La Vallée de Valdeblore.

Les villages de Rimplas, la Bolline, Saint Dalmas de Valdeblore.

<center>Vallée de Valdeblore, vue du fort.</center>Le nom de Valdeblore désigne à la fois la vallée d’origine glaciaire reliant perpendiculairement les vallées de la Vésubie et de la Tinée, et la commune aujourd’hui constituée de trois agglomérations, La Bolline, La Roche et Saint-Dalmas, Mollières. Le village de Rimplas, lui, se trouve  sur une croupe rocheuse formant col, à cheval sur les deux vallées de la Tinée et sur le Val de Blore. Le territoire communal est vaste, 9416 ha, et montagneux, compris entre des altitudes allant de 399 à 2 880 m (la Pointe du Geign). Le vallon de Bramafan collecte les eaux du Val de Blore et les amène jusqu’à la Tinée. La vallée, fertile, permettait toutes les cultures : froment, seigle, pomme de terre, vignes, oliviers, châtaigniers. Le domaine montagneux offrait de vastes pâturages d’altitude, exploités sous forme de vacheries estivales, et d’épaisses forêts de conifères. Tout au fond, le Gélas.
Vallée de Valdeblore, vue du fort.
Le nom de Valdeblore désigne à la fois la vallée d’origine glaciaire reliant perpendiculairement les vallées de la Vésubie et de la Tinée, et la commune aujourd’hui constituée de trois agglomérations, La Bolline, La Roche et Saint-Dalmas, Mollières. Le village de Rimplas, lui, se trouve sur une croupe rocheuse formant col, à cheval sur les deux vallées de la Tinée et sur le Val de Blore. Le territoire communal est vaste, 9416 ha, et montagneux, compris entre des altitudes allant de 399 à 2 880 m (la Pointe du Geign). Le vallon de Bramafan collecte les eaux du Val de Blore et les amène jusqu’à la Tinée. La vallée, fertile, permettait toutes les cultures : froment, seigle, pomme de terre, vignes, oliviers, châtaigniers. Le domaine montagneux offrait de vastes pâturages d’altitude, exploités sous forme de vacheries estivales, et d’épaisses forêts de conifères. Tout au fond, le Gélas.
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<center>Vallée de la Tinée vue du fort.</center>Depuis la fin du Moyen Âge, l’histoire de la communauté est liée à l’existence du prieuré bénédictin de Saint-Dalmas. Entre 1656 et 1716, les trois hameaux se séparèrent, mais durent finalement se réunir en raison de la difficulté à organiser la division des pâturages communaux. En 1860, l’annexion du comté de Nice à la France ne fut obtenue que moyennant un nouveau tracé de la frontière laissant à l’Italie une partie des territoires des communes du haut-pays, ce qui fut le cas de Valdeblore. En 1947, le traité franco-italien permit de régulariser la frontière.
Vallée de la Tinée vue du fort.
Depuis la fin du Moyen Âge, l’histoire de la communauté est liée à l’existence du prieuré bénédictin de Saint-Dalmas. Entre 1656 et 1716, les trois hameaux se séparèrent, mais durent finalement se réunir en raison de la difficulté à organiser la division des pâturages communaux. En 1860, l’annexion du comté de Nice à la France ne fut obtenue que moyennant un nouveau tracé de la frontière laissant à l’Italie une partie des territoires des communes du haut-pays, ce qui fut le cas de Valdeblore. En 1947, le traité franco-italien permit de régulariser la frontière.
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<center>Rimplas.</center>Vue sur la vallée de la Tinée. Son territoire de 2495 ha est entièrement escarpé, compris entre 400 m au point le plus bas (confluent de la Tinée et du Bramafan) et 2651 m (Cime des Lauses). Le village possédait un château dont la construction, attribuée à Alphonse Ier, roi d'Aragon et comte de Provence, remonterait au Moyen Âge. Les vestiges de l’édifice, à l’emplacement de l’actuel fort Maginot, étaient encore visibles au XIXe siècle. Fief des Grimaldi de Beuil depuis 1458, Rimplas fut même érigé en comté en 1671, ce qui permit à son seigneur de devenir comte... Pourtant, ses habitants souffraient d'une pauvreté endémique en raison d’un terroir particulièrement ingrat. De plus, l'agglomération fut victime à plusieurs reprises des invasions du comté de Nice par les armées françaises, en 1544 puis en 1747, où à chaque fois le village fut incendié.
Rimplas.
Vue sur la vallée de la Tinée. Son territoire de 2495 ha est entièrement escarpé, compris entre 400 m au point le plus bas (confluent de la Tinée et du Bramafan) et 2651 m (Cime des Lauses). Le village possédait un château dont la construction, attribuée à Alphonse Ier, roi d'Aragon et comte de Provence, remonterait au Moyen Âge. Les vestiges de l’édifice, à l’emplacement de l’actuel fort Maginot, étaient encore visibles au XIXe siècle. Fief des Grimaldi de Beuil depuis 1458, Rimplas fut même érigé en comté en 1671, ce qui permit à son seigneur de devenir comte... Pourtant, ses habitants souffraient d'une pauvreté endémique en raison d’un terroir particulièrement ingrat. De plus, l'agglomération fut victime à plusieurs reprises des invasions du comté de Nice par les armées françaises, en 1544 puis en 1747, où à chaque fois le village fut incendié.
