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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Le repos lors de la fuite en Egypte.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Statues de Sainte Marie-Madeleine et de Jeanne d'Arc. Un gisant du Christ.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Le Christ au Jardin de Oliviers.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Pietà.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Chapelle de Saint Sébastien. Le martyre de Saint Sébastien. A ses peides, les armes montrent qu'il était un militaire romain. A gauche, un reliquaire représentant st Roche. A droite, une statue de st Sébastien. Tous les deux sont des intercesseurs auprès des malades de la peste.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Chapelle de Saint Sébastien. Saint Sébastien soigné par Sainte Irène.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Chapelle de Saint Sébastien. Guéri de ses blessures, Sébastien retourne au palais impérial quelques jours plus tard après la sagittation et sa guérison. Il reproche alors à Dioclétien et à Maximien Hercule leur attitude vis-à-vis des chrétiens. Mais, loin de se repentir, les deux souverains le font battre à coup de verges, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ces deux tableaux sont de Dieudonné Jacobs (1887-1967).
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Chapelle de saint Jean-Baptiste. Saint Jean-Baptiste devant Hérode Antipas, tétrarque de Galilée et de Pérée. Au fond, Hérodiade et Salomé.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Chapelle de saint Jean-Baptiste. Saint Jean Baptiste prêchant dans le désert.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
La Vierge intercédant auprès du Christ pour le salut des âmes du purgatoire. Statue du curé d'Ars.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Chapelle de la Vierge. Donation du Rosaire à Sainte Catherine de Sienne et Saint Dominique. Statues de Jésus Enfant et de Saint Joseph.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Chapelle de la Vierge. La Visitation.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
A gauche, l'Annonciation. A droite, Sainte Anne et Marie.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Chapelle de la Vierge.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Chapelle du Sacré Coeur.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Jésus et la Samaritaine.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
Chapelle de sainte Roseline. Statue de la Sainte. Le miracle des roses de Sainte Roseline avec son père. Au fond, le château des Arcs.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
La crèche animée. En haut, le village des Arcs avec sa gare.
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Les Arcs sur Argens : L’église Saint Jean Baptiste.
La crèche animée.
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Trans-en-Provence.
Le restaurant La Grotte.
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Trans-en-Provence.
Le restaurant La Grotte.
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Trans-en-Provence.
Entre la colline, la forêt et la rivière, le village de Trans en Provence a choisi sa rivière, La Nartuby (à ne pas confondre avec l’Artuby qui se jette dans le Verdon dans les célèbres Gorges du Verdon). Même si souvent le cours d'eau paraît bien sage et bucolique, quelque part les fondateurs ont choisi la force.
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Trans-en-Provence.
Force pour se défendre, parce que la rivière a su se frayer un passage dans les roches de tuf, dessiner des cascades et creuser une gorge. Elle offre aux premiers transians une sorte de barrière naturelle. Force pour se développer, très vite les hommes vont canaliser les 2 rives de la rivière, en amont du village, pour irriguer une vallée déjà fertile. Puis, au cœur même du village, dompter les eaux en utilisant le moindre ressaut de la rivière pour la transformer en source d’énergie motrice.
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Trans-en-Provence.
Au cœur du village de Trans en Provence, sur le cours de la Nartuby, les massifs de travertins, toujours visibles, barrent le cours de la rivière mais se dissolvent et provoquent des effondrements donnant ainsi naissance aux cascades, sauts et gorges.
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Trans-en-Provence.
La Nartuby a façonné une pépite naturelle : les gorges de Trans en Provence. Ce passage étroit et profond est dû, bien entendu, à la force et au patient travail de la rivière mais pas seulement. La nature de la roche, les résistances « mécaniques» à l’érosion et « chimiques » pour sa dissolution sont des conditions essentielles à la formation des gorges.
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Trans-en-Provence.
