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La Collégiale Notre-Dame-des-Anges
Au revers de la façade, une immense Assomption en forme de gloire en bois sculpté et doré est attribuée à Jean Péru, et forme le pendant du tableau du maître-autel. En bas, la Vierge sur un nuage soutenu par deux anges. Au-dessus, le Christ, la colombe du Saint-Esprit et Dieu le Père, avec deux anges sur les côtés portant une couronne de fleurs. Tout autour des chérubins, seuls ou en couple, voletant.
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Consoles à têtes de lion ou humaine soutenant la tribune.
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Notre-Dame du Bon Service. A gauche, Sainte Claire provenant du couvent des Cordeliers.
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Les fonts baptismaux.
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Les fonts baptismaux. Un haut-relief représente le baptême du Christ. Au-dessus, Dieu le père tenant de sa main gauche un globe terrestre et bénissant de la main droite.
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Saint Louis de Toulouse provenant du couvent des Cordeliers. Il est né à Brignoles le 9 février et décédé dans cette même ville le 19 août . Il est évêque de Toulouse de 1296 à sa mort. Il est le fils de Charles II, roi de Naples, et de Marie de Hongrie ainsi que le petit-neveu de Louis IX, roi de France.
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Chapelle de Saint-Roch. Confrérie de Saint Roch vouée à l’aide aux malheureux. Retable, autel et boiserie par Esprit Grangier. Cette chapelle est décorée de cinq tableaux anonymes décrivant les épisodes de la vie de saint Roch.
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Chapelle de Saint-Roch. St Roch sur son lit de mort. St Roch miraculeusement guéri dans la forêt. Au-dessous des tableaux latéraux, belles boiseries dorées : angelots, coupes d’abondance...
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Chapelle de Saint-Roch. Confrérie de Saint Roch vouée à l'aide aux malheureux. Retable, autel et boiserie par Esprit Grangier. Au-dessus de l’autel : statue de Saint Gens, saint local natif de Monteux, honoré à Monteux et à l’ermitage du Beaucet, à St Didier les Bains, près de Pernes les Fontaines, placé tardivement.
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Chapelle de Saint-Roch. St Roch donnant de l’argent aux pauvres. St Roch bénissant les pestiférés.
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Chapelle de Saint-Roch.
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A droite,la Foi chrétienne : elle tient une croix et un livre, les deux sources et l’alimentation de la Foi. L'autre écoinçon n'est pas décoré d'une figure allégorique des vertus, mais d'un simple angelot.
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Chapelle de la Vierge mourante. Lutrin à armoire. Noyer, 18e siècle.
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Chapelle de la Vierge mourante. Elle est entièrement revêtue de boiseries sculptées par Esprit Grangier et dorées par Jean Gleize. Le panneau latéral gauche est occupé en son centre par l'Assomption de la Vierge en bas-relief encadrée à droite par sainte Marthe avec la tarasque, et à gauche un ange sonnant de la trompette.
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Chapelle de la Vierge mourante ou de l'Annonciation. Le tableau du retable par Pierre II Mignard représente L’Annonciation (1709).
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Chapelle de la Vierge mourante. Sur le panneau latéral droit se trouve un gisant représentant la Vierge sur son lit de mort avec de part et d'autre deux statues dorées : à gauche sainte Marguerite tenant une croix et chassant le dragon, et à droite un ange sonnant de la trompette. La Vierge, voilée et vêtue d'un long manteau bleu maintenu par un fermail, est allongée sur un lit, sa tête reposant sur un coussin. Un chapelet est enroulé autour de ses mains croisées. Attribuée à Parrocel Louis.
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Chapelle de la Vierge mourante. Au centre du plafond à caissons se trouve une représentation du couronnement de la Vierge.
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A droite, la Virginité : elle serre dans ses bras une licorne qui selon la croyance ne pouvait être capturée que grâce à une vierge. A gauche, la Chasteté : elle agite une discipline (fouet), instrument de pénitence, et porte un crible sur lequel se perche une tourterelle.
