En 1904, et compte tenu précisément de l’histoire de la rade d’Hyères, Schneider s’intéresse de près au site des Bormettes : les ateliers du Creusot ont mis au point un nouveau type de torpilles pour lesquels il n’existe encore aucun champ de tir. A la veille de la guerre, les Schneider décident de fabriquer les torpilles sur place et construisent une immense halle de 10 000 m2 de type Eiffel avce une toiture en dents de scie (shed) entre les plages de l’Argentière et Tamaris. Elle emploiera jusqu’à 750 personne. Une cité ouvrière est édifiée sur le modèle de celles construites par les Schneider dans leurs diverses installations du Creusot ou de Normandie, entre 1912 et 1920. Une première tranche de construction édifieune dizaine de maisons. Au terme de la deuxième phase, la cité accueille 11 maisons de cadres, et 103 maisons d’ouvriers qui sont construites en deux temps dans un habitat en bande (photo), structuré à partir d’une place avec salle des fêtes, école, coopérative alimentaire, bureau de poste, boulangerie et café associatif, le bar de l’Etoile.
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La cité des Bormettes.
Le transformateur électrique. L'histoire industrielle de ce lieu est relatée dans un roman qui fut un succès à son heure, Les Javanais de Jean Malaquais. L’auteur, juif polonais d’origine, né Jan Malacki, obtint le prix Renaudot en 1939 pour son roman où il dépeint admirablement, dans un style enlevé et vert, la coexistence des deux univers sociaux contrastés, celui de la dure condition des mineurs, entassés dans leurs baraquements et « sans crédit à la double pesée, et celui des employés modèles de la compagnie, Bigorneau Fils et Cie, qui fabriquaient des machines qui explosent sous la mer (…) la compagnie leur avait fait construire des maisonnettes blanchies à la chaux… »
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La cité des Bormettes.
Le fonderie construite autour de 1900. Cette cité vivait en totale autarcie, elle disposait d'une coopérative alimentaire, d'un bureau de poste, d'une école gratuite réservée aux enfants du personnel de l'usine et dont les instituteurs étaient rémunérés par la Société Schneider. Dans les années 1920, l'épopée minière de La Londe se terminait et celle de l'usine des torpilles prenait la relève.
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La cité des Bormettes.
Les maisons des ouvriers, prolongées par un jardin potager d’un côté et une cour de l’autre, forment un des rares corons méditerranéens. Très modernes pour l’époque, elles furent toutes équipées d’eau courante, d’électricité et du tout-à-l’égout.
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La cité des Bormettes.
Chaque logement (4 à 5 pièces) était prolongé de trois dépendances en enfilade, un lavoir, des toilettes et un cabanon de jardin. Tout employé avait droit à un logement pour la période de son emploi au sein de l'entreprise à condition de bien entretenir le jardin devant sa maison. Rue de Provence où existent encore quelques annexes en enfilade et des cheminées d'époque.
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La cité des Bormettes.
Les villas des cadres étaient plus spacieuses et entourées d'un jardin.
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La cité des Bormettes.
Une villa. Le jardin l'entoure, à gauche l'appentis et l'abri de jardin. Sur le toit, les anciennes cheminées.
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La cité des Bormettes.
A partir de 1912, suite à une commande importante pour la marine nationale, l'Italie et le Pérou, un bureau d'étude du Havre s'installa aux Bormettes pour fabriquer les engins sur place. De 1914 à 1918, les hommes étant au front, les deux usines employèrent un nombre important de femmes et fabriquaient des pièces d'avions et des obus. A partir de 1921, l'usine a retrouvé sa vocation initiale de fabrique d'armement.
En fait, elle est devenue essentiellement un atelier de montage, les essais et les études étant réalisés à l'arsenal de Toulon. Après la deuxième guerre, le centre d'études, de recherches et de réalisation de prototypes était à Saint-Tropez. La Londe s'occupait de la fabrication des pièces mécaniques, du montage et du réglage. Les 320 employés de La Londe fabriquaient les torpilles de A à Z. Malheureusement la conjoncture mondiale avec la fin de la guerre froide, la concurrence internationale et la réduction du budget de la défense, entraîna une réduction de la production puis la fermeture de l'usine de La Londe en 1993.
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La cité des Bormettes.
La place centrale des Bormettes. Jusqu’en 1933, cette cité a vécu en autonomie avec sa coopérative alimentaire ravitaillée par deux fermes appartenant à la Cie Schneider, son école, sa garderie, son bureau de poste, son cabinet médical, son bar et son théâtre-salle des fêtes. Aujourd’hui encore, de nombreuses familles y vivent à l’année ou en résidence secondaire.
