<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. La construction d'une nouvelle église fut décidée après la destruction de l'ancienne paroisse lors du siège de la ville par les Français en 1642. La reconstruction s'échelonne de 1667 à 1723, sous la direction de l'architecte Joseph Morato (vers la fin de la construction). Elle possède une façade imposante, d'esprit baroque, avec un portail de marbre de Caunes du XVIIIe siècle.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. La construction d'une nouvelle église fut décidée après la destruction de l'ancienne paroisse lors du siège de la ville par les Français en 1642. La reconstruction s'échelonne de 1667 à 1723, sous la direction de l'architecte Joseph Morato (vers la fin de la construction). Elle possède une façade imposante, d'esprit baroque, avec un portail de marbre de Caunes du XVIIIe siècle.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. A gauche, le sommet du clocher, un des rares éléments de l'ancienne église à avoir été conservé, est bâti du XIIe au XIVe siècle. Il contient deux cloches, de 1736 et 1766, ainsi qu'un carillon de quinze cloches fondues entre 1875 et 1878.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. A gauche, le sommet du clocher, un des rares éléments de l'ancienne église à avoir été conservé, est bâti du XIIe au XIVe siècle. Il contient deux cloches, de 1736 et 1766, ainsi qu'un carillon de quinze cloches fondues entre 1875 et 1878.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne.
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L'église Saint-Étienne.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Le portail de marbre de Caunes  du XVIIIe siècle.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Le portail de marbre de Caunes du XVIIIe siècle.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne.
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L'église Saint-Étienne.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Statue de Saint Etienne en marbre blanc.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Statue de Saint Etienne en marbre blanc.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Statue de Saint Etienne qui foule au pied les cailloux qui ont servi à sa lapidation.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Statue de Saint Etienne qui foule au pied les cailloux qui ont servi à sa lapidation.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. En dessous, les armes de la ville surmontées d'une couronne de vicomte.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. En dessous, les armes de la ville surmontées d'une couronne de vicomte.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Un cadran solaire où l’on devine la fameuse devise “ultima time”, puis la rosace centrale dont le bord denticulé rappelle l’époque romane. Enfin, le fronton rompu baroque.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Un cadran solaire où l’on devine la fameuse devise “ultima time”, puis la rosace centrale dont le bord denticulé rappelle l’époque romane. Enfin, le fronton rompu baroque.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Boiseries de l'entrée.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Boiseries de l'entrée.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Boiseries de l'entrée.
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L'église Saint-Étienne. Boiseries de l'entrée.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Boiseries de l'entrée.
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L'église Saint-Étienne. Boiseries de l'entrée.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Le plan utilisé est en gros celui de la plupart des églises construites en Roussillon au XVIIème et XVIIIème siècles : une vaste nef unique, avec douze chapelles latérales et une abside pentagonale. Une voûte sur croisée d'ogives recouvre la nef. Les chapelles sont très hautes, ouvertes sous des arcades en plein-cintre, tandis que l’étage supérieur semble “à demi escamoté”. Les lignes ascendantes dessinées par les chapelles et par les membrures des grandes voûtes sont contrebalancées par un entablement qui contourne le vaisseau, portant une balustrade en fer et une coursière. Des contreforts à l’intérieur sont percés de portes faisant communiquer les chapelles entre elles, et facilitant sans doute les processions..
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Le plan utilisé est en gros celui de la plupart des églises construites en Roussillon au XVIIème et XVIIIème siècles : une vaste nef unique, avec douze chapelles latérales et une abside pentagonale. Une voûte sur croisée d'ogives recouvre la nef. Les chapelles sont très hautes, ouvertes sous des arcades en plein-cintre, tandis que l’étage supérieur semble “à demi escamoté”. Les lignes ascendantes dessinées par les chapelles et par les membrures des grandes voûtes sont contrebalancées par un entablement qui contourne le vaisseau, portant une balustrade en fer et une coursière. Des contreforts à l’intérieur sont percés de portes faisant communiquer les chapelles entre elles, et facilitant sans doute les processions..
