Cogolin, La Garde-Freinet
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Cogolin
Hôtel de ville (construit en 1853 par maître-maçon CARCAGNE, horloge à cadran date de 1920). Il et a reçu deux célèbres vendéens G. Clemenceau en 1920 et le Général De Lattre De Tassigny en 1944.
Légende : sur la barque amenant d'Italie, le corps décapité par les romains du chevalier Torpès, il y avait un coq et un chien. Malgré la faim les animaux ne touchèrent pas au corps. Lorsque l'esquif aborda sur les rivages de l'actuel St-Tropez, le Coq s’envola et vint se poser dans la campagne au beau milieu d’un champ de lin. Etymologie : Cogolin est un promontoire s'avançant sur une plaine ; c'est ce genre de colline, que l'on appelle en provençal « cuquihon - couquihoun », qui a donné son nom à Cougoulin-Cogolin. Le nom de la localité est attesté sous la forme Cucullinus en 1055 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, Cugullino en 1079, Cogolino vers 1200.
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Rue Nationale
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Portail Haut dit du Piquet.
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Encadrement de porte en basalte bulleux.
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Rue Nationale
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Portail Bas
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Place de l'Abbé Toti, anciennement place de l'Hôtel de Ville. A gauche, au n°2, la maison du colporteur Esmieu: souvenir lié à la découverte faite par Jean-Pierre Saglia, en 1960, lors de travaux entrepris dans la maison familiale. Dans un placard mural, il découvrit un cahier de soixante-six pages, dans lequel son ancêtre, Jean-Joseph Esmieu racontait sa vie (mi-XVIIIe- déb. XIXe s) ayant donné naissance en septembre 2002, à un livre intitulé: "La vie pénible et laborieuse du colporteur Esmieu".
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La place de l'abbé Maurice Toti doit son nom au prêtre, originaire d'OIlioules, qui fut curé de la paroisse de Cogolin de 1966 à 1977. Sous l'Ancien Régime, sur cette place, poussait un ormeau coupé en 1780 car, trop vieux, il était devenu dangereux pour la sécurité des riverains. La fontaine moussue a été construite en 1861.
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La place de l'abbé Maurice Toti. C'était la place de la maison commune, puis de l'hôtel de ville, situé au n°5 de la rue Nationale, ancienne rue Romaine. Au milieu du XIXe siècle, la mairie fut définitivement installée à l'emplacement qu'elle occupe aujourd'hui.
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Cogolin
Encadrement de porte en serpentine.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
A Cogolin, une première église paroissiale est attestée dès 1079 mais, en l'absence de vestiges archéologiques, on ne sait pas où ce lieu de culte se trouvait. L'édifice actuel, daté des XVème et XVIème siècles, est dédié à saint Sauveur et à saint Etienne. Ce côté nord montre les 4 travées du collatéral soutenues par 3 contreforts et couvertes par des toits à double pentes.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Porte en serpentine, marbre vert bleu local, de style Renaissance datée de 1549.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Sa construction a nécessité l'utilisation de basalte, pierre de lave alvéolée de couleur gris noir, extrait de carrières situées sur le terroir de Cogolin. Sa façade comprend dans sa partie supérieure une rosace moderne avec un vitrail de Jacqueline de Kock représentant : le soleil, la terre, la mer et en son centre, une croix. La porte en basalte, de style gothique provençal tardif, comprend à gauche le millésime 1526 et à droite un écusson non identifié, les deux gravés dans le basalte.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
L'intérieur de l'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne est d'une grande sobriété. La nef, en plein cintre, date de la première moitié du XVe siècle. A gauche, le collatéral nord, a été construit en plusieurs tranches tout au long du XVIe siècle comme en témoigne le millésime 1531 porté par la clé de voûte de la quatrième travée (près de la chapelle de la Vierge) et l'année 1550 de la 2e travée.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Le chœur est bâti avec une belle abside en cul-de-four. A sa droite la chapelle Saint-Antoine date de la fin du XVIe siècle. En haut, l'icône du Christ Miséricordieux, reproduction de l'original se trouvant à Cracovie, dans le couvent de sainte Faustine à qui le Christ est apparu. Jésus demanda à sœur Faustine Kowalska, religieuse polonaise (1905-1938), béatifiée par le pape Jean-Paul II le 5 avril 2000, de faire peindre et vénérer ce tableau. Jésus dicta à sainte Faustine le chapelet à la Miséricorde Divine la nuit du 15 au 14 septembre 1935 à Vilnius (Lituanie}. "Ces deux rayons indiquent le sang et l’eau : le rayon bleu signifie l’eau, qui justifie les âmes : le rayon rouge signifie le sang, qui est la vie des âmes.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Statues de l'Annonciation, Archange Gabriel et Vierge Marie, bois sculpté polychrome doré, 17e siècle.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Statue de Saint-Michel, plâtre polychrome, 19e siècle. Socle sculpté le pénitent, Jean-Pierre de Kock 1980.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Statues de Sainte Anne et la Vierge Marie enfant, plâtre polychrome, 19e siècle
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Statue de Saint-Joseph et Jésus enfant, plâtre polychrome, 19e siècle
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Buste reliquaire de saint Clair, bois sculpté polychrome ,18e siècle, classé monument historique.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Piéta, sculpture en pierres sur sarcophage à l’antique Jean-Pierre de Kock ,1983.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Triptyque, peinture sur bois, Patrice Henry-Biabaud (panneau central), Jean-Paul Lemarquis (panneaux de côté), 1985.