C’est aussi le cadre de nombreuses activités et d’une fête traditionnelle célébrée pour la Pentecôte, la fête des Bormettes. Au fond, la salle des fêtes bâtie en 1920.
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La cité des Bormettes.
Le théâtre, ancienne salle des fêtes. L'appentis, devant les accades est récent.
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La cité des Bormettes.
La coopérative alimentaire, qui sera transformée en école maternelle. Deux fermes, propriétés de la société, produisaient la plupart des fruits et légumes vendus à la coopérative alimentaire.
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La cité des Bormettes.
Bâtiment qui accueillait en 1922, l'Association de l'étoile, et aujourd'hui L'Escal, association sportive.
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La cité des Bormettes.
La route de l'usine et ses platanes, qui ont remplacés les petits palmiers vers 2017, actuelle avenue Schneider.
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La cité des Bormettes.
L'entrée de l'usine, avec, à droite, la maison du gardien et derrière les arbres, la halle avec sa toiture en dents de scie (shed).
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La cité des Bormettes.
Entre les platanes existait une rue qui allait vers les résidences de l'Argentière. A gauche, l'espace aujourd'hui en friche était autrefois couvert de jardins potagers ouvriers.
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La cité des Bormettes.
Rue de Provence. Après 1993, les maisons de la cité des Bormettes ont été vendues en priorité à d'anciens employés de l'usine ou à la commune (logements sociaux). Certaines sont rasées, d'autres sont rénovées.
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La Promenade des Annamites
Elle emprunte successivement le tracé de deux anciennes voies ferrées industrielles : Une voie de 0,6 m de large (voie Decauville) mise en service en 1899 par la Société des Mines des Bormettes pour acheminer le minerai depuis les différents sites d’extraction jusqu’à l’Argentière, lieu de traitement et d’expédition et pour acheminer les ouvriers de leur logement au centre ville actuel à l'usine au bord de mer ; Une voie métrique ouverte en 1920 par la Cie Schneider. Reliée au Chemin de fer du littoral, elle permettait le transport des machines, des produits métallurgiques et des ouvriers vers l’usine, ainsi que l’expédition des produits usinés, vers l’extérieur. Sa construction est attribuée aux indochinois originaires de la province d’Annam (alors protectorat français), recrutés lors de la
première guerre mondiale.
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La Promenade des Annamites
L’empreinte du Moyen-Âge, sur la colline St Georges.
Sur la petite colline au nord dominant le vignoble, appelée Saint Georges, se trouvait soit une léproserie, soit un établissement tenu par les Hospitaliers de St Jean de Jérusalem pour soigner les croisés. En 1254, de retour de la 7ème Croisade lorsque St Louis débarqua à l’Ayguade, on raconte que trois chevaliers seraient venus trouver repos et guérison dans un hôpital situé aux Bormettes. Ils auraient, chacun en remerciements, offerts une croix de leur insigne aux hospitaliers. Ceci expliquerait la présence des trois croisettes sur le blason de La Londe.
La situation de cet hôpital entre la Tour des Templiers à Hyères et la plage du Pellegrin, lieu de départ de pèlerinages, tend à confirmer cette version.
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La colline St Georges et un bâtiment, à gauche, datant de l'époqude l'hôpital.
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Mines de l'Argentière
En 1885, Victor Roux obtient la concession de mines de plomb, argent et autres métaux connexes et va exploiter sur un ancien domaine agricole, une des plus importantes mines argentifères d’Europe. Il commença alors l'exploitation avec 34 ouvriers. En 1900, environ neuf cents personnes travaillaient sur ce site qui n'était pas le seul gisement minier de la commune. Le filon mesurait environ 400m de long et était constitué de 43 à 50% de blende contenant 50/60% de zinc et de 3% de galène contenant 60% de plom et un peu d'argent, d'où le nom Argentière. Durant quelques années, la mine des Bormettes/Argentière a été le 1er producteur de zinc en Europe. Des grèves importantes, la chute du cours des métaux,
et l'épuisement du filon conduisent à cesser l'extraction en 1908 à l'Argentière. La mine est fermée en 1921, les minerais des autres puits continuant à y être traités jusqu'au début des années trente.où l'usine est complétement fermée. Il semblerait que le gisement de l'Argentière fut exploité dès l'antiquité. En 1223, Raymond Bérenger a donné les terres qu'il possédait entre Hyères et Brégançon à la ville de Marseille, au moment où celle-ci avait obtenu le droit de battre monnaie. Le gisement de l'Argentière était sans doute un lieu d'approvisionnement du nouvel atelier monétaire marseillais. Avant le XVIIe siècle, la mine était sûrement exploitée.
