Aveyron 2024

Najac, Villefranche-de-Rouergue : Collégiale Notre-Dame, les Maisons de la Bastide, Chapelle des Pénitents Noirs, Ancienne Chartreuse Saint-Sauveur.

<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste. Edifiée au milieu du XIIIe siècle sous l’impulsion d’Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère du roi de France, l’église Saint Jean l’Evangéliste est un parfait témoignage de la reconquête de la région par le pouvoir catholique, au lendemain de la croisade menée contre les cathares.
Najac
L’église Saint Jean l'Evangéliste. Edifiée au milieu du XIIIe siècle sous l’impulsion d’Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère du roi de France, l’église Saint Jean l’Evangéliste est un parfait témoignage de la reconquête de la région par le pouvoir catholique, au lendemain de la croisade menée contre les cathares.
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste. Côté sud, le mur de l’église est soutenu par de puissants contreforts entre lesquels viennent se positionner de longues fenêtres en tiers-point.
Najac
L’église Saint Jean l'Evangéliste. Côté sud, le mur de l’église est soutenu par de puissants contreforts entre lesquels viennent se positionner de longues fenêtres en tiers-point.
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste. L’église Saint-Jean-l’Evangéliste de Najac fut bâtie entre le bourg castral dominé par la forteresse et le quartier de la Pause où logeaient les pèlerins. À cet emplacement, se succédèrent deux édifices de culte antérieurs, l’un d’origine wisigothique, et le second d’époque romane, dédié à saint Martin. Au lendemain de la reconquête de la région par les troupes catholiques, l’autorité royale décida d’y construire une nouvelle église réaffirmant le culte catholique sur la doctrine cathare. Les dissidents najacois durent financer l’édification de ce nouveau lieu de culte voire travailler eux-mêmes sur le chantier pour se racheter une conduite vis-à-vis de l’Eglise de Rome. En effet, nombre d’entre eux ne reconnurent pas l’autorité francilienne et furent condamnés par les Inquisiteurs à faire pénitence et à payer de fortes amendes. L’un des consuls de la cité, Huc Paraire, fut même brûlé vif en place publique pour hérésie.
Najac
L’église Saint Jean l'Evangéliste. L’église Saint-Jean-l’Evangéliste de Najac fut bâtie entre le bourg castral dominé par la forteresse et le quartier de la Pause où logeaient les pèlerins. À cet emplacement, se succédèrent deux édifices de culte antérieurs, l’un d’origine wisigothique, et le second d’époque romane, dédié à saint Martin. Au lendemain de la reconquête de la région par les troupes catholiques, l’autorité royale décida d’y construire une nouvelle église réaffirmant le culte catholique sur la doctrine cathare. Les dissidents najacois durent financer l’édification de ce nouveau lieu de culte voire travailler eux-mêmes sur le chantier pour se racheter une conduite vis-à-vis de l’Eglise de Rome. En effet, nombre d’entre eux ne reconnurent pas l’autorité francilienne et furent condamnés par les Inquisiteurs à faire pénitence et à payer de fortes amendes. L’un des consuls de la cité, Huc Paraire, fut même brûlé vif en place publique pour hérésie.
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste. Dirigés par les Dominicains, les travaux furent réalisés par l’architecte bourguignon Bérenger Jornet, entre 1258 et 1280, et se prolongèrent au début du XIVe siècle par la construction du clocher et la pose des vitraux dont les plus anciens sont ceux de la rose occidentale.

Consacrée en 1363, l’église était flanquée d’une porte faisant initialement partie de l’enceinte urbaine et était accessible par un portail au nord, surmonté d’un Christ en Croix d’époque romane, primitivement couvert d’un ouvrage charpenté formant préau.
Najac
L’église Saint Jean l'Evangéliste. Dirigés par les Dominicains, les travaux furent réalisés par l’architecte bourguignon Bérenger Jornet, entre 1258 et 1280, et se prolongèrent au début du XIVe siècle par la construction du clocher et la pose des vitraux dont les plus anciens sont ceux de la rose occidentale. Consacrée en 1363, l’église était flanquée d’une porte faisant initialement partie de l’enceinte urbaine et était accessible par un portail au nord, surmonté d’un Christ en Croix d’époque romane, primitivement couvert d’un ouvrage charpenté formant préau.
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste. Côté ouest, là où a pris place un des deux portail, nous pouvons y voir un toit soutenu par deux colonnes doriques ainsi qu’un grand escalier double extérieur, ces ultimes constructions ayant été réalisées au XIXe siècle.
Najac
L’église Saint Jean l'Evangéliste. Côté ouest, là où a pris place un des deux portail, nous pouvons y voir un toit soutenu par deux colonnes doriques ainsi qu’un grand escalier double extérieur, ces ultimes constructions ayant été réalisées au XIXe siècle.
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste.
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L’église Saint Jean l'Evangéliste.
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste.
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L’église Saint Jean l'Evangéliste.
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste. Caractéristique de l’architecture gothique méridionale, dont la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi, l’église des Jacobins de Toulouse et la collégiale Notre-Dame de Villefranche-de-Rouergue sont de parfaites ambassadrices, l’édifice najacois est un vaste coffre de pierre rythmé par de puissants contreforts et de très petites ouvertures. Monumentale et sobre, la nef, sans collatéraux, était adaptée au prêche catholique, au rassemblement des fidèles et à la vénération des reliques.
Najac
L’église Saint Jean l'Evangéliste. Caractéristique de l’architecture gothique méridionale, dont la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi, l’église des Jacobins de Toulouse et la collégiale Notre-Dame de Villefranche-de-Rouergue sont de parfaites ambassadrices, l’édifice najacois est un vaste coffre de pierre rythmé par de puissants contreforts et de très petites ouvertures. Monumentale et sobre, la nef, sans collatéraux, était adaptée au prêche catholique, au rassemblement des fidèles et à la vénération des reliques.
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste. Sur la façade nord se trouve un portail surmonté d’un christ en croix d’une grande antiquité. Datant du XIe siècle, ce christ provient vraisemblablement de l’ancienne église Saint-Martin.
Najac
L’église Saint Jean l'Evangéliste. Sur la façade nord se trouve un portail surmonté d’un christ en croix d’une grande antiquité. Datant du XIe siècle, ce christ provient vraisemblablement de l’ancienne église Saint-Martin.
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste.
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L’église Saint Jean l'Evangéliste.
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste. Les vitraux sont formés de dalles percées.
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L’église Saint Jean l'Evangéliste. Les vitraux sont formés de dalles percées.
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste. Le clocher, hexagonal en plan, qui est implanté sur le côté, date du XIVème siècle.. Il porte à chaque angle une colonnette qui descend jusqu'à la corniche
Najac
L’église Saint Jean l'Evangéliste. Le clocher, hexagonal en plan, qui est implanté sur le côté, date du XIVème siècle.. Il porte à chaque angle une colonnette qui descend jusqu'à la corniche
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<center>Najac</center>L’église Saint Jean l'Evangéliste. L’édifice est éclairé à l’ouest par une grande rose polylobée. Celle-ci est décorée de vitraux rehaussés de grisaille datant du XVIe siècle.
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L’église Saint Jean l'Evangéliste. L’édifice est éclairé à l’ouest par une grande rose polylobée. Celle-ci est décorée de vitraux rehaussés de grisaille datant du XVIe siècle.
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<center>Najac</center>Porte de la Pique. Najac est protégé dès le XIIIe siècle par plusieurs portes, pourra plupart détruites au XVIIe siècle.
Sur la porte de la Pique, on peut encore voir le mâchicoulis ainsi que les trous latéraux dans lesquels prenait place une poutre, renforçant la sécurité de la porte.
Najac
Porte de la Pique. Najac est protégé dès le XIIIe siècle par plusieurs portes, pourra plupart détruites au XVIIe siècle. Sur la porte de la Pique, on peut encore voir le mâchicoulis ainsi que les trous latéraux dans lesquels prenait place une poutre, renforçant la sécurité de la porte.
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<center>Najac</center>Porte de la Pique. Najac est protégé dès le XIIIe siècle par plusieurs portes, pourra plupart détruites au XVIIe siècle.
Sur la porte de la Pique, on peut encore voir le mâchicoulis ainsi que les trous latéraux dans lesquels prenait place une poutre, renforçant la sécurité de la porte.
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Porte de la Pique. Najac est protégé dès le XIIIe siècle par plusieurs portes, pourra plupart détruites au XVIIe siècle. Sur la porte de la Pique, on peut encore voir le mâchicoulis ainsi que les trous latéraux dans lesquels prenait place une poutre, renforçant la sécurité de la porte.
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<center>Najac</center>Porte de la Pique. Najac est protégé dès le XIIIe siècle par plusieurs portes, pourra plupart détruites au XVIIe siècle.
Sur la porte de la Pique, on peut encore voir le mâchicoulis ainsi que les trous latéraux dans lesquels prenait place une poutre, renforçant la sécurité de la porte.
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Porte de la Pique. Najac est protégé dès le XIIIe siècle par plusieurs portes, pourra plupart détruites au XVIIe siècle. Sur la porte de la Pique, on peut encore voir le mâchicoulis ainsi que les trous latéraux dans lesquels prenait place une poutre, renforçant la sécurité de la porte.
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<center>Najac</center>Vallée de la rivière Aveyron et la voie ferrée.
Najac
Vallée de la rivière Aveyron et la voie ferrée.
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<center>Najac</center>Vallée de la rivière Aveyron et la voie ferrée.
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Vallée de la rivière Aveyron et la voie ferrée.
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<center>Najac</center>Dominée par sa forteresse royale, cette charmante cité médiévale surplombe les gorges de l’Aveyron.
Najac
Dominée par sa forteresse royale, cette charmante cité médiévale surplombe les gorges de l’Aveyron.
