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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Rien n’arrête le regard du fidèle jusqu’au chœur, légèrement surélevé et majestueux. L’édifice a en effet été conçu pour la prédication et est conforme à l’esprit de la Contre-Réforme : vastes salles d’enseignement pour les prêches et décor prestigieux célébrant le triomphe de l’Église.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
les fonts baptismaux.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Chapelle de la Vierge, 1846. A gauche, sainte Catherine d’Alexandrie avec la roue de son martyre. Statue de Notre-Dame de Lourdes.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Tableau de l'Assomption. La statue est conforme à la description faite par Bernadette Soubirous : Je vis une dame habillée de blanc : elle avait une robe blanche et une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied, couleur de la chaîne de son chapelet.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
le Christ descendu de la Croix. Limite 16e siècle 17e siècle (?) ; dernier quart du 17e siècle. Tableau attribué à Annibal Carrache, peintre mort en 1609 lors du classement. Fait probablement partie du lot des quatre tableaux légués par testament du 2 juillet 1743 à l'église Saint-Jacques-le-Majeur par Charles-Antoine Graglia. Son attribution à l'Ecole Génoise a été proposée lors de l'exposition de Nice en 1979. Un écho du style de Van Dyck fut perçu, celui-ci ayant exercé une forte influence sur certains artistes de la Casa Piola.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Déposition du Christ, huile sur toile attribuée à la Casa Piola, c. 1680-1690 Ce chef-d’œuvre peut être interprété aussi bien comme une Déposition que comme une Déploration. En effet, dans le premier cas, on y voit le Christ descendu de la croix porté dans son linceul vers la table de l’onction avant d’être inhumé. Mais on peut aussi y découvrir la Vierge soutenue par deux saintes femmes et Marie-Madeleine laissant éclater sa douleur, ce qui correspond au second thème. La composition du tableau part d'en bas à gauche pour suivre une diagonale qui court sur le dos, la nuque et la tête de Madeleine, se poursuit le long de la jambe pour concentrer la vision du spectateur sur le buste du Christ. L’historien Charles Astro relève la filiation de cette toile avec celles du peintre génois Domenico Piola dont l’atelier du même nom fut fortement influencé par le peintre flamand Anton Van Dyck.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La chaire située au-dessus d'une chapelle latérale. Saint Jacques au centre est sans doute entouré des quatre évangélistes.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Tribune avec la statue de saint Joseph, au-dessus d'une chapelle latérale, en face la chaire.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La chapelle latérale en-dessous de saint Joseph.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Saint Antoine de Padoue.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
L'Adoration des bergers.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Vhapelle des âmes du Purgatoire.0
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
En haut, la Sainte Trinité avec la Vierge qui presse son sein en direction des âmes du purgatoire, que l'on voit tout en bas du tableau. C'est la maternité spirituelle de la Vierge : elle est mère de tous les hommes. Un ange tire une âme du pargatoire en lui montrant la Sainte Trinité. Des anges tiennent une âme dans leurs bras, d'autres jouent de différents instruments de musique. A gauche, un ecclésiastique avec en dessous marqué Jacobé (?) et 1650.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Dans le fronton, un ange tire uen âme du purgatoire.
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La Bonne Mort de Joseph.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Saint Jacques le Majeur, avec la coquille sur son chapeau.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Le choeur : Retable avec sa toile, ses sculptures et son décor de gypseries : retable à colonnes corinthiennes. Maître-autel, ses gradins, son tabernacle et son exposition : bois sculpté polychrome et doré, milieu 18e siècle.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Mobilier d'autel (tabernacle, exposition, trois paires de chandeliers, une croix d'autel, deux chandeliers autour de l'autel), bois polychrome et doré, 18e siècle. Deux vertus théologales, en haut-relief : la Foi et l'Espérance. Quatre angelots.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Exposition du maître-autel. Une croix surmonte le tabernacles.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Apparition de la Vierge à saint Jacques, tableau de Louis-Abraham van Loo, daté de 1702. Dans une composition d’un baroque classique, le peintre groupe sept personnages sous un Dieu le Père dominant une Vierge à l’enfant au milieu d’un cortège d’angelots. Au centre, saint Jacques, titulaire de l’église, paraît sortir du tableau. En arrière et par groupes de trois, on identifie à gauche saint Antoine de Padoue (lys), saint Jean évangéliste (aigle et plume), sainte Agathe de Catane (seins posés sur un plat), à droite saint Dalmas (glaive fiché dans le crâne), saint Thomas (équerre) et saint Paul. Né à Amsterdam en 1653, Ludovic Abraham fait partie de la célèbre dynastie des Van Loo. Établi à Nice à la fin de sa vie, il y réalise une quinzaine d’œuvres réparties entre la Provence orientale et les hautes vallées niçoises.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Deux anges tiennent un cartouche avec "D.O.M. S. Jacob. Maj. 1845".
