La Propriété Luc - Meyrargues

La visite de la Propriété d'Allauch a été faite sous l'égide de la maison du Tourisme d'Allauch, avec les commentaires de Patrice. Celle de Meyrargues sous la direction et les commentaires de notre guide Mylène Margail. On les remercie chaleureusement.

<center>Domaine Départemental de Pichauris.</center>Au fond, la Sainte Victoire.
Domaine Départemental de Pichauris.
Au fond, la Sainte Victoire.
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<center>Domaine Départemental de Pichauris.</center>Argelas jaune et globulaire bleue.
Domaine Départemental de Pichauris.
Argelas jaune et globulaire bleue.
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<center>Domaine Départemental de Pichauris.</center>
Domaine Départemental de Pichauris.
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<center>Domaine Départemental de Pichauris.</center>
Domaine Départemental de Pichauris.
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<center>Domaine Départemental de Pichauris.</center>Dans les arbres, la propriété Luc.
Domaine Départemental de Pichauris.
Dans les arbres, la propriété Luc.
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<center>Pichauris</center>La plâtirère. L'activité d'exploitation du Gypse de Pichauris a cessé vers 1930 Cette roche sédimentaire utilisée pour la fabrication du plâtre était cuite, broyée et criblée sur ce site qui bénéficiait d'une adduction en eau pour le refroidissement des fours. Le plâtre allaudien était commercialisé sur le marché Marseillais
Pichauris
La plâtrière. L'activité d'exploitation du Gypse de Pichauris a cessé vers 1930 Cette roche sédimentaire utilisée pour la fabrication du plâtre était cuite, broyée et criblée sur ce site qui bénéficiait d'une adduction en eau pour le refroidissement des fours. Le plâtre allaudien était commercialisé sur le marché Marseillais
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<center>Pichauris</center>La plâtirère. L'activité d'exploitation du Gypse de Pichauris a cessé vers 1930 Cette roche sédimentaire utilisée pour la fabrication du plâtre était cuite, broyée et criblée sur ce site qui bénéficiait d'une adduction en eau pour le refroidissement des fours. Le plâtre allaudien était commercialisé sur le marché Marseillais
Pichauris
La plâtrière. L'activité d'exploitation du Gypse de Pichauris a cessé vers 1930 Cette roche sédimentaire utilisée pour la fabrication du plâtre était cuite, broyée et criblée sur ce site qui bénéficiait d'une adduction en eau pour le refroidissement des fours. Le plâtre allaudien était commercialisé sur le marché Marseillais
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<center>La propriété Luc</center>
La propriété Luc
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<center>La propriété Luc</center>En 1990, Yves Robert dépose ses caméras dans notre territoire provençal afin de mettre en images les films de Marcel Pagnol :
La propriété Luc
En 1990, Yves Robert dépose ses caméras dans notre territoire provençal afin de mettre en images les films de Marcel Pagnol : "La Gloire de mon père" et "Le Château de ma mère". Trente ans plus tard, Christophe Barratier réalisera le troisième volet : "Le Temps des secrets", sorti dans les salles le 23 mars 2022. Le réalisateur choisira alors les mêmes décors et notamment la bastide des vacances du jeune Pagnol.
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<center>La propriété Luc</center>
La propriété Luc
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La propriété Luc
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La propriété Luc
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<center>La propriété Luc</center>
La propriété Luc
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<center>La propriété Luc</center>La sacoche d'instituteur de Joseph, le père de Marcel. La machine à coudre d'Augustine, la mère de Marcel, qui était couturière.
La propriété Luc
La sacoche d'instituteur de Joseph, le père de Marcel. La machine à coudre d'Augustine, la mère de Marcel, qui était couturière.
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<center>La propriété Luc</center>
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La propriété Luc
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La propriété Luc
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<center>Meyrargues</center>Le village s’étire le long d’une rue principale installée au
XIXe siècle, lors de son agrandissement vers le bas, et
d’une rue plus étroite, mais parallèle, qui fut la rue
principale jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Meyrargues
Le village s’étire le long d’une rue principale installée au XIXe siècle, lors de son agrandissement vers le bas, et d’une rue plus étroite, mais parallèle, qui fut la rue principale jusqu’au milieu du XIXe siècle.