Ici les roches, de nature calcaire, remontent au Trias moyen (plus de 237 millions d’années). Mais ici également, se trouvent des tufs et des travertins. Ils se forment lorsque le carbonate de calcium, dissous dans l’eau, se dépose puis s’accumule lors de ruptures de pente. Ils peuvent fossiliser des végétaux et en conserver la trace ou encore former des vasques naturelles.
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Trans-en-Provence.
La Nartuby, une rivière à caractère torrentiel. Débit annuel moyen de 1,4 m³/s. Crues exceptionnelles: 400 à 500 m3/s. 2 sources différentes sur les communes de Montferrat et Ampus à environ 600m d'altitude. 34,7 km de longueur jusqu'à la confluence avec l'Argens sur la commune du Muy. 2 seuils naturels entre Trans et La Motte. Cascades 24m et Saut du Capelan 22m.
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Le pont Vieux dit médiéval sur la Nartuby.
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Si la rivière façonne l'organisation économique et industrielle de Trans en Provence, depuis le Moyen Âge, la vie quotidienne se règle par les rapports de dépendance entre seigneurs et habitants. En octobre 1200, le Comte de Provence donne en fief village et terres de Trans à Giraud de Villeneuve. Cette illustre famille de Provence conservera, ici, son autorité jusqu'en 1789. La splendide façade (classée Monument Historique) de style Louis XV des années 1777-1780 témoigne d’une période de grands travaux au village. Cet édifice et les bâtiments situés sur sa droite, occupent en fait l’emplacement de l’ancien château-fort construit au XIVe siècle, sous la baronnie de la famille de Villeneuve. Véritable petite «forteresse », adossée aux gorges et protégeant « Denfre » (la vieille ville à l’intérieur du rempart du château jusqu’à la fin du XVIe siècle) par un pont levis au « Bachas » (en Provence, une dépression où s’accumulent les eaux). La place actuelle correspond, elle, à l’espace occupé par l’ancienne place du « Postel » (poteau, pilori, où étaient exposés les condamnés). L'Hôtel-de-Ville : architecte Maître Torcat, façade et cadran solaire de l’Hôtel de Ville en style Louis XV. Le cadran solaire : «Fugit irreparabiie tempus», le temps, irréparable, fuit. Le temps s’enfuit perdu pour toujours. C’est une citation du poète romain Virgile.
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La cour du château. Quand, au début du XVIe siècle, en 1505, Louis de Villeneuve est fait, pour la première fois dans le royaume, Marquis de France, ce château est alors considéré comme l’un « des plus forts de la contrée ». Les guerres de Religion amèneront à la destruction de ce Château (1592) dont il ne restera jusqu’au XIXe siècle qu’une des tours d’angle « la Bestore ».
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En quelques siècles et c'est remarquable, le village s'est doté de moulins à blé, à plâtre puis à huile d'olive, de paroirs, de filatures, de scieries, d'une fabrique de bouchon et même, de sa propre usine électrique.
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Pas moins de 5 ponts enjambent déjà la Nartuby. Magnifiques ouvrages de pierre aux arches massives qui en imposent par leur sagesse. D’abord le pont vieux dit médiéval, à l’entrée des cascades, puis le «pont neuf» ou grand pont achevé en 1779 sur la route de Draguignan. Bâti puis reconstruit en 1803, le pont Bertrand, au cœur du village, domine le saut de la rivière. En 1892, le pont de La Motte voit le jour et ce n’est qu’à la fin des années 80 que sera construit le pont de la voie de contournement. La passerelle himalayenne : 70 m, de longueur et 30 m de hauteur ; 2 portiques de 5 m de haut et de 750 kg chacun ; 8 haubans reliés à des ancrages (barres d'acier) scellées dans le sol jusqu'à 10 m de profondeur.
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La Nartuby vue de la passerelle.
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La Nartuby vue de la passerelle.
