Montélimar, Vogüé

Montélimar : le chaudron d'or, la ville, le thèâtre. Vogüé : le château, le village.

<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. C'est une fabrique artisanale de Nougat de Montélimar, une des dernières, créée en 1949 et qui produit environ 50 tonnes de nougat par an avec une dizaine de salariés. La légende raconte que le nougat aurait été inspiré d’une douceur importée des romains lors de leur conquête de la Gaule. Le nougat apparut en Ardèche , puis à Montélimar vers la seconde moitié du XVIIème siècle, sans qu’il n’ait jamais été possible de retrouver le nom de son créateur. Les premiers documents officiels dans lesquels il est fait mention du nougat remontent au mois d’avril 1701. Les ducs de Bourgogne et de Berry, après avoir accompagné leur frère Philippe d’Anjou, petit -fils de Louis XIV, en Espagne pour être couronné roi d'Espagne, s'arrêtèrent en Provence. Le 2 janvier 1701, le Conseil de Montélimar décida que, entre autres dispositions prises pour fêter les Altesses Royales, on prierait chacune d’elles d’accepter un quintal de nougat blanc. Treize ans plus tard, ce fut à l’ambassadeur de Perse que Montélimar offrit 20 livres de nougat. Tandis que, en 1774, le gendre de Louis XV, Louis Philippe d’Espagne, recevait en cadeau, à l’occasion d’un vin d’honneur, des confitures et du nougat.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. C'est une fabrique artisanale de Nougat de Montélimar, une des dernières, créée en 1949 et qui produit environ 50 tonnes de nougat par an avec une dizaine de salariés. La légende raconte que le nougat aurait été inspiré d’une douceur importée des romains lors de leur conquête de la Gaule. Le nougat apparut en Ardèche , puis à Montélimar vers la seconde moitié du XVIIème siècle, sans qu’il n’ait jamais été possible de retrouver le nom de son créateur. Les premiers documents officiels dans lesquels il est fait mention du nougat remontent au mois d’avril 1701. Les ducs de Bourgogne et de Berry, après avoir accompagné leur frère Philippe d’Anjou, petit -fils de Louis XIV, en Espagne pour être couronné roi d'Espagne, s'arrêtèrent en Provence. Le 2 janvier 1701, le Conseil de Montélimar décida que, entre autres dispositions prises pour fêter les Altesses Royales, on prierait chacune d’elles d’accepter un quintal de nougat blanc. Treize ans plus tard, ce fut à l’ambassadeur de Perse que Montélimar offrit 20 livres de nougat. Tandis que, en 1774, le gendre de Louis XV, Louis Philippe d’Espagne, recevait en cadeau, à l’occasion d’un vin d’honneur, des confitures et du nougat.
1
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. Son nougat est concocté dans d'authentiques chaudrons en cuivre. Un chaudron a une contenance de 125 kg. Miel et sucre sont fondus avec addition des blancs d'oeuf montés en neige, puis on incorpore du sucre porté à haute température pour stabiliser le tout. On ajoute ensuite la vanille des amandes et des pistaches. La pâte est ensuite coulée dans des moules tapissés de pain azyme. Le nougat est ensuite roulé puis découpé.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. Son nougat est concocté dans d'authentiques chaudrons en cuivre. Un chaudron a une contenance de 125 kg. Miel et sucre sont fondus avec addition des blancs d'oeuf montés en neige, puis on incorpore du sucre porté à haute température pour stabiliser le tout. On ajoute ensuite la vanille des amandes et des pistaches. La pâte est ensuite coulée dans des moules tapissés de pain azyme. Le nougat est ensuite roulé puis découpé.
2
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. Barres de nougat. Le Chaudron d’Or fabrique principalement du nougat de Montélimar tendre ou dur, du nougat noir, mais réalise également d’autres produits… L’appellation “Nougat de Montélimar” est réservée à des produits contenant au moins 28% d’amandes émondées et 2% de pistaches (ou 30 % d’amandes et pas de pistaches) et 25% de miel de lavande.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. Barres de nougat. Le Chaudron d’Or fabrique principalement du nougat de Montélimar tendre ou dur, du nougat noir, mais réalise également d’autres produits… L’appellation “Nougat de Montélimar” est réservée à des produits contenant au moins 28% d’amandes émondées et 2% de pistaches (ou 30 % d’amandes et pas de pistaches) et 25% de miel de lavande.
3
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. Découpe des barres en petits cubes.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. Découpe des barres en petits cubes.
4
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. Découpe des barres en petits cubes.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. Découpe des barres en petits cubes.
5
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or.
Montélimar
Le Chaudron d'Or.
6
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. On peut emballer directement les cubes dans des sacs.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. On peut emballer directement les cubes dans des sacs.
7
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. Ou bien on les emballe individuellement dans des petits sachets.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. Ou bien on les emballe individuellement dans des petits sachets.
8
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. Ou bien on les emballe individuellement dans des petits sachets.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. Ou bien on les emballe individuellement dans des petits sachets.
9
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. Machine ancienne, toujours en activité, qui permet un emballage en forme de papillote.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. Machine ancienne, toujours en activité, qui permet un emballage en forme de papillote.
10
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. Machine ancienne, toujours en activité, qui permet un emballage en forme de papillote.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. Machine ancienne, toujours en activité, qui permet un emballage en forme de papillote.
11
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. Papillotes.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. Papillotes.
12
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. Les amandes et autres ingrédients.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. Les amandes et autres ingrédients.
13
<center>Montélimar</center>Le Chaudron d'Or. La nougaterie a été labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » en 2019 par le Ministère de l’économie et des Finances, valorisant ainsi le savoir-faire traditionnel et sa transmission.
Montélimar
Le Chaudron d'Or. La nougaterie a été labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » en 2019 par le Ministère de l’économie et des Finances, valorisant ainsi le savoir-faire traditionnel et sa transmission.
14
<center>Montélimar</center>La Drôme, de Toros. Elle porte sur un plateau, une pomme et une poire.
Montélimar
La Drôme, de Toros. Elle porte sur un plateau, une pomme et une poire.
15
<center>Montélimar</center>
Montélimar
16
<center>Montélimar</center>Au-dessus du linteau, un melon ?
Montélimar
Au-dessus du linteau, un melon ?
17
<center>Montélimar</center>Rue Bouverie.
Montélimar
Rue Bouverie.
18
<center>Montélimar</center>Place  du marché. Ancienne place au blé, devenue ensuite place aux herbes, elle n'a conservé de l'Ancien Régime que quatre arcades du XVIe siècle.
Montélimar
Place du marché. Ancienne place au blé, devenue ensuite place aux herbes, elle n'a conservé de l'Ancien Régime que quatre arcades du XVIe siècle.
19
<center>Montélimar</center>Collégiale Sainte-Croix. Dans les années 1480, il est décidé de construire une nouvelle église plus vaste, pour accueillir les fidèles toujours plus nombreux, pour centraliser les offices religieux et l’administration des sacrements. La campagne de construction commence en 1485, on ne garde de l’ancienne église que le massif de base du clocher, la nouvelle construction est de style « gothique flamboyant ».
Montélimar
Collégiale Sainte-Croix. Dans les années 1480, il est décidé de construire une nouvelle église plus vaste, pour accueillir les fidèles toujours plus nombreux, pour centraliser les offices religieux et l’administration des sacrements. La campagne de construction commence en 1485, on ne garde de l’ancienne église que le massif de base du clocher, la nouvelle construction est de style « gothique flamboyant ».
20
<center>Montélimar</center>Collégiale Sainte-Croix. La Vierge entourée de saint Paul, à gauche, et de saint Pierre, à droite.
Montélimar
Collégiale Sainte-Croix. La Vierge entourée de saint Paul, à gauche, et de saint Pierre, à droite.
21
<center>Montélimar</center>Hôtel de LA BAUME DUPUY-MONTBRUN a été construit au début du XVIIIème siècle (1701-1706) dans le style Louis XIV. C'est le président de DURAND, seigneur de PONTAUJARD, président du Parlement d'Orange, qui le fit édifier.
Montélimar
Hôtel de LA BAUME DUPUY-MONTBRUN a été construit au début du XVIIIème siècle (1701-1706) dans le style Louis XIV. C'est le président de DURAND, seigneur de PONTAUJARD, président du Parlement d'Orange, qui le fit édifier.
22
<center>Montélimar</center>Il a accueilli quelques personnages célèbres : l'ambassadeur de Perse lors de son passage vers Paris en 1713, le comte de SAXE de LUSACE en 1715. Le cardinal de BERNIS y séjourna de novembre 1761 à mai 1762, dictant à sa nièce, la marquise DUPUY-MONTBRUN, ses mémoires et ses lettres à VOLTAIRE. En 1801, il accueillit la première sous-préfecture de Montélimar.
Montélimar
Il a accueilli quelques personnages célèbres : l'ambassadeur de Perse lors de son passage vers Paris en 1713, le comte de SAXE de LUSACE en 1715. Le cardinal de BERNIS y séjourna de novembre 1761 à mai 1762, dictant à sa nièce, la marquise DUPUY-MONTBRUN, ses mémoires et ses lettres à VOLTAIRE. En 1801, il accueillit la première sous-préfecture de Montélimar.
23
<center>Montélimar</center>L'hôtel fut acquis par le marquis DUPUY- MONTBRUN, seigneur de Rochefort, en 1756 et fut habité par la famille DUPUY-MONTBRUN jusqu'en 1871, date à laquelle il devint propriété de ses descendants, la famille de LA BAUME DUPUY-MONTBRUN qui y organisa de nombreux tournois d'escrime accompagnés de concerts à la fin du XIXème siècle.
Montélimar
L'hôtel fut acquis par le marquis DUPUY- MONTBRUN, seigneur de Rochefort, en 1756 et fut habité par la famille DUPUY-MONTBRUN jusqu'en 1871, date à laquelle il devint propriété de ses descendants, la famille de LA BAUME DUPUY-MONTBRUN qui y organisa de nombreux tournois d'escrime accompagnés de concerts à la fin du XIXème siècle.