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<center>Meyrargues</center>Cours d'eau La Pourane qui se jette dans le Grand Vallat, un affluent de la Durance.
Meyrargues
Cours d'eau La Pourane qui se jette dans le Grand Vallat, un affluent de la Durance.
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<center>Meyrargues</center>
Meyrargues
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<center>Meyrargues</center>
Meyrargues
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<center>Meyrargues</center>Le château. C'est à Meyrargues qu'est signé, le 29 juin 1220, un accord entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Avignon et L'Isle restaient indivis. Quelques communautés du sud (Montjustin, Grambois et Beaumont) restèrent à Raimond Bérenger, contre Peyruis, Châteauneuf et Château-Arnoux, au nord, qui allèrent à Guillaume de Sabran.
Meyrargues
Le château. C'est à Meyrargues qu'est signé, le 29 juin 1220, un accord entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Avignon et L'Isle restaient indivis. Quelques communautés du sud (Montjustin, Grambois et Beaumont) restèrent à Raimond Bérenger, contre Peyruis, Châteauneuf et Château-Arnoux, au nord, qui allèrent à Guillaume de Sabran.
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<center>Meyrargues</center>Une Vierge à l'Enfant.
Meyrargues
Une Vierge à l'Enfant.
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<center>Meyrargues</center>Une Vierge à l'Enfant.
Meyrargues
Une Vierge à l'Enfant.
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<center>Meyrargues</center>Monument aux morts érigé en 1921 par le marbrier Jean Wodrascka. Il remplace l'arbre de la liberté planté en novembre 1792. La statue représente une Mariane tenant un drapeau et une couronne. Sur cette sculpture figure une médaille militaire, un coq Gaulois et un liseré au bas du drapé. Elle a été conçue à la mémoire des morts de la guerre de 1914-1918. Sur le socle, un cartouche porte le nom Marne. Sur les autres faces, on a Verdun et Yser. En dessous, un casque surmonte un rameau d'olivier et un rameau de chêne.
Meyrargues
Monument aux morts érigé en 1921 par le marbrier Jean Wodrascka. Il remplace l'arbre de la liberté planté en novembre 1792. La statue représente une Mariane tenant un drapeau et une couronne. Sur cette sculpture figure une médaille militaire, un coq Gaulois et un liseré au bas du drapé. Elle a été conçue à la mémoire des morts de la guerre de 1914-1918. Sur le socle, un cartouche porte le nom Marne. Sur les autres faces, on a Verdun et Yser. En dessous, un casque surmonte un rameau d'olivier et un rameau de chêne.
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<center>L'église Saint André.</center>Très simple, elle est Néo-classique. Son portail est composé de deux pilastres à impostes et d’une corniche. Une rosace et une grande croix sommitale en pierre d’Arles furent placées en 1900 au moment de la réfection de la façade. Ce sont les seuls décors extérieurs. <br>La paroisse de Meyrargues existe sûrement depuis le VIe siècle, mais la première mention d’une église ne date que du XIe siècle. Elle se trouvait à l’emplacement de la chapelle faisant face au château. En effet, le village médiéval, très resserré, se situait devant le château. Il fut rasé, au XVIe siècle semble-t-il, pour aménager des jardins à la Française, tandis que se constituait en contrebas le village actuel. L’église est alors édifiée sur un cimetière, intégrant une tour médiévale qui appartenait au seigneur et qui est devenue son clocher.
L'église Saint André.
Très simple, elle est Néo-classique. Son portail est composé de deux pilastres à impostes et d’une corniche. Une rosace et une grande croix sommitale en pierre d’Arles furent placées en 1900 au moment de la réfection de la façade. Ce sont les seuls décors extérieurs.
