Les Arcs sur Argens, Trans-en-Provence, Chapelle Sainte Roseline.

<center>Les Arcs sur Argens.</center>La Tour du château et l'église Saint-Jean-Baptiste. Le plus ancien document contenant le nom des Arcs date de 909. Il s'agit d'une villa carolingienne (domaine agricole de plusieurs milliers d'hectares) appelée Arcus, située sur le plateau à l'ouest du village actuel. Ce nom fait référence au pont à arches qui franchissait l'Argens au sud du village.
La guerre achevée en 972 par la croisade victorieuse contre les Sarrasins, les familles survivantes se partagent le pouvoir que le souverain légitime, trop lointain, n'exerce plus.
La plus grande partie revient aux descendants de Roubaud (un des libérateurs de la Provence) qui s'intitulent comtes et marquis de Provence. Des Arcs, les chartes du XIe siècle ne donnent qu'une image très floue : on perçoit deux groupes d'habitations, la villa constituant l'habitat mentionné en 909 et le castrum, noyau fortifié établi avant 1040, donc probablement par le sieur Pandoux qui faisait régner la terreur dans le Haut-Var. Le castrum est entouré d'une enceinte (barri) habitée, le comte y possède huit maisons et deux casaux. Les autres co-seigneurs résident aussi dans le castrum. Nous avons là l'origine du nom du « Parage », qui désigne le quartier des nobles, distincts et séparés du village d'en bas qui est celui des paysans.
Les Arcs sur Argens.
La Tour du château et le clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste. Le plus ancien document contenant le nom des Arcs date de 909. Il s'agit d'une villa carolingienne (domaine agricole de plusieurs milliers d'hectares) appelée Arcus, située sur le plateau à l'ouest du village actuel. Ce nom fait référence au pont à arches qui franchissait l'Argens au sud du village. La guerre achevée en 972 par la croisade victorieuse contre les Sarrasins, les familles survivantes se partagent le pouvoir que le souverain légitime, trop lointain, n'exerce plus. La plus grande partie revient aux descendants de Roubaud (un des libérateurs de la Provence) qui s'intitulent comtes et marquis de Provence. Des Arcs, les chartes du XIe siècle ne donnent qu'une image très floue : on perçoit deux groupes d'habitations, la villa constituant l'habitat mentionné en 909 et le castrum, noyau fortifié établi avant 1040, donc probablement par le sieur Pandoux qui faisait régner la terreur dans le Haut-Var. Le castrum est entouré d'une enceinte (barri) habitée, le comte y possède huit maisons et deux casaux. Les autres co-seigneurs résident aussi dans le castrum. Nous avons là l'origine du nom du « Parage », qui désigne le quartier des nobles, distincts et séparés du village d'en bas qui est celui des paysans.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Contrairement au castrum, la villa a totalement disparu au cours des XIVe et XVe siècles. On relève la présence, le 8 juillet 1150, du comte de Provence, Raimond Béranger de Barcelone, troisième du nom, qui est en conflit avec une partie des nobles provençaux dirigés par Raimond des Baux revendiquant le comté. Le comte de Provence n'a pas gardé longtemps Les Arcs sous sa domination directe.
Le 1er octobre 1200, Alphonse II en fait don à son fidèle Giraud de Villeneuve, chevalier catalan arrivé depuis peu en Provence. Les Villeneuve ont imposé aux Arcs l'hégémonie de la famille pendant près de cinq siècles. François-Claude de Vintimille fit l’acquisition de la seigneurie des Arcs, en 1720. La baronnie devint marquisat.
Au XVIIIe siècle, le château féodal menace ruine. On se retrouve en 1789 avec une communauté homogène, mais avec une élite bicéphale, introduisant un esprit partisan, s'appuyant sur les clientèles de deux « clans »  rivaux : la famille Fédon, monarchiste et la famille Truc, acquise aux réformes.
Les Arcs sur Argens.
Contrairement au castrum, la villa a totalement disparu au cours des XIVe et XVe siècles. On relève la présence, le 8 juillet 1150, du comte de Provence, Raimond Béranger de Barcelone, troisième du nom, qui est en conflit avec une partie des nobles provençaux dirigés par Raimond des Baux revendiquant le comté. Le comte de Provence n'a pas gardé longtemps Les Arcs sous sa domination directe. Le 1er octobre 1200, Alphonse II en fait don à son fidèle Giraud de Villeneuve, chevalier catalan arrivé depuis peu en Provence. Les Villeneuve ont imposé aux Arcs l'hégémonie de la famille pendant près de cinq siècles. François-Claude de Vintimille fit l’acquisition de la seigneurie des Arcs, en 1720. La baronnie devint marquisat. Au XVIIIe siècle, le château féodal menace ruine. On se retrouve en 1789 avec une communauté homogène, mais avec une élite bicéphale, introduisant un esprit partisan, s'appuyant sur les clientèles de deux « clans » rivaux : la famille Fédon, monarchiste et la famille Truc, acquise aux réformes.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La tour du château.
Les Arcs sur Argens.
La tour du château.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Clocher de l'église Saint Jean-Baptiste.
Les Arcs sur Argens.
Clocher de l'église Saint Jean-Baptiste.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Décors par Patrick Becck, Décors d'Argens.
Les Arcs sur Argens.
Décors par Patrick Becck, Décors d'Argens.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>L'amphithéâtre.
Les Arcs sur Argens.
L'amphithéâtre.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>L'amphithéâtre.
Les Arcs sur Argens.
L'amphithéâtre.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’hôtel de ville.</center>Jusqu’en 1801, les délibérations du conseil se tiennent dans l’Ostal de Sanct Sperit, Place du Château. Puis l’administration s’installe « sous la réserve de la tour de l’horloge ». En 1826, « la maison commune est incommode et trop petite pour que ses archives puissent y être classées avec ordre » et une maison au bas de la rue de la Croisière est achetée mais le nouveau bâtiment gêne le passage des véhicules tirés par les chevaux montant vers Draguignan et la façade du nouvel édifice public est alignée sur le reste des constructions.
Finalement, en 1872, la vente d’une coupe extraordinaire de cinquante mille pins de la forêt des Arcs est affectée « à la construction de l’hôtel de ville et à la place qui doit le précéder ». En 1877, à l’emplacement de l’ancienne tannerie, la première pierre de l’hôtel de ville actuel et de l’école des filles est posée. Devant, la fontaine de la mairie.
Les Arcs sur Argens : L’hôtel de ville.
Jusqu’en 1801, les délibérations du conseil se tiennent dans l’Ostal de Sanct Sperit, Place du Château. Puis l’administration s’installe « sous la réserve de la tour de l’horloge ». En 1826, « la maison commune est incommode et trop petite pour que ses archives puissent y être classées avec ordre » et une maison au bas de la rue de la Croisière est achetée mais le nouveau bâtiment gêne le passage des véhicules tirés par les chevaux montant vers Draguignan et la façade du nouvel édifice public est alignée sur le reste des constructions. Finalement, en 1872, la vente d’une coupe extraordinaire de cinquante mille pins de la forêt des Arcs est affectée « à la construction de l’hôtel de ville et à la place qui doit le précéder ». En 1877, à l’emplacement de l’ancienne tannerie, la première pierre de l’hôtel de ville actuel et de l’école des filles est posée. Devant, la fontaine de la mairie.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’hôtel de ville.</center>
Les Arcs sur Argens : L’hôtel de ville.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’hôtel de ville.</center>Armoiries de la ville.
Les Arcs sur Argens : L’hôtel de ville.
Armoiries de la ville.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>En novembre 1931, grâce à l’appui financier de plus de 500 souscripteurs, l’édification d’un kiosque à musique « pour perpétuer le souvenir du grand maître Jacques Offenbach » est terminée. Au-dessous coule le Réal. Le ruisseau du Réal a été recouvert en plusieurs fois. Au fur et à mesure des agrandissements successifs de la place Neuve, des fontaines sont régulièrement installées puis déplacées. Finalement, l’espace entre le pont du Réal et le pont neuf est couvert en 1859.
Les Arcs sur Argens.
En novembre 1931, grâce à l’appui financier de plus de 500 souscripteurs, l’édification d’un kiosque à musique « pour perpétuer le souvenir du grand maître Jacques Offenbach » est terminée. Au-dessous coule le Réal. Le ruisseau du Réal a été recouvert en plusieurs fois. Au fur et à mesure des agrandissements successifs de la place Neuve, des fontaines sont régulièrement installées puis déplacées. Finalement, l’espace entre le pont du Réal et le pont neuf est couvert en 1859.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Au premier plan, L’Hôspital St-Jacques «L’Espital des pôvres de Jésus-Christ», aussi appelé « Hôpital Saint-Jacques » en référence au pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. refuge charitable pour les sans-logis, les infirmes, les vieillards, plutôt qu’un réel établissement de soins médicaux, il se trouvait Place Paul Simon. C’est là que les pauvres gens étaient logés, nourris et blanchis. En haut, le donjon.
Les Arcs sur Argens.
Au premier plan, L’Hôspital St-Jacques «L’Espital des pôvres de Jésus-Christ», aussi appelé « Hôpital Saint-Jacques » en référence au pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. refuge charitable pour les sans-logis, les infirmes, les vieillards, plutôt qu’un réel établissement de soins médicaux, il se trouvait Place Paul Simon. C’est là que les pauvres gens étaient logés, nourris et blanchis. En haut, le donjon.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Le pont du Réal.
