Aveyron 2024

Laguiole : Forges de Laguiole, Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Nasbinals : Église Sainte-Marie. Aubrac : Ancienne Dômerie. Saint-Côme-d’Olt.

<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Les couteaux Forge de Laguiole sont fabriqués dans notre manufacture selon la tradition coutelière qui remonte à 1828.
Chaque couteau Forge de Laguiole porte la signature de nos couteliers.
Laguiole
Forges de Laguiole. Les couteaux Forge de Laguiole sont fabriqués dans notre manufacture selon la tradition coutelière qui remonte à 1828. Chaque couteau Forge de Laguiole porte la signature de nos couteliers.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Les couteaux réalisés à Laguiole ont une allure générale très proche du modèle Yssingeaux. Ce nouveau couteau aux formes élégantes ne s’appelle  pas encore Laguiole mais il connait un succès croissant.
Laguiole
Forges de Laguiole. Les couteaux réalisés à Laguiole ont une allure générale très proche du modèle Yssingeaux. Ce nouveau couteau aux formes élégantes ne s’appelle pas encore Laguiole mais il connait un succès croissant.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Voila d'où vient la forme du couteau.
Laguiole
Forges de Laguiole. Voila d'où vient la forme du couteau.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Les différents modèles.
Laguiole
Forges de Laguiole. Les différents modèles.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Le couteau trois pièces.
Laguiole
Forges de Laguiole. Le couteau trois pièces.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
Laguiole
Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Les 2 platines du manche sont en laiton. Au bout, les deux mitres qui sont bombées pour un vrai Laguiole. Au milieu, le ressort qui se termine par la mouche qui est cette partie écrasée en forge du ressort. De 1880 à 1908, peu de mouches de Laguiole sont décorées. Lorsqu'elles le sont, c'est bien souvent la fleur qui trouve grâce aux yeux des couteliers de l'époque. C'est dans les années 1880 que l'on retrouve les premiers ressorts décorés (guillochage). C'est Jules Calmels, célèbre coutelier qui est à l'origine de l'abeille vers 1910. Le ressort n'est décoré en forme d'abeille que depuis les années 1930. Avant 1930 cette extrémité du ressort a toujours été forgée mais cette  date marque l’apparition de la mouche soudée. C’est d’ailleurs encore un des éléments de distinction entre les laguioles basiques et les laguioles de plus belle facture.
Laguiole
Forges de Laguiole. Les 2 platines du manche sont en laiton. Au bout, les deux mitres qui sont bombées pour un vrai Laguiole. Au milieu, le ressort qui se termine par la mouche qui est cette partie écrasée en forge du ressort. De 1880 à 1908, peu de mouches de Laguiole sont décorées. Lorsqu'elles le sont, c'est bien souvent la fleur qui trouve grâce aux yeux des couteliers de l'époque. C'est dans les années 1880 que l'on retrouve les premiers ressorts décorés (guillochage). C'est Jules Calmels, célèbre coutelier qui est à l'origine de l'abeille vers 1910. Le ressort n'est décoré en forme d'abeille que depuis les années 1930. Avant 1930 cette extrémité du ressort a toujours été forgée mais cette date marque l’apparition de la mouche soudée. C’est d’ailleurs encore un des éléments de distinction entre les laguioles basiques et les laguioles de plus belle facture.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
Laguiole
Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. L'acier de la lame est un T14. C'est un acier Français laminé à chaud par les Aciéries de Bonpertuis (à côté de Grenoble). Cet acier est une alternative entre l’acier carbone et l’acier tout inoxydable. Il possède un bon équilibre entre le carbone et le chrome. Il est structuré en grains très fins, ce qui garantit une excellente qualité de coupe, tenue dans le temps et une bonne résistance à l’oxydation. Les manches en bois, en corne, en os, ou même en molaire de mammouth, sont choisis, sculptés et sertis à la main par nos couteliers.
Les matières arrivent à l’état brut. Nous réalisons la découpe et le sciage dans notre atelier.
Laguiole
Forges de Laguiole. L'acier de la lame est un T14. C'est un acier Français laminé à chaud par les Aciéries de Bonpertuis (à côté de Grenoble). Cet acier est une alternative entre l’acier carbone et l’acier tout inoxydable. Il possède un bon équilibre entre le carbone et le chrome. Il est structuré en grains très fins, ce qui garantit une excellente qualité de coupe, tenue dans le temps et une bonne résistance à l’oxydation. Les manches en bois, en corne, en os, ou même en molaire de mammouth, sont choisis, sculptés et sertis à la main par nos couteliers. Les matières arrivent à l’état brut. Nous réalisons la découpe et le sciage dans notre atelier.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Ajustage de la lame sur le ressort.
Laguiole
Forges de Laguiole. Ajustage de la lame sur le ressort.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Ajustage de la lame sur le ressort.
Laguiole
Forges de Laguiole. Ajustage de la lame sur le ressort.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Chaque couteau est réalisé par le même coutelier. Nous préparons d’abord les pièces préalablement fabriquées dans notre atelier (retrait des bavures, ajustement des pièces, sculpture…) Le coutelier cisèle ensuite la mouche, guilloche le ressort. Toutes ces pièces sont assemblées pour former le couteau pliant. Le guillochage, travail d’orfèvrerie, est un ciselage composé de lignes, de traits ondés qui s’entrelacent sur le ressort pour le couteau pliant ou sur la soie pour le couteau de table. L’extrémité du ressort des couteaux pliants est chauffée puis forgée sous presse pour obtenir la galette ou « mouche », terme utilisé par les couteliers. Cette galette laissée lisse est ensuite ciselée pour obtenir l’abeille. La mouche est devenue une abeille.
Laguiole
Forges de Laguiole. Chaque couteau est réalisé par le même coutelier. Nous préparons d’abord les pièces préalablement fabriquées dans notre atelier (retrait des bavures, ajustement des pièces, sculpture…) Le coutelier cisèle ensuite la mouche, guilloche le ressort. Toutes ces pièces sont assemblées pour former le couteau pliant. Le guillochage, travail d’orfèvrerie, est un ciselage composé de lignes, de traits ondés qui s’entrelacent sur le ressort pour le couteau pliant ou sur la soie pour le couteau de table. L’extrémité du ressort des couteaux pliants est chauffée puis forgée sous presse pour obtenir la galette ou « mouche », terme utilisé par les couteliers. Cette galette laissée lisse est ensuite ciselée pour obtenir l’abeille. La mouche est devenue une abeille.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Enfin, le coutelier termine par la mise en forme finale sur un Backstand avec des bandes abrasives de différentes tailles de grains. Tout est réalisé uniquement à l’œil et à la main par le savoir-faire du monteur, ce qui rend chaque couteau unique.
Laguiole
Forges de Laguiole. Enfin, le coutelier termine par la mise en forme finale sur un Backstand avec des bandes abrasives de différentes tailles de grains. Tout est réalisé uniquement à l’œil et à la main par le savoir-faire du monteur, ce qui rend chaque couteau unique.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Sur le manche, une croix de berger est poinçonnée. C'est une décoration traditionnelle du manche, ce n’est ni plus ni moins qu'une décoration, un ornement esthétique du manche.
Laguiole
Forges de Laguiole. Sur le manche, une croix de berger est poinçonnée. C'est une décoration traditionnelle du manche, ce n’est ni plus ni moins qu'une décoration, un ornement esthétique du manche.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
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Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. Une presse.
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Forges de Laguiole. Une presse.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
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Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
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Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole. La forge. Forges de Laguiole. Les machines sont découpées dans du feuillard  inox. Les mitres sont alors soudées sur la platine. Les platines sont ensuite percées, polies avant d'être montées.
Laguiole
Forges de Laguiole. La forge. Forges de Laguiole. Les machines sont découpées dans du feuillard inox. Les mitres sont alors soudées sur la platine. Les platines sont ensuite percées, polies avant d'être montées.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
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Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
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Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
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Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
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Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
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Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
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Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Forges de Laguiole.
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Forges de Laguiole.
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<center>Laguiole </center>Coopérative Fromagère Jeune Montagne. C'est en 1960 qu'un groupe de jeunes agriculteurs de l'Aubrac, décident alors de se fédérer autour d’André VALADIER.
Ils créent un outil de travail collectif pour assurer la collecte de lait et la transformation fromagère, en reproduisant les méthodes de fabrication héritées de la tradition des burons, afin de sauver la filière. C’est Zélie, la mère d’André Valadier, président fondateur, qui propose Jeune Montagne en leur faisant constater qu’ils ne sont que des jeunes autour de la table, et sur la montagne ! Caillage et égouttage.
Laguiole
Coopérative Fromagère Jeune Montagne. C'est en 1960 qu'un groupe de jeunes agriculteurs de l'Aubrac, décident alors de se fédérer autour d’André VALADIER. Ils créent un outil de travail collectif pour assurer la collecte de lait et la transformation fromagère, en reproduisant les méthodes de fabrication héritées de la tradition des burons, afin de sauver la filière. C’est Zélie, la mère d’André Valadier, président fondateur, qui propose Jeune Montagne en leur faisant constater qu’ils ne sont que des jeunes autour de la table, et sur la montagne ! Caillage et égouttage.
