Aveyron 2024

Sévérac-le-Château.

<center>Sévérac-le-Château</center>La porte fortifiée du Peyrou, seule à subsister avec la porte de Latazou, sur les 4 qui existaient autrefois. Un pont-levis permettait de passer les douves sèches protectrices. Une herse complétait le dispositif défensif de chaque porte.
Sévérac-le-Château
La porte fortifiée du Peyrou, seule à subsister avec la porte de Latazou, sur les 4 qui existaient autrefois. Un pont-levis permettait de passer les douves sèches protectrices. Une herse complétait le dispositif défensif de chaque porte.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de 1704. Dans le fronton, les initiales G M, sans doute celle du propriétaire.
Sévérac-le-Château
Maison de 1704. Dans le fronton, les initiales G M, sans doute celle du propriétaire.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Aujourd'hui, de belles demeures avec des tours-escaliers, des tourelles, des colombages et encorbellements et pourvues de fenêtres à meneaux sont autant de témoins d’un riche passé.
Sévérac-le-Château
Aujourd'hui, de belles demeures avec des tours-escaliers, des tourelles, des colombages et encorbellements et pourvues de fenêtres à meneaux sont autant de témoins d’un riche passé.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Du Moyen Âge à la Révolution, 3 familles importantes occupent le site, successivement : Sévérac, des environs de l’an mille jusqu’en 1427 ; Armagnac (comtes de Rodez), de 1427 à 1508 ; Arpajon et leurs descendants de 1508 à la Révolution française.
Sévérac-le-Château
Du Moyen Âge à la Révolution, 3 familles importantes occupent le site, successivement : Sévérac, des environs de l’an mille jusqu’en 1427 ; Armagnac (comtes de Rodez), de 1427 à 1508 ; Arpajon et leurs descendants de 1508 à la Révolution française.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Ruelle Saint Eloi. Ruelle ou Careyrotte. Il existe plusieurs ruelles de ce style dans la cité médiévale, les maisons situées au-dessus des voûtes sont appelées traversières et la voie qu'elles enjambent est dite « en crotte ».
Sévérac-le-Château
Ruelle Saint Eloi. Ruelle ou Careyrotte. Il existe plusieurs ruelles de ce style dans la cité médiévale, les maisons situées au-dessus des voûtes sont appelées traversières et la voie qu'elles enjambent est dite « en crotte ».
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<center>Sévérac-le-Château</center>La rue Amaury de Sévérac. Amaury de Sévérac, maréchal de France et contemporain de Jeanne d’Arc. Personnage le plus illustre de cette famille qui combattit pour les rois de France Charles VI et Charles VII ; il fut Sénéchal du Rouergue et du Quercy (vallées du Lot, de la Dordogne et pays de Montauban) et Maréchal de France, avant de léguer son château de Sévérac à la famille d’Armagnac qui en pris possession en 1427. En effet, peu avant sa mort, Amaury avait légué par testament la baronnie de Sévérac au fils du comte de Rodez, futur Jean V d’Armagnac.
Au terme d’un procès de près de 80 ans, le Parlement de Paris accorde en 1508 la baronnie de Sévérac à la famille d’Arpajon, descendants de la cousine d’Amaury. 
 Il créa notamment des foires à Laissac et à Sévérac et fit réaménager le point d’eau connu sous le nom de « fontaine romane ».
Sévérac-le-Château
La rue Amaury de Sévérac. Amaury de Sévérac, maréchal de France et contemporain de Jeanne d’Arc. Personnage le plus illustre de cette famille qui combattit pour les rois de France Charles VI et Charles VII ; il fut Sénéchal du Rouergue et du Quercy (vallées du Lot, de la Dordogne et pays de Montauban) et Maréchal de France, avant de léguer son château de Sévérac à la famille d’Armagnac qui en pris possession en 1427. En effet, peu avant sa mort, Amaury avait légué par testament la baronnie de Sévérac au fils du comte de Rodez, futur Jean V d’Armagnac. Au terme d’un procès de près de 80 ans, le Parlement de Paris accorde en 1508 la baronnie de Sévérac à la famille d’Arpajon, descendants de la cousine d’Amaury. Il créa notamment des foires à Laissac et à Sévérac et fit réaménager le point d’eau connu sous le nom de « fontaine romane ».
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<center>Sévérac-le-Château</center>
Sévérac-le-Château
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Dès 1432, la vie de la cité est dirigée non plus directement par le seigneur du lieu, mais par les consuls élus par la population : ils administrent la ville et assurent l’ordre public.
Sévérac-le-Château
La maison des consuls. Dès 1432, la vie de la cité est dirigée non plus directement par le seigneur du lieu, mais par les consuls élus par la population : ils administrent la ville et assurent l’ordre public.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Les prisons. En contrebas le cachot des plus criminels, au rez-de-chaussée celui des moins criminels, à côté de logements du geôlier. Lorsqu’un malandrin était au condamné à mort par la haute cour du seigneur, un hérault annonçait la sentence et conduisait le coupable à la porte du Belveret, là il subissait son supplice ensuite le bourreau allait se laver les mains à  la fontaine voisine.
Sévérac-le-Château
La maison des consuls. Les prisons. En contrebas le cachot des plus criminels, au rez-de-chaussée celui des moins criminels, à côté de logements du geôlier. Lorsqu’un malandrin était au condamné à mort par la haute cour du seigneur, un hérault annonçait la sentence et conduisait le coupable à la porte du Belveret, là il subissait son supplice ensuite le bourreau allait se laver les mains à la fontaine voisine.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls.
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La maison des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Ici était l'entrée de la Maison des Consuls, on y pénétrait par une très belle porte à guichet parvenue jusqu'à nous en assez bon état, restaurée récemment par un bénévole membre de l'association.
Sévérac-le-Château
La maison des consuls. Ici était l'entrée de la Maison des Consuls, on y pénétrait par une très belle porte à guichet parvenue jusqu'à nous en assez bon état, restaurée récemment par un bénévole membre de l'association.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Dans cette cour entièrement restaurée, on peut admirer la galerie Renaissance et sa magnifique vitrerie, des fenêtres à meneaux, en bois, en parfait état, un très beau portail en pierre, une belle porte en noyer qui porte encore le sceau de l'artisan qui, à une lointaine époque, l’a fabriquée.
Sévérac-le-Château
La maison des consuls. Dans cette cour entièrement restaurée, on peut admirer la galerie Renaissance et sa magnifique vitrerie, des fenêtres à meneaux, en bois, en parfait état, un très beau portail en pierre, une belle porte en noyer qui porte encore le sceau de l'artisan qui, à une lointaine époque, l’a fabriquée.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Des fenêtres à meneaux, en bois, en parfait état, un très beau portail en pierre.
Sévérac-le-Château
La maison des consuls. Des fenêtres à meneaux, en bois, en parfait état, un très beau portail en pierre.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. La maison des consuls. Jean IV d’Armagnacs, seigneur de Sévérac, voulut dès 1427 prélever des redevances non plus sur « l’aires sol » des paysans mais sur les champs où les gerbes devaient rester liées jusqu'à vérification sous peine d'amende. L'indignation fut immense et quasi générale. Le 14 août 1428, le sénéchal Jean de la Panouse autorisa une réunion pour calmer le mécontentement populaire. Il décida sous le conseil du comte d'Armagnac d'octroyer à Sévérac une administration consulaire. Le consulat fut donc créé à Sévérac par lettres patentes de Jean IV d’Armagnac munies de son grand sceau et expédiées le 9 juin 1432. Les consuls furent installés à cette date dans cette maison. Ils gardaient les clés des portes et murailles de la ville, selon le besoin pouvaient décider du prix de l’huile
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La maison des consuls. La maison des consuls. Jean IV d’Armagnacs, seigneur de Sévérac, voulut dès 1427 prélever des redevances non plus sur « l’aires sol » des paysans mais sur les champs où les gerbes devaient rester liées jusqu'à vérification sous peine d'amende. L'indignation fut immense et quasi générale. Le 14 août 1428, le sénéchal Jean de la Panouse autorisa une réunion pour calmer le mécontentement populaire. Il décida sous le conseil du comte d'Armagnac d'octroyer à Sévérac une administration consulaire. Le consulat fut donc créé à Sévérac par lettres patentes de Jean IV d’Armagnac munies de son grand sceau et expédiées le 9 juin 1432. Les consuls furent installés à cette date dans cette maison. Ils gardaient les clés des portes et murailles de la ville, selon le besoin pouvaient décider du prix de l’huile
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. La galerie Renaissance et sa magnifique vitrerie, au deuxième étage..
Sévérac-le-Château
La maison des consuls. La galerie Renaissance et sa magnifique vitrerie, au deuxième étage..
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<center>Sévérac-le-Château</center>la maison des Consuls. Cette demeure a été restaurée par l'Association des Amis du Château. C'est un musée associatif d'histoire locale.