Au centre Saint-Roch pendant la peste à Cogolin.
À gauche, sainte Thérèse de Lisieux.
À droite, extase mystique de sainte Thérèse d’Avila.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Polyptyque, peinture à l'œuf sur bois, Louis Giraud, 1983 Au centre Vierge à l'Enfant À gauche Sainte-Marguerite d'Antioche de Pisidie À droite Saint-François d'Assise Registre inférieur de gauche à droite : Noli me tangere, Crucifixion, Résurrection.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Triptyque de saint Antoine, saint Eloi, saint Pons, peinture sur bois, 1540 Par André Carton dit Huriupin. André Carton est un peintre aux probables origines picardes, actif à Draguignan de 1528 à 1581. Cette œuvre semble avoir été destinée à la chapelle saint Antoine de l'église paroissiale de Cogolin, chapellenie fondée depuis au moins le XVIe siècle. Au centre : saint Antoine auréolé avec en fond une tapisserie semée de clochettes et de Tau alternés avec des fleurs de lys. La clochette et le Tau (lettre grecque en forme de croix) étaient les signes portés par les religieux de l'ordre de saint Antoine, moines qui s'occupaient des lépreux. A sa droite saint Eloi, évêque bénissant ; à ses pieds sont déposés pince et marteau, outils traditionnels des orfèvres et maréchaux-ferrants dont il était le saint patron. A sa gauche, saint Pons, évêque de Cirniez (quartier de Nice), mort martyr dans les arènes, au IIIe siècle ap. J.-C. Cette peinture sur bois exceptionnelle est considérée comme l'œuvre majeure de cet artiste, classée Monument Historique.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Pietà dite de Villeneuve-lès-Avignon d'Enguerrand Quarton, (15e siècle), conservée au musée du Louvre. Reproduction, peinture à l'œuf sur bois, Louis Giraud.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Buste reliquaire de Saint-Roch, bois sculpté polychrome doré, 18e siècle.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Statue de Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus, plâtre polychrome, 19e siècle.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Saint Maur, moine bénédictin VIe siècle. Saint Patron des Bravades de Cogolin.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Autel de la Vierge, marbre 19e siècle. Niche décorée par Alix Soubiran, 2005. Statue de la Vierge Marie, plâtre polychrome, 19e siècle. A gauche, chandelier Pascal, frise sculptée représentant Le passage de la mer Rouge. Jean-Pierre de Kock, 1982.
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Niche décorée par Alix Soubiran, 2005. Statue de la Vierge Marie, plâtre polychrome, 19e siècle.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Niche décorée par Alix Soubiran, 2005. Statue de la Vierge Marie, plâtre polychrome, 19e siècle.
Panneau de gauche, peinture sur bois, Patrice Henry-Biabaud, 1984. En haut, la Nativité. En bas, la fuite en Égypte.
Panneau de droite, peinture sur bois, Jean-Paul Lemarquis, 1984. En haut, l'Assomption de la Vierge. En bas, couronnement mystique de la Vierge.
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Sous l'autel : panneaux de bois peint et doré, 18e siècle, classé monument historique. À gauche le sacrifice d'Isaac. À droite Caïn et Abel.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Maître autel, marbre polychrome, 17e siècle, classé monument historique.
