Aveyron 2024
La ville de Millau. Le Viaduc.
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A droite, le Tarn.
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Le viaduc.
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Rue du Rajol. Le lavoir du Rajol est édifié en 1895, dans le prolongement du mur de soutènement de la place de la Capelle. Sa construction a très probablement entrainé la disparition de la fontaine adossée au mur de soutènemen. Appartenant à un projet d'urbanisme, le lavoir du Rajol a disparu dans les années en 2007 à l'occasion de la construction, au-dessus, d'un nouvel édifice intercommunal appelé la ""Halle viaduc"". Le lavoir du Rajol est élevé à l'extérieur des anciennes fortifications qui ceinturaient la ville, au nord-est. De grandes dimensions, il se composait de bassins quadrangulaires (bétonnés) couverts d'une voûte en berceau segmentaire. Il était accessible de la rue par une série de trois grandes arcades segmentaires qui ont été conservées.
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Place de la Capelle, dominée par le Pouncho d'agast. Au Moyen-Age, le lieu-dit de la Capelle est occupé par le couvent de Sainte-Claire, dès 1327, après qu'il l'a été par une confrérie de Pénitents. Au 14e siècle, il est également doté d'une fontaine, dite du Saint-Esprit. Depuis les 13e-14e siècles, le débouché de la rue de la Capelle est fermé par une tour-porte protégée par une barbacane et un pont-levis enjambant le fossé. Il est une des sorties les plus importantes de la ville. Ruiné pendant les guerres de religion (il est pillé en 1562), le couvent est déplacé dans le faubourg du pont vieux. Une partie de l'emplacement du couvent est alors vendue par les Clarisses à la commune, en 1667, pour la construction d'une esplanade qui porte alors de nom d'Esplanade de la Capelle. En 1782, le Conseil Communal décide de lui donner "une forme plus régulière, plus agréable et plus spacieuse. La ville achète le terrain subsistant aux Clarisses. Une plateforme est ainsi crée et stabilisée par un imposant mur de soutènement. L'esplanade se transforme en "place de la Capelle".
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Ancienne Porte de la Capelle. La ville avaient 7 portes avec des douves. Les grands boulevards suivent le tracé des anciens remparts. Entre 1887 et le milieu du 20e siècle, la place de la Capelle a été appelée place de la Fraternité. Si elle avait été élevée en partie pour servir d'aire à battre les blés au 18e siècle, au 20e siècle, on voit l'espace occupé par un jardin cantonné de grilles, planté d'arbres et d'arbustes, au centre duquel figurait un kiosque aujourd'hui disparu devant lequel s'élevait la statue de l'éducation morale d'Auguste Verdier, déplacée aujourd'hui dans le jardin André Malraux. La Maison du Peupley est construite en 1903. A sa place s'élevèrent des Bains douches, vers 1920. Des travaux d'aménagement ont permis, entre 2006 et 2007, de construire ce centre commercial à ciel ouvert inauguré en 2015
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Rue de la Capelle.
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Rue de la Capelle.
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Rue de la Capelle, ancienne rue de la boucherie (bocaria), XIIIe siècle..
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Place Mage / Place d’Armes / Place du Maréchal Foch.
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La place du Maréchal Foch. L’école Paul Bert, dans l’ancienne Halle au blé construite en 1836.
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La place du Maréchal Foch.
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La place du Maréchal Foch. La fontaine datant de 1835.
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Place Mage / Place d’Armes. Elle comporte des arcades du Moyen Âge. Il s'y tenait le marché, les Consuls, nouvellement nommés, y prêtaient serment en public, autour d’une table ronde.
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Place Mage / Place d’Armes. Elle comporte des arcades du Moyen Âge.
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Place Mage / Place d’Armes. La diversité des piliers, récupérés, d’après la tradition, dans les cloîtres détruits pendant les guerres de Religion, à la fin du XVIe siècle. Sur le chapiteau, l’inscription en langue d’oc : «Gara que faras enant que commence» : «Prends garde à ce que tu vas faire avant de commencer » .
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Place Mage / Place d’Armes. La diversité des piliers, récupérés, d’après la tradition, dans les cloîtres détruits pendant les guerres de Religion, à la fin du XVIe siècle
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Place Mage / Place d’Armes. La diversité des piliers, récupérés, d’après la tradition, dans les cloîtres détruits pendant les guerres de Religion, à la fin du XVIe siècle
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Place Mage / Place d’Armes. La diversité des piliers, récupérés, d’après la tradition, dans les cloîtres détruits pendant les guerres de Religion, à la fin du XVIe siècle
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Place Mage / Place d’Armes. Une table de pierre, sous le couvert nord, seul vestige des étals installés ici dès le Moyen Age.