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Chapelle du Corpus Christ ou du Saint Sacrement. Les six tableaux des côtés sont abusivement attribués à Nicolas Mignard avec à gauche le Songe de saint Joseph, la Fuite en Égypte etl 'Adoration des Mages, de droite à gauche.
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Chapelle du Corpus Christ ou du Saint Sacrement. Le tableau de l'autel représentant l'Ascension avec les quatre docteurs de l'Église latine (Augustin d'Hippone (354-430), évêque ; Ambroise de Milan (339-394), évêque ; Jérôme de Stridon (vers 347-420), moine et traducteur de la Bible en latin (Vulgate) ; Grégoire Ier dit le Grand (540-604), pape) a été peint par Pierre II Mignard à Avignon en 1675. Le retable est de Mathieu Trentoul (1672). Sur la porte du tabernacle en bois doré est sculpté un agneau de Dieu, symbole du Christ, couché sur une croix à laquelle sont accrochés sept sceaux.
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Chapelle du Corpus Christ ou du Saint Sacrement. A droite L'Annonciation, La Circoncision et La Visitation. Croix d'autel en bois peint (polychrome), doré, papier roulé. C'est une croix de procession fichée dans un socle, 18e siècle.
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A droite, l'Autorité : elle tient deux clés (l’Eglise ouvre les portes du royaume) et s'appuie sur deux livres ouverts (la Bible et les lois ecclésiastiques). A gauche, la Religion : elle tient à la main un calice, attribut de la Foi ou de la religion.
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A droite, la Paix ou la Constance : elle tient un livre en forme de rouleau (certains estiment qu'il s'agit plus probablement d'un fût de colonne). A gaucge, la Tempérance : elle tient sur ses genoux un mors de cheval qui permet de freiner la fougue de l'animal et dans la main droite une paire de lunettes, invitation à mieux observer avant d'agir.
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Chapelle de la chaire ou de la congrégation des filles. A droite Présentation de la Vierge au Temple abusivement attribué à Simon Vouët. Petit tableau ajouté au-dessus de la plaque commémorative, copie d’un tableau se trouvant dans la chapelle des Bienheureuses de la cathédrale d’Orange, 20e siècle. Statue : Saint François d'Assise en extase, avec sur le socle, l'inscription Ora pro nobis, 19e siècle.
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Chapelle de la chaire ou de la congrégation des filles. Le retable vient de la chapelle du couvent des Ursulines. Au centre du retable la Présentation de Jésus au temple, œuvre parisienne de Nicolas Mignard (1665). Statue, la Vierge à l’Enfant. Bois peint (polychrome), doré, 18e siècle. De chaque côté du tabernacle, une paire de bustes-reliquaires représentant deux évêques, 17e siècle.
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Chapelle de la chaire ou de la congrégation des filles. Présentation de la Vierge au Temple abusivement attribué à Simon Vouët.
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Chapelle de la chaire ou de la congrégation des filles. Naissance de Jésus de Pierre Pacorel.
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Chapelle de la chaire ou de la congrégation des filles. Au-dessous de la plaque commémorative, tombeau d’un enfant de 11 ans. Statue de la Vierge de l'Immaculée Conception. Cette Vierge au serpent, en bois peint, provient de Notre Dame ou du Pont-Neuf (porte de Bouigas), et fut érigée le 24 octobre 1854, suite au voeu du curé Jalceat, enlevée de la voie publique le 14 septembre 1904 suite à un arrêté de la municipalité (on la voit sur d’anciennes cartes postales reproduites dans le livre de Sylvestre Clap). Statue de Saint François d'Assise en extase, avec sur le socle, l'inscription Ora pro nobis, 19e siècle.
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A droite : la Justice avec la balance et les faisceaux de licteur qui sont ses attributs. A gauche, la Prudence avec le miroir et le serpent qui s'enroule autour de son autre bras. Elle se regarde dans le miroir symbolique pour apprendre la réflexion et la révision de vie, et elle se rappelle la parole de l’Evangile : “Soyez prudents comme des serpents.
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Chapelle du Saint-Esprit. Le retable a été sculpté en 1664 par Benoît Gilibert, menuisier au Thor. En son centre une copie exécutée par Vial en 1711 d'un tableau de Lebrun à St-Sulpice, à Paris, représentant La Descente du Saint Esprit sur les apôtres (la Pentecôte).