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L'église paroissiale Saint-Sauveur Saint-Etienne
Maître autel, marbre polychrome, 17e siècle, classé monument historique. Maître autel, sculpté par Jean-Pierre de Kock, 1982.
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Vitrail de Jacqueline de Kock représentant : le soleil, la terre, la mer et en son centre, une croix.
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Revêtement en tuiles vernissées pour l'isolation.
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La maison située au n°5 rue de la Résistance, était la demeure d'un artisan du XVIe siècle. Elle comprend à droite 5 marches d'escalier conduisant à la porte de l'habitation, en anse de panier avec à la base des pieds-droits à onglets. La porte à gauche, posséde un linteau à accolade, comme la fenêtre de l'étage.
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le linteau à accolade montre de gauche à droite : Les initiales du propriétaire, Une équerre, symbole indiquant qu'il s'agissait de l'atelier d'un maçon, d'un charpentier ou d'autres maîtres artisans des métiers du bâtiment. Les entrelacs du monogramme I H S, signifiant « Iésus Hominum Salvator », « Jésus sauveur de l'Homme ». Tous ces éléments décoratifs, caractéristiques du vocabulaire architectural gothique tardif provençal, sont en basalte, pierre de lave extraite des carrières locales.
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La rue de la Résistance, ancienne rue Romaine, était le lieu de résidence des personnes les plus en vue de la communauté. Les artisans avaient alors un certain statut social, ils savaient généralement signer, lire et écrire et étaient qualifiés de maîtres.
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La tour de l'horloge
La tour de l'horloge et le mur d'enceinte de Cogolin constituaient un système défensif qui englobait les habitations et le château seigneurial. Cette tour porte, datée de la fin du XIIIe - début XIVe siècle, était une des entrées du village. On y accédait par une rampe puis un pont-levis permettant de franchir un fossé. Une herse, appelée sarrasine, protégeait le village en cas de danger. Cette tour a été bâtie en basalte, pierre de lave alvéolée de couleur gris noir, roche sur laquelle le village de Cogolin s'est établi. Remarquez les pierres à bossage, particulièrement aux chaînes d'angles, caractéristiques de l'architecture militaire et seigneuriale de cette période. Au début du XIVe siècle, le village de Cogolin était peuplé de 500 habitants environ.
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La tour de l'horloge
Dans la 2ème moitié du XVIe siècle, une horloge a été installée au sommet de cette tour. Une personne, généralement un serrurier, était nommée et payée par la communauté pour « conduite l'orologe ». Ce dispositif fragile fonctionnait avec un contre-poids et nécessitait des réparations régulières. Les heures étaient sonnées par une cloche datée de 1587. A la Révolution française, cette cloche a été sauvée car elle faisait partie d'un édifice civil. Ainsi, elle n'a pas été fondue pour servir de canon à la République. Elle se trouve aujourd'hui dans le clocher de l'église paroissiale. Sa dédicace latine « Sancta Maria ora pro nobis », signifie « Sainte Marie priez pour nous ». Dès 1911, le conseil municipal envisagea l'achat d'une nouvelle horloge qui fut installée sur le fronton de l'hôtel de ville en 1930.
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La Demeure Sellier
La Demeure Sellier doit son nom à Lucien et Marie-Josèphe Sellier qui, après l'avoir entièrement restaurée, l'ont donnée à la commune en 1982. De 1651 à la Révolution française elle a été le lieu de résidence de la famille de Cuers, co-seigneur de Cogolin. Les ouvertures de la façade sont ornées de serpentine, marbre vert bleuté, extrait des carrières du massif des Maures.
La famille de Cuers (prononcer de Cœur, le blason comprend 3 cœurs) d'origine toulonnaise accéda à la noblesse par la magistrature. Elle a donné une dizaine de grands marins au service du Roy de France, dont les plus célèbres sont : Jacques (1621-1700), chef d'escadre des armées navales, dont la vie aventureuse a inspiré le romancier Eugène Sue dans son « Histoire de la marine française ». Il s'est illustré lors de la bataille navale de Solebay (côte est de l'Angleterre) le 7 juin 1672 au cours de la guerre de Hollande qui opposait les 93 vaisseaux de la flotte franco-anglaise aux 75 navires des Provinces-Unies (les Pays-Bas).
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La Demeure Sellier
La porte, avec son agrafe ornée d'une feuille d'acanthe et les fenêtres à croisées et meneaux du 1er étage, sont caractéristiques de l'architecture provençale du XVIIe siècle.