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. L'abside pentagonale. Le caractère gothique de la construction est accentué par le chœur, avec ses ogives et ses vitraux.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. L'abside pentagonale. Le caractère gothique de la construction est accentué par le chœur, avec ses ogives et ses vitraux.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Le choeur.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Le choeur.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Le maître-autel (1736) porte la marque du style nouveau, avec son baldaquin formé par six colonnes de marbre rose. Ce marbre de Caunes se marie fort bien avec les sculptures sur bois commandées à Joseph Cantaïre : la statue centrale de Saint Etienne est entourée, ainsi que le voulait l’usage pour de très nombreux maîtres-autels, par les saints Pierre et Paul, reconnaissables l’un à ses clés, l’autre à son épée.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Le maître-autel (1736) porte la marque du style nouveau, avec son baldaquin formé par six colonnes de marbre rose. Ce marbre de Caunes se marie fort bien avec les sculptures sur bois commandées à Joseph Cantaïre : la statue centrale de Saint Etienne est entourée, ainsi que le voulait l’usage pour de très nombreux maîtres-autels, par les saints Pierre et Paul, reconnaissables l’un à ses clés, l’autre à son épée.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. A gauche, Saint Pierre, au centre, Saint Etienne, à droite, Saint Paul. Le tabernacle de marbre blanc, avec des colonnettes en onyx, fut placé en 1898.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. A gauche, Saint Pierre, au centre, Saint Etienne, à droite, Saint Paul. Le tabernacle de marbre blanc, avec des colonnettes en onyx, fut placé en 1898.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. L’entablement porte une décoration que l’on peut qualifier de baroque : un ciel aux nuages légers, d’où émergent des visages d’anges aux joues rebondies, et au centre le globe terrestre entouré de la Sainte Trinité. Aux deux extrémités de l’édifice, deux grands anges tournent leurs regards vers le centre de l’autel. Au centre, la Trnité : le Fils avec la croix, le Père et au-dessus la colombe du saint-Esprit dans une gloire. Au centre de la voûte, quatre clés pendantes.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. L’entablement porte une décoration que l’on peut qualifier de baroque : un ciel aux nuages légers, d’où émergent des visages d’anges aux joues rebondies, et au centre le globe terrestre entouré de la Sainte Trinité. Aux deux extrémités de l’édifice, deux grands anges tournent leurs regards vers le centre de l’autel. Au centre, la Trnité : le Fils avec la croix, le Père et au-dessus la colombe du saint-Esprit dans une gloire. Au centre de la voûte, quatre clés pendantes.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Les quatre clés pendantes. La plus grande est ornée d’un Saint Etienne. Les trois autres portent deux peintures des armes d’Ille et celle d’un écu aux “armes royales françaises, de par l’histoire
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Les quatre clés pendantes. La plus grande est ornée d’un Saint Etienne. Les trois autres portent deux peintures des armes d’Ille et celle d’un écu aux “armes royales françaises, de par l’histoire". Plusieurs vitraux éclairent le choeur, ouvertes dans les années 1850. Chaque vitrail porte, en plus d’un sujet religieux, les armes de son donateur : au centre, la Nativité avec les armes des Bosch ; la nativité est entourée à droite par Sainte Anne et les armes des Terrats, à gauche par Ste Thérèse, les armes de sa famille et celle du Carmel. Aux extrémités enfin, Saint Louis de Gonzague avec les armes des Dax d’Axat, et St Benoît Labre avec les armes des Barescut.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Les nuages d’où émergent des visages d’anges aux joues rebondies.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Les nuages d’où émergent des visages d’anges aux joues rebondies.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne.
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L'église Saint-Étienne.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne.
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L'église Saint-Étienne.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Saint Etienne.
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L'église Saint-Étienne. Saint Etienne.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Saint Paul.