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<center>Rimplas.</center>Jusqu’au début du XXe siècle, les Rimplassois vivaient dans de modestes maisons aux murs non crépis, groupées autour de l’église. Isolé en raison du mauvais état des chemins y conduisant, Rimplas vivait en autarcie. Chaque famille produisait à peu près tout, en petite quantité : froment, seigle, méteil, légumes, vin, pommes de terre à partir de la fin du XVIIIe siècle, noix, châtaignes... S’y ajoutait la possession de moutons, de chèvres et parfois de vaches, d'un grand rapport.
Rimplas.
Jusqu’au début du XXe siècle, les Rimplassois vivaient dans de modestes maisons aux murs non crépis, groupées autour de l’église. Isolé en raison du mauvais état des chemins y conduisant, Rimplas vivait en autarcie. Chaque famille produisait à peu près tout, en petite quantité : froment, seigle, méteil, légumes, vin, pommes de terre à partir de la fin du XVIIIe siècle, noix, châtaignes... S’y ajoutait la possession de moutons, de chèvres et parfois de vaches, d'un grand rapport.
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<center>Rimplas.</center>La conjonction du nom germanique ragin et du latin placitum indique que Rimplas était le siège d’une juridiction carolingienne et témoigne de son importance au Moyen-Age. La transformation de Rege-Placito, fut orthographié par la suite Raimplas ou Raymplas pour devenir Rimplas en 1760. Le clocher a une étonnante forme octogonale. Il date de 1865, tandis que l'église est datée sur son fronton de 1713.
Rimplas.
La conjonction du nom germanique ragin et du latin placitum indique que Rimplas était le siège d’une juridiction carolingienne et témoigne de son importance au Moyen-Age. La transformation de Rege-Placito, fut orthographié par la suite Raimplas ou Raymplas pour devenir Rimplas en 1760. Le clocher a une étonnante forme octogonale. Il date de 1865, tandis que l'église est datée sur son fronton de 1713.
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<center>Rimplas.</center>Ancienne caserne.
Rimplas.
Ancienne caserne.
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<center>Rimplas.</center>Les fontaines symbolisent un mode de vie passé, elles étaient synonymes de vie quotidienne : Eau pour les humains, les animaux ainsi que les cultures.
Aujourd’hui elles ont perdu leur première fonction mais servent actuellement d’ornementation du village.Ici, devant la Mairie, on peut admirer deux fontaines et un lavoir.
Rimplas.
Les fontaines symbolisent un mode de vie passé, elles étaient synonymes de vie quotidienne : Eau pour les humains, les animaux ainsi que les cultures. Aujourd’hui elles ont perdu leur première fonction mais servent actuellement d’ornementation du village.Ici, devant la Mairie, on peut admirer deux fontaines et un lavoir.
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<center>Rimplas.</center>Fontaine et lavoir.
Rimplas.
Fontaine et lavoir.
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<center>Rimplas.</center>L’une des meules du moulin à farine communal, construit en 1855, a été fixée en hauteur. Faute d’un débit suffisant du canal, il n’avait jamais pu fonctionner.
Rimplas.
L’une des meules du moulin à farine communal, construit en 1855, a été fixée en hauteur. Faute d’un débit suffisant du canal, il n’avait jamais pu fonctionner.
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<center>Rimplas.</center>On rencontre dans tout le village des sculptures de Serge Doglio, ferronnier, dont l'atelier se trouve dans l’ancienne gare de téléphérique du Fort de Rimplas.
Rimplas.
On rencontre dans tout le village des sculptures de Serge Doglio, ferronnier, dont l'atelier se trouve dans l’ancienne gare de téléphérique du Fort de Rimplas.
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<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
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<center>Rimplas.</center>Le prebytère.
Rimplas.
Le prebytère.
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<center>Rimplas.</center>Le prebytère.
Rimplas.
Le prebytère.
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<center>Rimplas.</center>Petite place de l'église.
Rimplas.
Petite place de l'église.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>A droite, le presbytère. Inspirée de modèles niçois, la paroissiale de Rimplas s’inscrit dans un ensemble d’églises similaires, construites dans la vallée voisine de la Tinée entre 1680 et 1730 : Tournefort, Marie (1701-1729), Roure, Isola (1682) et Clans (1681-1686). L’édifice a été achevé en 1713, date inscrite sur le linteau du portail de façade. L’église ne fut dotée d’un véritable clocher qu’en 1865. Avant cette date, l’édifice ne devait comporter qu’un clocheton.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
A droite, le presbytère. Inspirée de modèles niçois, la paroissiale de Rimplas s’inscrit dans un ensemble d’églises similaires, construites dans la vallée voisine de la Tinée entre 1680 et 1730 : Tournefort, Marie (1701-1729), Roure, Isola (1682) et Clans (1681-1686). L’édifice a été achevé en 1713, date inscrite sur le linteau du portail de façade. L’église ne fut dotée d’un véritable clocher qu’en 1865. Avant cette date, l’édifice ne devait comporter qu’un clocheton.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Le clocher octogonal de 1865.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Le clocher octogonal de 1865.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Sur la façade de l’église on peut découvrir deux magnifiques cadrans solaires. Sur l'un, on peut lire : « Le soleil me régit, vous c’est le Christ ».