La paroisse de Meyrargues existe sûrement depuis le VIe siècle, mais la première mention d’une église ne date que du XIe siècle. Elle se trouvait à l’emplacement de la chapelle faisant face au château. En effet, le village médiéval, très resserré, se situait devant le château. Il fut rasé, au XVIe siècle semble-t-il, pour aménager des jardins à la Française, tandis que se constituait en contrebas le village actuel. L’église est alors édifiée sur un cimetière, intégrant une tour médiévale qui appartenait au seigneur et qui est devenue son clocher.
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<center>L'église Saint André.</center>Mais cette église s’effondra au
XVIIIe siècle, puis fut reconstruite, au  XVIIIe également. Elle  a subi d'importantes modifications en 1822. <br> A Meyrargues, un petit « troglodyte », petit oiseau discret qui niche dans les trous des murs et des arbres, (ou un roitelet) faisait l’objet d’une drôle de coutume. Le 26 décembre de chaque année, une pétouze était lâchée dans l’église devant de jeunes garçons. Il s’agissait alors de l’attraper, sans lui faire mal, et de la porter jusqu’au château pour l’offrir vivante à la dame du seigneur. Celui qui réussissait était proclamé sur le champ par la foule le « Roi de la Pétouze ». Ce titre lui conférait d’office la présidence des fêtes et des réjouissances pour toute l’année. La pétouze, elle, était ensuite relâchée par la dame.
L'église Saint André.
Mais cette église s’effondra au XVIIIe siècle, puis fut reconstruite, au XVIIIe également. Elle a subi d'importantes modifications en 1822.
A Meyrargues, un petit « troglodyte », petit oiseau discret qui niche dans les trous des murs et des arbres, (ou un roitelet) faisait l’objet d’une drôle de coutume. Le 26 décembre de chaque année, une pétouze était lâchée dans l’église devant de jeunes garçons. Il s’agissait alors de l’attraper, sans lui faire mal, et de la porter jusqu’au château pour l’offrir vivante à la dame du seigneur. Celui qui réussissait était proclamé sur le champ par la foule le « Roi de la Pétouze ». Ce titre lui conférait d’office la présidence des fêtes et des réjouissances pour toute l’année. La pétouze, elle, était ensuite relâchée par la dame.
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<center>L'église Saint André.</center>Une voûte en arêtes couvre une large nef à chœur plat, à trois travées,  accompagnée de chapelles latérales. Une corniche baroque court le long de la nef, dans le style aixois. Tout comme les piliers, elle est en pierre de Rognes. Entre les pilastres, des arcs en plein cintre donnent sur des
chapelles. Une statue de Saint André se trouve à gauche du choeur. Au fond du choeur, une Vierge à l'Enfant.
L'église Saint André.
Une voûte en arêtes couvre une large nef à chœur plat, à trois travées, accompagnée de chapelles latérales. Une corniche baroque court le long de la nef, dans le style aixois. Tout comme les piliers, elle est en pierre de Rognes. Entre les pilastres, des arcs en plein cintre donnent sur des chapelles. Une statue de Saint André se trouve à gauche du choeur. Au fond du choeur, une Vierge à l'Enfant.
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<center>L'église Saint André.</center>Copie du tableau de Véronèse, ”Les noces de Cana”, qui se trouve au Louvre.
L'église Saint André.
Copie du tableau de Véronèse, ”Les noces de Cana”, qui se trouve au Louvre.
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<center>L'église Saint André.</center>Le tableau de Mazzocchi, de 1868, donné par Napoléon III, représentant la Vierge et sainte Catherine de Sienne.  Le Christ Enfant offre l'anneau, symbole du mariage mystique, à la sainte, avec saint Pierre à son côté qui la désigne. A droite, Saint Paul (?) tenant le livre de ses écrits. Les autre personnages (dont un femme)  tiennent la palme du martyr.
L'église Saint André.
Le tableau de Mazzocchi, de 1868, donné par Napoléon III, représentant la Vierge et sainte Catherine de Sienne. Le Christ Enfant offre l'anneau, symbole du mariage mystique, à la sainte, avec saint Pierre à son côté qui la désigne. A droite, Saint Paul (?) tenant le livre de ses écrits. Les autre personnages (dont un femme) tiennent la palme du martyre.