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la maison des Consuls. Cette demeure a été restaurée par l'Association des Amis du Château. C'est un musée associatif d'histoire locale.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Transformée en musée d'Histoire locale, elle est aujourd'hui un incontournable dans la cité médiévale sévéragaise.
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La maison des consuls. Transformée en musée d'Histoire locale, elle est aujourd'hui un incontournable dans la cité médiévale sévéragaise.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Portrait dit de Louis d’Arpajon, marquis de Sévérac (1590- 1679). Un militaire au service du Roi et de la religion.
Ses faits de guerre, ses exploits sur les champs de bataille, rapportés et mis en lumière par de nombreuses sources concordantes - notamment la fameuse Gazette de Théophraste Renaudot, ou les écrits et mémoires de ses contemporains (Bassompierre, Henri de Campion, Mathieu Molè  )- couvrent une période allant de 1615 à 1650 environ, au cours de laquelle il s'érige en authentique défenseur du royaume et du catholicisme. Sa fidélité à Louis XIII et à son cardinal-ministre, en effet ne se démentira pas une seule fois.
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La maison des consuls. Portrait dit de Louis d’Arpajon, marquis de Sévérac (1590- 1679). Un militaire au service du Roi et de la religion. Ses faits de guerre, ses exploits sur les champs de bataille, rapportés et mis en lumière par de nombreuses sources concordantes - notamment la fameuse Gazette de Théophraste Renaudot, ou les écrits et mémoires de ses contemporains (Bassompierre, Henri de Campion, Mathieu Molè )- couvrent une période allant de 1615 à 1650 environ, au cours de laquelle il s'érige en authentique défenseur du royaume et du catholicisme. Sa fidélité à Louis XIII et à son cardinal-ministre, en effet ne se démentira pas une seule fois.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Reproduction d'un portrait d'époque 17ème de Gloriande de Thémines, première épouse de Louis de Louis d’Arpajon,  dont Pierre Mignard fit un portrait. Cadre hollandais d'époque 17ème en ébène sculpté. Issue d'une grande et puissante famille, elle avait été fiancée dès l'enfance à Louis, futur duc d'Arpajon, leur réunion fut célébrée dans le palais épiscopal de Cahors en 1622. Ils eurent quatre enfants. Pendant un voyage de son mari elle fut accusée d'adultère, à son retour elle eut à subir son courroux. La tradition populaire rapporte que Louis d'Arpajon aurait fait assassiner Gloriande et que pris de remords il serait allé à Rome demander au Saint-Père l'absolution de son péché, celle-ci lui aurait été accordée assortie d'une pénitence : faire le pèlerinage de Notre-Dame de Lorette et à son retour de faire bâtir la chapelle de ce nom que l'on voit encore de nos jours près de Sévérac.
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La maison des consuls. Reproduction d'un portrait d'époque 17ème de Gloriande de Thémines, première épouse de Louis de Louis d’Arpajon, dont Pierre Mignard fit un portrait. Cadre hollandais d'époque 17ème en ébène sculpté. Issue d'une grande et puissante famille, elle avait été fiancée dès l'enfance à Louis, futur duc d'Arpajon, leur réunion fut célébrée dans le palais épiscopal de Cahors en 1622. Ils eurent quatre enfants. Pendant un voyage de son mari elle fut accusée d'adultère, à son retour elle eut à subir son courroux. La tradition populaire rapporte que Louis d'Arpajon aurait fait assassiner Gloriande et que pris de remords il serait allé à Rome demander au Saint-Père l'absolution de son péché, celle-ci lui aurait été accordée assortie d'une pénitence : faire le pèlerinage de Notre-Dame de Lorette et à son retour de faire bâtir la chapelle de ce nom que l'on voit encore de nos jours près de Sévérac.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Marie Élisabeth de Simiane de Moncha, 2ème épouse de Louis d'Arpajon.. Catherine Henriette d'Harcourt de Beuvron, 3ème épouse de Louis d'Arpajon.
Sévérac-le-Château
La maison des consuls. Marie Élisabeth de Simiane de Moncha, 2ème épouse de Louis d'Arpajon.. Catherine Henriette d'Harcourt de Beuvron, 3ème épouse de Louis d'Arpajon.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Armoiries de Louis d’Arpajon extraites de l'ouvrage de Pierre d'Hozier. Noms, surnoms, qualités, armes et blasons de tous les chevaliers de l’Ordre du Saint Esprit, paru en 1643.
Elles sont écartelées : au 1 de Toulouse, au 2 de Sévérac, au 3 d’Arpajon et au 4 de Bourbon-Roussillon.
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La maison des consuls. Armoiries de Louis d’Arpajon extraites de l'ouvrage de Pierre d'Hozier. Noms, surnoms, qualités, armes et blasons de tous les chevaliers de l’Ordre du Saint Esprit, paru en 1643. Elles sont écartelées : au 1 de Toulouse, au 2 de Sévérac, au 3 d’Arpajon et au 4 de Bourbon-Roussillon.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Cachet sceau ovale en bronze aux armes d'alliance du comte Philippe de Noailles duc de Mouchy et prince de Poix (1715-1794) et de son épouse la comtesse Anne Claude Louise d'Arpajon (1729 - 1794) tous deux guillotinés en 1794.
Anne Claude Louise d'Arpajon était la fille de Jean Louis d'Arpajon, le fils exhérédé de Louis d'Arpajon.
Elle était la première dame d'honneur de la reine de France Marie Leczinska et de Marie-Antoinette d'Autriche qui l'avait surnommée « Madame l'Etiquette ».
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La maison des consuls. Cachet sceau ovale en bronze aux armes d'alliance du comte Philippe de Noailles duc de Mouchy et prince de Poix (1715-1794) et de son épouse la comtesse Anne Claude Louise d'Arpajon (1729 - 1794) tous deux guillotinés en 1794. Anne Claude Louise d'Arpajon était la fille de Jean Louis d'Arpajon, le fils exhérédé de Louis d'Arpajon. Elle était la première dame d'honneur de la reine de France Marie Leczinska et de Marie-Antoinette d'Autriche qui l'avait surnommée « Madame l'Etiquette ».
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. La chapelle Notre Dame de Lorette se trouve à Lorette en Italie, la Santa Casa, qui d'après la légende est la maison habitée par la Sainte Famille à Nazareth, miraculeusement déplacée en 1294 par des anges pour éviter sa profanation par les infidèles occupant alors la Terre Sainte.
Le duc Louis d'Arpajon fit construire vers 1650-1654, sur le même modèle, la chapelle Notre Dame de Lorette, située sur une hauteur au sud de la ville de Sévérac. Quelles ont été les raisons de cette construction ? Plusieurs versions coexistent... Les partisans de l'assassinat de Gloriande de Thémines penchent pour l'expiation de ce crime par Louis d'Arpajon. Un vœu fait lors de l'expédition menée à Malte en 1645  est plus probable. Gravure réalisée par Rogissart en 1706 représentant l'extérieur de l'église Notre Dame de Lorette en Italie ainsi que les processions de pèlerins.
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La maison des consuls. La chapelle Notre Dame de Lorette se trouve à Lorette en Italie, la Santa Casa, qui d'après la légende est la maison habitée par la Sainte Famille à Nazareth, miraculeusement déplacée en 1294 par des anges pour éviter sa profanation par les infidèles occupant alors la Terre Sainte. Le duc Louis d'Arpajon fit construire vers 1650-1654, sur le même modèle, la chapelle Notre Dame de Lorette, située sur une hauteur au sud de la ville de Sévérac. Quelles ont été les raisons de cette construction ? Plusieurs versions coexistent... Les partisans de l'assassinat de Gloriande de Thémines penchent pour l'expiation de ce crime par Louis d'Arpajon. Un vœu fait lors de l'expédition menée à Malte en 1645 est plus probable. Gravure réalisée par Rogissart en 1706 représentant l'extérieur de l'église Notre Dame de Lorette en Italie ainsi que les processions de pèlerins.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Chandelles, cierges ou bougies ?
La chandelle est un moyen d'éclairage formé d’une mèche entourée d’une matière combustible solide qui est en général de la graisse de mouton ou de bœuf. On trouve également de la résine.
On utilise le terme
Sévérac-le-Château
La maison des consuls. Chandelles, cierges ou bougies ? La chandelle est un moyen d'éclairage formé d’une mèche entourée d’une matière combustible solide qui est en général de la graisse de mouton ou de bœuf. On trouve également de la résine. On utilise le terme "bougie" pour les chandelles dont le corps gros est en cire d’abeille. Elles présentent l’avantage de dégager peu de fumée et d’odeur à la combustion, contrairement aux chandelles ... Ces bougies, beaucoup plus chères, étaient réservées aux nobles et, surtout, aux rituels de la religion catholique qui a favorisé leur production. Chandelles et bougies sont fabriquées à l’origine par trempages successifs d’une mèche pliée en 2, dans la matière grasse liquéfiée. En refroidissant, la matière grasse forme des couches successives autour de la mèche ...jusqu’au diamètre souhaité. A droite, moule en étain pour fabriquer les chandelles de suif par coulage, époque 19ème.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. A gauche, une hallebarde, à droite, une pertuisane. XViie siècle.