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Sur la façade de l’église on peut découvrir deux magnifiques cadrans solaires. Sur l'un, on peut lire : « Le soleil me régit, vous c’est le Christ ».
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Cadran pour les heures du matin. 1992.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Cadran pour les heures du matin. 1992.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Sur le linteau du portail de façade est inscrite la date de la fin de son édification, 1713.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Sur le linteau du portail de façade est inscrite la date de la fin de son édification, 1713.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Son plan rectangulaire (barlong) est constitué d’un vaisseau unique à trois travées couvertes par une voûte en berceau à pénétrations. La troisième travée forme le chœur, avec un chevet plat.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Son plan rectangulaire (barlong) est constitué d’un vaisseau unique à trois travées couvertes par une voûte en berceau à pénétrations. La troisième travée forme le chœur, avec un chevet plat.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Saint Honorat.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Saint Honorat.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Saint Joseph.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Saint Joseph.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Donation du rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Donation du rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Donation du rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique. Tout autour sont représentés les mystères de la Vierge. A gauche, les Joyeux :  l'Annonciation, la Visitation, la nativité, la présentation de Jésus au temple, Jésus retrouvé au temple. En bas, les douloureux : L'agonie de Jésus à Gethséman, La flagellation, Le couronnement d'épines, Le portement de la Croix, la Crucifixion. A droite, les glorieux : La Résurrection, L'Ascension, la Pentecôte, L'Assomption, le couronnement de Marie. Il manque les lumineux : Le Baptême de Jésus, Les noces de Cana, L'annonce du Royaume de Dieu, La Transfiguration, l'Eucharistie.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Donation du rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique. Tout autour sont représentés les mystères de la Vierge. A gauche, les Joyeux : l'Annonciation, la Visitation, la nativité, la présentation de Jésus au temple, Jésus retrouvé au temple. En bas, les douloureux : L'agonie de Jésus à Gethséman, La flagellation, Le couronnement d'épines, Le portement de la Croix, la Crucifixion. A droite, les glorieux : La Résurrection, L'Ascension, la Pentecôte, L'Assomption, le couronnement de Marie. Il manque les lumineux : Le Baptême de Jésus, Les noces de Cana, L'annonce du Royaume de Dieu, La Transfiguration, l'Eucharistie.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Le retable du maître-autel enserre une toile de facture populaire ayant pour thème La Trinité et les saints Honorat et Étienne.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Le retable du maître-autel enserre une toile de facture populaire ayant pour thème La Trinité et les saints Honorat et Étienne.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Tout en haut de la toile se trouve  La Trinité encadrant la Vierge. Puis, à gauche, saint Honorat et à droite, saint Étienne avec la palme du martyr. Dans la prédelle, à gauche une scène avec saint Honorat (décapitation de saint Genest ?), à droite la lapidation de saint Etienne.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Tout en haut de la toile se trouve La Trinité encadrant la Vierge. Puis, à gauche, saint Honorat et à droite, saint Étienne avec la palme du martyr. Dans la prédelle, à gauche une scène avec saint Honorat (décapitation de saint Genest ?), à droite la lapidation de saint Etienne.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Tout en haut, l'Assomption de la Vierge.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Tout en haut, l'Assomption de la Vierge.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Incrédulité de saint Thomas et miracle de saint Pierre. Huile sur toile, anonyme, première moitié du XVIIe siècle. . La tradition locale la situe autour de 1740 et l’attribue à François Perrier, menuisier d’art installé à Nice, également connu à Saint-Étienne-de-Tinée pour avoir œuvré dans le couvent des Trinitaires. Le thème de « L’Incrédulité de saint Thomas » apparaît bien au premier plan mais une deuxième scène cohabite dans ce tableau : il s’agit de la guérison miraculeuse d’un mendiant paralytique par saint Pierre. L’artiste a représenté le saint muni de ses clés se penchant sur l’infirme pour le relever. En étudiant la composition, le traitement des visages et la palette utilisée, l’historien Luc Thévenon pense pouvoir attribuer cette toile au peintre Giovanni Battista Ghidoni né à Crémone et dont la période d’activité connue se situe entre 1595 et 1650.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Incrédulité de saint Thomas et miracle de saint Pierre. Huile sur toile, anonyme, première moitié du XVIIe siècle. . La tradition locale la situe autour de 1740 et l’attribue à François Perrier, menuisier d’art installé à Nice, également connu à Saint-Étienne-de-Tinée pour avoir œuvré dans le couvent des Trinitaires. Le thème de « L’Incrédulité de saint Thomas » apparaît bien au premier plan mais une deuxième scène cohabite dans ce tableau : il s’agit de la guérison miraculeuse d’un mendiant paralytique par saint Pierre. L’artiste a représenté le saint muni de ses clés se penchant sur l’infirme pour le relever. En étudiant la composition, le traitement des visages et la palette utilisée, l’historien Luc Thévenon pense pouvoir attribuer cette toile au peintre Giovanni Battista Ghidoni né à Crémone et dont la période d’activité connue se situe entre 1595 et 1650.