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Qu’est-ce que c’est la ripisylve ? Simplement 2 mots d’origine latine associant rive (ripa) et bois (sylve). C’est donc la végétation naturelle bordant un milieu aquatique. Cette ripisylve peut prendre différents aspects selon le rythme et les humeurs capricieuses de la rivière et du relief environnant. Ainsi la végétation s’adapte.et offre herbes, buissons ou arbres. Elle peut être coincée à l’étroit, comme ici devant nous, dans les gorges de Trans ou s’élargir en un petit corridor juste en aval du pont de La Motte, (là où se tenait une pisciculture il y a une trentaine d’années), jusqu’à des espaces plus vastes avec des prairies. Par le lien qu’elle maintient entre les paysages, la ripisylve facilite la biodiversité en permettant la circulation animale et végétale (graines). Enfin, elle joue un rôle considérable comme filtre pour protéger la qualité de l’eau et le maintien des berges.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
En 1545, le clocher fut doté d’une horloge, que le Conseil de la cité trouvait nécessaire pour une localité industrielle comme l’était déjà Trans à cette époque.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
Dans le fronton, une pierre blanchâtre sur laquelle était sculpté le monogramme du Christ entouré de rayons lancéolés et surmonté de la croix.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
Elle fut consacrée le 22 novembre 1496 par Nicolas de Fiesque, évêque de Fréjus, sous le titre de Notre-Dame-de-l'Aire. Incendiée en 1536, par les troupes de Charles Quint qui envahirent le village, elle est reconstruite entre 1536 et 1545. La nef latérale lui fut rajoutée entre 1767 et 1770. L’église, dans sa simplicité actuelle, a fait l’objet d’une restauration intérieure dans les années 1983-1989.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
A droite du chœur, « l’ambon » qui est la partie inférieure de l’ancienne chaire de l’église datant de 1865. Au-dessus, la statue de st Victor. A gauche, celle de ste Roseline. Au fond, une croix en plâtre dorée et ornée des signes des évangélistes aux quatre extrémités.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
Le retable avec son maître-autel en bois sculpté, peint et doré a été réalisé en 1690 pour la chapelle Notre-Dame et transféré à l’emplacement actuel en 1989 (classé). Le tableau est de 1687 ; il a été peint par un certain J.L. Gasiaud ; il représente une descente de croix. Les boiseries datent des XVII et XVIII siècles. Elles ont été restaurées en 1996 par la Municipalité.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
Derrière le retable, on voit trois vitraux : au centre, caché en partie, Marie couronnée par la Trinité avec Saint Victor et Sainte Roseline à ses pieds – à droite Saint Paul – à gauche Saint Pierre. Les vitraux sont de Didron, maître-verrier parisien, 1872.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
St Pierre.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
Marie couronnée par la Trinité avec Saint Victor et Sainte Roseline à ses pieds.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
St Paul.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
Sainte Roseline et saint Joseph.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
La « Descente aux Enfers » de Jésus pour sauver les Justes de l’Ancien Testament, de Didron, 1879. Au centre, Moïse tenant les dix commandements., le roi David avec sa lyre et Noé avec l'arche. A droite, st Jean-Baptiste et ste Marie-Madeleine.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
L’adoration des Mages, de Didron.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
Le peintre a séparé le tableau peint sur bois en trois parties : au centre Saint Antoine avec le cochon à ses pieds, à droite Saint Honorat, et à gauche Saint Martin. Il date du XVI siècle et il est classé.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
Notre-Dame de Saint-Victor. Vierge Polychrome du XVIème Siècle sculptée dans un tronc de noyer et sauvée de la destruction en 1793 par un jeune Transian, Jean Bertrand, qui est allé la chercher dans le canal des Vignarets où elle avait été jetée par les révolutionnaires. Plus tard, la famille Agnès, héritière de la famille Bertrand, emporta la statue et la conserva chez elle à Toulon. En 1993, elle décida de la restituer à la paroisse de Trans, pour qu’elle retrouve, deux siècles après, une place honorable dans l’église.