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Place Mage / Place d’Armes. La place du Maréchal Foch.
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Le musée de Millau et des Grands Causses est installé dans l'hôtel de Pégayrolles, construit en 1778 et qui faisait office d'hôtel de ville au début du XXe siècle. Les bâtiments sont en U autour d’une cour selon une mode élaborée au XVIIe siècle. Les façades sont très largement ouvertes par des fenêtres groupées trois par trois. Le décor est sobre, limité à l’encadrement de la porte, surmontée d’un balcon, et à une large corniche ponctuée de gargouilles. 1738 : Construit pour Etienne-Hyppolite de Julien de PÉGAYROLLËS, avocat général puis président du Parlement (cour de justice) de Toulouse. 1759 : Marquis de PÉGAYROLLES pour ses terres de SAINT-BEAUZÉLY et de CASTELNAU. 1791 : La maison abrite un club monarchique : le « Club des Amis de l’Ordre et de la Paix ». 22 mai 1791 : Elle est prise d’assaut et saccagée par les révolutionnaires. 1856 : La commune en devient propriétaire, l’Hôtel de Ville s’y installe. 1904 : Création du Musée municipal. 1937 : La Mairie quitte les lieux ; Bibliothèque municipale, Musée puis école de musique se les partagent.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. En 1070, Béranger II, vicomte de Millau et de Gévaudan, fit don de l'église à l'abbaye Saint-Victor de Marseille dont son frère Bernard était abbé. La fondation du prieuré bénédictin date de cette époque. L'église fut consacrée en 1095 par le pape Urbain II qui venait de prêcher la croisade à Clermont-Ferrand. Lorsque Millau se rallia à la religion réformée, une première attaque eut lieu vers 1560 contre les édifices religieux de la ville, puis une seconde en 1568. En avril 1568, le prieuré fut en partie démoli, le cloître et les dépendances complètement détruits. En 1582, l'église subit des destructions. En 1613, effondrement du clocher. Au milieu du 17e siècle, l'église fut reconstruite par l'architecte Jacques Beaudouin qui en dressa les plans en 1633.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. La tour arasée est le reste de l'ancien clocher nord roman. Le nom de Notre-Dame de l'Espinasse provient d'une relique qui y était vénérée au XIIIe siècle : « une épine de la Sainte couronne du Sauveur »
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Les murs doublés de contreforts et d’arcades, peut-être survivance de l’église romane.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Gargouille moderne.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Le clocher octogonal à trois étages, construit au XVIIe siècle sur une base romane.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Le portail d'entrée est de style Renaissance, avec deux portes encadrées de trois pilastres à cannelures et à chapiteaux corinthiens.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Le portail double Renaissance. Il est couronné d'un entablement avec rinceaux, supportant un fronton qui s'interrompt pour présenter une niche encadrée de consoles
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. A l'origine, le plan était celui d'une église à nef et bas-côté avec chœur circulaire, chapelles rayonnantes et, probablement un transept. L'édifice actuel ne présente plus qu'une nef de cinq travées longue de 36 mètres pour 14 de large, sans transept et une abside à cinq pans coupés.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Trois chapelles sont ajoutées de 1683 à 1715 et les tribunes latérales le long de la nef en 1759-1760. Pendant la Révolution, Notre-Dame devient le temple de la Raison de Millau pendant deux ans. Quatre nouvelles chapelles sont ajoutées de 1822 à 1850. La nef est recouverte d'une voûte d'ogives. La clé de voûte de la 4e travée de la nef est ornée des des armes de Vincent Melchior de Solargues, à qui l’on doit la reconstruction de l’église au 17e siècle.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Des tribunes ceinturent l'intérieur de la nef au nord, au sud et à l'ouest, au-dessus du portail d'entrée, endroit où a été installé l'orgue. Côté sud (à gauche), on trouve, un escalier à vis, une ancienne sacristie, deux chapelles et le clocher, alors que côté nord, les anciennes chapelles et les fonts baptismaux ont disparu.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. . La fresque qui couvre la voûte a été réalisée en 1939 par le peintre et compagnon du devoir Jean Bernard. Elle représente le Couronnement de la Vierge par les trois personnes de la Trinité occupe le centre de la voûte. La scène est surmontée des anges qui, avec les prophètes Jérémie, Isaïe, Ézéchiel et Daniel, contribuent à la solennité de l'événement. Elle rappelle, au travers de la représentation du peuple, les artisans des métiers de la peau et du gant qui font alors la richesse de la ville.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. De part et d'autre du couronnement de la Vierge se développe le monde chrétien "cette cité militante où chacun a sa place, du prêtre à l'évêque, de l'ouvrier au prince, de l'artisan au penseur, du paysan au soldat" (J. Bernard). Apparaissent ainsi un gantier, un mégissier, un berger...