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Incrédulité de saint Thomas et miracle de saint Pierre.  Le thème de « L’Incrédulité de saint Thomas » apparaît bien au premier plan mais une deuxième scène cohabite dans ce tableau : il s’agit de la guérison miraculeuse d’un mendiant paralytique par saint Pierre. L’artiste a représenté le saint muni de ses clés se penchant sur l’infirme pour le relever.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Incrédulité de saint Thomas et miracle de saint Pierre. Le thème de « L’Incrédulité de saint Thomas » apparaît bien au premier plan mais une deuxième scène cohabite dans ce tableau : il s’agit de la guérison miraculeuse d’un mendiant paralytique par saint Pierre. L’artiste a représenté le saint muni de ses clés se penchant sur l’infirme pour le relever.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Le chemin de croix.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Le chemin de croix.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Bénitier.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Bénitier.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Bénitier.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Bénitier.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>La tribune.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
La tribune.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Les voûtes ont reçu un décor géométrique de grande qualité égayé d’éléments floraux, exécuté à la charnière des XIXe et XXe siècles. Le fresquiste Guy Ceppa les a habilement restaurées en 1997-1998.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Les voûtes ont reçu un décor géométrique de grande qualité égayé d’éléments floraux, exécuté à la charnière des XIXe et XXe siècles. Le fresquiste Guy Ceppa les a habilement restaurées en 1997-1998.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Les voûtes ont reçu un décor géométrique de grande qualité égayé d’éléments floraux, exécuté à la charnière des XIXe et XXe siècles. Le fresquiste Guy Ceppa les a habilement restaurées en 1997-1998.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Les voûtes ont reçu un décor géométrique de grande qualité égayé d’éléments floraux, exécuté à la charnière des XIXe et XXe siècles. Le fresquiste Guy Ceppa les a habilement restaurées en 1997-1998.
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<center>La sacristie.</center>
La sacristie.
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<center>La sacristie.</center>La cloche datée de 1561 étant fêlée, elle a été remplacée par une réplique à l’identique en Fa dièse réalisée en 1975-1976 par la fonderie Paccard d’Annecy-le-Vieux. C'est l’une des plus anciennes du département, dédiée à Sancti Stephani.
La sacristie.
La cloche datée de 1561 étant fêlée, elle a été remplacée par une réplique à l’identique en Fa dièse réalisée en 1975-1976 par la fonderie Paccard d’Annecy-le-Vieux. C'est l’une des plus anciennes du département, dédiée à Sancti Stephani.
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<center>La sacristie.</center>Bâton de procession.
La sacristie.
Bâton de procession.
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<center>La sacristie.</center>Croix de procession.
La sacristie.
Croix de procession.
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<center>La sacristie.</center>Un Jésus de Prague ? un lutrin.
La sacristie.
Un Jésus de Prague ? un lutrin.
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<center>La sacristie.</center>
La sacristie.
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<center>La sacristie.</center>Statuette en bois du XIIème siècle dédiée à St Etienne ou St Esteve ?
La sacristie.
Statuette en bois du XIIème siècle dédiée à St Etienne ou St Esteve ?
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<center>La sacristie.</center>Lutrin.
La sacristie.
Lutrin.
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<center>La sacristie.</center>
La sacristie.
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<center>La sacristie.</center>Vêtements sacerdotaux.
La sacristie.
Vêtements sacerdotaux.
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<center>La sacristie.</center>Vêtements sacerdotaux.
La sacristie.
Vêtements sacerdotaux.
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<center>La sacristie.</center>Vêtements sacerdotaux.
La sacristie.
Vêtements sacerdotaux.
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<center>La sacristie.</center>Un luminaire.
La sacristie.
Un luminaire.
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<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Echelle du clocher.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Echelle du clocher.
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<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
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<center>Rimplas.</center>Sur la porte du fournil, les armoiries du village, qui comportent deux étoiles et un bourdon de pèlerin, rappellent que Rimplas appartenait au Comté de Beuil et que Saint Roch est patron du village.
Rimplas.
Sur la porte du fournil, les armoiries du village, qui comportent deux étoiles et un bourdon de pèlerin, rappellent que Rimplas appartenait au Comté de Beuil et que Saint Roch est patron du village.