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La maison des consuls. A gauche, une hallebarde, à droite, une pertuisane. XViie siècle.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Poires à poudre :
- l'une en papier durci et moulé, XVIIIe siècle.
La poudre se chargeait par la gueule de l'arme. On pouvait utiliser des « recharges » en papier comme celle-ci, qu'on pourrait qualifier de jetables.
- L'autre un cuir incisé et laiton.
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La maison des consuls. Poires à poudre : - l'une en papier durci et moulé, XVIIIe siècle. La poudre se chargeait par la gueule de l'arme. On pouvait utiliser des « recharges » en papier comme celle-ci, qu'on pourrait qualifier de jetables. - L'autre un cuir incisé et laiton.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Le cachot.
Sévérac-le-Château
La maison des consuls. Le cachot.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls.
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La maison des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Salle des Consuls. Au centre, une table Jacobéenne de taverne en chêne, typique des productions de la première moitié du XVIIe siècle avec un décor sculpté de palmettes et des pieds tournés réunis par une entretoise. Un porte cierge en bois sculpté et doré à la feuille, d'époque Louis XIV. Reposant sur une base tripode avec un fût ciselé et d'une tête sphérique, il était destiné à être contre le mur car l'arrière est plus brut.
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Salle des Consuls. Au centre, une table Jacobéenne de taverne en chêne, typique des productions de la première moitié du XVIIe siècle avec un décor sculpté de palmettes et des pieds tournés réunis par une entretoise. Un porte cierge en bois sculpté et doré à la feuille, d'époque Louis XIV. Reposant sur une base tripode avec un fût ciselé et d'une tête sphérique, il était destiné à être contre le mur car l'arrière est plus brut.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls. Une malle de carrosse d'époque 18e en bois recouvert de cuir clouté, serrure et garniture en laiton. L'intérieur était recouvert de tissu. Il s'agit d’une malle individuelle de voyage, on y mettait des effets personnels qu'on avait à transporter, eux-mêmes enveloppés dans des paquets.
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La salle des consuls. Une malle de carrosse d'époque 18e en bois recouvert de cuir clouté, serrure et garniture en laiton. L'intérieur était recouvert de tissu. Il s'agit d’une malle individuelle de voyage, on y mettait des effets personnels qu'on avait à transporter, eux-mêmes enveloppés dans des paquets.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls. Chaise en bois tourné début du XVIIIe siècle, avec tapisserie d'époque.
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La salle des consuls. Chaise en bois tourné début du XVIIIe siècle, avec tapisserie d'époque.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls.
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La salle des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls. La cheminée d'époque 17ème a été réalisée en staff (plâtre) sur un appareil de pierres, briques et mortier. Les décors en relief ont été réalisés selon deux techniques : alors que le bandeau inférieur et quelques moulures ont été sculptées dans la masse, les ornements végétaux de la partie supérieure ont été moulés puis collés sur le parement en staff. Cette cheminée est un exemple extrêmement rare de l'art des « gypsiers » au XVIIème siècle. Si des recueils de modèles gravés circulaient depuis Paris, la qualité d'exécution permet d'évoquer une possible attribution au sculpteur sur plâtre originaire de Béziers, Jean Sabatier (1628-1702).
Quoi qu'il en soit de cette attribution, les motifs sont classiques au XVIIème siècle : la corbeille de fruits réunissant pommes, poires, raisins, grenades, ananas et nèfles évoque l'abondance, les rinceaux de feuilles d'acanthe et les guirlandes sont des motifs ornementaux fréquents à l'époque et que l'on retrouvait dans les décors du château de Sévérac, notamment sur le portail corinthien, la figure féminine qui domine pourrait être allégorique mais présente des « anglaises » typiques de la I mode du début XVIIème.
Sévérac-le-Château
La salle des consuls. La cheminée d'époque 17ème a été réalisée en staff (plâtre) sur un appareil de pierres, briques et mortier. Les décors en relief ont été réalisés selon deux techniques : alors que le bandeau inférieur et quelques moulures ont été sculptées dans la masse, les ornements végétaux de la partie supérieure ont été moulés puis collés sur le parement en staff. Cette cheminée est un exemple extrêmement rare de l'art des « gypsiers » au XVIIème siècle. Si des recueils de modèles gravés circulaient depuis Paris, la qualité d'exécution permet d'évoquer une possible attribution au sculpteur sur plâtre originaire de Béziers, Jean Sabatier (1628-1702). Quoi qu'il en soit de cette attribution, les motifs sont classiques au XVIIème siècle : la corbeille de fruits réunissant pommes, poires, raisins, grenades, ananas et nèfles évoque l'abondance, les rinceaux de feuilles d'acanthe et les guirlandes sont des motifs ornementaux fréquents à l'époque et que l'on retrouvait dans les décors du château de Sévérac, notamment sur le portail corinthien, la figure féminine qui domine pourrait être allégorique mais présente des « anglaises » typiques de la I mode du début XVIIème.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls. La cheminée d'époque 17ème a été réalisée en staff (plâtre) sur un appareil de pierres, briques et mortier. Les décors en relief ont été réalisés selon deux techniques : alors que le bandeau inférieur et quelques moulures ont été sculptées dans la masse, les ornements végétaux de la partie supérieure ont été moulés puis collés sur le parement en staff. Cette cheminée est un exemple extrêmement rare de l'art des « gypsiers » au XVIIème siècle. Si des recueils de modèles gravés circulaient depuis Paris, la qualité d'exécution permet d'évoquer une possible attribution au sculpteur sur plâtre originaire de Béziers, Jean Sabatier (1628-1702).
Quoi qu'il en soit de cette attribution, les motifs sont classiques au XVIIème siècle : la corbeille de fruits réunissant pommes, poires, raisins, grenades, ananas et nèfles évoque l'abondance, les rinceaux de feuilles d'acanthe et les guirlandes sont des motifs ornementaux fréquents à l'époque et que l'on retrouvait dans les décors du château de Sévérac, notamment sur le portail corinthien, la figure féminine qui domine pourrait être allégorique mais présente des « anglaises » typiques de la I mode du début XVIIème.
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La salle des consuls. La cheminée d'époque 17ème a été réalisée en staff (plâtre) sur un appareil de pierres, briques et mortier. Les décors en relief ont été réalisés selon deux techniques : alors que le bandeau inférieur et quelques moulures ont été sculptées dans la masse, les ornements végétaux de la partie supérieure ont été moulés puis collés sur le parement en staff. Cette cheminée est un exemple extrêmement rare de l'art des « gypsiers » au XVIIème siècle. Si des recueils de modèles gravés circulaient depuis Paris, la qualité d'exécution permet d'évoquer une possible attribution au sculpteur sur plâtre originaire de Béziers, Jean Sabatier (1628-1702). Quoi qu'il en soit de cette attribution, les motifs sont classiques au XVIIème siècle : la corbeille de fruits réunissant pommes, poires, raisins, grenades, ananas et nèfles évoque l'abondance, les rinceaux de feuilles d'acanthe et les guirlandes sont des motifs ornementaux fréquents à l'époque et que l'on retrouvait dans les décors du château de Sévérac, notamment sur le portail corinthien, la figure féminine qui domine pourrait être allégorique mais présente des « anglaises » typiques de la I mode du début XVIIème.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls. Un décor exceptionnel. Le plafond peint d'époque 17ème est en deux parties séparées par une série de moulures peintes.
Dans la partie principale :
le décor s'articule autour d'un oculus central qui est une ouverture sur un ciel bleu avec des nuages. Quatre oculi plus petits sont distribués dans les angles, séparés du centre par des paniers de fruits et rinceaux de feuilles d'acanthe.
Sur les bords de l'oculus ventral, quatre derniers oculi ornés d'une fleur (rose trémière) en camaïeu d'ocre sur fond bleu foncé sont posés sur des volutes.
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La salle des consuls. Un décor exceptionnel. Le plafond peint d'époque 17ème est en deux parties séparées par une série de moulures peintes. Dans la partie principale : le décor s'articule autour d'un oculus central qui est une ouverture sur un ciel bleu avec des nuages. Quatre oculi plus petits sont distribués dans les angles, séparés du centre par des paniers de fruits et rinceaux de feuilles d'acanthe. Sur les bords de l'oculus ventral, quatre derniers oculi ornés d'une fleur (rose trémière) en camaïeu d'ocre sur fond bleu foncé sont posés sur des volutes.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls. Quatre derniers oculi ornés d'une fleur (rose trémière) en camaïeu d'ocre sur fond bleu foncé sont posés sur des volutes.A gauche, un des quatre oculi d'angle.
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La salle des consuls. Quatre derniers oculi ornés d'une fleur (rose trémière) en camaïeu d'ocre sur fond bleu foncé sont posés sur des volutes.A gauche, un des quatre oculi d'angle.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls. Dans l’alcôve, on retrouve l'oculus central, mais entouré de deux motifs géométriques qui épousent sa forme et dont le centre est orné de paniers débordants de fleurs sur fond bleu.