24
<center>Montélimar</center>Maison dite de Diane de Poitiers. C’est la plus ancienne maison de la ville encore debout aujourd’hui. Elle date du début du XVIe siècle, aux alentours des années 1500. Elle a été bâtie sur une parcelle acquise en 1492 par Jean de Poitiers, de la dynastie des seigneurs d’Allan, chanoine de la collégiale Sainte-Croix de Montélimar (grand-oncle de Diane). Elle a ensuite appartenu à la famille des Pape de Saint-Auban. En 1724, avec la permission du roi Louis XV, Louis Cheynet acquit la maison de Guy Pape, marquis de Saint-Auban. Cette demeure Renaissance est restée dans la descendance de la famille Cheynet jusqu'à l'aube du XXIe siècle.
Montélimar
Maison dite de Diane de Poitiers. C’est la plus ancienne maison de la ville encore debout aujourd’hui. Elle date du début du XVIe siècle, aux alentours des années 1500. Elle a été bâtie sur une parcelle acquise en 1492 par Jean de Poitiers, de la dynastie des seigneurs d’Allan, chanoine de la collégiale Sainte-Croix de Montélimar (grand-oncle de Diane). Elle a ensuite appartenu à la famille des Pape de Saint-Auban. En 1724, avec la permission du roi Louis XV, Louis Cheynet acquit la maison de Guy Pape, marquis de Saint-Auban. Cette demeure Renaissance est restée dans la descendance de la famille Cheynet jusqu'à l'aube du XXIe siècle.
25
<center>Montélimar</center>Maison dite de Diane de Poitiers.  Il semble que le premier niveau d'habitation date de la fin du 15e siècle, le second niveau ayant été rajouté au 17e siècle. On peut admirer deux série de deux bandeaux sur la maison : le bandeau supérieur servant de larmier aux fenêtres, alors que l’inférieur se trouve au niveau des linteaux d’appui de ces mêmes ouvertures.
Montélimar
Maison dite de Diane de Poitiers. Il semble que le premier niveau d'habitation date de la fin du 15e siècle, le second niveau ayant été rajouté au 17e siècle. On peut admirer deux série de deux bandeaux sur la maison : le bandeau supérieur servant de larmier aux fenêtres, alors que l’inférieur se trouve au niveau des linteaux d’appui de ces mêmes ouvertures.
26
<center>Montélimar</center>Maison dite de Diane de Poitiers. Diane est la fille de Jean de Poitiers, vicomte d'Estoile, seigneur de Saint-Vallier, et de Jeanne de Batarnay. La Maison de Poitiers-Valentinois est d'origine dauphinoise, le nom « Poitiers » provenant du lieu-dit Peytieux à Châteauneuf-de-Bordette, elle n'a donc aucun lien de parenté avec les comtes de Poitou. Diane est née dans le Dauphiné où son père possède ses fiefs. Son lieu et sa date de naissance restent incertains : elle serait née à Saint-Vallier-sur-Rhône ou à Étoile, le 3 septembre 1499 ou le 9 janvier 1500.
Montélimar
Maison dite de Diane de Poitiers. Diane est la fille de Jean de Poitiers, vicomte d'Estoile, seigneur de Saint-Vallier, et de Jeanne de Batarnay. La Maison de Poitiers-Valentinois est d'origine dauphinoise, le nom « Poitiers » provenant du lieu-dit Peytieux à Châteauneuf-de-Bordette, elle n'a donc aucun lien de parenté avec les comtes de Poitou. Diane est née dans le Dauphiné où son père possède ses fiefs. Son lieu et sa date de naissance restent incertains : elle serait née à Saint-Vallier-sur-Rhône ou à Étoile, le 3 septembre 1499 ou le 9 janvier 1500.
27
<center>Montélimar</center>Maison dite de Diane de Poitiers.  La maison possède une salle renfermant une rare cheminée de style gothique (fin 15e-début 16e siècle) et un plafond à la française peint avec des motifs héraldiques au premier étage.
Montélimar
Maison dite de Diane de Poitiers. La maison possède une salle renfermant une rare cheminée de style gothique (fin 15e-début 16e siècle) et un plafond à la française peint avec des motifs héraldiques au premier étage.
28
<center>Montélimar</center>
Montélimar
29
<center>Montélimar</center>Fontaine de la place Loubet, fontaine des quatre saisons. L'eau jaillit de quatre mascarons représentant les quatre saisons. De face, l'été avec des épis de blé, à gauche l'automne avec des grappes de raisin, à droite, le printemps avec des fleurs. Derrière, le palais de justice.
Montélimar
Fontaine de la place Loubet, fontaine des quatre saisons. L'eau jaillit de quatre mascarons représentant les quatre saisons. De face, l'été avec des épis de blé, à gauche l'automne avec des grappes de raisin, à droite, le printemps avec des fleurs. Derrière, le palais de justice.
30
<center>Montélimar</center>L'architecte des deux palais est Chaumartin.
Montélimar
L'architecte des deux palais est Chaumartin.
31
<center>Montélimar</center>L'hôtel de ville.
Montélimar
L'hôtel de ville.
32
<center>Montélimar</center>L'hôtel de ville.
Montélimar
L'hôtel de ville.
33
<center>Montélimar</center>Le palais de justice.
Montélimar
Le palais de justice.
34
<center>Montélimar</center>Le palais de justice. Ici, le lion au-dessus de la porte montre les dents.
Montélimar
Le palais de justice. Ici, le lion au-dessus de la porte montre les dents.
35
<center>Montélimar</center>
Montélimar
36
<center>Montélimar</center>Cette grille de mots croisés, conçue comme une véritable carte d'identité de la ville de Montélimar, a pour but de mieux faire connaitre à tous les montiliens et tous les visiteurs, l'histoire, la culture, la géographie et les associations qui définissent la ville. Autour de la grille sont représentés les monuments de Motélimar. A gauche, la porte Saint-Martin, le mémorial à Emile Loubet et le théâtre, dans le fronton, la ville, à droite, le château des Adhémar.
Montélimar
Cette grille de mots croisés, conçue comme une véritable carte d'identité de la ville de Montélimar, a pour but de mieux faire connaitre à tous les montiliens et tous les visiteurs, l'histoire, la culture, la géographie et les associations qui définissent la ville. Autour de la grille sont représentés les monuments de Motélimar. A gauche, la porte Saint-Martin, le mémorial à Emile Loubet et le théâtre, dans le fronton, la ville, à droite, le château des Adhémar.
37
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. Le théâtre, de style néo-classique, a été construit de 1882 à 1885 durant le mandat d’Emile Loubet, Maire de Montélimar (Président de la République française de 1899 à 1906). L’Architecte de la Ville, Adam Niewarowicz a assuré la construction de l’édifice. Celle-ci a duré 3 ans. Vivement critiqué par les journaux de l’époque pour son esthétique, son orientationface au mistral et son agencement intérieur, le Théâtre de Montélimar a tout de même déplacé les foules pour son inauguration. Une représentation a été donnée pour cette occasion, le 11 février 1885. En 2006 il a dû fermer ses portes car il n’était plus aux normes. Après l’entière réfection des façades et de la toiture du bâtiment en 2014-2015, la réhabilitation de l'intérieur a été réalisée par le cabinet d’architecture « Maria Godlewska ». de 2017 à 2019.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. Le théâtre, de style néo-classique, a été construit de 1882 à 1885 durant le mandat d’Emile Loubet, Maire de Montélimar (Président de la République française de 1899 à 1906). L’Architecte de la Ville, Adam Niewarowicz a assuré la construction de l’édifice. Celle-ci a duré 3 ans. Vivement critiqué par les journaux de l’époque pour son esthétique, son orientationface au mistral et son agencement intérieur, le Théâtre de Montélimar a tout de même déplacé les foules pour son inauguration. Une représentation a été donnée pour cette occasion, le 11 février 1885. En 2006 il a dû fermer ses portes car il n’était plus aux normes. Après l’entière réfection des façades et de la toiture du bâtiment en 2014-2015, la réhabilitation de l'intérieur a été réalisée par le cabinet d’architecture « Maria Godlewska ». de 2017 à 2019.
38
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. L'entrée et la mezzanine où se trouve un petit bar.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. L'entrée et la mezzanine où se trouve un petit bar.
39
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. Un des deux escaliers.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. Un des deux escaliers.
40
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. Décor avec des feuilles d'acanthe, plante chère à Emile Loiubet.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. Décor avec des feuilles d'acanthe, plante chère à Emile Loiubet.
41
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. Le foyer.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. Le foyer.
42
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. Théâtre à l'italienne de style néoclassique, son orientation face au Mistral, en dehors des murs de la ville, son esthétique et son aménagement intérieur avaient été beaucoup critiqués à l'époque - 1882 à 1885. Pourtant, le 11 février 1885, les Montiliens se pressaient à l'entrée du théâtre pour la représentation inaugurale : une fête de charité.
Son embellissement s'est poursuivi dans le cadre des aménagements des Allées provençales, puis par l'installation de la fontaine sur la dalle du parking souterrain. Le balcon où Emile Loubet fit son discours, en 1899,  quand il fut élu  président de la République après la mort soudaine de Félix Faure.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. Théâtre à l'italienne de style néoclassique, son orientation face au Mistral, en dehors des murs de la ville, son esthétique et son aménagement intérieur avaient été beaucoup critiqués à l'époque - 1882 à 1885. Pourtant, le 11 février 1885, les Montiliens se pressaient à l'entrée du théâtre pour la représentation inaugurale : une fête de charité. Son embellissement s'est poursuivi dans le cadre des aménagements des Allées provençales, puis par l'installation de la fontaine sur la dalle du parking souterrain. Le balcon où Emile Loubet fit son discours, en 1899, quand il fut élu président de la République après la mort soudaine de Félix Faure.