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<center>Laguiole </center>Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Cela marquait le renouveau de la filière fromagère du plateau de l'Aubrac, avec une nouvelle structuration de la production portée par un outil de développement collectif alors indispensable : la Coopérative. Une trentaine de producteurs font le choix de livrer leur lait à cette nouvelle coopérative et les premières fourmes de fromage sont fabriquées le 1er juin 1960 dans un corps de ferme sur la commune de La Terrisse. L’activité de Jeune Montagne se développe et la fromagerie de La Terrisse n’est plus adaptée. La construction de nouveaux locaux est indispensable.
Les administrateurs décident de construire la fromagerie sur un terrain offert par la commune de Laguiole. C’est sur ce site qu’aujourd’hui encore, Jeune Montagne fabrique ses fromages. Caillage et égouttage.
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Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Cela marquait le renouveau de la filière fromagère du plateau de l'Aubrac, avec une nouvelle structuration de la production portée par un outil de développement collectif alors indispensable : la Coopérative. Une trentaine de producteurs font le choix de livrer leur lait à cette nouvelle coopérative et les premières fourmes de fromage sont fabriquées le 1er juin 1960 dans un corps de ferme sur la commune de La Terrisse. L’activité de Jeune Montagne se développe et la fromagerie de La Terrisse n’est plus adaptée. La construction de nouveaux locaux est indispensable. Les administrateurs décident de construire la fromagerie sur un terrain offert par la commune de Laguiole. C’est sur ce site qu’aujourd’hui encore, Jeune Montagne fabrique ses fromages. Caillage et égouttage.
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<center>Laguiole </center>Coopérative Fromagère Jeune Montagne.  Remplissage des cuves et ajout de la présure ce qui donne le caillé. Ensuite, le décaillage dure 20 à 25 minutes. 10 l de lait et donnent 1 kg de fromage.
Laguiole
Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Remplissage des cuves et ajout de la présure ce qui donne le caillé. Ensuite, le décaillage dure 20 à 25 minutes. 10 l de lait et donnent 1 kg de fromage.
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<center>Laguiole </center>Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Pressage et maturation
Laguiole
Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Pressage et maturation
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<center>Laguiole </center>Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Le caillé donne la tome fraîche après maturation fraiche.
Laguiole
Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Le caillé donne la tome fraîche après maturation fraiche.
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<center>Laguiole </center>Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Maturation fraiche.
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Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Maturation fraiche.
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<center>Laguiole </center>Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Une ancienne double presse-fourme.
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Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Une ancienne double presse-fourme.
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<center>Laguiole </center>Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Les presses. Moulage et marquage pendant 48 h.
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Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Les presses. Moulage et marquage pendant 48 h.
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<center>Laguiole </center>Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Affinage, 4 mois à 2 ans. Chaque meuble pèse 50 kg qu'il faut retourner 15 fois.
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Coopérative Fromagère Jeune Montagne. Affinage, 4 mois à 2 ans. Chaque meuble pèse 50 kg qu'il faut retourner 15 fois.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>L'église a été construite aux XIe et au XIIe siècle dans le style roman auvergnat puis a été remaniée au XIVe siècle. Elle est en granite de Margeride (feldspaths) avec quelques éléments en basalte et en tuf volcanique. Les toits sont en lauses de schiste.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
L'église a été construite aux XIe et au XIIe siècle dans le style roman auvergnat puis a été remaniée au XIVe siècle. Elle est en granite de Margeride (feldspaths) avec quelques éléments en basalte et en tuf volcanique. Les toits sont en lauses de schiste.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Un acte de donation par Robert de Saint Urcize et son frère Bertrand, fait état en 1074 de l’existence à Nasbinals d’une église et d’un village (villa). Trois bulles papales datées de 1079, 1113 et 1135 confirment à Saint-Victor de Marseille la possession du prieuré monastique. C’est durant cette période que l’église actuelle dut être rebâtie. En 1155, Guillaume, abbé de Saint-Victor, reconnait à l’évêque de Mende, Aldebert, la juridiction du terroir avant de céder le prieuré à la dômerie d’Aubrac. Désormais, et jusqu’à la révolution, Nasbinals aura son sort lié au monastère-hôpital d’Aubrac. C’est aux dévastations de la guerre de Cent Ans, durant laquelle le village est pris et brûlé, que l’on pense attribuer la démolition des voûtes de la nef de l’église. Elles seront reconstruites au XVe siècle sur croisées d’ogives, avec figuration sur une clef de la croix des chevaliers d’Aubrac.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Un acte de donation par Robert de Saint Urcize et son frère Bertrand, fait état en 1074 de l’existence à Nasbinals d’une église et d’un village (villa). Trois bulles papales datées de 1079, 1113 et 1135 confirment à Saint-Victor de Marseille la possession du prieuré monastique. C’est durant cette période que l’église actuelle dut être rebâtie. En 1155, Guillaume, abbé de Saint-Victor, reconnait à l’évêque de Mende, Aldebert, la juridiction du terroir avant de céder le prieuré à la dômerie d’Aubrac. Désormais, et jusqu’à la révolution, Nasbinals aura son sort lié au monastère-hôpital d’Aubrac. C’est aux dévastations de la guerre de Cent Ans, durant laquelle le village est pris et brûlé, que l’on pense attribuer la démolition des voûtes de la nef de l’église. Elles seront reconstruites au XVe siècle sur croisées d’ogives, avec figuration sur une clef de la croix des chevaliers d’Aubrac.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Plus tard, au XVIe siècle, on adjoindra à la nef un bas-côté Nord et un escalier d’accès aux clocher. L'expression générale de l'édifice, fortement marquée par la présence d'un clocher octogonal posé, comme à Conques, sur une coupole, nous renvoie aux édifices romans d'Auvergne. Il surplombe la croisée.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Plus tard, au XVIe siècle, on adjoindra à la nef un bas-côté Nord et un escalier d’accès aux clocher. L'expression générale de l'édifice, fortement marquée par la présence d'un clocher octogonal posé, comme à Conques, sur une coupole, nous renvoie aux édifices romans d'Auvergne. Il surplombe la croisée.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Le jeu subtil de polychromie, sur la frise du chevet, en encadrement du portail ou aux assises du cul de four de l'abside, nous rapproche des modèles romans du Velay. Quant au plan, il est assez courant en Basse-Auvergne et en Velay, tout en étant présent aussi en Gévaudan (Lanuéjols) et en Rouergue (Saint-Saturnin, Perse...).
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Le jeu subtil de polychromie, sur la frise du chevet, en encadrement du portail ou aux assises du cul de four de l'abside, nous rapproche des modèles romans du Velay. Quant au plan, il est assez courant en Basse-Auvergne et en Velay, tout en étant présent aussi en Gévaudan (Lanuéjols) et en Rouergue (Saint-Saturnin, Perse...).
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>La façade méridionale qu'entourait, il y a une quarantaine d'années, le clos du cimetière s'ouvre sur la nef par un portail inscrit dans le massif d'un petit porche formé par une double voussure  en plein cintre supportée par quatre colonnettes à chapiteaux . Trois des chapiteaux sont sculptés de feuillage, le quatrième présente le combat d'un archer et d'un lancier
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
La façade méridionale qu'entourait, il y a une quarantaine d'années, le clos du cimetière s'ouvre sur la nef par un portail inscrit dans le massif d'un petit porche formé par une double voussure en plein cintre supportée par quatre colonnettes à chapiteaux . Trois des chapiteaux sont sculptés de feuillage, le quatrième présente le combat d'un archer et d'un lancier
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Trois des chapiteaux sont sculptés de feuillage.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Trois des chapiteaux sont sculptés de feuillage.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Le quatrième chapiteau présente le combat d'un archer et d'un lancier.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Le quatrième chapiteau présente le combat d'un archer et d'un lancier.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>La coquille saint-jacques.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
La coquille saint-jacques.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Le chevet est fortement marqué par un parement en granit demi-cylindrique rythmé de cinq arcs portés par des colonnes engagées. Trois d'entre eux se creusent d'étroites fenêtres éclairant le chœur.
Primitivement, un bandeau de pierre ocre-rouge réchauffait de ses couleurs
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Le chevet est fortement marqué par un parement en granit demi-cylindrique rythmé de cinq arcs portés par des colonnes engagées. Trois d'entre eux se creusent d'étroites fenêtres éclairant le chœur. Primitivement, un bandeau de pierre ocre-rouge réchauffait de ses couleurs "volcaniques" les parties supérieures du chevet, corniches et modillons aujourd'hui un peu altérés. Deux absidioles, sans décor, épaulent les bras du transept en venant se blottir aux côtés de l'abside centrale. L'ensemble est coiffé d'un beau toit de schiste que domine la tour du clocher.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Le chevet. Corniches et modillons aujourd'hui un peu altérés.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Le chevet. Corniches et modillons aujourd'hui un peu altérés.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Elle présente un plan en nef unique de trois travées suivie d'un transept sur lequel se greffe l'abside principale, elle même précédée d'une travée droite et de deux absidioles.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Elle présente un plan en nef unique de trois travées suivie d'un transept sur lequel se greffe l'abside principale, elle même précédée d'une travée droite et de deux absidioles.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Précédée d'un avant-choeur droit, l'abside de plan demi- circulaire est décorée de sept arcatures. L'ensemble a la forme d'une croix latine orientée.