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<center>Najac</center>Le château est édifiée entre 1253 et 1266 par Alphonse de Poitiers, frère de Louis IX, sur les bases d'un ancien castrum, et sur son donjon roman, construits vers 1100 par Bertrand de Saint-Gilles, fils de Raymond IV, comte de Toulouse.
Najac
Le château est édifiée entre 1253 et 1266 par Alphonse de Poitiers, frère de Louis IX, sur les bases d'un ancien castrum, et sur son donjon roman, construits vers 1100 par Bertrand de Saint-Gilles, fils de Raymond IV, comte de Toulouse.
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<center>Najac</center>Le château occupe une position dominante dans la basse vallée de l'Aveyron, voie de circulation entre Rodez et Saint-Antonin. Il fut l'un des points forts de l'influence toulousaine dans la vallée de l'Aveyron et du Viaur, contre les positions des Trencavelnote en Albigeois, au sud, et celles des Barcelone, à l'est.
Najac
Le château occupe une position dominante dans la basse vallée de l'Aveyron, voie de circulation entre Rodez et Saint-Antonin. Il fut l'un des points forts de l'influence toulousaine dans la vallée de l'Aveyron et du Viaur, contre les positions des Trencavelnote en Albigeois, au sud, et celles des Barcelone, à l'est.
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<center>Najac</center>Le château. Le château et son enceinte sont en ruine depuis la Révolution. Son rôle militaire prit fin au 15e siècle et, en 1614, était déjà signalée la ruine de l'édifice. Le château primitif fut probablement construit vers 1100 sur un escarpement. En 1226, Guilhem Bernard de Najac s'associe à la lutte de Raymond VII contre Saint-Louis. En 1237, suite au mariage de Jeanne, fille du comte de Toulouse, avec Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis, Najac devint possession royale. Cette forteresse assurait la maîtrise des défilés de l'Aveyron, et la sécurité des communications avec les provinces nouvellement réunies. En 1249, suite à une révolte des habitants, Alphonse renforça les défenses d'après les méthodes militaires du domaine royal. Du 12e siècle subsiste la tour carrée ; tout le reste remonte au 13e siècle. Le donjon actuel est un modèle francilien transporté en Rouergue.
Najac
Le château. Le château et son enceinte sont en ruine depuis la Révolution. Son rôle militaire prit fin au 15e siècle et, en 1614, était déjà signalée la ruine de l'édifice. Le château primitif fut probablement construit vers 1100 sur un escarpement. En 1226, Guilhem Bernard de Najac s'associe à la lutte de Raymond VII contre Saint-Louis. En 1237, suite au mariage de Jeanne, fille du comte de Toulouse, avec Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis, Najac devint possession royale. Cette forteresse assurait la maîtrise des défilés de l'Aveyron, et la sécurité des communications avec les provinces nouvellement réunies. En 1249, suite à une révolte des habitants, Alphonse renforça les défenses d'après les méthodes militaires du domaine royal. Du 12e siècle subsiste la tour carrée ; tout le reste remonte au 13e siècle. Le donjon actuel est un modèle francilien transporté en Rouergue.
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<center>Najac</center>Le château. Jean d'Arcis, sénéchal du Rouerguenote 8, entreprend la construction, en 1253, du château neuf sur l'éperon étroit et escarpé où se trouve l'unique tour qui va être remaniée et englobée dans un château fort gothique, du modèle dit Philippien. Les courtines sont élevées à 25 mètres de hauteur, inaccessibles aux échelles des assaillants. L’étroitesse de l’éperon, défendu par plusieurs lignes d’enceinte, rend vaines les bombardes et périlleuse l’approche. Les nouvelles tours rondes, implantées directement sur le roc, découragent la sape. Leurs archères hautes de 6,80 mètres, réputées les plus hautes du monde, permettent la défense dans toutes les directions. À 39 mètres, la terrasse du donjon permet de communiquer avec les autres points forts de la région.
Najac
Le château. Jean d'Arcis, sénéchal du Rouerguenote 8, entreprend la construction, en 1253, du château neuf sur l'éperon étroit et escarpé où se trouve l'unique tour qui va être remaniée et englobée dans un château fort gothique, du modèle dit Philippien. Les courtines sont élevées à 25 mètres de hauteur, inaccessibles aux échelles des assaillants. L’étroitesse de l’éperon, défendu par plusieurs lignes d’enceinte, rend vaines les bombardes et périlleuse l’approche. Les nouvelles tours rondes, implantées directement sur le roc, découragent la sape. Leurs archères hautes de 6,80 mètres, réputées les plus hautes du monde, permettent la défense dans toutes les directions. À 39 mètres, la terrasse du donjon permet de communiquer avec les autres points forts de la région.
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<center>Najac</center>Le château.À la fin du XIVe siècle, pendant dix ans, les Anglais occupent le territoire et son château, mais un soir, les Najacois réussissent à pénétrer dans le château par ruse, tuent la garnison anglaise et reprennent possession des lieux. Najac demeure jusqu'en 1370 le chef-lieu de l'importante sénéchaussée de Rouergue, s’étendant sur le territoire de six cantons actuels de l'Aveyron et de Tarn-et-Garonne, année où le siège du sénéchal est déplacé à Villefranche, Najac ne conservant qu'un viguier. Pendant les  guerres de Religion où calvinistes et catholiques s'entretuent, le château est occupé par le seigneur de Morlhon, un protestant. Mais cela dure peu : les catholiques, commandés par François de Buisson de Bournazel, entreprennent le siège du château et, au bout de quelques mois, les assiégés étant à bout de vivres et d'eau, le siège prend fin. Au cours de l'été 1643, le château de Najac est pris par les paysans révoltés lors de la jacquerie menée par Bernard Calmels, dit Lafourque. Cette révolte qui avait soulevé plus de 10 000 paysans, avait échoué devant Villefranche-de-Rouergue. Les troupes de Mazarin, menées par le comte de Noailles, gouverneur de Najac, reprennent le château. Bernard Calmels et deux de ses lieutenants, Ferrier, et le tisserand Mathieu Vergnes, sont arrêtés, condamnés et roués vifs en octobre 1643.
Najac
Le château.À la fin du XIVe siècle, pendant dix ans, les Anglais occupent le territoire et son château, mais un soir, les Najacois réussissent à pénétrer dans le château par ruse, tuent la garnison anglaise et reprennent possession des lieux. Najac demeure jusqu'en 1370 le chef-lieu de l'importante sénéchaussée de Rouergue, s’étendant sur le territoire de six cantons actuels de l'Aveyron et de Tarn-et-Garonne, année où le siège du sénéchal est déplacé à Villefranche, Najac ne conservant qu'un viguier. Pendant les guerres de Religion où calvinistes et catholiques s'entretuent, le château est occupé par le seigneur de Morlhon, un protestant. Mais cela dure peu : les catholiques, commandés par François de Buisson de Bournazel, entreprennent le siège du château et, au bout de quelques mois, les assiégés étant à bout de vivres et d'eau, le siège prend fin. Au cours de l'été 1643, le château de Najac est pris par les paysans révoltés lors de la jacquerie menée par Bernard Calmels, dit Lafourque. Cette révolte qui avait soulevé plus de 10 000 paysans, avait échoué devant Villefranche-de-Rouergue. Les troupes de Mazarin, menées par le comte de Noailles, gouverneur de Najac, reprennent le château. Bernard Calmels et deux de ses lieutenants, Ferrier, et le tisserand Mathieu Vergnes, sont arrêtés, condamnés et roués vifs en octobre 1643.
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<center>Najac</center>Maison du Sénéchal. La fonction militaire de Najac était connue au Moyen-Age. Avant la création de Villefranche par Alphonse de Poitiers (début 13e siècle) , Najac était le siège de la sénéchaussée. Cette maison devait être celle où le sénéchal séjournait quand il était de passage à Najac. La maison est organisée en U, autour d'une cour intérieure, et flanquée d'une tour imposante contenant l'escalier à vis, dans l'angle sud-est de la cour. Les ailes Est et nord, beaucoup plus récentes, présentent un étage de galeries de bois couvertes de lauze.
Najac
Maison du Sénéchal. La fonction militaire de Najac était connue au Moyen-Age. Avant la création de Villefranche par Alphonse de Poitiers (début 13e siècle) , Najac était le siège de la sénéchaussée. Cette maison devait être celle où le sénéchal séjournait quand il était de passage à Najac. La maison est organisée en U, autour d'une cour intérieure, et flanquée d'une tour imposante contenant l'escalier à vis, dans l'angle sud-est de la cour. Les ailes Est et nord, beaucoup plus récentes, présentent un étage de galeries de bois couvertes de lauze.
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<center>Najac</center>Maison du Sénéchal. La tour est la partie la plus ancienne de la maison (14e siècle). Des traces d'arrachement montrent qu'elle se prolongeait autrefois par des corps de bâtiments aujourd'hui détruits. Cette tour donne accès dans l'aile sud à trois pièces superposées, plus cave et grenier. Ce corps de bâtiment est contemporain de la tour.
Najac
Maison du Sénéchal. La tour est la partie la plus ancienne de la maison (14e siècle). Des traces d'arrachement montrent qu'elle se prolongeait autrefois par des corps de bâtiments aujourd'hui détruits. Cette tour donne accès dans l'aile sud à trois pièces superposées, plus cave et grenier. Ce corps de bâtiment est contemporain de la tour.
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<center>Najac</center>Maison du Sénéchal. Latour.
Najac
Maison du Sénéchal. Latour.
30
<center>Najac</center>Un art du métal. Une des 8 Sculptures dans Najac de Wilfried Leroy.
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Un art du métal. Une des 8 Sculptures dans Najac de Wilfried Leroy.
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<center>Najac</center>Rue du château.
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Rue du château.
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<center>Najac</center>Rue du château.
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Rue du château.