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L'église Saint-Étienne. Saint Paul.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Saint pierre.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Saint pierre.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Orgue de tribune. 1er quart 18e siècle, 1ère moitié 19e siècle. La tuyauterie est l'oeuvre des facteurs Pierre Duran et François Dufaye (1714). La réalisation du reste de la partie instrumentale est due en 1722 au frère Pascal Cervello. Les frères Honoré et Antoine Grinda ont restauré l'instrument entre 1810 et 1830. Orgue de type catalan. Le buffet est l'oeuvre de Jacinthe Morato, originaire de Vich (Espagne, Catalogne). L'orgue d'Ille-sur-Têt constitue le seul instrument historique espagnol en France. Au fronton, la présence des armes d’Ille, et surtout, aux panneaux inférieurs, deux superbes bustes sculptés : l’un représentant Ste Cécile jouant de la harpe ; l’autre le roi David.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Orgue de tribune. 1er quart 18e siècle, 1ère moitié 19e siècle. La tuyauterie est l'oeuvre des facteurs Pierre Duran et François Dufaye (1714). La réalisation du reste de la partie instrumentale est due en 1722 au frère Pascal Cervello. Les frères Honoré et Antoine Grinda ont restauré l'instrument entre 1810 et 1830. Orgue de type catalan. Le buffet est l'oeuvre de Jacinthe Morato, originaire de Vich (Espagne, Catalogne). L'orgue d'Ille-sur-Têt constitue le seul instrument historique espagnol en France. Au fronton, la présence des armes d’Ille, et surtout, aux panneaux inférieurs, deux superbes bustes sculptés : l’un représentant Ste Cécile jouant de la harpe ; l’autre le roi David.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne.
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L'église Saint-Étienne.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Le roi David au visage tourmenté, exécuté dans un style qui nous invite à rapprocher Jacint Morato de Joseph Sunyer, dont il fut d’ailleurs l’élève, puisqu’il fréquenta son atelier de Prades. Morato fut même associé à Sunyer pour la réalisation de quelques retables.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Le roi David au visage tourmenté, exécuté dans un style qui nous invite à rapprocher Jacint Morato de Joseph Sunyer, dont il fut d’ailleurs l’élève, puisqu’il fréquenta son atelier de Prades. Morato fut même associé à Sunyer pour la réalisation de quelques retables.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Une des deux chaires. Les deux sont de Jean Chauvenet (1774), l’une ornée de l’aigle de St Jean (remplacé par un angelot à la trompette),
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Une des deux chaires. Les deux sont de Jean Chauvenet (1774), l’une ornée de l’aigle de St Jean (remplacé par un angelot à la trompette),
141
<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. et l’autre de l'homme ailé de St Matthieu.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. et l’autre de l'homme ailé de St Matthieu.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne.
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L'église Saint-Étienne.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne.
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L'église Saint-Étienne.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne.
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L'église Saint-Étienne.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne.
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L'église Saint-Étienne.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Chapelle du Dévot Christ. Retable du milieu du XVIIIe siècle. Il s'apparente à la famille des retables de l'atelier du sculpteur Josep Navarre.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Chapelle du Dévot Christ. Retable du milieu du XVIIIe siècle. Il s'apparente à la famille des retables de l'atelier du sculpteur Josep Navarre.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Chapelle du Dévot Christ.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Chapelle du Dévot Christ.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Chapelle du Dévot Christ. Dans la niche centrale, organisée en baldaquin avec dais et rideaux rouges, sont présentés la statue de N. D. des Sept Douleurs et le Christ en Croix. A gauche, le Christ à la colonne. A droite, Ecce Homo. Au-dessus, le voile de Sainte Véronique.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Chapelle du Dévot Christ. Dans la niche centrale, organisée en baldaquin avec dais et rideaux rouges, sont présentés la statue de N. D. des Sept Douleurs et le Christ en Croix. A gauche, le Christ à la colonne. A droite, Ecce Homo. Au-dessus, le voile de Sainte Véronique.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Chapelle du Dévot Christ. , Au-dessus dans  la gloire, saint François d'Assise. La présence du saint Franciscain renvoie à l'importance de cet ordre religieux à Ille au XVIIIe siècle.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Chapelle du Dévot Christ. , Au-dessus dans la gloire, saint François d'Assise. La présence du saint Franciscain renvoie à l'importance de cet ordre religieux à Ille au XVIIIe siècle.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Chapelle du Dévot Christ. des instruments de la Passion.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Chapelle du Dévot Christ. des instruments de la Passion.