Avant 1749, la Grand’Rue s’arrêtait pour laisser couler le Réal. Le « chemin menant de la montagne à Toulon » empruntait alors le « pont du Rial ». Réparé plusieurs fois aux XVIIe et XVIIIe siècles (1724), il est emporté le 15 juin 2010, lors d’une crue exceptionnelle et reconstruit en 2014.
Les Arcs sur Argens.
Le pont du Réal. Avant 1749, la Grand’Rue s’arrêtait pour laisser couler le Réal. Le « chemin menant de la montagne à Toulon » empruntait alors le « pont du Rial ». Réparé plusieurs fois aux XVIIe et XVIIIe siècles (1724), il est emporté le 15 juin 2010, lors d’une crue exceptionnelle et reconstruit en 2014.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Place Paul Simon, avec sa fontaine de l’hospice (1858), savant mélange de passé historique et d’architecture contemporaine. En « pierre de Draguignan » et « marbre jaune d’Ampus », elle est déplacée de la Place Neuve à la Place Paul Simon en 1858.
Les Arcs sur Argens.
Place Paul Simon, avec sa fontaine de l’hospice (1858), savant mélange de passé historique et d’architecture contemporaine. En « pierre de Draguignan » et « marbre jaune d’Ampus », elle est déplacée de la Place Neuve à la Place Paul Simon en 1858.
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<center>Les Arcs sur Argens : La tour de l’horloge.</center>C’est au XIVe siècle que la troisième enceinte est édifiée. Sont visibles aujourd’hui la porte et la tour carrée, dite tour de flanquement, qui permettait des tirs parallèles à la courtine. La Municipalité des Arcs et les Amis du Parage ont œuvré en commun pour la restauration de la Tour de l'Horloge inaugurée le 05-11-94. Cette finalisation est due à l’initiative des Amis du Parage.
Les Arcs sur Argens : La tour de l’horloge.
C’est au XIVe siècle que la troisième enceinte est édifiée. Sont visibles aujourd’hui la porte et la tour carrée, dite tour de flanquement, qui permettait des tirs parallèles à la courtine. La Municipalité des Arcs et les Amis du Parage ont œuvré en commun pour la restauration de la Tour de l'Horloge inaugurée le 05-11-94. Cette finalisation est due à l’initiative des Amis du Parage.
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<center>Les Arcs sur Argens : La tour de l’horloge.</center>Les consoles de hourdage triangulaires au sommet, supportaient une galerie en bois défendant la base de la tour. Sur le campanile, la date de sa construction, 1662.
Les Arcs sur Argens : La tour de l’horloge.
Les consoles de hourdage triangulaires au sommet, supportaient une galerie en bois défendant la base de la tour. Sur le campanile, la date de sa construction, 1662.
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<center>Les Arcs sur Argens : La fontaine et le lavoir de l'horloge.</center>Au XVIe siècle il existe 2 fontaines, l’une au « portal d’abas », la porte d’en bas, l’autre au « portal d’amont », la porte d’en haut, toutes deux alimentées par un aqueduc provenant de la source de Sainte Cécile. Avant la Révolution les textes mentionnent très régulièrement les fontaines et la « fontaine d’aval » est spécifiquement mentionnée en 1609.
Les Arcs sur Argens : La fontaine et le lavoir de l'horloge.
Au XVIe siècle il existe 2 fontaines, l’une au « portal d’abas », la porte d’en bas, l’autre au « portal d’amont », la porte d’en haut, toutes deux alimentées par un aqueduc provenant de la source de Sainte Cécile. Avant la Révolution les textes mentionnent très régulièrement les fontaines et la « fontaine d’aval » est spécifiquement mentionnée en 1609.
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<center>Les Arcs sur Argens : La fontaine et le lavoir de l'horloge.</center>
Les Arcs sur Argens : La fontaine et le lavoir de l'horloge.
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<center>Les Arcs sur Argens : La fontaine et le lavoir de l'horloge.</center>En 1827, un lavoir existe déjà mais « il est tellement dégradé par l’usage et le temps et sa position est également si deffectueuse qu'il est indispensable de le reconstruire » (sic), ce qui sera fait en 1838. C’est ici également que se trouve, de 1793 à 1826, sous la réserve de l’horloge, « la maison appartenant à la commune et servant d’hôtel de ville ». C’est ici aussi que les « patrons de pierre », utilisés pour contrôler la conformité des balances et des instruments de mesure, sont entreposés. C’est ici enfin que se trouvait la prison.
Les Arcs sur Argens : La fontaine et le lavoir de l'horloge.
En 1827, un lavoir existe déjà mais « il est tellement dégradé par l’usage et le temps et sa position est également si deffectueuse qu'il est indispensable de le reconstruire » (sic), ce qui sera fait en 1838. C’est ici également que se trouve, de 1793 à 1826, sous la réserve de l’horloge, « la maison appartenant à la commune et servant d’hôtel de ville ». C’est ici aussi que les « patrons de pierre », utilisés pour contrôler la conformité des balances et des instruments de mesure, sont entreposés. C’est ici enfin que se trouvait la prison.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Porte Basse, entrée du quartier médiéval restauré à l'initiative du maire des Arcs, Raoul Textoris, du 27 mai 1945 au 12 mars 1971. La tour carrée dite « de flanquement »  permettait de défendre cette porte.
Les Arcs sur Argens.
Porte Basse, entrée du quartier médiéval restauré à l'initiative du maire des Arcs, Raoul Textoris, du 27 mai 1945 au 12 mars 1971. La tour carrée dite « de flanquement » permettait de défendre cette porte.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Porte Basse vue de l'intérieur. Nous voici dans le quartier médiéval du Parage. Le nom du quartier du Parage peut avoir une origine toponymique. En effet le castrum qui est entouré d’une enceinte (barri), contient les possessions du comte et les maisons des co-seigneurs.
Nous avons là l’origine du nom du quartier du Parage, à savoir le quartier des nobles distinct et séparé du village du bas qui est celui des paysans (vilains ou manants). Autre origine possible, « parage », en occitanie, signifie équité dans l’honneur (au XIIème siècle).
Les Arcs sur Argens.
Porte Basse vue de l'intérieur. Nous voici dans le quartier médiéval du Parage. Le nom du quartier du Parage peut avoir une origine toponymique. En effet le castrum qui est entouré d’une enceinte (barri), contient les possessions du comte et les maisons des co-seigneurs. Nous avons là l’origine du nom du quartier du Parage, à savoir le quartier des nobles distinct et séparé du village du bas qui est celui des paysans (vilains ou manants). Autre origine possible, « parage », en occitanie, signifie équité dans l’honneur (au XIIème siècle).
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>
Les Arcs sur Argens.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La rue droite.
Au début du XXe siècle, la « Rue Droite » (rue directe entre deux portes) est à l’abandon.
Au moyen-âge, des « pontets » reliant deux maisons qui se faisaient face, ou des maisons à encorbellement, permettaient d’agrandir les surfaces habitables sans sortir de l’enceinte fortifiée.
Les Arcs sur Argens.
La rue droite. Au début du XXe siècle, la « Rue Droite » (rue directe entre deux portes) est à l’abandon. Au moyen-âge, des « pontets » reliant deux maisons qui se faisaient face, ou des maisons à encorbellement, permettaient d’agrandir les surfaces habitables sans sortir de l’enceinte fortifiée.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La rue Victor Maria, ex Rue Droite. Traditionnellement, en milieu urbain, au moyen-âge, les maisons sont étroites et hautes, serrées les unes contre les autres, avec souvent une boutique ou un atelier au rez-de-chaussée, les logements dans les étages et des caves sur un ou plusieurs niveaux. 
La maison de ville est donc en général polyvalente et elle concentre plusieurs fonctions : professionnelle au rez de chaussée (commerciale ou artisanale), résidentielle pour toutes les parties supérieures (sauf les combles).
Les Arcs sur Argens.
La rue Victor Maria, ex Rue Droite. Traditionnellement, en milieu urbain, au moyen-âge, les maisons sont étroites et hautes, serrées les unes contre les autres, avec souvent une boutique ou un atelier au rez-de-chaussée, les logements dans les étages et des caves sur un ou plusieurs niveaux. La maison de ville est donc en général polyvalente et elle concentre plusieurs fonctions : professionnelle au rez de chaussée (commerciale ou artisanale), résidentielle pour toutes les parties supérieures (sauf les combles).
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La rue du Bas Four.
Les Arcs sur Argens.
La rue du Bas Four.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La rue du Bas Four.
Les Arcs sur Argens.
La rue du Bas Four.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Le cadran solaire, réalisé par Rémy Potey en 1998, représente Hélion de Villeneuve, grand maître des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem et sa soeur Sainte-Roseline. Inscription :
Les Arcs sur Argens.
Le cadran solaire, réalisé par Rémy Potey en 1998, représente Hélion de Villeneuve, grand maître des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem et sa soeur Sainte-Roseline. Inscription : "Lou tèms mi fa lume" qui signifie "Le temps m'éclaire".
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Rue de la Farandole.
Les Arcs sur Argens.
Rue de la Farandole.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La fontaine du temps. Cet espace est aménagé en 1998. . Raymond Béranger III de Barcelone, de Catalogne, comte de Provence, passe au castrum des Arcs en 1150 lors de la reconquête de son territoire, alors convoite par Raymond des Baux.
Les Arcs sur Argens.
La fontaine du temps. Cet espace est aménagé en 1998. . Raymond Béranger III de Barcelone, de Catalogne, comte de Provence, passe au castrum des Arcs en 1150 lors de la reconquête de son territoire, alors convoite par Raymond des Baux.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Dans les trois niches surplombant la fontaine, se trouve une mosaïque réalisée par Grâce Mary Dallos, illustrant le Paradis.