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. De part et d'autre du couronnement de la Vierge se développe le monde chrétien "cette cité militante où chacun a sa place, du prêtre à l'évêque, de l'ouvrier au prince, de l'artisan au penseur, du paysan au soldat" (J. Bernard). Apparaissent ainsi un gantier, un mégissier, un berger...
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. La clef de voûte du chœur est ornée de la représentation des quatre évangélistes encadrant la Trinité. Sur le pourtour figurent la date (1940, MCMXL) et la signature des deux compagnons, celle de Jean Bernard, sous son nom de compagnon du devoir, «La fidélité d'Argenteuil», et de celui d'un autre compagnon, «La droiture de Luxey».
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Douze Sibylles, émanation de la sagesse divine, symboles de la révélation, occupent deux grands panneaux latéraux. Elles précèdent les anges porteurs des litanies de la Vierge, une suite de prières liturgiques d'intercession. Le lutrin est en bois taillé, de la 1ère moitié 19e siècle, comme les stalles.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Au centre figurent deux anges, l'un portant le clocher de l'église Notre- Dame, l'autre le beffroi, deux symboles de Millau, les suivants tenant des objets liturgiques. En-dessous, dans les niches, sont peintes des scènes de la vie de la Vierge et du Christ.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Les prophètes Jérémie, Isaïe, Ézéchiel et Daniel encadrent les fenêtres des côtés.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Les prophètes Jérémie, Isaïe, Ézéchiel et Daniel encadrent les fenêtres des côtés.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Vierge à l'Enfant. Limite 18e siècle 19e siècle. Bois taillé, peint et doré.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Sept verrières sont sont installées dans le chœur en 1869 par Grenade et Besseyrias de Rodez. Saint Titien.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Vitrail de 1869 de Grenade et Besseyrias. Saint Pierre.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Vitrail de 1869 de Grenade et Besseyrias. Saint Joseph.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Vitrail de 1869 de Grenade et Besseyrias. Assomption de la Vierge.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Vitrail de 1869 de Grenade et Besseyrias. Saint Jean.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Vitrail de 1869 de Grenade et Besseyrias. Saint Paul.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Vitrail de 1869 de Grenade et Besseyrias. Saint Sébastien.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. La chaire à prêcher, en bois taillé et mouluré, date du XIXe siècle. Le décor en relief est peint (faux marbre), doré. Au centre, les Tables de la Loi. De chaque côté, les Evangélistes, ici saint Matthieu à gauche et saint Jean à droite.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Saint Luc et saint Matthieu.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Au centre, les Tables de la Loi. De chaque côté, les Evangélistes, ici saint Matthieu à gauche et saint Jean à droite.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Saint Jean et saint Marc.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. L'ange de l'abat-voix.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. En 1982, le maître verrier Claude Baillon crée huit vitraux modernes pour remplacer ceux de la nef qui avaient été détruits l'année précédente lors d'une tempête. En bas, le tableau de Sainte Philomène, R. Valette, 1845.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Huit verrières en 1982 par Claude Baillon. En 1982, les travaux de restauration de la nef sont juste achevés et les murs apparaissent alors dans leur nudité, la pierre étant laissée apparente. Répondant à la demande de l'architecte en chef des monuments historiques, l'artiste prend en compte le nouvel aspect des murs, en particulier l'horizontalité de l'appareillage de calcaire. L'œuvre de Claude Bâillon s'inscrit pleinement dans l'histoire du vitrail moderne qui fait alors la part belle à l'art abstrait.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Huit verrières en 1982 par Claude Baillon. Son approche sensitive l'incite à traduire dans un nouveau langage abstrait les paysages caussenards par des lignes courbes horizontales. Ces lignes répondent au bâtiment lui-même, tant à l'horizontalité de l'appareillage que des tribunes qui courent à la naissance de la voûte. Par convention, et parce qu'ils résistent mieux à la lumière, des tons chauds sont choisis pour orner les verrières sud tandis que les tons froids sont préférés côté nord. Le mélange des couleurs assure par ailleurs la reconstitution de la lumière blanche à l'intérieur de l'édifice.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Huit verrières en 1982 par Claude Baillon. Son approche sensitive l'incite à traduire dans un nouveau langage abstrait les paysages caussenards par des lignes courbes horizontales. Ces lignes répondent au bâtiment lui-même, tant à l'horizontalité de l'appareillage que des tribunes qui courent à la naissance de la voûte. Par convention, et parce qu'ils résistent mieux à la lumière, des tons chauds sont choisis pour orner les verrières sud tandis que les tons froids sont préférés côté nord. Le mélange des couleurs assure par ailleurs la reconstitution de la lumière blanche à l'intérieur de l'édifice.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Huit verrières en 1982 par Claude Baillon. Son approche sensitive l'incite à traduire dans un nouveau langage abstrait les paysages caussenards par des lignes courbes horizontales. Ces lignes répondent au bâtiment lui-même, tant à l'horizontalité de l'appareillage que des tribunes qui courent à la naissance de la voûte. Par convention, et parce qu'ils résistent mieux à la lumière, des tons chauds sont choisis pour orner les verrières sud tandis que les tons froids sont préférés côté nord. Le mélange des couleurs assure par ailleurs la reconstitution de la lumière blanche à l'intérieur de l'édifice.