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Mines de l'Argentière
La partie est de la plage de l'Argentière
en direction du rocher de l'Argentière, les îlots et le cap de Léoube, le cap et le fort de Brégançon, les îles d'Hyères. C'est sur la plage de l'Argentière que les minerais étaient stockés, puis traités par broyage, puis triés dans de gands bassins de lavage par gravimétrie. La société y avait aussi installé une forge pour fabriquer les outils, des ateliers, des voies ferrées....
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Mines de l'Argentière
Devant l'usine de La-Londe-les-Maures, les fonds marins ne permettaient pas l'implantation d'un îlot lance-torpilles. C'est au large du domaine de Léoube (commune de Bormes-les-Mimosas) que la Société Schneider et Cie a installé en 1908, un îlot en béton armé. Un caisson a été fabriqué à La-Seyne-sur-Mer, selon les procédés Hennebique, puis remorqué jusqu'à l'endroit choisi à 3 km de l'usine où la base d'enrochement est à 12m de profondeur.
Une fois installé sur le rocher, le caisson a été rempli de 700 tonnes de lest pour l'ancrer. A la base il mesure 14,80m de large et 23,50 de long.
Il faisait 15,50m de haut dont 12m immergés. On l'appelait la machine à coudre. En 1995, deux ans après la fermeture de l'usine, le ministère de la défense l'a cédé au conservatoire du littoral.
La structure d'acier est arasée au niveau de la plate-forme centrale, soit 3m au-dessus du niveau de la mer et pour raison de sécurité,
une balise préventive est posée dessus.
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Mines de l'Argentière
Emplacement des anciens lieux de stockage des minerais avant expédition.
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Mines de l'Argentière
Ici se trouvait le débarcadère du port d'exportation des minerais. Les minerais étaient expédiés à Marseille, à l'usine de l'Escalette où ils étaient traités avant leur expédition à l'étranger.
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Mines de l'Argentière
A l'emplacement de la maison aux volets bleus de trouvait la cantine. Dans le voisinage se trouvaient la forge et les bacs de lavage.
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Mines de l'Argentière
Le mur est le vestige du fond de l'atelier.
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Mines de l'Argentière
Sur les hauteurs, les deux puits d'extraction sont bouchés. Un se trouvait à l'endroit des cheminées roses.
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Mines de l'Argentière
Sous la bâche, la partie basse d'un ancien terril.
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Mines de l'Argentière
Entrée de la mine.
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Mines de l'Argentière
Traces de rails sur le sol de la galerie de la mine de l'Argentière. Après traitement des minerais, les résidus étaient descendus dans la mine pour combler et consolider les galeries.
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Mines de l'Argentière
Première partie de la galerie où on a des voûtes taillées dans le rocher.
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Mines de l'Argentière
Les voûtes.
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Mines de l'Argentière
Un puit d'aération.
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Mines de l'Argentière
Dans une deuxième partie, les voûtes laissent la place à des coupoles.
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Mines de l'Argentière
Ces coupoles sont des traces d'abattage au feu, technique utilisée au Moyen-Age. Avant l'invention de la poudre (au 17ème siècle), on allumait un bûcher qui faisait éclater la roche dure d'une galerie. Ensuite on utilisait un pic,
pour récupérer les lamelles de quartz, parfois au rythme de seulement quelques centimètres chaque jour.
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Mines de l'Argentière
Ensuite, on a utilisé la poudre à canon, puis la dynamite, comme ici avec cette trace de barre à mine.
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Mines de l'Argentière
Cette mine est souvent inondée par infiltration.
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Le Jardin zoologique tropical
Statues de prise de grade. Réalisées dans des troncs de fougères arborescentes, elles proviennent du Nord de l’île d’Ambryum (Archipel du Vanuatu Sud-Ouest de l’Océan Pacifique). Traditionnellement réalisées lors d’une cérémonie de prise de grade, chaque statue est à l’effigie d’un ancêtre et parfois ornée de signes distinctifs (Tortues, Lézards, Dents de Cochon) la rendant unique entre toutes.