Cette disposition d'origine est un peu altérée, côté Nord, par l'extension tardive d'un bas-côté. A droite, statue de saint Antoine de Padoue. A gauche, celle de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Précédée d'un avant-choeur droit, l'abside de plan demi- circulaire est décorée de sept arcatures. L'ensemble a la forme d'une croix latine orientée. Cette disposition d'origine est un peu altérée, côté Nord, par l'extension tardive d'un bas-côté. A droite, statue de saint Antoine de Padoue. A gauche, celle de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>La table d'autel, en granit local, renferme diverses reliques de saints authentifiées par Odilon de Mercoeur, évêque de Mende de 1246 à 1275.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
La table d'autel, en granit local, renferme diverses reliques de saints authentifiées par Odilon de Mercoeur, évêque de Mende de 1246 à 1275.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Les voûtes de l'abside sont en berceau, celles de la nef ont été refaites en ogives à l'époque gothique.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Les voûtes de l'abside sont en berceau, celles de la nef ont été refaites en ogives à l'époque gothique.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Croisée du transept et chœur.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Croisée du transept et chœur.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Le fond d'abside, dont la voûte en cul de four s'orne d'une subtile polychromie de tufs basaltiques, s'orne d'une arcature en plein cintre à sept faces insérée dans un plan demi-circulaire.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Le fond d'abside, dont la voûte en cul de four s'orne d'une subtile polychromie de tufs basaltiques, s'orne d'une arcature en plein cintre à sept faces insérée dans un plan demi-circulaire.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Un grand Christ en bois peint est placé en fond d'absidiole. Il paraît dater de la fin du XVe siècle.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Un grand Christ en bois peint est placé en fond d'absidiole. Il paraît dater de la fin du XVe siècle.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Le retable de la vierge (XVIIe siècle), en bois doré et peint, ferme l’absidiole Sud. Construit sur ordonnance corinthienne à pilastres et volutes à feuillages. Il ménage trois niches.
Au centre, une vierge ouvre les bras dans un geste d'accueil. Les deux autres personnages sont de facture différente.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Le retable de la vierge (XVIIe siècle), en bois doré et peint, ferme l’absidiole Sud. Construit sur ordonnance corinthienne à pilastres et volutes à feuillages. Il ménage trois niches. Au centre, une vierge ouvre les bras dans un geste d'accueil. Les deux autres personnages sont de facture différente.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Autel de la chapelle de la Vierge.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Autel de la chapelle de la Vierge.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Le chemin de croix.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Le chemin de croix.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Deux chapelles voûtées d'arêtes constituant un collatéral nord. Une vierge en pierre légèrement polychromée trône, depuis un récent don fait à la paroisse, sur l'autel de l'absidiole Nord.
Provenant de la région de Paray-le-Monial, cette statue de facture populaire peut dater de la fin de l'époque gothique : la vierge tient l’Enfant sur le bras gauche, ainsi qu'une pomme à la main droite, d’où le nom de
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Deux chapelles voûtées d'arêtes constituant un collatéral nord. Une vierge en pierre légèrement polychromée trône, depuis un récent don fait à la paroisse, sur l'autel de l'absidiole Nord. Provenant de la région de Paray-le-Monial, cette statue de facture populaire peut dater de la fin de l'époque gothique : la vierge tient l’Enfant sur le bras gauche, ainsi qu'une pomme à la main droite, d’où le nom de "vierge à la pomme".
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Une vierge en pierre légèrement polychromée trône sur l'autel de l'absidiole Nord. Cette statue de facture populaire peut dater de la fin de l'époque gothique : la vierge tient l’Enfant sur le bras gauche, ainsi qu'une pomme à la main droite, d’où le nom de
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Une vierge en pierre légèrement polychromée trône sur l'autel de l'absidiole Nord. Cette statue de facture populaire peut dater de la fin de l'époque gothique : la vierge tient l’Enfant sur le bras gauche, ainsi qu'une pomme à la main droite, d’où le nom de "vierge à la pomme". Une statue de Saint-Jacques, en habit de pèlerin, est sculptée dans un tronc de chêne. Solidement appuyé au bâton, il semble avancer dans la flore multicolore de l'Aubrac.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Tribunes doubles au fond de la nef.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Tribunes doubles au fond de la nef.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Les fonts baptismaux.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Les fonts baptismaux.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Crucifix de procession.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Crucifix de procession.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>La croisée du transept est couverte d'une coupole à base octogonale.
Quatre trompes bombées et ornées en leur base de têtes, sur une formule inspirée de Conques, rachètent le carré du transept dont les bras sont couverts d'une voûte en berceau.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
La croisée du transept est couverte d'une coupole à base octogonale. Quatre trompes bombées et ornées en leur base de têtes, sur une formule inspirée de Conques, rachètent le carré du transept dont les bras sont couverts d'une voûte en berceau.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Une des têtes des trompes.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Une des têtes des trompes.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>La croisée du transept, délimitée par quatre arcades doublées, est voûtée d'une coupole sur trompe.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
La croisée du transept, délimitée par quatre arcades doublées, est voûtée d'une coupole sur trompe.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Des colonnes romanes engagées soutiennent les quatre arcs en plein-cintre du carré du transept
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Des colonnes romanes engagées soutiennent les quatre arcs en plein-cintre du carré du transept
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Statues de saint Joseph et sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Statues de saint Joseph et sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Saint Joseph.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Saint Joseph.
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<center>Nasbinals. Église Sainte-Marie. </center>Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
Nasbinals. Église Sainte-Marie.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
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<center>Nasbinals </center>Crucifix de la place devant l'église.
Nasbinals
Crucifix de la place devant l'église.
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<center>Nasbinals </center>Pierre Brioude dit « Pierrounet»
Né le 6 Décembre 1832, il fut d’abord « roul » puis « cantalès » sur une montagne près de Nasbinals. C’est là qu’il se découvrit le don de remettre en place luxations et fractures sur les animaux. Revenu à Nasbinals où il est cantonnier, sa réputation franchit largement les limites du département par les nombreuses personnes qu’il soulage quotidiennement. Décédé en 1907, il entre dans la légende et le village lui doit en partie sa notoriété actuelle.
Nasbinals
Pierre Brioude dit « Pierrounet» Né le 6 Décembre 1832, il fut d’abord « roul » puis « cantalès » sur une montagne près de Nasbinals. C’est là qu’il se découvrit le don de remettre en place luxations et fractures sur les animaux. Revenu à Nasbinals où il est cantonnier, sa réputation franchit largement les limites du département par les nombreuses personnes qu’il soulage quotidiennement. Décédé en 1907, il entre dans la légende et le village lui doit en partie sa notoriété actuelle.
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<center>Nasbinals </center>Pierre Brioude, dit Pierrounet. Rebouteux (c'est-à-dire guérisseur) qui contribua à la renommée nationale et même internationale de Nasbinals. Après avoir développé son talent et sa connaissance des corps auprès des animaux, il s'essaye sur ses semblables et ses succès impressionnent ses contemporains puisque des malades du monde entier viennent le consulter. La statue en bronze et pierre est l'œuvre du sculpteur millavois Joseph Malet, fondue par J. Malesset, est érigée en son honneur en 1909 près de l'église. Elle se trouve actuellement place du Foirail.
Nasbinals
Pierre Brioude, dit Pierrounet. Rebouteux (c'est-à-dire guérisseur) qui contribua à la renommée nationale et même internationale de Nasbinals. Après avoir développé son talent et sa connaissance des corps auprès des animaux, il s'essaye sur ses semblables et ses succès impressionnent ses contemporains puisque des malades du monde entier viennent le consulter. La statue en bronze et pierre est l'œuvre du sculpteur millavois Joseph Malet, fondue par J. Malesset, est érigée en son honneur en 1909 près de l'église. Elle se trouve actuellement place du Foirail.
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<center>Nasbinals </center>Les angles sont ornés de béquilles.
Nasbinals
Les angles sont ornés de béquilles.
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<center>Aubrac</center>
Aubrac
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<center>Aubrac</center>La Domerie d’Aubrac, ancien monastère hospitalier accueillant les pèlerins sur la chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, s’est développée du XIIe au XVIe siècle. Elle connaît ensuite une phase de déclin, puis les destructions de la Révolution. Au fil des siècles, les événements malheureux subis par la Domerie ont conduit à des destructions et des reconstructions, mais aussi à la disparition d’éléments notoires de son architecture. Il reste : La grande tour dite « des Anglais », haute de 22 mètres, était défensive à l’origine et donc couronnée de mâchicoulis, qui ont disparu, tout comme le pont-levis. Elle fut construite en 1353 précisément au moment où les Anglais, maîtres de la Guyenne, prenaient pied dans le Rouergue. Elle ne put résister à l’invasion d’une bande de routiers qui assaillirent le monastère en 1360 ; L’ancien hôpital (probablement reconstruit au XVe siècle) se situe le long de la route, derrière la grande tour.
Aubrac
La Domerie d’Aubrac, ancien monastère hospitalier accueillant les pèlerins sur la chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, s’est développée du XIIe au XVIe siècle. Elle connaît ensuite une phase de déclin, puis les destructions de la Révolution. Au fil des siècles, les événements malheureux subis par la Domerie ont conduit à des destructions et des reconstructions, mais aussi à la disparition d’éléments notoires de son architecture. Il reste : La grande tour dite « des Anglais », haute de 22 mètres, était défensive à l’origine et donc couronnée de mâchicoulis, qui ont disparu, tout comme le pont-levis. Elle fut construite en 1353 précisément au moment où les Anglais, maîtres de la Guyenne, prenaient pied dans le Rouergue. Elle ne put résister à l’invasion d’une bande de routiers qui assaillirent le monastère en 1360 ; L’ancien hôpital (probablement reconstruit au XVe siècle) se situe le long de la route, derrière la grande tour.