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Chapelle du Saint-Esprit. Sur les parois latérales, décorées de boiseries dorées figurant des pilastres, des cornes d'abondance et des guirlandes, se trouvent quatre médaillons de qualité médiocre6 représentant des sujets empruntés à la vie de Jésus-Christ : à gauche saint Thomas met la main dans la plaie de Jésus et Jésus lave les pieds de Pierre.
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Chapelle du Saint-Esprit. A droite saint Pierre reçoit les clefs et les disciples d'Emmaüs assistent à la fraction du pain.
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A droite, elle presse son sein d'une main et tend une coupe de l'autre : c'est la Charité. A gauche, elle tient une ancre : c'est l'Espérance.
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Le chœur ouvre sur la nef par un arc triomphal en plein cintre et comprend une travée et une abside à sept pans. Toute l'abside est occupée par un grandiose retable et une boiserie semi-circulaire du XVIIe siècle entièrement dorés et richement sculptés. Le chœur s'orne de boiseries formant un immense retable, dont on a maintes fois signalé les similitudes avec celui de l'église Saint-Pierre d'Avignon. De part et d'autre du grand tableau central de l'Assomption, peint à Rome en 1680 par Reynaud Levieux, on trouve des statues de saint Pierre portant les clefs, saint Laurent et son gril, saint Paul et son épée, ainsi que saint Pancrace.
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Côté évangile, l'orgue de Charles Royer. En 1648, Charles Royer, alors installé à Brignoles, construit un orgue de 12 jeux environ sur un clavier unique. En 1827, Giovanni Mentasti, auparavant premier ouvrier puis contre-maître chez le lombard Lodovico Piantanida, reconstruit la partie instrumentale en réutilisant le matériel de Royer dont la tuyauterie est tout de même complètement modifiée. Oeuvre restaurée en 1981-1982 par Deloye et Alain Sals. Le buffet en bois sculpté doit tout à l’influence italienne, historique par l’installation de la papauté dans le Comtat Venaissin : dorure, façade plate constituée uniquement de plates-faces, situation sur le côté gauche du chœur (évangile) avec en pendant sur le côté droit (épître) une façade postiche donc muette (influence des cantorie italiennes : des tribunes des chantres se faisant vis-à-vis).
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Côté épître, l'orgue postiche. Les boiseries sous la tribune proviennent de l'église des Minimes.
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Le maître-autel, de style rocaille, est en marbre polychrome. Le tabernacle est surmonté d'un baldaquin à colonnes. À chaque extrémité de l'autel un ange en marbre de Carrare est agenouillé.
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Le maître-autel, de style rocaille, est en marbre polychrome. Le tabernacle est surmonté d'un baldaquin à colonnes. À chaque extrémité de l'autel un ange en marbre de Carrare est agenouillé.
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La boiserie semi-circulaire comporte, de chaque côté du retable, deux compartiments délimités par des colonnes engagées sur doubles stylobates. Chaque compartiment est creusé d'une niche abritant une statue. On reconnaît de gauche à droite : Saint Laurent avec un grill, instrument de son martyre, saint Pierre avec les clés du royaume des cieux.
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Saint Paul avec le glaive, instrument de son martyre et saint Pancrace, représenté sous des traits juvéniles et en habit de légionnaire, avec pour attribut l'épée dans une main et la branche de palme dans l'autre. Il appartient au groupe des Saints de glace (entre saint Mamert et saint Servais). L'ensemble - retable et boiseries - a été offert par le prévôt de Casal. Etant donné qu'un ensemble relativement similaire et à peu près contemporain se trouve dans le chœur de la basilique Saint-Pierre d'Avignon, François Souchal estime qu'il s'agit du même concepteur à savoir l'architecte François de Royers de la Valfenière
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Un ange de l'autel, Saint Laurent avec un grill, saint Pierre avec les clés du royaume des cieux.
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L'autre ange de l'autel, saint Pancrace et saint Paul avec le glaive instrument de son martyr.
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Le tabernacle et les deux anges.