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Trans-en-Provence : église Saint-Victor.
Les fonts baptismaux ont été construits à la suite d’une délibération du Conseil de la Communauté en date du 28 février 1773 et restaurés dans leur forme actuelle en 1861.
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La chapelle Sainte Roseline.
Ancienne abbaye de la Celle-Roubaud, elle fut édifiée au XIe siècle sur un site paléochrétien. C’est avec le priorat de Sainte Roseline de Villeneuve de 1300 à 1328 que le monastère atteignit son apogée.
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La chapelle Sainte Roseline.
La chapelle jouxte l’ancienne Abbaye de La Celle-Roubaud (11e s.), le nom provenant d'un ermite venu s'installer en ce lieu, qui est devenue le domaine viticole privé Sainte-Roseline. Cloître de style à la fois roman et gothique.
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La chapelle Sainte Roseline.
Une donation datée de 1038 au monastère de Saint-Victor mentionne le couvent de Salam-Robaldo devenu monastère de la Celle-Roubaud lorsque les Templiers investissent les lieux en 1200. Le lieu est placé sous le patronage de Sainte-Catherine du Mont Sion puis est cédé aux moniales Bénédictines avant d'être occupé à partir de 1260 par l'Ordre des Chartreux jusqu'en 1420. En 1504, le monastère est occupé par des Franciscains de la stricte Observance et devient le monastère de Sainte-Catherine d’Alexandrie, le nom de chapelle Sainte-Roseline n'apparaissant qu'au XIXe siècle.
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La chapelle Sainte Roseline.
Roseline naquit le le 12 janvier 1263 au château des Arcs (Les Arcs-sur-Argens). Elle était la fille de Giraud II de Villeneuve, seigneur des Arcs, Trans, La Motte et Esclans et d'Aigline son épouse. Alors qu’elle était enceinte, celle-ci aurait entendu une voix lui prédire : "Tu enfanteras une rose sans épine, une rose dont le parfum embaumera toute la contrée". Dès lors, un doux parfum de rose se serait répandu autour d’elle. Roseline était l’aînée de six enfants. Dès le berceau, Roseline portait les stigmates de la sainteté : son front rayonnait d'une clarté surnaturelle. Toute jeune fille, déjà la foi chrétienne était sa principale vertu et Dieu était le seul objet de ses sentiments. Elle faisait preuve d’une grande générosité en distribuant de la nourriture aux pauvres ce qui mettait à mal les réserves du château, car elle y puisait tous les jours de quoi les nourrir. Son père lui interdisait pourtant toutes ces largesses mais Roseline ne pouvait s’empêcher de lui désobéir. À douze ans, le tablier de sa robe empli de pain, elle se fit surprendre par son père. "Mais que portes-tu dans ton tablier ?" lui demanda-t-il. Toute rougissante mais candide comme un ange, elle répondit : "Ce sont des roses, père" et ouvrant les pans de son vêtement, elle laissa échapper une brassée de roses des plus odorantes.
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La chapelle Sainte Roseline.
En 1278, Roseline intégra la Chartreuse de Saint-André-de-Ramières, au pied du mont Ventoux, en tant que novice. Par la suite, elle termina son noviciat au couvent de Bertaud près de Gap o^eut lieu le miracle du repas des anges. En 1285, Roseline fut nommée au monastère de la Celle-Roubaud, sur le terroir des Arcs (Arcs-sur-Argens) et revint ainsi près de sa famille. Elle en devint prieure en 1300, après avoir succédé à sa tante Jeanne à la tête du monastère. Elle y restera pendant quarante-quatre ans. Elle continuera à répandre autour d’elle sa générosité. Les malheureux prendront l'habitude de venir frapper à la porte du couvent où Roseline et ses religieuses leur distribueront de la nourriture. En 1285, Roseline fut nommée au monastère de la Celle-Roubaud, sur le terroir des Arcs (Arcs-sur-Argens) et revint ainsi près de sa famille. Elle en devint prieure en 1300, après avoir succédé à sa tante Jeanne à la tête du monastère. Elle y restera pendant quarante-quatre ans. Elle continuera à répandre autour d’elle sa générosité. Les malheureux prendront l'habitude de venir frapper à la porte du couvent où Roseline et ses religieuses leur distribueront de la nourriture.