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<center>Najac</center>La maison du Gouverneur, construite aux XIIIe et XVe siècles, a été restaurée entre 2017 et 2019 afin d'accueillir le Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine des bastides du Rouergue. Porte d’entrée de l’ancien bourg castral, maison d’une famille de marchands au Moyen Âge, puis demeure présumée du gouverneur du Rouergue,
Najac
La maison du Gouverneur, construite aux XIIIe et XVe siècles, a été restaurée entre 2017 et 2019 afin d'accueillir le Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine des bastides du Rouergue. Porte d’entrée de l’ancien bourg castral, maison d’une famille de marchands au Moyen Âge, puis demeure présumée du gouverneur du Rouergue,
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<center>Najac</center>La maison du Gouverneur. Cette vaste demeure patricienne des 13°, 15° et 17° siècles est située au coeur du bourg castral, à peu de distance du noyau urbain primitif qui s'est constitué sous l'aile protectrice du château fort.
Najac
La maison du Gouverneur. Cette vaste demeure patricienne des 13°, 15° et 17° siècles est située au coeur du bourg castral, à peu de distance du noyau urbain primitif qui s'est constitué sous l'aile protectrice du château fort.
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<center>Najac</center>La maison du Gouverneur.
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La maison du Gouverneur.
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<center>Najac</center>La maison du Gouverneur.
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La maison du Gouverneur.
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<center>Najac</center>La maison du Gouverneur. Pour son projet de réhabilitation, l’architecture simple et dépouillée de la Maison du Gouverneur, qui a su traverser le temps et qui continue à s’imposer par ses volumes, a été respectée, en gardant le bâtiment vierge de toute intervention lourde et irrémédiable qui viendrait masquer son histoire.

La réalisation architecturale laisse les murs « nus », dépourvus d’éléments modernes (isolation, etc.), pour permettre de garder une lecture du patrimoine bâti et d’appréhender son système constructif.
Le discours scénographique, quant à lui, est double : il raconte l’histoire des Bastides dans leur contexte, ainsi que celle du bâtiment.
Najac
La maison du Gouverneur. Pour son projet de réhabilitation, l’architecture simple et dépouillée de la Maison du Gouverneur, qui a su traverser le temps et qui continue à s’imposer par ses volumes, a été respectée, en gardant le bâtiment vierge de toute intervention lourde et irrémédiable qui viendrait masquer son histoire. La réalisation architecturale laisse les murs « nus », dépourvus d’éléments modernes (isolation, etc.), pour permettre de garder une lecture du patrimoine bâti et d’appréhender son système constructif. Le discours scénographique, quant à lui, est double : il raconte l’histoire des Bastides dans leur contexte, ainsi que celle du bâtiment.
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<center>Najac</center>La maison du Gouverneur.
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La maison du Gouverneur.
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La maison du Gouverneur.
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La maison du Gouverneur.
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La maison du Gouverneur.
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La maison du Gouverneur.
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<center>Najac</center>La maison du Gouverneur.
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La maison du Gouverneur.
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<center>Najac</center>Le château, vu de la maison du Gouverneur.
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Le château, vu de la maison du Gouverneur.
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<center>Najac</center>Le château, vu de la maison du Gouverneur.
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Le château, vu de la maison du Gouverneur.
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<center>Najac</center>Le château. Situé sur un promontoire rocheux dans un méandre de l’Aveyron, le castrum, ou bourg castral, se développe dès la fin du XIème siècle. Un village s'établit autour d'un premier château, constitué à l'origine d'une simple tour carrée encore visible aujourd'hui, relevant de l’autorité des comtes de Toulouse.
En 1249, la mort de Raymond VII, Comte de Toulouse, et le mariage de sa fille unique, Jeanne, avec Alphonse de Poitiers, frère du roi de France Louis IX entraîne des changements importants : outre l'extension du village (avec la bastide) et la construction de l'église St-Jean, le château est considérablement agrandi par l'adjonction de tours circulaires dont un immense donjon, affirmant ainsi sa vocation de forteresse militaire, dans un style importé du Nord de la France.
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Le château. Situé sur un promontoire rocheux dans un méandre de l’Aveyron, le castrum, ou bourg castral, se développe dès la fin du XIème siècle. Un village s'établit autour d'un premier château, constitué à l'origine d'une simple tour carrée encore visible aujourd'hui, relevant de l’autorité des comtes de Toulouse. En 1249, la mort de Raymond VII, Comte de Toulouse, et le mariage de sa fille unique, Jeanne, avec Alphonse de Poitiers, frère du roi de France Louis IX entraîne des changements importants : outre l'extension du village (avec la bastide) et la construction de l'église St-Jean, le château est considérablement agrandi par l'adjonction de tours circulaires dont un immense donjon, affirmant ainsi sa vocation de forteresse militaire, dans un style importé du Nord de la France.
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<center>Najac</center>Le château.. En 1249, la mort de Raymond VII, Comte de Toulouse, et le mariage de sa fille unique, Jeanne, avec Alphonse de Poitiers, frère du roi de France Louis IX entraîne des changements importants : outre l'extension du village (avec la bastide) et la construction de l'église St-Jean, le château est considérablement agrandi par l'adjonction de tours circulaires dont un immense donjon, affirmant ainsi sa vocation de forteresse militaire, dans un style importé du Nord de la France.
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Le château.. En 1249, la mort de Raymond VII, Comte de Toulouse, et le mariage de sa fille unique, Jeanne, avec Alphonse de Poitiers, frère du roi de France Louis IX entraîne des changements importants : outre l'extension du village (avec la bastide) et la construction de l'église St-Jean, le château est considérablement agrandi par l'adjonction de tours circulaires dont un immense donjon, affirmant ainsi sa vocation de forteresse militaire, dans un style importé du Nord de la France.
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<center>Najac</center>Chapelle de saint Barthélémy. Cette chapelle, dont subsiste le portail d’entrée, était autrefois associée à un hôpital et à un cimetière. Elle relevait de la Dômerie d’Aubrac. Le corps de bâtiment qui longe le flanc est de la chapelle possède un étage de soubassement auquel on accède depuis la place par une porte semi-enterrée à linteau droit sur coussinets. Etablis sur deux assises, les coussinets sont ornés d'une moulure en quart-de-rond dégagée par un listel qui délimite un ove sur le profil. Une porte à arc segmentaire dotée d'un chanfrein amorti en congés biais ouvre sur le rez-de-chaussée légèrement surélevé. Une fenêtre à arc segmentaire éclaire l'étage unique La porte du bâtiment ouest (à droiye)  a un arc brisé aplati dont l'encadrement est mouluré d'un tore dégagé entre deux larges gorges.
Najac
Chapelle de saint Barthélémy. Cette chapelle, dont subsiste le portail d’entrée, était autrefois associée à un hôpital et à un cimetière. Elle relevait de la Dômerie d’Aubrac. Le corps de bâtiment qui longe le flanc est de la chapelle possède un étage de soubassement auquel on accède depuis la place par une porte semi-enterrée à linteau droit sur coussinets. Etablis sur deux assises, les coussinets sont ornés d'une moulure en quart-de-rond dégagée par un listel qui délimite un ove sur le profil. Une porte à arc segmentaire dotée d'un chanfrein amorti en congés biais ouvre sur le rez-de-chaussée légèrement surélevé. Une fenêtre à arc segmentaire éclaire l'étage unique La porte du bâtiment ouest (à droiye) a un arc brisé aplati dont l'encadrement est mouluré d'un tore dégagé entre deux larges gorges.
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<center>Najac</center>Chapelle de l'ancien couvent de la Sainte famille de 1876.
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Chapelle de l'ancien couvent de la Sainte famille de 1876.
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<center>Najac</center>Chapelle de l'ancien couvent de la Sainte famille de 1876.
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Chapelle de l'ancien couvent de la Sainte famille de 1876.
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<center>Najac</center>Ancienne maison du notaire.
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Ancienne maison du notaire.
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<center>Najac</center>Ancienne maison du notaire.
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Ancienne maison du notaire.
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<center>Najac</center>
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<center>Najac</center>La fontaine publique des Consuls, datée de 1350, est constituée d'une cuve octogonale creusée dans un seul monolithe de granit de plus de 2 m de diamètre. Elle est aussi appelée fontaine du Bourguet. Une dédicace en latin rappelle la date de sa construction et les noms des consuls qui en furent les commanditaires.
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La fontaine publique des Consuls, datée de 1350, est constituée d'une cuve octogonale creusée dans un seul monolithe de granit de plus de 2 m de diamètre. Elle est aussi appelée fontaine du Bourguet. Une dédicace en latin rappelle la date de sa construction et les noms des consuls qui en furent les commanditaires.
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<center>Najac</center>Bassin-fontaine (grifol) monolithe avec inscriptions en latin et en occitan de 1344. L’an du seigneur 1344 furent consuls R. de Plasels [deux prénoms et deux noms illisibles] P. de Pozols. Bénédiction du Seigneur.
Najac
Bassin-fontaine (grifol) monolithe avec inscriptions en latin et en occitan de 1344. L’an du seigneur 1344 furent consuls R. de Plasels [deux prénoms et deux noms illisibles] P. de Pozols. Bénédiction du Seigneur.
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<center>Najac</center>Cuve monolithe de 2, 50m de diamètre, au centre de laquelle est déposée une vasque sur un piédouche plus moderne. La cuve est polygonale. Les arêtes sont décorées de petits pilastres, et le centre de chaque face contient une tête qui, autrefois, rejetait l'eau. Tout autour est sculpté en relief une inscription en caractères gothiques, aujourd'hui illisible.
Najac
Cuve monolithe de 2, 50m de diamètre, au centre de laquelle est déposée une vasque sur un piédouche plus moderne. La cuve est polygonale. Les arêtes sont décorées de petits pilastres, et le centre de chaque face contient une tête qui, autrefois, rejetait l'eau. Tout autour est sculpté en relief une inscription en caractères gothiques, aujourd'hui illisible.