Sévérac-le-Château
La salle des consuls. Dans l’alcôve, on retrouve l'oculus central, mais entouré de deux motifs géométriques qui épousent sa forme et dont le centre est orné de paniers débordants de fleurs sur fond bleu.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls. l'angle au-dessus de la porte est orné d’un pot à feu
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La salle des consuls. l'angle au-dessus de la porte est orné d’un pot à feu
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls.
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La salle des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Chaise dite « à vertugadin. Cette chaise à l'assise particulièrement large et dépourvue de « bras » (ou accoudoirs) permettait aux femmes de s'asseoir malgré leur robe rendue plus amples par un système de bourrelets (nommés « vertugadins ») à la mode sous Louis XIII.
La traverse double est tournée en perles. Chaise du début du XVIIe siècle
Sévérac-le-Château
Chaise dite « à vertugadin. Cette chaise à l'assise particulièrement large et dépourvue de « bras » (ou accoudoirs) permettait aux femmes de s'asseoir malgré leur robe rendue plus amples par un système de bourrelets (nommés « vertugadins ») à la mode sous Louis XIII. La traverse double est tournée en perles. Chaise du début du XVIIe siècle
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls. Crédence renaissance en bois sculpté reposant sur deux pieds tournés. La partie supérieure est composée de deux battants avec serrure d'origine France, XVIIe siècle. Ae meuble d'apparat servait à présenter des belles pièces de vaisselle.
Sévérac-le-Château
La salle des consuls. Crédence renaissance en bois sculpté reposant sur deux pieds tournés. La partie supérieure est composée de deux battants avec serrure d'origine France, XVIIe siècle. Ae meuble d'apparat servait à présenter des belles pièces de vaisselle.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des consuls.
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La salle des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls.
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La maison des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls.
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La maison des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Un moulin à sel en granit originaire du Gévaudan (Lozère), un mortier en bois avec pilon, utilisé également pour le sel. Le sel dans la cuisine.
Le sel, vendu à l'état de gros sel, de couleur blanche ou grise, est conservé, comme un objet précieux, dans le coffre à sel ou bien une chaise à sel, près du feu, pour éviter l'humidité.
Denrée précieuse et essentielle dans une maison, le sel donne sa saveur à l'alimentation mais permet surtout de la conserver : viandes en charcuterie, poissons et légumes en saumure ... Il nourrit les gens et les animaux dont la ration est agrémentée de sel.
Avant d'être consommé, le gros sel est moulu dans un moulin à sel en pierre, constitué de deux éléments dont l'un est mobile, actionné à la main : on verse le gros sel dans l'orifice central au-dessus et, après quelques rotations des pierres l'une sur l'autre, un tiroir placé en bas permet de récupérer le sel fin. Pour de petites quantités, un mortier suffit.
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La maison des consuls. Un moulin à sel en granit originaire du Gévaudan (Lozère), un mortier en bois avec pilon, utilisé également pour le sel. Le sel dans la cuisine. Le sel, vendu à l'état de gros sel, de couleur blanche ou grise, est conservé, comme un objet précieux, dans le coffre à sel ou bien une chaise à sel, près du feu, pour éviter l'humidité. Denrée précieuse et essentielle dans une maison, le sel donne sa saveur à l'alimentation mais permet surtout de la conserver : viandes en charcuterie, poissons et légumes en saumure ... Il nourrit les gens et les animaux dont la ration est agrémentée de sel. Avant d'être consommé, le gros sel est moulu dans un moulin à sel en pierre, constitué de deux éléments dont l'un est mobile, actionné à la main : on verse le gros sel dans l'orifice central au-dessus et, après quelques rotations des pierres l'une sur l'autre, un tiroir placé en bas permet de récupérer le sel fin. Pour de petites quantités, un mortier suffit.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Le moulin à sel en pierre.
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La maison des consuls. Le moulin à sel en pierre.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Une chaise à sel régionale, de style Louis XV.
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La maison des consuls. Une chaise à sel régionale, de style Louis XV.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls.
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La maison des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. L’impôt sur le sel : la gabelle.
Dès l'antiquité le sel est taxé. Nos rois vont installer cette taxe dans leur législation dès la seconde moitié du14ème siècle.
Le commerce du sel est un monopole royal : acheté aux sauniers, il est transporté jusqu'aux greniers à sel installés partout dans le royaume ; il est alors vendu aux particuliers à un prix fixé par décret, mais qui varie beaucoup selon la région.
La France est divisée en pays de « Grande gabelle » (cher sel), de « Petite gabelle » dont fait partie le Rouergue, de « Pays de saline », de « Pays rédimés » et de « Pays exempts ».
La vente n'est plus faite par les agents du roi à partir de 1547, mais confiée à  des gens qui en font leur profession, par adjudication, pour 10 ans. Le roi est payé par avance pour les recettes futures, un peu comme pour nos autoroutes
Les adjudicataires vont se rembourser sur les sujets du roi avec tant de zèle qu'on les appellera « Gabelous ».
Une législation tatillonne se développe sur le sel qui devient au fil du temps l'une des principales recettes fiscales du royaume. Cinq régions, cinq régimes différents ; autant d'occasions de fraude pour des « faux sauniers », leur permettant de s'enrichir sans effort. Un des poursuites incessantes, des sanctions rigoureuses ne viendront jamais à bout du mal jusqu'à la révolution.
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La maison des consuls. L’impôt sur le sel : la gabelle. Dès l'antiquité le sel est taxé. Nos rois vont installer cette taxe dans leur législation dès la seconde moitié du14ème siècle. Le commerce du sel est un monopole royal : acheté aux sauniers, il est transporté jusqu'aux greniers à sel installés partout dans le royaume ; il est alors vendu aux particuliers à un prix fixé par décret, mais qui varie beaucoup selon la région. La France est divisée en pays de « Grande gabelle » (cher sel), de « Petite gabelle » dont fait partie le Rouergue, de « Pays de saline », de « Pays rédimés » et de « Pays exempts ». La vente n'est plus faite par les agents du roi à partir de 1547, mais confiée à des gens qui en font leur profession, par adjudication, pour 10 ans. Le roi est payé par avance pour les recettes futures, un peu comme pour nos autoroutes Les adjudicataires vont se rembourser sur les sujets du roi avec tant de zèle qu'on les appellera « Gabelous ». Une législation tatillonne se développe sur le sel qui devient au fil du temps l'une des principales recettes fiscales du royaume. Cinq régions, cinq régimes différents ; autant d'occasions de fraude pour des « faux sauniers », leur permettant de s'enrichir sans effort. Un des poursuites incessantes, des sanctions rigoureuses ne viendront jamais à bout du mal jusqu'à la révolution.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Les différents inventaires du mobilier du château nous renseignent sur les goûts et occupations familières de Louis d'Arpajon et de sa famille. Sur le niveau haut de la vitrine, de gauche à droite : deux jetons en bois pour jeu de jacquet ; une boule de billard en ivoire ; plusieurs cartes à jouer imprimées au pochoir ; une partie d'une boîte de confiseries d'époque 18ème. La gravure représente Zeus et Hermès, dans le mythe de Philémon et Baucis ; une eau-forte représentant des navires. Sur l'étagère centrale : cornets à dés en cuir et dés en os, cartes aux enseignes espagnole. Etagère du bas : un des nombreux manuels édités aux 17ème et 18ème siècles. Livre à couverture en papier dominoté (ancêtre du papier peint. Broderie ancienne : la première épouse de Louis d'Arpajon, Gloriande de Thémines, avait commencé une série de tapisseries, restées inachevées en raison de son décès.
Sévérac-le-Château
La maison des consuls. Les différents inventaires du mobilier du château nous renseignent sur les goûts et occupations familières de Louis d'Arpajon et de sa famille. Sur le niveau haut de la vitrine, de gauche à droite : deux jetons en bois pour jeu de jacquet ; une boule de billard en ivoire ; plusieurs cartes à jouer imprimées au pochoir ; une partie d'une boîte de confiseries d'époque 18ème. La gravure représente Zeus et Hermès, dans le mythe de Philémon et Baucis ; une eau-forte représentant des navires. Sur l'étagère centrale : cornets à dés en cuir et dés en os, cartes aux enseignes espagnole. Etagère du bas : un des nombreux manuels édités aux 17ème et 18ème siècles. Livre à couverture en papier dominoté (ancêtre du papier peint. Broderie ancienne : la première épouse de Louis d'Arpajon, Gloriande de Thémines, avait commencé une série de tapisseries, restées inachevées en raison de son décès.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. Le jeu de tric-trac
C'est un jeu de société qui était très en vogue au l7ème et 18ème siècles, à la cour et dans les milieux aristocratiques.
De forme rectangulaire, la table est recouverte d'un plateau amovible qui peut faire office de table à écrire.