Les Arcs sur Argens.
Dans les trois niches surplombant la fontaine, se trouve une mosaïque réalisée par Grâce Mary Dallos, illustrant le Paradis.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Le Jardin d’Eden, Mary Dallos 1998.
Les Arcs sur Argens.
Le Jardin d’Eden, Mary Dallos 1998.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Le Jardin d’Eden, Mary Dallos 1998.
Les Arcs sur Argens.
Le Jardin d’Eden, Mary Dallos 1998.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>
Les Arcs sur Argens.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Le jardin des oliviers.
Qu’elles soient indigènes (le laurier rose ou l’olivier) ou envahissantes (le robinier, faux acacia originaire d’Amérique du Nord, ou le pittosporum tobira, venant d’Asie), les plantes présentes dans ce jardin se sont acclimatées à la Provence. Les feuilles ont un aspect luisant afin de réfléchir la lumière. Elles sont étroites, légèrement enroulées sur les bords, souvent pourvues de poils afin de retenir l’eau et de limiter l’évapotranspiration. Cela réduit également l’apport en CO2 et limite la photosynthèse ; certaines plantes méditerranéennes entrent en « repos estival » elles croissent peu en été.
Les Arcs sur Argens.
Le jardin des oliviers. Qu’elles soient indigènes (le laurier rose ou l’olivier) ou envahissantes (le robinier, faux acacia originaire d’Amérique du Nord, ou le pittosporum tobira, venant d’Asie), les plantes présentes dans ce jardin se sont acclimatées à la Provence. Les feuilles ont un aspect luisant afin de réfléchir la lumière. Elles sont étroites, légèrement enroulées sur les bords, souvent pourvues de poils afin de retenir l’eau et de limiter l’évapotranspiration. Cela réduit également l’apport en CO2 et limite la photosynthèse ; certaines plantes méditerranéennes entrent en « repos estival » elles croissent peu en été.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>
Les Arcs sur Argens.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>
Les Arcs sur Argens.
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<center>Les Arcs sur Argens : Place du Collier..</center>
Les Arcs sur Argens : Place du Collier..
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<center>Les Arcs sur Argens : Place du Collier..</center>C'est l'aboutissement  de  la  rue 
Droite à la Porte Haute donnant sur la place 
du Baron.
Les Arcs sur Argens : Place du Collier..
C'est l'aboutissement de la rue Droite à la Porte Haute donnant sur la place du Baron.
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<center>Les Arcs sur Argens : Place du Collier..</center>
Les Arcs sur Argens : Place du Collier..
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<center>Les Arcs sur Argens : Place du Collier..</center>
Les Arcs sur Argens : Place du Collier..
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<center>Les Arcs sur Argens : Place du Collier..</center>Ddébut de la rue Agnely..
Les Arcs sur Argens : Place du Collier..
Ddébut de la rue Agnely..
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<center>Les Arcs sur Argens : Place du Collier..</center>A droite, on va vers  la Porte Haute.
Les Arcs sur Argens : Place du Collier..
A droite, on va vers la Porte Haute.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La Porte Haute donnant sur la Place du Baron.
Les Arcs sur Argens.
La Porte Haute donnant sur la Place du Baron.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La place du Baron.
Les Arcs sur Argens.
La place du Baron.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La place du Baron.
Les Arcs sur Argens.
La place du Baron.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La place du Baron.
Les Arcs sur Argens.
La place du Baron.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Entrée du cimetière.
Les Arcs sur Argens.
Entrée du cimetière.
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>909 - Sur l'inventaire dressé par Fouquier, du cartulaire de l'abbaye bourguignonne de Cluny apparaît pour la première fois le nom d'Arcus.Ce mot latin faisait référence aux arches du pont Aurélien qui permettait de franchir la rivière d'Argens, au sud des Arcs.
1030 - Construction du castrum. 
- Roubaud fondateur de la dynastie comtale mise en place par le roi Louis l'Aveugle, s'installe à la
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
909 - Sur l'inventaire dressé par Fouquier, du cartulaire de l'abbaye bourguignonne de Cluny apparaît pour la première fois le nom d'Arcus.Ce mot latin faisait référence aux arches du pont Aurélien qui permettait de franchir la rivière d'Argens, au sud des Arcs. 1030 - Construction du castrum. - Roubaud fondateur de la dynastie comtale mise en place par le roi Louis l'Aveugle, s'installe à la "Salle-Roubaud", future Sainte-Roseline. - Mort de Pandoux, seigneur sanguinaire, fils de Beltrude de Pontevès, premier seigneur connu aux Arcs. 1060 - Donation expiatoire des héritiers de Pandoux aux abbayes de Montmajour et Saint-Victor. 1150 - Le comte de Provence Raymond Béranger III de Barcelone est aux Arcs, dans le cadre de la campagne qu'il mène contre Raymond des Baux. Il est ici pour prendre possession de la seigneurie qui lui revient. 1200 - Alphonse II comte de Provence fait don à Giraud de Villeneuve, vaillant chevalier catalan parmi ses fidèles, du castrum et de la villa des Arcs ainsi que les terres de Trans, de La Motte et des Esclans. En contrepartie, Giraud de Villeneuve s'engage à ce que ces terres n'abritent plus de rebelles. 1224 - Romée de Villeneuve entre au service du comte de Provence Raimond Béranger V qui lui confie la gestion de la baillie d’Outre-Siagne. 1366 - Premières transactions établissant les relations entre le seigneur et les habitants des Arcs. Début de l'organisation des communautés d'habitants et fixation des prestations exigées par les seigneurs de leurs vassaux. 1670-1720 - La seigneurie des Vintimille succède à la seigneurie des de Villeneuve. 1792-1794 - Affrontement violent entre la famille Fédon, monarchiste et la famille Truc, acquise aux réformes. 1851 - Participation arcoise importante lors de l'insurrection contre le Coup d'État de Napoléon III. 1944 - Attribution de la Croix de Guerre décernée à la commune des Arcs pour faits de résistance.
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>Romée de Villeneuve dit « Le Grand » dicte son testament à son notaire Hugo Mercator. Baron de Vence, Grand Sénéchal de Provence, Connétable et Premier Ministre de Raimond Béranger V, comte de Provence (1200-1250).
C'est vers 1226 qu'il paraît pour la première fois à la cour de Raimond Bérenger V en qualité de juge de Provence. A partir de 1229, il partagea avec Guillaume de Cotignac la direction des affaires du Comté. La même année il fut nommé gouverneur de Nice où il fit construire une forteresse.
Il réussit à restaurer l'autorité du comte de Provence sur ses Etats, réduisant à l'obéissance tous les seigneurs du Comté. Ayant gagné la confiance de Raimond Béranger V pour son habile administration, il fut nommé par testament, en 1238, tuteur de sa dernière fille, Béatrix, héritière du Comté de Provence, son exécuteur testamentaire et régent de ses Etats. Aussitôt après la mort du comte de Provence, en 1245, il rassembla les Etats et fit prêter serment de fidélité à tous les barons et vassaux de la princesse Béatrix. •	Retiré des affaires publiques, Romée mourut en 1250.
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
Romée de Villeneuve dit « Le Grand » dicte son testament à son notaire Hugo Mercator. Baron de Vence, Grand Sénéchal de Provence, Connétable et Premier Ministre de Raimond Béranger V, comte de Provence (1200-1250). C'est vers 1226 qu'il paraît pour la première fois à la cour de Raimond Bérenger V en qualité de juge de Provence. A partir de 1229, il partagea avec Guillaume de Cotignac la direction des affaires du Comté. La même année il fut nommé gouverneur de Nice où il fit construire une forteresse. Il réussit à restaurer l'autorité du comte de Provence sur ses Etats, réduisant à l'obéissance tous les seigneurs du Comté. Ayant gagné la confiance de Raimond Béranger V pour son habile administration, il fut nommé par testament, en 1238, tuteur de sa dernière fille, Béatrix, héritière du Comté de Provence, son exécuteur testamentaire et régent de ses Etats. Aussitôt après la mort du comte de Provence, en 1245, il rassembla les Etats et fit prêter serment de fidélité à tous les barons et vassaux de la princesse Béatrix. • Retiré des affaires publiques, Romée mourut en 1250.
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>La Dame à la Licorne.
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
La Dame à la Licorne.
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>Les pénitents étaient des fidèles qui, dans les provinces méridionales, se regroupaient en confréries pour remplir certains devoirs de dévotion et de charité, comme de chanter dans les offices divins dans une chapelle qui leur était propre, d'ensevelir les morts, d'assister les malades, de faire des processions. A peu près toujours, la confrérie unique était une confrérie de blancs, ensuite, s'il y en avait plusieurs, c'était des noirs, des rouges, etc. L'égalité entre pénitents se marquait par le port de l’habit de pénitent. Pour défiler en de public, lors des cérémonies religieuses, ils revêtaient une aube, dite parfois « sac », surmontée d'une cagoule percée seulement de 2 trous pour les yeux.
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
Les pénitents étaient des fidèles qui, dans les provinces méridionales, se regroupaient en confréries pour remplir certains devoirs de dévotion et de charité, comme de chanter dans les offices divins dans une chapelle qui leur était propre, d'ensevelir les morts, d'assister les malades, de faire des processions. A peu près toujours, la confrérie unique était une confrérie de blancs, ensuite, s'il y en avait plusieurs, c'était des noirs, des rouges, etc. L'égalité entre pénitents se marquait par le port de l’habit de pénitent. Pour défiler en de public, lors des cérémonies religieuses, ils revêtaient une aube, dite parfois « sac », surmontée d'une cagoule percée seulement de 2 trous pour les yeux.