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<center>Najac</center>Cuve monolithe de 2, 50m de diamètre, au centre de laquelle est déposée une vasque sur un piédouche plus moderne. La cuve est polygonale. Les arêtes sont décorées de petits pilastres, et le centre de chaque face contient une tête qui, autrefois, rejetait l'eau. Tout autour est sculpté en relief une inscription en caractères gothiques, aujourd'hui illisible.
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Cuve monolithe de 2, 50m de diamètre, au centre de laquelle est déposée une vasque sur un piédouche plus moderne. La cuve est polygonale. Les arêtes sont décorées de petits pilastres, et le centre de chaque face contient une tête qui, autrefois, rejetait l'eau. Tout autour est sculpté en relief une inscription en caractères gothiques, aujourd'hui illisible.
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<center>Najac</center>Premier bureau de poste aux lettres créé en 1840.
Najac
Premier bureau de poste aux lettres créé en 1840.
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<center>Najac</center>Maison à pan de bois.
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Maison à pan de bois.
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<center>Najac</center>
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<center>Najac</center>Maison à un étage surmonté par un étage de comble. Un étage de soubassement permet de racheter la déclivité du terrain naturel. Le rez-de-chaussée ouvre sur l'espace public par une porte à linteau droit remaniée accostée d'une large ouverture remaniée qui correspondait peut-être à l'emplacement d'une boutique. L'élévation principale révèle la présence d'un pan de bois à grille avec deux décharges formant le mur de façade à l'étage et au niveau de comble (mur pignon) Une fenêtre est aménagée au centre du pan de bois sur les deux niveaux. Le piédroit chanfreiné réutilisé dans la large baie du rez-de-chaussée se rattachent à un premier état de l'édifice qu’il est possible de dater de l'extrême fin du 15e siècle ou du premier tiers du 16e siècle. La maison est en grande partie reconstruite à la fin du 18e siècle..
Najac
Maison à un étage surmonté par un étage de comble. Un étage de soubassement permet de racheter la déclivité du terrain naturel. Le rez-de-chaussée ouvre sur l'espace public par une porte à linteau droit remaniée accostée d'une large ouverture remaniée qui correspondait peut-être à l'emplacement d'une boutique. L'élévation principale révèle la présence d'un pan de bois à grille avec deux décharges formant le mur de façade à l'étage et au niveau de comble (mur pignon) Une fenêtre est aménagée au centre du pan de bois sur les deux niveaux. Le piédroit chanfreiné réutilisé dans la large baie du rez-de-chaussée se rattachent à un premier état de l'édifice qu’il est possible de dater de l'extrême fin du 15e siècle ou du premier tiers du 16e siècle. La maison est en grande partie reconstruite à la fin du 18e siècle..
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<center>Najac</center>
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<center>Najac</center>En haut de la rue du Barriou, la vue sur la rue qui s’étire jusqu’à la forteresse est tout simplement magnifique.
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En haut de la rue du Barriou, la vue sur la rue qui s’étire jusqu’à la forteresse est tout simplement magnifique.
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<center>Najac</center>
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<center>Najac</center>
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<center>Najac</center>La Place du Faubourg , où se tenaient les marchés, est encadrée de maisons en pierres ou à pans de bois datant des 15e et 16e siècles.
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La Place du Faubourg , où se tenaient les marchés, est encadrée de maisons en pierres ou à pans de bois datant des 15e et 16e siècles.
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<center>Najac</center>Au Nord, des maisons en pierre.
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Au Nord, des maisons en pierre.
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<center>Najac</center>Au sud, les maisons en pierre et a pan de bois, alignées, se prolongent par des couverts sous lesquels étaient abritées les marchandises, au-devant des commerces.
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Au sud, les maisons en pierre et a pan de bois, alignées, se prolongent par des couverts sous lesquels étaient abritées les marchandises, au-devant des commerces.
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<center>Najac</center>Arcade marquant l'extrémité du passage couvert.
Najac
Arcade marquant l'extrémité du passage couvert.
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<center>Najac</center>Maisons à pan de bois au-dessus du passage couvert.
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Maisons à pan de bois au-dessus du passage couvert.
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<center>Najac</center>Le passage couvert.
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Le passage couvert.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>L'histoire de la Collégiale Notre-Dame dont la construction s'est étendue sur près de quatre siècles, fait corps avec celle de la ville.
Lors de la fondation en 1252 par Alphonse de Poitiers, Comte de Toulouse, frère de Louis IX, d’une ville nouvelle sur la rive droite de l'Aveyron, un plan régulier de bastide avait été dressé et fut suivi : l'église devait être édifiée à l'angle nord-est de la place commune.
Commencés en 1260 par l'abside, les travaux de construction furent interrompus par
Villefranche-de-Rouergue
L'histoire de la Collégiale Notre-Dame dont la construction s'est étendue sur près de quatre siècles, fait corps avec celle de la ville. Lors de la fondation en 1252 par Alphonse de Poitiers, Comte de Toulouse, frère de Louis IX, d’une ville nouvelle sur la rive droite de l'Aveyron, un plan régulier de bastide avait été dressé et fut suivi : l'église devait être édifiée à l'angle nord-est de la place commune. Commencés en 1260 par l'abside, les travaux de construction furent interrompus par "la guerre de Cent Ans" et l'occupation du Rouergue par les Anglais. En 1419, Charles VI accorda à la ville, outre des subsides, des exemptions de la taille pendant 20 ans, ce qui permit, avec des dons particuliers, de continuer l'ouvrage et poursuivre l'édification du grand clocher. Un chapitre collégial de 26 chanoines ayant à leur tête un Prévôt, fut installé en 1448.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Les voûtes et la toiture du vaisseau étaient achevées en 1474, l'église fut consacrée par l'évêque de Rodez, le Bienheureux François d'Estaing, le 24 Juin 1519. En 1561, pendant les guerres de religion, des huguenots envahirent et pillèrent la collégiale. En 1585, le clocher demeuré inachevé, reçut la couverture à lanterne qu'il a conservée.
En 1794, le conseil de ville soutenu par les habitants, réussit à préserver le clocher dont la démolition avait été ordonnée par Chateauneuf-Redon, représentant de la convention en mission à Villefranche.
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La Collégiale Notre-Dame. Les voûtes et la toiture du vaisseau étaient achevées en 1474, l'église fut consacrée par l'évêque de Rodez, le Bienheureux François d'Estaing, le 24 Juin 1519. En 1561, pendant les guerres de religion, des huguenots envahirent et pillèrent la collégiale. En 1585, le clocher demeuré inachevé, reçut la couverture à lanterne qu'il a conservée. En 1794, le conseil de ville soutenu par les habitants, réussit à préserver le clocher dont la démolition avait été ordonnée par Chateauneuf-Redon, représentant de la convention en mission à Villefranche.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. On accède à la Collégiale par un porche surprenant qui supporte le clocher haut de 56m, enjambant la rue au moyen d'un arc brisé et mouluré. Au second étage court une galerie de style flamboyant, sur les 4 façades. La construction de ce type de clocher-porche est assez singulière dans l’Aveyron. Tel un symbole, il traduit le pouvoir de l’Eglise au coeur de la société médiévale. L'énorme clocher-porche du XVe siècle sert de narthex à l'église. Le clocher renferme un carillon qui, de 7 cloches en 1819, est passé à 32 cloches en 1936... 1940.
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La Collégiale Notre-Dame. On accède à la Collégiale par un porche surprenant qui supporte le clocher haut de 56m, enjambant la rue au moyen d'un arc brisé et mouluré. Au second étage court une galerie de style flamboyant, sur les 4 façades. La construction de ce type de clocher-porche est assez singulière dans l’Aveyron. Tel un symbole, il traduit le pouvoir de l’Eglise au coeur de la société médiévale. L'énorme clocher-porche du XVe siècle sert de narthex à l'église. Le clocher renferme un carillon qui, de 7 cloches en 1819, est passé à 32 cloches en 1936... 1940.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Les niches du portail ne reçurent jamais de statues.
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La Collégiale Notre-Dame. Les niches du portail ne reçurent jamais de statues.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.
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La Collégiale Notre-Dame.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.
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La Collégiale Notre-Dame.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. La verrière est du gothique flamboyant.
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La Collégiale Notre-Dame. La verrière est du gothique flamboyant.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Voûte du narthex.
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La Collégiale Notre-Dame. Voûte du narthex.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. La nef, divisée en quatre travées des XIVe et XVe siècles, est flanquée de chapelles construites entre les contreforts. Une travée un peu plus grande, avec des chapelles polygonales, forme le transept. La première travée du chœur date de la fin du XIVe siècle tandis que l'abside pentagonale est un plus tardive. Elle est commencée dès 1260 mais n'est terminée que vers 1340 et les voûtes sont de la première moitié du XVe siècle.
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La Collégiale Notre-Dame. La nef, divisée en quatre travées des XIVe et XVe siècles, est flanquée de chapelles construites entre les contreforts. Une travée un peu plus grande, avec des chapelles polygonales, forme le transept. La première travée du chœur date de la fin du XIVe siècle tandis que l'abside pentagonale est un plus tardive. Elle est commencée dès 1260 mais n'est terminée que vers 1340 et les voûtes sont de la première moitié du XVe siècle.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.  L'édifice est un exemple saisissant des églises gothiques languedociennes à nef unique, sans bas-côtés et entourée de huit chapelles qui occupent les murs extérieurs servant de contrefort pour buter et soutenir les murs. La nef a une longueur de 55,50 m ; une largeur de 13 m. et une hauteur sous clef de 22 m.