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<center>Rimplas.</center>Le four à pain rénové en 1890 puis en 2017, est remis en activité chaque année lors de la fête du pain en juin et l’on retrouve les gestes ancestraux autour de cette nourriture symbolique qui représentait à l’époque 80% des denrées des populations.
Rimplas.
Le four à pain rénové en 1890 puis en 2017, est remis en activité chaque année lors de la fête du pain en juin et l’on retrouve les gestes ancestraux autour de cette nourriture symbolique qui représentait à l’époque 80% des denrées des populations.
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<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
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<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
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<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
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<center>Place du Champas.</center>Avec la place de l’église, le Champas était le cœur du village.
La maison située à droite est l’ancienne demeure habitée jusqu’en 1792 par Claire Victoire, comtesse de Rimplas, dernière représentante de la famille des Grimaldi ayant vécu au village avant d’émigrer au Piémont. L’actuelle auberge servait autrefois de mairie et d’école. Le bâtiment fut agrandi en 1862 par l’acquisition d’une maison attenante dans laquelle on installa l’école. Fermée pour cause d’exode rural en 1922, cette dernière rouvrit cependant entre 1928 et 1940 lorsque le village accueillait de nombreux enfants de militaires ou d’ouvriers travaillant au fort.
Place du Champas.
Avec la place de l’église, le Champas était le cœur du village. La maison située à droite est l’ancienne demeure habitée jusqu’en 1792 par Claire Victoire, comtesse de Rimplas, dernière représentante de la famille des Grimaldi ayant vécu au village avant d’émigrer au Piémont. L’actuelle auberge servait autrefois de mairie et d’école. Le bâtiment fut agrandi en 1862 par l’acquisition d’une maison attenante dans laquelle on installa l’école. Fermée pour cause d’exode rural en 1922, cette dernière rouvrit cependant entre 1928 et 1940 lorsque le village accueillait de nombreux enfants de militaires ou d’ouvriers travaillant au fort.
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<center>Place du Champas.</center>Fontaine et lavoir, milieu du XIXe siècle.
Jusqu’au XVIIIe siècle, le village ne disposait que d’un puits pour son approvisionnement et les habitants étaient obligés d’aller puiser l’eau à un « miglia » de distance. Début XIXe, des tentatives de captage échouèrent. Finalement, en 1845, la communauté décida de prélever l’eau de sources jaillissant loin du village, dans la montagne, au quartier de Lentou. Les travaux furent réalisés par un entrepreneur privé pour la partie supérieure, en échange du droit d’utiliser l’eau, et par les habitants eux-mêmes pour la partie inférieure. Achevé en juillet 1852, le canal, long de 2571 m, apporta la prospérité agricole au village et un directeur des eaux fut nommé afin de répartir le précieux liquide à tour de rôle aux propriétaires des potagers entourant l’agglomération.
Place du Champas.
Fontaine et lavoir, milieu du XIXe siècle. Jusqu’au XVIIIe siècle, le village ne disposait que d’un puits pour son approvisionnement et les habitants étaient obligés d’aller puiser l’eau à un « miglia » de distance. Début XIXe, des tentatives de captage échouèrent. Finalement, en 1845, la communauté décida de prélever l’eau de sources jaillissant loin du village, dans la montagne, au quartier de Lentou. Les travaux furent réalisés par un entrepreneur privé pour la partie supérieure, en échange du droit d’utiliser l’eau, et par les habitants eux-mêmes pour la partie inférieure. Achevé en juillet 1852, le canal, long de 2571 m, apporta la prospérité agricole au village et un directeur des eaux fut nommé afin de répartir le précieux liquide à tour de rôle aux propriétaires des potagers entourant l’agglomération.
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<center>Place du Champas.</center>
Place du Champas.
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<center>Place du Champas.</center>
Place du Champas.
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<center>Place du Champas.</center>Toutes blessent, la dernière tue.
Place du Champas.
Toutes blessent, la dernière tue.
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<center>Place du Champas.</center>
Place du Champas.
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<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
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<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
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<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
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<center>Rimplas.</center>Algnement des anciens remparts.
Rimplas.
Algnement des anciens remparts.
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<center>Rimplas.</center>Mr le maire nous montre le fort.
Rimplas.
Mr le maire nous montre le fort.
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<center>Rimplas.</center>Au sommet, sur la droite on aperçoit en effet un bout du fort. L'hostellerie est une ancienne caserne.
Rimplas.
Au sommet, sur la droite on aperçoit en effet un bout du fort. L'hostellerie est une ancienne caserne.
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<center>Rimplas.</center>Les granges.
Rimplas.
Les granges.
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<center>Rimplas.</center>Les hauteurs du village.
Rimplas.
Les hauteurs du village.
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<center>Rimplas.</center>Au pied de la montagne, on aperçoit le hameau de La Bolline.
Rimplas.
Au pied de la montagne, on aperçoit le hameau de La Bolline.
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<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
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<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
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<center>Rimplas.</center>Atelier du potier.
Rimplas.
Atelier du potier.