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Toute l'abside est occupée par un grandiose retable et une boiserie semi-circulaire du XVIIe siècle entièrement dorés et richement sculptés. Le retable est composé de deux colonnes torses et cannelées encadrant un tableau de Reynaud Levieux représentant l'Assomption de la Vierge, peint à Rome en 1680. Ces colonnes supportent une arcature finement sculptée sur laquelle reposent allongés deux anges. L’arcature est elle-même surmontée d'un fronton triangulaire en retrait, supportant deux autres anges encadrant une statue de la Vierge.
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Tableau de Reynaud Levieux représentant l'Assomption de la Vierge, peint à Rome en 1680. En bas, les douze apôtres, puis la Vierge soutenue par deux anges, au sommet des anges musiciens.
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Les deux colonnes supportent une arcature finement sculptée sur laquelle reposent allongés deux anges. L’arcature est elle-même surmontée d'un fronton triangulaire en retrait, supportant deux autres anges encadrant une statue de la Vierge. Tout autour, au sommet des pilastres, des chérubins.
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Chapelle Notre Dame du Salut, dite aujourd'hui Notre-Dame de Sorguette. Au-dessus de l’autel : célèbre tableau peint par De Grève d'Avignon en 1636 à la suite de la délivrance de la peste. En haut, Notre Dame du Salut, protectrice de l’Isle, entourée des Anges (Notre-Dame des Anges). En bas : les saints patrons de la Paroisse, St Laurent en diacre, St Roch avec sa coquille, St Pancrace. Au centre, panorama de la ville, les remparts et la Sorgue. A gauche, inscription latine mentionnant la délivrance de la peste en 1636. Au-dessus de l'autel trône la belle statue de Notre-Dame de Sorguette, patronne des pêcheurs qui vient du prieuré détruit de Sorguette. La confrérie des pêcheurs existe toujours ; le troisième dimanche de Juillet, il y a une procession de Notre-Dame de Sorguette à travers les rues de la ville en costume.
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Chapelle Notre Dame du Salut, dite aujourd'hui Notre-Dame de Sorguette. Les boiseries des panneaux latéraux ont été réalisées par Joseph Bernus en 1722 pour le mur de gauche. Tableaux : Présentation de la Vierge au temple et Saint Césaire d'Arles, patron de la ville de l'Isle
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Chapelle Notre Dame du Salut, dite aujourd'hui Notre-Dame de Sorguette. A droite les boiseries des panneaux latéraux ont été réalisées par Séri en 1809. Tableaux : La mort de saint Joseph et Sainte Fauste, vierge martyre reconnaissable à la plume de corbeau tenue par l'ange situé au-dessus d'elle. Sainte Fauste était chargée de faire fuir les corbeaux qui menaçaient les cultures. En bas, à gauche, statue de Saint Pancrace.
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A gauche, la Sapience ou Sagesse divine : la vertu, tête casquée, poitrine nue, tient de la main droite un bouclier sur lequel est représentée la colombe, et de la gauche le Livre de Sapience avec les sept sceaux surmonté de l'agneau (ce sont les armes mystiques contre la bêtise) ; ce livre fermé signifie que les jugements de la Sapience sont cachés aux hommes. A droite, l'Amour divin ou la Vertu : elle porte une couronne et un sceptre avec sur sa poitrine un soleil rayonnant car la vertu triomphe du mal et illumine toute la vie.
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Chapelle du Crucifix, autrefois, chapelle de St Jean Baptiste. A la place du crucifix, il y avait un magnifique tableau de St Jean Baptiste, par Parrocel, aujourd’hui disparu. La confrérie de St Jean Baptiste regroupait les maçons et les tailleurs de pierre. Le grand crucifix, venant du couvrent de Ste Elisabeth y fut placé en 1836. Cet autel, décoré en son centre par une statue de Notre-Dame de Lourdes, est encadré par deux petites statues : à gauche sainte Anne et à droite saint Jean-Baptiste. Les boiseries latérales sont de Charles Brutto avec deux tableaux de Champville : à droite la maison de Zacharie, père de Jean-Baptiste et à gauche Jean-Baptiste prêchant dans le désert.