Elle ouvre par deux tiroirs, de part et d'autre, pour ranger les 30 palets en ivoire et en ébène, les dés et les deux cornets en cuir.
Dans l'épaisseur de la ceinture, des trous sont destinés à recevoir les fiches pour marquer les points.
Les trous des extrémités servent à recevoir les bougeoirs.
Le but du tric-trac est de marquer des points.
(Le tric-trac est l'appellation française datant du 17ème siècle du médiéval « jeu de tables » héritier du jeu romain des douze lignes qui reçut en France, au 19ème siècle, le nom de jacquet, et qui est connu chez les anglo-saxons sous le nom de backgammon).
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La maison des consuls. Le jeu de tric-trac C'est un jeu de société qui était très en vogue au l7ème et 18ème siècles, à la cour et dans les milieux aristocratiques. De forme rectangulaire, la table est recouverte d'un plateau amovible qui peut faire office de table à écrire. Elle ouvre par deux tiroirs, de part et d'autre, pour ranger les 30 palets en ivoire et en ébène, les dés et les deux cornets en cuir. Dans l'épaisseur de la ceinture, des trous sont destinés à recevoir les fiches pour marquer les points. Les trous des extrémités servent à recevoir les bougeoirs. Le but du tric-trac est de marquer des points. (Le tric-trac est l'appellation française datant du 17ème siècle du médiéval « jeu de tables » héritier du jeu romain des douze lignes qui reçut en France, au 19ème siècle, le nom de jacquet, et qui est connu chez les anglo-saxons sous le nom de backgammon).
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls.
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La maison des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls.
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La maison des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. La galerie Renaissance. On peut voir ici une des nombreuses boiseries d'époque XVIIe qui ont pu être conservées dans cette maison.
Cette galerie, restaurée en 1996 par l'Association des Amis du Château, avec l'aide financière des Vieilles Maisons Françaises, possède encore 90 % de ses boiseries d'origine et 15 % des verres.
La verrerie a été refaite à l'identique par l'entreprise Ruthénoise VER'ART.
Pour agrémenter cet espace, un ameublement dans le style du XVIIe siècle, réalisé grâce à des dons ou prêts d'Amis du Château.
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La maison des consuls. La galerie Renaissance. On peut voir ici une des nombreuses boiseries d'époque XVIIe qui ont pu être conservées dans cette maison. Cette galerie, restaurée en 1996 par l'Association des Amis du Château, avec l'aide financière des Vieilles Maisons Françaises, possède encore 90 % de ses boiseries d'origine et 15 % des verres. La verrerie a été refaite à l'identique par l'entreprise Ruthénoise VER'ART. Pour agrémenter cet espace, un ameublement dans le style du XVIIe siècle, réalisé grâce à des dons ou prêts d'Amis du Château.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. La galerie Renaissance et sa magnifique vitrerie.
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La maison des consuls. La galerie Renaissance et sa magnifique vitrerie.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. La galerie Renaissance
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La maison des consuls. La galerie Renaissance
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. La galerie Renaissance
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La maison des consuls. La galerie Renaissance
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls. La galerie Renaissance
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La maison des consuls. La galerie Renaissance
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<center>Sévérac-le-Château</center>La maison des consuls.
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La maison des consuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le Sestayral (de setier mesure à grain, droit de coupe perçu sur mesurage). Sur cet emplacement se tenait le marché de la cité fortifiée. Sous ses voûtes se déroulait le marché au blé (marché couvert). La mesure de pierre réglait les échanges en blé, orge et avoine de la baronnie de Sévérac. C'est Amaury de Sévérac, maréchal de France, qui créa dans sa bonne ville les premières foires et les marchés. Ce sont dans la cité des jours de grande animation, les paysans vendent leurs produits, achète des outils plus perfectionnés que ce qu'ils fabriquent eux-mêmes, une pièce de drap, un peu de sel, des pots, des cuves, ils échangent des nouvelles, concluent des contrats, scellent des alliances pour leurs enfants. Des marchands forains se joignent à eux pour proposer des produits rares et chers, « espiceries », fil, drogues etc.
Sévérac-le-Château
Le Sestayral (de setier mesure à grain, droit de coupe perçu sur mesurage). Sur cet emplacement se tenait le marché de la cité fortifiée. Sous ses voûtes se déroulait le marché au blé (marché couvert). La mesure de pierre réglait les échanges en blé, orge et avoine de la baronnie de Sévérac. C'est Amaury de Sévérac, maréchal de France, qui créa dans sa bonne ville les premières foires et les marchés. Ce sont dans la cité des jours de grande animation, les paysans vendent leurs produits, achète des outils plus perfectionnés que ce qu'ils fabriquent eux-mêmes, une pièce de drap, un peu de sel, des pots, des cuves, ils échangent des nouvelles, concluent des contrats, scellent des alliances pour leurs enfants. Des marchands forains se joignent à eux pour proposer des produits rares et chers, « espiceries », fil, drogues etc.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le Sestayral. Le marché couvert ou Sesteyral se trouve près du pouvoir consulaire qui vérifiait la qualité et le prix des marchandises ainsi que les mesures utilisées. On peut voir 2 mesures à grains en pierre ou “sétiers”.
Sévérac-le-Château
Le Sestayral. Le marché couvert ou Sesteyral se trouve près du pouvoir consulaire qui vérifiait la qualité et le prix des marchandises ainsi que les mesures utilisées. On peut voir 2 mesures à grains en pierre ou “sétiers”.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le Sestayral
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Le Sestayral
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<center>Sévérac-le-Château</center>Chaque ville de quelque importance possédait en effet ses propres mesures, avant l’instauration, à la Révolution française, du système métrique actuel (mètre-étalon, kilogrammes et litres...).
Sévérac-le-Château
Chaque ville de quelque importance possédait en effet ses propres mesures, avant l’instauration, à la Révolution française, du système métrique actuel (mètre-étalon, kilogrammes et litres...).
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<center>Sévérac-le-Château</center>Rue Amaury de Sévérac.
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Rue Amaury de Sévérac.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Les échoppes médiévales nombreuses dans la rue Amaury de Sévérac, sont identifiables par une porte caractéristique avec une tablette horizontale qui permettait de travailler à la vue du client afin qu’il puisse juger de la qualité. Les corporations (groupements par profession qui en organisaient les règles et l’accès) veillaient à la protection des «consommateurs» en vérifiant la qualité et interdisaient toute concurrence en imposant une «standardisation» des produits et de leur prix.
Sévérac-le-Château
Les échoppes médiévales nombreuses dans la rue Amaury de Sévérac, sont identifiables par une porte caractéristique avec une tablette horizontale qui permettait de travailler à la vue du client afin qu’il puisse juger de la qualité. Les corporations (groupements par profession qui en organisaient les règles et l’accès) veillaient à la protection des «consommateurs» en vérifiant la qualité et interdisaient toute concurrence en imposant une «standardisation» des produits et de leur prix.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La rue se rétrécit au niveau des boutiques avec des maisons à colombages (structures de bois et de tuf) et à encorbellement.
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La rue se rétrécit au niveau des boutiques avec des maisons à colombages (structures de bois et de tuf) et à encorbellement.
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<center>Sévérac-le-Château</center>A l’intérieur des fortifications, dans cet espace réduit, la vie au Moyen Âge s’y concentrait, en 1328 on comptait environ 230 foyers. Il faut imaginer ces rues grouillantes d’activité. Pauvres et riches s’y côtoient comme en témoignent aujourd’hui encore les habitations : treize maisons turriculées (maisons nobles, datant du XVe s. dotées d’une tour escalier) subsistent encore, disséminées dans la cité. Signes de la richesse de leurs propriétaires, les façades sont souvent ornées de sculptures, de meneaux ou de riches encadrements de fenêtre comme celle située en montant la rue Amaury de Sévérac.
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A l’intérieur des fortifications, dans cet espace réduit, la vie au Moyen Âge s’y concentrait, en 1328 on comptait environ 230 foyers. Il faut imaginer ces rues grouillantes d’activité. Pauvres et riches s’y côtoient comme en témoignent aujourd’hui encore les habitations : treize maisons turriculées (maisons nobles, datant du XVe s. dotées d’une tour escalier) subsistent encore, disséminées dans la cité. Signes de la richesse de leurs propriétaires, les façades sont souvent ornées de sculptures, de meneaux ou de riches encadrements de fenêtre comme celle située en montant la rue Amaury de Sévérac.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le lavoir.
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Le lavoir.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de Jeanne.