Les Statues qui vous font face ont été sculptées par des artistes du village de Magnan (Nord d’Ambrym). Seuls ces hommes possèdent le droit coutumier de réaliser ces œuvres au plus pur style Mélanésien
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Le Jardin zoologique tropical
Perruche à tête jaune.
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Le Jardin zoologique tropical
Perruche à tête jaune.
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Le Jardin zoologique tropical
Arra jaune et bleu.
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Le Jardin zoologique tropical
Didon Edule Lindley. Famille : Zamiaceae. Mexique.
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Le Jardin zoologique tropical
Ara hyacinthe.
Anodorhynchus hyacinthinus. Ordre : Psittaciformes. Famille : Psittacidée. Amérique du sud : forêts et savanes arborées.
Espèce menacée.
Végétarien : graines et fruits.
50 ans dans la nature et plus de 70 ans en parc animalier.
Cet oiseau est le plus grand des aras. Son bec est actionné par des muscles puissants. Ce qui lui permet de briser les coques les plus dures des noix, mais aussi les graines des palmiers. Ces aras sont gravement menacés par la déforestation et le commerce illégal comme animaux de compagnie.
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Le Jardin zoologique tropical
Cacatoès soufré.
Cacatua sulphurea.
Ordre : Psittaciformes Famille : Cacatuidés.
Où vivent-ils ?
Indonésie: Cultures, Savanes arborées et forêts.
Sont-ils protégés ?
Espèce en annexe 1, menacée.
Comment vivent-ils ?
Végétarien : graines et fruits
30 ans dans la nature et jusqu'à 50 ans en parc animalier
Le cacatoès soufré est aussi nommé petit cacatoès à huppe jaune. Aujourd'hui protégés, ces oiseaux intelligents ont souvent été capturés pour approvisionner te marché des animaux de compagnie. Les populations sauvages doivent à présent faire face à la destruction rapide de leur habitat naturel.
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Le Jardin zoologique tropical
Cacatoès soufré.
Cacatua sulphurea.
Ordre : Psittaciformes Famille : Cacatuidés.
Où vivent-ils ?
Indonésie: Cultures, Savanes arborées et forêts.
Sont-ils protégés ?
Espèce en annexe 1, menacée.
Comment vivent-ils ?
Végétarien : graines et fruits
30 ans dans la nature et jusqu'à 50 ans en parc animalier
Le cacatoès soufré est aussi nommé petit cacatoès à huppe jaune. Aujourd'hui protégés, ces oiseaux intelligents ont souvent été capturés pour approvisionner te marché des animaux de compagnie. Les populations sauvages doivent à présent faire face à la destruction rapide de leur habitat naturel.
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Le Jardin zoologique tropical
Calao à bec noir.
Tockus nasutus.
Ordre : Bucérotiformes Famille : Bucérotidés.
Où vivent-ils ?
Afrique subsaharienne : Forêts tropicales et savantes arborées.
Comment vivent-ils ?
Omnivore : petits animaux (insectes et reptiles), fruits.
10 ans dans la nature et jusqu'à 20 ans en parc animalier.
Ces oiseaux vivent en couple et recherchent leur nourriture dans les feuillages et parfois au sol. Ces calaos choisissent une cavité dans un tronc d'arbre pour y installer leur nid. La femelle pond et couve deux à cinq œufs. Le mâle s'occupe de collecter une grande quantité d'insectes pour l'élevage des jeunes.
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Goura couronné.
Goura cristata.
Ordre : Columbiformes. Famille : Columbidés.
Où vivent-ils ?
Nouvelle-Guinée forêts de basse altitude
Sont-ils protégés ? Espèce en annexe 2.
Comment vivent-ils ?
Végétarien : graines et fruits.
20 ans dans la nature et jusqu'à 30 ans en parc animalier.
Ce goura est l'un des plus lourds pigeons connus. Le mâle - un peu plus grand que la femelle - peut peser jusqu'à deux kilogrammes. Ces oiseaux passent la plupart de leur temps au sol à la recherche de nourriture. Ils se déplacent en couple ou en petit groupe. La nuit, ils se perchent dans les arbres pour dormir en sécurité. Emblème de la province ouest de la Nouvelle-Guinée, ce pigeon est chassé et devient rare dans son milieu naturel.
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Le Jardin zoologique tropical
Calao à joues grises
Bycanistes subcylindricus.
Ordre : Bucërotiformes. Famille : Bucërotidés
Où vivent-ils ?
Afrique de l'ouest et Afrique centrale : Forêts tropicales.