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>Instruments de torture. Le fouet métallique.
Fers aux pieds pour entraver les déplacements.
Fourche de l'hérétique. Instrument constitué de deux petites fourches opposées et dont les pointes pénétraient dans la chair sous le menton et sur la poitrine. Un petit collier soutenait l'instrument de façon que la tête de la victime, en position permanente élevée soit empêchée de tout mouvement et la pénétration des fourches en des points vitaux prolongeait la souffrance avant la mort. Évidemment les mains des victimes étaient attachées dans le dos.
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
Instruments de torture. Le fouet métallique. Fers aux pieds pour entraver les déplacements. Fourche de l'hérétique. Instrument constitué de deux petites fourches opposées et dont les pointes pénétraient dans la chair sous le menton et sur la poitrine. Un petit collier soutenait l'instrument de façon que la tête de la victime, en position permanente élevée soit empêchée de tout mouvement et la pénétration des fourches en des points vitaux prolongeait la souffrance avant la mort. Évidemment les mains des victimes étaient attachées dans le dos.
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>La couronne de fer.
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
La couronne de fer.
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>La patte du chat ou le chatouillement espagnol. Des pointes de repliées en forme de griffes de chat, l'instrument tire son nom par ressemblance. L'usage brutal de cet instrument n'est pas de griffer ou de chatouiller mais celui de lacérer, déchirer de façon violente et profonde. La dimension des pointes est telle que rien ne peut interrompre l'opération, ni os, ni muscle ne résistent. Les victimes étaient immobilisées aux mains et aux pieds.
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
La patte du chat ou le chatouillement espagnol. Des pointes de repliées en forme de griffes de chat, l'instrument tire son nom par ressemblance. L'usage brutal de cet instrument n'est pas de griffer ou de chatouiller mais celui de lacérer, déchirer de façon violente et profonde. La dimension des pointes est telle que rien ne peut interrompre l'opération, ni os, ni muscle ne résistent. Les victimes étaient immobilisées aux mains et aux pieds.
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>La Révolution.
La communauté a plus à se plaindre des abus de pouvoir des potentats locaux que du seigneur lui-même. Guillaume Fédon fut l'un d'eux. Ce sont les membres de cette famille, plus que les Vintimille qui cristalliseront au moment de la Révolution tout le poids de la haine antiféodale et qui verront se dresser contre eux le « clan » des républicains animé par la famille rivale des Truc appartenant pourtant au même milieu social que les Fédon. Avec cet affrontement on atteint le paroxysme de la violence en pays arcois au temps de la Révolution. Antoine Truc (1756-1820).
Républicain arcois, notaire aux Arcs, en 1777- Maire des Arcs en 1792, conseiller des Cinq-Cents, en 1799. Député du Var. Auparavant, il fut juge suppléant au tribunal du District de Draguignan, en 1793-1794.
Il démissionne, refusant de se compromettre dans les excès de la Teneur.
Durant cet intermède dracénois il use de son action modératrice au bénéfice du patrimoine de sa commune en obtenant le sauvetage de la « cloche Michelle » indispensable pour l'organisation de la vie du village.
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
La Révolution. La communauté a plus à se plaindre des abus de pouvoir des potentats locaux que du seigneur lui-même. Guillaume Fédon fut l'un d'eux. Ce sont les membres de cette famille, plus que les Vintimille qui cristalliseront au moment de la Révolution tout le poids de la haine antiféodale et qui verront se dresser contre eux le « clan » des républicains animé par la famille rivale des Truc appartenant pourtant au même milieu social que les Fédon. Avec cet affrontement on atteint le paroxysme de la violence en pays arcois au temps de la Révolution. Antoine Truc (1756-1820). Républicain arcois, notaire aux Arcs, en 1777- Maire des Arcs en 1792, conseiller des Cinq-Cents, en 1799. Député du Var. Auparavant, il fut juge suppléant au tribunal du District de Draguignan, en 1793-1794. Il démissionne, refusant de se compromettre dans les excès de la Teneur. Durant cet intermède dracénois il use de son action modératrice au bénéfice du patrimoine de sa commune en obtenant le sauvetage de la « cloche Michelle » indispensable pour l'organisation de la vie du village.
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>Victor Claude Grand.
Le conventionnel Paul Barras le remarque dans la boutique du barbier de Draguignan où il était en apprentissage, avant de devenir chirurgien.
Intendant, puis aide de camp du Directeur Barras, il a acquis le domaine de la Cognasse aux Arcs, bien national confisqué au seigneur de Vintimille.
Son action modératrice aura empêché la démolition du donjon du château des de Villeneuve au Parage
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
Victor Claude Grand. Le conventionnel Paul Barras le remarque dans la boutique du barbier de Draguignan où il était en apprentissage, avant de devenir chirurgien. Intendant, puis aide de camp du Directeur Barras, il a acquis le domaine de la Cognasse aux Arcs, bien national confisqué au seigneur de Vintimille. Son action modératrice aura empêché la démolition du donjon du château des de Villeneuve au Parage
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<center>Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.</center>Barras, (1755-1829).
Vicomte Paul de Barral né à Fox Amphoux (Var), le 4 juin 1755, issu d'une famille noble depuis Te XIe siècle.
Après de nombreuses années d'armée, Barras entre en politique en se faisant élire à la Convention, ce qui lui fit participer à : condamner Louis XVI ; abolir la royauté ; organiser la Terreur ; abolir l'esclavage ; créer de grandes écoles.
Il sera l'un des 36 membres du premier Conseil général du Var. Personnage important de la politique, il fait partie du directoire, en même temps que Carnot, Bonaparte, Seyes, Cambacérès, de 1795 à 1799.
Ne participe pas au coup d'Etat du 18 brumaire (9 novembre 1799). Il mourra dans l'anonymat le plus complet, en 1829.
IL fut un grand pourfendeur de tout symbole de l’autorité seigneuriale.
Il ordonna la destruction et le pillage des châteaux, des églises et de tous les édifices symboles de cette autorité.
Les Arcs sur Argens : la maison de l'histoire des Arcs.
Barras, (1755-1829). Vicomte Paul de Barral né à Fox Amphoux (Var), le 4 juin 1755, issu d'une famille noble depuis Te XIe siècle. Après de nombreuses années d'armée, Barras entre en politique en se faisant élire à la Convention, ce qui lui fit participer à : condamner Louis XVI ; abolir la royauté ; organiser la Terreur ; abolir l'esclavage ; créer de grandes écoles. Il sera l'un des 36 membres du premier Conseil général du Var. Personnage important de la politique, il fait partie du directoire, en même temps que Carnot, Bonaparte, Seyes, Cambacérès, de 1795 à 1799. Ne participe pas au coup d'Etat du 18 brumaire (9 novembre 1799). Il mourra dans l'anonymat le plus complet, en 1829. IL fut un grand pourfendeur de tout symbole de l’autorité seigneuriale. Il ordonna la destruction et le pillage des châteaux, des églises et de tous les édifices symboles de cette autorité.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>
Les Arcs sur Argens.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>
Les Arcs sur Argens.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>
Les Arcs sur Argens.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>
Les Arcs sur Argens.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>
Les Arcs sur Argens.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Place  du  Micocoulier. Le puits.
Redécouvert puis fouillé en 1996, ce puits est mentionné en 1742 lorsque « n’étant plus utilisé, il est décidé, non pas de finir de le combler, mais de le recouvrir d’une voûte hémisphérique en maçonnerie ».
Un tesson de marmite atteste que le puits est utilisé dès le milieu du XIIIe siècle. D’autres céramiques datant des XVIIe et XVIIIe siècles ont également été retrouvées.
Suite à la mise en service au XVIIe siècle de l’aqueduc amenant au Parage l’eau de la source Sainte-Cécile, située au nord-est du village, le puits a dû être comblé et fermé par mesure de sécurité.
Les Arcs sur Argens.
Place du Micocoulier. Le puits. Redécouvert puis fouillé en 1996, ce puits est mentionné en 1742 lorsque « n’étant plus utilisé, il est décidé, non pas de finir de le combler, mais de le recouvrir d’une voûte hémisphérique en maçonnerie ». Un tesson de marmite atteste que le puits est utilisé dès le milieu du XIIIe siècle. D’autres céramiques datant des XVIIe et XVIIIe siècles ont également été retrouvées. Suite à la mise en service au XVIIe siècle de l’aqueduc amenant au Parage l’eau de la source Sainte-Cécile, située au nord-est du village, le puits a dû être comblé et fermé par mesure de sécurité.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Place  du  Micocoulier. Belle place qui était ombragée par un micocoulier quadri centenaire, planté lors du passage de Louis XIV, en pèlerinage à Cotignac. Trop âgé, n’ayant plus la possibilité de s’alimenter et menaçant de tomber, l’arbre fut coupé en 2012 par mesure de sécurité et a été remplacé depuis.
Les Arcs sur Argens.
Place du Micocoulier. Belle place qui était ombragée par un micocoulier quadri centenaire, planté lors du passage de Louis XIV, en pèlerinage à Cotignac. Trop âgé, n’ayant plus la possibilité de s’alimenter et menaçant de tomber, l’arbre fut coupé en 2012 par mesure de sécurité et a été remplacé depuis.
