Cordes-sur-ciel.

Les fortifications, le musée Charles-Portal, les Maisons gothiques, le musée des Arts du Sucre et du Chocolat Yves-Thuriès, le musée de la Broderie Cordaise, Monestiès.

<center>Cordes-sur-ciel.</center>La porte de l'Horloge (XIVème / XVIème siècle). Elle a été édifiée dans la quatrième enceinte de la cité. Elle a été aménagée au XVIIe siècle pour recevoir l'horloge. La niche au dessus du porche abritait une statue de la Vierge avec une lampe à huile à ses cotés. L'huile provenait de donations des habitants. La pierre carrée en relief sur la gauche portait le nom des consuls qui ont fait installer l'horloge.
Cordes-sur-ciel.
La porte de l'Horloge (XIVème / XVIème siècle). Elle a été édifiée dans la quatrième enceinte de la cité. Elle a été aménagée au XVIIe siècle pour recevoir l'horloge. La niche au dessus du porche abritait une statue de la Vierge avec une lampe à huile à ses cotés. L'huile provenait de donations des habitants. La pierre carrée en relief sur la gauche portait le nom des consuls qui ont fait installer l'horloge.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>À sa création, le village reçut le nom occitan médiéval de Còrdoa, vraisemblablement en référence à la ville de Cordoue. En occitan moderne le nom est devenu Còrdas d’Albigés ou simplement Còrdas. En effet, il existait des ateliers de tannerie le long du Cérou et la ville espagnole de Cordoue était connue pour son artisanat du cuir. Lors de la Révolution française, la ville est rebaptisée Cordes-la-Montagne. En 1947, une journaliste romancière et poétesse, Jeanne Ramel-Cals, invente le nom de Cordes-sur-Ciel, le village émergeant de la mer de nuages qui entoure la colline centrale, majoritairement à l'automne et au printemps. Le nom de la commune est changé officiellement en 1993 par le ministre de l'Intérieur et futur maire de Cordes-sur-Ciel, Paul Quilès. Ceci pour différencier Cordes(81) et Gordes (84).
Cordes-sur-ciel.
À sa création, le village reçut le nom occitan médiéval de Còrdoa, vraisemblablement en référence à la ville de Cordoue. En occitan moderne le nom est devenu Còrdas d’Albigés ou simplement Còrdas. En effet, il existait des ateliers de tannerie le long du Cérou et la ville espagnole de Cordoue était connue pour son artisanat du cuir. Lors de la Révolution française, la ville est rebaptisée Cordes-la-Montagne. En 1947, une journaliste romancière et poétesse, Jeanne Ramel-Cals, invente le nom de Cordes-sur-Ciel, le village émergeant de la mer de nuages qui entoure la colline centrale, majoritairement à l'automne et au printemps. Le nom de la commune est changé officiellement en 1993 par le ministre de l'Intérieur et futur maire de Cordes-sur-Ciel, Paul Quilès. Ceci pour différencier Cordes(81) et Gordes (84).
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>Bastide construite en 1222 par le comte Raymond VII de Toulouse, haut lieu du catharisme, cette cité médiévale adapte ses rues tortueuses et ses maisons séculaires à un relief escarpé dominant la paisible vallée du Cérou. Site touristique fréquenté, Grand Site Occitanie, elle est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Cordes-sur-ciel.
Bastide construite en 1222 par le comte Raymond VII de Toulouse, haut lieu du catharisme, cette cité médiévale adapte ses rues tortueuses et ses maisons séculaires à un relief escarpé dominant la paisible vallée du Cérou. Site touristique fréquenté, Grand Site Occitanie, elle est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>L'histoire de Cordes précédant la bastide ne signifie pas une absence de peuplement. Des vestiges d'un château fort semblent avoir subsisté jusqu'au XVIIe siècle, témoin d'une occupation antérieure à la construction de la bastide. Toutefois, ce foyer de population est trop faible pour être le siège d'une paroisse. À cette époque, il existe probablement des ateliers de travail du cuir au bord de la rivière Cérou.
Cordes-sur-ciel.
L'histoire de Cordes précédant la bastide ne signifie pas une absence de peuplement. Des vestiges d'un château fort semblent avoir subsisté jusqu'au XVIIe siècle, témoin d'une occupation antérieure à la construction de la bastide. Toutefois, ce foyer de population est trop faible pour être le siège d'une paroisse. À cette époque, il existe probablement des ateliers de travail du cuir au bord de la rivière Cérou.
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<center>Cordes-sur-ciel. Maisons sur les anciennes fortifications.</center>La ville nouvelle s'inscrit dans le contexte de la fin des combats de la croisade des Albigeois. Elle a pour but de reloger des populations ayant tout perdu lors des destructions opérées par les chevauchées des croisés. Le comte de Toulouse veut repeupler les zones ravagées et principalement y favoriser le développement économique. La bastide de Cordes constitue un verrou militaire au nord du comté de Toulouse et barre la vallée du Cérou.  
Les deux premières enceintes fortifiées sont bâties dans un délai de sept ans. À l'origine la bastide n'avait que deux portes. En 1222, le comte de Toulouse Raymond VII octroie une charte de privilèges aux futurs habitants de la construction sur le lieu-dit « Puech de Mordagne ». En 1229, date du traité de Paris, Cordes est signalé comme une des villes fortes de l'Albigeois. Il est attesté que des habitations sont antérieures à la première enceinte.
Cordes-sur-ciel. Maisons sur les anciennes fortifications.
La ville nouvelle s'inscrit dans le contexte de la fin des combats de la croisade des Albigeois. Elle a pour but de reloger des populations ayant tout perdu lors des destructions opérées par les chevauchées des croisés. Le comte de Toulouse veut repeupler les zones ravagées et principalement y favoriser le développement économique. La bastide de Cordes constitue un verrou militaire au nord du comté de Toulouse et barre la vallée du Cérou. Les deux premières enceintes fortifiées sont bâties dans un délai de sept ans. À l'origine la bastide n'avait que deux portes. En 1222, le comte de Toulouse Raymond VII octroie une charte de privilèges aux futurs habitants de la construction sur le lieu-dit « Puech de Mordagne ». En 1229, date du traité de Paris, Cordes est signalé comme une des villes fortes de l'Albigeois. Il est attesté que des habitations sont antérieures à la première enceinte.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>Une lecture des restes de remparts révèle que les premiers murs sont bâtis avec les pierres calcaires locales. Plus tard, des briques et des pierres de carrières plus lointaines sont utilisées : carrière de Corrompis dans la commune des Cabannes et grès rouge de Salles. Les murs ont probablement été construits par les habitants eux-mêmes : les parcelles comprenaient une maison donnant sur la rue, un petit jardin derrière, clos par un mur aveugle dont l'entretien est à la charge de l'habitant.

Conformément au traité de Paris de 1229, Jeanne, fille unique de Raymond VII de Toulouse, épouse en 1241 Alphonse de Poitiers, frère du roi Louis IX. Le comté de Toulouse, jusqu'alors autonome, est rattaché à la couronne de France à la mort d’Alphonse II et de Jeanne en 1271. Jamais conquise, Cordes devient ainsi terre de France en 1370.
Cordes-sur-ciel.
Une lecture des restes de remparts révèle que les premiers murs sont bâtis avec les pierres calcaires locales. Plus tard, des briques et des pierres de carrières plus lointaines sont utilisées : carrière de Corrompis dans la commune des Cabannes et grès rouge de Salles. Les murs ont probablement été construits par les habitants eux-mêmes : les parcelles comprenaient une maison donnant sur la rue, un petit jardin derrière, clos par un mur aveugle dont l'entretien est à la charge de l'habitant. Conformément au traité de Paris de 1229, Jeanne, fille unique de Raymond VII de Toulouse, épouse en 1241 Alphonse de Poitiers, frère du roi Louis IX. Le comté de Toulouse, jusqu'alors autonome, est rattaché à la couronne de France à la mort d’Alphonse II et de Jeanne en 1271. Jamais conquise, Cordes devient ainsi terre de France en 1370.