43
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. Il a fallu 3 années de travaux dirigés par l’architecte Maria Godlewska pour repenser entièrement l’intérieur de ce théâtre, tout en conservant l’esprit du théâtre à l’italienne. La salle compte désormais 454 places. il y a encore deux balcons mais le plus haut est réservé aux techniciens et non pas au public. La salle, les tissus sur les murs, les sièges sont dans les tons rouge et les deux balcons sont blanc cassé.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. Il a fallu 3 années de travaux dirigés par l’architecte Maria Godlewska pour repenser entièrement l’intérieur de ce théâtre, tout en conservant l’esprit du théâtre à l’italienne. La salle compte désormais 454 places. il y a encore deux balcons mais le plus haut est réservé aux techniciens et non pas au public. La salle, les tissus sur les murs, les sièges sont dans les tons rouge et les deux balcons sont blanc cassé.
44
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. La fabrication et l'installation de rambardes en staff pour les balcons, du cadre de scène et du magnifique plafond aux formes aériennes et courbées ont été réalisées par les staffeurs ornemanistes de la Maison Rouveure Marquez .
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. La fabrication et l'installation de rambardes en staff pour les balcons, du cadre de scène et du magnifique plafond aux formes aériennes et courbées ont été réalisées par les staffeurs ornemanistes de la Maison Rouveure Marquez .
45
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet.
46
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. La scène.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. La scène.
47
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. Les feuilles d'acanthe, plante chère à Emile Loubet.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. Les feuilles d'acanthe, plante chère à Emile Loubet.
48
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. Les feuilles d'acanthe, plante chère à Emile Loubet.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. Les feuilles d'acanthe, plante chère à Emile Loubet.
49
<center>Montélimar</center>Théâtre Emile Loubet. Le parterre.
Montélimar
Théâtre Emile Loubet. Le parterre.
50
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Monument historique privé, appartenant à la famille De Vogüé, bâti au XIème siècle autour d’un donjon carré, détruit aujourd’hui.
Au XVème siècle, de grandes transformations lui donnent son aspect actuel. Au XVIIème siècle apparaissent les larges fenêtres, les œils-de-bœuf, le balcon et les jardins suspendus ainsi que la grande porte sur la façade s’ouvrant sur un grand parc.
C’est dans ce château rénové qu’aurait logé en 1629 le roi Louis XIII qui venait d'écraser la citadelle privadoise.
Vogüé
Le château de Vogüé. Monument historique privé, appartenant à la famille De Vogüé, bâti au XIème siècle autour d’un donjon carré, détruit aujourd’hui. Au XVème siècle, de grandes transformations lui donnent son aspect actuel. Au XVIIème siècle apparaissent les larges fenêtres, les œils-de-bœuf, le balcon et les jardins suspendus ainsi que la grande porte sur la façade s’ouvrant sur un grand parc. C’est dans ce château rénové qu’aurait logé en 1629 le roi Louis XIII qui venait d'écraser la citadelle privadoise.
51
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le château est la propriété d'une des grandes familles qui ont marqué l'histoire du Vivarais, celle des marquis de Vogüé. L’édifice présente des vestiges de sa construction des XIIe et XVe siècles. Aujourd'hui, ce lieu patrimonial est géré par l'association Vivante Ardèche.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le château est la propriété d'une des grandes familles qui ont marqué l'histoire du Vivarais, celle des marquis de Vogüé. L’édifice présente des vestiges de sa construction des XIIe et XVe siècles. Aujourd'hui, ce lieu patrimonial est géré par l'association Vivante Ardèche.
52
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Façade nord du XVIIe siècle, avec une grande porte à bossage.
Vogüé
Le château de Vogüé. Façade nord du XVIIe siècle, avec une grande porte à bossage.
53
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Façade ouest. C'est au début du XVIIe siècle que toutes les façades et les tours sont percées de larges fenêtres à meneaux et d'œils-de-bœuf. Les deux fenêtres bilobées de la chapelle, avec, à droite, les deux fenêtres de la salle Rochemure.
Vogüé
Le château de Vogüé. Façade ouest. C'est au début du XVIIe siècle que toutes les façades et les tours sont percées de larges fenêtres à meneaux et d'œils-de-bœuf. Les deux fenêtres bilobées de la chapelle, avec, à droite, les deux fenêtres de la salle Rochemure.
54
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. La cour intérieure avec les portes du grand escalier et celle de la salle Rochemure.
Vogüé
Le château de Vogüé. La cour intérieure avec les portes du grand escalier et celle de la salle Rochemure.
55
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. La cour intérieure. A droite, l'aile Est, aménagée au XVIIe siècle, était la plus vaste du château. Son élévation sur deux niveaux fut réalisée en partie sur des bâtiments existants : la base du donjon et l'ancienne cuisine du fort médiéval.
Cette aile se caractérisait par sa largeur qui permit l'aménagement de plusieurs salles contiguës. Des portes-fenêtres offraient au Sud un accès direct au jardin suspendu. Au XIXe siècle, la plupart des murs de l’aile Est menaçaient ruine et ont donc été démontés.
Vogüé
Le château de Vogüé. La cour intérieure. A droite, l'aile Est, aménagée au XVIIe siècle, était la plus vaste du château. Son élévation sur deux niveaux fut réalisée en partie sur des bâtiments existants : la base du donjon et l'ancienne cuisine du fort médiéval. Cette aile se caractérisait par sa largeur qui permit l'aménagement de plusieurs salles contiguës. Des portes-fenêtres offraient au Sud un accès direct au jardin suspendu. Au XIXe siècle, la plupart des murs de l’aile Est menaçaient ruine et ont donc été démontés.
56
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le donjon, tour carrée de 9 mètres de côté, s'élevait au-dessus de cet emplacement. Il dépassait certainement dans sa hauteur les murs actuels. Sa base était creusée dans le roc et formait une salle basse comportant trois côtés fermés par le rocher. Un quatrième mur d'une épaisseur de 1,75 m, donnant sur l’actuelle cour intérieure, fermait la salle. Cette ancienne partie du château a été probablement édifiée au XIIe siècle. Dans la première partie du XVIIe siècle, le château subit d'importants remaniements. Le donjon est alors englobé dans la construction de l'aile Est du château dont on peut voir les vestiges en arrière plan..
Au milieu XIXe siècle, menaçant ruine, le donjon est abattu. Aujourd'hui, seules la partie basse (ici) et une partie d'un mur du premier étage témoignent encore de sa présence.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le donjon, tour carrée de 9 mètres de côté, s'élevait au-dessus de cet emplacement. Il dépassait certainement dans sa hauteur les murs actuels. Sa base était creusée dans le roc et formait une salle basse comportant trois côtés fermés par le rocher. Un quatrième mur d'une épaisseur de 1,75 m, donnant sur l’actuelle cour intérieure, fermait la salle. Cette ancienne partie du château a été probablement édifiée au XIIe siècle. Dans la première partie du XVIIe siècle, le château subit d'importants remaniements. Le donjon est alors englobé dans la construction de l'aile Est du château dont on peut voir les vestiges en arrière plan.. Au milieu XIXe siècle, menaçant ruine, le donjon est abattu. Aujourd'hui, seules la partie basse (ici) et une partie d'un mur du premier étage témoignent encore de sa présence.
57
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. La salle Rochemure a été aménagée au XVe siècle. La porte en anse de panier, la cheminée d'angle et les fenêtres à meneaux sont typiquement du début de la Renaissance. Au premier plan, portrait de Charles François Elzéard, marquis de Vogüé (1713-1782), général des Armées du Roi, chevalier commandeur des ordres du Roi, commandant en chef en Provence en 1777.
Vogüé
Le château de Vogüé. La salle Rochemure a été aménagée au XVe siècle. La porte en anse de panier, la cheminée d'angle et les fenêtres à meneaux sont typiquement du début de la Renaissance. Au premier plan, portrait de Charles François Elzéard, marquis de Vogüé (1713-1782), général des Armées du Roi, chevalier commandeur des ordres du Roi, commandant en chef en Provence en 1777.
58
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. La salle Rochemure a été aménagée au XVème siècle. Au mur, portrait de Louis-Hector de VILLARS Le Maréchal, (1653-1734).
Vogüé
Le château de Vogüé. La salle Rochemure a été aménagée au XVème siècle. Au mur, portrait de Louis-Hector de VILLARS Le Maréchal, (1653-1734).
59
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. La salle Rochemure a été aménagée au XVème siècle. Reproduction de la tapisserie
Vogüé
Le château de Vogüé. La salle Rochemure a été aménagée au XVème siècle. Reproduction de la tapisserie "scènes galantes" qui fait partie de six toiles "La tenture de la vie seigneuriale" conservées au musée de Cluny à Paris.
60
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. La grande porte d'entrée à bossages ornée d'un fronton brisé triangulaire date typiquement du règne de Louis XIII, époque où les Vogüé reprirent possession du château.
Vogüé
Le château de Vogüé. La grande porte d'entrée à bossages ornée d'un fronton brisé triangulaire date typiquement du règne de Louis XIII, époque où les Vogüé reprirent possession du château.
61
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. La salle des gardes entièrement voûtée et en pierres apparentes.
Vogüé
Le château de Vogüé. La salle des gardes entièrement voûtée et en pierres apparentes.
62
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé au XIIIe siècle. Essai de reconstitution. Maquette : Pierre Mathian. En 1206, quatre tours se trouvent dans le village de Vogüé : le donjon, la tour de Viallaure, la
Vogüé
Le château de Vogüé au XIIIe siècle. Essai de reconstitution. Maquette : Pierre Mathian. En 1206, quatre tours se trouvent dans le village de Vogüé : le donjon, la tour de Viallaure, la "Tourasse" et la tour de Lesparre. Raymond 1er, Pons, Dalmace et Pierre de Vogüé, co-seigneurs de Vogüé, se partagent leur propriété. Au XIIIe siècle, les constructions sont étendues à un logis seigneurial composé de deux pièces superposées à droite. Une salle au premier (maintenant en sous-sol), le second niveau étant formé par l'actuelle salle Rochemure. A partir du XIIIe siècle, plusieurs familles de seigneurs se succèdent au château dont celle de Rochemure du Besset qui s'y établit de 1380 jusqu'en 1603. Cette famille va apporter des modifications aux bâtiments existants. Elle réalise l'aménagement d'une cuisine jouxtant le donjon. Des travaux sont également entrepris en 1498 dans l'actuelle salle Rochemure, où les fenêtres et la porte d'accès, aujourd'hui encore conservées, remplacent d'anciennes ouvertures.