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<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Aujourd’hui désaffectée et appelée chapelle Saint Pierre du Parage, cet édifice a été l’église paroissiale de la commune du XIe siècle à 1851, date à laquelle l’actuelle église paroissiale, l’église Saint-Jean-Baptiste, a été construite. Au début du XIIIe siècle, l’église était constituée de deux nefs parallèles couvertes de voûtes en berceau brisé séparées par quatre arcades et se terminait par un mur droit, englobé au XIVe siècle dans le mur d’enceinte du castrum. Il y avait alors deux portes : une à l’ouest, débouchant sur l’actuelle Place du Micocoulier et ensuite transformée en fenêtre (à gauche), et une plus petite au nord, aujourd’hui murée, desservant la maison claustrale. L’église était alors accolée à un cimetière.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Aujourd’hui désaffectée et appelée chapelle Saint Pierre du Parage, cet édifice a été l’église paroissiale de la commune du XIe siècle à 1851, date à laquelle l’actuelle église paroissiale, l’église Saint-Jean-Baptiste, a été construite. Au début du XIIIe siècle, l’église était constituée de deux nefs parallèles couvertes de voûtes en berceau brisé séparées par quatre arcades et se terminait par un mur droit, englobé au XIVe siècle dans le mur d’enceinte du castrum. Il y avait alors deux portes : une à l’ouest, débouchant sur l’actuelle Place du Micocoulier et ensuite transformée en fenêtre (à gauche), et une plus petite au nord, aujourd’hui murée, desservant la maison claustrale. L’église était alors accolée à un cimetière.
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<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Mentionnée dans une charte de 1050, qui relate la donation qu’en firent les seigneurs 
des Arcs à l’abbaye St Victor de Marseille, l'église Notre Dame est reconstruite, au XIIIe siècle, dans le style roman. De cette époque il reste la nef nord. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les voûtes du chœur sont crevassées, l'escalier de la tribune est impraticable puis c’est le clocher qui menace de s’effondrer. En 1836, le chœur et le clocher sont démolis et un mur est construit, séparant les parties détruites du reste de l’édifice, restauré en 1969.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Mentionnée dans une charte de 1050, qui relate la donation qu’en firent les seigneurs des Arcs à l’abbaye St Victor de Marseille, l'église Notre Dame est reconstruite, au XIIIe siècle, dans le style roman. De cette époque il reste la nef nord. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les voûtes du chœur sont crevassées, l'escalier de la tribune est impraticable puis c’est le clocher qui menace de s’effondrer. En 1836, le chœur et le clocher sont démolis et un mur est construit, séparant les parties détruites du reste de l’édifice, restauré en 1969.
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<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Au début du XIIIe siècle, l’église était constituée de deux nefs parallèles couvertes de voûtes en berceau brisé séparées par quatre arcades et se terminait par un mur droit, englobé au XIVe siècle dans le mur d’enceinte du castrum.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Au début du XIIIe siècle, l’église était constituée de deux nefs parallèles couvertes de voûtes en berceau brisé séparées par quatre arcades et se terminait par un mur droit, englobé au XIVe siècle dans le mur d’enceinte du castrum.
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<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>En bas, les deux travées de la nef nord, du XIIIe siècle, dans le style roman.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
En bas, les deux travées de la nef nord, du XIIIe siècle, dans le style roman.
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<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
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<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>La chapelle nord.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
La chapelle nord.
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<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Mur du fond de la chapelle nord.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Mur du fond de la chapelle nord.
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<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Voûtes romanes de la chapelle nord.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Voûtes romanes de la chapelle nord.
74
<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>L'ancienne entrée. de la chapelle, qui est maintenant une fenêtre. On a donc creusé le sol pour élever la hauteur de 2 m.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
L'ancienne entrée. de la chapelle, qui est maintenant une fenêtre. On a donc creusé le sol pour élever la hauteur de 2 m.
75
<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Probablement début XVIe, la largeur de la nef sud est doublée et la hauteur est élevée de 2 m environ. Deux chapelles latérales puis une sacristie sont ajoutées au sud. L’ensemble est couvert de voûtes sur croisées d’ogives.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Probablement début XVIe, la largeur de la nef sud est doublée et la hauteur est élevée de 2 m environ. Deux chapelles latérales puis une sacristie sont ajoutées au sud. L’ensemble est couvert de voûtes sur croisées d’ogives.
76
<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Les retombées d'ogives.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Les retombées d'ogives.
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<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Les retombées d'ogives.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Les retombées d'ogives.
78
<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Une des deux chapelles latérales ajoutées au sud au XVIe siècle.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Une des deux chapelles latérales ajoutées au sud au XVIe siècle.
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<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>La sacristie ajoutée au XVIe siècle.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
La sacristie ajoutée au XVIe siècle.
80
<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Dans la crypte, sous l’édifice, de nombreux notables reposent.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Dans la crypte, sous l’édifice, de nombreux notables reposent.
81
<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Maquette du Castrum d'Arcus (XIIII XIVe siècle) dans l'autre chapelle ajoutée. Cet ouvrage a nécessité plus de 1000 heures de travail (6 mois).
Réalisé d’après des recherches sur le terrain, des anciennes photos du début du XXe siècle, des renseignements d’archéologues à partir d’un plan cadastral de 1835 et de beaucoup d’imagination.
Cette maquette au 1/12e 2,20 x 1,75 est réalisée en : Polystyrène (socle) ; Mousse de polyuréthane (maisons et architectures) ; Carton ondulé et caoutchouc (toitures) ; Lichens et branches de buis (arbres).
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Maquette du Castrum d'Arcus (XIIII XIVe siècle) dans l'autre chapelle ajoutée. Cet ouvrage a nécessité plus de 1000 heures de travail (6 mois). Réalisé d’après des recherches sur le terrain, des anciennes photos du début du XXe siècle, des renseignements d’archéologues à partir d’un plan cadastral de 1835 et de beaucoup d’imagination. Cette maquette au 1/12e 2,20 x 1,75 est réalisée en : Polystyrène (socle) ; Mousse de polyuréthane (maisons et architectures) ; Carton ondulé et caoutchouc (toitures) ; Lichens et branches de buis (arbres).
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<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Maquette du Castrum d'Arcus (XIIII XIVe siècle). Le castrum correspond, au XIIe siècle, à la partie située au nord du château, entourée d’une enceinte fortifiée, c'est-à-dire les actuelles places du Château et Clinchard. On y dénombre huit maisons et deux « casaux », ce qui signifie en ancien occitan une maison ruinée. Or le comte ne possède que le quart de la seigneurie des Arcs. On peut donc supposer que le castrum se compose d’une quarantaine de constructions, ce qui est d’ailleurs toujours le cas, à peu de différences près, sur le cadastre Napoléonien du XIXe siècle. Il est vraisemblable, qu’à cette époque-là, les coseigneurs résident également dans le castrum. C’est pourquoi le quartier porte le nom de Parage.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Maquette du Castrum d'Arcus (XIIII XIVe siècle). Le castrum correspond, au XIIe siècle, à la partie située au nord du château, entourée d’une enceinte fortifiée, c'est-à-dire les actuelles places du Château et Clinchard. On y dénombre huit maisons et deux « casaux », ce qui signifie en ancien occitan une maison ruinée. Or le comte ne possède que le quart de la seigneurie des Arcs. On peut donc supposer que le castrum se compose d’une quarantaine de constructions, ce qui est d’ailleurs toujours le cas, à peu de différences près, sur le cadastre Napoléonien du XIXe siècle. Il est vraisemblable, qu’à cette époque-là, les coseigneurs résident également dans le castrum. C’est pourquoi le quartier porte le nom de Parage.
83
<center>Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.</center>Horloge horizontale à rouages parallèles de type traîneau.
La paternité de cette invention n’est pas clairement identifiée.
La plus ancienne horloge connue de ce type, date de 1780, construite par Mr Le Paute, horloger du roi. La suspension du balancier de type à ressort est une invention de Mr Brocot, en 1860.
La construction de ce mécanisme date du 19ème siècle et a pu être réalisé par les Etablissements Plagniard à Vic Lecomte ((Puy de (Dôme). L'énergie mécanique est fournie par deux poids en fonte ; celui de l’heure pèse 75 kg, celui de la sonnerie pèse 125 kg.
Les Arcs sur Argens : La chapelle Saint Pierre.
Horloge horizontale à rouages parallèles de type traîneau. La paternité de cette invention n’est pas clairement identifiée. La plus ancienne horloge connue de ce type, date de 1780, construite par Mr Le Paute, horloger du roi. La suspension du balancier de type à ressort est une invention de Mr Brocot, en 1860. La construction de ce mécanisme date du 19ème siècle et a pu être réalisé par les Etablissements Plagniard à Vic Lecomte ((Puy de (Dôme). L'énergie mécanique est fournie par deux poids en fonte ; celui de l’heure pèse 75 kg, celui de la sonnerie pèse 125 kg.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La porte Milante. Cette porte est dite « Milante », du milieu, car entre le village des XIIe et XIIIe siècles (actuelles places du château et Clinchard) et celui du XIVe siècle (actuelles place du Micocoulier et rue Victor Maria). Elle serait le vestige de la porte du « castrum », lieu fortifié, cité en I040.
Les Arcs sur Argens.
La porte Milante. Cette porte est dite « Milante », du milieu, car entre le village des XIIe et XIIIe siècles (actuelles places du château et Clinchard) et celui du XIVe siècle (actuelles place du Micocoulier et rue Victor Maria). Elle serait le vestige de la porte du « castrum », lieu fortifié, cité en I040.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La porte Milante. Cette porte est dite « Milante », du milieu, car entre le village des XIIe et XIIIe siècles (actuelles places du château et Clinchard) et celui du XIVe siècle (actuelles place du Micocoulier et rue Victor Maria). Elle serait le vestige de la porte du « castrum », lieu fortifié, cité en I040.