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<center>Cordes-sur-ciel. Maisons sur les anciennes fortifications.</center>En 1321, Cordes doit faire une pénitence solennelle pour son opposition à l'inquisition de l'hérésie et à l'évêque d'Albi Bernard de Castanet à la fin du XIIIe et dans les premières années du XIVe siècle, époque où ses consuls avaient rejoint le mouvement de contestation emmené par le frère franciscain Bernard Délicieux. Les guerres de Religion de la fin du XVIe siècle occasionnent peu de dommages à Cordes : elle est attaquée le 9 septembre 1568 par le baron de Paulin ; elle repousse l’assaut du vicomte Peyrole de Bruniquel, dans la nuit du 22 au 23 mai 1574.

Prosper Mérimée, alors chargé par Napoléon III d'établir un inventaire du patrimoine architectural français, la visita. La cité s’éveilla à nouveau à partir du milieu du XXe siècle, lorsque des artistes la redécouvrirent.
Cordes-sur-ciel. Maisons sur les anciennes fortifications.
En 1321, Cordes doit faire une pénitence solennelle pour son opposition à l'inquisition de l'hérésie et à l'évêque d'Albi Bernard de Castanet à la fin du XIIIe et dans les premières années du XIVe siècle, époque où ses consuls avaient rejoint le mouvement de contestation emmené par le frère franciscain Bernard Délicieux. Les guerres de Religion de la fin du XVIe siècle occasionnent peu de dommages à Cordes : elle est attaquée le 9 septembre 1568 par le baron de Paulin ; elle repousse l’assaut du vicomte Peyrole de Bruniquel, dans la nuit du 22 au 23 mai 1574. Prosper Mérimée, alors chargé par Napoléon III d'établir un inventaire du patrimoine architectural français, la visita. La cité s’éveilla à nouveau à partir du milieu du XXe siècle, lorsque des artistes la redécouvrirent.
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<center>Cordes-sur-ciel. La porte Jane</center>Élément central de la deuxième enceinte, au Nord-Ouest de la Ville, cette porte est un bel exemple de l'art de la fortification au XIIIe siècle. Intégrée dans la muraille, elle est flanquée de deux puissantes tours qui en protègent les abords, et est surmontée de deux niveaux de salles destinées à assurer sa garde et sa protection.
Cordes-sur-ciel. La porte Jane
Élément central de la deuxième enceinte, au Nord-Ouest de la Ville, cette porte est un bel exemple de l'art de la fortification au XIIIe siècle. Intégrée dans la muraille, elle est flanquée de deux puissantes tours qui en protègent les abords, et est surmontée de deux niveaux de salles destinées à assurer sa garde et sa protection.
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<center>Cordes-sur-ciel. La porte Jane</center>C'est l’un des derniers témoins majeurs des remparts qui protégeaient autrefois la cité. Conçue au XIIIe siècle dans le cadre de l’extension des fortifications urbaines, elle illustre à merveille l’évolution des techniques défensives de l’époque. Avec ses tours massives et son système de salles surplombant le passage, elle constituait un point d’entrée stratégique, mais aussi une véritable barrière contre les assaillants.  L’accès à la ville était contrôlé par une herse et sans doute par un pont-levis, un dispositif classique à l’époque. La robustesse de la porte et l’épaisseur des murailles attenantes témoignent de l’importance accordée à la défense.
Cordes-sur-ciel. La porte Jane
C'est l’un des derniers témoins majeurs des remparts qui protégeaient autrefois la cité. Conçue au XIIIe siècle dans le cadre de l’extension des fortifications urbaines, elle illustre à merveille l’évolution des techniques défensives de l’époque. Avec ses tours massives et son système de salles surplombant le passage, elle constituait un point d’entrée stratégique, mais aussi une véritable barrière contre les assaillants. L’accès à la ville était contrôlé par une herse et sans doute par un pont-levis, un dispositif classique à l’époque. La robustesse de la porte et l’épaisseur des murailles attenantes témoignent de l’importance accordée à la défense.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>Remparts crénelés.
Cordes-sur-ciel.
Remparts crénelés.
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Cordes-sur-ciel.
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Cordes-sur-ciel.
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Cordes-sur-ciel.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>Le chantier médiéval pour la rénovation de la façade nord du musée, avec une grue à roue écureuil pour monter les charges.
Cordes-sur-ciel.
Le chantier médiéval pour la rénovation de la façade nord du musée, avec une grue à roue écureuil pour monter les charges.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>Maisons sur les anciennes fortifications.
Cordes-sur-ciel.
Maisons sur les anciennes fortifications.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>
Cordes-sur-ciel.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>La porte des Ormeaux. C'est une des portes qui protégeaient les entrées de la ville. Son aspect défensif représente ce qu'il y avait de mieux à cette époque. Par la suite, l'usage des canons a fait perdre son intérêt à ce type de porte, sauf dans ce cas particulier où l'enceinte intérieure a été conservée malgré la construction d'une enceinte concentrique extérieure.
Cordes-sur-ciel.
La porte des Ormeaux. C'est une des portes qui protégeaient les entrées de la ville. Son aspect défensif représente ce qu'il y avait de mieux à cette époque. Par la suite, l'usage des canons a fait perdre son intérêt à ce type de porte, sauf dans ce cas particulier où l'enceinte intérieure a été conservée malgré la construction d'une enceinte concentrique extérieure.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>La porte des Ormeaux.
Cordes-sur-ciel.
La porte des Ormeaux.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>La porte des Ormeaux. La construction basse, en gros appareillage calcaire, date de l'origine. La partie haute, en schiste gris de plus petit appareil et grès pour les encadrements des baies, est une rehausse ou réhabilitation du XIVe siècle. La porte est rainurée deux fois, signalant une double herse, triplée par une porte en bois. Elle est encadrée de deux tours. Celle de gauche a deux étages, celle de droite est arasée au niveau de la voute de la porte et sert de terrasse[
Cordes-sur-ciel.
La porte des Ormeaux. La construction basse, en gros appareillage calcaire, date de l'origine. La partie haute, en schiste gris de plus petit appareil et grès pour les encadrements des baies, est une rehausse ou réhabilitation du XIVe siècle. La porte est rainurée deux fois, signalant une double herse, triplée par une porte en bois. Elle est encadrée de deux tours. Celle de gauche a deux étages, celle de droite est arasée au niveau de la voute de la porte et sert de terrasse[
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>La porte des Ormeaux. À l'intérieur de l'enceinte, des morceaux de murs sont en brique. Depuis 2008, le musée Charles-Portal d'histoire de la ville de Cordes est installé dans la tour et la maison Fabre attenante. Il a été aménagé dans ces lieux pour répondre à l'étroitesse du local précédent.
Cordes-sur-ciel.
La porte des Ormeaux. À l'intérieur de l'enceinte, des morceaux de murs sont en brique. Depuis 2008, le musée Charles-Portal d'histoire de la ville de Cordes est installé dans la tour et la maison Fabre attenante. Il a été aménagé dans ces lieux pour répondre à l'étroitesse du local précédent.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>Les habitations sur la gauche de la rue Chaude sont en partie creusées dans le calcaire. Les rues
Cordes-sur-ciel.