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<center>L'église Saint André.</center>La chapelle de la Vierge.
L'église Saint André.
La chapelle de la Vierge.
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<center>L'église Saint André.</center>Saint Joseph.
L'église Saint André.
Saint Joseph.
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<center>L'église Saint André.</center>Statue de Saint Louis. Sur l'antependium, la croix de Saint André.
L'église Saint André.
Statue de Saint Louis. Sur l'antependium, la croix de Saint André.
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<center>L'église Saint André.</center>Sur l'antependium, la croix de Saint André., entourée des palmes du martyr.
L'église Saint André.
Sur l'antependium, la croix de Saint André, entourée des palmes du martyre.
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<center>L'église Saint André.</center>La tour médiévale, qui est devenue le clocher de l'église.
L'église Saint André.
La tour médiévale, qui est devenue le clocher de l'église.
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<center>L'église Saint André.</center>La tour médiévale, qui est devenue le clocher de l'église.
L'église Saint André.
La tour médiévale, qui est devenue le clocher de l'église.
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<center>Meyrargues</center>Restes d'une fenêtre à meneaux.
Meyrargues
Restes d'une fenêtre à meneaux.
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<center>Meyrargues</center>
Meyrargues
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<center>Le château de Meyrargues</center>C'est probablement au Xe siècle qu'une première construction défensive est bâtie sur le site actuel du château. La forteresse est remaniée plusieurs fois, au XVe siècle et au XVIIe siècle. Le propriétaire le plus célèbre du château était Aliénor de Comminges  (1329-1402),  vicomtesse de Turenne, dame de Meyrargues, épouse de Guillaume III Roger de Beaufort. Le fief a ensuite appartenu aux familles provençales des Baux (haut Moyen Âge), d'Allagonia ou d'Alagonia (à partir du XVe siècle), de Valbelle (XVIIe siècle) puis d'Albertas.
Le château de Meyrargues
C'est probablement au Xe siècle qu'une première construction défensive est bâtie sur le site actuel du château. La forteresse est remaniée plusieurs fois, au XVe siècle et au XVIIe siècle. Le propriétaire le plus célèbre du château était Aliénor de Comminges (1329-1402), vicomtesse de Turenne, dame de Meyrargues, épouse de Guillaume III Roger de Beaufort. Le fief a ensuite appartenu aux familles provençales des Baux (haut Moyen Âge), d'Allagonia ou d'Alagonia (à partir du XVe siècle), de Valbelle (XVIIe siècle) puis d'Albertas.
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<center>Le château de Meyrargues</center>Le premier seigneur connu de Meyrargues s’appelait Hugues des Baux, sa famille régna pendant 235 ans. En 1291, Hugues III de Baux, pressé par d’impérieux besoins d’argent, céda son bien au comte de Provence, Charles II. Les comtes de Provence inféodent ponctuellement cette seigneurie, alors prospère, pour remercier leurs alliés et vassaux, si bien que la terre de Meyrargues change plusieurs fois de maitres entre 1291 et 1442. En particulier :  1352 à 1362 Guillaume-Roger, comte de Beaufort ; 1362 à 1394 son fils Raymond de Beaufort, vicomte de Turenne ; 1399 à 1427, Jean II Le Meingre dit Boucicaut, maréchal de France qui fit des travaux entre 1406 et 1408. En 1442, le roi René en fait don à Artaluche d'AIagonia, gentilhomme napolitain qui l'avait soutenu pendant les guerres d'Italie. Il restera la propriété de cette famille pendant deux siècles.