Les Arcs sur Argens.
La porte Milante. Cette porte est dite « Milante », du milieu, car entre le village des XIIe et XIIIe siècles (actuelles places du château et Clinchard) et celui du XIVe siècle (actuelles place du Micocoulier et rue Victor Maria). Elle serait le vestige de la porte du « castrum », lieu fortifié, cité en I040.
86
<center>Les Arcs sur Argens. </center>La porte Milante vue de l'intérieur.
Les Arcs sur Argens.
La porte Milante vue de l'intérieur.
87
<center>Les Arcs sur Argens. </center>La porte Milante vue de l'intérieur.
Les Arcs sur Argens.
La porte Milante vue de l'intérieur.
88
<center>Les Arcs sur Argens.</center>
Les Arcs sur Argens.
89
<center>Les Arcs sur Argens.</center>La maison de la nourrice. En 1900, la façade, de ce que l'on considère être par tradition la maison de la nourrice de Sainte Roseline, est aussi délabrée que la Rue Milante et les fenêtres géminées, les encadrements en pierres de taille et autres pièces architecturales avaient été emportés. L’ensemble a été réhabilité lors de la restauration du quartier.
Les Arcs sur Argens.
La maison de la nourrice. En 1900, la façade, de ce que l'on considère être par tradition la maison de la nourrice de Sainte Roseline, est aussi délabrée que la Rue Milante et les fenêtres géminées, les encadrements en pierres de taille et autres pièces architecturales avaient été emportés. L’ensemble a été réhabilité lors de la restauration du quartier.
90
<center>Les Arcs sur Argens.</center>La maison de la nourrice. Statue représentant Sainte Roseline.
Les Arcs sur Argens.
La maison de la nourrice. Statue représentant Sainte Roseline.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Place du Père Clinchard.
Les Arcs sur Argens.
Place du Père Clinchard.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Place du Clinchard. Cette sculpture en fer forgé a été réalisée par Miklos Dallos. Initialement, une gueule de dragon crachant des flammes avait été prévue, symbolisant la chaleur du soleil du sud de la France. Cette fontaine a été offerte par l’artiste à la commune, dans le cadre de la réhabilitation du Parage, une manière de contribuer activement à l’embellissement du quartier. Les marbres (marbre rose, marbre arabescato et marbre vert) ont été fournis par une marbrerie de Brignoles.
Les Arcs sur Argens.
Place du Clinchard. Cette sculpture en fer forgé a été réalisée par Miklos Dallos. Initialement, une gueule de dragon crachant des flammes avait été prévue, symbolisant la chaleur du soleil du sud de la France. Cette fontaine a été offerte par l’artiste à la commune, dans le cadre de la réhabilitation du Parage, une manière de contribuer activement à l’embellissement du quartier. Les marbres (marbre rose, marbre arabescato et marbre vert) ont été fournis par une marbrerie de Brignoles.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Place du Clinchard. Cette sculpture en fer forgé a été réalisée par Miklos Dallos. Initialement, une gueule de dragon crachant des flammes avait été prévue, symbolisant la chaleur du soleil du sud de la France. Cette fontaine a été offerte par l’artiste à la commune, dans le cadre de la réhabilitation du Parage, une manière de contribuer activement à l’embellissement du quartier. Les marbres (marbre rose, marbre arabescato et marbre vert) ont été fournis par une marbrerie de Brignoles.
Les Arcs sur Argens.
Place du Clinchard. Cette sculpture en fer forgé a été réalisée par Miklos Dallos. Initialement, une gueule de dragon crachant des flammes avait été prévue, symbolisant la chaleur du soleil du sud de la France. Cette fontaine a été offerte par l’artiste à la commune, dans le cadre de la réhabilitation du Parage, une manière de contribuer activement à l’embellissement du quartier. Les marbres (marbre rose, marbre arabescato et marbre vert) ont été fournis par une marbrerie de Brignoles.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Place du Père Clinchard. Passage du Pàti.
Les Arcs sur Argens.
Place du Père Clinchard. Passage du Pàti.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Place du Père Clinchard. Passage du Pàti.
Les Arcs sur Argens.
Place du Père Clinchard. Passage du Pàti.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Place du Père Clinchard. Passage du Pàti.
Les Arcs sur Argens.
Place du Père Clinchard. Passage du Pàti.
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<center>Les Arcs sur Argens : la place du château..</center>Porte de la rue Hélion de Villeneuve.
Les Arcs sur Argens : la place du château..
Porte de la rue Hélion de Villeneuve.
98
<center>Les Arcs sur Argens : la place du château..</center>Porte de la rue Hélion de Villeneuve.
Les Arcs sur Argens : la place du château..
Porte de la rue Hélion de Villeneuve.
99
<center>Les Arcs sur Argens : la place du château..</center>
Les Arcs sur Argens : la place du château..
100
<center>Les Arcs sur Argens : la place du château..</center>Descente vers la place de la Rondourette.
Les Arcs sur Argens : la place du château..
Descente vers la place de la Rondourette.
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<center>Les Arcs sur Argens : le château..</center>Les rares vestiges de ce château du XIIème siècle, possèdent un intérêt historique certain. Géraud de Villeneuve, premier seigneur des Arcs, s’y établit en 1201. Le château a été le théâtre d’évènements importants :
La naissance de Sainte-Roseline en 1263, de son frère Hélion, Grand Maître de l’Ordre des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui s’illustra brillamment aux Croisades.
La mort de Romée de Villeneuve, personnage célèbre, chanté par Dante, dans son “Paradis”. Il fut Grand Sénéchal de Provence et Ministre de Raymond Bérenger V, comte de Provence.
Les Arcs sur Argens : le château..
Les rares vestiges de ce château du XIIème siècle, possèdent un intérêt historique certain. Géraud de Villeneuve, premier seigneur des Arcs, s’y établit en 1201. Le château a été le théâtre d’évènements importants : La naissance de Sainte-Roseline en 1263, de son frère Hélion, Grand Maître de l’Ordre des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui s’illustra brillamment aux Croisades. La mort de Romée de Villeneuve, personnage célèbre, chanté par Dante, dans son “Paradis”. Il fut Grand Sénéchal de Provence et Ministre de Raymond Bérenger V, comte de Provence.
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<center>Les Arcs sur Argens : le château..</center>C’est au début du XIIIème siècle que Les Arcs devint le berceau de la famille de Villeneuve qui avait délaissé ses terres de Catalogne pour s’implanter en Provence (Les Arcs, Trans, La Motte, Les Esclans).
La seigneurie des Arcs resta la propriété de Villeneuve jusqu’au XVIIème siècle. Le dernier testament en faveur de Jacques de Raity (neveu des de Villeneuve) est datée du 15 octobre 1672. Celui-ci mourut très jeune et les terres des Arcs furent vendues à la famille des Vintimille. Puis le monde paysan a remplacé la famille seigneuriale. La bergerie et le grenier à foin (à droite) sont devenus d’agréables demeures à partir des années 1970.
Les Arcs sur Argens : le château..
C’est au début du XIIIème siècle que Les Arcs devint le berceau de la famille de Villeneuve qui avait délaissé ses terres de Catalogne pour s’implanter en Provence (Les Arcs, Trans, La Motte, Les Esclans). La seigneurie des Arcs resta la propriété de Villeneuve jusqu’au XVIIème siècle. Le dernier testament en faveur de Jacques de Raity (neveu des de Villeneuve) est datée du 15 octobre 1672. Celui-ci mourut très jeune et les terres des Arcs furent vendues à la famille des Vintimille. Puis le monde paysan a remplacé la famille seigneuriale. La bergerie et le grenier à foin (à droite) sont devenus d’agréables demeures à partir des années 1970.
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<center>Les Arcs sur Argens : le château..</center>La porte du château.
Vestige du château des Villeneuve, seigneurs des Arcs du XI le au XVIIIe siècle, la « Porte des Miracles » est un exemple de l’architecture militaire médiévale (rainure verticale dans l’épaisseur de la porte pour le passage de la herse, pierres triangulaires supportant à l’époque une galerie en bois,...) On retrouve ici les consoles de pierre, dites consoles de hourdage, permettant de supporter le hourd en bois, galerie défendant par le jet de pierres et le tir de flèches, l’entrée du château.
Les Arcs sur Argens : le château..
La porte du château. Vestige du château des Villeneuve, seigneurs des Arcs du XI le au XVIIIe siècle, la « Porte des Miracles » est un exemple de l’architecture militaire médiévale (rainure verticale dans l’épaisseur de la porte pour le passage de la herse, pierres triangulaires supportant à l’époque une galerie en bois,...) On retrouve ici les consoles de pierre, dites consoles de hourdage, permettant de supporter le hourd en bois, galerie défendant par le jet de pierres et le tir de flèches, l’entrée du château.
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<center>Les Arcs sur Argens : le château..</center>La porte du château ou « Porte des Miracles » .  Roseline en cachette  de son père, vide les greniers pour distribuer les réserves aux malheureux. Un jour son père la surprend et lui ordonne de lui montrer ce 
qu’elle cache dans son tablier. Confuse, elle ouvre le tablier d’où s’échappe une brassée de  roses. Le miracle des roses venait de s’accomplir.
Les Arcs sur Argens : le château..
La porte du château ou « Porte des Miracles » . Roseline en cachette de son père, vide les greniers pour distribuer les réserves aux malheureux. Un jour son père la surprend et lui ordonne de lui montrer ce qu’elle cache dans son tablier. Confuse, elle ouvre le tablier d’où s’échappe une brassée de roses. Le miracle des roses venait de s’accomplir.