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<center>Aubrac</center>L’hôtellerie, sur le même alignement que l’hôpital en entrant dans le village d’Aubrac, a été complètement transformée, mais se perpétue par l’existence d’un ancien hôtel à son emplacement d’origine.
Aubrac
L’hôtellerie, sur le même alignement que l’hôpital en entrant dans le village d’Aubrac, a été complètement transformée, mais se perpétue par l’existence d’un ancien hôtel à son emplacement d’origine.
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<center>Aubrac</center>L’hôtellerie, sur le même alignement que l’hôpital en entrant dans le village d’Aubrac, a été complètement transformée, mais se perpétue par l’existence d’un ancien hôtel à son emplacement d’origine.
Aubrac
L’hôtellerie, sur le même alignement que l’hôpital en entrant dans le village d’Aubrac, a été complètement transformée, mais se perpétue par l’existence d’un ancien hôtel à son emplacement d’origine.
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<center>Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.</center>L'absence de témoignages écrits se rapportant aux débuts de la construction de l'église, le dépouillement de sa structure et de son décor, et son caractère atypique à l'échelle régionale rendent difficile l'attribution d'une date de construction très précise. es premières mentions faisant explicitement référence à l'existence de l'église datent de 1216. La matérialisation d'un chœur intervient pour sa part au cours du XIIIe siècle, suivie par la création de stalles. En 1388-1389, l'église est fortifiée pour la protéger des incursions militaires liées à la guerre de Cent Ans. La construction du clocher visible aujourd'hui a débuté en 1453 et s'est terminé avant 1468. Il est à peu près contemporain de l'église dans sa partie basse, en granit. L'étage au-dessus, construit en lave noire, semble dater du 14e siècle. Le dernier étage appartient au 16e siècle. Le rez-de-chaussée du clocher était traversé par le cloïtre. Il a succédé à un clocher plus ancien, voire à un campanile datant des débuts de l'hôpital. Au début du XVIe siècle, l'église fait l'objet comme le reste du monastère d'un certain faste, à mettre en relation avec la personnalité des doms alors responsables de la seigneurie d'Aubrac. Du fait de la Révolution française et du départ des religieux pendant l'année 1791, les bâtiments du monastère et l'église sont livrés à l'abandon et se dégradent rapidement.
Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.
L'absence de témoignages écrits se rapportant aux débuts de la construction de l'église, le dépouillement de sa structure et de son décor, et son caractère atypique à l'échelle régionale rendent difficile l'attribution d'une date de construction très précise. es premières mentions faisant explicitement référence à l'existence de l'église datent de 1216. La matérialisation d'un chœur intervient pour sa part au cours du XIIIe siècle, suivie par la création de stalles. En 1388-1389, l'église est fortifiée pour la protéger des incursions militaires liées à la guerre de Cent Ans. La construction du clocher visible aujourd'hui a débuté en 1453 et s'est terminé avant 1468. Il est à peu près contemporain de l'église dans sa partie basse, en granit. L'étage au-dessus, construit en lave noire, semble dater du 14e siècle. Le dernier étage appartient au 16e siècle. Le rez-de-chaussée du clocher était traversé par le cloïtre. Il a succédé à un clocher plus ancien, voire à un campanile datant des débuts de l'hôpital. Au début du XVIe siècle, l'église fait l'objet comme le reste du monastère d'un certain faste, à mettre en relation avec la personnalité des doms alors responsables de la seigneurie d'Aubrac. Du fait de la Révolution française et du départ des religieux pendant l'année 1791, les bâtiments du monastère et l'église sont livrés à l'abandon et se dégradent rapidement.
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<center>Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.</center>On retrouve, dans ce bâtiment, des traces importantes de ce que fut l’ancien hospice d’accueil (1198), transformé en église entre 1332 et 1356. Au fond de la nef, une fontaine devait servir au symbolique lavage des pieds des pèlerins. L’architecture romane, très dépouillée, est en totale harmonie avec la sobriété des lieux. C’est le seul ouvrage hospitalier du XIIe siècle qui nous soit parvenu dans un tel état de conservation. On doit cette solidité à l’utilisation d’un tuf volcanique léger pour cette partie de l’ouvrage. En dehors du mur nord, aveugle pour des raisons climatiques, de modestes fenêtres ont été agencées au sein des trois autres façades, en vue d’assurer un éclairage continu. Les arcs doubleaux à simple rouleau retombent sur des consoles en forme de colonnettes.
Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.
On retrouve, dans ce bâtiment, des traces importantes de ce que fut l’ancien hospice d’accueil (1198), transformé en église entre 1332 et 1356. Au fond de la nef, une fontaine devait servir au symbolique lavage des pieds des pèlerins. L’architecture romane, très dépouillée, est en totale harmonie avec la sobriété des lieux. C’est le seul ouvrage hospitalier du XIIe siècle qui nous soit parvenu dans un tel état de conservation. On doit cette solidité à l’utilisation d’un tuf volcanique léger pour cette partie de l’ouvrage. En dehors du mur nord, aveugle pour des raisons climatiques, de modestes fenêtres ont été agencées au sein des trois autres façades, en vue d’assurer un éclairage continu. Les arcs doubleaux à simple rouleau retombent sur des consoles en forme de colonnettes.
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<center>Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.</center>Elle comporte une voûte en berceau brisé aux pierres taillées, parfaitement jointées, soutenue par des arcs simples, faiblement ogivés ; pas de transept, un chœur fermé par un mur au lieu d’être prolongé par une abside. Le clocher abrite la célèbre « cloche des perdus » [campana dels perduts] et une curiosité : le logement du sonneur avec un four à pain intérieur. L’Inscription moulée sur cette cloche, dite des perdus, fait bien sûr référence aux égarés spirituels. Il n'est pas à exclure qu’elle ait aussi été sonnée pour guider les personnes perdues dans le mauvais temps.
Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.
Elle comporte une voûte en berceau brisé aux pierres taillées, parfaitement jointées, soutenue par des arcs simples, faiblement ogivés ; pas de transept, un chœur fermé par un mur au lieu d’être prolongé par une abside. Le clocher abrite la célèbre « cloche des perdus » [campana dels perduts] et une curiosité : le logement du sonneur avec un four à pain intérieur. L’Inscription moulée sur cette cloche, dite des perdus, fait bien sûr référence aux égarés spirituels. Il n'est pas à exclure qu’elle ait aussi été sonnée pour guider les personnes perdues dans le mauvais temps.
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<center>Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.</center>Le vitrail représente la crucifixion : à gauche la vierge Marie soutenue par les Saintes Marie, aux pieds du Christ Marie-Madeleine, à droite Saint Jean et Saint-Jacques.
Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.
Le vitrail représente la crucifixion : à gauche la vierge Marie soutenue par les Saintes Marie, aux pieds du Christ Marie-Madeleine, à droite Saint Jean et Saint-Jacques.
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<center>Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.</center>
Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.
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<center>Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.</center>
Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.
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<center>Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.</center>Le dessin central figure la dômerie telle qu'elle existait avec la grande Eglise et le cloître à deux étages. A gauch saint Jacques, notre-èDame des pauvres. En bas, la distribution des pains. A droite, Adalard.
Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.
Le dessin central figure la dômerie telle qu'elle existait avec la grande Eglise et le cloître à deux étages. A gauch saint Jacques, notre-èDame des pauvres. En bas, la distribution des pains. A droite, Adalard.
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<center>Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.</center>Réalisées en 1993 et 1994, les toiles d’Hervé Vernhes figurent l’histoire de la Domerie d’Aubrac depuis sa fondation par Adalard, jusqu’aux dernières années du XX siècle. Il donne vie avec tendresse et amitié au mode rude des clercs et des paysans. <br>
1- Adalard, bouteiller du Comte des Flandres, en route vers St Jacques de Compostelle est arrêté sur le site d’Abrac par la forêt, les loups, les brigands, la tourmente de neige. Aidé de ses compagnons, Adalard repousse miraculeusement les périls et fait vœu de fonder ici un hôpital pour les pèlerins
2- A son retour, aux alentours de 1120, Adalard vient accomplir son vœu : ses compagnons défrichent le sol dont ils taillent la lave, abattent la forêt et dressent des charpentes pour élever en ce lieu une vaste “ domerie ”, sorte de monastère hôpital. L’église est bâtie, soixante ans après la mort du fondateur, à la fin du XIIe siècle.
Peu à peu, la forêt fait place à de vastes pâtures parcourues par les troupeaux d’ovins et de bovins.
Les pèlerins retrouvent confiance sur ces chemins.
Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.
Réalisées en 1993 et 1994, les toiles d’Hervé Vernhes figurent l’histoire de la Domerie d’Aubrac depuis sa fondation par Adalard, jusqu’aux dernières années du XX siècle. Il donne vie avec tendresse et amitié au mode rude des clercs et des paysans.