Jacques-Philippe (1740-1794), capitaine de vaisseau, a été blessé au siège de Savannah (1779), lors de la guerre d'indépendance des Etats-Unis. Il a été guillotiné le 15 février 1794, accusé de « provocation au rétablissement de la royauté et contre-révolution ».
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La Demeure Sellier
A l'intérieur, on peut voir un magnifique escalier monumental à rampe et balustres. La demeure Sellier est aujourd'hui un lieu d'expositions.
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La Demeure Sellier
A l'intérieur, on peut voir un magnifique escalier monumental à rampe et balustres.
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La Demeure Sellier
A l'intérieur, on peut voir un magnifique escalier monumental à rampe et balustres.
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Cogolin
À l'angle de rue du 19 Mars 1962 et Montée Saint – Roch : Chapelle Saint-Roch (XIXe s) construite avec l'aide de la confrérie des Pénitents Blancs. La grange, située à sa droite, est l'ancienne chapelle Saint-Roch, érigée par la Confrérie des Pénitents Blancs au XVIe s, puis vendue comme bien national pendant la Révolution française. Elle a longtemps servi de bâtiment agricole. Dans le cadastre Napoléonien de 1813, elle est qualifiée "d’écurie avec un jardin". La particularité de Saint- Roch est d'être chargé de prévenir les épidémies. La renommée de ce saint est due à un pèlerinage à Rome qu'il accomplit au XIVe siècle. Parti de Montpellier, il se fit remarquer par son dévouement et par les guérisons qu'il obtint auprès de malades atteints de la peste.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Pour la fabrication de nos pipes, nous utilisons la Bruyère arborescente (Erika Arboréa) qui pousse dans le massif des Maures aux alentours de Cogolin. C’est un véritable arbuste qui atteint 2 à 3 mètres de haut, qui pousse à l’état sauvage et fleurit en avril, sa fleur est blanche. C’est une bruyère qui ne pousse qu’autour de la méditerranée, l’autre bruyère que l’on trouve partout en Europe, est une petite plante mauve, qui ne fait pas de racines.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Dès qu’elles sont arrachées, les racines de bruyère sont coupées en morceaux rectangulaires : les ébauchons, qui sont bouillis pendant dix heures et sèchent à l’air libre entre 3 et 5 ans suivant leurs grosseurs, ceci pour rendre les pipes plus résistantes à la chaleur, plus légères et plus douces à fumer.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Les pipes sont tournées au tour à bois, fraisées, et leurs formes définitives sont faites à la main. Une fraiseuse pour donner la forme de la pipe.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Les pipes sont tournées au tour à bois (photo), fraisées, et leurs formes définitives sont faites à la main.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Elles sont percées et les tuyaux ajustés. Les tuyaux sont soit en ébonite soit en acrylique. Au mur, lesmModèles pour réglage des tours à bois.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Elles sont polies à la main au papier de verre très fin, poncées sur des rouleaux en feutre et lustrées sur des rouleaux en toile de lin. Ici, le lustrage.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Elles sont polies à la main au papier de verre très fin, poncées sur des rouleaux en feutre et lustrées sur des rouleaux en toile de lin.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Lorsqu’elles sont terminées les pipes de Cogolin sont gravées et marquées du COQ D'ARGENT qui est le symbole de la ville de Cogolin (Coq au lin)
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Lorsqu’elles sont terminées les pipes de Cogolin sont gravées et marquées du COQ D'ARGENT qui est le symbole de la ville de Cogolin (Coq au lin)
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Pipe dont l'intérieur du foyer est recouvert d'une pierre réfractaire.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Pipes de lecture.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Pipe pour fumer le cigare.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Pipe pour dame.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Les pipes sculptées et les fleurons sont entièrement faites à la main.
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Pipes à l'éfigie des Présidents de la République.
Fumer la pipe est nettement moins nocif car le fumeur de pipe fume moins, il n’avale pas la fumée, toutes nos pipes sont équipées d'un filtre et la nicotine se dépose dans le foyer, dans la tige et sur le filtre. Le fumeur de pipe est un homme calme et réfléchi
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Fabrique de pipes Charles Courrieu
Pipes à l'éfigie des Présidents des Etats-Unis.
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La Garde-Freinet
Massif et imposant, le nouvel hôtel de ville de La Garde-Freinet fut inauguré en grande pompe en 1857. Avec ses décors de serpentinite (roche métamorphique de couleur verte, utilisée comme pierre de taille), il est à l'image de la nouvelle cité prospère qui se développait.