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Huit verrières en 1982 par Claude Baillon. Son approche sensitive l'incite à traduire dans un nouveau langage abstrait les paysages caussenards par des lignes courbes horizontales. Ces lignes répondent au bâtiment lui-même, tant à l'horizontalité de l'appareillage que des tribunes qui courent à la naissance de la voûte. Par convention, et parce qu'ils résistent mieux à la lumière, des tons chauds sont choisis pour orner les verrières sud tandis que les tons froids sont préférés côté nord. Le mélange des couleurs assure par ailleurs la reconstitution de la lumière blanche à l'intérieur de l'édifice.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Huit verrières en 1982 par Claude Baillon. Son approche sensitive l'incite à traduire dans un nouveau langage abstrait les paysages caussenards par des lignes courbes horizontales. Ces lignes répondent au bâtiment lui-même, tant à l'horizontalité de l'appareillage que des tribunes qui courent à la naissance de la voûte. Par convention, et parce qu'ils résistent mieux à la lumière, des tons chauds sont choisis pour orner les verrières sud tandis que les tons froids sont préférés côté nord. Le mélange des couleurs assure par ailleurs la reconstitution de la lumière blanche à l'intérieur de l'édifice.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Huit verrières en 1982 par Claude Baillon. Son approche sensitive l'incite à traduire dans un nouveau langage abstrait les paysages caussenards par des lignes courbes horizontales. Ces lignes répondent au bâtiment lui-même, tant à l'horizontalité de l'appareillage que des tribunes qui courent à la naissance de la voûte. Par convention, et parce qu'ils résistent mieux à la lumière, des tons chauds sont choisis pour orner les verrières sud tandis que les tons froids sont préférés côté nord. Le mélange des couleurs assure par ailleurs la reconstitution de la lumière blanche à l'intérieur de l'édifice.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. L'Assomption de la Vierge du peintre Bagou, 1850 ou 1851. Il s'agit d'une copie de l'Assomption de la Vierge ou L'Immaculée-Conception de Murillo (vers 1678), conservée au musée du Prado, à Madrid.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. La chapelle de saint Joseph et son retable.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Saint Joseph, Sainte Philomène et Sainte Germaine de Pibrac. Plâtre : peint (polychrome) ; bois : taillé, peint (polychrome) .Sainte Philomène tient une ancre et une palme. Elle appartient à une production en série à l'esthétique saint-sulpicienne. Sainte Germaine est accompagnée d'une brebis noire, couchée à ses pieds, et d'une brebis blanche dressée sur ses pattes arrière, elle a été réalisée par Bénézech en 1888. Les deux autres statues sont datées plus largement du 19e siècle.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Plafond de la chapelle de saint Joseph.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. La chapelle de la Vierge. La statue du XIXe siècle en marbre de la Vierge à l'Enfant de François Mahoux est encadrée par les statues de Notre-Dame de Lourdes et de Notre-Dame de la Salette, placées respectivement à gauche et à droite du retable, sur des consoles, qui sont en plâtre peint. Notre-Dame de Lourdes est représentée vêtue de blanc, les mains jointes en signe de prière, avec un chapelet. Elle appartient à une production en série d'après le modèle dit de la Vierge Soult. La statue de Notre-dame de la Salette est également issue d'une production en série. Elle est représentée coiffée d'une couronne, les bras croisés et les mains cachées dans ses manches.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. La Sainte Famille de Bagou, 1849. C'est une copie de La Grande Sainte Famille de François Ier de Raphaël (1518) conservée au musée du Louvre
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Statue et sa niche : Saint Antoine de Padoue. La statue, en plâtre, est issue d'une production en série par la maison Peaucelle-Coquet, établie 13 rue Pierre Leroux à Paris.. Le saint est représenté en habit de moine franciscain, tenant un lys et portant l'Enfant Jésus, qui se tient debout sur un livre. La statue se trouve dans une niche architecturée en bois à ornements néo-gothiques polychrome
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Église Notre-Dame de l’Espinasse.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. Vitrail de 1911 de l'atelier Louis Gesta. Saint Joseph et Jésus.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. La Crucifixion aux anges, Pierre Granier 1ère moitié du XVIIIe siècle, adaptation du Crucifix aux anges de Charles Le Brun (1661). La scène représente le Christ crucifié, dans une « position janséniste ». Le Christ est entouré d’anges, sept agenouillés au pied de la croix auprès de Marie-Madeleine tandis qu’onze flottent dans les nuées. En arrière-plan, l’horizon laisse deviner un paysage. Dans l’angle inférieur droit figurent les armoiries du commanditaire, commandeur de l’ordre de Malte à Millau à partir de 1724.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. L'orgue de tribune a été construit en 1873 par le facteur Rocourt.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. L'Adoration des bergers du XVIIIe siècle. C'est un épisode de l'Evangile selon Luc (II, 8-20) qui décrit l'hommage que rend le peuple juif à son Roi. En témoignent les gestes d'offrande et de ravissement des deux bergers. La Vierge en dévoilant l'Enfant, invite à la première célébration de la messe. Le corporal sur lequel est placé l'enfant Jésus et la paille de blé du râtelier participent de ce même thème. Joseph, en tournant son regard vers le Nouveau-né, symbolise le lien entre l'Ancienne et la Nouvelle Alliance.