1- Adalard, bouteiller du Comte des Flandres, en route vers St Jacques de Compostelle est arrêté sur le site d’Abrac par la forêt, les loups, les brigands, la tourmente de neige. Aidé de ses compagnons, Adalard repousse miraculeusement les périls et fait vœu de fonder ici un hôpital pour les pèlerins 2- A son retour, aux alentours de 1120, Adalard vient accomplir son vœu : ses compagnons défrichent le sol dont ils taillent la lave, abattent la forêt et dressent des charpentes pour élever en ce lieu une vaste “ domerie ”, sorte de monastère hôpital. L’église est bâtie, soixante ans après la mort du fondateur, à la fin du XIIe siècle. Peu à peu, la forêt fait place à de vastes pâtures parcourues par les troupeaux d’ovins et de bovins. Les pèlerins retrouvent confiance sur ces chemins.
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<center>Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.</center>3-Dans le froid et la tourmente, pauvres, errants et marcheurs de Dieu se présentent à la dômerie.
A la
Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.
3-Dans le froid et la tourmente, pauvres, errants et marcheurs de Dieu se présentent à la dômerie. A la "porte de la Miche" le droit de "retirade" est assuré : il permet de trouver l’accueil et le pain pour se nourrir durant trois jours. 4- La ”Via Podensis", l'une des principales routes de Compostelle, qui part du Puy vers Conques, Moissac et Roncevaux croise ici "drailles" et chemins de transhumance. La vie pastorale s'organise peu à peu. 5- Quatre ordres assurent les diverses fonctions de la Communauté dirigée par le Dom d’Aubrac, et réunie par la règle des chanoines de Saint Augustin : prêtres - chevaliers - donats et sœurs (soit 70 personnes environ). Une dizaine de chevaliers portant le manteau frappé d'une croix hospitalière de couleur bleue assurent la sécurité des convois. Par temps couvert, ils sonnent, à la volée la "cloche des perdus".
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<center>Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.</center>6- A proximité des bâtiments conventuels, près de rentrée de la dômerie s'élève l'hôpital.
Les sœurs de la Communauté, en habit de bure, dressent gîte et couvert aux pèlerins qui tombent d'épuisement.
L'hôpital comprend aussi le
Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.
6- A proximité des bâtiments conventuels, près de rentrée de la dômerie s'élève l'hôpital. Les sœurs de la Communauté, en habit de bure, dressent gîte et couvert aux pèlerins qui tombent d'épuisement. L'hôpital comprend aussi le "lavadou", sorte de buanderie pour le linge, et, contiguë au dortoir, la chapelle des pèlerins pour le réconfort des âmes. 7- Un texte de 1512 évoque "les 1200 à 1500 pauvres personnes à chacune desquelles se donnent ou se doivent donner 3 petits pains desquels une personne peut vivre et se garder de mourir de faim". D’où la nécessité d'une organisation économique importante : Les Blés mûrissent dans les plaines du Rouergue et du Gévaudan et sont stockés dans les greniers des Bourines ou de Bonnefon. Les mulets transportent le grain aux moulins des Boraldes et la farine aux boulangeries de la domerie. 8- Le sommet de cette prospérité est sans doute atteint lors du séjour de François 1er, le 22 juillet 1533. Le Souverain qui vient du Puy, en pèlerin, et se dirige vers Rodez, chasse le héron au lac de St Andéol et pêche la carpe aux Pesquiès. Bientôt, les doms d'Aubrac deviennent "commendataires" et sont nommés par faveur. Dès lors, ils s'intéressent davantage aux bénéfices des domaines qu'à l'accueil des démunis.
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<center>Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.</center>9- Ces excès, et le relâchement de la Règle créent la discorde.
En 1569, les Huguenots font
Aubrac. L’église Notre-Dame des Pauvres.
9- Ces excès, et le relâchement de la Règle créent la discorde. En 1569, les Huguenots font "grand pillement, brûlement et saccagement" de la dômerie et de ses biens. Mais de la cendre surgit le renouvellement de la Communauté, et de sa Règle, et la reconstruction des bâtiments. 10- Le dessin central figure la dômerie telle qu'elle existait à la fin du XVIIe siècle et jusqu'à la Révolution : Grande Eglise et cloître à deux étages, Tour des Anglais et grands bâtiments d'accueil, avec 1a "salle des hommages", les communs de la dômerie. 11- Au pied de ND des Pauvres, des pèlerins, redisent la prière de la Route. 12- Voici que la Révolution remet à plat l'acquis du temps. La communauté est dispersée. Le patrimoine de la domerie est vendu en 1793, puis en partie pillé et brisé. La forêt redevient obscure. La "cloche des perdus" n'appelle plus le pèlerin égaré... Le pain n'est plus partagé. 13- Mais peu à peu, Aubrac terre de tradition et de fidélité retrouve sa vocation première d’accueil. L'un de ces jeunes pèlerins d'une étrange ressemblance avec Adalard, marche au rythme de la chanson de "Grand Jacques".
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Classé parmi les plus Beaux Villages de France, Saint-Côme-d’Olt a connu une prospérité qui se lit sur ses vieilles façades. Plusieurs raisons à cela : la fertilité, la douceur du climat de la vallée du Lot, ainsi que la rencontre de deux voies antiques, la draille préhistorique et la voie romaine, et son rôle de trait d’union entre le causse et les hauts plateaux de l’Aubrac. Les riches propriétaires et marchands de l’Aubrac, ainsi que les seigneurs locaux et le clergé, y ont établi des résidences d’hiver. Le village se développe dès le Xe siècle au nord, autour de l’église Saint-Pierre de la Bouysse (des buis). Un hospice y est créé, placé sous la protection de saint Côme patron des médecins. Le tour de ville, quasiment circulaire, reprend le tracé des anciens fossés. Ils seront comblés à partir du XVIIe siècle et remplacés par un large boulevard.
Saint-Côme-d’Olt.
Classé parmi les plus Beaux Villages de France, Saint-Côme-d’Olt a connu une prospérité qui se lit sur ses vieilles façades. Plusieurs raisons à cela : la fertilité, la douceur du climat de la vallée du Lot, ainsi que la rencontre de deux voies antiques, la draille préhistorique et la voie romaine, et son rôle de trait d’union entre le causse et les hauts plateaux de l’Aubrac. Les riches propriétaires et marchands de l’Aubrac, ainsi que les seigneurs locaux et le clergé, y ont établi des résidences d’hiver. Le village se développe dès le Xe siècle au nord, autour de l’église Saint-Pierre de la Bouysse (des buis). Un hospice y est créé, placé sous la protection de saint Côme patron des médecins. Le tour de ville, quasiment circulaire, reprend le tracé des anciens fossés. Ils seront comblés à partir du XVIIe siècle et remplacés par un large boulevard.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le village garde un noyau ancien, dont les remparts, aujourd'hui intégrés aux habitations et cernés par un petit boulevard circulaire, ont conservé deux de leurs trois portes fortifiées, la porte Neuve et la porte Théron (ici). Les villages ronds (ou circulades) du Languedoc sont bâtis en cercles concentriques autour de l'église ou du château fort.
Krysztof Pawloswski, architecte polonais auquel on doit le terme de circulade, y voit une manifestation de l'urbanisme médiéval (XIe et XIIe siècles) antérieure aux bastides, les « villes nouvelles » du Moyen Âge, édifiées, sur un plan rectangulaire (XIIIe et XVIe).
Saint-Côme-d’Olt.
Le village garde un noyau ancien, dont les remparts, aujourd'hui intégrés aux habitations et cernés par un petit boulevard circulaire, ont conservé deux de leurs trois portes fortifiées, la porte Neuve et la porte Théron (ici). Les villages ronds (ou circulades) du Languedoc sont bâtis en cercles concentriques autour de l'église ou du château fort. Krysztof Pawloswski, architecte polonais auquel on doit le terme de circulade, y voit une manifestation de l'urbanisme médiéval (XIe et XIIe siècles) antérieure aux bastides, les « villes nouvelles » du Moyen Âge, édifiées, sur un plan rectangulaire (XIIIe et XVIe).
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le clocher tors.
Saint-Côme-d’Olt.
Le clocher tors.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le village devrait son nom à un hospice dédié à saints Côme et Damien situé à proximité de l'actuelle chapelle des pénitents. Pa seconde partie du nom, « Olt », correspond à l'ancienne appellation du Lot, qui borde le village.
Saint-Côme-d’Olt.
Le village devrait son nom à un hospice dédié à saints Côme et Damien situé à proximité de l'actuelle chapelle des pénitents. Pa seconde partie du nom, « Olt », correspond à l'ancienne appellation du Lot, qui borde le village.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Au XIIe siècle, les seigneurs de Calmont d'Olt, site dominant Espalion, construisirent un château autour duquel se développa le village. Pour se prémunir contre l'invasion d'ennemis, les habitants, sous l'impulsion du seigneur et avec son autorisation élevèrent des fortifications percées seulement par trois portes conférant au village son aspect médiéval circulaire encore conservé. Les riches propriétaires et marchands de l’Aubrac, ainsi que les seigneurs locaux et le clergé, y ont établi des résidences d’hiver qui constituent, aujourd’hui, un patrimoine remarquable.
Saint-Côme-d’Olt.