Les habitations sur la gauche de la rue Chaude sont en partie creusées dans le calcaire. Les rues "Chaudes" sont fréquentes dans le midi, c'est le lieu où résidaient les dames vivant de leurs charmes. Peu fréquentée aujourd’hui, la rue permet d’explorer des aspects secrets de l’histoire urbaine, en découvrant les carrières dont sont extraits les matériaux de ses remparts, et un ingénieux système hydraulique souterrain qui lui assurait un indispensable approvisionnement en eau. La galerie de la rue Chaude, longue de 161 m, large d'environ 1 m et haute de 1,8 à 2,5 m, est située au pied de la «falaise» de la 1ère enceinte. Elle daterait de 1286, la fontaine de 1293. L'eau circule dans la galerie dans une rigole taillée dans le sol pour rejoindre un bassin dont la voûte et la façade datent de 1842. Au moyen âge, la fontaine était à ciel ouvert, deux treuils à poulie auraient servi à puiser l'eau. Ce souterrain a généré des légendes vivaces comme la liaison avec le puits de la halle, ou le passage secret pour sortir les cadavres de pestiférés.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>
Cordes-sur-ciel.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Les artisans installés dans la nouvelle ville profitent de l'essor économique dû à une longue période de paix. Les familles s'enrichissent et d'artisanes, deviennent bourgeoises et marchandes. Ces familles décident alors de montrer leur richesse en signe de puissance et commence la construction de maisons gothiques. Ces bâtisses à architecture voisine réunissent atelier, entrepôt et magasin au rez-de-chaussée, habitation au premier étage et greniers au second étage. Une cour et des bâtiments annexes occupent l'arrière de la construction. Ces demeures confortables sont bâties entre la fin du XIIIe et le milieu du XIVe siècle. Cette durée relativement courte donne une unité architecturale à la bastide, lui valant le surnom de « Cité aux Cent Ogives ». Son âge d'or dure du XIVe au XVIe siècle avec un maximum de 5 500 habitants
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Les artisans installés dans la nouvelle ville profitent de l'essor économique dû à une longue période de paix. Les familles s'enrichissent et d'artisanes, deviennent bourgeoises et marchandes. Ces familles décident alors de montrer leur richesse en signe de puissance et commence la construction de maisons gothiques. Ces bâtisses à architecture voisine réunissent atelier, entrepôt et magasin au rez-de-chaussée, habitation au premier étage et greniers au second étage. Une cour et des bâtiments annexes occupent l'arrière de la construction. Ces demeures confortables sont bâties entre la fin du XIIIe et le milieu du XIVe siècle. Cette durée relativement courte donne une unité architecturale à la bastide, lui valant le surnom de « Cité aux Cent Ogives ». Son âge d'or dure du XIVe au XVIe siècle avec un maximum de 5 500 habitants
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>La Maison Fabre.  Attenante à la Porte des Ormeaux, cette maison s’appuie sur les courtines (remparts) de la 1ère enceinte, une des rares parties encore visibles à Cordes du mur formant ce rempart. La maison a été bâtie fin XIIIème ou début XIVème. La façade avant est caractéristique des maisons cordaises avec ses 5 ogives gothiques. On peut y lire les périodes de l’histoire de la ville et suivre les modes ou contraintes architecturales.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
La Maison Fabre. Attenante à la Porte des Ormeaux, cette maison s’appuie sur les courtines (remparts) de la 1ère enceinte, une des rares parties encore visibles à Cordes du mur formant ce rempart. La maison a été bâtie fin XIIIème ou début XIVème. La façade avant est caractéristique des maisons cordaises avec ses 5 ogives gothiques. On peut y lire les périodes de l’histoire de la ville et suivre les modes ou contraintes architecturales.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>
Cordes-sur-ciel.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>1934 – Création du musée
Des objets anciens étaient entreposés depuis des décennies dans les caves de la Mairie : oiseaux sculptés fin XIIIème (provenant du dernier étage de la maison du Grand Fauconnier détruit au XIXème siècle), porte en bois de la mairie du XVIème, coquille Saint-Jacques provenant de l’hôpital du même nom….
La Société des Amis du Vieux Cordes, par la volonté de son vice-président Charles Portal, arrive à obtenir une salle à la mairie pour y déposer ces objets.
Le musée est né. Il est fait pour recueillir et présenter les objets du patrimoine de Cordes et de ses environs. Dans les années 60 le musée est installé au Portail Peint. Le Portail Peint ne permettait pas d’assurer une sécurité suffisante pour accueillir du public et il n’y avait pas de solution simple pour modifier cet édifice du XIIIème siècle. Pour maintenir le musée ouvert il fallait changer de lieu.
Le musée est alors transféré à la Maison des Ormeaux où les collections sont réinstallées à peu près comme elles l’étaient au Portail Peint. Une évolution des présentations était indispensable.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
1934 – Création du musée Des objets anciens étaient entreposés depuis des décennies dans les caves de la Mairie : oiseaux sculptés fin XIIIème (provenant du dernier étage de la maison du Grand Fauconnier détruit au XIXème siècle), porte en bois de la mairie du XVIème, coquille Saint-Jacques provenant de l’hôpital du même nom…. La Société des Amis du Vieux Cordes, par la volonté de son vice-président Charles Portal, arrive à obtenir une salle à la mairie pour y déposer ces objets. Le musée est né. Il est fait pour recueillir et présenter les objets du patrimoine de Cordes et de ses environs. Dans les années 60 le musée est installé au Portail Peint. Le Portail Peint ne permettait pas d’assurer une sécurité suffisante pour accueillir du public et il n’y avait pas de solution simple pour modifier cet édifice du XIIIème siècle. Pour maintenir le musée ouvert il fallait changer de lieu. Le musée est alors transféré à la Maison des Ormeaux où les collections sont réinstallées à peu près comme elles l’étaient au Portail Peint. Une évolution des présentations était indispensable.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Maquette de Cordes, 1250-1280.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Maquette de Cordes, 1250-1280.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Maquette de Cordes, 1250-1280.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Maquette de Cordes, 1250-1280.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>SARCOPHAGES
Au fond de la salle, un intéressant sarcophage monolithe à double cuve dont une a été détruite lors de la construction d’un fortin à l'époque médiévale.
Les 14 petites ouvertures en plein cintre laissent à penser qu'il s'agit d'un sarcophage prévu pour deux époux (sarcophage matrimonial !). Cette particularité est extrêmement rare.
Il provient d'une nécropole mérovingienne où des fouilles partielles ont mis à jour 115 sarcophages
Origine : Vindrac
Période : mérovingienne (6e-7e s)
matière : grès
dimensions : L=2,04 ; h=62 cm
L'autre sarcophage plus classique provient du secteur de Saint-Martial (3 km à l'est de Cordes), d'un village détruit par Simon de Monfort en 1212. Il daterait des 8ème ou 9ème siècles
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
SARCOPHAGES Au fond de la salle, un intéressant sarcophage monolithe à double cuve dont une a été détruite lors de la construction d’un fortin à l'époque médiévale. Les 14 petites ouvertures en plein cintre laissent à penser qu'il s'agit d'un sarcophage prévu pour deux époux (sarcophage matrimonial !). Cette particularité est extrêmement rare. Il provient d'une nécropole mérovingienne où des fouilles partielles ont mis à jour 115 sarcophages Origine : Vindrac Période : mérovingienne (6e-7e s) matière : grès dimensions : L=2,04 ; h=62 cm L'autre sarcophage plus classique provient du secteur de Saint-Martial (3 km à l'est de Cordes), d'un village détruit par Simon de Monfort en 1212. Il daterait des 8ème ou 9ème siècles
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>SARCOPHAGES
Au fond de la salle, un intéressant sarcophage monolithe à double cuve dont une a été détruite lors de la construction d’un fortin à l'époque médiévale.
Les 14 petites ouvertures en plein cintre laissent à penser qu'il s'agit d'un sarcophage prévu pour deux époux (sarcophage matrimonial !). Cette particularité est extrêmement rare.