Sont-ils protégés ? Espèce non annexée.
Comment vivent-ils ? Omnivore : fruits et petits animaux (insectes et reptiles).
20 ans dans la nature et plus de 40 ans en parc animalier.
Ces oiseaux se retrouvent dans plusieurs types d'habitats forestiers. Vivant en couple, ils choisissent une cavité dans un arbre ou une falaise pour installer leur nid. Le mâle se charge de rechercher la nourriture pour nourrir la femelle et les jeunes qui restent dans le nid pendant trois mois
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Le Jardin zoologique tropical
Calao à joues grises. Le mâle a un casque impressionnant.
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Calao à joues grises. La femelle a un casque plus petit.
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Tortue sillonnée.
Centrochelys sulcata.
Famille : Testudinés.
Ordre : Chéloniens.
Habitat : Savanes et forêts sèches.
Aire d'origine : Ceinture sahélienne, du Sénégal à l'Ethiopie.
Espérance de vie : Jusqu'à 50 ans dans la nature et 70 ans en captivité.
Régime alimentaire : Principalement herbivores, occasionnellement ossements et cadavres de petits animaux.
Statut de conservation : Vulnérable (UICN), espèce classée en annexe II de la CITES.
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Le Jardin zoologique tropical
Quelle stratégie de reproduction pour la tortue sillonnée ? Pondre de nombreux œufs pour s'assurer une descendance.
Une saison des amours violente : La saison de reproduction a souvent lieu après la saison des pluies.
Les males s'affrontent alors fréquemment pour s'approprier les femelles et leu combats sont parfois mortels, lorsque le perdant se retrouve immobilisé sur le Les accouplements sont également violents et le male peut parfois blesser la contraindre à s'accoupler.
Trouver le bon endroit pour pondre : La ponte a lieu 30 jours après l'accouplement.
La femelle va chercher parfois plusieurs jours un bon site de ponte.
Ce site doit se situer à un emplacement suffisamment humide. Elle choisit souvent l'abri d'un buisson. Elle peut uriner afin de ramollir la terre et creuser ainsi jusqu'à 80 cm de profondeur. Entre 10 et 40 œufs sont ensuite déposés. A la fin de la ponte, la femelle rebouche avec soin son trou. Car aucun rôdeur ne doit pouvoir repérer le site de ponte.
Une longue incubation souterraine : Les œufs vont éclore après 90 à 140 jours d'incubation. Cette durée varie en fonction de la température du sol. Lorsque la température d'incubation reste élevée, la majorité des jeunes tortues à éclore seront des femelles. Inversement, lorsque la température d'incubation reste basse on obtiendra plus de mâles que de femelles.
40 grammes face au danger
Après l'éclosion, les jeunes tortues qui pèsent 40 grammes devront s'extraire de leur œuf et regagner la surface sans assistance.
Elles doivent trouver leur nourriture et un abri pour survivre aux températures extrêmes et à la voracité des prédateurs.
Les bébés tortues resteront très vulnérables les premières années et beaucoup n'atteindront pas l'âge adulte. La nouvelle génération sera prête à se reproduire à partir de 10 ans pour les femelles et 13 ans pour les mâles.
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Singe-écureuil des Guyanes.
Saimiri sciureus sciureus.
Ordre : primates.
Famille : cébidés.
Origine : Guyana, Surinam, Guyane Francaise, Brésil
Habitat : forêts tropicales humides.
Statut: espèce peu menacée.
Nourriture : fruits, insectes.
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Singe-écureuil des Guyanes.
Saimiri sciureus sciureus.
Ordre : primates.
Famille : cébidés.
Origine : Guyana, Surinam, Guyane Francaise, Brésil
Habitat : forêts tropicales humides.
Statut: espèce peu menacée.
Nourriture : fruits, insectes.
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Ferocactus stainesii. Famille cactacées. Mexique.
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Perruche rose.
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Calao rhinocéros.
Buceros rhinoceros.
Ordre : Bucérotiformes Famille : Bucerotidés.
Où vivent-ils
Asie du sud-est : Forêts tropicales.
Sont-ils protégés ? Espèce en annexe 2.
Omnivore : fruits et animaux (insectes et reptiles). 40 ans dans la nature.
Lémur à ventre rouge
Eulemur rubri venter
Ordre: Primates.
Famille: Lemuridés.
Origine : Madagascar (Région de l’uest).
Habitat : Forêts tropicales humides. Statut: Espèce quasi menacée (UICN, 2008)
Nourriture : Fruits Feuilles. La femelle a le ventre clair.