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Maison de Jeanne.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de Jeanne. Inoccupée durant 40 ans, cette maison à colombages et encorbellements porte le nom de sa dernière habitante. Cette maison date du XIVe siècle, et plus précisément de 1478 après datation dendrochronologique. Cette maison est devenue célèbre à la suite de la publication d'une photo d'un touriste américain en mai 2017 sur le site d’hébergement d’images Imgur puis son partage sur les réseaux sociaux, et elle a été décrite ensuite sur ces réseaux avec enthousiasme. En 2018, la maison et ses façades ont été restaurées, lui faisant perdre aux yeux de certains une partie de son cachet, comme en témoigne le partage encore fréquent de l'image de son ancien aspect sur les réseaux sociaux. Elle permet d’appréhender les conditions de vie dans une cité au Moyen-Âge. Sur 3 étages, elle possède une pièce par étage: étable pour les animaux domestiques qui errent la journée dans les rues, salle commune avec cheminée et évier en pierre, chambre.
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Maison de Jeanne. Inoccupée durant 40 ans, cette maison à colombages et encorbellements porte le nom de sa dernière habitante. Cette maison date du XIVe siècle, et plus précisément de 1478 après datation dendrochronologique. Cette maison est devenue célèbre à la suite de la publication d'une photo d'un touriste américain en mai 2017 sur le site d’hébergement d’images Imgur puis son partage sur les réseaux sociaux, et elle a été décrite ensuite sur ces réseaux avec enthousiasme. En 2018, la maison et ses façades ont été restaurées, lui faisant perdre aux yeux de certains une partie de son cachet, comme en témoigne le partage encore fréquent de l'image de son ancien aspect sur les réseaux sociaux. Elle permet d’appréhender les conditions de vie dans une cité au Moyen-Âge. Sur 3 étages, elle possède une pièce par étage: étable pour les animaux domestiques qui errent la journée dans les rues, salle commune avec cheminée et évier en pierre, chambre.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de Jeanne. En l'état des connaissances actuelles elle est considérée comme la plus ancienne maison à pans de bois du département d'Aveyron, et l'une des plus anciennes du département. La salle commune avec cheminée et évier en pierre.
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Maison de Jeanne. En l'état des connaissances actuelles elle est considérée comme la plus ancienne maison à pans de bois du département d'Aveyron, et l'une des plus anciennes du département. La salle commune avec cheminée et évier en pierre.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de Jeanne. L'évier en pierre.
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Maison de Jeanne. L'évier en pierre.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de Jeanne. La cheminée.
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Maison de Jeanne. La cheminée.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de Jeanne.
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Maison de Jeanne.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de Jeanne. La chambre et sa charpente.
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Maison de Jeanne. La chambre et sa charpente.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de Jeanne. La chambre et sa charpente.
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Maison de Jeanne. La chambre et sa charpente.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de Jeanne. La chambre et sa charpente.
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Maison de Jeanne. La chambre et sa charpente.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de Jeanne. La chambre et sa charpente.
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Maison de Jeanne. La chambre et sa charpente.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Maison de Jeanne. La chambre et sa charpente.
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Maison de Jeanne. La chambre et sa charpente.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La rue du Duc d’Arpajon, du nom de Louis VI qui, par des travaux continus durant toute la première moitié du XVIIème s., transforma le vieux château-fort de ses ancêtres en une demeure post-Renaissance agréable et raffinée. La mort de Louis, duc d’Arpajon, en 1679 marqua la fin de l’âge d’or. Le château de Sévérac fut progressivement abandonné. Plusieurs incendies et ventes successives amplifièrent l’action destructrice du temps avant le classement de ce dernier aux Monuments Historiques, son rachat par la mairie en 1966 et la création en 1986 de l’Association des Amis du Château.
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La rue du Duc d’Arpajon, du nom de Louis VI qui, par des travaux continus durant toute la première moitié du XVIIème s., transforma le vieux château-fort de ses ancêtres en une demeure post-Renaissance agréable et raffinée. La mort de Louis, duc d’Arpajon, en 1679 marqua la fin de l’âge d’or. Le château de Sévérac fut progressivement abandonné. Plusieurs incendies et ventes successives amplifièrent l’action destructrice du temps avant le classement de ce dernier aux Monuments Historiques, son rachat par la mairie en 1966 et la création en 1986 de l’Association des Amis du Château.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Montée vers le château.
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Montée vers le château.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Passage du couvent. Au fond, la toiture de la tour d'une maison.
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Passage du couvent. Au fond, la toiture de la tour d'une maison.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Clocher de l'église Saint-Sauveur.
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Clocher de l'église Saint-Sauveur.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Dès le Xème siècle les seigneurs locaux ont implanté leur place forte à cet endroit stratégique. Le château a changé de main au cours des siècles : les Sévérac, les Armagnac et les Arpajon s’y sont succédé. Ce sont les derniers qui ont fait construire le grand château de style Renaissance.
Sévérac-le-Château
Dès le Xème siècle les seigneurs locaux ont implanté leur place forte à cet endroit stratégique. Le château a changé de main au cours des siècles : les Sévérac, les Armagnac et les Arpajon s’y sont succédé. Ce sont les derniers qui ont fait construire le grand château de style Renaissance.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le château au temps de la famille d’Arpajon. (XVIème et XVIIème siècles). Durant les Guerres de Religions (1562-1594), les seigneurs d’Arpajon, barons de Sévérac, s’engagent du côté des protestants, avant de se convertir au catholicisme.
Le personnage emblématique est au XVIIème Louis d’Arpajon (1590-1679) dont la longue carrière militaire, politique et diplomatique au service de Louis XIII puis Louis XIV sera récompensée par le titre de duc et pair de France.
Devenu riche et puissant, Louis d’Arpajon transforme le vieux château-fort en agréable résidence de style Renaissance (voir la photo de la maquette).
Sévérac-le-Château
Le château au temps de la famille d’Arpajon. (XVIème et XVIIème siècles). Durant les Guerres de Religions (1562-1594), les seigneurs d’Arpajon, barons de Sévérac, s’engagent du côté des protestants, avant de se convertir au catholicisme. Le personnage emblématique est au XVIIème Louis d’Arpajon (1590-1679) dont la longue carrière militaire, politique et diplomatique au service de Louis XIII puis Louis XIV sera récompensée par le titre de duc et pair de France. Devenu riche et puissant, Louis d’Arpajon transforme le vieux château-fort en agréable résidence de style Renaissance (voir la photo de la maquette).
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<center>Sévérac-le-Château</center>
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<center>Sévérac-le-Château</center>Un avant-poste à l'entrée du château.
Une porte fortifiée donne accès à la deuxième enceinte, qui fait environ 335 mètres de long (la premièreest en bas du village). Cette porte est protégée par un pont-levis à flèches et chaînes sur douve sèche. Les saignées recevant les chaînes lorsque le pont est relevé, sont nettement visibles en façade. Une corniche à denticule constitue le seul ornement de cet ensemble à caractère militaire.
Sévérac-le-Château
Un avant-poste à l'entrée du château. Une porte fortifiée donne accès à la deuxième enceinte, qui fait environ 335 mètres de long (la premièreest en bas du village). Cette porte est protégée par un pont-levis à flèches et chaînes sur douve sèche. Les saignées recevant les chaînes lorsque le pont est relevé, sont nettement visibles en façade. Une corniche à denticule constitue le seul ornement de cet ensemble à caractère militaire.
98
<center>Sévérac-le-Château</center>L'angle sud-est du corps de
Sévérac-le-Château
L'angle sud-est du corps de "garde supportait une échauguette (tourelle de guet en surplomb) posée sur une trompe (arc d'angle), seul élément encore en place.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Louis Arpajon (1590-1679), dit Louis VI de Severac, modernisa le château avec l'aide d'un architecte florentin, Gargioli. Grand mécène, il protégea les peintres, sculpteurs et architectes qui œuvrèrent dans son château comme Cyrano de Bergerac..
Sévérac-le-Château
Louis Arpajon (1590-1679), dit Louis VI de Severac, modernisa le château avec l'aide d'un architecte florentin, Gargioli. Grand mécène, il protégea les peintres, sculpteurs et architectes qui œuvrèrent dans son château comme Cyrano de Bergerac..
100
<center>Sévérac-le-Château</center>Le château de Sévérac domine le village éponyme de sa butte qui culmine à plus de 800 mètres d’altitude. Haut perché sur les hauteurs du village, le château est difficile d’accès mais à l’époque, était facile à défendre. Il fut toutefois pris lors de la Croisade contre les Albigeois, en 1214.
Sévérac-le-Château
Le château de Sévérac domine le village éponyme de sa butte qui culmine à plus de 800 mètres d’altitude. Haut perché sur les hauteurs du village, le château est difficile d’accès mais à l’époque, était facile à défendre. Il fut toutefois pris lors de la Croisade contre les Albigeois, en 1214.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le grand portail de style Corinthien. Le grand portail de style Corinthien. Les piédroits sont taillés en pointes de diamants et nids d'abeilles créant une alternance des formes et des couleurs. Ils jouent ainsi d'ombres et de lumière avec le soleil. 
Les pilastres à chapiteau corinthien portaient un riche décor de chutes de trophées.
A chaque extrémité de la frise, au-dessus des pilastres, on reconnaît le chiffre de Louis d'Arpajon « LA ».