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La Collégiale Notre-Dame. L'édifice est un exemple saisissant des églises gothiques languedociennes à nef unique, sans bas-côtés et entourée de huit chapelles qui occupent les murs extérieurs servant de contrefort pour buter et soutenir les murs. La nef a une longueur de 55,50 m ; une largeur de 13 m. et une hauteur sous clef de 22 m.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Le chœur commencé en 1260 est achevé en 1327 avant que ne commence la
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La Collégiale Notre-Dame. Le chœur commencé en 1260 est achevé en 1327 avant que ne commence la "guerre de Cent Ans". Le maître-autel est l'oeuvre de Jean-Claude et Cécile Izard.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. En 1473, les chanoines commandent à André Sulpice, huchier venant de Marvejols et originaire de Bourges, les stalles du chœur liturgique. Elles ont été mises en place dans la collégiale en 1496. Le 25 novembre 1561, Raymond Gautier, sieur de Savignac, et un groupe de protestants se sont emparés de la collégiale et l'ont pillée. Des catholiques se sont réfugiés dans le clocher. Les stalles sont endommagées, les statuettes des stalles basses sont détruites. À l'annonce de l'arrivée d'une troupe envoyée par le cardinal Georges d'Armagnac, ils quittent la ville. En 1750, Joseph de Lavigne, prévôt du chapitre, fait mettre les stalles à leur positionnement actuel.
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La Collégiale Notre-Dame. En 1473, les chanoines commandent à André Sulpice, huchier venant de Marvejols et originaire de Bourges, les stalles du chœur liturgique. Elles ont été mises en place dans la collégiale en 1496. Le 25 novembre 1561, Raymond Gautier, sieur de Savignac, et un groupe de protestants se sont emparés de la collégiale et l'ont pillée. Des catholiques se sont réfugiés dans le clocher. Les stalles sont endommagées, les statuettes des stalles basses sont détruites. À l'annonce de l'arrivée d'une troupe envoyée par le cardinal Georges d'Armagnac, ils quittent la ville. En 1750, Joseph de Lavigne, prévôt du chapitre, fait mettre les stalles à leur positionnement actuel.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Les stalles comptent soixante-deux sièges. Onze stalles au premier rang, à droite et à gauche, quatorze au second. Au fond, deux au premier rang, quatre au second.
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La Collégiale Notre-Dame. Les stalles comptent soixante-deux sièges. Onze stalles au premier rang, à droite et à gauche, quatorze au second. Au fond, deux au premier rang, quatre au second.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. D'abord disposées pour séparer le chœur de la nef, elles ont effectué un demi-tour complet en 1752, et quelques statues ont disparu.
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La Collégiale Notre-Dame. D'abord disposées pour séparer le chœur de la nef, elles ont effectué un demi-tour complet en 1752, et quelques statues ont disparu.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.
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La Collégiale Notre-Dame. "Lls miséricordes" ont permis à l'artiste d'exercer son talent d'imagier.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.  La buffatière. Le lien avec les âmes semble incontesté, mais les avis divergent quant à la fonction de ce rite. On trouve des allusions à la mort comme à la fécondité.
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La Collégiale Notre-Dame. La buffatière. Le lien avec les âmes semble incontesté, mais les avis divergent quant à la fonction de ce rite. On trouve des allusions à la mort comme à la fécondité.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.
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La Collégiale Notre-Dame.
102
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Clé du choeur avec une Vierge à l'Enfant.
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La Collégiale Notre-Dame. Clé du choeur avec une Vierge à l'Enfant.
103
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Les trois verrières du chœur.
Les baies de 15 m. de haut étaient ornées de vitraux, grâce à un don fait par le roi Charles VII, en visite à Villefiranche en 1443, détruits en partie par un orage en 1695, les deux qui subsistent se trouvent à droite et à gauche de la verrière centrale.
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La Collégiale Notre-Dame. Les trois verrières du chœur. Les baies de 15 m. de haut étaient ornées de vitraux, grâce à un don fait par le roi Charles VII, en visite à Villefiranche en 1443, détruits en partie par un orage en 1695, les deux qui subsistent se trouvent à droite et à gauche de la verrière centrale.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Vitrail de gauche :
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La Collégiale Notre-Dame. Vitrail de gauche : "La Création", c'est le mieux conservé. Sept figures de Dieu, identiques, correspondant aux 7 jours de la Création... Il faut le lire de bas en haut : 1° Le chaos originel 2° Séparation des eaux et du firmament 3° Création des plantes 4° Les astres du jour et de la nuit : soleil et lune 5° Les poissons et les oiseaux 6° Les animaux sur terre 7° La création de l'homme.
105
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Vitrail du centre : Posé en 1877, il représente des scènes de la vie de Jésus. Il faut le lire de bas en haut et de droite à gauche.
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La Collégiale Notre-Dame. Vitrail du centre : Posé en 1877, il représente des scènes de la vie de Jésus. Il faut le lire de bas en haut et de droite à gauche.
106
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Vitrail de droite. De haut en bas. A gauche huit personnages du Nouveau Testament : Petrus - Marcus - Paulus - Jacobus Major - Johanes - Jacobus Minor - Thomas - Thadeus
A droite, huit personnages de l'Ancien Testament :
Malachias - Zacharias - Jérémias - Isaias - Michaeus - Amos - Joël - Osée.
Chaque personnage est accompagné d'une inscription en latin.
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La Collégiale Notre-Dame. Vitrail de droite. De haut en bas. A gauche huit personnages du Nouveau Testament : Petrus - Marcus - Paulus - Jacobus Major - Johanes - Jacobus Minor - Thomas - Thadeus A droite, huit personnages de l'Ancien Testament : Malachias - Zacharias - Jérémias - Isaias - Michaeus - Amos - Joël - Osée. Chaque personnage est accompagné d'une inscription en latin.
107
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. L'Ascension. Offert à l'èglise par M. Louis Cibiel.
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La Collégiale Notre-Dame. L'Ascension. Offert à l'èglise par M. Louis Cibiel.
108
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Cène. Toile (support) : peinture à l'huile. 18e siècle.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Cène. Toile (support) : peinture à l'huile. 18e siècle.
109
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Le grand-orgue Guillemin (1626). Orgue de tribune. Placé dans la chapelle gauche du transept en 1432, agrandi en 1626, il est transporté en tribune en 1809. En 1626, le facteur Claude GUILLEMIN, actif dans la région dans la 1ère moitié du 17ème siècle a reconstruit l’instrument. Théodore Puget reconstruit l'instrument en 1845 à partir de 6 jeux d'un ancien orgue d'avant 1650. De 1992 à 1998 il est entièrement restauré pour donner un orgue gothico-classique qui conserve 400 tuyaux anciens pour un total de 1500.
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La Collégiale Notre-Dame. Le grand-orgue Guillemin (1626). Orgue de tribune. Placé dans la chapelle gauche du transept en 1432, agrandi en 1626, il est transporté en tribune en 1809. En 1626, le facteur Claude GUILLEMIN, actif dans la région dans la 1ère moitié du 17ème siècle a reconstruit l’instrument. Théodore Puget reconstruit l'instrument en 1845 à partir de 6 jeux d'un ancien orgue d'avant 1650. De 1992 à 1998 il est entièrement restauré pour donner un orgue gothico-classique qui conserve 400 tuyaux anciens pour un total de 1500.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Orgue de tribune. Le Buffet de chêne fait partie des 10 buffets gothiques de France.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Orgue de tribune. Le Buffet de chêne fait partie des 10 buffets gothiques de France.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. A gauche, Tableau, cadre : saint Roch. 17e siècle. La forme du cadre laisse supposer qu'il s'agit de la toile centrale d'un retable ancien : peut-être s'agit-il de la toile signalée dans les visites pastorales de 1634 et 1721 comme étant justement au retable de la chapelle Saint-Roch ? Il y a eu des épidémies de peste particulièrement violentes en 1628-1630.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. A gauche, Tableau, cadre : saint Roch. 17e siècle. La forme du cadre laisse supposer qu'il s'agit de la toile centrale d'un retable ancien : peut-être s'agit-il de la toile signalée dans les visites pastorales de 1634 et 1721 comme étant justement au retable de la chapelle Saint-Roch ? Il y a eu des épidémies de peste particulièrement violentes en 1628-1630.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Première chapelle de gauche.
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La Collégiale Notre-Dame. Première chapelle de gauche.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Clôture des fonts baptismaux. Grille en fer forgé avec motifs en fonte. 1ère moitié 19e siècle.
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La Collégiale Notre-Dame. Clôture des fonts baptismaux. Grille en fer forgé avec motifs en fonte. 1ère moitié 19e siècle.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Les fonts baptismaux.
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La Collégiale Notre-Dame. Les fonts baptismaux.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Première chapelle de gauche.
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La Collégiale Notre-Dame. Première chapelle de gauche.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Deuxième chapelle de gauche.
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La Collégiale Notre-Dame. Deuxième chapelle de gauche.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Deuxième chapelle de gauche. Dans la niche, une pietà. Sur l'autel, les outils de la Passion. Vitrail : la Viege au sept douleurs et la Crucifixion.
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La Collégiale Notre-Dame. Deuxième chapelle de gauche. Dans la niche, une pietà. Sur l'autel, les outils de la Passion. Vitrail : la Viege au sept douleurs et la Crucifixion.
118
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Troisième chapelle de gauche. A droite (invisible), tableau : saint Antoine-de-Padoue. 17e siècle. Ecole espagnole. A droite, dans le paysage, on apercoit l'ancienne église des Capucins de Villefranche d'où provient ce tableau. Dans la niche, statue de saint Antoine de Padoue.
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La Collégiale Notre-Dame. Troisième chapelle de gauche. A droite (invisible), tableau : saint Antoine-de-Padoue. 17e siècle. Ecole espagnole. A droite, dans le paysage, on apercoit l'ancienne église des Capucins de Villefranche d'où provient ce tableau. Dans la niche, statue de saint Antoine de Padoue.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.
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La Collégiale Notre-Dame.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Orgue de chœur. - Amos - Joël - Orgue romantique de Stoltz et Shaaf d’après 1850. A l’origine construit pour l'église des Augustins, transféré à la collégiale pendant la restauration du grand orgue.