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La chapelle Sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
Le bâtiment a été restauré en 1969 grâce au mécénat de Marguerite Maeght. Le jubé, séparant la nef du choeur, date de 1658.
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La chapelle Sainte Roseline.
Vitrail représentant les roses de sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
Statue de Catherine d’Alexandrie.
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La chapelle Sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
Stalles. Bois de noyer et de merisier sculpté. 1658. Quoique conçu au XVIIe siècle, les stalles ont été façonnées dans un style encore Renaissance. On compte 36 places dont 11 sièges sont munis de dossiers sculptés faisant partie intégrante de la clôture de chœur, 11 autres dossiers étant ajouré et dotés d’un traitement différent du côté de la nef.
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La chapelle Sainte Roseline.
Stalles. Bois de noyer et de merisier sculpté. 1658.
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La chapelle Sainte Roseline.
Stalles. Bois de noyer et de merisier sculpté. 1658.
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La chapelle Sainte Roseline.
Stalles. Bois de noyer et de merisier sculpté. 1658.
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La chapelle Sainte Roseline.
Stalles. Bois de noyer et de merisier sculpté. 1658.
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La chapelle Sainte Roseline.
Vitrail. Verre et plomb. Jean Bazaine, 1970.
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La chapelle Sainte Roseline.
Vierge à l'Enfant tenant un oiseau.
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La chapelle Sainte Roseline.
Sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
Retable majeur. Bois polychrome et doré. 1656. Le retable architecture de style baroque encadre triomphalement la scène de la Descente de Croix plus ancienne. Il est considéré comme l’un des meilleurs exemples de ce style dans le Haut-Var : sous son couronnement présentant la Crucifixion, sa composition tripartite imite les façades d’église de la Contre-Réforme, les ailes du retable abritant deux niches avec sainte Catherine d’Alexandrie et sainte Roseline ; au sein de cette composition savante, tout est prétexte au foisonnement des motifs pittoresques du baroque. Il porte la date de 1656 et correspond à la campagne de décoration de de la chapelle de 1655-1658.
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La chapelle Sainte Roseline.
Sous les niches, les armoiries de la famille de Villeneuve.
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La chapelle Sainte Roseline.
Sur la prédelle, qui porte la date de 1514 : l’apparition du Christ jardinier à Marie-Madeleine, le Christ ressuscitant, l’incrédulité de saint Thomas, entre deux symboles du Bien et du Mal.
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La chapelle Sainte Roseline.
Le couronnement représente la Crucifixion.
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La chapelle Sainte Roseline.
Le couronnement représente la Crucifixion.
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La chapelle Sainte Roseline.
La Descente de Croix au centre date du XVIe s. elle est exceptionnelle par son ampleur et parce qu’il s’agit aussi d’une Mise au tombeau. A droite, le donateur de l’œuvre figure agenouillé sur un coussin, accompagné de saint François d’Assise. A gauche, la donatrice prie, debout, à l’arrière-plan, accompagnée de sainte Catherine d’Alexandrie qui surmonte son persécuteur l’empereur Maxence, placé à ses pieds. On a proposé de reconnaître dans le donateur Louis de Villeneuve, premier marquis de Trans (1440-1516). Ce groupe sculpté, peint et doré conserve la composition d’une Mise au tombeau gothique, mais les costumes sont bien du XVIe s. et le réalisme rappelle les ateliers brabançons ou picards. Pour son style, cet ensemble a été rapproché d’une Pietà conservée dans l’église du Muy et de l’Annonciation de l’église de Cogolin.