Il provient d'une nécropole mérovingienne où des fouilles partielles ont mis à jour 115 sarcophages
Origine : Vindrac
Période : mérovingienne (6e-7e s)
matière : grès
dimensions : L=2,04 ; h=62 cm
L'autre sarcophage plus classique provient du secteur de Saint-Martial (3 km à l'est de Cordes), d'un village détruit par Simon de Monfort en 1212. Il daterait des 8ème ou 9ème siècles
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
SARCOPHAGES Au fond de la salle, un intéressant sarcophage monolithe à double cuve dont une a été détruite lors de la construction d’un fortin à l'époque médiévale. Les 14 petites ouvertures en plein cintre laissent à penser qu'il s'agit d'un sarcophage prévu pour deux époux (sarcophage matrimonial !). Cette particularité est extrêmement rare. Il provient d'une nécropole mérovingienne où des fouilles partielles ont mis à jour 115 sarcophages Origine : Vindrac Période : mérovingienne (6e-7e s) matière : grès dimensions : L=2,04 ; h=62 cm L'autre sarcophage plus classique provient du secteur de Saint-Martial (3 km à l'est de Cordes), d'un village détruit par Simon de Monfort en 1212. Il daterait des 8ème ou 9ème siècles
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Période gallo-romaine : Très riches vestiges dans la région avec 3 sites principaux : Vindrac, Cahuzac et le Fanum de Loubers avec sa maquette le reconstituant.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Période gallo-romaine : Très riches vestiges dans la région avec 3 sites principaux : Vindrac, Cahuzac et le Fanum de Loubers avec sa maquette le reconstituant.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Périodes wisigothique et mérovingienne. Nombreuses plaques boucles de ceinture et de jarretière, bijoux, sarcophages, la plaque de plomb de Vindrac.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Périodes wisigothique et mérovingienne. Nombreuses plaques boucles de ceinture et de jarretière, bijoux, sarcophages, la plaque de plomb de Vindrac.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Rouleau avec inscriptions. Plomb. Vers 3e - 4e siècles ? Ce plomb trouvé dons un sarcophage mérovingien de la nécropole de Vindrac est doté sur une de ces faces d'une cursive de l'Antiquité tardive. Le texte a été décrypté. On a retrouvé en Gaule une quarantaine d'exemplaires de ce type. Il pourrait s'agir d'une formule d'envoûtement dans un mélange de langue orientale et de signes mystérieux renforçant le pouvoir Incantatoire.
Les pratiques magiques de defixio (qui veut dire clouer) sont fréquentes dans l'Antiquité surtout autour du 1er siècle après J.-C. mais continuent de se développer jusqu’au Haut Moyen Age. Elles ont lieu aux abords des sources, des temples ou dans les sites de sépulture. Dans ce cas, le défunt joue le rôle du messager avec les forces de l'Au-delà. Elles sont le témoignage d'un mélange de traditions et de cultures et s’adressent souvent à des divinités d'origine celtique.
D'après Claire Calllet, Une approche des tablettes magiques en Gaule romaine, 2005.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Rouleau avec inscriptions. Plomb. Vers 3e - 4e siècles ? Ce plomb trouvé dons un sarcophage mérovingien de la nécropole de Vindrac est doté sur une de ces faces d'une cursive de l'Antiquité tardive. Le texte a été décrypté. On a retrouvé en Gaule une quarantaine d'exemplaires de ce type. Il pourrait s'agir d'une formule d'envoûtement dans un mélange de langue orientale et de signes mystérieux renforçant le pouvoir Incantatoire. Les pratiques magiques de defixio (qui veut dire clouer) sont fréquentes dans l'Antiquité surtout autour du 1er siècle après J.-C. mais continuent de se développer jusqu’au Haut Moyen Age. Elles ont lieu aux abords des sources, des temples ou dans les sites de sépulture. Dans ce cas, le défunt joue le rôle du messager avec les forces de l'Au-delà. Elles sont le témoignage d'un mélange de traditions et de cultures et s’adressent souvent à des divinités d'origine celtique. D'après Claire Calllet, Une approche des tablettes magiques en Gaule romaine, 2005.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Femme aux cymbales. Le fanum de Camp Ferrys, situé sur la commune de Loubers, a été découvert par Marius Bessou en 1968 et dégagé jusqu’en 1975. Construits au, 1er siècle après J.C. trois bâtiments sont établis dans une enceinte; de 70 m de long sur 42 m de large, orientés selon un axe est- ouest : un grand sanctuaire, un petit sanctuaire et une annexe.
Le sanctuaire est d’une grande notoriété à en juger par la qualité des fresques; représentant dès officiantes du culte dédié aux dieux, aux éléments, de-statuaire en bronze et au nombre de figurines en terre cuite blanche retrouvés sur le site.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Femme aux cymbales. Le fanum de Camp Ferrys, situé sur la commune de Loubers, a été découvert par Marius Bessou en 1968 et dégagé jusqu’en 1975. Construits au, 1er siècle après J.C. trois bâtiments sont établis dans une enceinte; de 70 m de long sur 42 m de large, orientés selon un axe est- ouest : un grand sanctuaire, un petit sanctuaire et une annexe. Le sanctuaire est d’une grande notoriété à en juger par la qualité des fresques; représentant dès officiantes du culte dédié aux dieux, aux éléments, de-statuaire en bronze et au nombre de figurines en terre cuite blanche retrouvés sur le site.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Femme. Enduit peint aux pigments naturels. Le Fanum de Loubers. Le résultat des fouilles indique que le site a été détruit dans le courant du 3e siècle, au moment où le pouvoir central est incapable de maîtriser les désordres des Bagaudes ou de contenir les intrusions barbares, tels les Alains (Alos); les Goths (Goudou), les francs (Frausseilles), les Sarmates (Sarmazes).
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Femme. Enduit peint aux pigments naturels. Le Fanum de Loubers. Le résultat des fouilles indique que le site a été détruit dans le courant du 3e siècle, au moment où le pouvoir central est incapable de maîtriser les désordres des Bagaudes ou de contenir les intrusions barbares, tels les Alains (Alos); les Goths (Goudou), les francs (Frausseilles), les Sarmates (Sarmazes).
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Le chantier médiéval pour la rénovation de la façade nord du musée, avec une grues à roue écureuil pour monter les charges.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Le chantier médiéval pour la rénovation de la façade nord du musée, avec une grues à roue écureuil pour monter les charges.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>La Porte des Ormeaux. Maisons sur les anciennes fortifications.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
La Porte des Ormeaux. Maisons sur les anciennes fortifications.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>La broderie cordaise. Salle de la broderie. Cette salle a été aménagée pendant l’hiver 2018-2019. Elle accueille l’imposant métier à broder de type « Saint Gall » qui était exposé au MAMC depuis 1985. Le métier se trouve au dessus des fondations des premières maisons cordaises facilement observables.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
La broderie cordaise. Salle de la broderie. Cette salle a été aménagée pendant l’hiver 2018-2019. Elle accueille l’imposant métier à broder de type « Saint Gall » qui était exposé au MAMC depuis 1985. Le métier se trouve au dessus des fondations des premières maisons cordaises facilement observables.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>La broderie à Cordes : une longue tradition.