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La Garde-Freinet
Ouvert sur une vaste place publique (qu'occupait l'ancien cimetière) et à proximité de la route principale qui relie le Luc et Grimaud, son déménagement des anciens quartiers avait répondu à des questions de sécurité, en souvenir des émeutes de 1851. Comme le plus souvent, l'édifice abritait aussi l'école publique des filles et des garçons, ainsi que le logement de leur instituteur respectif.
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La Garde-Freinet
En 1889, un monument commémoratif du centenaire de la Révolution Française fut dressé devant l'Hôtel de ville.
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La Garde-Freinet
L'ancien Hôtel de ville fut inauguré en 1827. La cérémonie fut précédée d'une messe et le bâtiment fut béni par le curé sous l'invocation du Saint-Esprit. Cette tradition provençale, datant du Moyen-âge, témoigne du rôle joué par les confréries du Saint-Esprit dans la constitution des communautés villageoises. Jusqu'au début du XIXe siècle, les décisions des conseils de communes étaient ainsi placées sous la protection de l'Esprit Saint. Le rez-de-chaussée abritait une salle de classe, ainsi qu'un cachot sous l'escalier (on peut encore voir la fenêtre, rue Droite), tandis qu'à l'étage se trouvaient la salle du conseil et la salle des archives.
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La Garde-Freinet
Confinée dans les étroites ruelles, la « vieille mairie » fut le théâtre d'une insurrection populaire en 1851. En effet, à l'annonce du coup d'Etat du « prince président », futur Napoléon III, le 2 décembre 1851, la population des villages des Maures prit les armes, comme un devoir républicain pour défendre la Constitution. À la Garde-Freinet, la mairie fut investie et le conseil municipal pris en otage par les habitants.
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La Garde-Freinet
La prison. Maison de dépôt en fonctionnement de 1827, date d'inauguration de la prison, jusqu'au début du XXe siècle. Derrière cette fenêtre à barreaux, se cache une sombre pièce voûtée, exiguë (2,50m par 2,70m). Les prisonniers entraient par une petite porte de 1,50m de hauteur, située sous un escalier. Le mobilier était réduit à deux paillasses et deux couvertures. Les murs comportent plusieurs dizaines de graffiti polychromes : des signatures, des fers à cheval, plusieurs navires à voiles, des portraits, des croix et quelques poèmes. Le cachot a essentiellement servi à calmer les trouble-fêtes ou à dégriser les plus ivres comme un certain Camerio Giacomo, un italien, qui écrivit avoir été mis en prison le 18 octobre 1870 « per avéré berito tropo vino ».
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L'aire de dépiquage Saint-Joseph. Ce grand espace dallé servait à séparer les grains de céréales de l'épi et de la paille. Réparée en 1842, l'aire venait compléter les nombreuses aires privées. Dans le sud de la France, c'est la technique de foulage par les sabots d'un animal qui était utilisée, alors qu'ailleurs, les épis étaient battus à l'aide de fléaux. Une fois sortis de l'épi, les grains de blé étaient secoués dans un van (grande corbeille plate en osier avec deux anses) pour être débarrassés de leurs impuretés.
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La Garde-Freinet
L'aire de dépiquage Saint-Joseph. Aire de stockage des céréales avant de le foulage.
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La Garde-Freinet
Consacrée le 3 mai 1900 (jour de la sainte Croix et de Saint Clément, patron du village), la Croix et son effigie du Christ sont l’un des emblèmes du village qui s’étale à ses pieds. Haute de 6 mètres, on dit que son commanditaire l’abbé Mathieu l’aurait placée exprès dans l’axe de la place Neuve. Il répondait ainsi au climat anticlérical de l’époque, et visait plus particulièrement le propriétaire athée de la plus imposante maison du village… L’ancien Office de Tourisme ! La tradition affirme que le clerc aurait lancé à son ennemi : “ Jusqu’à la fin de tes jours tu auras le Christ en face de toi ! ”. Le monument avait également une fonction moins spirituelle : il servit de paratonnerre au village pendant des années, avant que la rouille n’en vienne à bout. Très endommagée, la Croix a été restaurée en 1978
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La Garde-Freinet
Ancien moulin à huile à chapelle. Les pressoirs à chapelle apparaissent au XVIIIe siècle. Dans ce principe, la vis presse directement. Afin de lutter contre les forces de résistance au moment du pressage, les moulins étaient directement encastrés dans le bâti. Ce système s’appelle « pressoir à chapelle » à cause de la forme en croix que l'on donnait à la structure servant à maintenir la vis en place.