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La sainte trinité, au fronton, stucs en partie polychromes et dorés, début 18e siècle. .
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La Foi, avec la croix.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
L'Espérance, avec l'ancre.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Triptyque de la Vierge à l'Enfant (1576), peinture sur bois : la Vierge enseigne à l'Enfant, encadrée des deux apôtres et saints du village, saints Jacques et Philippe.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Sous Dieu le Père, saint André avec sa croix et tenant dans la main droite un poisson car c'est un ancien pêcheur, sainte Catherine d'Alexandrie avec la roue de son martyre, saint Roch avec son bourdon et le chien lui apportant du pain.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La Vierge au sept Douleurs. Ici, elle reçoit dans ses bras Jésus mort, descendu de la croix.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Statue de saint Donat ?
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La Donation du scapulaire à saint Simon Stock. Le scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel est une pièce de vêtement porté par les membres de l'ordre du Carmel. Ici, le scapulaire est tenu par l'Ebfant.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La Vierge et l'Enfant couronnés.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La colombe du Saint Esprit.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Saint Etienne.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Bénirier.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Bénirier.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La tribune.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
L'Assomption. Oeuvre exécutée vers 1760. Oeuvre attribuée à Jean-Baptiste Tiepolo.
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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
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Saint Dalmas de Valdeblore
Église priorale de l’Invention de la Sainte-Croix, Xe-XVIIIe siècles. Orientée à l’est, l’église est située à une centaine de mètres du bourg de Saint-Dalmas. Elle n’apparaît dans l’histoire qu’en 1060 mais sa construction se situe à la fin du Xe siècle ou dans le premier tiers du XIe siècle. À l’origine de sa fondation, se trouve l’abbaye bénédictine de Saint-Dalmas-de-Pedona (actuel Borgo San Dalmazzo) qui implanta un prieuré à cet endroit stratégique, peut-être dès le VIIe siècle. L’église était donc le sanctuaire d’un établissement monastique et devait être entourée d’autres constructions.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Les dimensions sont imposantes : 32 m de long sur 17 m de large ; de plan basilical à trois nefs et 3 absides orientales. L’église Sainte-Croix présente aujourd’hui un intérêt exceptionnel puisqu’elle est considérée comme l’édifice majeur du premier art roman dans le comté de Nice. Elle est classée monument historique depuis le 19 mars 1943.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Porte murée, ancienne sortie du circuit de pèlerinage.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le chevet et ses absides. Sur les trois absides subsiste en partie haute un décor dit de bandes lombardes, appelées aussi lésènes, qui trahissent l’origine des maçons ayant œuvré à la construction au XIe siècle. À la suite de plusieurs tremblements de terre survenus au XVIe et au XVIIe siècle, l'église fut en partie enterrée par des coulées de boue. Des travaux ont permis de dégager les absides de leurs remblais avalancheux et leur ont rendu leur aspect premier.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le chevet et ses absides. Sur les trois absides subsiste en partie haute un décor dit de bandes lombardes, appelées aussi lésènes, qui trahissent l’origine des maçons ayant œuvré à la construction au XIe siècle. À la suite de plusieurs tremblements de terre survenus au XVIe et au XVIIe siècle, l'église fut en partie enterrée par des coulées de boue. Des travaux ont permis de dégager les absides de leurs remblais avalancheux et leur ont rendu leur aspect premier. Le clocher, probablement effondré lors du séisme, est reconstruit et l'on ajoute le porche à l'entrée de l'église.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le cimetière.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le cimetière.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Un contre-fort et le porche d'entrée.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le porche à l'entrée de l'église.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le porche à l'entrée de l'église.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le porche à l'entrée de l'église sous lequel on peut voir une fresque représentant le martyre de Saint Dalmas, légionnaire romain et martyr chrétien du IIIe siècle à Pedona, actuel Borgo-San-Dalmazzo, en Italie.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
A l'origine, cette église de plan basilical ne comporte que la crypte centrale. Les cryptes nord et sud ne seront ajoutées que vers 1100-1150 lorsque le prieuré reçoit la relique insigne de la Sainte Croix. L'église prendra alors le nom " d'église dédiée à l'Invention de la Sainte Croix " au cœur du prieuré de Saint Dalmas aujourd'hui réduit au seul bâtiment cultuel. Elle connaîtra plusieurs transformations au cours des XVIe et XVIIe siècles, ce qui nous laisse aujourd'hui cet édifice, classé Monument Historique depuis 1943, marqué par deux grandes époques architecturales : le Premier Art Roman Lombard et le Baroque.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