Depuis son origine, Cordes bénéficiait d'une longue tradition de tisserands. Le lin et le chanvre étaient cultivés et tissés dans la vallée du Cérou, ainsi que la garance et le pastel pour les teintures. On comptait une centaine de métiers dans la ville et ses faubourgs. La vente s'effectue sur place et les foires attirent de nombreux négociants venus s'approvisionner en toile, vêtements, cordonnerie etc... Cette période très prospère durera jusqu'à 1730 environ, mais l'activité va décliner, et ce, pour deux raisons principales :  d'une part la construction du Canal du Midi, nouvel axe commercial majeur, mais Cordes n'est pas sur le tracé, la ville perd de son rayonnement, et d'autre part la vétusté des machines, qui ne peuvent s'adapter à l'aire du modernisme. Les ateliers vont alors se fermer tes uns après les autres. L’industrie de la braderie cordaise connaîtra un nouvel essor économique, grâce aux métiers mécaniques, ramenés de Suisse après le conflit de 1670 par Albert Gorsse, et ce, pendant une cinquantaine d'années
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
La broderie à Cordes : une longue tradition. Depuis son origine, Cordes bénéficiait d'une longue tradition de tisserands. Le lin et le chanvre étaient cultivés et tissés dans la vallée du Cérou, ainsi que la garance et le pastel pour les teintures. On comptait une centaine de métiers dans la ville et ses faubourgs. La vente s'effectue sur place et les foires attirent de nombreux négociants venus s'approvisionner en toile, vêtements, cordonnerie etc... Cette période très prospère durera jusqu'à 1730 environ, mais l'activité va décliner, et ce, pour deux raisons principales : d'une part la construction du Canal du Midi, nouvel axe commercial majeur, mais Cordes n'est pas sur le tracé, la ville perd de son rayonnement, et d'autre part la vétusté des machines, qui ne peuvent s'adapter à l'aire du modernisme. Les ateliers vont alors se fermer tes uns après les autres. L’industrie de la braderie cordaise connaîtra un nouvel essor économique, grâce aux métiers mécaniques, ramenés de Suisse après le conflit de 1670 par Albert Gorsse, et ce, pendant une cinquantaine d'années
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Les brodeurs cordais pendant la guerre 14/18
Pour marquer le centenaire de la fin de la première guerre mondiale, pour réaliser un focus sur les brodeurs cordais pendant le conflit, pour rendre hommage à ceux qui sont Morts pour la France, à tous deux qui, ont combattu et nous avons souhaité y associer les femmes, brodeuses et ouvrières.
Les jeunes brodeurs partent à la guerre.
Albert Gorsse quitte en 1870 Cordes pour aller combattre dans l’armée de Bourbaki, Peut-il imaginer, depuis son internement chez un brodeur suisse de Saint-Gall, que son fils Xavier et son neveu Yves, fils de son frère Marcellin, tous les deux manufacturiers en broderie, combattront eux aussi aux mêmes endroits, 45 ans plus tard ?
A Cordes, en 1911, 107 brodeurs sont employés dans les ateliers, 57 exercent hors des manufactures : 31 patrons sont indépendants et 26 brodent à domicile avec leur métier pour les manufactures.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Les brodeurs cordais pendant la guerre 14/18 Pour marquer le centenaire de la fin de la première guerre mondiale, pour réaliser un focus sur les brodeurs cordais pendant le conflit, pour rendre hommage à ceux qui sont Morts pour la France, à tous deux qui, ont combattu et nous avons souhaité y associer les femmes, brodeuses et ouvrières. Les jeunes brodeurs partent à la guerre. Albert Gorsse quitte en 1870 Cordes pour aller combattre dans l’armée de Bourbaki, Peut-il imaginer, depuis son internement chez un brodeur suisse de Saint-Gall, que son fils Xavier et son neveu Yves, fils de son frère Marcellin, tous les deux manufacturiers en broderie, combattront eux aussi aux mêmes endroits, 45 ans plus tard ? A Cordes, en 1911, 107 brodeurs sont employés dans les ateliers, 57 exercent hors des manufactures : 31 patrons sont indépendants et 26 brodent à domicile avec leur métier pour les manufactures.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>A la veille de la grande guerre, 154 hommes et 58 femmes apparaissent dans les actes de l'état civil de Cordes, et déclarent exercer la profession de brodeur : 41 parmi eux se retrouvent au front (soit 23 % de la profession, la moyenne nationale par profession étant de 20%), souvent pour une durée de guerre allant de 3 à 6 ans. (La durée du service militaire étant de 3 ans, c’est la classe 1911 qui est la plus la plus touchée, car déjà sous les drapeaux).
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
A la veille de la grande guerre, 154 hommes et 58 femmes apparaissent dans les actes de l'état civil de Cordes, et déclarent exercer la profession de brodeur : 41 parmi eux se retrouvent au front (soit 23 % de la profession, la moyenne nationale par profession étant de 20%), souvent pour une durée de guerre allant de 3 à 6 ans. (La durée du service militaire étant de 3 ans, c’est la classe 1911 qui est la plus la plus touchée, car déjà sous les drapeaux).
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>La broderie à Saint Gall
Saint Gall en Suisse est réputée pour sa broderie, grâce à un savoir-faire ancien et à une grande créativité des stylistes textiles. Elle est connue et reconnue du monde entier. Mais elle est toujours manuelle. En 1834, pour l'exposition universelle, deux hommes vont mettre au point un métier de broderie mécanique (actionné à la main), dont ils vendront deux exemplaires à Saint Gall. Vers 1860, l'industrie de la broderie bat son plein dans cette région, grâce aux métiers à bras, dits « métiers suisses », qui peuvent broder mécaniquement des tissus de plus de 4 mètres de largeur.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
La broderie à Saint Gall Saint Gall en Suisse est réputée pour sa broderie, grâce à un savoir-faire ancien et à une grande créativité des stylistes textiles. Elle est connue et reconnue du monde entier. Mais elle est toujours manuelle. En 1834, pour l'exposition universelle, deux hommes vont mettre au point un métier de broderie mécanique (actionné à la main), dont ils vendront deux exemplaires à Saint Gall. Vers 1860, l'industrie de la broderie bat son plein dans cette région, grâce aux métiers à bras, dits « métiers suisses », qui peuvent broder mécaniquement des tissus de plus de 4 mètres de largeur.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Facsimilé de la Charte à l’identique de celle du 4 novembre 1222. Parchemin, écriture. Cordons de lin et coton, sceau de cire. Réalisation «Société des Amis du Vieux Cordes».
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Facsimilé de la Charte à l’identique de celle du 4 novembre 1222. Parchemin, écriture. Cordons de lin et coton, sceau de cire. Réalisation «Société des Amis du Vieux Cordes».
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Le sceau de cire.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Le sceau de cire.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Les mesures en pierre de Cordes.
Avant 1’instauration du système métrique, les unités de mesure étaient d’une diversité et d’une complexité inextricables. Variant d'une localité à l'autre, elles faisaient l'objet d'une importante réglementation, d'une constante surveillance, et des mesures étalons étaient nécessaires. Il devait en exister à Cordes depuis la création de la ville, puisque la charte de fondation de 1222 stipule que le délit de faux poids ou fausse mesure sera puni d'une amende de 5 sous.
Tandis que les mesures de capacité pour l'huile et le vin étaient déposées aux archives de la maison de ville, celle utilisées pour les grains, plus volumineuses, étaient en pierre et abritées sous la Halle (ou place couverte). En 1467, lorsqu'est passé un bail pour l'étalonnage et le marquage (fleur de lys et château) des mesures la ville conformément aux escandils (étalons), elles sont au nombre de quatre, et représentent l’émine, la demi-émine, la quarte et la demi- quarte (ordre décroissant). Elles sont cerclées de fer et posées sur un socle pour être surélevées. A leur base s'ouvre le volet d’une trappe d'évacuation en fer, qui permet de faire glisser les céréales dans le récipient ou le sac.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Les mesures en pierre de Cordes. Avant 1’instauration du système métrique, les unités de mesure étaient d’une diversité et d’une complexité inextricables. Variant d'une localité à l'autre, elles faisaient l'objet d'une importante réglementation, d'une constante surveillance, et des mesures étalons étaient nécessaires. Il devait en exister à Cordes depuis la création de la ville, puisque la charte de fondation de 1222 stipule que le délit de faux poids ou fausse mesure sera puni d'une amende de 5 sous. Tandis que les mesures de capacité pour l'huile et le vin étaient déposées aux archives de la maison de ville, celle utilisées pour les grains, plus volumineuses, étaient en pierre et abritées sous la Halle (ou place couverte). En 1467, lorsqu'est passé un bail pour l'étalonnage et le marquage (fleur de lys et château) des mesures la ville conformément aux escandils (étalons), elles sont au nombre de quatre, et représentent l’émine, la demi-émine, la quarte et la demi- quarte (ordre décroissant). Elles sont cerclées de fer et posées sur un socle pour être surélevées. A leur base s'ouvre le volet d’une trappe d'évacuation en fer, qui permet de faire glisser les céréales dans le récipient ou le sac.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Mesures à grains de Cordes, XIVe siècle.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Mesures à grains de Cordes, XIVe siècle.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Le cartulaire de Cordes dit le « Libre ferrât ».