Au XIIe siècle, les seigneurs de Calmont d'Olt, site dominant Espalion, construisirent un château autour duquel se développa le village. Pour se prémunir contre l'invasion d'ennemis, les habitants, sous l'impulsion du seigneur et avec son autorisation élevèrent des fortifications percées seulement par trois portes conférant au village son aspect médiéval circulaire encore conservé. Les riches propriétaires et marchands de l’Aubrac, ainsi que les seigneurs locaux et le clergé, y ont établi des résidences d’hiver qui constituent, aujourd’hui, un patrimoine remarquable.
91
<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La maison des Consuls de Rodelle. Famille de consuls et de notaires, le Père Rodelle fut un savant latiniste (XVIIIe siècle).
L’une des plus belles façades probablement due à l’architecte Salvanh.
Saint-Côme-d’Olt.
La maison des Consuls de Rodelle. Famille de consuls et de notaires, le Père Rodelle fut un savant latiniste (XVIIIe siècle). L’une des plus belles façades probablement due à l’architecte Salvanh.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La maison des Consuls de Rodelle. Cette maison possède une remarquable façade, avec des fenêtres à meneaux,
Saint-Côme-d’Olt.
La maison des Consuls de Rodelle. Cette maison possède une remarquable façade, avec des fenêtres à meneaux,
93
<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La maison des Consuls de Rodelle. une porte d’entrée en arc en accolade et une clef de voûte ornée d’une curieuse tête qui fait penser à une gorgone-méduse.
Saint-Côme-d’Olt.
La maison des Consuls de Rodelle. une porte d’entrée en arc en accolade et une clef de voûte ornée d’une curieuse tête qui fait penser à une gorgone-méduse.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>
Saint-Côme-d’Olt.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>
Saint-Côme-d’Olt.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le château des Castelnau de Bretenoux, héritiers de la baronnie de Calmont, abrite actuellement la mairie. Sur la façade, est érigé le mémorial de la famille des Castelnau, perpétuant le souvenir du Général de Castelnau, de ses frères et de leurs fils ou petits-fils morts pour la France lors des deux guerres mondiales. Ce mémorial de granit composé de trois médaillons de bronze sculptés par l'artiste parisien, Raoul Bernard, est destiné à perpétuer le souvenir des trois frères, Léonce, Clément et Edouard de Curières de Castelnau ainsi que celui de leurs six fils ou petit-fils, morts pour la France.
Saint-Côme-d’Olt.
Le château des Castelnau de Bretenoux, héritiers de la baronnie de Calmont, abrite actuellement la mairie. Sur la façade, est érigé le mémorial de la famille des Castelnau, perpétuant le souvenir du Général de Castelnau, de ses frères et de leurs fils ou petits-fils morts pour la France lors des deux guerres mondiales. Ce mémorial de granit composé de trois médaillons de bronze sculptés par l'artiste parisien, Raoul Bernard, est destiné à perpétuer le souvenir des trois frères, Léonce, Clément et Edouard de Curières de Castelnau ainsi que celui de leurs six fils ou petit-fils, morts pour la France.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le château des Castelnau de Bretenou. Sa façade nord est percée d'une poterne (aujourd'hui bouchée) au premier étage. Elle est flanquée de deux tours primitivement reliées par une courtine actuellement placée sous la toiture lors d'une restauration antérieure.
Saint-Côme-d’Olt.
Le château des Castelnau de Bretenou. Sa façade nord est percée d'une poterne (aujourd'hui bouchée) au premier étage. Elle est flanquée de deux tours primitivement reliées par une courtine actuellement placée sous la toiture lors d'une restauration antérieure.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le château des Castelnau de Bretenou.
Saint-Côme-d’Olt.
Le château des Castelnau de Bretenou.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le château des Castelnau de Bretenou. Il date du XIIe siècle. Outre les remarquables vestiges de mâchicoulis importants, les tours présentent d'imposantes archères à étriers. Ces tours, construites vers 1366, avaient un double étage de défense.
Saint-Côme-d’Olt.
Le château des Castelnau de Bretenou. Il date du XIIe siècle. Outre les remarquables vestiges de mâchicoulis importants, les tours présentent d'imposantes archères à étriers. Ces tours, construites vers 1366, avaient un double étage de défense.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le château des Castelnau de Bretenou. Une des archères à étriers.
Saint-Côme-d’Olt.
Le château des Castelnau de Bretenou. Une des archères à étriers.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>L'église Saint-Côme-et-Saint-Damien. Au XIe siècle, l'église paroissiale de Saint-Côme était celle de Saint-Pierre de la Bouysse, au nord-est du village. Au XIVe siècle, le château des seigneurs de Calmont d'Olt — l'actuel hôtel de ville — disposait d'une chapelle dans le village. Deux siècles plus tard, l'église Saint-Pierre s'avérant trop petite, les habitants demandent à Antoine d'Estaing, prieur de Saint-Côme et évêque d'Angoulême, ainsi qu'au seigneur de Calmont d'Olt, d'agrandir la chapelle castrale. En décembre 1521, Guy de Castelnau, sire de Calmont et évêque de Périgueux, autorise les travaux d'agrandissement qui sont alors réalisés à partir de 1522 par Antoine Salvanh.
Saint-Côme-d’Olt.
L'église Saint-Côme-et-Saint-Damien. Au XIe siècle, l'église paroissiale de Saint-Côme était celle de Saint-Pierre de la Bouysse, au nord-est du village. Au XIVe siècle, le château des seigneurs de Calmont d'Olt — l'actuel hôtel de ville — disposait d'une chapelle dans le village. Deux siècles plus tard, l'église Saint-Pierre s'avérant trop petite, les habitants demandent à Antoine d'Estaing, prieur de Saint-Côme et évêque d'Angoulême, ainsi qu'au seigneur de Calmont d'Olt, d'agrandir la chapelle castrale. En décembre 1521, Guy de Castelnau, sire de Calmont et évêque de Périgueux, autorise les travaux d'agrandissement qui sont alors réalisés à partir de 1522 par Antoine Salvanh.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le clocher tors ou «flammé» haut de 42 mètres tourne de gauche à droite sur ses huit pans. Sa toiture en lauzes abrite 7 cloches.. Volonté de l’architecte, ou rotation accidentelle de la charpente ? Quand on connaît la réputation de Salvanh, architecte du clocher de la cathédrale de Rodez (« l’une des quatre merveilles du Midi »), la première hypothèse l’emporte largement.
La maîtrise des ouvriers locaux, formés au travail des charpentes en carène - fréquentes dans l’architecture du village - et la rectitude des poinçons de charpentier marquant certaines pièces de bois, abondent également dans ce sens.
Saint-Côme-d’Olt.
Le clocher tors ou «flammé» haut de 42 mètres tourne de gauche à droite sur ses huit pans. Sa toiture en lauzes abrite 7 cloches.. Volonté de l’architecte, ou rotation accidentelle de la charpente ? Quand on connaît la réputation de Salvanh, architecte du clocher de la cathédrale de Rodez (« l’une des quatre merveilles du Midi »), la première hypothèse l’emporte largement. La maîtrise des ouvriers locaux, formés au travail des charpentes en carène - fréquentes dans l’architecture du village - et la rectitude des poinçons de charpentier marquant certaines pièces de bois, abondent également dans ce sens.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>L'édifice est de style gothique flamboyant.
Saint-Côme-d’Olt.
L'édifice est de style gothique flamboyant.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le portail gothique réalisé par Antoine Salvanh.. A droite de la rosace, la statue de l'archange saint Michel écrasant le dragon a dû être retirée pour des motifs de sécurité. Elle se trouve remisée à la chapelle des Pénitents en attente de sa restauration. Les portes de l’église en chêne sculpté, cloutées chacune de 365 clous en fer forgé martelé, datent de 1532 et sont classées Monument historique. Chaque battant est orné de 15 panneaux sculptés comprenant des têtes de personnages, des animaux fantastiques, des voilages, ainsi que les armoiries de Jean d’Estaing.
Saint-Côme-d’Olt.
Le portail gothique réalisé par Antoine Salvanh.. A droite de la rosace, la statue de l'archange saint Michel écrasant le dragon a dû être retirée pour des motifs de sécurité. Elle se trouve remisée à la chapelle des Pénitents en attente de sa restauration. Les portes de l’église en chêne sculpté, cloutées chacune de 365 clous en fer forgé martelé, datent de 1532 et sont classées Monument historique. Chaque battant est orné de 15 panneaux sculptés comprenant des têtes de personnages, des animaux fantastiques, des voilages, ainsi que les armoiries de Jean d’Estaing.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le portail comporte les sculptures du maître-maçon. Elles représentent saint Côme sur le trumeau, avec peut-être deux évangélistes. Au-dessus, est placée une statue de la Vierge portant sur son bras l'enfant Jésus.
Saint-Côme-d’Olt.
Le portail comporte les sculptures du maître-maçon. Elles représentent saint Côme sur le trumeau, avec peut-être deux évangélistes. Au-dessus, est placée une statue de la Vierge portant sur son bras l'enfant Jésus.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Les portes de l’église. Quinze panneaux composent chacun des deux vantaux, dont neuf médaillons historiés, les six autres étant constitués de
Saint-Côme-d’Olt.