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La Collégiale Notre-Dame. Orgue de chœur. - Amos - Joël - Orgue romantique de Stoltz et Shaaf d’après 1850. A l’origine construit pour l'église des Augustins, transféré à la collégiale pendant la restauration du grand orgue.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du transept gauche. Autel en marbre polychrome,  bois doré, marbre (blanc)  taillé. Forme de tombeau à pans coupés. Au centre de l'autel un médaillon en marbre blanc :
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du transept gauche. Autel en marbre polychrome, bois doré, marbre (blanc) taillé. Forme de tombeau à pans coupés. Au centre de l'autel un médaillon en marbre blanc : "la Visitation", attribué à l'Ecole Pierre Puget. 17e siècle.
122
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. La donation du Rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique. Sainte Catherine reçoit de Jésus une couronne de roses qui est à l'origne du rosaire.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. La donation du Rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique. Sainte Catherine reçoit de Jésus une couronne de roses qui est à l'origne du rosaire.
123
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Le sacrifice d'Isaac. Un ange retient le bras d'Abraham armé d'un couteau.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Le sacrifice d'Isaac. Un ange retient le bras d'Abraham armé d'un couteau.
124
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Un homme tient sous ses bras deux singes.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Un homme tient sous ses bras deux singes.
125
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.  Vierge à l'Enfant et saint Marc. Toile (support) : peinture à l'huile. 1er quart 17e siècle.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Vierge à l'Enfant et saint Marc. Toile (support) : peinture à l'huile. 1er quart 17e siècle.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame.
127
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Vierge à l'Enfant. Statue de bois recouverte de feuilles d'argent. Style gothique. 1890. Restauration en 1988 par Ulysse Lacombe (12, La Loubière).
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Vierge à l'Enfant. Statue de bois recouverte de feuilles d'argent. Style gothique. 1890. Restauration en 1988 par Ulysse Lacombe (12, La Loubière).
128
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du transept. Tabernacle. Bois : taillé, peint (faux marbre), doré. 18e siècle.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du transept. Tabernacle. Bois : taillé, peint (faux marbre), doré. 18e siècle.
129
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Lavement des pieds. Toile (support) : peinture à l'huile. 18e siècle
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Lavement des pieds. Toile (support) : peinture à l'huile. 18e siècle
130
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Joseph tenant dans se bras Jésus qui tient dans sa main gauche un globe crucifère. Les anges du bas tiennent des outils de menuisier.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Joseph tenant dans se bras Jésus qui tient dans sa main gauche un globe crucifère. Les anges du bas tiennent des outils de menuisier.
131
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Geneviève Pezet, élève de Ossip Zadkine, Le Christ en croix,
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Geneviève Pezet, élève de Ossip Zadkine, Le Christ en croix, "Il souffre pour nous".
132
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. L'Adoration des bergers.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. L'Adoration des bergers.
133
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Souper d'Emmaüs. Toile (support) : peinture à l'huile. 18e siècle
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Souper d'Emmaüs. Toile (support) : peinture à l'huile. 18e siècle
134
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du sacré cœur de Jésus. Dans la niche, à droite, la vierge de Lourdes. A gauche, la statue d'Emilie avec 2 enfants.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du sacré cœur de Jésus. Dans la niche, à droite, la vierge de Lourdes. A gauche, la statue d'Emilie avec 2 enfants.
135
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du sacré cœur de Jésus. La statue du Sacré Cœur de Jésus qui est dans cette chapelle rappelle une apparition de Jésus ressuscité dans le village de Paray-le-Monial en France à une religieuse du monastère de la visitation appelé Marguerite Marie.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du sacré cœur de Jésus. La statue du Sacré Cœur de Jésus qui est dans cette chapelle rappelle une apparition de Jésus ressuscité dans le village de Paray-le-Monial en France à une religieuse du monastère de la visitation appelé Marguerite Marie.
136
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du sacré cœur de Jésus. Le Coeur Sacré de Jésus entouré de la couronne d'épines et le sacré Coeur de Marie entouré d'une couronne de roses. Au-dessus, Dieu le Père, en-dessous la colombe du Saint Esprit.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du sacré cœur de Jésus. Le Coeur Sacré de Jésus entouré de la couronne d'épines et le sacré Coeur de Marie entouré d'une couronne de roses. Au-dessus, Dieu le Père, en-dessous la colombe du Saint Esprit.
137
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du sacré cœur de Jésus. Repas chez Simon. Toile (support) : peinture à l'huile. 18e siècle.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du sacré cœur de Jésus. Repas chez Simon. Toile (support) : peinture à l'huile. 18e siècle.
138
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du sacré cœur de Jésus. Apparition de Jésus à Marguerite Marie.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Chapelle du sacré cœur de Jésus. Apparition de Jésus à Marguerite Marie.
139
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Chaire à prêcher. Pierre : peint, doré. La cuve seule est du 15e siècle. L'escalier et l'abat-voix sont du 18e siècle.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Chaire à prêcher. Pierre : peint, doré. La cuve seule est du 15e siècle. L'escalier et l'abat-voix sont du 18e siècle.
140
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. A droite, saint Roch. Peinture. 17e siècle.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. A droite, saint Roch. Peinture. 17e siècle.
141
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame.
142
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La Collégiale Notre-Dame. Sainte Elisabeth de Hongrie distribuait des pains aux pauvres, et quand son père la surprend et lui demande d'ouvrir son tablier, les pains se transforment en roses.
Villefranche-de-Rouergue
La Collégiale Notre-Dame. Sainte Elisabeth de Hongrie distribuait des pains aux pauvres, et quand son père la surprend et lui demande d'ouvrir son tablier, les pains se transforment en roses.
143
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Bastide créée par Alphonse de Poitiers en 1256 en bordure de l'Aveyron. Elle devient le siège d'un archiprêtré en 1302. En 1463, la sénéchaussée du Rouergue obtient le droit de frapper monnaie royale. La bastide est une cité de riches marchands. La création de la ville se fit selon les règles fréquentes à cette époque : des rues perpendiculaires les unes aux autres, déterminaient des lots de terrains rectangulaires. Au centre de la ville, une place était réservée, ainsi qu'un terrain pour l'église sur un côté de la place. La place ne fut pas immédiatement bordée d'arcades, mais progressivement, au rythme des demandes de construction. En 1497, un incendie dévasta la place, expliquant qu'il ne reste pas de maisons antérieures au XVIe siècle. Les maisons furent rebâties sur le plan primitif.
Villefranche-de-Rouergue
Bastide créée par Alphonse de Poitiers en 1256 en bordure de l'Aveyron. Elle devient le siège d'un archiprêtré en 1302. En 1463, la sénéchaussée du Rouergue obtient le droit de frapper monnaie royale. La bastide est une cité de riches marchands. La création de la ville se fit selon les règles fréquentes à cette époque : des rues perpendiculaires les unes aux autres, déterminaient des lots de terrains rectangulaires. Au centre de la ville, une place était réservée, ainsi qu'un terrain pour l'église sur un côté de la place. La place ne fut pas immédiatement bordée d'arcades, mais progressivement, au rythme des demandes de construction. En 1497, un incendie dévasta la place, expliquant qu'il ne reste pas de maisons antérieures au XVIe siècle. Les maisons furent rebâties sur le plan primitif.
144
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La place Notre Dame. Lieu de rencontres et poumon de la ville, la belle place Notre-Dame occupait jadis le centre de la ville et était préservé pour les échanges commerciaux. Tout autour, les arcades construites dès 1276, forment des couverts qui protégeaient, entre autres, les marchandises des intempéries. Une halle s’y trouvait également sous laquelle biens et marchandises étaient pesés, avant d’être taxés par un représentant consulaire.
Villefranche-de-Rouergue
La place Notre Dame. Lieu de rencontres et poumon de la ville, la belle place Notre-Dame occupait jadis le centre de la ville et était préservé pour les échanges commerciaux. Tout autour, les arcades construites dès 1276, forment des couverts qui protégeaient, entre autres, les marchandises des intempéries. Une halle s’y trouvait également sous laquelle biens et marchandises étaient pesés, avant d’être taxés par un représentant consulaire.
145
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Maison Armand. La façade de cette maison est composée de deux travées reposant sur deux arcades plein cintre. Cette façade date de la fin du XVe siècle. Ce premier corps de bâtiment est suivi d'une cour donnant sur un second corps de bâtiment datant du début du XVIe siècle.
Villefranche-de-Rouergue
Maison Armand. La façade de cette maison est composée de deux travées reposant sur deux arcades plein cintre. Cette façade date de la fin du XVe siècle. Ce premier corps de bâtiment est suivi d'une cour donnant sur un second corps de bâtiment datant du début du XVIe siècle.
146
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Les fenêtres du premier ont perdu leur meneau et traverse, mais la mouluration est restée intacte. 1er quart XVIe siècle. Ces fenêtres à meneaux (croisées), dont l’encadrement est décoré d’un bâton écoté ou d’un cordon torsadé, permettent d’éclairer et de hiérarchiser les niveaux d’habitation.
Au premier étage, des culots sculptés représentent l’Annonciation : la Vierge en prière fait face à l’archange Gabriel.
Villefranche-de-Rouergue
Les fenêtres du premier ont perdu leur meneau et traverse, mais la mouluration est restée intacte. 1er quart XVIe siècle. Ces fenêtres à meneaux (croisées), dont l’encadrement est décoré d’un bâton écoté ou d’un cordon torsadé, permettent d’éclairer et de hiérarchiser les niveaux d’habitation. Au premier étage, des culots sculptés représentent l’Annonciation : la Vierge en prière fait face à l’archange Gabriel.
147
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Les fenêtres du deuxième étage ont été refaites au 19e. Les fenêtres du second étage adoptent une ordonnance similaire, mais possèdent une ornementation végétale plus conventionnelle. Le dernier niveau, affecté au couchage ou à la domesticité, n’est ouvert que par deux croisées dépourvues de décor.