Sévérac-le-Château
Le grand portail de style Corinthien. Le grand portail de style Corinthien. Les piédroits sont taillés en pointes de diamants et nids d'abeilles créant une alternance des formes et des couleurs. Ils jouent ainsi d'ombres et de lumière avec le soleil. Les pilastres à chapiteau corinthien portaient un riche décor de chutes de trophées. A chaque extrémité de la frise, au-dessus des pilastres, on reconnaît le chiffre de Louis d'Arpajon « LA ».
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le grand portail de style Corinthien. Les piédroits sont taillés en pointes de diamants et nids d'abeilles créant une alternance des formes et des couleurs. Ils jouent ainsi d'ombres et de lumière avec le soleil.
Sévérac-le-Château
Le grand portail de style Corinthien. Les piédroits sont taillés en pointes de diamants et nids d'abeilles créant une alternance des formes et des couleurs. Ils jouent ainsi d'ombres et de lumière avec le soleil.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le grand portail de style Corinthien. Le fronton incomplet à denticules, abrite l'écu aux armes de Louis d'Arpajon  : Écartelé au 1 de Toulouse; au 2 de Sévérac (d'argent à quatre pals de gueules); au 3 d'Arpajon; au 4 d'azur à 3 fleurs de lis d'or posées 2 et 1, l'écu brisé d'un bâton noueux de gueules en barre (employé comme brisure pour les branches cadettes, ou caractéristique des branches bâtardes) brochant sur le tout qui est de Bourbon-Roussillon. Brochant sur le tout les armes de la religion qui sont de gueules à la croix d'argent. Après 1645.
Les deux pilastres latéraux portent un 2ème fronton qui encadre une niche dont la destination reste indéfinie.
Sévérac-le-Château
Le grand portail de style Corinthien. Le fronton incomplet à denticules, abrite l'écu aux armes de Louis d'Arpajon : Écartelé au 1 de Toulouse; au 2 de Sévérac (d'argent à quatre pals de gueules); au 3 d'Arpajon; au 4 d'azur à 3 fleurs de lis d'or posées 2 et 1, l'écu brisé d'un bâton noueux de gueules en barre (employé comme brisure pour les branches cadettes, ou caractéristique des branches bâtardes) brochant sur le tout qui est de Bourbon-Roussillon. Brochant sur le tout les armes de la religion qui sont de gueules à la croix d'argent. Après 1645. Les deux pilastres latéraux portent un 2ème fronton qui encadre une niche dont la destination reste indéfinie.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La porte ouvre sur un passage en pente douce qui débouche sur une cour intérieure entre les bras d'un perron en fer à cheval.
Sévérac-le-Château
La porte ouvre sur un passage en pente douce qui débouche sur une cour intérieure entre les bras d'un perron en fer à cheval.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La pente douce débouche sur une cour intérieure. De chaque côté de l’arche se trouvait l'escalier monumental en fer à cheval, avec, au centre, jouant le rôle d'axe de symétrie, le pavillon d'escalier qui desservait la galerie fermée du premier étage où alternaient fenêtres et niches ouvragées. Cette galerie donnait accès aux deux pavillons situés à ses deux extrémités, à la salle des hommages et aux chambres.
Sévérac-le-Château
La pente douce débouche sur une cour intérieure. De chaque côté de l’arche se trouvait l'escalier monumental en fer à cheval, avec, au centre, jouant le rôle d'axe de symétrie, le pavillon d'escalier qui desservait la galerie fermée du premier étage où alternaient fenêtres et niches ouvragées. Cette galerie donnait accès aux deux pavillons situés à ses deux extrémités, à la salle des hommages et aux chambres.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Vers 1620, Jean d'Arpajon confie à Sébastien Garjioly, maître-architecte florentin, la restauration du château. Le chantier durera presque 20 ans. Après la mort de Garjioly en 1637, l'architecte poitevin Pierre Didry, à qui on attribue l'élévation du grand portail, poursuit la campagne de restauration du grand logis.
Sévérac-le-Château
Vers 1620, Jean d'Arpajon confie à Sébastien Garjioly, maître-architecte florentin, la restauration du château. Le chantier durera presque 20 ans. Après la mort de Garjioly en 1637, l'architecte poitevin Pierre Didry, à qui on attribue l'élévation du grand portail, poursuit la campagne de restauration du grand logis.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La façade nord d'inspiration florentine donne sur la cour d'honneur. La galerie ouverte du rez de-chaussée, formée d'une série d'arcades à arcs surbaissés, permet d'accéder aux pièces à fonction utilitaire, comme les cuisines situées dans le pavillon de l'aile orientale (à gauche). La galerie fermée du premier étage où alternent fenêtres et niches
Sévérac-le-Château
La façade nord d'inspiration florentine donne sur la cour d'honneur. La galerie ouverte du rez de-chaussée, formée d'une série d'arcades à arcs surbaissés, permet d'accéder aux pièces à fonction utilitaire, comme les cuisines situées dans le pavillon de l'aile orientale (à gauche). La galerie fermée du premier étage où alternent fenêtres et niches
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le château du Moyen-Age : Une fortification est construite sur la butte de Sévérac, vraisemblablement dès le IXème siècle. La construction a subi de profonds remaniements aux XIveme et XVème siècles. Cependant, des vestiges du château féodal restent visibles: remparts, chemin de ronde, tour de guet, église Saint Jean Baptiste.
Sévérac-le-Château
Le château du Moyen-Age : Une fortification est construite sur la butte de Sévérac, vraisemblablement dès le IXème siècle. La construction a subi de profonds remaniements aux XIveme et XVème siècles. Cependant, des vestiges du château féodal restent visibles: remparts, chemin de ronde, tour de guet, église Saint Jean Baptiste.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Eglise Saint Jean Baptiste.
Sévérac-le-Château
Eglise Saint Jean Baptiste.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Eglise Saint Jean Baptiste.
Sévérac-le-Château
Eglise Saint Jean Baptiste.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Eglise Saint Jean Baptiste.
Sévérac-le-Château
Eglise Saint Jean Baptiste.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Eglise Saint Jean Baptiste. Le blason de la famille de Sévérac est sculpté sur la clef de voûte : argent à 4 pals de gueule.
Sévérac-le-Château
Eglise Saint Jean Baptiste. Le blason de la famille de Sévérac est sculpté sur la clef de voûte : argent à 4 pals de gueule.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Eglise Saint Jean Baptiste. Le blason de la famille de Sévérac est sculpté sur la clef de voûte : argent à 4 pals de gueule.
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Eglise Saint Jean Baptiste. Le blason de la famille de Sévérac est sculpté sur la clef de voûte : argent à 4 pals de gueule.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Eglise Saint Jean Baptiste. De haut en bas : Toulouse, le lion d' Amaury de Sévérac, blason des Sévérac, blason des Arpajon, avec la harpe.
Sévérac-le-Château
Eglise Saint Jean Baptiste. De haut en bas : Toulouse, le lion d' Amaury de Sévérac, blason des Sévérac, blason des Arpajon, avec la harpe.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Eglise Saint Jean Baptiste. A droite, sur le mur, on peut voir la trace d'une litre funéraire.
Sévérac-le-Château
Eglise Saint Jean Baptiste. A droite, sur le mur, on peut voir la trace d'une litre funéraire.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Tour de guet.
Sévérac-le-Château
Tour de guet.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Tour de guet.
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Tour de guet.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Un magnifique panorama s’étend sous nos yeux : des verdoyantes plaines de la Vallée de l’Aveyron aux Causses.
Sévérac-le-Château
Un magnifique panorama s’étend sous nos yeux, les verdoyantes plaines de la Vallée de l’Aveyron.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Sur la terrasse des tilleuls.
Sévérac-le-Château
Sur la terrasse des tilleuls.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le site de Sévérac réputé l’un des plus imprenables du Rouergue, se protégeait derrière trois enceintes fortifiées : 2 autour du château, la 3ème ceinturant la cité. Ici, la première, la plus près du château. A droite, sur  la butte, au XVIIe siècle Louis d'Arpajon fit bâtir une nouvelle église plus spacieuse et mieux décorés que l’ancienne. Elle était ornée de retables, de tableaux de style renaissance. Pas de voûtes mais un plafond avec de belles peintures. Il y avait une sacristie, un clocher élevé au pied duquel elle était la maison curiale. La révolution détruisit cette église avec ses dépendances.
Sévérac-le-Château
Le site de Sévérac réputé l’un des plus imprenables du Rouergue, se protégeait derrière trois enceintes fortifiées : 2 autour du château, la 3ème ceinturant la cité. Ici, la première, la plus près du château. A droite, sur la butte, au XVIIe siècle Louis d'Arpajon fit bâtir une nouvelle église plus spacieuse et mieux décorés que l’ancienne. Elle était ornée de retables, de tableaux de style renaissance. Pas de voûtes mais un plafond avec de belles peintures. Il y avait une sacristie, un clocher élevé au pied duquel elle était la maison curiale. La révolution détruisit cette église avec ses dépendances.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le village médiéval au pied du château.