Les portes de l’église. Quinze panneaux composent chacun des deux vantaux, dont neuf médaillons historiés, les six autres étant constitués de "draperies" dites "en plis de serviette", ornements typiques du style gothique. A droite : Monogramme du Christ ; Armes de la Maison d'Estaing (J.D., trois lys de Franc) ; Deux griffons debout et affrontés soulevant une chèvre par les cornes ; Tête d'homme coiffée à l'antique, couronnée du bandeau royal ; Enroulement de feuillages aux extrémités terminées par des têtes d'animaux ; Tête d'homme ; Tête de femme avec la date de 1532. A gauche : Buste d'homme habillé d'une collerette du temps des Valois surmontant deux oiseaux affrontés et buvant dans un calice ; le médaillon mystère ! Il renferme "un cavalier dont la monture, au premier abord, paraît-être un animal fantastique ou un lama ou un chameau ; Tête d'homme coiffée d'une toque à la Henri II ; Trois animaux à queue enroulée ; Tête d'homme enturbannée. Au sommet, un nœud de serpent ; Tête d'homme antique ; Tête de femme dont le cou porte les traces d'un collier de perles. Au- dessus, deux oiseaux au long bec paraissant becqueter un "arbre" stylisé.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Une coquille saint jacquesdevant l'entrée.
Saint-Côme-d’Olt.
Une coquille saint jacquesdevant l'entrée.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Longue de trois travées, la nef est flanquée de deux collatéraux.
Saint-Côme-d’Olt.
Longue de trois travées, la nef est flanquée de deux collatéraux.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le 08/12/1521, autorisation et bail à prix fait par Guy de Castelnau et Antoine Salvanh pour l’agrandissement de la chapelle existante qui devient l’église paroissiale de Saint Côme et Saint Damien. 1780- 1869
Importantes réfections : escalier du clocher, intérieur de l’église et clocher.
1949
Restauration intérieure par le chanoine Plagnard.
1952 - 1963
Aménagement du chœur de l’église par l’abbé Alibert (autel, chaire, orgue, vitraux, fonts baptismaux)
27 Août 1961 Consécration de l’église.
Saint-Côme-d’Olt.
Le 08/12/1521, autorisation et bail à prix fait par Guy de Castelnau et Antoine Salvanh pour l’agrandissement de la chapelle existante qui devient l’église paroissiale de Saint Côme et Saint Damien. 1780- 1869 Importantes réfections : escalier du clocher, intérieur de l’église et clocher. 1949 Restauration intérieure par le chanoine Plagnard. 1952 - 1963 Aménagement du chœur de l’église par l’abbé Alibert (autel, chaire, orgue, vitraux, fonts baptismaux) 27 Août 1961 Consécration de l’église.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La Pentecôte : la Vierge est enrourés des 12 apôtre. En haut, st Pierre et st Jean.
Saint-Côme-d’Olt.
La Pentecôte : la Vierge est enrourés des 12 apôtre. En haut, st Pierre et st Jean.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Un imposant lutrin surmonté de l'aigle (emblème de l'évangéliste saint Jean).
Saint-Côme-d’Olt.
Un imposant lutrin surmonté de l'aigle (emblème de l'évangéliste saint Jean).
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La décollation de saints Côme et Damien, tableau (1835) de Jean-Baptiste Delmas, peintre ruthénois.
Saint-Côme-d’Olt.
La décollation de saints Côme et Damien, tableau (1835) de Jean-Baptiste Delmas, peintre ruthénois.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Clé de voûte avec le blason de la Maison d'Estaing.
Saint-Côme-d’Olt.
Clé de voûte avec le blason de la Maison d'Estaing.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Les vitraux modernes.
Saint-Côme-d’Olt.
Les vitraux modernes.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Un grand Christ en noyer du XVe siècle (probablement sculpté par le « maître de Belcastel »).
Saint-Côme-d’Olt.
Un grand Christ en noyer du XVe siècle (probablement sculpté par le « maître de Belcastel »).
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Un retable baroque du XVIIIe siècle composé d'une peinture (la Déposition de la Croix) et orné de magnifiques sculptures peintes retraçant la passion du Christ,
Saint-Côme-d’Olt.
Un retable baroque du XVIIIe siècle composé d'une peinture (la Déposition de la Croix) et orné de magnifiques sculptures peintes retraçant la passion du Christ,
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Un retable baroque du XVIIIe siècle composé d'une peinture (la Déposition de la Croix) et orné de magnifiques sculptures peintes retraçant la passion du Christ,
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Un retable baroque du XVIIIe siècle composé d'une peinture (la Déposition de la Croix) et orné de magnifiques sculptures peintes retraçant la passion du Christ,
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La Pietà du XVIIIe siècle.
Saint-Côme-d’Olt.
La Pietà du XVIIIe siècle.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Sur la retombée de l'arc central est marquée la date 1655, celle de 
réparations intérieures. Des panneaux représentent la présentation de Jèsus au temple, la rencontre avec saint Pierre, ? , le transfiguration.
Saint-Côme-d’Olt.
Sur la retombée de l'arc central est marquée la date 1655, celle de réparations intérieures. Des panneaux représentent la présentation de Jèsus au temple, la rencontre avec saint Pierre, ? , la transfiguration.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Tableau la fuite en Egypte de Pierre Granier (1679-1749). Mais il est certain que l’artiste n’a pas voulu peindre la fuite en Egypte. En effet, il sait comme tout chrétien qu’après le départ des Mages, Joseph, prévenu par un ange des intentions meurtrières d’Hérode, s’est enfui avec Jésus et Marie en Egypte. Jésus n’était donc qu’un bébé alors que sur le tableau ci-contre, l’enfant doit être âgé de neuf ou dix ans ! D’ailleurs, la sérénité qui se lit sur le visage des trois personnages ne permet pas de penser qu’ils fuient un danger, mais au contraire, elle laisse envisager qu’ils sont heureux d’entreprendre un voyage. Il se pourrait donc que Granier ait voulu peindre le retour de la Sainte Famille en Israël. Joseph invite Marie et Jésus à le suivre en leur indiquant le chemin par un signe de la main gauche. De l’autre main, il mène un âne par la bride.
Saint-Côme-d’Olt.
Tableau la fuite en Egypte de Pierre Granier (1679-1749). Mais il est certain que l’artiste n’a pas voulu peindre la fuite en Egypte. En effet, il sait comme tout chrétien qu’après le départ des Mages, Joseph, prévenu par un ange des intentions meurtrières d’Hérode, s’est enfui avec Jésus et Marie en Egypte. Jésus n’était donc qu’un bébé alors que sur le tableau ci-contre, l’enfant doit être âgé de neuf ou dix ans ! D’ailleurs, la sérénité qui se lit sur le visage des trois personnages ne permet pas de penser qu’ils fuient un danger, mais au contraire, elle laisse envisager qu’ils sont heureux d’entreprendre un voyage. Il se pourrait donc que Granier ait voulu peindre le retour de la Sainte Famille en Israël. Joseph invite Marie et Jésus à le suivre en leur indiquant le chemin par un signe de la main gauche. De l’autre main, il mène un âne par la bride.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le cénotaphe en marbre de 1845, réalisé par Broustet, contenant le cœur de Mgr Frayssinous évêque d'Hermopolis et précepteur du duc de Bordeaux, pair de France, ministre d'État sous Charles X, qui séjourna à Saint-Côme jusqu'en 1838.
Saint-Côme-d’Olt.
Le cénotaphe en marbre de 1845, réalisé par Broustet, contenant le cœur de Mgr Frayssinous évêque d'Hermopolis et précepteur du duc de Bordeaux, pair de France, ministre d'État sous Charles X, qui séjourna à Saint-Côme jusqu'en 1838.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le cénotaphe en marbre de 1845, réalisé par Broustet, contenant le cœur de Mgr Frayssinous évêque d'Hermopolis et précepteur du duc de Bordeaux, pair de France, ministre d'État sous Charles X, qui séjourna à Saint-Côme jusqu'en 1838.
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Le cénotaphe en marbre de 1845, réalisé par Broustet, contenant le cœur de Mgr Frayssinous évêque d'Hermopolis et précepteur du duc de Bordeaux, pair de France, ministre d'État sous Charles X, qui séjourna à Saint-Côme jusqu'en 1838.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La Porte de la Barrieyre. A droite, la base de la tour de la maison de Pons Caylus.
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La Porte de la Barrieyre. A droite, la base de la tour de la maison de Pons Caylus.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La Porte de la Barrieyre.
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La Porte de la Barrieyre.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La
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La "Maison Pons de Caylus" érigée sur la Porte de la Barrieyre se compose d'une maison qui fait l’angle donnant accès à l’intérieur, à la rue du Four et à la place de Malimande. Elle est surmontée d’une tour qui, originellement servait de poste de guet et de pigeonnier. Achetée vers la fin du XVIIe siècle par Pierre Pons, avocat au Parlement, il dut accepter de réduire la hauteur de la tour afin que le sommet de celle-ci ne soit pas plus haut que celui du château de la baronnie. Devant cette porte, à l’extérieur, on débouche sur la place du même nom appelée autrefois Place de la Pierre Foirale, puis, pendant la Révolution, Place du Triomphe du Peuple. Derrière la maiso, la tour médiévale.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La
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La "Maison Pons de Caylus" et la porte de la Barrieyre.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La maison Dufau. Cette vieille maison, autrefois avec un encorbellement rue du Terral, est surmontée d’un pigeonnier avec un toit pointu à 4 pentes.
Saint-Côme-d’Olt.