63
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé au XVe siècle. C'est à la famille de Rochemure du Besset que l'on doit aussi l'édification d'un château au système défensif plus développé. Il prend la forme d'un vaste quadrilatère flanqué de quatre tours d'angle reliées entre elles par des murs d'enceinte. Les bâtiments anciens sont conservés et englobés dans les nouvelles constructions. L'accès se fait par un pont-levis enjambant un fossé situé au sud, à l'opposé de l'entrée actuelle du château.
Vogüé
Le château de Vogüé au XVe siècle. C'est à la famille de Rochemure du Besset que l'on doit aussi l'édification d'un château au système défensif plus développé. Il prend la forme d'un vaste quadrilatère flanqué de quatre tours d'angle reliées entre elles par des murs d'enceinte. Les bâtiments anciens sont conservés et englobés dans les nouvelles constructions. L'accès se fait par un pont-levis enjambant un fossé situé au sud, à l'opposé de l'entrée actuelle du château.
64
<center>Vogüé</center>Village de Vogüé au XVe siècle.  Quatre tours se trouvent dans le village de Vogüé. De bas en haut : la tour de Lesparre, édifiée au bord de l'Ardèche ; La
Vogüé
Village de Vogüé au XVe siècle. Quatre tours se trouvent dans le village de Vogüé. De bas en haut : la tour de Lesparre, édifiée au bord de l'Ardèche ; La "Tourasse", la plus massive, située en plein centre du village ; le donjon, entouré oar quatre tours rondes ; la tour de Viallaure à côté de la chapelle sainr Cerice.
65
<center>Vogüé</center>Château de Rochecolombe. La famille de Vogüé s'installe au château de Rochecolombe au début du XIVe siècle et y réside jusqu'en 1603. Elle en reste propriétaire jusqu'à la Révolution où il sera confisqué. Racheté par Léonce de Vogüé en 1840, il est encore de nos jours propriété de la famille de Vogüé. Le château est aujourd'hui en ruine. Il ne subsiste qu'une partie du donjon, des éléments d'une enceinte et la présence d'une citerne.
Seule la chapelle dédiée à Saint Barthélémy est en bon état.
Vogüé
Château de Rochecolombe. La famille de Vogüé s'installe au château de Rochecolombe au début du XIVe siècle et y réside jusqu'en 1603. Elle en reste propriétaire jusqu'à la Révolution où il sera confisqué. Racheté par Léonce de Vogüé en 1840, il est encore de nos jours propriété de la famille de Vogüé. Le château est aujourd'hui en ruine. Il ne subsiste qu'une partie du donjon, des éléments d'une enceinte et la présence d'une citerne. Seule la chapelle dédiée à Saint Barthélémy est en bon état.
66
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. A partir de 1603, Melchior Ier de Vogüé entame le rachat de la seigneurie de Vogüé alors partagée entre deux familles. Les Rochemure du Besset vendent pour 23 000 livres le château. La négociation avec Joachim de Beaumont, seigneur de Brison, fut plus longue et dura vingt ans. Par ce rachat, le partage d'autorité et des droits portant sur la seigneurie de Vogüé disparaît. Melchior de Vogüé en devient alors l'unique seigneur. Il quitte alors  son château de Rochecolombe pour venir s'installer à Vogüé. C'est sous son impulsion que le château à vocation défensive évolue vers une luxueuse demeure. Celle-ci est formée de quatre corps de bâtiment venant enserrer une petite cour intérieure.
L'aile Est est constituée par le corps de bâtiment principal adossé à la falaise. Elle englobe et fait disparaître le donjon. Cette partie de l'édifice est la plus haute et la plus vaste du château. Aujourd'hui en ruine, on la traverse pour accéder au jardin suspendu.
L'aile Ouest (côté village) accueille l'escalier et sa porte de style Louis XIII qui dessert les deux étages du château.
Dans l'aile Nord sont aménagées l'entrée du château et la salle des Etats de Vivarais. Enfin, l'aile Sud vient refermer le quadrilatère. C'est par de grandes portes-fenêtres que l'on accédait de cette aile au jardin suspendu réalisé à la place du fossé de défense.
Vogüé
Le château de Vogüé. A partir de 1603, Melchior Ier de Vogüé entame le rachat de la seigneurie de Vogüé alors partagée entre deux familles. Les Rochemure du Besset vendent pour 23 000 livres le château. La négociation avec Joachim de Beaumont, seigneur de Brison, fut plus longue et dura vingt ans. Par ce rachat, le partage d'autorité et des droits portant sur la seigneurie de Vogüé disparaît. Melchior de Vogüé en devient alors l'unique seigneur. Il quitte alors son château de Rochecolombe pour venir s'installer à Vogüé. C'est sous son impulsion que le château à vocation défensive évolue vers une luxueuse demeure. Celle-ci est formée de quatre corps de bâtiment venant enserrer une petite cour intérieure. L'aile Est est constituée par le corps de bâtiment principal adossé à la falaise. Elle englobe et fait disparaître le donjon. Cette partie de l'édifice est la plus haute et la plus vaste du château. Aujourd'hui en ruine, on la traverse pour accéder au jardin suspendu. L'aile Ouest (côté village) accueille l'escalier et sa porte de style Louis XIII qui dessert les deux étages du château. Dans l'aile Nord sont aménagées l'entrée du château et la salle des Etats de Vivarais. Enfin, l'aile Sud vient refermer le quadrilatère. C'est par de grandes portes-fenêtres que l'on accédait de cette aile au jardin suspendu réalisé à la place du fossé de défense.
67
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, le château connaît toute sa splendeur. Cérice-François de Vogüé y fait réaliser entre autres un jeu de paume (à gauche, contre la falaise) et planter une allée de marronniers sur la terrasse menant à la tour nord-est. En 1739, Charles de Vogüé s'installe au château d'Aubenas acheté quelques années auparavant par son père. Il délaisse ainsi le château de Vogüé mais en garde la propriété. Au cours de la Révolution, en 1794, il est confisqué, puis vendu comme bien national. Il passe ensuite comme propriété communale. Il sert alors de carrière de matériaux et en 1840, le château est en partie en ruine. En 1840, suite à une visite sur les terres d'origine de sa famille, Léonce de Vogüé rachète le château auprès de la commune. Il y entreprend d'importants travaux de réparations : toitures, escalier, plafonds, planchers. Ces travaux donnent encore aujourd'hui au château un caractère rustique qui n'était pas le sien au moment de sa splendeur.
Léonce de Vogüé le met alors à la disposition des religieuses de Saint-Joseph d'Aubenas qui y tiennent une école jusqu'en 1960. En 1971, le château n'étant plus occupé, le marquis Pierre de Vogüé en donne la gestion à l'Association
Vogüé
Le château de Vogüé. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, le château connaît toute sa splendeur. Cérice-François de Vogüé y fait réaliser entre autres un jeu de paume (à gauche, contre la falaise) et planter une allée de marronniers sur la terrasse menant à la tour nord-est. En 1739, Charles de Vogüé s'installe au château d'Aubenas acheté quelques années auparavant par son père. Il délaisse ainsi le château de Vogüé mais en garde la propriété. Au cours de la Révolution, en 1794, il est confisqué, puis vendu comme bien national. Il passe ensuite comme propriété communale. Il sert alors de carrière de matériaux et en 1840, le château est en partie en ruine. En 1840, suite à une visite sur les terres d'origine de sa famille, Léonce de Vogüé rachète le château auprès de la commune. Il y entreprend d'importants travaux de réparations : toitures, escalier, plafonds, planchers. Ces travaux donnent encore aujourd'hui au château un caractère rustique qui n'était pas le sien au moment de sa splendeur. Léonce de Vogüé le met alors à la disposition des religieuses de Saint-Joseph d'Aubenas qui y tiennent une école jusqu'en 1960. En 1971, le château n'étant plus occupé, le marquis Pierre de Vogüé en donne la gestion à l'Association "Vivante Ardèche" afin d'ouvrir au public ce site patrimonial.
68
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé.
Vogüé
Le château de Vogüé.
69
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Salle du XIVe avec l'entrée du cachot.
Vogüé
Le château de Vogüé. Salle du XIVe avec l'entrée du cachot.
70
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le cachot.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le cachot.
71
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le cachot.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le cachot.
72
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. L'aménagement de la cuisine remonte aux XIIIe ou XIVe siècle.
Accolée au donjon, elle était éclairée par une meurtrière percée dans le mur sud qui fut bouchée au XVIIe siècle lors de la construction des voûtes soutenant le jardin suspendu.
La cuisine était composée d'un puits qui donne sur une citerne creusée dans le roc alimentée par un réseau de canalisations récupérant les eaux de pluie. Sur le mur du fond, furent aménagés à gauche un four (dans l'angle) et à droite un espace pour la lessive (la bugade)
Vogüé
Le château de Vogüé. L'aménagement de la cuisine remonte aux XIIIe ou XIVe siècle. Accolée au donjon, elle était éclairée par une meurtrière percée dans le mur sud qui fut bouchée au XVIIe siècle lors de la construction des voûtes soutenant le jardin suspendu. La cuisine était composée d'un puits qui donne sur une citerne creusée dans le roc alimentée par un réseau de canalisations récupérant les eaux de pluie. Sur le mur du fond, furent aménagés à gauche un four (dans l'angle) et à droite un espace pour la lessive (la bugade)
73
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le puits qui donne sur une citerne creusée dans le roc alimentée par un réseau de canalisations récupérant les eaux de pluie. A gauche, le four. A droite, les religieuses avaient installé un tuyau relié à une pompe qui se trouve dans le jardin suspendu pour l'arrosage.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le puits qui donne sur une citerne creusée dans le roc alimentée par un réseau de canalisations récupérant les eaux de pluie. A gauche, le four. A droite, les religieuses avaient installé un tuyau relié à une pompe qui se trouve dans le jardin suspendu pour l'arrosage.