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La Garde-Freinet
Le Clocher Tour. Clocher bâti en 1571. Il mesurait alors environ 6,5 m de hauteur. La tour fut surélevée en 1698 pour y placer une horloge. En 1785, lors de la« reconstruction de l'église paroissiale, un campanile fut installé. Les lois révolutionnaires limitaient les signes extérieurs de la religion. Ainsi, chaque paroisse ne devait-elle conserver qu'une seule cloche et se séparer des autres. La Garde-Freinet perdit alors les deux grosses cloches nommées : Jean-Baptiste et Clément. Elle put cependant conserver deux des plus anciennes cloches de la communauté, décorées de fleurs de lis : Celle du campanile de l'église Saint-Clément (1698) et celle de l'église Notre-Dame de la Moure (1680).
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L’église Saint-Clément
L'église paroissiale est dédiée à saint Clément, saint patron de la commune. Sans doute s'agit-il de l'emplacement de l'église médiévale. Elle fut entièrement reconstruite de 1782 à 1787 pour répondre à l'accroissement de la population. En 1848, l'église n'avait toujours pas de "place". Malgré une pétition de 150 personnes, les fonds manquèrent pour racheter les maisons alentour. Cela rend aujourd'hui la tâche impossible à qui veut prendre des photographies de mariage. De plan simple, à vaisseau unique, elle a été dépouillée des confessionnaux, boiseries et autels latéraux qui ornaient l'intérieur. En 1782, on a déplacé l'escalier d'accés au clocher pour ne pas empiéter sur l'abside.
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L’église Saint-Clément
Le maître autel, 1787.
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L’église Saint-Clément
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L’église Saint-Clément
Le buste reliquaire de St Clément avec des ossements d'un bras enchassé dans le buste. Troisième successeur de Pierre, saint Clément est l’auteur d’une lettre qui montre que dès, la fin du 1er siècle, l’évêque de Rome exerçait dans l’Eglise un rôle d’autorité et de gardien de l’unité. La plus ancienne liste des premiers évêques de Rome, successeurs de saint Pierre, est donnée par saint Irénée à la fin du IIe siècle. Clément y vient en troisième, après Lin et Clet. Clément y vient en troisième, après Lin et Clet : tous trois, d'ailleurs, sont cités dans cet ordre au Canon romain, c'est- à-dire la première prière eucharistique. Un peu plus tard, Tertullien affirme que Clément aurait été ordonné par saint Pierre lui-même. Puis au IVe siècle, Eusèbe de Césarée, dans son Histoire ecclésiastique, précise les dates du pontificat de Clément : de la douzième année du règne de Domitien à la troisième année du règne de Trajan, soit de 92 à 101. Enfin, une tradition tardive fait de Clément un martyr: mais elle n'est pas prouvée et semble devoir beaucoup à la légende.
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L’église Saint-Clément
Sainte Marguerite-Marie Alacoque. 19e siècle. 27 décembre 1673 : c'est la première grande apparition de Jésus et son Sacré-Cœur à Marguerite-Marie Alacoque, soeur de la Visitation.
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L’église Saint-Clément
Statue de la Vierge. 19e siècle. La Vierge se tient debout, tendant sa main droite qui devait tenir un objet.
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L’église Saint-Clément
Saint Bernard et sainte Jeanne de France agenouillés aux pieds de la Vierge, 1702. Fille, sœur et épouse du roi de France, la bonne duchesse de Berry a joué un rôle essentiel dans l'histoire de Bourges au XVe et XVIe siècles. Elle va en effet consacrer sa vie non seulement à l'administration de ce duché de Berry, reçu après la déclaration en nullité de son mariage avec Louis XII, mais aussi à sa vocation de fondatrice. Elle crée l'ordre de l'Annonciade en 1502, fidèle à sa promesse d'enfant, d'honorer la Mère de Dieu. Jeanne de Valois, fille de Louis XI et de la reine Charlotte de Savoie, naquit en 1464. Elle avait la taille contrefaite et les traits du visage irréguliers. Elle fut mariée à 12 ans avec Louis, duc d'Orléans son cousin germain qui ne l'appréciait guère. Celui-ci s'étant révolté contre le roi Charles VIII, Jeanne plaida sa cause et sauva sa tête. Devenu roi sous le nom de Louis XII, le duc d'Orléans chercha à éloigner Jeanne et à faire annuler son mariage afin d'épouser Anne de Bretagne.