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<center>Les Arcs sur Argens : le château..</center>La tour.
Haut de 19 m, le donjon du XIIIème siècle a franchi le temps sans grand dommage, contrairement au château, en ruines à la Révolution. L‘accès au « trésor » du seigneur (ses archives) n’était possible qu’au travers d’une trappe ouverte dans le plafond de la salle basse.
Le 17 mai 1720, l’ensemble du marquisat des Arcs (les terres et le château des Villeneuve) est vendu à François Charles de Vintimille, comte du Luc. Au XVIIIe siècle, le château n’est plus habité depuis longtemps et il « menace ruines ». Et sans l’intervention de Victor Grand, intendant de Barras, la tour symbole de l’Ancien Régime et de la féodalité aurait été vandalisée.
Les Arcs sur Argens : le château..
La tour. Haut de 19 m, le donjon du XIIIème siècle a franchi le temps sans grand dommage, contrairement au château, en ruines à la Révolution. L‘accès au « trésor » du seigneur (ses archives) n’était possible qu’au travers d’une trappe ouverte dans le plafond de la salle basse. Le 17 mai 1720, l’ensemble du marquisat des Arcs (les terres et le château des Villeneuve) est vendu à François Charles de Vintimille, comte du Luc. Au XVIIIe siècle, le château n’est plus habité depuis longtemps et il « menace ruines ». Et sans l’intervention de Victor Grand, intendant de Barras, la tour symbole de l’Ancien Régime et de la féodalité aurait été vandalisée.
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<center>Les Arcs sur Argens : le château..</center>Fontaine à l'entrée du château.
Les Arcs sur Argens : le château..
Fontaine à l'entrée du château.
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<center>Les Arcs sur Argens : le château..</center>La Tour, donjon carré, est communément appelée ‘Tour Sarrasine”. Construite vraisemblablement au XIIème siècle, elle assurait la protection de la famille qui gouvernait, servait de salle commune, et surtout abritait le “Trésor” - non pas trésor “argent“ - mais toutes les archives et documents officiels.
A la Révolution, cette Tour avait été condamné à être détruite sur l’ordre du Conventionnel Barras. Grâce à l’intervention de son secrétaire, Victor Grand, natif des Arcs, la Tour fut épargnée.
Les Arcs sur Argens : le château..
La Tour, donjon carré, est communément appelée ‘Tour Sarrasine”. Construite vraisemblablement au XIIème siècle, elle assurait la protection de la famille qui gouvernait, servait de salle commune, et surtout abritait le “Trésor” - non pas trésor “argent“ - mais toutes les archives et documents officiels. A la Révolution, cette Tour avait été condamné à être détruite sur l’ordre du Conventionnel Barras. Grâce à l’intervention de son secrétaire, Victor Grand, natif des Arcs, la Tour fut épargnée.
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<center>Les Arcs sur Argens : le château..</center>La Tour. Elle est construite en grand appareil, c'est-à-dire avec des pierres de 30 cm environ, taillées avec précision. Les pierres sont ajustées au plus juste, à joint vif. Le bossage est décoratif, il donne une impression de forteresse ainsi qu’un jeu d’ombre et de lumière. On lit parfois la mention de porte (ou tour) sarrasine. Ce n’est pas pour résister aux envahisseurs sarrasins que ces portes (ou tour) ont été construites, les sarrasins en question ayant été repoussés de Provence au Xe siècle, mais beaucoup plus certainement à la herse « sarrasine », la grille à grosses pointes de bois ou de fer, qui défendait la porte. Dans le « Tresor dou Felibrige », sarrasino signifie tout simplement herse.
Les Arcs sur Argens : le château..
La Tour. Elle est construite en grand appareil, c'est-à-dire avec des pierres de 30 cm environ, taillées avec précision. Les pierres sont ajustées au plus juste, à joint vif. Le bossage est décoratif, il donne une impression de forteresse ainsi qu’un jeu d’ombre et de lumière. On lit parfois la mention de porte (ou tour) sarrasine. Ce n’est pas pour résister aux envahisseurs sarrasins que ces portes (ou tour) ont été construites, les sarrasins en question ayant été repoussés de Provence au Xe siècle, mais beaucoup plus certainement à la herse « sarrasine », la grille à grosses pointes de bois ou de fer, qui défendait la porte. Dans le « Tresor dou Felibrige », sarrasino signifie tout simplement herse.
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<center>Les Arcs sur Argens : le château..</center>Maison avec le buste d'un Maurre.
Les Arcs sur Argens : le château..
Maison avec le buste d'un Maurre.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Descente vers la place de la Rondourette.
Les Arcs sur Argens.
Descente vers la place de la Rondourette.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Place de la Rondourette.
Les Arcs sur Argens.
Place de la Rondourette.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>
Les Arcs sur Argens.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Rue du Thélon, en dehors de l'enceinte fortifiée.
Les Arcs sur Argens.
Rue du Thélon, en dehors de l'enceinte fortifiée.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La fontaine du Thélon.
Créée en 1667, elle est « utile aux habitants (...) qui sont fort éloignés des autres fontaines du lieu ».
Dans le bestiaire médiéval, les lions sont souvent associés à la vigilance. C’est pourquoi il est fréquent de les retrouver encore aujourd’hui sur les portes et les fontaines.
Les Arcs sur Argens.
La fontaine du Thélon. Créée en 1667, elle est « utile aux habitants (...) qui sont fort éloignés des autres fontaines du lieu ». Dans le bestiaire médiéval, les lions sont souvent associés à la vigilance. C’est pourquoi il est fréquent de les retrouver encore aujourd’hui sur les portes et les fontaines.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>La place Anatole France. Probablement plantés lors de l’aménagement du parvis de l’église dans les années 1850, ces platanes possèdent des trônes relativement courts, sans doute en raison de tailles précoces.
Les Arcs sur Argens.
La place Anatole France. Probablement plantés lors de l’aménagement du parvis de l’église dans les années 1850, ces platanes possèdent des trônes relativement courts, sans doute en raison de tailles précoces.
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Fontaine de l'église ou du chemin neuf. En 1809, une fontaine est projetée place du chemin neuf « qui seroit très utille pour ceux qui passent par la grande route, attendu qu'en s'arrettant dans la grande rue pour abreuver leurs bestiaux ils obstruent le passage et gênent la circulation ». (sic)
En 1811, M. Fouque, chimiste, demande à « placer dans le bassin de la fontaine (...) un tuyau destiné à recevoir le trop plein dans le bassin et à le conduire dans la fabrique dans le temps seulement de la fabrication du sucre de raisin ». (sic)
Les Arcs sur Argens.
Fontaine de l'église ou du chemin neuf. En 1809, une fontaine est projetée place du chemin neuf « qui seroit très utille pour ceux qui passent par la grande route, attendu qu'en s'arrettant dans la grande rue pour abreuver leurs bestiaux ils obstruent le passage et gênent la circulation ». (sic) En 1811, M. Fouque, chimiste, demande à « placer dans le bassin de la fontaine (...) un tuyau destiné à recevoir le trop plein dans le bassin et à le conduire dans la fabrique dans le temps seulement de la fabrication du sucre de raisin ». (sic)
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<center>Les Arcs sur Argens.</center>Le monument aux morts.
Le 24 novembre 1918, le Conseil municipal décide d’« élever un monument de reconnaissance envers ceux de ses enfants morts pour la Patrie », sur l'actuelle Place Paul Simon, au cœur de la ville.
En 1919 l'architecte propose une allégorie de la Patrie : une femme déposant des fleurs sur un poilu gisant à ses pieds et enveloppé d'un linceul.
En 1921, le nouveau maire adopte un modèle et un emplacement radicalement différents : une « Victoire décernant des lauriers aux soldats morts dans le combat », tournant le dos à l'église. Le monument est inauguré le 18 mars 1923. Bras tendus et poings serrés, elle traduit l'image de la France victorieuse, variante de la Victoire. Celle-ci, dépourvue d'attributs, au corps harmonieux, dénudée d'un sein, aux cheveux longs flottant dans le vent et aux pieds nus offre une vision inhabituelle et sauvage. C'est une République populaire et presque libertine.
Peu après, les places encadrant l'église et les rues longeant l'édifice sont renommées, confirmant les sentiments anticléricaux de la municipalité d'alors (Le chevalier de la Barre torturé, décapité et brûlé pour blasphème en 1766, Etienne Dolet brûlé sur le bûcher pour athéisme en 1546 et Francisco Ferrer fusillé en 1909 accusé par le clergé catholique).
Les Arcs sur Argens.
Le monument aux morts. Le 24 novembre 1918, le Conseil municipal décide d’« élever un monument de reconnaissance envers ceux de ses enfants morts pour la Patrie », sur l'actuelle Place Paul Simon, au cœur de la ville. En 1919 l'architecte propose une allégorie de la Patrie : une femme déposant des fleurs sur un poilu gisant à ses pieds et enveloppé d'un linceul. En 1921, le nouveau maire adopte un modèle et un emplacement radicalement différents : une « Victoire décernant des lauriers aux soldats morts dans le combat », tournant le dos à l'église. Le monument est inauguré le 18 mars 1923. Bras tendus et poings serrés, elle traduit l'image de la France victorieuse, variante de la Victoire. Celle-ci, dépourvue d'attributs, au corps harmonieux, dénudée d'un sein, aux cheveux longs flottant dans le vent et aux pieds nus offre une vision inhabituelle et sauvage. C'est une République populaire et presque libertine. Peu après, les places encadrant l'église et les rues longeant l'édifice sont renommées, confirmant les sentiments anticléricaux de la municipalité d'alors (Le chevalier de la Barre torturé, décapité et brûlé pour blasphème en 1766, Etienne Dolet brûlé sur le bûcher pour athéisme en 1546 et Francisco Ferrer fusillé en 1909 accusé par le clergé catholique).