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Église Notre-Dame de l’Espinasse. L'Adoration des mages du XVIIIe siècle. C'est un épisode tiré de l'Evangile selon Matthieu (II, 1-12) qui raconte comment des mages d'Orient sont avertis par une étoile de la naissance d'un roi en Judée. Le roi Hérode leur fait promettre de revenir quand ils auront trouvé l'Enfant, afin qu'il puisse l'adorer. Guidés par une étoile, ils découvrent ce dernier dans une maison de Bethléem, l'adorent et lui présentent leurs dons. Avertis par un songe de ne pas retourner auprès d'Hérode, ils regagnent directement leur pays.
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Rue Droite.
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Le beffroi.
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Place du Voultre. L'aménagement de la place s'est achevé en 2021. Il a vu la démolition de l'ilot bâti face au Temple qui conservait les vestiges du portail de l'église du 17e siècle. Dans le sous-sol subsistait aussi les vestiges de l'église, conservés sous la rue du Temple. Les Dominicains s'installent à Millau au 13e siècle et font bâtir un premier couvent à l'emplacement de la place Emma Calvé, non loin de la maison des consuls. Il comprend alors une église à chevet plat de 23m de long environ, un cloître qui lui était attenant au nord, d'une surface de 400 m2, et des bâtiments conventuels. Dès 1560, les Dominicains en sont chassés pendant les guerres de Religion, qui voient s'affronter les catholiques et les protestants.
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Porte du Voultre. Dépourvue déléments défensifs, il s'agit d'une maison médiévale sur rue permettant de gagner de la place sur l'espace public. En 1629, à la suite de l'édit d'Alès, les Dominicains rentrent en possession de leurs biens. En effet, leur couvent est sans doute trop ruiné et ils souhaitent probablement marquer architecturalement la réforme catholique. Comme l'indique le plan du milieu du 18e siècle, et le confirmant les fouilles archéologiques, ils font bâtir leur nouveau monastère de l'autre doté de la rue. Le couvent se composait d'un ensemble comprenant une église, des bâtiments conventuels et probablement un cloître, aujourd’hui disparu. L'ensemble est achevé en 1645, date inscrite sur le fronton du portail d'entrée des bâtiments conventuels. Le couvent est vendu comme bien national à un mégissier et l'église est affectée au culte protestant. En 1867, l'église, dont la voûte menace ruine, est fermée puis finalement abattue au profit de la construction du nouveau temple, à partir de 1869.
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Le temple protestant. En 1558, la Réforme protestante apparait dans la province de Rouergue, à Millau et Villefranche-de-Rouergue. Les idées se diffusent chez les notables lettrés, et en particulier les marchands drapiers, qui fréquentent les foires du Languedoc. Millau devient une place forte protestante pendant les guerres de Religion. En février 1573 est fondée à l'Assemblée de Millau une Union des provinces réformées, tentative de formation d'un État huguenot. Les huguenots se réunissent dans l'église catholique paroissiale, l'église Saint-Martin de Millau, puis à partir de janvier 1566 dans le premier temple, dans l'actuelle rue du prêche. Le temple est construit au cours des années 1870 dans un style néoroman sur les plans de l'architecte montpelliérain Louis-Alphonse Corvetto, qui a aussi construit la banque Villa, l'actuel Hôtel de Ville.. L’édifice est achevé en juin 1875. L'édifice est progressivement abandonné en raison de sa taille, et est désaffecté en 1996.