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L’église Saint-Clément
L'image du Monastère Invisible de Jean-Paul II montre la vocation et la dignité des êtres les plus faibles. Tandis que les Hommes se baladent sur l’immense poutre instable de la vie, ballotés entre le bien et le mal, deux catégories de personnes permettent an monde de se maintenir dans un équilibre spirituel : d’un côté, les petits enfants et les saints innocents, ces nouveaux martyrs ; et de l’autre, toute cette communauté de gens « cloitrés » chez eux, à cause de la maladie, du handicap ou du grand âge, ainsi que le prisonniers, ces deux piliers qui reposent dans les mains de Marie participent donc à la mission de rédemption et d’intercession du Christ par l’offrande de leurs prières et de leurs souffrances. Cette réalité du Monastère Invisible s'insère dans un cadre riche de symboles : Une grande hostie montre que le Monastère Invisible est d’abord une réalité « eucharistique ». La Croix : élément central du mystère chrétien, dont le patibulum est constitué de l’ensemble des êtres humains avec tontes leurs faiblesses. La partie verticale de la croix passe symboliquement par l’Eglise. Marie : couronnée et assise an centre de l’hostie et derrière la croix ; c'est Marie Reine Immaculée de l’Univers qui ordonne entre elles les différentes parties du Monastère Invisible. Sur ses genoux -se trouvent la basilique Saint-Pierre de Rome, pour signifier qu’elle est la « Mère de l’Eglise ». Près de la croix, à gauche de la tête de la Vierge, dont il fût l’apôtre et l’enfiant, se trouve le Pape Jean-Paul II appuyé sur sa crosse.
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L’église Saint-Clément
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L’église Saint-Clément
Mon corps est la vraie nourriture, mon sang est la vraie boisson. Jean.
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L’église Saint-Clément
Et les deux deviendront un. Marc.
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L’église Saint-Clément
L'Esprit Saint vous enseignera tout. Jean.
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L’église Saint-Clément
Allez annoncer à tous la bonne nouvelle. Marc.
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L’église Saint-Clément
Je me léverai et j'irai vers mon Père. Luc.
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L’église Saint-Clément
Je répandrai sur vous une eau pure. Ezechiel.
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La Garde-Freinet
Le lavoir. Dit à mi taille, il permettait aux « bugadières » de laver debout pour plus de confort. Il fut couvert en 1791, protégeant ainsi du vent et de la pluie. Il est alimenté par la même source que la fontaine vieille. Sa réfection, en 1812, correspond au développement des lavoirs au XIXe siècle, répondant à l'augmentation de la population et à la prise de conscience des besoins d'hygiène- et de salubrité. Les lavoirs servaient à laver le petit linge, utilisant les plans inclinés pour le savonnage et le brossage. Les lavoirs servaient à laver le petit linge, utilisant les plans inclinés pour le savonnage et le brossage.
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La Garde-Freinet
Le lavoir. Lors des grandes lessives, qui n’avaient lieu qu’une ou deux fois dans l’année dans nos campagnes, on venait au lavoir pour le prélavage et le rinçage. Les autres opérations se déroulaient autour d’un cuvier (énorme bac en bois puis en fer, dont le fond était percé d’un trou), dans lequel le linge était savamment placé. Le cuvier était posé sur un trépied, au dessus d’un chaudron. Dans un autre chaudron, de l’eau était chauffée. Au dessus du linge, encore imprégné de savon du prélavage, un vieux drap installé en forme de cuvette était rempli d’un lit de cendres. On pouvait alors procéder au coulage, en versant l’eau chaude dans le cuvier. Cette eau, mêlée de savon et de la potasse des cendres (le lessif), était récupérée, réchauffée et reversée à plusieurs reprises dans le cuvier.
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La Garde-Freinet
L'ancien moulin à huile.
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La Garde-Freinet
L'ancien moulin à huile.
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La Garde-Freinet
La Halle aux Poissons. L'ouvrage métallique, expression de modernité, fut construit en 1971, sur un projet de M. Clavier, ingénieur civil à Draguignan. Il manque aujourd'hui les grands étals en pierre, destinés à accueillir les produits des poissonniers.
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