La cité de Cordes est administrée avec l’assistance de consuls depuis sa création. Ainsi l’atteste la charte royale de 1283: «Les consuls actuels et leurs successeurs pourront désigner, à la fin de leur année d’exercice, douze personnes dont quatre nobles, le sénéchal ou le juge instituera à l’aide de cette liste, les six nouveaux consuls, dont deux devront être nobles, ainsi que l’usage en est établi ».
Les consuls agissent dans le cadre juridique édicté par les chartes de 1222, et 1283. Mais ces coutumes (inspirées du droit romain mais aussi du droit féodal) gavèrent insuffisantes, les chancelleries comtale et royale ayant négligé certaines matières. De plus, les élus locaux sont tenus d’adapter l’arsenal réglementaire aux changements de leur époque. Naissent alors de nombreux actes consulaires, dont certains d’utilisation fréquente. Pour des raisons pratiques, l’administration consulaire fait copier diverses pièces utiles à la. vie quotidienne dans un registre : le « Libre ferrât », qui tient son nom de la chaîne antivol rivée à la reliure; fixant le volume à son pupitre, système courant au Moyen-Age. Le « Libre ferrât» débute par des textes sacrés (la religion est un ciment social). Il sert d’ailleurs, comme les Saints Evangiles, lors des prestations de serments (consuls, propriétaires taillables...). Le premier acte transcrit (concession de foire) est daté de 1273, ce qui situe l’ouverture du registre à la fin du XIIIe siècle.
Y sont copiés les principaux règlements, de justice e de police, les droits à percevoir aux marchés et à la foire, ou encore un règlement touchant les salaires dus au curé pour les baptêmes, mariages, relevailles... Le registre se termine par un acte de 1625.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Le cartulaire de Cordes dit le « Libre ferrât ». La cité de Cordes est administrée avec l’assistance de consuls depuis sa création. Ainsi l’atteste la charte royale de 1283: «Les consuls actuels et leurs successeurs pourront désigner, à la fin de leur année d’exercice, douze personnes dont quatre nobles, le sénéchal ou le juge instituera à l’aide de cette liste, les six nouveaux consuls, dont deux devront être nobles, ainsi que l’usage en est établi ». Les consuls agissent dans le cadre juridique édicté par les chartes de 1222, et 1283. Mais ces coutumes (inspirées du droit romain mais aussi du droit féodal) gavèrent insuffisantes, les chancelleries comtale et royale ayant négligé certaines matières. De plus, les élus locaux sont tenus d’adapter l’arsenal réglementaire aux changements de leur époque. Naissent alors de nombreux actes consulaires, dont certains d’utilisation fréquente. Pour des raisons pratiques, l’administration consulaire fait copier diverses pièces utiles à la. vie quotidienne dans un registre : le « Libre ferrât », qui tient son nom de la chaîne antivol rivée à la reliure; fixant le volume à son pupitre, système courant au Moyen-Age. Le « Libre ferrât» débute par des textes sacrés (la religion est un ciment social). Il sert d’ailleurs, comme les Saints Evangiles, lors des prestations de serments (consuls, propriétaires taillables...). Le premier acte transcrit (concession de foire) est daté de 1273, ce qui situe l’ouverture du registre à la fin du XIIIe siècle. Y sont copiés les principaux règlements, de justice e de police, les droits à percevoir aux marchés et à la foire, ou encore un règlement touchant les salaires dus au curé pour les baptêmes, mariages, relevailles... Le registre se termine par un acte de 1625.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Croyances et superstitions. Une « croix tournante », XVe : la Croix des Fargues, qui protège les cultures des orages.. On mettait la Vierge Marie face aux nuages chargés de pluie et de grêle afin de les éloigner. Ainsi leurs récoltes étaient protégées, pensaient-ils. Matériau de la croix : grès à ciment calcaire avec présence de quartz.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Croyances et superstitions. Une « croix tournante », XVe : la Croix des Fargues, qui protège les cultures des orages.. On mettait la Vierge Marie face aux nuages chargés de pluie et de grêle afin de les éloigner. Ainsi leurs récoltes étaient protégées, pensaient-ils. Matériau de la croix : grès à ciment calcaire avec présence de quartz.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Personnages de la Croix Vierge à l’enfant Jésus
L’enfant Jésus tient une bible-bourse ?
On trouve aussi la Vierge tenant un pain rond (ou fruit) dans sa main droite. La croix de forme « grecque » (la patère et les stipes forment des rectangles de même longueur). Chaque branche est ornée de feuilles de choux.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Personnages de la Croix Vierge à l’enfant Jésus L’enfant Jésus tient une bible-bourse ? On trouve aussi la Vierge tenant un pain rond (ou fruit) dans sa main droite. La croix de forme « grecque » (la patère et les stipes forment des rectangles de même longueur). Chaque branche est ornée de feuilles de choux.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Sur l'autre face, la Crucifixion. A droite, Marie de Magdala. A gauche, le Centurion St Longin avec sa lance. Il est une figure légendaire du christianisme, soldat romain qui a percé de sa lance le côté droit du Christ en croix.
Selon la tradition, ce soldat se convertit et est mort martyr à Césarée de Cappadoce dont il est originaire. Il est fêté le 15 mars en Occident.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Sur l'autre face, la Crucifixion. A droite, Marie de Magdala. A gauche, le Centurion St Longin avec sa lance. Il est une figure légendaire du christianisme, soldat romain qui a percé de sa lance le côté droit du Christ en croix. Selon la tradition, ce soldat se convertit et est mort martyr à Césarée de Cappadoce dont il est originaire. Il est fêté le 15 mars en Occident.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Sur la croix est représentée (à gauche) Marie de Magdala. Elle est souvent représentée sur des icônes portant un vase d'onguents, non pas à cause de l'onction de la femme pécheresse, mais parce qu’elle était parmi ces femmes qui apportaient des parfums au tombeau de Jésus. Pour cette raison, elle est qualifiée de « myrrho-phore » (porteuse de myrrhe). A droite, Saint Martin de Tours.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Sur la croix est représentée (à gauche) Marie de Magdala. Elle est souvent représentée sur des icônes portant un vase d'onguents, non pas à cause de l'onction de la femme pécheresse, mais parce qu’elle était parmi ces femmes qui apportaient des parfums au tombeau de Jésus. Pour cette raison, elle est qualifiée de « myrrho-phore » (porteuse de myrrhe). A droite, Saint Martin de Tours.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Marie de Magdala sur le pilier.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Marie de Magdala sur le pilier.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Sur le pilier, Saint Martin de Tours. La comparaison des représentations des mêmes personnages, sur le pilier et sur la croix, indique les différences d'époques de cet ensemble, il en est de même quand on observe la matière des grès : le pilier est plus grossier que celui de la croix. On peut donc affirmer qu’il s’agit d’un monument composite.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Sur le pilier, Saint Martin de Tours. La comparaison des représentations des mêmes personnages, sur le pilier et sur la croix, indique les différences d'époques de cet ensemble, il en est de même quand on observe la matière des grès : le pilier est plus grossier que celui de la croix. On peut donc affirmer qu’il s’agit d’un monument composite.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Sur le pilier, Saint Martin de Tours.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Sur le pilier, Saint Martin de Tours.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Sur le pilier, Saint Martin de Tours.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Sur le pilier, Saint Martin de Tours.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>On trouve aussi le *second centurion avec sa lance, mais sans la tête.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
On trouve aussi le *second centurion avec sa lance, mais sans la tête.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Stèle discoïdale XIVème-XVème siècle.
matériaux : grès.
origine : ancien cimetière de Cordes (trouvé en 1995 par 2 Cordais membre des Amis du Vieux Cordes, Laurent Fortier et J.L. Rigal) à proximité de l’ancienne église N.D. De la Vaysse).