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Le temple protestant. Sur le tympan en plein cintre figure la Bible, reposant sur des palmes et une frise grecque, avec sur la page de gauche « Sainte Bible » et sur la page de droite « La parole du Seigneur demeure éternellement. St Pierre 1 x 25 »
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Église Saint-Martin. L'actuelle église Saint-Martin est datée de 1709. Elle est considérée comme la première église paroissiale de Millau, en raison de son vocable, et aurait perdu son titre à l'occasion de la construction de l'église Notre-Dame de l'Espinasse, consacrée en 1095. En 1561, elle est prise par les calvinistes, puis sert de magasin d'artillerie en 1567. 1572 : A la suite du massacre de la Saint-Barthélemy, l’église est détruite. A la fin des guerres de Religion, elle est reconstruite par les Pénitents Blancs. Puis elle est vendue comme bien national en 1794, avec la maison contiguë, à un fournier, Louis Raynal. En 1876, elle porte de nouveau le titre d'église paroissiale.
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Église Saint-Martin. Elle présente un plan allongé surplombée d'un clocher latéral. L'accès se fait au nord, sur la rue Saint-Martin, par un portail orné d'un tympan triangulaire et de deux fenêtres hautes.
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Église Saint-Martin. On demande la réfection de son clocher en 1926, les cloches ne sonnant déjà plus. Le nouveau clocher est construit en 1926-27 par un architecte montpelliérain, Boudes.
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Église Saint-Martin. Elle est composée d'un vaisseau central flanqué de deux bas-côtés surmontés de tribunes et d'un chœur plat.
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Église Saint-Martin. Un tableau du peintre Gaspard de Crayer et représentant une descente de Croix orne son autel.
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Église Saint-Martin. « La Descente de Croix » décrit un des moments les plus dramatiques et humains de la Passion : Joseph d’Arimathie recueille le corps du Christ et le fait envelopper dans un linceul. Cette œuvre semble provenir de Diepenbeek, en Belgique. Elle a été acquise en 1820 puis déposée une dizaine d’année plus tard dans le chœur de l’église par l’abbé Gaston de Sambucy. Son auteur est le peintre anversois, Gaspard de Crayer (1584-1669), qui fut un disciple de Rubens. « La Descente de Croix » n’est pas datée, mais, par ses origines, elle appartient au Baroque flamand. Clef de voûte de la scène, le Christ est entouré des personnages traditionnels positionnés selon des conventions de représentation. Joseph d'Arimathie, barbu, se tient proche de la tête de Jésus pendant que saint Jean et Nicodème soutiennent son corps. Marie Madeleine, s'abandonnant à l’humilité, évoque le salut par les œuvres tandis que la Vierge annonce plutôt celui obtenu par la douleur. Son regard au ciel montre qu'elle a déjà rejoint son fils au-delà de la souffrance. L'amoncellement d'objets au premier plan : le crâne, les instruments de la Passion et le plat de sang, forme un Memento Mon (souviens toi que tu dois mourir) destiné à frapper l'imagination. Privilégiée par la contre-Réforme, exaltée par un jeu théâtral et une composition ample devant toucher le public, l'Eucharistie est le thème principal de la scène. Il s'agit du rachat de l’humanité à la fois par la mort, symbolisée par le crâne, et par la souffrance du Christ représentée par le plat de sang.
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Église Saint-Martin. Statue de Saint-Martin.
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Église Saint-Martin. Statue de Saint Joseph
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Église Saint-Martin.
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Église Saint-Martin.
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Église Saint-Martin. Escalier menant à la galerie orientale.
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Église Saint-Martin.
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Église Saint-Martin. La tribune.
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Le beffroi. Il se compose d'une tour carrée massive remontant au XIIe siècle, à l'emplacement du château primitif des comtes de Millau, surmontée d'une tour octogonale édifiée en 1614. La partie romane assurait la sécurité de l'enceinte fortifiée dans son angle sud-ouest, et servira de prison du XVIIe au XIXe siècle et notamment pendant la période révolutionnaire.
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Le beffroi. À l'origine, symbole de la domination du roi d'Aragon sur un territoire nouvellement acquis, la tour carrée devient, avec l'adjonction de la tour polygonale au XVIIe siècle, symbole d'une autorité municipale déjà vieille de 500 ans. C'est en effet le 1er avril 1187 qu'Alphonse, roi d'Aragon et comte de Barcelone, accorde aux Millavois les libertés communales permettant une administration consulaire. La tour carrée était ouverte sur la rue par un balcon d'apparat. L'ensemble est construit en pierres de taille de calcaire gris bleu régulièrement assisées de grand appareil, hormis l'encadrement des baies, de calcaire ocre. Ainsi, elle ne semble pas aménagée pour le bien vivre mais bien davantage pour marquer la domination de son détenteur, avec une forte valeur ostentatoire. La tour octogonale qui le surmonte compte trois niveaux planchéiés éclairés par des fenêtres couvertes d'arcs brisés. Elle est couronnée d'une terrasse accessible par un escalier ménagé dans la tourelle qui lui est accolée. Elle est bâtie en pierres de taille régulièrement assisées de moyen appareil de grès ocre, caractéristique des constructions du XVIIe siècle à Millau.