74
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. La chapelle, éclairée par deux baies géminées romanes, était à l'origine plus vaste. La construction du grand escalier au XVIIe siècle en a diminué le volume. Les vitraux ont été créés en 1980 par le peintre Alfred Manessier.
Vogüé
Le château de Vogüé. La chapelle, éclairée par deux baies géminées romanes, était à l'origine plus vaste. La construction du grand escalier au XVIIe siècle en a diminué le volume. Les vitraux ont été créés en 1980 par le peintre Alfred Manessier.
75
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Ces vitraux, posés en 1980, sont selon l'artiste
Vogüé
Le château de Vogüé. Ces vitraux, posés en 1980, sont selon l'artiste "la synthèse du paysage dont la chapelle est le cœur". Les couleurs évoquent par leurs dominantes les rythmes et les lumières des vignes, de l'eau et des roches dont le château est entouré.
76
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Un petit retable sculpté (XVIe siècle), en pierre tendre, figurant le Christ et les douze apôtres, provenant de la chapelle de l'ancien château de Rochecolombe.
Vogüé
Le château de Vogüé. Un petit retable sculpté (XVIe siècle), en pierre tendre, figurant le Christ et les douze apôtres, provenant de la chapelle de l'ancien château de Rochecolombe.
77
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Retable : les Douze apôtres autour du Christ. De gauche à droite : Saint Jacques le Majeur avec le bâton du pèlerin. ; Saint Matthieu avec la bourse ; Saint Thomas avec l'équerre ; Saint André avec la crois en X ; Saint Paul avec l'épée ; Saint Pierre avec les clés.
Vogüé
Le château de Vogüé. Retable : les Douze apôtres autour du Christ. De gauche à droite : Saint Jacques le Majeur avec le bâton du pèlerin. ; Saint Matthieu avec la bourse ; Saint Thomas avec l'équerre ; Saint André avec la crois en X ; Saint Paul avec l'épée ; Saint Pierre avec les clés.
78
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Retable : les Douze apôtres autour du Christ.
Vogüé
Le château de Vogüé. Retable : les Douze apôtres autour du Christ.
79
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Retable : les Douze apôtres autour du Christ. Saint Jean avec le calice ; Saint Barthélémy avec le coutelas et sa peau sur le bras ; Saint Philippe ou Saint Jacques  le Mineur ? ; Saint Simon avec une scie brisée ; Saint Jude avec la massue ; Saint Mathias, le remplaçant de Judas..
Vogüé
Le château de Vogüé. Retable : les Douze apôtres autour du Christ. Saint Jean avec le calice ; Saint Barthélémy avec le coutelas et sa peau sur le bras ; Saint Philippe ou Saint Jacques le Mineur ? ; Saint Simon avec une scie brisée ; Saint Jude avec la massue ; Saint Mathias, le remplaçant de Judas..
80
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé.  Un reliquaire-monstrance,, de style gothique, XVIe siècle. La relique de l'apôtre Saint Barthélémy donnée en 1448 par Arnaud de Vogué, dit-on, a disparu. Il provient de la chapelle de l'ancien château de Rochecolombe.
Vogüé
Le château de Vogüé. Un reliquaire-monstrance,, de style gothique, XVIe siècle. La relique de l'apôtre Saint Barthélémy donnée en 1448 par Arnaud de Vogué, dit-on, a disparu. Il provient de la chapelle de l'ancien château de Rochecolombe.
81
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Blason du XIIIe siècle aux armes de la famille de Vogüé (au-dessus de la porte d'entrée).
Vogüé
Le château de Vogüé. Blason du XIIIe siècle aux armes de la famille de Vogüé (au-dessus de la porte d'entrée).
82
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Vue de la salle des Vogüé.
Vogüé
Le château de Vogüé. Vue de la salle des Vogüé.
83
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Salle des Vogüé.
Cette salle présente l'histoire et la généalogie de la famille de Vogüé, propriétaire actuel du site, et dont l'histoire est en étroite relation avec celle du château portant son nom.
Vogüé
Le château de Vogüé. Salle des Vogüé. Cette salle présente l'histoire et la généalogie de la famille de Vogüé, propriétaire actuel du site, et dont l'histoire est en étroite relation avec celle du château portant son nom.
84
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Commode à façade légèrement galbée et à trois tiroirs, montants droits prolongés par de petits pieds galbés terminés par des sabots stylisés. L'ensemble est orné d'une marqueterie à motifs géométriques (frises de chevrons, demi cercles, hexagones). XVIIIe siècle.
Vogüé
Le château de Vogüé. Commode à façade légèrement galbée et à trois tiroirs, montants droits prolongés par de petits pieds galbés terminés par des sabots stylisés. L'ensemble est orné d'une marqueterie à motifs géométriques (frises de chevrons, demi cercles, hexagones). XVIIIe siècle.
85
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Commode. Le blason des Vogüé est incrusté sur le plateau.
Vogüé
Le château de Vogüé. Commode. Le blason des Vogüé est incrusté sur le plateau.
86
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Fauteuil Louis XV, 1er quart XVIIIe siècle. Quatre fauteuils à la reine à pieds et accotoirs galbés, entretoise en X, garnis de tapisserie au petit point à motifs de fleurs et de fruits.
Vogüé
Le château de Vogüé. Fauteuil Louis XV, 1er quart XVIIIe siècle. Quatre fauteuils à la reine à pieds et accotoirs galbés, entretoise en X, garnis de tapisserie au petit point à motifs de fleurs et de fruits.
87
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Fauteuil Louis XV, 1er quart XVIIIe siècle. Quatre fauteuils à la reine à pieds et accotoirs galbés, entretoise en X, garnis de tapisserie au petit point à motifs de fleurs et de fruits.
Vogüé
Le château de Vogüé. Fauteuil Louis XV, 1er quart XVIIIe siècle. Quatre fauteuils à la reine à pieds et accotoirs galbés, entretoise en X, garnis de tapisserie au petit point à motifs de fleurs et de fruits.
88
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé.
Vogüé
Le château de Vogüé.
89
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Miroir à parecloses (XVIIIe s.)
Cadre en bois d’or typique de cette époque
Vogüé
Le château de Vogüé. Miroir à parecloses (XVIIIe s.) Cadre en bois d’or typique de cette époque
90
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Melchior II, marquis de Vogué (1639-1706).
Capitaine à 17 ans, Melchior II participe à la campagne du Milanais, puis à l’expédition d'Algérie en 1664 et à la guerre de Hollande (passage du Rhin, 1672).
Il devient colonel du « régiment de Vogüé » et sert notamment en Catalogne (bataille du Ter, 1694).
Il succède à son père dans la charge de Grand Bailli du Vivarais. L’acquisition qu'il fait au prince d'Harcourt en 1700 des terres Montlaur et Aubenas lui donne entrée aux Etats Généraux de Languedoc comme «baron de tour» du Vivarais.
Vogüé
Le château de Vogüé. Melchior II, marquis de Vogué (1639-1706). Capitaine à 17 ans, Melchior II participe à la campagne du Milanais, puis à l’expédition d'Algérie en 1664 et à la guerre de Hollande (passage du Rhin, 1672). Il devient colonel du « régiment de Vogüé » et sert notamment en Catalogne (bataille du Ter, 1694). Il succède à son père dans la charge de Grand Bailli du Vivarais. L’acquisition qu'il fait au prince d'Harcourt en 1700 des terres Montlaur et Aubenas lui donne entrée aux Etats Généraux de Languedoc comme «baron de tour» du Vivarais.
91
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Gabrielle de Mottier, de Lafayette. 
La maison de Mottier est une famille illustre de l'Auvergne dont sortira plus tard le général Lafayette, héros de l'indépendance américaine.
Gabrielle épouse Melchior marquis de Vogüé en 1667. Ils habitent le château de Vogüé dont ils aménagent la façade sud et les jardins suspendus. Gabrielle gère son domaine auvergnat de Champetières et participe à l'administration du domaine de Vogué. Elle enregistre les évènements économiques et familiaux dans des « livres de raison», dont certains sont présentés ici. Gabrielle est la mère de Cerice-François et de douze autres enfants.
Vogüé
Le château de Vogüé. Gabrielle de Mottier, de Lafayette. La maison de Mottier est une famille illustre de l'Auvergne dont sortira plus tard le général Lafayette, héros de l'indépendance américaine. Gabrielle épouse Melchior marquis de Vogüé en 1667. Ils habitent le château de Vogüé dont ils aménagent la façade sud et les jardins suspendus. Gabrielle gère son domaine auvergnat de Champetières et participe à l'administration du domaine de Vogué. Elle enregistre les évènements économiques et familiaux dans des « livres de raison», dont certains sont présentés ici. Gabrielle est la mère de Cerice-François et de douze autres enfants.
92
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Cerice-François, comte de Vogüé (1683-1739). Capitaine à 20 ans, il combat sous Villars de 1703 à 1705.
Il regagne le Vivarais dès 1705 où son existence se partage entre l'administration du domaine familial, des entreprises industrielles (verrerie, scieries), et l'exercice de ses fonctions publiques.
« Baron de tour » aux Etats Généraux de Languedoc, il participe avec assiduité aux sessions de ces Etats à Narbonne, Nîmes ou Montpellier (il dispose des trois «tours» sur les douze réservés au Vivarais). Grand Bailli du Vivarais, il participe aux Etats Particuliers de Vivarais, qui se tiennent parfois à Vogüé.
Vogüé
Le château de Vogüé. Cerice-François, comte de Vogüé (1683-1739). Capitaine à 20 ans, il combat sous Villars de 1703 à 1705. Il regagne le Vivarais dès 1705 où son existence se partage entre l'administration du domaine familial, des entreprises industrielles (verrerie, scieries), et l'exercice de ses fonctions publiques. « Baron de tour » aux Etats Généraux de Languedoc, il participe avec assiduité aux sessions de ces Etats à Narbonne, Nîmes ou Montpellier (il dispose des trois «tours» sur les douze réservés au Vivarais). Grand Bailli du Vivarais, il participe aux Etats Particuliers de Vivarais, qui se tiennent parfois à Vogüé.