151
<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Sur le mur de la chapelle, la Creu dels Improperis (croix des outrages) qui récapitule toutes les étapes du martyr du Christ. Cette croix ouvrait toutes les processions de la Sanch, le Jeudi Saint au soir. On y remarque, dans un style naïf, tous les instruments de la Passion : couronne d’épine, fouet de la flagellation, éponge imbibée de fiel et de vinaigre, clous, tenailles et marteau, tunique, manteau de pourpre, lance de Longin, bourse de Judas, coq de St Pierre etc…
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Sur le mur de la chapelle, la Creu dels Improperis (croix des outrages) qui récapitule toutes les étapes du martyr du Christ. Cette croix ouvrait toutes les processions de la Sanch, le Jeudi Saint au soir. On y remarque, dans un style naïf, tous les instruments de la Passion : couronne d’épine, fouet de la flagellation, éponge imbibée de fiel et de vinaigre, clous, tenailles et marteau, tunique, manteau de pourpre, lance de Longin, bourse de Judas, coq de St Pierre etc…
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Chapelle de Notre Dame du Rosaire. Retable de la 2de moitié du XVIIIe siècle. Antoine Domingo. Ce retable réintroduit des éléments plus anciens comme la Vierge centrale qui proviendrait d'un ancien retable autrefois dans l'église de la Rodona et un panneau sculpté représentant l'Annonciation du XVIIIème siècle. La Vierge est entourée par saint Dominique et sainte Catherine de Sienne, tous deux dominicains, ordre religieux qui contribua à la propagation de la dévotion du rosaire. Au sommet, deux bustes sculptés en médaillons représentent Julie et Eulalie, les deux patronnes d’Elne. On remarquera l’importance du style rocaille dans les divers éléments des boiseries. En avant du retable, deux statues beaucoup plus récentes : St Vincent de Paul (1893) et Ste Cécile (1894).
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Chapelle de Notre Dame du Rosaire. Retable de la 2de moitié du XVIIIe siècle. Antoine Domingo. Ce retable réintroduit des éléments plus anciens comme la Vierge centrale qui proviendrait d'un ancien retable autrefois dans l'église de la Rodona et un panneau sculpté représentant l'Annonciation du XVIIIème siècle. La Vierge est entourée par saint Dominique et sainte Catherine de Sienne, tous deux dominicains, ordre religieux qui contribua à la propagation de la dévotion du rosaire. Au sommet, deux bustes sculptés en médaillons représentent Julie et Eulalie, les deux patronnes d’Elne. On remarquera l’importance du style rocaille dans les divers éléments des boiseries. En avant du retable, deux statues beaucoup plus récentes : St Vincent de Paul (1893) et Ste Cécile (1894).
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Le grand retable du XVIIIème siècle construit pour là confrérie du Saint Sacrement. Les travaux furent commencés en 1740, mais en 1759 on demanda à Joseph Navarre de compléter le retable. Au dessus du tabernacle, se dresse une statue en bois du Ressuscité. Il est entouré des deux Saints Jean, le baptiste et l’évangéliste. Des médaillons peints représentent des symboles eucharistiques. Le tabernacle est dû lui aussi au ciseau du sculpteur Rousseau. La clé de voûte s’orne d’un calice à l’hostie, emblème de la confrérie de la Minerva. Devnt les statues des Coeurs Saints de Jésus et de la Vierge.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Le grand retable du XVIIIème siècle construit pour là confrérie du Saint Sacrement. Les travaux furent commencés en 1740, mais en 1759 on demanda à Joseph Navarre de compléter le retable. Au dessus du tabernacle, se dresse une statue en bois du Ressuscité. Il est entouré des deux Saints Jean, le baptiste et l’évangéliste. Des médaillons peints représentent des symboles eucharistiques. Le tabernacle est dû lui aussi au ciseau du sculpteur Rousseau. La clé de voûte s’orne d’un calice à l’hostie, emblème de la confrérie de la Minerva. Devnt les statues des Coeurs Saints de Jésus et de la Vierge.