Villefranche-de-Rouergue
Les fenêtres du deuxième étage ont été refaites au 19e. Les fenêtres du second étage adoptent une ordonnance similaire, mais possèdent une ornementation végétale plus conventionnelle. Le dernier niveau, affecté au couchage ou à la domesticité, n’est ouvert que par deux croisées dépourvues de décor.
148
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Maison Jean-Imbert de Dardennes. La façade que cette maison présente sur la place, date de la fin du XVe siècle. Ce premier corps de bâtiment est suivi d'une cour donnant sur un second corps de bâtiment datant du début du XVIe siècle.
Villefranche-de-Rouergue
Maison Jean-Imbert de Dardennes. La façade que cette maison présente sur la place, date de la fin du XVe siècle. Ce premier corps de bâtiment est suivi d'une cour donnant sur un second corps de bâtiment datant du début du XVIe siècle.
149
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Cette demeure de facture Renaissance a été construite dans les années 1540 pour Jean Imbert Dardenne, négociant en cuivre et consul de la ville.
Villefranche-de-Rouergue
Cette demeure de facture Renaissance a été construite dans les années 1540 pour Jean Imbert Dardenne, négociant en cuivre et consul de la ville.
150
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>L’hôtel particulier, organisé autour d’une cour qui desservait son magasin, lui permettait de recevoir sa famille et ses amis, d’impressionner ses collègues et meilleurs clients.
Villefranche-de-Rouergue
L’hôtel particulier, organisé autour d’une cour qui desservait son magasin, lui permettait de recevoir sa famille et ses amis, d’impressionner ses collègues et meilleurs clients.
151
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La façade sud, qu'ornent les bustes du propriétaire et de son épouse, ouvre sur le large escalier supporté par des colonnes antiques.
Villefranche-de-Rouergue
La façade sud, qu'ornent les bustes du propriétaire et de son épouse, ouvre sur le large escalier supporté par des colonnes antiques.
152
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Dans la cour; des loggias à l’italienne et des balcons ornés de bustes de divinités romaines évoquent la légende de Tarquin et de Lucrèce.
Villefranche-de-Rouergue
Dans la cour; des loggias à l’italienne et des balcons ornés de bustes de divinités romaines évoquent la légende de Tarquin et de Lucrèce.
153
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La place est losangée. Les arcades se rejoignent aux angles en un étroit passage. La place est complétée par une croix en fonte dominée par la balustrade des couverts de Reyniès. En face, Maison Pomairols ou maison du Président Raynal, à côté à droite maison Breton. Cette maison, l'une des plus intéressantes de la place, comprend un rez-de-chaussée composé d'une boutique ouvrant sur les arcades, de deux étages avec des baies à linteau arrondi et, au quatrième étage, deux échauguettes carrées portées chacune sur quatre corbeaux. XVIIe siècle.
Villefranche-de-Rouergue
La place est losangée. Les arcades se rejoignent aux angles en un étroit passage. La place est complétée par une croix en fonte dominée par la balustrade des couverts de Reyniès. En face, Maison Pomairols ou maison du Président Raynal, à côté à droite maison Breton. Cette maison, l'une des plus intéressantes de la place, comprend un rez-de-chaussée composé d'une boutique ouvrant sur les arcades, de deux étages avec des baies à linteau arrondi et, au quatrième étage, deux échauguettes carrées portées chacune sur quatre corbeaux. XVIIe siècle.
154
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Arcades Alphonse de Poîtiers. Les consuls. Los côssols.
En 1256, quatre années après sa fondation, et alors que plusieurs centaines de familles se sont installées dans la bastide, le roi Louis IX accorde des privilèges à Villefranche. La ville se dote alors d’un pouvoir consulaire.
Chaque année, quatre consuls sont désignés parmi les bourgeois de la ville. Les consuls, dont le mandat, sauf exception, n’est pas renouvelable, représentent les habitants, défendent leurs intérêts, reçoivent leurs doléances, arbitrent les litiges et rendent compte au roi de la bonne gestion de la ville. Ils siègent et se réunissent dans la maison consulaire ou maison commune, mentionnée dès 1350, dans laquelle sont conservés les sceaux, les clefs de la ville, les livres de compte et les archives.
L’exercice consulaire périclite progressivement pour devenir une charge honorifique, et disparaît au XVIIIe siècle lorsqu’est créée la charge de maire.
Villefranche-de-Rouergue
Arcades Alphonse de Poîtiers. Les consuls. Los côssols. En 1256, quatre années après sa fondation, et alors que plusieurs centaines de familles se sont installées dans la bastide, le roi Louis IX accorde des privilèges à Villefranche. La ville se dote alors d’un pouvoir consulaire. Chaque année, quatre consuls sont désignés parmi les bourgeois de la ville. Les consuls, dont le mandat, sauf exception, n’est pas renouvelable, représentent les habitants, défendent leurs intérêts, reçoivent leurs doléances, arbitrent les litiges et rendent compte au roi de la bonne gestion de la ville. Ils siègent et se réunissent dans la maison consulaire ou maison commune, mentionnée dès 1350, dans laquelle sont conservés les sceaux, les clefs de la ville, les livres de compte et les archives. L’exercice consulaire périclite progressivement pour devenir une charge honorifique, et disparaît au XVIIIe siècle lorsqu’est créée la charge de maire.
155
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Ancien hôpital Saint-Martial.
Ancian espital Sant Marcial XIVe siècle.
L’ancien hôpital Saint-Martial a été construit pendant la grande peste de 1348-1349. L’établissement, qui était confié aux mains de religieux, permettait de soigner les malades et d’abriter les plus démunis.
Pendant l’épidémie, qui cause la mort d’environ 3000 habitants, la ville se replie derrière ses murs. La construction de l’église Notre-Dame et la mise en défense de la bastide sont momentanément interrompues. Les échanges économiques sont bouleversés et le prix des céréales augmente de façon considérable, ce qui incite certains bourgeois, soucieux de la paix sociale et d’exprimer leur foi, d’effectuer des donations en faveur des hôpitaux et des pauvres.
Villefranche-de-Rouergue
Ancien hôpital Saint-Martial. Ancian espital Sant Marcial XIVe siècle. L’ancien hôpital Saint-Martial a été construit pendant la grande peste de 1348-1349. L’établissement, qui était confié aux mains de religieux, permettait de soigner les malades et d’abriter les plus démunis. Pendant l’épidémie, qui cause la mort d’environ 3000 habitants, la ville se replie derrière ses murs. La construction de l’église Notre-Dame et la mise en défense de la bastide sont momentanément interrompues. Les échanges économiques sont bouleversés et le prix des céréales augmente de façon considérable, ce qui incite certains bourgeois, soucieux de la paix sociale et d’exprimer leur foi, d’effectuer des donations en faveur des hôpitaux et des pauvres.
156
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Maison Combettes.
Ostal Combetas début du XVIe siècle.
Une étroite et imposante tour Renaissance domine la maison Combettes.
Une cour, autrefois séparée de la rue par un mur; donne accès à la demeure. La tour, dans laquelle un escalier en vis dessert deux corps de bâtiment, surplombe la rue avec autorité et exprime le statut social des propriétaires : il faut voir et être vu. Au sommet, une chambre haute repose sur des mâchicoulis au-dessous desquels figurent les armes de la famille.
Villefranche-de-Rouergue
Maison Combettes. Ostal Combetas début du XVIe siècle. Une étroite et imposante tour Renaissance domine la maison Combettes. Une cour, autrefois séparée de la rue par un mur; donne accès à la demeure. La tour, dans laquelle un escalier en vis dessert deux corps de bâtiment, surplombe la rue avec autorité et exprime le statut social des propriétaires : il faut voir et être vu. Au sommet, une chambre haute repose sur des mâchicoulis au-dessous desquels figurent les armes de la famille.
157
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Maison Combettes. La porte et les premières fenêtres à meneaux sont ornées de motifs sculptés italianisants : rinceaux, trophées, putti, coquilles et médaillons. La porte de l'escalier a des piédroits à ressauts dont les pilastres extérieurs se prolongent
pour encadrer un tympan circulaire dont le soffite est légèrement surhaussé.
Villefranche-de-Rouergue
Maison Combettes. La porte et les premières fenêtres à meneaux sont ornées de motifs sculptés italianisants : rinceaux, trophées, putti, coquilles et médaillons. La porte de l'escalier a des piédroits à ressauts dont les pilastres extérieurs se prolongent pour encadrer un tympan circulaire dont le soffite est légèrement surhaussé.
158
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Maison Combettes. Sur le tympan, deux personnages,
sans doute des hommes sauvages, déroulent un cuir sur lequel se seraient trouvés trois taureaux, qui permettraient d'y reconnaître les armes des Vedel.
Villefranche-de-Rouergue
Maison Combettes. Sur le tympan, deux personnages, sans doute des hommes sauvages, déroulent un cuir sur lequel se seraient trouvés trois taureaux, qui permettraient d'y reconnaître les armes des Vedel.
159
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Maison Combettes.
Villefranche-de-Rouergue
Maison Combettes.
160
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Maison Combettes. Les
chapiteaux des pilastres associent décor végétal, animaux fabuleux et têtes humaines.
Villefranche-de-Rouergue
Maison Combettes. Les chapiteaux des pilastres associent décor végétal, animaux fabuleux et têtes humaines.
161
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Maison Combettes.
Villefranche-de-Rouergue
Maison Combettes.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Maison Combettes.
Villefranche-de-Rouergue
Maison Combettes.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Maison Combettes.
Villefranche-de-Rouergue
Maison Combettes.
164
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>La révolte des Croquants.
Los Crocants de Vilafranca.
A l’angle de la place et de la rue du Consulat se trouvait la maison de Jean Petit.