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Chapelle du Crucifix, autrefois, chapelle de St Jean Baptiste. Boiseries de Benoît Gilbert du Thor. Tableaux latéraux par Henri Champville de l’Isle en 1743. A gauche (ici) : Jean Baptiste prêchant à la cour d’Hérode.
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Chapelle du Crucifix, autrefois, chapelle de St Jean Baptiste.
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A gauche, la Force ou la Justice divin, avec l’épée à la main droite, une pomme dans la main gauche et les pieds posés sur un globe terrestre. L’épée symbolise la domination, la pomme est le symbole de l’équilibre, source de force ou le fruit défendu, symbole du pêché. Le globe est maître de moi comme l’univers. A droite : la Perfection avec un cercle et on compas symboles de l’exactitude et de la finition.
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Chapelle de Saint-Antoine. Ermite en Egypte au 3éme siècle. Cette chapelle était celle des cardeurs et des tisseurs de laine. Le retable est de Joseph Reboul, , maître menuisier de l’lsle(1702), avec deux magnifiques colonnes torses. Au centre grand tableau anonyme de saint Antoine avec un cochon à ses pieds et l'archange saint Michel.
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Chapelle de Saint-Antoine. Elle est également décoré des statues en bois non doré des quatre évangélistes : saint Matthieu avec l'homme, saint Marc avec le lion.
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Saint Jean avec l'aigle et saint Luc avec le taureau.
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A gauche, la Libéralité : elle tient une croix et une corne d'abondance. A droite, la Miséricorde : elle tient une palme et derrière elle se tient une corneille qui représente la joie. Les Égyptiens tenaient cet oiseau pour enclin à la compassion. La voûte à caissons de la chapelle Saint-Antoine comporte une peinture (St Antoine).
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À cet emplacement se trouvent l'entrée latérale de l'église et l'accueil. Sous l'arcade est accroché un triptyque représentant en son centre l'Assomption de la Vierge par Émile Lafon, 1864. Tableau initialement destiné à occuper la chapelle de l’Annonciation. Le cadre a été réalisé en 1866 par le sculpteur avignonnais Gabaret. A gauche saint Bonaventure et à droite saint Louis d'Anjou appelé également saint Louis de Toulouse : ces deux derniers tableaux proviennent de l'ancien couvent des cordeliers.
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A gauche, la Bonté : elle foule aux pieds un diadème (symbole des intérêts égoïstes à soi-même), elle tient un fléau (ou une guirlande de rue, herbe contre les enchantements). A droite, la Bénignité : une flamme éclaire son front pour exprimer son ardeur à faire le bien, elle tient dans la main droite une bourse pleine pour indiquer la distribution des largesses et à sa gauche on aperçoit la tête d'un éléphant, animal qui sert de guide dans la brousse et symbole de prospérité en Orient.
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Chapelle du Rosaire. Chapelle de la confrérie du St Rosaire. Boiseries peintes en bleu par Laneaux de Carpentras. Au-dessus de l’autel : beau tableau du peintre Sauvan, Saint Dominique recevant le Rosaire des Mains de la Sainte Vierge.
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A gauche, la Patience, les mains liées par un carcan et les pieds liés par des chaînes, levant un regard éploré vers le Ciel. A droite, l’Innocence qui couronne un agneau.
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Chapelle de saint Crépin, aujourd’hui de saint Joseph. Saint Crépin et saint Crépinien, patrons des cordonniers et bourreliers, confrérie des cordonniers. Très bel autel et retable aux colonnes torses. Au-dessus de l’autel, très belle peinture représentant la présentation de Jésus au temple avec les deux saints au premier plan. Statue de saint Joseph portant l'enfant Jésus en provenance de Munich (XIXe siècle), d'un atelier fondé en 1858 par le sculpteur bavarois Josef Gabriel Mayer (1808-1883) où il emploie notamment le sculpteur Josef Knabl. Cet atelier est l'un des principaux acteurs du renouveau de l'art catholique en Allemagne au cours de la 2e moitié du 19e siècle. L'atelier est repris à sa mort par son fils, Josef Bernhard Mayer. La statue comporte une signature en français, témoignant de la diffusion internationale des productions du fabricant Mayer et Cie. En effet, en 1865 une succursale est fondée à Nancy pour permettre la diffusion des productions de l'institut chrétien de Munich. Cependant, après 1870, la diffusion en France des oeuvres de l'atelier de Mayer connaît un déclin progressif, alors que les fabricants statuaires français lui font une concurrence renforcée par des arguments patriotiques.