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Le beffroi. La tour carrée est éclairée par des fenêtres généralement couvertes d'arcs en plein cintre ménagées aux 2e et 3e niveaux.
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Le beffroi.
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Le beffroi. La Mort d’un Grand Prince - À la mort de Raimond VII, le 27 septembre 1249, à Millau, la ville' et son comté entrent dans la mouvance royale. Conséquence du traité de Paris mettant fin, en 1229, aux « guerres albigeoises » et donnant en mariage la fille unique de Raimond au frère de Saint-Louis, ce nouveau destin de Millau marque la fin de l’époque féodale et l’emprise grandissante du pouvoir royal. Raimond VII est le dernier d’une longue lignée de princes vivant à l’égal des rois, maîtres du Rouergue et du Midi Languedocien pendant près de 400 ans... 1197 : Naissance à Beaucaire : il est fils du comte Raimond VI et de Jeanne d’Angleterre, sœur de Richard-Cœur-de-Lion. 1213 : Il devient comte de Provence après la défaite de son père face à Simon de Montfort. 1222 : Il est comte de Toulouse et de Rouergue à la mort de son père Raimond VI. 1226 : Raimond VII s’affirme seigneur de Millau en y nommant son représentant, Brenguier Centulle. 1229 : Traité de Paris concluant les« croisades ou guerres albigeoises ». Raimond VII doit se plier à la volonté royale. 1239 : Raimond VII confirme les privilèges communaux de Millau. 1249 : Au retour d’Aigues-Mortes, où il avait- accompagné sa fille et son gendre Alphonse de Poitiers, partant en croisade, Raimond VII, malade, dicte son testament et meurt, à Millau le 27 septembre.
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Le Viaduc de Millau.
C’est un ouvrage multi-haubané conçu par l'ingénieur Michel Virlogeux et dessiné par l’architecte Lord Norman Foster. Maillon de l'autoroute A75, il est sans conteste le défi technique le plus important de cette autoroute. Si le viaduc est construit en 3 ans, les études durent, quant à elles, 14 ans. Les premières discussions sur le franchissement du Tarn à proximité de Millau ont lieu dès 1987.
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Le Viaduc de Millau.
En 1998, alors que le projet a été mené jusque-là par l'Etat, ce dernier décide de concéder l'ouvrage. L'alliance du béton de l'acier, préconisée par Eiffage, est retenue en 2001. il assure la jonction entre le causse Rouge et le causse du Larzac en franchissant une brèche de 2 460 mètres de longueur et de 343 mètres de profondeur au point le plus haut, dans un panorama de grande qualité et avec des vents susceptibles de souffler à plus de 200 km/h.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
La première pierre est posée le 14 décembre 2001. L'aventure commence pour les constructeurs !
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
Les différents trajets projetés. C'est le rouge, le tracé médian, qui a été choisi, mais présentant des difficultés de réalisation d’ordre géologique, notamment au niveau du franchissement de la vallée du Tarn. Les investigations des experts concluent à la possibilité de les surmonter. Deux familles de solutions locales pour franchir le Tarn s'offrent alors : une famille « haute », faisant appel à un viaduc de 2 500 m passant à plus de 200 m au-dessus du Tarn ; une famille « basse », descendant dans la vallée, franchissant le Tarn grâce à un ouvrage de 600 m puis atteignant le Larzac par un viaduc de 2 300 m prolongé par un tunnel. Moins longue, moins chère et offrant de meilleures conditions de sécurité pour les usagers, la famille « haute » apparaît la plus intéressante. Le choix est arrêté par décision ministérielle le 29 octobre 1991.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
Chaque pile prend appui sur le sol par une semelle en béton reposant sur quatre puits marocains. Les piles sont creuses, Monolithiques à leur base, dédoublées sur les 90 mètres supérieurs. Elles supportent le tablier. Au-dessus se trouvent les sept pylones. Chacun d'entre eux permet l'ancrage de onze paires de haubans qui assurent ainsi le soutien du tablier
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
La hauteur des piles varie de 77 à 245 m pour P2 (la deuxième colonne), la plus haute du monde. Le pylone de la pile P2 culmine à 343 m au-dessus du sol. Chaque pile est considérée comme un chantier indépendant. Au quotidien, 12 personnes se relaient pour 2 postes de 7 heures de travail.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
Quatre puits dits « marocains » assurent l'ancrage au sol du viaduc. Ils en sont les fondations les plus profondes. Creusés à l'aide de pelles hydrauliques, ils sont ensuite remplis d'armatures et de béton. Une semelle de répartition les recouvre pour servir de base à la pile. Cet immense socle en béton armé est coulé en une seule opération à la pompe. Deux centrales, d'une capacité nominale de 80 m3/heure, assurent les besoins en béton de tout le chantier. 5 m : Diamètre des puits ; 9 à 18 m : Profondeur des puits ; 3 à 6 m : Hauteur des semelles.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