93
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Lucrèce de Poussan (vers 1685-1725)
Lucrèce épouse Cerice-François de Vogüé en 1705. Ils habitent le château de Vogüé dont ils aménagent les salles au goût du jour : boiseries, tapisseries, bibliothèque... Ils embellissent les jardins (orangers de Chine, jasmins d'Arabie...), ainsi que le parc, situé aux bords de l'Ardèche, où ils construisent un jeu de paume.
Lucrèce assiste son mari dans l'administration du domaine, et aussi dans ses œuvres sociales : hôpital d'Aubenas, écoles à Vogüé et dans les paroisses voisines, pensions pour les séminaristes, nourrices pour les enfants trouvés, distributions aux indigents.
Vogüé
Le château de Vogüé. Lucrèce de Poussan (vers 1685-1725) Lucrèce épouse Cerice-François de Vogüé en 1705. Ils habitent le château de Vogüé dont ils aménagent les salles au goût du jour : boiseries, tapisseries, bibliothèque... Ils embellissent les jardins (orangers de Chine, jasmins d'Arabie...), ainsi que le parc, situé aux bords de l'Ardèche, où ils construisent un jeu de paume. Lucrèce assiste son mari dans l'administration du domaine, et aussi dans ses œuvres sociales : hôpital d'Aubenas, écoles à Vogüé et dans les paroisses voisines, pensions pour les séminaristes, nourrices pour les enfants trouvés, distributions aux indigents.
94
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Obiit aux armes Vogué.
Un « Obiit », mot qui signifie en latin « il est mort », est une peinture sur fond noir portant les armoiries du défunt Elle est placée dans l'église auprès du mort.
Cet Obiit du XIXe siècle provient de la chapelle Saint Martin, à Tresques (Gard), où est inhumé Eugène de Vogüé, pair de France sous la Restauration.
En langage héraldique, les armes Vogüé se lisent ainsi : « D'azur au coq d'or, crêté, becqué, et barbé de gueule » (azur signifie bleu, et gueule signifie rouge).
La devise des Vogüé reprend les qualités attribuées au coq : «Fortitudine et Vigilantia», c'est-à-dire courage et vigilance.
L'autre devise, plus fantaisiste, se traduit ainsi : «Par ma voix seule, je terrifie les lions.»
Vogüé
Le château de Vogüé. Obiit aux armes Vogué. Un « Obiit », mot qui signifie en latin « il est mort », est une peinture sur fond noir portant les armoiries du défunt Elle est placée dans l'église auprès du mort. Cet Obiit du XIXe siècle provient de la chapelle Saint Martin, à Tresques (Gard), où est inhumé Eugène de Vogüé, pair de France sous la Restauration. En langage héraldique, les armes Vogüé se lisent ainsi : « D'azur au coq d'or, crêté, becqué, et barbé de gueule » (azur signifie bleu, et gueule signifie rouge). La devise des Vogüé reprend les qualités attribuées au coq : «Fortitudine et Vigilantia», c'est-à-dire courage et vigilance. L'autre devise, plus fantaisiste, se traduit ainsi : «Par ma voix seule, je terrifie les lions.»
95
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé.
Vogüé
Le château de Vogüé.
96
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé.
Vogüé
Le château de Vogüé.
97
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé.
Vogüé
Le château de Vogüé.
98
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé.
Vogüé
Le château de Vogüé.
99
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé.
Vogüé
Le château de Vogüé.
100
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé.
Vogüé
Le château de Vogüé.
101
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Jusqu'à la création des départements en 1790, le Vivarais était composé des baronnies et villes du diocèse civil de Viviers (d'où le terme Vivarais).
Ce pays correspondait pratiquement aux limites géographiques de l'actuel département de l'Ardèche.
Les représentants des baronnies et des villes participaient chaque année aux Etats particuliers de Vivarais. Cette assemblée avait pour fonction l'administration du pays : répartition de l'impôt royal, travaux publics, affaires militaires et de police, industrie, agriculture, commerce...
Les titulaires des douze baronnies du Vivarais présidaient à tour de rôle cette assemblée et la recevaient à cette occasion dans leur demeure. Chaque baron appelé
Vogüé
Le château de Vogüé. Jusqu'à la création des départements en 1790, le Vivarais était composé des baronnies et villes du diocèse civil de Viviers (d'où le terme Vivarais). Ce pays correspondait pratiquement aux limites géographiques de l'actuel département de l'Ardèche. Les représentants des baronnies et des villes participaient chaque année aux Etats particuliers de Vivarais. Cette assemblée avait pour fonction l'administration du pays : répartition de l'impôt royal, travaux publics, affaires militaires et de police, industrie, agriculture, commerce... Les titulaires des douze baronnies du Vivarais présidaient à tour de rôle cette assemblée et la recevaient à cette occasion dans leur demeure. Chaque baron appelé "baron de tour" rendait compte des décisions prises aux Etats Généraux de la province du Languedoc auxquels ils participaient en tant que représentants du Vivarais. L'achat des baronnies de Montlaur en 1700, de Saint-Remèze en 1713, et de celle de Brion en 1735 permet au marquis de Vogüé de devenir « baron de tour » dès 1701 et de pouvoir accueillir à cinq reprises jusqu'en 1737 l'assemblée des Etats de Vivarais dans la grande salle de son château de Vogüé
102
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Etats Généraux de Languedoc. Comme tous les Etats Généraux des provinces de France, sa principale fonction était le vote de l'impôt. Il s'agit ici d'une session des Etats tenue à Montpellier le 10 décembre 1704.
Le maréchal de Villars. C'est en pacificateur que ce représentant du roi est reçu par les Etats de Languedoc car il vient de mettre provisoirement un terme à la rébellion des Camisards (protestants cévenols qui luttèrent de 1702 à 1710 contre l'administration et les armées de Louis XIV après la révocation de l'Edit de Nantes).
Pour conserver le souvenir de cet évènement, il fit exécuter en 1709 le tableau suivant par le peintre des batailles du Roi Jean-Baptiste Martin (1659-1735).
Vogüé
Le château de Vogüé. Etats Généraux de Languedoc. Comme tous les Etats Généraux des provinces de France, sa principale fonction était le vote de l'impôt. Il s'agit ici d'une session des Etats tenue à Montpellier le 10 décembre 1704. Le maréchal de Villars. C'est en pacificateur que ce représentant du roi est reçu par les Etats de Languedoc car il vient de mettre provisoirement un terme à la rébellion des Camisards (protestants cévenols qui luttèrent de 1702 à 1710 contre l'administration et les armées de Louis XIV après la révocation de l'Edit de Nantes). Pour conserver le souvenir de cet évènement, il fit exécuter en 1709 le tableau suivant par le peintre des batailles du Roi Jean-Baptiste Martin (1659-1735).
103
<center>Vogüé</center>Toile peinte en 1709 par le peintre des batailles du Roi Jean-Baptiste Martin (1659-1735).
La session des Etats généraux de Languedoc de 1704 se déroule dans la grande salle de l'ancienne Maison Commune de Montpellier. Le maréchal de Villars (1653-1734), assis à la place d'honneur, préside l'assemblée. On reconnaît les trois corps de la société : à gauche le clergé, à droite les représentants de la noblesse, et au centre ceux du Tiers-État. À l'extrême droite, sur une estrade, se tiennent la maréchale de Villars et ses dames dont sa belle-sœur, Madame de Vogüé-Gourdan, ce qui témoigne des liens entre l'illustre maréchal et la famille de Vogué.
Ce tableau faisait partie d'une série de dix toiles commandée par Villars pour son château de Vaux-le-Vicomte. Cette toile passa ensuite à l'hôtel de Villars à Paris puis, par le biais de successions dans les collections du marquis de Vogué à partir de 1773.
Vogüé
Toile peinte en 1709 par le peintre des batailles du Roi Jean-Baptiste Martin (1659-1735). La session des Etats généraux de Languedoc de 1704 se déroule dans la grande salle de l'ancienne Maison Commune de Montpellier. Le maréchal de Villars (1653-1734), assis à la place d'honneur, préside l'assemblée. On reconnaît les trois corps de la société : à gauche le clergé, à droite les représentants de la noblesse, et au centre ceux du Tiers-État. À l'extrême droite, sur une estrade, se tiennent la maréchale de Villars et ses dames dont sa belle-sœur, Madame de Vogüé-Gourdan, ce qui témoigne des liens entre l'illustre maréchal et la famille de Vogué. Ce tableau faisait partie d'une série de dix toiles commandée par Villars pour son château de Vaux-le-Vicomte. Cette toile passa ensuite à l'hôtel de Villars à Paris puis, par le biais de successions dans les collections du marquis de Vogué à partir de 1773.
104
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Cour intérieure. La grande porte d'entrée à bossages ornée d'un fronton brisé triangulaire et la petite porte moulurée en anse de panier de la salle Rochemure, cette salle ayant été aménagée au xve siècle par les Rochemure.
Vogüé
Le château de Vogüé. Cour intérieure. La grande porte d'entrée à bossages ornée d'un fronton brisé triangulaire et la petite porte moulurée en anse de panier de la salle Rochemure, cette salle ayant été aménagée au xve siècle par les Rochemure.
105
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. La pompe installée par les religieuses
Vogüé
Le château de Vogüé. La pompe installée par les religieuses
106
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Au milieu XIXe siècle, menaçant ruine, le donjon est abattu. Aujourd'hui, seules la partie basse et une partie d'un mur du premier étage (ici) témoignent encore de sa présence
Vogüé
Le château de Vogüé. Au milieu XIXe siècle, menaçant ruine, le donjon est abattu. Aujourd'hui, seules la partie basse et une partie d'un mur du premier étage (ici) témoignent encore de sa présence
107
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le jardin suspendu. Une des quatre rours rondes du château.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le jardin suspendu. Une des quatre tours rondes du château.