On pense que dans le courant du XVIIe siècle un séisme, dernier d'une longue série provoque une coulée de terre qui vient en partie combler l'église et la crypte nord, La crypte nord est transformée en ossuaire, le niveau du sol étant rehaussé par les éboulements une nouvelle porte est pratiquée dans la façade et 4 marches descendant au niveau du sol intérieur sont installées. Au XVIIIe comme le culte des reliques est tombé en désuétude, les villageois comblent entièrement l'église sur 1m50 environ de manière à accéder de plain-pied du seuil à l'autel, enterrant les quatre marches de l'entrée et les sept qui montent à l'autel. La crypte centrale n'est plus accessible que par la crypte sud. On remplace la charpente en bois par une voûte maçonnée, dont le poids trop important pour les piliers, oblige l'ajout de contreforts à l'extérieur. Les murs sont enduits et l'on pose un décor de stuc baroque. Plusieurs autels prennent place dans les bas-côtés nord et sud et on construit à l'entrée de l'église une tribune, aujourd'hui détruite sur laquelle se trouvait l'harmonium et où pouvaient prendre place les chorales.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Les nefs sont séparées par deux files de six piliers reliés longitudinalement par des arcs en plein cintre. L’église a reçu un décor baroque au début du XVIIIe siècle mais son passé a été révélé par les fouilles archéologiques conduites de 1978 à 1988 par l’association Saint-Jean-le-Vieux sous la direction de G. Trubert. Elles ont été suivies d’un chantier de réhabilitation sous l’autorité de J.-C. Yvan Yarmola, architecte en chef des Monuments historiques. Les fouilles ont permis de retrouver le sol d’origine car, en 1738, l’église avait été comblée jusqu’en haut des cryptes. À la même époque, des voûtes avaient été établies sur les trois nefs et le clocher restauré. Lustre en cristal de Baccara XIXe.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Les trois chœurs sont élevés sur des cryptes correspondantes, peu enterrées. La première église ne comprenait que la crypte centrale, longue de 11 m, soutenue par deux files de piliers taillés dans la roche cristalline du Mercantour. Au XIe ou au début du XIIe siècle, on lui ajouta des cryptes latérales sur lesquelles furent édifiés des chœurs avec leurs absides. Cette articulation des cryptes et des chœurs est particulièrement rare en France. Les cryptes communiquent entre elles mais aussi avec le reste de l’église par quatre ouvertures. Ici, au centre, les accès " privés " des moines vers la crypte centrale.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Bas côté nord : après être entré dans l'église, par la porte principale, le pèlerin longe ensuite ce mur nord vers l'entrée des cryptes. Autel avec blason de la famille Laugeris, tableau des stigmates de Saint François, XVIe.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Autel avec blason de la famille Laugeris, tableau des stigmates de Saint François, XVIe.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Triptyque de Saint-François d’Assise, huile sur bois, vers 1510-1515 Cette œuvre que l’on attribue à un élève d’Antoine Bréa, frère du célèbre Ludovic, est remarquable par son élégance et la fraîcheur de sa palette. Si la disposition médiévale, personnages séparés par des boiseries et division en registres superposés, se maintient, un paysage unit l’arrière-plan et rassemble les personnages en un lieu unique.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Huile sur toile fin XVIe St Jean Baptiste, St Antoine, St Pierre.
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Huile sur toile fin XVIe. St Jean Baptiste, St Antoine, St Pierre.
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Huile sur toile fin XVIe. St Jean Baptiste, St Antoine, St Pierre.
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Triptyque de Saint Pierre et Saint Paul (au centre) daté du XVI° siècle.
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A gauche, le plus petit accès aux cryptes, dont la taille contraint le pénitent à se courber, symbolisant le poids de ses péchés. C'est par là qu'entrait le pélerin. Chaire à prêcher avec son abat-voix et saint Dalmas entouré des quatre évangélistes.
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Saint Dalmas, saint Matthieu
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Saint Marc.
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Saint Jean.
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Saint Jean.
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Saint Luc.
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Saint Roch.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Retable de St Dalmas (G. Planeta 1584)
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Le Sacré-Coeur.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Avec son jumeau de la paroissiale de Saint-Sauveur-sur-Tinée, cet imposant polyptyque est l’une des deux seules œuvres connues de Guillaume Planeta. Sa composition en plusieurs registres fait apparaître un grand nombre de personnages.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Au fronton, domine le Père éternel bénissant. Dans le registre supérieur, se trouvent les quatre évangélistes (les saints Marc, Jean, Matthieu et Luc).