Le château de Meyrargues
Le premier seigneur connu de Meyrargues s’appelait Hugues des Baux, sa famille régna pendant 235 ans. En 1291, Hugues III de Baux, pressé par d’impérieux besoins d’argent, céda son bien au comte de Provence, Charles II. Les comtes de Provence inféodent ponctuellement cette seigneurie, alors prospère, pour remercier leurs alliés et vassaux, si bien que la terre de Meyrargues change plusieurs fois de maitres entre 1291 et 1442. En particulier : 1352 à 1362 Guillaume-Roger, comte de Beaufort ; 1362 à 1394 son fils Raymond de Beaufort, vicomte de Turenne ; 1399 à 1427, Jean II Le Meingre dit Boucicaut, maréchal de France qui fit des travaux entre 1406 et 1408. En 1442, le roi René en fait don à Artaluche d'AIagonia, gentilhomme napolitain qui l'avait soutenu pendant les guerres d'Italie. Il restera la propriété de cette famille pendant deux siècles.
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<center>Le château de Meyrargues</center>Louis d’Allagonia, seigneur de Meyrargues suspecté d’avoir pris part un complot contre Henri IV (il voulait livrer le port et la ville de Marseille à l'Espagne) fut décapité à Paris en 1605 sur un échafaud dressé en place de Grève le 19 décembre. Henri IV redonna ensuite les biens confisqués à son frère Honoré d'Alagonia, chevalier de Malte. Cet Honoré d'Alagonia fut le dernier mâle de la famille, le château est alors légué à l'un de ses parents, Léon de Valbelle, seigneur de Cadarache.
Le château de Meyrargues
Louis d’Allagonia, seigneur de Meyrargues suspecté d’avoir pris part un complot contre Henri IV (il voulait livrer le port et la ville de Marseille à l'Espagne) fut décapité à Paris en 1605 sur un échafaud dressé en place de Grève le 19 décembre. Henri IV redonna ensuite les biens confisqués à son frère Honoré d'Alagonia, chevalier de Malte. Cet Honoré d'Alagonia fut le dernier mâle de la famille, le château est alors légué à l'un de ses parents, Léon de Valbelle, seigneur de Cadarache.
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<center>Le château de Meyrargues</center>Les descendants de Léon de Valbelle resteront jusqu'à la Révolution en possession du chateau auquel ils donneront sa configuration actuelle.  Après avoir connu plusieurs propriétaires, cette belle demeure provençale a été, en 1952, transformée en hôtel de luxe. 
Rachetée en 2015 par un fond d'investissement immobilier, elle a été complétement restaurée et divisée en appartements locatifs.
Le château de Meyrargues
Les descendants de Léon de Valbelle resteront jusqu'à la Révolution en possession du chateau auquel ils donneront sa configuration actuelle. Après avoir connu plusieurs propriétaires, cette belle demeure provençale a été, en 1952, transformée en hôtel de luxe. Rachetée en 2015 par un fond d'investissement immobilier, elle a été complétement restaurée et divisée en appartements locatifs.
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<center>Le château de Meyrargues</center>Le château a conservé sa rudesse et sa sobriété extérieure, typique de l'architecture provençale.
Le château de Meyrargues
Le château a conservé sa rudesse et sa sobriété extérieure, typique de l'architecture provençale.
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<center>Le château de Meyrargues</center>L'escalier d'accès date du XVIIe siècle.
Le château de Meyrargues
L'escalier d'accès date du XVIIe siècle.
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<center>Le château de Meyrargues</center>En 1650, l'édifice est détruit par les troupes du comte d'Alès pour punir l'engagement de Léon de Valbelle au coté des frondeurs. L'importante campagne de reconstruction qui est entreprise peu après modifie considérablement la physionnomie des batiments, qui conservent cependant une grande partie de leurs volumes initiaux. L'aile sud est abattue, ce qui donne au chateau une forme de fer à cheval. Désormais ouverte sur l'extérieur, la cour est précédée d'une vaste terrasse bordée de balustres de pierre et reliée aux jardins par un escalier.
Le château de Meyrargues
En 1650, l'édifice est détruit par les troupes du comte d'Alès pour punir l'engagement de Léon de Valbelle au coté des frondeurs. L'importante campagne de reconstruction qui est entreprise peu après modifie considérablement la physionnomie des batiments, qui conservent cependant une grande partie de leurs volumes initiaux. L'aile sud est abattue, ce qui donne au chateau une forme de fer à cheval. Désormais ouverte sur l'extérieur, la cour est précédée d'une vaste terrasse bordée de balustres de pierre et reliée aux jardins par un escalier.