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Chapelle de saint Crépin, aujourd’hui de saint Joseph. De chaque côté, six bas-reliefs représentant les scènes du martyre des saints Crépin et Crépinien. Crépin et Crépinien4, venus de Rome, étaient chrétiens et cordonniers à Soissons. En 285 ou 286, voire 287, ils furent dénoncés et conduits devant l'empereur Maximien de passage dans le nord de la Gaule. L'empereur leur ordonna d'abjurer leur foi chrétienne, ce qu'ils refusèrent vivement. Maximien les fit alors torturer par Rictiovarus, un de ses plus cruels exécuteurs. On les précipita dans une rivière, avec une meule attachée à leur cou mais ils flottèrent à la surface sans se noyer. Ils subirent le martyre de la roue.
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La Collégiale Notre-Dame-des-Anges
Chapelle de saint Crépin, aujourd’hui de saint Joseph. De chaque côté, six bas-reliefs représentant les scènes du martyre des saints Crépin et Crépinien. Rictiovarus les fit jeter dans de l'huile bouillante d'où deux anges vinrent les sortir. Crépin et Crépinien furent finalement décapités le lendemain. Leurs corps furent ensuite cachés par des fidèles qui, à la fin des persécutions, les déposèrent dans deux sépulcres voisins, où fut construite une basilique qui leur a été dédiée à Soissons.
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La Collégiale Notre-Dame-des-Anges
L'Humilité ou la Modestie : elle a les mains jointes et les yeux baissés, avec une balle suspendue en l’air (plus la balle tombe de haut, plus haut elle rebondit : ceux qui s’abaissent le plus seront élevés).
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Maison Renaissance.
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Rue de l'hôtel de Ville.
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L’Hôtel-Dieu.
Il existait à L’Isle plusieurs hôpitaux médiévaux répartis en différents points de la ville. Ils furent réunis à l’Hôpital Vieux ou des Franciscains à la fin du XIVe siècle. À l’arrivée des sœurs de la congrégation de Saint-Joseph en 1685, on décida de construire un nouvel établissement hospitalier sur remplacement d’immeubles et jardins achetés à un aristocrate, Monsieur de Vaucluse, et à l’un des recteurs de l’hôpital, Laurent Autier. Il fut agrandi dans la seconde moitié du xviii6 siècle par les frères Brun, architectes, à partir du projet de Jean-Baptiste Franque. L’Hôtel-Dieu se développe sur quatre ailes selon un plan en «H ». Au XIXe siècle, une partie est venue au nord-ouest compléter cet édifice. L'accès à la cour d'entrée se fait par un portail en fer forgé, datant de 1762, surmonté des armoiries du prévôt de Sade, bienfaiteur de l’établissement (étoile à huit branches).
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La rue des Roues
Les rues Théophile Jean et du Docteur Roux, plus connues sous le nom de « rue des Roues », nous font découvrir l’histoire hospitalière et industrielle de L’Isle-sur-la-Sorgue. L’énergie hydraulique est très probablement à l’origine du développement de L’Isle-sur-la-Sorgue dès le XIe siècle. Aux XIIe et XIIIe siècles, c’est une ville drapière d’importance, dont les produits sont exportés sur les foires et par le port de Marseille. Les roues permettaient aux moulins à foulon de battre les draps de laine afin de les assouplir et les dégraisser. À la fin du Moyen Age, il existait aussi des moulins à céréales et à papeterie.
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La rue des Roues
La première mention de l’établissement d’une roue à aubes sur le canal de l’Arquet date de 1453. Seul bras de la Sorgue traversant la ville, ce canal fut aménagé, dès l’origine de l’agglomération, pour répondre aux besoins quotidiens de la population, puis rapidement de l’industrie. Les roues connaissent leur essor aux XVIIIe et XIXe siècles et ne seront pas moins de dix-sept à se partager l’énergie hydraulique générée par le débit du canal.