Au début du XVIIe siècle, des conditions climatiques sévères engendrent une grave crise économique. La famine et la maladie déciment la paysannerie. En 1643, une insurrection populaire (révolte dès Croquants) se développe alors dans les campagnes du Rouergue. Les révoltés menés par Bernard Calmels, dit Lafourque investissent Marcillac, la révolte s'étend, ils sont 1 200 ensuite à se rendre à Villefranche-de-Rouergue. Dirigés par le chirurgien Jean Petit et le maçon-aubergiste Guillaume Bras, ils contraignent l'intendant de Charreton à signer deux ordonnances, l'une donnant décharge des tailles de l'année pour tout le Rouergue, l'autre les ramenant au taux de 1618.
Villefranche-de-Rouergue
La révolte des Croquants. Los Crocants de Vilafranca. A l’angle de la place et de la rue du Consulat se trouvait la maison de Jean Petit. Au début du XVIIe siècle, des conditions climatiques sévères engendrent une grave crise économique. La famine et la maladie déciment la paysannerie. En 1643, une insurrection populaire (révolte dès Croquants) se développe alors dans les campagnes du Rouergue. Les révoltés menés par Bernard Calmels, dit Lafourque investissent Marcillac, la révolte s'étend, ils sont 1 200 ensuite à se rendre à Villefranche-de-Rouergue. Dirigés par le chirurgien Jean Petit et le maçon-aubergiste Guillaume Bras, ils contraignent l'intendant de Charreton à signer deux ordonnances, l'une donnant décharge des tailles de l'année pour tout le Rouergue, l'autre les ramenant au taux de 1618.
165
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Forts de cette réussite, les croquants reviennent au cœur de l'été, au nombre de 10 000, mettre le siège devant Villefranche, mais ils sont défaits par le gouverneur de la province. Les meneurs sont arrêtés. Jean Petit et Guillaume Bras sont roués vifs. Bernard Calmels parvient à s'échapper et se replie au château de Najac. Les troupes de Mazarin, menées par le comte de Noailles, gouverneur de Najac, reprennent Najac. Bernard Calmels et deux de ses lieutenants, Ferrier, et le tisserand Mathieu Vergnes, sont arrêtés, condamnés et roués vifs en octobre 1643. La tête de Bernard Calmels sera exposée au bout d'une pique sur une tour de Marcillac d'où était partie la révolte.
Villefranche-de-Rouergue
Forts de cette réussite, les croquants reviennent au cœur de l'été, au nombre de 10 000, mettre le siège devant Villefranche, mais ils sont défaits par le gouverneur de la province. Les meneurs sont arrêtés. Jean Petit et Guillaume Bras sont roués vifs. Bernard Calmels parvient à s'échapper et se replie au château de Najac. Les troupes de Mazarin, menées par le comte de Noailles, gouverneur de Najac, reprennent Najac. Bernard Calmels et deux de ses lieutenants, Ferrier, et le tisserand Mathieu Vergnes, sont arrêtés, condamnés et roués vifs en octobre 1643. La tête de Bernard Calmels sera exposée au bout d'une pique sur une tour de Marcillac d'où était partie la révolte.
166
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Fontaine du Griffoul.
Lo Grifol.
La fontaine, édifiée en 1336 par les consuls de la ville, se compose d’une cuve monolithe de calcaire ornée de personnages. Alimentée par une source, la fontaine permettait aux femmes, aux domestiques et aux porteurs d’eau de venir s’approvisionner.
On imagine combien ce lieu, autrefois populaire et bruyant, permettait de propager les nouvelles et les rumeurs...
Villefranche-de-Rouergue
Fontaine du Griffoul. Lo Grifol. La fontaine, édifiée en 1336 par les consuls de la ville, se compose d’une cuve monolithe de calcaire ornée de personnages. Alimentée par une source, la fontaine permettait aux femmes, aux domestiques et aux porteurs d’eau de venir s’approvisionner. On imagine combien ce lieu, autrefois populaire et bruyant, permettait de propager les nouvelles et les rumeurs...
167
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Fontaine du Griffoul.
Villefranche-de-Rouergue
Fontaine du Griffoul.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Fontaine du Griffoul.
Villefranche-de-Rouergue
Fontaine du Griffoul.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Fontaine du Griffoul.
A côté se situait le Mazel, un bâtiment dans lequel, au XVe siècle, se regroupaient les bouchers de la ville. Ceux qui ne tenaient pas bonne viande ou qui vendaient pendant le Carême risquaient Au centre, le musée Urbain Cabrol, aménagé dans une demeure du XVIIIe siècle, abrite des collections d’objets (archéologie, art tribal, art religieux, art populaire), du mobilier et des peintures.
Villefranche-de-Rouergue
Fontaine du Griffoul. A côté se situait le Mazel, un bâtiment dans lequel, au XVe siècle, se regroupaient les bouchers de la ville. Ceux qui ne tenaient pas bonne viande ou qui vendaient pendant le Carême risquaient Au centre, le musée Urbain Cabrol, aménagé dans une demeure du XVIIIe siècle, abrite des collections d’objets (archéologie, art tribal, art religieux, art populaire), du mobilier et des peintures.
170
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>L’alignement des façades se fait sur celui de la rue. Les constructions s’élèvent tout en verticalité. Au sein des maisons, les étages seront occupés par des populations de classe sociale différentes : les premiers étages par les bourgeois ou les artisanats et les gens moins aisés vivent dans étages les plus élevés. Les rez-de-chaussée des maisons des rues commerçantes offrent de belles devantures en bois anciennes. Sous les maisons à étage, les caves, dont certaines sont voûtées, empiètent parfois sous la rue. Les intérieurs de nombreuses maisons du centre-ville conservent de très beaux éléments d’architectures tels que de belles cheminées Renaissance, des plafonds à la française ou encore des escaliers datant des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles. Certaines maisons comportent également des cours intérieures ou des loggias.
Villefranche-de-Rouergue
L’alignement des façades se fait sur celui de la rue. Les constructions s’élèvent tout en verticalité. Au sein des maisons, les étages seront occupés par des populations de classe sociale différentes : les premiers étages par les bourgeois ou les artisanats et les gens moins aisés vivent dans étages les plus élevés. Les rez-de-chaussée des maisons des rues commerçantes offrent de belles devantures en bois anciennes. Sous les maisons à étage, les caves, dont certaines sont voûtées, empiètent parfois sous la rue. Les intérieurs de nombreuses maisons du centre-ville conservent de très beaux éléments d’architectures tels que de belles cheminées Renaissance, des plafonds à la française ou encore des escaliers datant des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles. Certaines maisons comportent également des cours intérieures ou des loggias.
171
<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Maison natale de Jean-François Bories, né le 1er juin 1795, un des quatre sergents de La Rochelle.
Villefranche-de-Rouergue
Maison natale de Jean-François Bories, né le 1er juin 1795, un des quatre sergents de La Rochelle.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Elle occupe l’emplacement d’un ancien couvent de Franciscains (Çapèla dels Cordeliers), mentionné en 1290, et qui fut détruit après la Révolution française. Il en subsiste une salle capitulaire du XIVe siècle qui sert actuellement de crypte, ainsi qu’une partie du mur nord de la nef. 
La chapelle de style néo-gothique, dominée par un haut clocher-mur, a été édifiée entre 1952 et 1958 par 1’architecte Bosser d’après les plans de Dom Odilon Hitier.
Villefranche-de-Rouergue
Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Elle occupe l’emplacement d’un ancien couvent de Franciscains (Çapèla dels Cordeliers), mentionné en 1290, et qui fut détruit après la Révolution française. Il en subsiste une salle capitulaire du XIVe siècle qui sert actuellement de crypte, ainsi qu’une partie du mur nord de la nef. La chapelle de style néo-gothique, dominée par un haut clocher-mur, a été édifiée entre 1952 et 1958 par 1’architecte Bosser d’après les plans de Dom Odilon Hitier.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Conçue pour recevoir les pèlerins et les fidèles la chapelle commémore l’action d’Emilie de Rodât, fondatrice de la congrégation de la Sainte-Famille, qui se chargea de l’éducation des orphelines au XIXe siècle.
Des fresques de Jean Bringuier, un groupe sculpté par Denys Puech et des vitraux de Gabriel Loire ornent la crypte. Le tympan de Philippe Kaeppelin
Villefranche-de-Rouergue
Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Conçue pour recevoir les pèlerins et les fidèles la chapelle commémore l’action d’Emilie de Rodât, fondatrice de la congrégation de la Sainte-Famille, qui se chargea de l’éducation des orphelines au XIXe siècle. Des fresques de Jean Bringuier, un groupe sculpté par Denys Puech et des vitraux de Gabriel Loire ornent la crypte. Le tympan de Philippe Kaeppelin
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Le clocher-mur.
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Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Le clocher-mur.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Chapelle Sainte-Emilie de Rodât.
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Chapelle Sainte-Emilie de Rodât.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Chapelle Sainte-Emilie de Rodât.
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Chapelle Sainte-Emilie de Rodât.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. L'autel de Philippe Kaeppelin avec les allégories des quatre évangélistes.
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Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. L'autel de Philippe Kaeppelin avec les allégories des quatre évangélistes.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Les bas-reliefs ont été créés en 1955 par Philippe Kaeppelin. Ils représentent des scènes de la vie du Christ. Annonciation et Adoration des bergers.
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Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Les bas-reliefs ont été créés en 1955 par Philippe Kaeppelin. Ils représentent des scènes de la vie du Christ. Annonciation et Adoration des bergers.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Massacre des Innocents, fuite en Egypte, la Sainte Famille dans l'atelier de Joseph.
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Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Massacre des Innocents, fuite en Egypte, la Sainte Famille dans l'atelier de Joseph.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Présentation au Temple, Baptême de Jésus. La tentation du Christ, le repas chez Simon.
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Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. Présentation au Temple, Baptême de Jésus. La tentation du Christ, le repas chez Simon.
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<center>Villefranche-de-Rouergue </center>Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. L'expulsion des marchands du Temple, la rencontre avec la Samaritaine. La rencontre avec Pierre.
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Chapelle Sainte-Emilie de Rodât. L'expulsion des marchands du Temple, la rencontre avec la Samaritaine. La rencontre avec Pierre.
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