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<center>Le château de Meyrargues</center>Il a été considérablement remanié à la Renaissance (fenêtres à
meneaux),
Le château de Meyrargues
Il a été considérablement remanié à la Renaissance (fenêtres à meneaux),
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<center>Meyrargues</center>Au Xe siècle, le lieu se serait nommé Mairaniga, puis Meyranigae puis Castrum de Meyran aux XIVe siècle et XVe siècle. Sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle), le lieu est mentionné sous le nom de « Merargues ». Le suffixe —argues viendrait du latin —anicum, signifiant petit domaine (champs)22. Ce suffixe est typique des toponymes du sud de la France. La racine serait tirée du nom du propriétaire primitif gallo-romain du lieu, pouvant être Mairan, Mayran ou Marius.Sabran.
Meyrargues
Au Xe siècle, le lieu se serait nommé Mairaniga, puis Meyranigae puis Castrum de Meyran aux XIVe siècle et XVe siècle. Sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle), le lieu est mentionné sous le nom de « Merargues ». Le suffixe —argues viendrait du latin —anicum, signifiant petit domaine (champs)22. Ce suffixe est typique des toponymes du sud de la France. La racine serait tirée du nom du propriétaire primitif gallo-romain du lieu, pouvant être Mairan, Mayran ou Marius.Sabran.
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<center>Le château de Meyrargues</center>Armoiries au-dessus de la porte d'entrée.
Le château de Meyrargues
Armoiries au-dessus de la porte d'entrée.
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<center>Le château de Meyrargues</center>Inscription antique provenant de l'aqueduc, conservée sur un mur du
château : PIV MIO FLA  REIIANO
MION…
Le château de Meyrargues
Inscription antique provenant de l'aqueduc, conservée sur un mur du château : PIV MIO FLA REIIANO MION…
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<center>Le château de Meyrargues</center>La cour. 1728 : mariage d'André Geoffroy de Valbelle avec  Marguerite de Valbelle.
Le château de Meyrargues
La cour. 1728 : mariage d'André Geoffroy de Valbelle avec Marguerite de Valbelle.
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<center>Le château de Meyrargues</center>La cour.
Le château de Meyrargues
La cour.
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<center>Le château de Meyrargues</center>1638 : les Valbelle prennent possession du château. Les armes sont celles de Marguerite-Delphine de Valbelle, dame de Tourves,  qui épousa André Geoffroy de Valbelle, un cousin éloigné. Au centre, le lévrier des de Valbelle, entourés des lions couronnés, car ils étaient vicomtes de Marseille et de la croix des ducs de Toulouse. Au-dessus, la couronne de duc.
Le château de Meyrargues
1638 : les Valbelle prennent possession du château. Les armes sont celles de Marguerite-Delphine de Valbelle, dame de Tourves, qui épousa André Geoffroy de Valbelle, un cousin éloigné. Au centre, le lévrier des de Valbelle, entourés des lions couronnés, car ils étaient vicomtes de Marseille et de la croix des ducs de Toulouse. Au-dessus, la couronne de duc.
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<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe. C'est la chapelle du château.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe. C'est la chapelle du château.
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<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe.
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<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe.
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<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe. La voûte étoilée est moderne.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe. La voûte étoilée est moderne.
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<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe. Voûte en berceau avec un arc doubleau reposant sur des consoles de chaque côté.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe. Voûte en berceau avec un arc doubleau reposant sur des consoles de chaque côté.
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<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe. Une console.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe. Une console.
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<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe.
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<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe. A gauche, de bas en haut : l'aigle bicépahle de Boucicaut. Les six tourteaux des d'Alagonia. Les six roses avec une bande bleue de Raymond Roger, Vicomte de Turenne, propriétaire du château de 1362 à 1394. En haut, à droite, les armoiries d'Henri IV.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe. A gauche, de bas en haut : l'aigle bicépahle de Boucicaut. Les six tourteaux des d'Alagonia. Les six roses avec une bande bleue de Raymond Roger, Vicomte de Turenne, propriétaire du château de 1362 à 1394. En haut, à droite, les armoiries d'Henri IV.