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La chapelle Sainte Roseline.
Sur la prédelle, qui porte la date de 1514 : l’apparition du Christ jardinier à Marie-Madeleine, le Christ ressuscitant, l’incrédulité de saint Thomas, entre deux symboles du Bien et du Mal. L'ensemble sculpté présente ainsi la déploration sur le Christ mort et, simultanément, trois épisodes consacrés au Christ ressuscité.
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La chapelle Sainte Roseline.
Sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
L'Eucharistie et sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
L'Eucharistie et un chartreux.
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La chapelle Sainte Roseline.
Retable Saint-Antoine-de-Padoue. Huile sur toile, bois polychrome et doré. XVIIe s.
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La chapelle Sainte Roseline.
Prédelle de la mise au tombeau. Ecole de Nice, fin XVe siècle, début XVIe s. Huile sur bois. François ou Antoine Brea. Christ au tombeau, la Vierge et saint Jean entourés de saints. De gauche à droite : St François d'Assise, St Louis de Brignoles, St Bonaventure, La Vierge, Le Christ, St Jean, St Bernardin de Sienne, St Antoine de Padoue.
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La chapelle Sainte Roseline.
De gauche à droite : St François d'Assise, St Louis de Brignoles, St Bonaventure, La Vierge, Le Christ.
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La chapelle Sainte Roseline.
De gauche à droite : le Christ, St Jean, St Bernardin de Sienne, St Antoine de Padoue.
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La chapelle Sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
La chapelle contient la momie de la Sainte dans une châsse en cristal qui fait l’objet d’une grande ferveur religieuse.
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La chapelle Sainte Roseline.
Allongée sur le dos, la sainte est présentée habillée dans sa tenue de cartusaine, blanche à coiffe noire. Son visage, ses mains et ses pieds sont visibles et ont l'apparence d'une peau desséchée et noircie. En réalité, il s'agit principalement d'un revêtement de cire vernie posé par un médecin italien, le Dr Neri, en 1894, sur les ossements de la sainte à laquelle il a ainsi donné un aspect momifié. Les pieds, les mains, le visage de la sainte, des lèvres au nez, paupières et oreilles, toutes les parties visibles sont donc depuis la fin du XIXème siècle des sculptures de cire colorée en brun foncé.
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La chapelle Sainte Roseline.
Ex-voto.
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La chapelle Sainte Roseline.
Ex-voto.
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La chapelle Sainte Roseline.
Le Miracle des roses. Fac-similé du bas-relief de bronze patiné. Diego Giacometti, 1975. Il s’agit d’un épisode de la vie de Roseline, le «Miracle des roses» : la généreuse fille du seigneur du village se cachait pour donner à manger aux pauvres qui la sollicitaient Un matin, le père de Roseline, Giraud II, se cache près du cellier pour la confondre... Lorsqu’il lui demande de montrer le contenu de son tablier, Roseline (prenant dit-on, Dieu à témoin) ouvre craintivement son tablier duquel dépasse une brassée de roses en lieu et place de la nourriture subtilisée. La partie gauche est divisée en deux registres : dans celui du haut on peut voir les riches paysans avec leur bétail, leurs vignes et cultures ainsi que des barriques de vin, et dans celui du bas, les pauvres et les affligés qui viennent chercher réconfort et nourriture auprès de Roseline enfant.
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La chapelle Sainte Roseline.
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La chapelle Sainte Roseline.