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<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. La chapelle de l’Immaculée Conception (appelée au XVIIIème siècle, date de la construction du retable, Nostra Senyora de la Lluna) qui fut ornée au XIXème siècle de peintures murales dues au peintre perpignanais Chapon.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. La chapelle de l’Immaculée Conception (appelée au XVIIIème siècle, date de la construction du retable, Nostra Senyora de la Lluna) qui fut ornée au XIXème siècle de peintures murales dues au peintre perpignanais Chapon.
155
<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. La chapelle de St Sébastien, construite en 1854, lors de la terrible épidémie de choléra. Le retable a été réalisé en marbre rouge de Villefranche. Sébastien est entouré de l’inévitable St Roch à droite, autre saint spécialisé dans les épidémies, et de St Maurice à gauche,  tant fut important à cette même époque l’ermitage voisin de St Maurici de Graolera.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. La chapelle de St Sébastien, construite en 1854, lors de la terrible épidémie de choléra. Le retable a été réalisé en marbre rouge de Villefranche. Sébastien est entouré de l’inévitable St Roch à droite, autre saint spécialisé dans les épidémies, et de St Maurice à gauche, tant fut important à cette même époque l’ermitage voisin de St Maurici de Graolera.
156
<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. La chapelle de St Antoine de Padoue. Le retable en bois date de 1893 : il est sorti de l’atelier du sculpteur perpignanais Rousseau. La statue du saint remonte pour sa part au XVIIIème siècle ; au sommet du retable, St Michel terrasse un étrange dragon à queue de sirène. Sur la gauche, une toile du XVIIème siècle propose un St Antoine de Padoue tenant sur son livre l’enfant Jésus et entouré de ses miracles les plus importants : par exemple les poissons accourus pour entendre les paroles du saint, la résurrection de l’enfant asphyxié dans l’eau bouillante ou la mule se prosternant devant l’ostensoir.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. La chapelle de St Antoine de Padoue. Le retable en bois date de 1893 : il est sorti de l’atelier du sculpteur perpignanais Rousseau. La statue du saint remonte pour sa part au XVIIIème siècle ; au sommet du retable, St Michel terrasse un étrange dragon à queue de sirène. Sur la gauche, une toile du XVIIème siècle propose un St Antoine de Padoue tenant sur son livre l’enfant Jésus et entouré de ses miracles les plus importants : par exemple les poissons accourus pour entendre les paroles du saint, la résurrection de l’enfant asphyxié dans l’eau bouillante ou la mule se prosternant devant l’ostensoir.
157
<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Le retable de Saint Boniface fut entièrement construit à la fin du XIXème siècle. Les commanditaires, au premier rang desquels figure l’abbé Bonet (son nom est inscrit sur un cartouche à droite du retable), l’ont voulu en tous points conforme à ces retables plateresques que l’on avait édifiés à la fin du XVIème siècle et la première moitié du XVIIème siècle. D’où ces colonnes cannelées, ces étoiles, ces feuillages ou ces épis utilisés dans la décoration. Le sculpteur Rousseau reçut une somme très importante pour prix de son travail et des matériaux utilisés : l’ensemble, y compris l’autel tombeau, est en bois blanc d’Arkangel, à l’exception d’une prédelle avec quatre panneaux sculptés racontant la vie du saint et son rôle dans l’histoire illoise, qui sont en tilleul. Rousseau acheva son oeuvre en 1896.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Le retable de Saint Boniface fut entièrement construit à la fin du XIXème siècle. Les commanditaires, au premier rang desquels figure l’abbé Bonet (son nom est inscrit sur un cartouche à droite du retable), l’ont voulu en tous points conforme à ces retables plateresques que l’on avait édifiés à la fin du XVIème siècle et la première moitié du XVIIème siècle. D’où ces colonnes cannelées, ces étoiles, ces feuillages ou ces épis utilisés dans la décoration. Le sculpteur Rousseau reçut une somme très importante pour prix de son travail et des matériaux utilisés : l’ensemble, y compris l’autel tombeau, est en bois blanc d’Arkangel, à l’exception d’une prédelle avec quatre panneaux sculptés racontant la vie du saint et son rôle dans l’histoire illoise, qui sont en tilleul. Rousseau acheva son oeuvre en 1896.