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<center>Le château de Meyrargues</center>Le soubassement est du XIe siècle.
Le château de Meyrargues
Le soubassement est du XIe siècle.
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<center>Le château de Meyrargues</center>Au bas, il y avait les prisons où furent enfermés, en 1308,  27 templiers. On aperçoit une de ses fenêtres.
Le château de Meyrargues
Au bas, il y avait les prisons où furent enfermés, en 1308, 27 templiers. On aperçoit une de ses fenêtres.
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<center>Le château de Meyrargues</center>Fenêtre de la prison. Une des tours du XIe siècle.
Le château de Meyrargues
Fenêtre de la prison. Une des tours du XIe siècle.
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<center>Le château de Meyrargues</center>Les deux tours rondes du XIe siècle.
Le château de Meyrargues
Les deux tours rondes du XIe siècle.
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<center>Le château de Meyrargues</center>La tour carrée date du XIVe siècle.
Le château de Meyrargues
La tour carrée date du XIVe siècle.
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<center>L'aqueduc de la Traconnade</center>On ne connaît pas la date de construction de cet aqueduc (peut-être le Ier ou le IIe siècle apr. J.-C.). Il parcourait 37 km, prenant l’eau de la source de Traconnade, qui lui donne son nom, à l’est du territoire de Jouques. Il était l’un des quatre aqueducs alimentant Aix antique (Aqua-Sextia) : l'aqueduc de Traconnade, au nord, l'aqueduc de Vauvenargues et celui du Saint-Antonin (du Tholonet) à l'est, aqueduc de Lambesc-Eguilles à l'ouest.
L'aqueduc de la Traconnade
On ne connaît pas la date de construction de cet aqueduc (peut-être le Ier ou le IIe siècle apr. J.-C.). Il parcourait 37 km, prenant l’eau de la source de Traconnade, qui lui donne son nom, à l’est du territoire de Jouques. Il était l’un des quatre aqueducs alimentant Aix antique (Aqua-Sextia) : l'aqueduc de Traconnade, au nord, l'aqueduc de Vauvenargues et celui du Saint-Antonin (du Tholonet) à l'est, aqueduc de Lambesc-Eguilles à l'ouest.
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<center>L'aqueduc de la Traconnade</center>Cet aqueduc est considéré par d'aucuns comme une réelle prouesse technique du fait qu'il parcourt 8 kilomètres sous le plateau qui sépare la vallée de l'Arc et celle de la Durance. À la surface, cette galerie est reliée par des puits de creusement allant jusqu'à 80 mètres de profondeur. Son débit était proche de 20 l par seconde. Les parois étaient à l’origine recouverte d’un enduit d’étanchéité de nature variable, d’un à deux centimètres d’épaisseur, parfois teinté en rouge. L’enduit hydraulique encore appelé opus signinum, est vulgairement appellé tuileau ; à base de chaux, sable et brique écrasée, cette dernière pouvant localement être remplacée par de la pouzzolane ; malaxé avec l’eau, il  devient  hydrofuge, très dur après séchage.
L'aqueduc de la Traconnade
Cet aqueduc est considéré par d'aucuns comme une réelle prouesse technique du fait qu'il parcourt 8 kilomètres sous le plateau qui sépare la vallée de l'Arc et celle de la Durance. À la surface, cette galerie est reliée par des puits de creusement allant jusqu'à 80 mètres de profondeur. Son débit était proche de 20 l par seconde. Les parois étaient à l’origine recouverte d’un enduit d’étanchéité de nature variable, d’un à deux centimètres d’épaisseur, parfois teinté en rouge. L’enduit hydraulique encore appelé opus signinum, est vulgairement appellé tuileau ; à base de chaux, sable et brique écrasée, cette dernière pouvant localement être remplacée par de la pouzzolane ; malaxé avec l’eau, il devient hydrofuge, très dur après séchage.
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