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<center>Les Arcs sur Argens : l’église Saint Jean Baptiste.</center>Dès le XVIIIe siècle, l'évêque de Fréjus demande d'agrandir l'église Notre Dame (actuelle chapelle St Pierre) « ayant jugé que l’église n'étoit pas assés ample pour contenir le peuple de cette paroisse ». La congrégation de pénitents blancs précise que « l’église paroissiale est de beaucoup trop petite et (...) par sa situation dans le haut du bourg se trouve d'un accès difficile (…) pour les vieillards et les convalescents».
Régulièrement le conseil de la communauté discute de l'agrandissement de l'église puis décide d'en construire une nouvelle mais le futur emplacement est sujet à débats.
L'édifice est béni le 19 octobre 1851 et consacré le 14 octobre 1882. La façade est construite en belles pierres de taille assemblées en assises régulières. Elle est surmontée d’un large fronton au-dessous duquel perce une rosace. Son portail avec linteau de pierres est fait d’un entablement soutenu par des pilastres.
Les Arcs sur Argens : l’église Saint Jean Baptiste.
Dès le XVIIIe siècle, l'évêque de Fréjus demande d'agrandir l'église Notre Dame (actuelle chapelle St Pierre) « ayant jugé que l’église n'étoit pas assés ample pour contenir le peuple de cette paroisse ». La congrégation de pénitents blancs précise que « l’église paroissiale est de beaucoup trop petite et (...) par sa situation dans le haut du bourg se trouve d'un accès difficile (…) pour les vieillards et les convalescents». Régulièrement le conseil de la communauté discute de l'agrandissement de l'église puis décide d'en construire une nouvelle mais le futur emplacement est sujet à débats. L'édifice est béni le 19 octobre 1851 et consacré le 14 octobre 1882. La façade est construite en belles pierres de taille assemblées en assises régulières. Elle est surmontée d’un large fronton au-dessous duquel perce une rosace. Son portail avec linteau de pierres est fait d’un entablement soutenu par des pilastres.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>L’imposte de la porte comporte une sculpture représentant saint Jean-Baptiste prêchant dans le désert.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
L’imposte de la porte comporte une sculpture représentant saint Jean-Baptiste prêchant dans le désert.
120
<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>C'est un grand vaisseau orienté mesurant 35 mètres de long, 18 mètres de large et 18 mètres de haut. Elle est constituée d’une seule nef de cinq travées couverte d’une voûte plein cintre reposant sur une corniche. De chaque coté s’ouvrent quatre chapelles comportant de beaux et anciens retables provenant de l’église du vieux village.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
C'est un grand vaisseau orienté mesurant 35 mètres de long, 18 mètres de large et 18 mètres de haut. Elle est constituée d’une seule nef de cinq travées couverte d’une voûte plein cintre reposant sur une corniche. De chaque coté s’ouvrent quatre chapelles comportant de beaux et anciens retables provenant de l’église du vieux village.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>L'abside en cul-de-four.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
L'abside en cul-de-four.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>La tribune.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
La tribune.
123
<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>La Vierge et Sainte Roseline.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
La Vierge et Sainte Roseline.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>La décapitation de Saint Jean-Baptiste.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
La décapitation de Saint Jean-Baptiste.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>A l'entrée, les vitraux représentent : au centre les allégories des quatre évangélistes (l'aigle de St Jean, le taureau de st Luc, le lion de st Marc et l'homme de st Matthieu) ; à gauche, st Sébatien et st Paul ; à droite, st Pierre et st Jean-Baptiste.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
A l'entrée, les vitraux représentent : au centre les allégories des quatre évangélistes (l'aigle de St Jean, le taureau de st Luc, le lion de st Marc et l'homme de st Matthieu) ; à gauche, st Sébatien et st Paul ; à droite, st Pierre et st Jean-Baptiste.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
127
<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>Statue de Sainte Thérèse de Lisieux, de chaque côté du tabernacle la descente de croix et la mise au tombeau, statue de Saint Antoine de Padoue.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Statue de Sainte Thérèse de Lisieux, de chaque côté du tabernacle la descente de croix et la mise au tombeau, statue de Saint Antoine de Padoue.
128
<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>Polyptyque La Vierge à l'Enfant, daté de 1501, de Louis Brea. Peinture sur bois commandée le 20 mai 1501 par le prieur Gilles Lombard pour orner le chœur de l'ancienne église paroissiale dédiée à Notre Dame (aujourd'hui chapelle St Pierre), se trouvant dans le quartier médiéval
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Polyptyque La Vierge à l'Enfant, daté de 1501, de Louis Brea. Peinture sur bois commandée le 20 mai 1501 par le prieur Gilles Lombard pour orner le chœur de l'ancienne église paroissiale dédiée à Notre Dame (aujourd'hui chapelle St Pierre), se trouvant dans le quartier médiéval "Le Parage". Louis Brea s’est d’ailleurs inspiré d’un retable, réalisé pour le monastère de St Honorat en 1454 par Jacques Durandi. Dans les bandes latérales : à droite et de bas en haut, Antoine ermite, Catherine d'Alexandrie en cape écarlate et un saint évêque avec une chape verte ; à gauche, Jacques le Majeur en robe noire et manteau rouge, Marie Madeleine en manteau écarlate soulevant le couvercle d'un vase à parfum et sainte Marthe tenant en laisse la tarasque.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>Le panneau central du registre inférieur représente la Vierge portant l'Enfant Jésus sur sa jambe droite. Elle lit un livre ouvert et posé sur sa jambe gauche. La tête de la Vierge et celle de Jésus sont entourées chacune d'une auréole dorée à double cercle. À droite se trouve l'évêque Honorat couvert d'une mitre blanche à bordure rouge et vêtu d'un pallium bleu. Le saint bénit de la main droite et tient une crosse reliquaire de la gauche. À l'extrême droite l'abbé Benoît enveloppé dans une large cape noire, tient un livre. À gauche saint Pierre représenté avec une barbe grise et en manteau jaune, tient les clés du paradis. À l’extrême gauche saint Jean-Baptiste vêtu d'une cape écarlate porte l'agneau divin sur un livre. Les bandes latérales : à droite et de bas en haut, Antoine ermite, Catherine d'Alexandrie en cape écarlate ; à gauche,  Jacques le Majeur en robe noire et manteau rouge, Marie Madeleine en manteau écarlate soulevant le couvercle d'un vase à parfum.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Le panneau central du registre inférieur représente la Vierge portant l'Enfant Jésus sur sa jambe droite. Elle lit un livre ouvert et posé sur sa jambe gauche. La tête de la Vierge et celle de Jésus sont entourées chacune d'une auréole dorée à double cercle. À droite se trouve l'évêque Honorat couvert d'une mitre blanche à bordure rouge et vêtu d'un pallium bleu. Le saint bénit de la main droite et tient une crosse reliquaire de la gauche. À l'extrême droite l'abbé Benoît enveloppé dans une large cape noire, tient un livre. À gauche saint Pierre représenté avec une barbe grise et en manteau jaune, tient les clés du paradis. À l’extrême gauche saint Jean-Baptiste vêtu d'une cape écarlate porte l'agneau divin sur un livre. Les bandes latérales : à droite et de bas en haut, Antoine ermite, Catherine d'Alexandrie en cape écarlate ; à gauche, Jacques le Majeur en robe noire et manteau rouge, Marie Madeleine en manteau écarlate soulevant le couvercle d'un vase à parfum.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>Sur le second registre est représenté dans un paysage avec une ville fortifiée, le Christ en croix entouré à gauche par la Vierge en manteau bleu et à droite par saint Jean en manteau rouge. À gauche saint Victor, officier romain converti, est représenté en cuirasse avec une cape vermillon portant une bannière à croix rouge. À l’extrême gauche saint Blaise en habit d'évêque, bénit de la main droite et porte la crosse de la gauche. À droite saint Sébastien le corps criblé de flèches. À l’extrême droite Marguerite d'Antioche est représentée avec un dragon furieux à ses pieds. Les bandes latérales : à droite et de bas en haut, Catherine d'Alexandrie en cape écarlate et un saint évêque avec une chape verte ; à gauche, Marie Madeleine en manteau écarlate soulevant le couvercle d'un vase à parfum et sainte Marthe tenant en laisse la tarasque.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Sur le second registre est représenté dans un paysage avec une ville fortifiée, le Christ en croix entouré à gauche par la Vierge en manteau bleu et à droite par saint Jean en manteau rouge. À gauche saint Victor, officier romain converti, est représenté en cuirasse avec une cape vermillon portant une bannière à croix rouge. À l’extrême gauche saint Blaise en habit d'évêque, bénit de la main droite et porte la crosse de la gauche. À droite saint Sébastien le corps criblé de flèches. À l’extrême droite Marguerite d'Antioche est représentée avec un dragon furieux à ses pieds. Les bandes latérales : à droite et de bas en haut, Catherine d'Alexandrie en cape écarlate et un saint évêque avec une chape verte ; à gauche, Marie Madeleine en manteau écarlate soulevant le couvercle d'un vase à parfum et sainte Marthe tenant en laisse la tarasque.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>La sainte Famille dans l'atelier de Joseph.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
La sainte Famille dans l'atelier de Joseph.
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<center>Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.</center>Tout en haut, Dieu le Père.
Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Tout en haut, Dieu le Père.
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