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<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>C’est après un discours violent de Mussolini en 1927 et ses vues sur Nice, que la décision de construire un fort d’arrêt dans la vallée de la Tinée fut prise sans même attendre le vote de la loi autorisant le ministre Maginot a édifié une ligne de défense. Ainsi le 3 septembre 1927,  après une visite sur le site de la Madeleine tout près du village, on prit la décision de la construction du premier ouvrage d’une ligne qui s’étendra de Menton jusqu’aux Ardennes. Treize années de travaux seront nécessaires pour réaliser ce fort qui pour l’époque était le nec le plus ultra de l’armée française.
En 1939 l’ouvrage est opérationnel, les 334 soldats et 8 officiers font partie du 61ème Bataillon Alpin de Forteresse et du 167ème Régiment d’Artillerie de Position.
Le Fort de Rimplas.
C’est après un discours violent de Mussolini en 1927 et ses vues sur Nice, que la décision de construire un fort d’arrêt dans la vallée de la Tinée fut prise sans même attendre le vote de la loi autorisant le ministre Maginot a édifié une ligne de défense. Ainsi le 3 septembre 1927, après une visite sur le site de la Madeleine tout près du village, on prit la décision de la construction du premier ouvrage d’une ligne qui s’étendra de Menton jusqu’aux Ardennes. Treize années de travaux seront nécessaires pour réaliser ce fort qui pour l’époque était le nec le plus ultra de l’armée française. En 1939 l’ouvrage est opérationnel, les 334 soldats et 8 officiers font partie du 61ème Bataillon Alpin de Forteresse et du 167ème Régiment d’Artillerie de Position.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>L'ouvrage de Rimplas offre des vues sur la Haute-Tinée, au Nord, et jusqu’à Saint-Dalmas de Valdeblore et La Colmiane, à l’Est ; il pouvait donc battre de ses feux la route de la Haute-Tinée et celle menant à Saint-Martin-Vésubie. L’entrée principale se faisait par ce bloc qui avait la particularité d’être la station supérieure d’un téléphérique de 600 m de dénivelé permettant le ravitaillement du fort car l’accès routier était sous le feu de l’ennemi
Le Fort de Rimplas.
L'ouvrage de Rimplas offre des vues sur la Haute-Tinée, au Nord, et jusqu’à Saint-Dalmas de Valdeblore et La Colmiane, à l’Est ; il pouvait donc battre de ses feux la route de la Haute-Tinée et celle menant à Saint-Martin-Vésubie. L’entrée principale se faisait par ce bloc qui avait la particularité d’être la station supérieure d’un téléphérique de 600 m de dénivelé permettant le ravitaillement du fort car l’accès routier était sous le feu de l’ennemi
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Caponnière de flanquement de l'entrée. Dans l'ouverture, à gauche, un des mortiers de 81 mm, est encore présent.
Le Fort de Rimplas.
Caponnière de flanquement de l'entrée. Dans l'ouverture, à gauche, un des mortiers de 81 mm, est encore présent.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Cette oeuvre du ferronnier Doglio, montre le passge du flambeau des soldats à la jeunesse.
Le Fort de Rimplas.
Cette oeuvre du ferronnier Doglio, montre le passge du flambeau des soldats à la jeunesse.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Vestiges du téléphérique alimentant le fort en vivres et munitions depuis le fond de la vallée.
Le Fort de Rimplas.
Vestiges du téléphérique alimentant le fort en vivres et munitions depuis le fond de la vallée.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Entrée de la recette supérieure du téléphérique.
Le Fort de Rimplas.
Entrée de la recette supérieure du téléphérique.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Intérieur restauré du fort.
Le Fort de Rimplas.
Intérieur restauré du fort.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Intérieur restauré du fort.
Le Fort de Rimplas.
Intérieur restauré du fort.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Chariot de munitions.
Le Fort de Rimplas.
Chariot de munitions.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les locaux souterrains renferment tous les moyens logistiques habituels dans un ouvrage de cette taille : casernement, PC, cuisine, latrines, usine, atelier, stocks de munitions, de gazole, d'eau et de nourriture, poste de secours et même un bloc opératoire. Les galeries et les alvéoles de cette vaste infrastructure souterraine se situent sur trois niveaux.
Le Fort de Rimplas.
Les locaux souterrains renferment tous les moyens logistiques habituels dans un ouvrage de cette taille : casernement, PC, cuisine, latrines, usine, atelier, stocks de munitions, de gazole, d'eau et de nourriture, poste de secours et même un bloc opératoire. Les galeries et les alvéoles de cette vaste infrastructure souterraine se situent sur trois niveaux.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les cuisines. L'eau potable, provenant de la source, était analysée systématiquement et stockée dans des réserves.
Le Fort de Rimplas.
Les cuisines. L'eau potable, provenant de la source, était analysée systématiquement et stockée dans des réserves.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les cuisines.
Le Fort de Rimplas.
Les cuisines.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les cuisines. Les conduites pour le système de ventilation.