Le Repas des anges. Mosaïque. Marc Chagall, 1975. Mosaïque réalisée par Marc Chagall (1887-1985), à l’âge de 88 ans, à la demande de son amie Marguerite Maeght (1909-1977), épouse d'Aimé Maeght (1906-1981), qui œuvrent en mécènes à la restauration de la chapelle à partir de 1968, au moment où ils créent ensemble la fondation portant leur nom (1964). L'œuvre marque, comme les vitraux, le regain d’intérêt porté aux techniques traditionnelles par les artistes modernes, et s’inscrit dans le renouveau de l’art sacré engagé au sortir de la Seconde guerre mondiale. Intérêt pour ces techniques qui se double à Sainte-Roseline de la volonté de faire cohabiter art moderne et art ancien, comme le préconise la Charte de Venise (1964). Il s'est alors enrichi d'œuvres d'art moderne.
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La chapelle Sainte Roseline.
Mosaïque réalisée par Marc Chagall (1887-1985), à l’âge de 88 ans, en 1975. Elle représente Le repas des Anges, l'un des miracles attribués à sainte Roseline. Les mosaïstes italiens Heidi et Lino Meleno travaillèrent suivant les directives du maître, à Vence. Le Repas des anges est un épisode du noviciat de sainte Roseline à Saint-André de Ramières (Mont-Ventoux). Alors qu’un soir, elle était chargée de préparer le repas de la communauté, elle se mit en prière et tomba en extase. Elle sentit le Seigneur près d’elle et s’entretint avec lui "dans le doux secret de son cœur". A l'arrivée des religieuses, rien n'était prêt. La prieure était sur le point de gronder Roseline lorsqu'elle vit des anges qui s'éloignaient après avoir dressé la table et disposé la nourriture. Chagall y développe sa propre approche du dessin narratif (tesselles grises) et de la couleur onirique et abstraite (tesselles colorées).
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La chapelle Sainte Roseline.
Clé de voûte représentant les armes des de Villeneuve.
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La chapelle Sainte Roseline.
Reliquaire des yeux de sainte Roseline. Cadre contenant les yeux XVIIe s. Bronze doré et émail. Thomas-Joseph Armand-Calliat, 1883. Il a remplacé le premier reliquaire dans lequel avaient été déposés les yeux de Roseline lors de son exhumation en 1334. Armand-Calliat était une maison d’orfèvrerie lyonnaise; la commande du reliquaire a été placée par Mgr Terris, évêque de Fréjus. Les pieds représentent quatre fauves sculptés sur lesquels reposent une semi-coupole émaillée de scènes de la vie du Christ dans des teintes bleues. Le pied imite une trour crénelée qui s'élargit en rameaux ornés de fleurs et de quatre médaillons émaillés de trois statuettes sculptées dans le bronze. Le sommet représente un globe sommé d'une croix et entouré d'une couronne comptant sept étoiles. A côté, un ex Voto en cristal, argent et or de Stéphane Guiran, 2018.
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La chapelle Sainte Roseline.
Reliquaire des yeux de sainte Roseline. Le cadre contenant les yeux est du 17e siècle. Le reliquaire date quant à lui de 1883. En 1660, Louis XIV souhaita vérifier la réalité du prodige de la conservation de ces yeux : il demanda son médecin du Vallot de crever l'œil gauche. La prunelle se troubla instantanément, les yeux étaient bien naturels.
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La chapelle Sainte Roseline.
Reliquaire des yeux de sainte Roseline. A gauche, des chratreux sont autour du corps de Roseline, un tenant un encensoir. A droite, le repas des Anges.
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La chapelle Sainte Roseline.
Reliquaire des yeux de sainte Roseline. A gauche, les soeurs de la communauté sont autour du corps de Roseline avec un abbé. A droite, le frère de Roseline, Hélion de Villeneuve?
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La chapelle Sainte Roseline.
Vantaux de la niche. Bronze patiné. Diego Giacometti, 1973. Les poignées sont des roses.
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La chapelle Sainte Roseline.