Description : monument funéraire monobloc composé d'un disque orné sur les 2 faces d'une croix de Malte, surmontant un pied en queue d’aronde.
On trouve ce type de stèle dans les zones d’influence des templiers et ordres hospitaliers. Il y avait justement un hôpital dans la zone de la découverte.
La forme circulaire, signe d'éternité, le cercle est sans fin, associée à la croix était très prisé au moyen âge, elle apportait au commanditaire
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Stèle discoïdale XIVème-XVème siècle. matériaux : grès. origine : ancien cimetière de Cordes (trouvé en 1995 par 2 Cordais membre des Amis du Vieux Cordes, Laurent Fortier et J.L. Rigal) à proximité de l’ancienne église N.D. De la Vaysse). Description : monument funéraire monobloc composé d'un disque orné sur les 2 faces d'une croix de Malte, surmontant un pied en queue d’aronde. On trouve ce type de stèle dans les zones d’influence des templiers et ordres hospitaliers. Il y avait justement un hôpital dans la zone de la découverte. La forme circulaire, signe d'éternité, le cercle est sans fin, associée à la croix était très prisé au moyen âge, elle apportait au commanditaire " une assurance consolante " ( M. Greslé-Bouignol)
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Coquille Saint Jacques. XIVe siècle.
Provenance : Hôpital Saint Jacques de Cordes. Coquille Saint Jacques en pierre (calcaire)
Plusieurs coquilles identiques ornaient le mur pignon de l’hôpital Saint Jacques. Celle-ci est la seule axant été conservée. L'hôpital Saint Jacques était un lieu d'étape pour les pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle (Cordes était sur le chemin entre Conques et Toulouse qui passait notamment par Rodez et Rabastens). Cet hôpital fut surtout un hospice futur les pauvres. De nombreux vestiges du passage des pèlerins de Saint Jacques ont été retrouvés à Cordes au cimetière et dans une fouille effectuée à Puech Gaubel (notamment coquilles St Jacques percées pour mettre en collier ou fixer au bâton} qui montre
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Coquille Saint Jacques. XIVe siècle. Provenance : Hôpital Saint Jacques de Cordes. Coquille Saint Jacques en pierre (calcaire) Plusieurs coquilles identiques ornaient le mur pignon de l’hôpital Saint Jacques. Celle-ci est la seule axant été conservée. L'hôpital Saint Jacques était un lieu d'étape pour les pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle (Cordes était sur le chemin entre Conques et Toulouse qui passait notamment par Rodez et Rabastens). Cet hôpital fut surtout un hospice futur les pauvres. De nombreux vestiges du passage des pèlerins de Saint Jacques ont été retrouvés à Cordes au cimetière et dans une fouille effectuée à Puech Gaubel (notamment coquilles St Jacques percées pour mettre en collier ou fixer au bâton} qui montre
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>CIBORIUM du XVIIème.
Ciborium provenant de la chapelle Saint-Jean de Mordagne (dite chapelle des pestiférés) à 1km au sud de Cordes.
Cette chapelle est avérée en 1224. Par certains aspects de son architecture, angles de murs arrondis et arc outrepassée à l'intérieur, elle serait plus ancienne.
Deux intéressantes peintures murales se trouvent dans l'intrados des fenêtres du chœur de la chapelle Saint-Jean. La datation de ces peintures n'est pas établie avec certitude.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
CIBORIUM du XVIIème. Ciborium provenant de la chapelle Saint-Jean de Mordagne (dite chapelle des pestiférés) à 1km au sud de Cordes. Cette chapelle est avérée en 1224. Par certains aspects de son architecture, angles de murs arrondis et arc outrepassée à l'intérieur, elle serait plus ancienne. Deux intéressantes peintures murales se trouvent dans l'intrados des fenêtres du chœur de la chapelle Saint-Jean. La datation de ces peintures n'est pas établie avec certitude.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>MÉTIER À TISSER.
Fin XVIIIème - Début XIXème
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
MÉTIER À TISSER. Fin XVIIIème - Début XIXème
65
<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Atelier de tissage.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Atelier de tissage.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Atelier de tissage.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Atelier de tissage.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Atelier de tissage. Echeveaux de lin.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Atelier de tissage. Echeveaux de lin.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Atelier de tissage.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Atelier de tissage.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Atelier de tissage.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Atelier de tissage.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Tuile pour protéger la maison.Tuile avec une inscription religieuse gravée dans la pâte avant cuisson : une croix, peut être le Sacré-Cœur et le nom de Marie.
Les tuiles de protection divine» étaient placées près du dite de la toiture côté  rue pour protéger la maison de la foudre.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Tuile pour protéger la maison.Tuile avec une inscription religieuse gravée dans la pâte avant cuisson : une croix, peut être le Sacré-Cœur et le nom de Marie. Les tuiles de protection divine» étaient placées près du dite de la toiture côté rue pour protéger la maison de la foudre.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Trois grands marins cordais au XVII et XVIIIème. 
Étonnant de penser que 3 grands et même très grands marins de cette période étaient cordais. Notamment : un des plus grands corsaires (sinon le plus grand) de Louis XIV , Antoine Daire (de Cordes) ; un vice-amiral de Louis XVI et sous la révolution, Armand Philippe de Saint-Félix (de Les Cabannes) ; Roquefeuil-de-Labistour sous Louis XVI et la révolution (de Livers).
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Trois grands marins cordais au XVII et XVIIIème. Étonnant de penser que 3 grands et même très grands marins de cette période étaient cordais. Notamment : un des plus grands corsaires (sinon le plus grand) de Louis XIV , Antoine Daire (de Cordes) ; un vice-amiral de Louis XVI et sous la révolution, Armand Philippe de Saint-Félix (de Les Cabannes) ; Roquefeuil-de-Labistour sous Louis XVI et la révolution (de Livers).
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>de Roquefeuil-Labistour
Jean-Baptiste de Roquefeuil-Labistour est né à Cahuzac- sur-Vère le 13 avril 1740, fils naturel du marquis Jacques- Philippe de Roquefeuil-Cahuzac seigneur de Livers.
Le marin.
Engagé à 16 ans comme volontaire au service du roi, il gravit les échelons de la hiérarchie. N'étant pas noble il ne peut pas devenir officier dans la Royale.
À 20 ans, il entre comme officier à la Compagnie des Indes Orientales. Reconnu pour sa compétence, le gouverneur de Pondichéry lui confie le commandement de la
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
de Roquefeuil-Labistour Jean-Baptiste de Roquefeuil-Labistour est né à Cahuzac- sur-Vère le 13 avril 1740, fils naturel du marquis Jacques- Philippe de Roquefeuil-Cahuzac seigneur de Livers. Le marin. Engagé à 16 ans comme volontaire au service du roi, il gravit les échelons de la hiérarchie. N'étant pas noble il ne peut pas devenir officier dans la Royale. À 20 ans, il entre comme officier à la Compagnie des Indes Orientales. Reconnu pour sa compétence, le gouverneur de Pondichéry lui confie le commandement de la "frégate du roi' (1776). Alors que la ville de Pondichéry est assiégée par les anglais, il évacue le gouverneur M. de Bellecombe en traversant les lignes ennemies (1778). Légitimé par son père, il acquiert le titre de noblesse qui lui permet de commander un navire. En 1780, comme capitaine de brûlot il retourne à l’Isle de France (île Maurice). Lors d'un voyage, il est fait prisonnier par les Anglais qui le laissent sans ressources sur la côte du Brésil. S'étant plaint de ce traitement, la justice française le condamne à la prison comme menteur ! Déçu il s'installe en 1784 à l’Isle de France comme exploitant de canne à sucre. La retraite Sous la Révolution il est élu député de l’île. Il participe à la décision de transférer les prisonniers politiques ; parmi eux l'amiral de Saint-Félix ! Il accueille la famille de son demi-frère Philippe-Joseph, seigneur de Livers, contrainte d'émigrer. Il décède le 13 juin 1811 à 1’île Maurice peu après la prise de contrôle de 1’î1e par les Anglais.