Le Fort de Rimplas.
Les cuisines. Les conduites pour le système de ventilation.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les latrines.
Le Fort de Rimplas.
Les latrines.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Consigne pour le fonctionnement des fosses chimiques.
Le Fort de Rimplas.
Consigne pour le fonctionnement des fosses chimiques.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Un des 3 moteurs SMIN de 150 cv, qui alimentaient en électricité tout l’ouvrage.
Le Fort de Rimplas.
Un des 3 moteurs SMIN de 150 cv, qui alimentaient en électricité tout l’ouvrage.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Système d'activation des filtres à charbon qui purifiait l’air des chambres de tir mais aussi celui de l’extérieur.
Le Fort de Rimplas.
Système d'activation des filtres à charbon qui purifiait l’air des chambres de tir mais aussi celui de l’extérieur.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les lavabos.
Le Fort de Rimplas.
Les lavabos.
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<center>Le Fort de Rimplas.</center>Un des ascenseurs qui approvisionnaient les blocs de combats en munitions avec une cadence infernale depuis les soutes à munition.
Le Fort de Rimplas.
Un des ascenseurs qui approvisionnaient les blocs de combats en munitions avec une cadence infernale depuis les soutes à munition.
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<center>La Bolline.</center>La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou des Pénitents Blancs. Située au cœur du hameau sur la place dite de la Casetto, la chapelle appartient à la confrérie des Pénitents blancs connue également sous le titre de Chapelle de la Sainte-Croix. Si l’on se réfère à la rédaction de ses statuts, la confrérie aurait été fondée en 1668 mais la date de réalisation du tableau principal de la chapelle, 1655, plaide en faveur d’une fondation vers cette date. La chapelle est un élégant petit édifice, d’une seule nef de trois travées.
La Bolline.
La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou des Pénitents Blancs. Située au cœur du hameau sur la place dite de la Casetto, la chapelle appartient à la confrérie des Pénitents blancs connue également sous le titre de Chapelle de la Sainte-Croix. Si l’on se réfère à la rédaction de ses statuts, la confrérie aurait été fondée en 1668 mais la date de réalisation du tableau principal de la chapelle, 1655, plaide en faveur d’une fondation vers cette date. La chapelle est un élégant petit édifice, d’une seule nef de trois travées.
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<center>La Bolline.</center>La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou des Pénitents Blancs possède un clocher baroque à bulbe.  Sa  façade est classique.
La Bolline.
La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou des Pénitents Blancs possède un clocher baroque à bulbe. Sa façade est classique.
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<center>La Bolline.</center>Au centre du hameau, la place de la Casetto est ornée d’une belle fontaine. Les Anciens édifièrent fontaines et lavoirs dans la pierre du pays, le schiste rouge appelé « pélite ». Exposées aux intempéries et mises à rude épreuve par une utilisation quotidienne, les fontaines des villages du Valdeblore ont su tenir tête aux assauts du temps.
La Bolline.
Au centre du hameau, la place de la Casetto est ornée d’une belle fontaine. Les Anciens édifièrent fontaines et lavoirs dans la pierre du pays, le schiste rouge appelé « pélite ». Exposées aux intempéries et mises à rude épreuve par une utilisation quotidienne, les fontaines des villages du Valdeblore ont su tenir tête aux assauts du temps.
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<center>La Bolline.</center>La place de la Casetto.
La Bolline.
La place de la Casetto.
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<center>La Bolline.</center>La place de la Casetto.
La Bolline.
La place de la Casetto.
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<center>La Bolline.</center>Au début du XIXe siècle, les trois hameaux souffraient d’un manque chronique d’eau et ne disposaient chacun que d’une seule fontaine débitant une eau polluée. En 1816, un projet de captage des eaux du lac de Millefonts n’aboutit pas. Dans les années 1840, sous le régime sarde, fut entrepris un vaste projet établi par les ingénieurs Fricero et Lacroix. Les travaux furent achevés en 1857. Pour les hameaux de La Bolline et de La Roche, un canal prélevait l'eau du torrent du Gasc auquel s’ajoutaient les captages de nombreuses sources. La fontaine de la place du Gonfalon date de cette période, même si elle a été depuis déplacée de quelques mètres. Son bassin, semi-circulaire à l’origine, avait été conçu pour être abrité du vent qui, en hiver, dispersait l’eau et favorisait la formation de glace aux alentours... L’ensemble du réseau fut modernisé au début du XXe siècle : on remplaça les tubes en poterie par des tuyaux en fonte.
La Bolline.