108
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le jardin suspendu, dit aussi « jardin de la marquise », fut aménagé dans la première moitié du XVIIe siècle par Melchior Ier de Vogüé. L'emplacement actuel du jardin était à l'origine un fossé de défense enjambé par un pont-levis. Melchior de Vogüé fait bâtir en lieu et place de ce fossé un réseau de voûtes permettant la réalisation de ce lieu d'agrément. Cette construction relève pour l’époque d'une véritable prouesse technique. Au-dessus furent aménagés des parterres en terrasses entourés d'un mur crénelé. Leur accès s'effectuait directement de la tour Sud-Est par un balcon.
Ce lieu, planté à l'époque d'arbres et de fleurs, ôte alors au château son aspect de place forte, pour lui donner celui d'une luxueuse demeure.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le jardin suspendu, dit aussi « jardin de la marquise », fut aménagé dans la première moitié du XVIIe siècle par Melchior Ier de Vogüé. L'emplacement actuel du jardin était à l'origine un fossé de défense enjambé par un pont-levis. Melchior de Vogüé fait bâtir en lieu et place de ce fossé un réseau de voûtes permettant la réalisation de ce lieu d'agrément. Cette construction relève pour l’époque d'une véritable prouesse technique. Au-dessus furent aménagés des parterres en terrasses entourés d'un mur crénelé. Leur accès s'effectuait directement de la tour Sud-Est par un balcon. Ce lieu, planté à l'époque d'arbres et de fleurs, ôte alors au château son aspect de place forte, pour lui donner celui d'une luxueuse demeure.
109
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le jardin suspendu.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le jardin suspendu.
110
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le jardin suspendu.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le jardin suspendu.
111
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le jardin suspendu. Tout en haut, la tour de Viallaure.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le jardin suspendu. Tout en haut, la tour de Viallaure.
112
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le jardin suspendu. Un ancien cadran solaire de 1610.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le jardin suspendu. Un ancien cadran solaire de 1610.
113
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le jardin suspendu. On y jouit d'une vue exceptionnelle sur le village, sur l'Ardèche à son pied, sur la Tourasse, tour carrée à gauche, siège de l’administration du Seigneur de Vogüé au XIVème siècle, les restes de la tour de Lesparre à droite et de la porte Saint-Benoît à flanc de falaise, à gauche. Au centre, la
Vogüé
Le château de Vogüé. Le jardin suspendu. On y jouit d'une vue exceptionnelle sur le village, sur l'Ardèche à son pied, sur la Tourasse, tour carrée à gauche, siège de l’administration du Seigneur de Vogüé au XIVème siècle, les restes de la tour de Lesparre à droite et de la porte Saint-Benoît à flanc de falaise, à gauche. Au centre, la "tour" Roussel. Le Donjon, la tour de l’Esparra, la tour de Viallaure, la Tourasse étaient au XIIIème siècle les demeures des seigneurs et des notables permettant de maintenir leurs droits seigneuriaux sur Vogüé : le droit de passage au gué de l’Ardèche et l’utilisation du moulin.
114
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Le jardin suspendu. Les falaises sont en calcaire tithonique du Jurassique supérieur. Ce sont des dépôts pélagiques, formés par décantation en haute mer qui contiennent des ammonites et des micro-organismes à tests fragiles tels que  les radiolaires.
Vogüé
Le château de Vogüé. Le jardin suspendu. Les falaises sont en calcaire tithonique du Jurassique supérieur. Ce sont des dépôts pélagiques, formés par décantation en haute mer qui contiennent des ammonites et des micro-organismes à tests fragiles tels que les radiolaires.
115
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. La grille du cachot.
Vogüé
Le château de Vogüé. La grille du cachot.
116
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Pierre RIBAGNAC dit RIBÀ est né en 1934 en Ardèche à Issamoulenc (Pont de Foulix). Il vit et travaille dans le sud de la France et en Espagne. Peintre, architecte, illustrateur, décorateur, il s'intéresse rapidement dans les années 60 et 70 à la sculpture et se consacre alors à un matériau : le carton cannelé.
Sa quête obsessionnelle de l'essentiel et de l'épure l'amène à privilégier le noir profond et à choisir des formes arrondies et archaïques.
« Je m'intéresse aux travaux à dominante monochrome, au minimalisme, à l'art africain, à celui des Cyclades, à l'art néolithique. Pierres, traces, fossiles, dolmens, grottes, œuvres primitives plutôt que classiques, tout cela me fascine. » P. Ribà
Il expose dans de nombreuses galeries et musées en France et à l'étranger.
<br>Pierre Ribà. Stèles de Vogüé.
Lames de carton à doubles ou triples cannelures collées sur structure bois, résine, cire d'abeille, patine miel, socle acier. 160x120x40 cm
Vogüé
Le château de Vogüé. Pierre RIBAGNAC dit RIBÀ est né en 1934 en Ardèche à Issamoulenc (Pont de Foulix). Il vit et travaille dans le sud de la France et en Espagne. Peintre, architecte, illustrateur, décorateur, il s'intéresse rapidement dans les années 60 et 70 à la sculpture et se consacre alors à un matériau : le carton cannelé. Sa quête obsessionnelle de l'essentiel et de l'épure l'amène à privilégier le noir profond et à choisir des formes arrondies et archaïques. « Je m'intéresse aux travaux à dominante monochrome, au minimalisme, à l'art africain, à celui des Cyclades, à l'art néolithique. Pierres, traces, fossiles, dolmens, grottes, œuvres primitives plutôt que classiques, tout cela me fascine. » P. Ribà Il expose dans de nombreuses galeries et musées en France et à l'étranger.
Pierre Ribà. Stèles de Vogüé. Lames de carton à doubles ou triples cannelures collées sur structure bois, résine, cire d'abeille, patine miel, socle acier. 160x120x40 cm
117
<center>Vogüé</center>Le château de Vogüé. Pierre Ribà. El Dominator. Lames de carton à doubles cannelures collées sur structure bois, résine, cire d'abeille, motif acier. 130 x 38 x 13 cm.
Don de l'artiste à l'association Vivante Ardèche. Château de Vogüé - 2018
Vogüé
Le château de Vogüé. Pierre Ribà. El Dominator. Lames de carton à doubles cannelures collées sur structure bois, résine, cire d'abeille, motif acier. 130 x 38 x 13 cm. Don de l'artiste à l'association Vivante Ardèche. Château de Vogüé - 2018
118
<center>Vogüé</center>Les maisons sont pour la plupart, en galets de granit.
Vogüé
Les maisons sont pour la plupart, en galets de granit.
119
<center>Vogüé</center>Une calade.
Vogüé
Une calade.
120
<center>Vogüé</center>Rue des Balcons. En circulant dans le village, on constate la diversité des pierres employées dans les constructions.
Les maisons sont pour la plupart, en galets de granit, mais les escaliers et balcons, proviennent des carrières environnantes.
L’activité de la pierre taillée a été très importante jusqu’aux années 1940.
Elle a employé certaines années près de 100 personnes.
La tour de l’Esparra, la Tourasse, le viaduc du chemin de fer, les piles du pont sur l’Ardèche, sont bâties avec des pierres taillées de Vogüé.
Vogüé
Rue des Balcons. En circulant dans le village, on constate la diversité des pierres employées dans les constructions. Les maisons sont pour la plupart, en galets de granit, mais les escaliers et balcons, proviennent des carrières environnantes. L’activité de la pierre taillée a été très importante jusqu’aux années 1940. Elle a employé certaines années près de 100 personnes. La tour de l’Esparra, la Tourasse, le viaduc du chemin de fer, les piles du pont sur l’Ardèche, sont bâties avec des pierres taillées de Vogüé.
121
<center>Vogüé</center>Rue des Balcons vue par l'autre bout.
Vogüé
Rue des Balcons vue par l'autre bout.
122
<center>Vogüé</center>La croix devant le château.
Vogüé
La croix devant le château.
123
<center>Vogüé</center>Une des pierres de la clé de voûte est ornée d'une pointe de diamant.
Vogüé
Une des pierres de la clé de voûte est ornée d'une pointe de diamant.
124
<center>Vogüé</center>Place de la Cadabielle
C’est le point d’arrivée d’un très ancien chemin (derrière vous) qui reliait la vallée du Rhône au PUY EN VELAY, très fréquenté par les muletiers qui montaient le vin de la vallée du Rhône jusqu’ aux plateaux du Velay et, redescendaient les céréales, en passant la rivière au gué de VOGÜÉ. La tour bâtie en pierre de VOGÜÉ, ressemblant à un clocher  est le haut de la cage d’escalier de la maison ROUSSEL, Intendant du Château au XVIIème siècle.
Vogüé
Place de la Cadabielle C’est le point d’arrivée d’un très ancien chemin (derrière vous) qui reliait la vallée du Rhône au PUY EN VELAY, très fréquenté par les muletiers qui montaient le vin de la vallée du Rhône jusqu’ aux plateaux du Velay et, redescendaient les céréales, en passant la rivière au gué de VOGÜÉ. La tour bâtie en pierre de VOGÜÉ, ressemblant à un clocher est le haut de la cage d’escalier de la maison ROUSSEL, Intendant du Château au XVIIème siècle.
125
<center>Vogüé</center>Ce quartier de Vogüé est la partie la plus ancienne du village historique (XIVe. siècle). Ces rues typiques coupées d’arcades, sont bordées par des maisons d’architecture diverse.
Vogüé
Ce quartier de Vogüé est la partie la plus ancienne du village historique (XIVe. siècle). Ces rues typiques coupées d’arcades, sont bordées par des maisons d’architecture diverse.
126
<center>Vogüé</center>
Vogüé
127
<center>Vogüé</center>La rue des Puces. Ce quartier de Vogüé, aux maisons très serrées, est la partie la plus ancienne du village historique (XIVème. siècle). Ces rues typiques coupées d’arcades, sont bordées par des maisons d’architecture diverse.
Certaines de ces maisons remontent au Moyen âge, d’autres accusent la période consécutive à la guerre de 100 ans (XVème siècle), d’autres datent du lendemain des guerres de religion (XVIIe siècle).
Ces vieux logis scandent ainsi avec fidélité les grandes étapes de l’histoire architecturale du Vivarais.