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Au-dessous, une Annonciation en deux panneaux.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Au milieu du registre principal figurait autrefois un reliquaire contenant un morceau de la Vraie Croix. À gauche, saint Dalmas en cuirasse, le crâne fendu par un coutelas, et à droite saint Jacques le Majeur en pèlerin.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Dans la prédelle, à gauche la Nativité, à droite, .adoration des mages (?). A gauche, statue de saint Roch. En bois peint, XVIIIe siècle. A droite, celle de sainte Jeanne d'Arc.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Voûte du choeur avec la colombe du Saint Esprit.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Notre Dame du Rosaire.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Autel de la Madone (fin XVIe). Au-dessous se trouve la grande arche " lumineuse " symbolisant le nouvel état de pureté du pèlerin quand il sort des cryptes.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Cloches 1704 1501 Classées MH.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Autel des Ames du Purgatoire et sa toile : Crucifixion avec les âmes du Purgatoire. Le Christ est entouré de la Vierge et de saint Jean.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Tableau de Marie Madeleine Pécheresse (1710) à la sainte Baume.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Fresque de l'évêque.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le chemin de croix.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le chemin de croix.
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Voûte et frise en stuc XVIIe XVIIIe, (deuxième grande période architecturale de l'église)
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Voûte et frise en stuc XVIIe XVIIIe, (deuxième grande période architecturale de l'église)
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Voûte et frise en stuc XVIIe XVIIIe, (deuxième grande période architecturale de l'église)
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Fonts baptismaux XVIIe.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte nord : petite fenêtre découverte en 1974, (élément déclencheur des fouilles de 1978-88), pierre d'autel (vestige d’un édifice antérieur?). De la crypte nord, le pélerin passe dans la crypte centrale, lieu de prière et de repentance où se trouvent les reliques.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte centrale. La première église ne comprenait que la crypte centrale, longue de 11 m, soutenue par deux files de piliers taillés dans la roche cristalline du Mercantour. Au XIe ou au début du XIIe siècle, on lui ajouta des cryptes latérales sur lesquelles furent édifiés des chœurs avec leurs absides. Cette articulation des cryptes et des chœurs est particulièrement rare en France. Les cryptes communiquent entre elles mais aussi avec le reste de l’église par quatre ouvertures. Les historiens pensent qu’elles étaient destinées à la vénération de reliques que les fidèles pouvaient voir sans gêner les offices se déroulant à l’étage supérieur. Il s’agit donc d’une église à deux niveaux.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte centrale.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte centrale. Autel de la Sainte Croix. (XVe). Fresques de la Passion : échelle, lance, bâtons, vase de nard (?) couronne d'Epines (non datées)
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Crypte centrale. Autel de la Sainte Croix. (XVe). Fresques de la Passion : échelle, lance, bâtons, vase de nard (?) couronne d'Epines (non datées)
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte sud. Autel bois polychrome (1683 G. B). Instruments de la Passion. Le pèlerin quitte ensuite la crypte centrale vers la crypte sud, dont il sort debout par la grande arche " lumineuse " symbolisant son nouvel état de pureté. Le pèlerin sort enfin de l'église en empruntant la petite porte ouverte dans le mur sud, porte aujourd'hui condamnée. Ce système de déambulation permet de ne pas perturber la liturgie des moines bénédictins et des fidèles.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte sud. Autel bois polychrome (1683 G. B), Instruments de la Passion
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte sud.
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Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte sud.
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Saint Dalmas de Valdeblore
C’est le plus ancien des trois hameaux dont se compose la communauté de Valdeblore. Il est en effet blotti dans une ceinture de murailles dont l’origine médiévale est incontestable. Deux portes fortifiées subsistent, à l’ouest et au sud, tandis qu’une troisième, à l’est, a été détruite au début des années 1930 pour agrandir place du village.
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Saint Dalmas de Valdeblore
La chapelle de la Madone.
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Saint Dalmas de Valdeblore
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Saint Dalmas de Valdeblore
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Saint Dalmas de Valdeblore
Anciennes mesures à grain, taillées dans le rocher, où à l'époque, chaque paysan donnait son dû en grain au seigneur du village. L'éminage était le droit seigneurial sur les ventes de grains.
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Saint Dalmas de Valdeblore
La porte fortifiée au sud.
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La porte fortifiée au sud.
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Saint Dalmas de Valdeblore
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Saint Dalmas de Valdeblore
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Saint Dalmas de Valdeblore
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Saint Dalmas de Valdeblore
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Saint Dalmas de Valdeblore
Maison médiévale, rue des Emines.
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Saint Dalmas de Valdeblore
Maison médiévale, rue des Emines.
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Saint Dalmas de Valdeblore
À l’intérieur de l’enceinte, les façades de plusieurs maisons trahissent leur ancienneté, notamment celle comportant une belle fenêtre géminée, rue des Émines.
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Saint Dalmas de Valdeblore
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Saint Dalmas de Valdeblore
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