158
<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Le retable de Saint Joseph, est une oeuvre datée de 1855. Le saint, en marbre blanc, se détache majestueux sur le marbre gris de l’édifice. A noter, à gauche et à droite, la panoplie complète du charpentier : maillet, marteau, vrille, bédane, ciseau, équerre, fil à plomb, rabot, valet, tenailles, égoïne, poinçon, vrille, compas.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Le retable de Saint Joseph, est une oeuvre datée de 1855. Le saint, en marbre blanc, se détache majestueux sur le marbre gris de l’édifice. A noter, à gauche et à droite, la panoplie complète du charpentier : maillet, marteau, vrille, bédane, ciseau, équerre, fil à plomb, rabot, valet, tenailles, égoïne, poinçon, vrille, compas.
159
<center> Ille-sur-Têt.</center>L'église Saint-Étienne. Une belle statue du roi David jouant de la harpe. L’oeuvre date du début du XVIIIème siècle et aurait été initialement conçue pour décorer l’orgue. Cette statue pourrait avoir été sculptée par Jacint Morato, qui réalisa les boiseries de l'orgue.
Ille-sur-Têt.
L'église Saint-Étienne. Une belle statue du roi David jouant de la harpe. L’oeuvre date du début du XVIIIème siècle et aurait été initialement conçue pour décorer l’orgue. Cette statue pourrait avoir été sculptée par Jacint Morato, qui réalisa les boiseries de l'orgue.
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<center>Les Orgues d'Ille-sur-Têt.</center>
Les Orgues d'Ille-sur-Têt.
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<center>Les Orgues d'Ille-sur-Têt.</center>
Les Orgues d'Ille-sur-Têt.
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<center>Les Orgues d'Ille-sur-Têt.</center>
Les Orgues d'Ille-sur-Têt.
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<center>Les Orgues d'Ille-sur-Têt.</center>
Les Orgues d'Ille-sur-Têt.
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<center>Les Orgues d'Ille-sur-Têt.</center>
Les Orgues d'Ille-sur-Têt.
165
<center>Les Orgues d'Ille-sur-Têt.</center>Le site des Orgues d’Ille-sur-Têt présente un relief particulier que l’on désigne sous le nom de cheminée de fée. Une cheminée de fée est un modelé d’érosion différentielle qui se présente sous la forme d’une colonne de roche tendre surmontée par une coiffe plus résistante. L’action des agents d’érosion est plus intense sur la partie tendre, donc sur la colonne dont le diamètre diminue au fil du temps. L’érosion aidant, le chapeau perd progressivement ses assises, il finira par s’effondrer, d’un bloc ou en morceaux selon sa morphologie. Une fois sa coiffe perdue, la colonne s’estompe beaucoup plus vite
Les Orgues d'Ille-sur-Têt.
Le site des Orgues d’Ille-sur-Têt présente un relief particulier que l’on désigne sous le nom de cheminée de fée. Une cheminée de fée est un modelé d’érosion différentielle qui se présente sous la forme d’une colonne de roche tendre surmontée par une coiffe plus résistante. L’action des agents d’érosion est plus intense sur la partie tendre, donc sur la colonne dont le diamètre diminue au fil du temps. L’érosion aidant, le chapeau perd progressivement ses assises, il finira par s’effondrer, d’un bloc ou en morceaux selon sa morphologie. Une fois sa coiffe perdue, la colonne s’estompe beaucoup plus vite
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<center>Les Orgues d'Ille-sur-Têt.</center>Le site des orgues s'ouvre tel un amphithéâtre aux parois sculptées de gigantesques colonnes, hautes de 10 à 12 mètres. Ce paysage aride, très beau et très fragile, est une œuvre éphémère. D'apparence figée, il est en réalité sans cesse remanié. De grandes quantités de sable sont emportées à chaque pluie. Les formes anciennes s'effacent, de nouvelles sont esquissées. Bref, l'érosion est maîtresse du lieu. Le cirque dans lequel vous cheminez était autrefois une colline : reliez mentalement les chapeaux des cheminées les uns aux autres, vous vous rendrez compte de la quantité de matière déblayée par le ruissellement.