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Lémur à ventre rouge
Eulemur rubri venter
Ordre: Primates.
Famille: Lemuridés.
Origine : Madagascar (Région de l’uest).
Habitat : Forêts tropicales humides. Statut: Espèce quasi menacée (UICN, 2008)
Nourriture : Fruits Feuilles. Le mâle a les yeux entourés de blanc.
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Calao terrestre de Leadbeater
Bucorvus leabeateri Ordre : Bucérotiformes
Famille : Bucorvidés
Aire répartition : Afrique Australe et de l'Est
Habitat. : Forêts tropicales d'altitude
Nourriture : Insectes, reptiles, mammifères et oiseaux
Statut : Vulnérable (UICN)
Ces oiseaux terrestres vivent en groupe familial de 5/10 individus. Le couple est assisté par ses jeunes subadultes pendant le nourrissage de la nichée.
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Calao terrestre de Leadbeater
Bucorvus leabeateri Ordre : Bucérotiformes
Famille : Bucorvidés
Aire répartition : Afrique Australe et de l'Est
Habitat. : Forêts tropicales d'altitude
Nourriture : Insectes, reptiles, mammifères et oiseaux
Statut : Vulnérable (UICN)
Ces oiseaux terrestres vivent en groupe familial de 5/10 individus. Le couple est assisté par ses jeunes subadultes pendant le nourrissage de la nichée.
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Calao terrestre de Leadbeater. Les jeunes ont la gorge plus claire, orange.
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Grand Hocco
Crax rubra variegata Linné 1758.
Les 38 espèces de Gallinacés qui forment la famille des Cracidés. se rencontrent dans toute l'Amérique intertropicale, du Texas à l’Argentine. Ces oiseaux de grande tille se nourrissent sur le sol de graines, fruits et insectes. Ils pondent 2 à 3 œufs granulé d’un blanc terne et très gros par rapport à la taille des oiseaux. La sous espèce "variegata" est très rare dans la nature et plus encore en captivité. Leur disparition est liée à la destruction de leur habitat causée par la déforestation, mais aussi par la chasse, dont ils sonles victimes, à cause de la saveur de leur chair.
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Le Jardin zoologique tropical
Pigeon de Nicobar
Caloenas nicobarica
Ordre : Columbiformes
Famille : Cacatuidés
Aire répartition : Sud-est asiatique
Habitat : Forêts tropicales humides et mangroves
Nourriture : Fruits, graines et insectes
Statut : Quasi-menacé (UICN)
Principalement terrestre ce pigeon est le plus proche parent du dodo de l’île Maurice.
Les pigeons de Nicobar aiment à s'exposer au soleil, même par forte chaleur.
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Le Jardin zoologique tropical
Suricate
Suricata suricatta
Famille : Hespertidée. Ordre : Carnivores.
Habitat : Zones désertiques et semi-désertiques.
Aire d'Origine : Afrique du Sud, Namibie, Botswana, Angola..
Espérance de vie : 5 à 7 ans dans la nature, jusqu'à plus de 15 ans en parc animalier.
Régime alimentaire : Petits animaux et végétaux.
Statut de conservation : préoccupation mineure.
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Un pour tous et tous pour un !
Les suricates vivent en groupe - appelé aussi "gang"- de 2 à 50 individus. Un couple est dominant sur le reste du groupe.
Les suricates collaborent pour surveiller leur territoire et leur terrier, s'occuper des jeunes, mais aussi chasser les proies les plus dangereuses comme les serpents venimeux. Qui est la sentinelle ? Un individu surveille le groupe, dressé sur ses pattes arrières. Du haut d'un promontoir, il recherche un éventuel danger. Lorsqu'un prédateur se présente, la vigie se met à aboyer et le groupe se réfugie dans le terrier.
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Le Jardin zoologique tropical
Les suricates creusent quotidiennement de longues galeries et des chambres souterraines. Leurs griffes des membres antérieurs sont adaptées à cette activité.
Une vue persante. Permettant de distinguer un prédateur, à plus d’un kilomètre de distance.
Un sens aigu de la communication
Les suricates, afin de coordonner leurs activités, ont élaboré un système de communication évolué. Les individus communiquent entre eux par une vaste gamme de vocalisations. Mais aussi par l'émission de substances odorantes qu'ils déposent sur les roches et végétaux se trouvant sur leur territoire, ainsi que par le changement de posture du corps.