Sévérac-le-Château
Le village médiéval au pied du château.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Une tourelle et le bâtiment de la salle des hommages.
Sévérac-le-Château
Une tourelle et le bâtiment de la salle des hommages.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Une tourelle.
Sévérac-le-Château
Une tourelle.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Intérieur de la tourelle.
Sévérac-le-Château
Intérieur de la tourelle.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le bâtiment de la salle des hommages.
Sévérac-le-Château
Le bâtiment de la salle des hommages.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des hommages (24m x 12m) était richement décorée avec des tapisseries d'Auvergne, longue table avec tapis de Turquie, lustres en cristal, tableaux, billard. Elle sert pour les hommages des vassaux au seigneur.
Le vassal prête serment de fidélité devant Dieu et sur la croix, puis échange un baiser de paix. Cette salle sert aussi pour les réceptions et comme salle de jeux.
Sévérac-le-Château
La salle des hommages (24m x 12m) était richement décorée avec des tapisseries d'Auvergne, longue table avec tapis de Turquie, lustres en cristal, tableaux, billard. Elle sert pour les hommages des vassaux au seigneur. Le vassal prête serment de fidélité devant Dieu et sur la croix, puis échange un baiser de paix. Cette salle sert aussi pour les réceptions et comme salle de jeux.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des hommages. Il y avait sans doute deux étages.
Sévérac-le-Château
La salle des hommages. Il y avait sans doute deux étages.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des hommages.
Sévérac-le-Château
La salle des hommages.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La salle des hommages. Les poutres de la charpente ont une portée de 14 mètres. Il a fallu  les couper en deux pour les relier par un trait de Jupiter à double clef.
Sévérac-le-Château
La salle des hommages. Les poutres de la charpente ont une portée de 14 mètres. Il a fallu les couper en deux pour les relier par un trait de Jupiter à double clef.
130
<center>Sévérac-le-Château</center>Emplacement de la citerne. Pour le château et ses nombreux résidents, l'approvisionnement en eau est vital. Un système de conduite permet de récupérer les eaux de pluie dans une citerne d'une capacité de 300 m3. La citerne est rendue étanche grâce à un enduit à la romaine à base de chaux hydraulique et de sable.
Sévérac-le-Château
Emplacement de la citerne. Pour le château et ses nombreux résidents, l'approvisionnement en eau est vital. Un système de conduite permet de récupérer les eaux de pluie dans une citerne d'une capacité de 300 m3. La citerne est rendue étanche grâce à un enduit à la romaine à base de chaux hydraulique et de sable.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La galerie ouverte du rez de-chaussée, formée d'une série d'arcades à arcs surbaissés, permet d'accéder aux pièces à fonction utilitaire, comme les cuisines situées dans le pavillon de l'aile orientale. La galerie fermée du premier étage où alternent fenêtres et niches ouvragées.
Sévérac-le-Château
La galerie ouverte du rez de-chaussée, formée d'une série d'arcades à arcs surbaissés, permet d'accéder aux pièces à fonction utilitaire, comme les cuisines situées dans le pavillon de l'aile orientale. La galerie fermée du premier étage où alternent fenêtres et niches ouvragées.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La galerie ouverte.
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La galerie ouverte.
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<center>Sévérac-le-Château</center>La galerie ouverte
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La galerie ouverte
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<center>Sévérac-le-Château</center>
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<center>Sévérac-le-Château</center>Escalier qui monte aux cuisines.
Sévérac-le-Château
Escalier qui monte aux cuisines.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L'entrée des cuisines.
Sévérac-le-Château
L'entrée des cuisines.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Les cuisines.
Sévérac-le-Château
Les cuisines.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Les cuisines.
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Les cuisines.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Les cuisines. L'entrée et la cheminée.
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Les cuisines. L'entrée et la cheminée.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Les cuisines. La cheminée
Sévérac-le-Château
Les cuisines. La cheminée
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<center>Sévérac-le-Château</center>Les cuisines. Le four à pain.
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Les cuisines. Le four à pain.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Les cuisines. Les dalles du sol.
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Les cuisines. Les dalles du sol.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Une pièce d'habitation.
Sévérac-le-Château
Une pièce d'habitation.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Une pièce d'habitation.
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Une pièce d'habitation.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Une pièce d'habitation.
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Une pièce d'habitation.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Une pièce d'habitation.
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Une pièce d'habitation.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Une pièce d'habitation.
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Une pièce d'habitation.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Une pièce d'habitation. La mort de Louis, duc d’Arpajon, en 1679 marqua la fin de l’âge d’or. Le château de Sévérac fut progressivement abandonné. Plusieurs incendies et ventes successives amplifièrent l’action destructrice du temps avant le classement de ce dernier aux Monuments Historiques, son rachat par la mairie en 1966 et la création en 1986 de l’Association des Amis du Château.
Sévérac-le-Château
Une pièce d'habitation. La mort de Louis, duc d’Arpajon, en 1679 marqua la fin de l’âge d’or. Le château de Sévérac fut progressivement abandonné. Plusieurs incendies et ventes successives amplifièrent l’action destructrice du temps avant le classement de ce dernier aux Monuments Historiques, son rachat par la mairie en 1966 et la création en 1986 de l’Association des Amis du Château.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le clocher de l'église et la tour d'une habitation.
Sévérac-le-Château
Le clocher de l'église et la tour d'une habitation.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur appartenait à un couvent bénédictin fondé vers l’an mille. Détruite lors des Guerres de Religion (1562-1598), elle a été reconstruite au XVIIème s., avant de devenir église paroissiale après la Révolution française.
Sévérac-le-Château
L’église Saint Sauveur appartenait à un couvent bénédictin fondé vers l’an mille. Détruite lors des Guerres de Religion (1562-1598), elle a été reconstruite au XVIIème s., avant de devenir église paroissiale après la Révolution française.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur.
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L’église Saint Sauveur.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur. Portail avec la date 1620.
Sévérac-le-Château
L’église Saint Sauveur. Portail avec la date 1620.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur.
Sévérac-le-Château
L’église Saint Sauveur.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur. La nef est bordée des deux côtés par des chapelles. La voûte est en arc brisé.
Sévérac-le-Château
L’église Saint Sauveur. La nef est bordée des deux côtés par des chapelles. La voûte est en arc brisé.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur.
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L’église Saint Sauveur.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur.
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L’église Saint Sauveur.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur.
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L’église Saint Sauveur.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur. Dans une chapelle à gauche, une Vierge noire du XVIIème s. provenant du sanctuaire de Notre Dame de Lorette situé face au château.
Sévérac-le-Château
L’église Saint Sauveur. Dans une chapelle à gauche, une Vierge noire du XVIIème s. provenant du sanctuaire de Notre Dame de Lorette situé face au château.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur. Dans une chapelle à gauche, une Vierge noire du XVIIème s. provenant du sanctuaire de Notre Dame de Lorette situé face au château.
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L’église Saint Sauveur. Dans une chapelle à gauche, une Vierge noire du XVIIème s. provenant du sanctuaire de Notre Dame de Lorette situé face au château.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur. Chapelle saint Joseph.
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L’église Saint Sauveur. Chapelle saint Joseph.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur.
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L’église Saint Sauveur.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur.
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L’église Saint Sauveur.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur.
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L’église Saint Sauveur.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur. Chapelle de la Vierge.
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L’église Saint Sauveur. Chapelle de la Vierge.
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur. Dans une chapelle à droite, une Vierge réalisée par le peintre sculpteur Denys Puech (1854-1934)
Sévérac-le-Château
L’église Saint Sauveur. Dans une chapelle à droite, une Vierge réalisée par le peintre sculpteur Denys Puech (1854-1934)
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<center>Sévérac-le-Château</center>L’église Saint Sauveur. Une Pietà.
Sévérac-le-Château
L’église Saint Sauveur. Une Pietà.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Porte Latazou. Située en contrebas, à gauche de la place de l’église, elle jouxte l’emplacement de l’hospice qui dépendait du couvent, attesté dès le XIIIème siècle. Latazou : de l’occitan latager, battre le grain à coups de lattes. Nom de l’aire où l’on battait les céréales prélevées pour la dîme.
Sévérac-le-Château
Porte Latazou. Située en contrebas, à gauche de la place de l’église, elle jouxte l’emplacement de l’hospice qui dépendait du couvent, attesté dès le XIIIème siècle. Latazou : de l’occitan latager, battre le grain à coups de lattes. Nom de l’aire où l’on battait les céréales prélevées pour la dîme.
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<center>Sévérac-le-Château</center>
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<center>Sévérac-le-Château</center>C’est le dernier rempart qui forme, aujourd’hui encore, la façade des maisons situées rue des Douves.
Sévérac-le-Château
C’est le dernier rempart qui forme, aujourd’hui encore, la façade des maisons situées rue des Douves.
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<center>Sévérac-le-Château</center>Le monument aux morts, sculpté par Joseph Malet.
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Le monument aux morts, sculpté par Joseph Malet.
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