Au début du XIXe siècle, les trois hameaux souffraient d’un manque chronique d’eau et ne disposaient chacun que d’une seule fontaine débitant une eau polluée. En 1816, un projet de captage des eaux du lac de Millefonts n’aboutit pas. Dans les années 1840, sous le régime sarde, fut entrepris un vaste projet établi par les ingénieurs Fricero et Lacroix. Les travaux furent achevés en 1857. Pour les hameaux de La Bolline et de La Roche, un canal prélevait l'eau du torrent du Gasc auquel s’ajoutaient les captages de nombreuses sources. La fontaine de la place du Gonfalon date de cette période, même si elle a été depuis déplacée de quelques mètres. Son bassin, semi-circulaire à l’origine, avait été conçu pour être abrité du vent qui, en hiver, dispersait l’eau et favorisait la formation de glace aux alentours... L’ensemble du réseau fut modernisé au début du XXe siècle : on remplaça les tubes en poterie par des tuyaux en fonte.
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<center>La Bolline.</center>Implanté au débouché du vallon Gros à 997 m d’altitude, La Bolline (de boulina : éboulement) est le premier hameau rencontré en remontant depuis la Tinée. Il disposait à l’ouest d’un vaste terroir agricole riche en céréales, oliviers et vignes. Les maisons d’habitation sont groupées le long de la rue centrale menant à La Roche : les granges étant construites à l’écart en raison des risques d’incendie. Le hameau comptait 435 habitants en 1858.
La Bolline.
Implanté au débouché du vallon Gros à 997 m d’altitude, La Bolline (de boulina : éboulement) est le premier hameau rencontré en remontant depuis la Tinée. Il disposait à l’ouest d’un vaste terroir agricole riche en céréales, oliviers et vignes. Les maisons d’habitation sont groupées le long de la rue centrale menant à La Roche : les granges étant construites à l’écart en raison des risques d’incendie. Le hameau comptait 435 habitants en 1858.
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<center>La Bolline.</center>
La Bolline.
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<center>La Bolline.</center>
La Bolline.
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<center>La Bolline.</center>
La Bolline.
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<center>La Bolline.</center>Maison de 1860.
La Bolline.
Maison de 1860.
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<center>La Bolline.</center>
La Bolline.
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<center>La Bolline.</center>Une fontaine en pélite.
La Bolline.
Une fontaine en pélite.
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<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Situé en dehors du village, c’est un vaste édifice baroque de plan rectangulaire, dit barlong, inspiré par le modèle « jésuite ». Elle date du troisième tiers du XVIIe siècle.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Situé en dehors du village, c’est un vaste édifice baroque de plan rectangulaire, dit barlong, inspiré par le modèle « jésuite ». Elle date du troisième tiers du XVIIe siècle.
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<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
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<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Elle possède un clocher de style roman tardif surmonté d'une pyramide, daté de 1532.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Elle possède un clocher de style roman tardif surmonté d'une pyramide, daté de 1532.
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<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Sur un angle, à droite de l'entrée est gravée la date : 1700.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Sur un angle, à droite de l'entrée est gravée la date : 1700.
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<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
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<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Elle est précédée d'un porche à colonnes doriquesUne façade dépouillée, simplement percée d’une grande baie et de deux niches, est précédée d’un vaste porche porté par quatre colonnes de style dorique. Le clocher est intégré à l’édifice au niveau de la travée centrale. L’église présente de fortes similitudes avec d’autres édifices religieux de la Tinée, et notamment la collégiale de Clans avec qui elle partage un étage à pilastres et un fronton triangulaire sur un porche à trois arcades. Son architecture s’apparente à des modèles niçois, ceux édifiés par l’architecte niçois Jean-André Guibert, auteur de la cathédrale Sainte-Réparate à Nice.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Elle est précédée d'un porche à colonnes doriquesUne façade dépouillée, simplement percée d’une grande baie et de deux niches, est précédée d’un vaste porche porté par quatre colonnes de style dorique. Le clocher est intégré à l’édifice au niveau de la travée centrale. L’église présente de fortes similitudes avec d’autres édifices religieux de la Tinée, et notamment la collégiale de Clans avec qui elle partage un étage à pilastres et un fronton triangulaire sur un porche à trois arcades. Son architecture s’apparente à des modèles niçois, ceux édifiés par l’architecte niçois Jean-André Guibert, auteur de la cathédrale Sainte-Réparate à Nice.
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<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Sur la clé de la voûte de la porte d'entrée est inscrit : DOM ST IACOB MAIOR.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Sur la clé de la voûte de la porte d'entrée est inscrit : DOM ST IACOB MAIOR.
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<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Bénitier à l'entrée.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Bénitier à l'entrée.
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<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>L'église est à nef unique avec quatre chapelles latérales, à plan rectangulaire comportant trois travées, à chevet plat.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
L'église est à nef unique avec quatre chapelles latérales, à plan rectangulaire comportant trois travées, à chevet plat.
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<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Des chapelles latérales, basses, sont couvertes de berceaux en plein cintre. Deux sont surmontées d’une tribune au nord et de la chaire à prêcher au sud. Légèrement resserré, le chœur ne comporte qu’une travée et son chevet est plat.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Des chapelles latérales, basses, sont couvertes de berceaux en plein cintre. Deux sont surmontées d’une tribune au nord et de la chaire à prêcher au sud. Légèrement resserré, le chœur ne comporte qu’une travée et son chevet est plat.
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