La maison Dufau. Cette vieille maison, autrefois avec un encorbellement rue du Terral, est surmontée d’un pigeonnier avec un toit pointu à 4 pentes.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La maison Dufau. Elle doit son nom à une famille de notaires qui y vivaient et qui furent, plus tard, seigneurs de Beauregard, près d’Estaing.
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La maison Dufau. Elle doit son nom à une famille de notaires qui y vivaient et qui furent, plus tard, seigneurs de Beauregard, près d’Estaing.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La maison Dufau. La rue du Terral était la rue commerçante pour les voyageurs venant du Midi et d’Espagne.
Saint-Côme-d’Olt.
La maison Dufau. La rue du Terral était la rue commerçante pour les voyageurs venant du Midi et d’Espagne.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le pont sur le Lot. Il a conservé ses piles en forme de becs du XVIe siècle. Le chemin entre Saint-Côme-d’Olt et Estaing est un des jalons exemplaires de ce que pouvait être, autrefois, l’itinéraire suivi par des pèlerins. Cinq autres portions de l’itinéraire du Puy-en-Velay, la via podiensis, dans le Lot, le Gers et les Pyrénées Atlantiques, illustrent la route suivie par les pèlerins durant le Moyen Âge. 71 ponts, édifices religieux ou hospitaliers, situés dans 13 régions, sont également inscrits depuis 1998 sur la Liste du patrimoine mondial au même titre.
Ils sont des jalons sur les routes empruntées par les jacquets.
Ils témoignent des aspects spirituels et matériels du pèlerinage durant le Moyen Âge.
Saint-Côme-d’Olt.
Le pont sur le Lot. Il a conservé ses piles en forme de becs du XVIe siècle. Le chemin entre Saint-Côme-d’Olt et Estaing est un des jalons exemplaires de ce que pouvait être, autrefois, l’itinéraire suivi par des pèlerins. Cinq autres portions de l’itinéraire du Puy-en-Velay, la via podiensis, dans le Lot, le Gers et les Pyrénées Atlantiques, illustrent la route suivie par les pèlerins durant le Moyen Âge. 71 ponts, édifices religieux ou hospitaliers, situés dans 13 régions, sont également inscrits depuis 1998 sur la Liste du patrimoine mondial au même titre. Ils sont des jalons sur les routes empruntées par les jacquets. Ils témoignent des aspects spirituels et matériels du pèlerinage durant le Moyen Âge.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le pont sur le Lot.
Saint-Côme-d’Olt.
Le pont sur le Lot.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le Lot en amont du pont
Saint-Côme-d’Olt.
Le Lot en amont du pont
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Le Lot en aval du pont
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Le Lot en aval du pont
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La Tour du Greffe. Porte fortifiée gardant l’entrée nord-est Siège de la cour de justice locale jusqu’en 1789.
Saint-Côme-d’Olt.
La Tour du Greffe. Porte fortifiée gardant l’entrée nord-est Siège de la cour de justice locale jusqu’en 1789.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La Tour du Greffe. Elle s'offre au regard du visiteur qui franchit la
Saint-Côme-d’Olt.
La Tour du Greffe. Elle s'offre au regard du visiteur qui franchit la "Porte Neuve". Ce bâtiment abritait, avant la Révolution, la cour de justice locale sous l’autorité du juge de la baronnie. Donnant sur l’intérieur de la venelle, ses fenêtres à meneaux portent au sommet de leur arcature les traces d'un faisceau de flèches. A sa base, un portail de style gothique donne accès à une vaste salle voutée où devaient se tenir les audiences.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La Tour du Greffe. Immédiatement en-dessous et donnant sur la façade est du tour de ville, un important four, toujours en activité, a vraisemblablement pris la place du cachot primitif du même type que ceux qui se trouvaient dans les sous-sols du château ou de la porte de la Barrieyre. Cette tour jouxte un bâtiment qui abrite aujourd’hui le gîte municipal.
Saint-Côme-d’Olt.
La Tour du Greffe. Immédiatement en-dessous et donnant sur la façade est du tour de ville, un important four, toujours en activité, a vraisemblablement pris la place du cachot primitif du même type que ceux qui se trouvaient dans les sous-sols du château ou de la porte de la Barrieyre. Cette tour jouxte un bâtiment qui abrite aujourd’hui le gîte municipal.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Toitures à la Philibert, en forme de carène renversée.
Saint-Côme-d’Olt.
Toitures à la Philibert, en forme de carène renversée.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>L'église Saint-Pierre de Boisse, Bouysse (de buxus : buis) ou chapelle des Pénitents. C’est le monument le plus ancien du village du Xlème siècle.  Son histoire témoigne de la vie saint-cômoise au cours des siècles passés. Située sur la route de Saint-Jacques de Compostelle, l'église a été construite pour servir d'infirmerie. Eglise paroissiale jusqu'à la construction d'une nouvelle église au centre du village en 1524. L'édifice est de style roman, surmonté par un clocher-mur (sans cloche) à l'aplomb de l'arc triomphal. Le portail s'ouvre à l'ouest, protégé par un porche du XVIe siècle que surmonte un petit beffroi avec une cloche. En mauvais état au 18e siècle, elle est confiée à une confrérie de pénitents blancs qui la restaure.
Saint-Côme-d’Olt.
L'église Saint-Pierre de Boisse, Bouysse (de buxus : buis) ou chapelle des Pénitents. C’est le monument le plus ancien du village du Xlème siècle. Son histoire témoigne de la vie saint-cômoise au cours des siècles passés. Située sur la route de Saint-Jacques de Compostelle, l'église a été construite pour servir d'infirmerie. Eglise paroissiale jusqu'à la construction d'une nouvelle église au centre du village en 1524. L'édifice est de style roman, surmonté par un clocher-mur (sans cloche) à l'aplomb de l'arc triomphal. Le portail s'ouvre à l'ouest, protégé par un porche du XVIe siècle que surmonte un petit beffroi avec une cloche. En mauvais état au 18e siècle, elle est confiée à une confrérie de pénitents blancs qui la restaure.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Longue de quatre travées, la nef du XIIe siècle, est très sobre, sans transept, se prolongeant par le chœur hémicirculaire moins large et moins haut que la nef dont le plafond est caréné.
Saint-Côme-d’Olt.
Longue de quatre travées, la nef du XIIe siècle, est très sobre, sans transept, se prolongeant par le chœur hémicirculaire moins large et moins haut que la nef dont le plafond est caréné.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>On voit au fronton de l’abside une peinture récente de « Notre-Dame de la Bonne Mort » symbolisant la mission d’assistance des Pénitents, en particulier leur soutien aux familles en deuil.
Saint-Côme-d’Olt.
On voit au fronton de l’abside une peinture récente de « Notre-Dame de la Bonne Mort » symbolisant la mission d’assistance des Pénitents, en particulier leur soutien aux familles en deuil.
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>Au sol de la nef, de nombreuses dalles ont servi de dalles funéraires de la fin du XVIe siècle jusqu'au XVIIIe siècle pour des notables ou des artisans. Elles sont gravées de dates, de blasons ou de symboles correspondant à des métiers
Saint-Côme-d’Olt.
Au sol de la nef, de nombreuses dalles ont servi de dalles funéraires de la fin du XVIe siècle jusqu'au XVIIIe siècle pour des notables ou des artisans. Elles sont gravées de dates, de blasons ou de symboles correspondant à des métiers
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>La chapelle recèle une statue de saint Michel qui ornait la partie supérieure du portail de l'église Saint-Côme-et-Saint-Damien jusqu'en 1990, période à laquelle elle a été déposée pour raisons de sécurité
Saint-Côme-d’Olt.
La chapelle recèle une statue de saint Michel qui ornait la partie supérieure du portail de l'église Saint-Côme-et-Saint-Damien jusqu'en 1990, période à laquelle elle a été déposée pour raisons de sécurité
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<center>Saint-Côme-d’Olt. </center>L’ouradou. Il constitue un petit oratoire à la belle toiture octogonale, érigé à la fin du XVIe siècle pour concrétiser un vœu, émis par la paroisse, à la suite d'une terrible épidémie de peste qui a sévi en 1586. Celle-ci fut diffusée par un soldat du Duc de Joyeuse dont l’armée se relevait des guerres de religion dans le Gévaudan. Elle s’étendit rapidement au point de faire un nombre important de victimes. Plus de quinze cents morts furent à déplorer malgré les sacrifices de consuls bénévoles et l’intervention d’un
Saint-Côme-d’Olt.
L’ouradou. Il constitue un petit oratoire à la belle toiture octogonale, érigé à la fin du XVIe siècle pour concrétiser un vœu, émis par la paroisse, à la suite d'une terrible épidémie de peste qui a sévi en 1586. Celle-ci fut diffusée par un soldat du Duc de Joyeuse dont l’armée se relevait des guerres de religion dans le Gévaudan. Elle s’étendit rapidement au point de faire un nombre important de victimes. Plus de quinze cents morts furent à déplorer malgré les sacrifices de consuls bénévoles et l’intervention d’un "désaireur" appelé à désinfecter le village. Une fois vaincue et en souvenir de ce fléau, on construisit cet édifice dont les quatre piliers accueillent des niches surmontées de la coquille jacquaire et supportent un très belle charpente. Elle abrite, sur son socle, une croix ouvragée en fer forgé.
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