Les travaux de réfection de la chapelle ont conduit à la mise au jour d’un très intéressant décor peint semble-t-il à fresque, sur les murs ouest et sud. Si ces fresques ont pris place sur des murs médiévaux (seconde moitié du XIIIe siècle), il n’est pas encore permis de dire à quel moment précis. L’étude approfondie des armoiries une fois restaurées nous renseignera sur le sens et la datation de ce décor. Celui-ci se compose d’une suite de sept médaillons quadrilobés encadrant chacun un blason armorié. Ces médaillons sont très régulièrement répartis le long d’une frise peinte et ornée d’un semis de motifs géométriques à décors floraux et végétaux.
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La chapelle Sainte Roseline.
Les armoiries des Arcs.
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La chapelle Sainte Roseline.
Retable de la Nativité. Bois polychrome et doré XVIIe s. Huile sur bois. 1541. Le retable lui-même, très caractéristique des retables du Haut-Var, dotés souvent de colonnes torses dotées, est remarquable pour le développement inédit de son couronnement, véritable composition autonome en miniature, multipliant les figures de soutènement et les décrochements. Remarquez également les ornements au sgraffito du gradin d’autel.
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La chapelle Sainte Roseline.
Retable de la Nativité. En son centre, le panneau peint de la Nativité est une œuvre de la Renaissance, aux réminiscences gothiques (brocarts, galons d'or, auréoles). Il est l’œuvre d’un artiste influencé par les Ecoles du Nord, attentifs aux formes nouvelles (l’architecture, les ornements) et aux détails (les portraits des donateurs, le chapeau de paille au centre du panneau), qu’il décrit avec une grande précision. Il présente, de part et d’autre de la scène principale, les donateurs Claude de Villeneuve et son épouse Isabelle de Reltris, accompagnés de saint François d’Assise partant les stigmates. En haut à gauche de la composition figure l’annonce faite aux bergers.
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La chapelle Sainte Roseline.
En haut, la Résurrection.
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La chapelle Sainte Roseline.
Descente de Croix. Huile sur toile. Antoine Martiny d’après Pierre-Paul Rubens, 1644. Antoine Martiny est un peintre dracénois du XVIIe s. connu par les archives : nous savons qu’il est apparenté à une famille d’artistes, les Pautrier, maîtres-doreurs de Draguignan, et que son atelier se situait rue de l'Observance ; il est aussi connu par d’autres œuvres, à Draguignan (années 1640 et 1650), au Muy (années 1650), Entrecasteaux (1651), Bargemon (1658), ou encore Varages. Par rapport à la composition de Rubens conservée à Anvers, Martiny a inversé l'image, ce qui tend à prouver qu’il connaissait
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La chapelle Sainte Roseline.
Ex-voto des Arcois dédié à Sainte Roseline. Huile sur toile. 1868. De nombreux ex-voto provençaux, niçois et quelquefois piémontais, représentent une procession, souvent organisée par des confréries afin d'invoquer la pluie. Les édifices et l’environnement naturel y sont généralement exactement représentés. Ce type d'ex-voto, plus communément appelé «ex-voto de la pluie», fait référence à la sécheresse, calamité naturelle du midi mettant en péril les cultures et la survie de la communauté. « Lors d’une procession, les Arcois avaient imploré Sainte Roseline pour que cesse une grande sécheresse. Dès la fin du cortège, une pluie bienfaisante était tombée». Le tableau représente ladite procession et dresse la liste des membres de la confrérie arcoise de Saint Sébastien, commanditaire de l’œuvre et agissant en remerciement ou action de grâce.
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La chapelle Sainte Roseline.
Vitraux. Verre et plomb. Raoul Ubac, 1970.
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La chapelle Sainte Roseline.
Vitraux. Verre et plomb. Raoul Ubac, 1970.
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La chapelle Sainte Roseline.
Vitraux. Verre et plomb. Raoul Ubac, 1970.
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La chapelle Sainte Roseline.
Vitraux. Verre et plomb. Raoul Ubac, 1970.
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Les bassins du couvent.
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