Vogüé
La rue des Puces. Ce quartier de Vogüé, aux maisons très serrées, est la partie la plus ancienne du village historique (XIVème. siècle). Ces rues typiques coupées d’arcades, sont bordées par des maisons d’architecture diverse. Certaines de ces maisons remontent au Moyen âge, d’autres accusent la période consécutive à la guerre de 100 ans (XVème siècle), d’autres datent du lendemain des guerres de religion (XVIIe siècle). Ces vieux logis scandent ainsi avec fidélité les grandes étapes de l’histoire architecturale du Vivarais.
128
<center>Vogüé</center>La rue des Puces.
Vogüé
La rue des Puces.
129
<center>Vogüé</center>Une tour ovale.
Vogüé
Une tour ovale.
130
<center>Vogüé</center>Moulin seigneural ruiné au bord de l'Ardèche. Ce moulin à blé fut construit en 1458 sur les ordres de Pierre IV, seigneur de Vogüé. Toute une partie de ce moulin fut emportée par la très forte crue de 1890.
Vogüé
Moulin seigneural ruiné au bord de l'Ardèche. Ce moulin à blé fut construit en 1458 sur les ordres de Pierre IV, seigneur de Vogüé. Toute une partie de ce moulin fut emportée par la très forte crue de 1890.
131
<center>Vogüé</center>A l’entrée sud de Vogüé, à mi-hauteur des falaises dominant le cours de l’Ardèche, se dressent les ruines d’une dernière fortification médiévale, la porte saint Benoit, en bel appareil régulier de calcaire.
Vogüé
A l’entrée sud de Vogüé, à mi-hauteur des falaises dominant le cours de l’Ardèche, se dressent les ruines d’une dernière fortification médiévale, la porte saint Benoit, en bel appareil régulier de calcaire.
132
<center>Vogüé</center>Les vestiges de la Tour de Lesparre, en grande partie détruite à la fin du XIXe siècle pour faire passer la route actuelle, s’élèvent sur les bords mêmes de l’Ardèche. Elle présente un appareil de moellons de calcaire bien équarris, mais les bossages sont absents de ses parements. Cette tour comportait au moins deux étages, le premier étant planchéié (présence d’une ligne de corbeaux) et le second étant voûté en berceau. En raison d’une importante surélévation du niveau des sols environnants, le premier étage se trouve aujourd’hui au niveau de la rue. Deux portes sont encore apparentes : l’une au premier étage sur la face sud, dont il subsiste un piédroit et l’amorce d’un arc (en plein cintre ?), et la seconde au deuxième étage, sur la face occidentale, qui est encore intégralement conservée.
Vogüé
Les vestiges de la Tour de Lesparre, en grande partie détruite à la fin du XIXe siècle pour faire passer la route actuelle, s’élèvent sur les bords mêmes de l’Ardèche. Elle présente un appareil de moellons de calcaire bien équarris, mais les bossages sont absents de ses parements. Cette tour comportait au moins deux étages, le premier étant planchéié (présence d’une ligne de corbeaux) et le second étant voûté en berceau. En raison d’une importante surélévation du niveau des sols environnants, le premier étage se trouve aujourd’hui au niveau de la rue. Deux portes sont encore apparentes : l’une au premier étage sur la face sud, dont il subsiste un piédroit et l’amorce d’un arc (en plein cintre ?), et la seconde au deuxième étage, sur la face occidentale, qui est encore intégralement conservée.
133
<center>Vogüé</center>
Vogüé
134
<center>Vogüé</center>Le clocher de l'église Sainte Marie.
Vogüé
Le clocher de l'église Sainte Marie.
135
<center>Vogüé</center>L'entrée du château.
Vogüé
L'entrée du château.
136
<center>Vogüé</center>Le château vu du chemin qui mène à la chapelle Sainte Cérice, et qui était, dans le passé, la route principale d’accès au village.
Vogüé
Le château vu du chemin qui mène à la chapelle Sainte Cérice, et qui était, dans le passé, la route principale d’accès au village.
137
<center>Vogüé</center>Le château vu du chemin qui mène à la chapelle Sainte Cérice, et qui était, dans le passé, la route principale d’accès au village.
Vogüé
Le château vu du chemin qui mène à la chapelle Sainte Cérice, et qui était, dans le passé, la route principale d’accès au village.
138
<center>Vogüé</center>La tour de Viallaure.
Vogüé
La tour de Viallaure.
139
<center>Vogüé</center>La tour de Viallaure.
Vogüé
La tour de Viallaure.
140
<center>Vogüé</center>Chapelle sainte-Cerice. Cette chapelle appelée localement
Vogüé
Chapelle sainte-Cerice. Cette chapelle appelée localement "Gleyzette", c'est-à-dire petite église, appartient à une famille de Vogué qui l'a mise à la disposition de l'association "Sauvons le petit patrimoine" en 2008 par un bail notarié de longue durée. Cette chapelle date de l’an “mil”, certains prétendent même de 1079. L’inauguration de la restauration a eu lieu en avril 2013. Des expositions se font et se feront chaque été en ce lieu. C'est une petite chapelle romane dont on ne connaît pas la date exacte de construction. D'après les registres notariaux, elle fut léguée par Pons de Montlaur en 1272 aux dominicains qui la revendirent en 1489 à Fabre Vogüé Seigneur du lieu. Elle était dédiée à l'époque de sa revente à Sanct Crucis ou Saint Curt. Elle pourrait avoir pris la dédicace de Cérice en référence à Cérice François de Vogüé baron au XVIIème siècle.
141
<center>Vogüé</center>Le viaduc ferroviaire construit en 1877 pour accueillir la ligne Vogüé-Aubenas en pierres de Vogüé.
Vogüé
Le viaduc ferroviaire construit en 1877 pour accueillir la ligne Vogüé-Aubenas en pierres de Vogüé.
142
<center>Vogüé</center>Le chemin qui entoure la chapelle était , dans le passé, la route principale d’accès au village. Ce petit pont a été construit pour enjamber le ruisseau de Viallaure, et permettre l'évacuation de la production des carrières vers la gare nouvellement construite.
Vogüé
Le chemin qui entoure la chapelle était , dans le passé, la route principale d’accès au village. Ce petit pont a été construit pour enjamber le ruisseau de Viallaure, et permettre l'évacuation de la production des carrières vers la gare nouvellement construite.
143
<center>Vogüé</center>Les Carrières Giraud. Exploitée dès l’Antiquité, la pierre de Vogüé, dite « pierre bleue » présente des caractéristiques techniques exceptionnelles.
Elle est très dure, très pure, très dense (2 750 kg au m3). C'est une pierre dite « froide », non poreuse, non gélive, elle résiste à toutes les températures et à l'eau de mer.
C'est un calcaire de l'ère secondaire, époque du Jurassique supérieur, faciès Tithonien.
Son exploitation reste longtemps artisanale, il faudra attendre le milieu du XIXe siècle, l'ère industrielle et le développement du transport par chemin de fer pour que son extraction prenne une autre dimension, compte tenu de la forte demande de pierres de construction.
Vers 1875, Jules Giraud, maître-carrier, achète le terrain de cette carrière, bien exposée au sud, abritée du vent du nord, et en pente légère, ce qui facilite le glissement des blocs lors de l'extraction. La pierre de Vogüé, très réputée, est employée pour la réalisation de nombreux ponts, viaducs, tunnels, maisons de gardes et gares, trottoirs etc.
Vogüé
Les Carrières Giraud. Exploitée dès l’Antiquité, la pierre de Vogüé, dite « pierre bleue » présente des caractéristiques techniques exceptionnelles. Elle est très dure, très pure, très dense (2 750 kg au m3). C'est une pierre dite « froide », non poreuse, non gélive, elle résiste à toutes les températures et à l'eau de mer. C'est un calcaire de l'ère secondaire, époque du Jurassique supérieur, faciès Tithonien. Son exploitation reste longtemps artisanale, il faudra attendre le milieu du XIXe siècle, l'ère industrielle et le développement du transport par chemin de fer pour que son extraction prenne une autre dimension, compte tenu de la forte demande de pierres de construction. Vers 1875, Jules Giraud, maître-carrier, achète le terrain de cette carrière, bien exposée au sud, abritée du vent du nord, et en pente légère, ce qui facilite le glissement des blocs lors de l'extraction. La pierre de Vogüé, très réputée, est employée pour la réalisation de nombreux ponts, viaducs, tunnels, maisons de gardes et gares, trottoirs etc.
144
<center>Vogüé</center>Les Carrières Giraud. La main d’œuvre locale était très abondante.
Souvent « ouvriers-paysans », les hommes travaillaient à la carrière en même temps qu'ils exploitaient leurs parcelles de terre.
Aucun contrat de travail n'était passé entre le patron et l'ouvrier.
Les absences étaient donc fréquentes, particulièrement en période de vendanges ou à la saison des vers à soie.
Il y a eu jusqu’à 150 ouvriers en même temps sur ce site, véritable fourmilière. L'ouvrier était payé à l'heure, parfois à la tâche.
Il n'y avait ni indemnité d'intempéries, ni retraite, seuls les accidents du travail étaient couverts par des assurances privées souscrites par le patron.
Vers 1900, on travaillait 10 heures par jour, 60 heures par semaine, exposé aux intempéries. On travaillait un peu moins l'hiver, les jours étant plus courts, le climat plus rude.
Vogüé
Les Carrières Giraud. La main d’œuvre locale était très abondante. Souvent « ouvriers-paysans », les hommes travaillaient à la carrière en même temps qu'ils exploitaient leurs parcelles de terre. Aucun contrat de travail n'était passé entre le patron et l'ouvrier. Les absences étaient donc fréquentes, particulièrement en période de vendanges ou à la saison des vers à soie. Il y a eu jusqu’à 150 ouvriers en même temps sur ce site, véritable fourmilière. L'ouvrier était payé à l'heure, parfois à la tâche. Il n'y avait ni indemnité d'intempéries, ni retraite, seuls les accidents du travail étaient couverts par des assurances privées souscrites par le patron. Vers 1900, on travaillait 10 heures par jour, 60 heures par semaine, exposé aux intempéries. On travaillait un peu moins l'hiver, les jours étant plus courts, le climat plus rude.
145