Les sept pylônes ont la forme d’un V renversé. Hauts de 89 m et pesant environ 700 tonnes, ils prennent appui sur les piles. Chacun d'entre eux permet l'ancrage de onze paires de haubans qui assurent ainsi le soutien du tablier. Les pylônes métalliques ont été fabriqués dans l’usine Munch, filiale d’Eiffel à Frouard. Les haubans, fabriqués par la société Freyssinet, sont constitués de faisceaux de monotorons parallèles, chaque monotoron étant lui-même un assemblage de sept fils élémentaires. Chaque hauban comporte 45 à 91 torons.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
Le tablier est la structure creuse sur laquelle circulent les véhicules. Il mesure 2 460 m de long et 32 m de large. Les pièces du tablier sont réalisées en usine à Lauterbourg et Fos-sur-Mer, puis livrées sur le chantier par convois exceptionnels. Sur les causses, 150 soudeurs assemblent les éléments les uns aux autres pour former des tronçons de 171m qui seront « lancés » au-dessus de la vallée.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
342 mètres séparent deux piles, distance impossible à franchir sans appui intermédiaire. D'immenses béquilles d'acier, les palées provisoires, sont donc installées à mi-parcours. Disposés au sommet des piles et des palées, 64 translateurs coordonnés soulèvent le tablier de 2 cm, le font avancer de 60 cm avant de le poser à nouveau. Les cycles se répètent et le tablier progresse de pile en palée par lançages successifs, au rythme de 6 à 9 mètres par heure.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
Les culées (une culée est la partie située sur la rive destinée à supporter le poids d'un tablier) sont du type creuses d’une largeur de 13 m, plus étroites que le tablier, et munies d’encorbellements latéraux qui prolongent la forme du tablier jusqu’à son entrée dans le terrain naturel. La culée nord, la plus proche de la zone de la barrière de péage du viaduc, renferme les locaux techniques nécessaires à l’exploitation du viaduc. Le tablier repose sur les massifs d’appui de chacune des culées par l’intermédiaire d’appuis glissants
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
Le caisson du tablier est prolongé sur chacun de ses côtés par un écran brise-vent qui contribue à la forme aérodynamique générale du tablier et donc à la stabilité générale de l’ouvrage et protège les usagers du viaduc des rafales de vent qui pourraient être dangereuses. Le matériau utilisé est un plexiglas spécial fabriqué par la société allemande Degussa, un verre acrylique thermoformable transparent deux fois plus léger qu’un verre minéral utilisé habituellement pour la réalisation de murs anti-bruit, permettant ainsi de limiter la surcharge du tablier.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
La tablier fait 32 m de largeur. Chaque chaussée est constituée de deux voies de 3,50 m de large, et d'une bande d'arrêt d'urgence de 3 m.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
Le pont a un rayon de courbure de 20 km, ce qui permet aux véhicules d'avoir une trajectoire plus précise qu'en ligne droite.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
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Sentier des Explorateurs avec le Viaduc de Millau.
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Le Viaduc de Millau.
Millau et le Tarn.
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Le Viaduc de Millau.
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Le Viaduc de Millau.
Pour les 10 ans du viaduc, 40 forgerons ont réalisé cette sculpture en deux jours, lors du festival Fers & Lames. Faite de poutres et de cornières en d'acier rivetées à chaud, elle rappelle l'esprit des créations de Gustave Eiffel .
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Le Viaduc de Millau.
Pour les 10 ans du viaduc, 40 forgerons ont réalisé cette sculpture en deux jours, lors du festival Fers & Lames. Faite de poutres et de cornières en d'acier rivetées à chaud, elle rappelle l'esprit des créations de Gustave Eiffel .
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Le Viaduc de Millau.
Pour les 10 ans du viaduc, 40 forgerons ont réalisé cette sculpture en deux jours, lors du festival Fers & Lames. Faite de poutres et de cornières en d'acier rivetées à chaud, elle rappelle l'esprit des créations de Gustave Eiffel .
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Le Viaduc de Millau.
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Le Viaduc de Millau.
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