Les Orgues d'Ille-sur-Têt.
Le site des orgues s'ouvre tel un amphithéâtre aux parois sculptées de gigantesques colonnes, hautes de 10 à 12 mètres. Ce paysage aride, très beau et très fragile, est une œuvre éphémère. D'apparence figée, il est en réalité sans cesse remanié. De grandes quantités de sable sont emportées à chaque pluie. Les formes anciennes s'effacent, de nouvelles sont esquissées. Bref, l'érosion est maîtresse du lieu. Le cirque dans lequel vous cheminez était autrefois une colline : reliez mentalement les chapeaux des cheminées les uns aux autres, vous vous rendrez compte de la quantité de matière déblayée par le ruissellement.
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<center>Les Orgues d'Ille-sur-Têt.</center>Ces colonnes de roche sableuse qui vous entourent sont des cheminées de fées, nommées aussi
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Ces colonnes de roche sableuse qui vous entourent sont des cheminées de fées, nommées aussi "demoiselles coiffées" en raison de la couche dure qui les chapeaute et les protège un peu, un temps au moins, d'une érosion trop rapide. Le chapeau perd progressivement ses assises. Il finira par s'effondrer, d'un bloc ou en morceaux selon sa morphologie. Dans le dédale du site, on peut voir et comprendre le rôle protecteur de la "coiffe" : là où elle a disparu, les colonnes s'affaissent.
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Les strates sombres ssont le conglomérat. Les parties claires sont du sable argileux.
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Sur les versants, occupant des espaces délaissés par l'homme, une lande arbustive s'est installée. On la qualifiera de "maquis" plutôt que de garrigue car le sol est siliceux et non calcaire. S'y trouvent, entre autres, le chêne vert, le chêne blanc, les cistes de Montpellier.
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<center>Les Orgues d'Ille-sur-Têt.</center>Les cheminées de fées évoluent beaucoup plus lentement que les flancs ravinés du site en raison de leur verticalité : en effet, une goutte d'eau qui glisse sur le flanc d'une cheminée est emportée par son propre poids. Elle se contente de déchausser un grain de sable ou d'entraîner une paillette d'argile. La répétition de ce processus cisèle les fameux
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Les cheminées de fées évoluent beaucoup plus lentement que les flancs ravinés du site en raison de leur verticalité : en effet, une goutte d'eau qui glisse sur le flanc d'une cheminée est emportée par son propre poids. Elle se contente de déchausser un grain de sable ou d'entraîner une paillette d'argile. La répétition de ce processus cisèle les fameux "tuyaux d'orgues". Sur les pentes les moins raides, les incisions en "tuyaux d'orgues" apparaissent avec plus de vigueur que sur les colonnes. L'eau se concentre et ruisselle par ces gouttières qui préfigurent de futurs ravins.
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<center>Les Orgues d'Ille-sur-Têt.</center>Le Canigou.
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<center>Les Orgues d'Ille-sur-Têt.</center>Sur les sommets, subsistent des lambeaux de forêt méditerranéenne implantée sur sol acide, on reconnaît les pins parasols. Leurs racines sont à moitié dans le sol, à moitié dans le vide. Les crêtes sont rongées par l'érosion si bien que certains de ces pins n'ont plus assez d'espace pour se développer et deviennent des sortes de bonzaïs naturels.
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Sur les sommets, subsistent des lambeaux de forêt méditerranéenne implantée sur sol acide, on reconnaît les pins parasols. Leurs racines sont à moitié dans le sol, à moitié dans le vide. Les crêtes sont rongées par l'érosion si bien que certains de ces pins n'ont plus assez d'espace pour se développer et deviennent des sortes de bonzaïs naturels.
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