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La rue des Roues
Roue de l'hôpital. Cette roue fournissait l’eau à L’Hôpital. Désormais, les roues qui sont encore en place (14), sont préservées comme témoins de l’histoire industrielle et contribuent au charme pittoresque de la ville.
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La rue des Roues
Les eaux de la Sorgue fournissaient depuis une époque très ancienne, la force motrice à de nombreuses usines. La première utilisation fut, probablement, pour les moulins à blé. Les laines furent primitivement filées et tissées à la main par les paysans des fermes, qui apportaient ensuite leurs étoffes à l’Isle pour y être « parées », c’est-à-dire foulées et apprêtées aux moulins-paroirs ou « paradoux » actionnés par les eaux de la Sorgue. Mais peu à peu, les moulins-paroirs se mirent eux-mêmes à filer et tisser, accroissant ainsi leurs activités. Au XIII e siècle, les draps dits « blanquets » que l’on fabrique à l’Isle, sont très appréciés. Ce sont les draps pour recouvrir les lits qui représentent nos actuelles couvertures. Il y a eu sur les différentes branches de la Sorgue 62 roues recensées. Le record revient aux usines de la Sorgue qui traverse l’intérieur de la ville et qui est couramment appelée Sorgue de l’Arquet. Longue de 527 mètres, 17 roues y avaient été installées. Vers le milieu du XIXe siècle les 17 fabriques de soie et de laine étaient en activité au quotidien, d’après un procès-verbal de constat du 28 septembre 1855, et employaient 297 ouvriers.
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La rue des Roues
Au fond, la roue des Tourelles. La construction de cette roue est accordée par ordonnance royale en 1832.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
Poupée donnée à une future religieuse qui l'habillait quand elle était ordonnée. Elle l'offrait ensuite à sa famille comme souvenir. A sa gauche, santons des carmélites d'Avignon en cire, 1900. Carosse provenant du prieuré de Bourg-st-Andéol, XIXe siècle.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
La reine Marie-Antoinette.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
Poupée à trois faces, Carl Bruguer. Par un petit bouton au sommet de la tête, on peut la faire tourner et les trois visages qui apparaissent correspondent à trois expressions différentes, par exemple la face qui pleure, la face qui rit et la face qui dort.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
Poupée à trois faces, Carl Bruguer. Par un petit bouton au sommet de la tête, on peut la faire tourner et les trois visages qui apparaissent correspondent à trois expressions différentes, par exemple la face qui pleure, la face qui rit et la face qui dort.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
Dans ce musée la poupée est représentée dans tous ses états, de la porcelaine à la cire, en passant par le bois, le carton, les plastique ; de la poupée bouche ouverte à la poupée bouche fermée sans parler des têtes à trois faces, du XVIII siècle à nos jours. Au détour des pièces et des vitrines, tous les accessoires qui gravitent autour de la poupée et qui recréent l'ambiance et l'époque de chaque modèle; sans oublier les petites malles, petits meubles, chaises à porteur pour les uns, ours, soldats, cirque et voitures pour les autres, font revivre notre enfance tout en participant à l'éducation de nos enfants. Mais après 19 ans de présence, il ferme ses portes en 2023.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
Les petites filles naissent dans les roses, les petits garçons dans les choux.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
La Madelon de la guerre de 1914.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
La poupée en porcelaine est apparue en France dans les années 1820.
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Poupées et jouets automates.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
Piano mécanique.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
Poupée cartomancienne : de sous sa robe, on tirait un papier où était écritr une prédiction.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
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Tramway d'Alger.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
Trolleybus d'Alger.
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Poupées barbies, 1ère génération, 1960, habillées par Dior.
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L'empereur du Japon et ses musiciens. La tête de l'empereur est amovible.
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Musée du jouet et de la poupée ancienne
Guignol.
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Près du quai Rouget de l'Isle.
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Petit arrêt gourmand sur le chemin du retour, fait maison par Jeanine Vivarès. Un régal après une belle journée.
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