de son contrat quelques mois plus tard. Ils sont ensuite confiés à Pierre Thibault qui construisit une importante partie de l’édifice jusqu’à ce qu’il soit contraint d’abandonner le chantier en 1732. Il refusait en effet de construire la voûte de la nef en pierre comme l’avait prévu Pierre Mignard. Le chantier fut enfin repris par Jean-Baptiste Peru qui le termina en 1736.
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<center>Bédouin.</center>Entre 1568 et 1584, les architectes Vignole et délia Porta réalisent à Rome l’église du Gesù pour l’ordre des Jésuites. La façade maniériste de cet édifice a connu un succès universel. Cette façade de Bédoin est fortement inspirée de celle du Gesù : l’articulation entre les deux niveaux de la façade est adoucie par des volutes ; une large corniche centrale marque l’horizontal, tandis que l’axe vertical est souligné par les pilastres géminés et les frontons rectilignes ou curvilignes.
Bédouin.
Entre 1568 et 1584, les architectes Vignole et délia Porta réalisent à Rome l’église du Gesù pour l’ordre des Jésuites. La façade maniériste de cet édifice a connu un succès universel. Cette façade de Bédoin est fortement inspirée de celle du Gesù : l’articulation entre les deux niveaux de la façade est adoucie par des volutes ; une large corniche centrale marque l’horizontal, tandis que l’axe vertical est souligné par les pilastres géminés et les frontons rectilignes ou curvilignes.
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<center>Bédouin.</center>A l’intérieur, l’église se compose d’une seule et vaste nef bordée de chaque côté par quatre chapelles. Elle se termine par une abside orientée vers le nord.
Bédouin.
A l’intérieur, l’église se compose d’une seule et vaste nef bordée de chaque côté par quatre chapelles. Elle se termine par une abside orientée vers le nord.
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<center>Bédouin.</center>La donation du Rosaire.
Bédouin.
La donation du Rosaire.
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<center>Bédouin.</center>Sources et ruisseaux sont nombreux sur le territoire de Bédoin. En 1250, le seigneur Barral des Baux avait cédé à ses habitants la partie sud du Ventoux « avec toutes les eaux qui en sortent ». Cette donation a été confirmée dans la charte des privilèges de 1264 stipulant « que les habitants de Bédoin et eux seuls pourront user librement des sources et ruisseaux du Ventoux ». En 1730, le seigneur Pierre de Vervins décide d’engager de grands travaux d’adduction d’eau, captant les sources de Bélézy et de Maupertus pour alimenter les fontaines du village et les potiers. Le village compte aujourd’hui une quinzaine de fontaines et trois lavoirs.
Bédouin.
Sources et ruisseaux sont nombreux sur le territoire de Bédoin. En 1250, le seigneur Barral des Baux avait cédé à ses habitants la partie sud du Ventoux « avec toutes les eaux qui en sortent ». Cette donation a été confirmée dans la charte des privilèges de 1264 stipulant « que les habitants de Bédoin et eux seuls pourront user librement des sources et ruisseaux du Ventoux ». En 1730, le seigneur Pierre de Vervins décide d’engager de grands travaux d’adduction d’eau, captant les sources de Bélézy et de Maupertus pour alimenter les fontaines du village et les potiers. Le village compte aujourd’hui une quinzaine de fontaines et trois lavoirs.
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<center>Le Ventoux.</center>Le mont Ventoux est un sommet culminant à 1 910 mètres, il fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour 15 kilomètres de large sur un axe nord-sud. Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le point culminant des monts de Vaucluse et le plus haut sommet de Vaucluse.
Le Ventoux.
Le mont Ventoux est un sommet culminant à 1 910 mètres, il fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour 15 kilomètres de large sur un axe nord-sud. Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le point culminant des monts de Vaucluse et le plus haut sommet de Vaucluse.
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<center>Le Ventoux.</center>Sa nature essentiellement calcaire explique sa vive couleur blanche et d'une intense karstification due à l'érosion par l'eau, avec la présence de nombreux pierriers dans la partie sommitale. En occitan provençal, mont Ventoux se dit Mont Ventor selon la norme classique ou Mount Ventour selon la norme mistralienne.

Le nom d'origine Ventour apparaît déjà au IIe siècle sous sa forme latine Vĭntur sur trois inscriptions votives à un dieu celte. Actuellement, en se fondant sur les formes anciennes biens connues, on met en avant la racine *Vin-. Elle se retrouve dans la montagne Sainte-Victoire, qui était un Mons Venturi transformé en Sanctæ Venturii à partir de 1345, ainsi qu'en région provençale dans Venasque, Venterol (Alpes-de-Haute-Provence), Venterol (Drôme), Vence, Ventabren, Ventavon ou en Corse dans Venaco et Ventiseri. Cette racine pré-latine, répandue sur un large territoire, désigne à chaque fois une hauteur ou un lieu élevé et dans le cas du Ventoux et de la Sainte-Victoire son suffixe -tur indique une distance. Le Ventoux serait donc « la montagne qui se voit de loin »
Le Ventoux.
Sa nature essentiellement calcaire explique sa vive couleur blanche et d'une intense karstification due à l'érosion par l'eau, avec la présence de nombreux pierriers dans la partie sommitale. En occitan provençal, mont Ventoux se dit Mont Ventor selon la norme classique ou Mount Ventour selon la norme mistralienne. Le nom d'origine Ventour apparaît déjà au IIe siècle sous sa forme latine Vĭntur sur trois inscriptions votives à un dieu celte. Actuellement, en se fondant sur les formes anciennes biens connues, on met en avant la racine *Vin-. Elle se retrouve dans la montagne Sainte-Victoire, qui était un Mons Venturi transformé en Sanctæ Venturii à partir de 1345, ainsi qu'en région provençale dans Venasque, Venterol (Alpes-de-Haute-Provence), Venterol (Drôme), Vence, Ventabren, Ventavon ou en Corse dans Venaco et Ventiseri. Cette racine pré-latine, répandue sur un large territoire, désigne à chaque fois une hauteur ou un lieu élevé et dans le cas du Ventoux et de la Sainte-Victoire son suffixe -tur indique une distance. Le Ventoux serait donc « la montagne qui se voit de loin »
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<center>Le Ventoux.</center>La partie sommitale du mont Ventoux est couverte d'éboulis calcaires, ce qui peut faire penser, vu de loin, qu'il y a de la neige à son sommet toute l'année. Depuis 1882, on trouve au mont Ventoux un observatoire de la météorologie nationale qui a été construit selon les plans de l'ingénieur Henri Bouvier (1828-1898). Le bâtiment principal, avec sa tour de 42 mètres de hauteur surmontée d'une antenne de 20 mètres, a été édifié en 1966. Il est actuellement affecté à la base aérienne 115 Orange-Caritata. Un émetteur de télévision, d'une puissance de 195 kW et dont le signal est si puissant qu'on peut le recevoir à plus de 90 kilomètres à la ronde, a été construit à son sommet dans les années 1960, utilisant un pylône de 50 mètres.
Le Ventoux.
La partie sommitale du mont Ventoux est couverte d'éboulis calcaires, ce qui peut faire penser, vu de loin, qu'il y a de la neige à son sommet toute l'année. Depuis 1882, on trouve au mont Ventoux un observatoire de la météorologie nationale qui a été construit selon les plans de l'ingénieur Henri Bouvier (1828-1898). Le bâtiment principal, avec sa tour de 42 mètres de hauteur surmontée d'une antenne de 20 mètres, a été édifié en 1966. Il est actuellement affecté à la base aérienne 115 Orange-Caritata. Un émetteur de télévision, d'une puissance de 195 kW et dont le signal est si puissant qu'on peut le recevoir à plus de 90 kilomètres à la ronde, a été construit à son sommet dans les années 1960, utilisant un pylône de 50 mètres.
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<center>Le Ventoux.</center>Versant sud.
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<center>Le Ventoux.</center>Versant sud.
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<center>Le Ventoux.</center>Versant sud.
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<center>Le Ventoux.</center>Vue vers le sud. Sur le versant méridional, la D 974, dite route de l'Observatoire, venant de Bédoin rejoint au niveau du chalet Reynard la route qui monte depuis Sault en direction du sommeta. Inaugurée au printemps 1882, elle est longue de 21,6 kilomètres, avec des pentes oscillant entre 7,4 et 10 %. Elle n'est goudronnée qu'en 1934. En 2016, la route a fait l'objet d'une campagne de mesures de son altitude en plusieurs points par une équipe de géomètres du conseil départemental de Vaucluse, permettant d'établir son sommet à 1 897 mètres.
Le Ventoux.
Vue vers le sud. Sur le versant méridional, la D 974, dite route de l'Observatoire, venant de Bédoin rejoint au niveau du chalet Reynard la route qui monte depuis Sault en direction du sommeta. Inaugurée au printemps 1882, elle est longue de 21,6 kilomètres, avec des pentes oscillant entre 7,4 et 10 %. Elle n'est goudronnée qu'en 1934. En 2016, la route a fait l'objet d'une campagne de mesures de son altitude en plusieurs points par une équipe de géomètres du conseil départemental de Vaucluse, permettant d'établir son sommet à 1 897 mètres.
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<center>Le Ventoux.</center>Vue vers le sud.  Le versant sud (adret) est en pente douce, ouvert sur la plaine du comtat Venaissin, bien exposé au soleil et la végétation y est méditerranéenne presque jusqu'au sommet.
Le Ventoux.
Vue vers le sud. Le versant sud (adret) est en pente douce, ouvert sur la plaine du comtat Venaissin, bien exposé au soleil et la végétation y est méditerranéenne presque jusqu'au sommet.
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<center>Le Ventoux.</center>Vue vers le sud.
Le Ventoux.
Vue vers le sud.
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<center>Le Ventoux.</center>Vue vers le sud. A droite, la chapelle Sainte-Croix.
Le Ventoux.
Vue vers le sud. A droite, la chapelle Sainte-Croix.
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<center>Le Ventoux.</center>Vue vers le nord. L'accès au sommet par le versant septentrional se fait depuis Malaucène par la D 974, dite route du mont Serein. Sa construction a été décidée en 1931 pour desservir la station de ski que l'on peut voir sur la photo. Longue de 21 kilomètres, avec une pente de 7,5 %, elle a été inaugurée en 1932.
Le Ventoux.
Vue vers le nord. L'accès au sommet par le versant septentrional se fait depuis Malaucène par la D 974, dite route du mont Serein. Sa construction a été décidée en 1931 pour desservir la station de ski que l'on peut voir sur la photo. Longue de 21 kilomètres, avec une pente de 7,5 %, elle a été inaugurée en 1932.
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<center>Le Ventoux.</center>Vue vers le nord.
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<center>Le Ventoux.</center>Vue vers le nord.
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<center>Le Ventoux.</center>Vue vers le nord.
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<center>Le Ventoux.</center>Vue vers l'est.
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