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Les Sorts des Apôtres
Parchemin du XIIIe  siècle, trouvé en 1866 dans le mur d'une maison gothique de la cité de Cordes, ce document se compose de 57 phrases, chacune prolongée par un fil de couleur.
Pour connaître son avenir le «client» tirait un filet et l'oracle commentait la sentence correspondante. Les Sorts des Apôtres commence par une prière donnant ainsi une caution divine à la prédiction. L'absence de référence à la Vierge (ce qui pouvait être considéré comme de l’albigéisme) et le coté divinatoire d'un tel document était en contradiction totale avec le dogme imposé par l'Inquisition... ce qui pouvait se révéler très dangereux pour la vie de l'oracle et pour ses biens. Est-ce la raison pour laquelle ce parchemin a été caché ?
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Les Sorts des Apôtres Parchemin du XIIIe siècle, trouvé en 1866 dans le mur d'une maison gothique de la cité de Cordes, ce document se compose de 57 phrases, chacune prolongée par un fil de couleur. Pour connaître son avenir le «client» tirait un filet et l'oracle commentait la sentence correspondante. Les Sorts des Apôtres commence par une prière donnant ainsi une caution divine à la prédiction. L'absence de référence à la Vierge (ce qui pouvait être considéré comme de l’albigéisme) et le coté divinatoire d'un tel document était en contradiction totale avec le dogme imposé par l'Inquisition... ce qui pouvait se révéler très dangereux pour la vie de l'oracle et pour ses biens. Est-ce la raison pour laquelle ce parchemin a été caché ?
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<center>Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.</center>Quelques sorts. 1 Après le soleil se lèvent les étoiles et déjà le soleil est revenu à la lumière ; de même, ton courage dont tu doutais, te viendra clairement de Dieu et Dieu te sera en aide et tu auras ce que tu souhaites.
2 Que ta volonté soit ferme sur les choses pour lesquelles tu demandes.
3 Dieu t'aidera en ce que tu souhaites ; prie Dieu et tu y  parviendras.
4 -Ce que tu demandes t'adviendra dans la joie ; sois en sûr, prie Dieu, et n’aie pas peur.
5  Tends ta main droite vers le Père, prie ton Dieu et tu obtiendras concorde et bonne espérance.
6 -De la lumière tu veux te mettre dans les ténèbres, prends garde de ne pas y 
7 La voie que tu cherches est droite ; n’aie pas peur, Dieu te viendra en aide et tu parviendras à ce que tu désires.
8 Ce qui te semble, être une grande chose passera vite comme l’oiseau ; tu t’en repentiras
9 Ne doute pas de ce que tu demandes : prie Dieu, cela est bon ; ce que tu crains n’est rien.
10 Du cerf courant tu veux tenir les cornes et il s’en retourne à son gîte ; de même t’adviendra ce que tu désires.
11 Pense à ce que tu demandes et à ce pour quoi tu pries ; à grande sueur et à grande peur tu parviendras à ce que tu désires.
12 Par de douces paroles on veut t'enjôler, aussi, dégage de ce conseil pour ne pas avoir ensuite à t’en repentir.
13 De même que le navire sur la mer, quand il est bien gouverné arrive au lieu désiré ;  de même l'objet de tes désirs viendra vers toi prochainement si tu pries Dieu.
14 Ton voisin qui est bien avec toi veut t'enjôler avec de douces paroles ;  c'est pourquoi tu dois agir avec sagesse et écouter ton bon sens afin qu'il ne t'arrive rien 
15 Ne persiste pas dans ce projet car il est vain.
17 Ta requête est agréable ;  persévère dans ta demande ;  si tu pries Dieu,  elle sera exaucée prochainement.
16 De ce qui te préoccupe en premier lieu et de ce pourquoi tu demandes conseil tu tireras grande gloire.
18  ce que tu demandes est sûr ; songe à autre chose et c'est autre chose à laquelle tu ne songes pas ça t’adviendra. 
19 La voix t’est préparée ;  sois patient prie Dieu et tu parviendras à ce que tu désire
20 Tu dis que tu as peur ; ton ennemi tombera et tu seras le meilleur.
Cordes-sur-ciel. Musée Charles Portal.
Quelques sorts. 1 Après le soleil se lèvent les étoiles et déjà le soleil est revenu à la lumière ; de même, ton courage dont tu doutais, te viendra clairement de Dieu et Dieu te sera en aide et tu auras ce que tu souhaites. 2 Que ta volonté soit ferme sur les choses pour lesquelles tu demandes. 3 Dieu t'aidera en ce que tu souhaites ; prie Dieu et tu y parviendras. 4 -Ce que tu demandes t'adviendra dans la joie ; sois en sûr, prie Dieu, et n’aie pas peur. 5 Tends ta main droite vers le Père, prie ton Dieu et tu obtiendras concorde et bonne espérance. 6 -De la lumière tu veux te mettre dans les ténèbres, prends garde de ne pas y 7 La voie que tu cherches est droite ; n’aie pas peur, Dieu te viendra en aide et tu parviendras à ce que tu désires. 8 Ce qui te semble, être une grande chose passera vite comme l’oiseau ; tu t’en repentiras 9 Ne doute pas de ce que tu demandes : prie Dieu, cela est bon ; ce que tu crains n’est rien. 10 Du cerf courant tu veux tenir les cornes et il s’en retourne à son gîte ; de même t’adviendra ce que tu désires. 11 Pense à ce que tu demandes et à ce pour quoi tu pries ; à grande sueur et à grande peur tu parviendras à ce que tu désires. 12 Par de douces paroles on veut t'enjôler, aussi, dégage de ce conseil pour ne pas avoir ensuite à t’en repentir. 13 De même que le navire sur la mer, quand il est bien gouverné arrive au lieu désiré ; de même l'objet de tes désirs viendra vers toi prochainement si tu pries Dieu. 14 Ton voisin qui est bien avec toi veut t'enjôler avec de douces paroles ; c'est pourquoi tu dois agir avec sagesse et écouter ton bon sens afin qu'il ne t'arrive rien 15 Ne persiste pas dans ce projet car il est vain. 17 Ta requête est agréable ; persévère dans ta demande ; si tu pries Dieu, elle sera exaucée prochainement. 16 De ce qui te préoccupe en premier lieu et de ce pourquoi tu demandes conseil tu tireras grande gloire. 18 ce que tu demandes est sûr ; songe à autre chose et c'est autre chose à laquelle tu ne songes pas ça t’adviendra. 19 La voix t’est préparée ; sois patient prie Dieu et tu parviendras à ce que tu désire 20 Tu dis que tu as peur ; ton ennemi tombera et tu seras le meilleur.
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<center>Cordes-sur-ciel. La maison du Grand Écuyer.</center>La façade de la maison du Grand Écuyer est une des plus raffinée de Cordes. Les sculptures d'une femme ailée, d'un soldat avec des pattes de lion, d'une femme avec des pattes de rapace, des dragons, évoquent peut-être les symboles de l'alchimie.
Cordes-sur-ciel. La maison du Grand Écuyer.
La façade de la maison du Grand Écuyer est une des plus raffinée de Cordes. Les sculptures d'une femme ailée, d'un soldat avec des pattes de lion, d'une femme avec des pattes de rapace, des dragons, évoquent peut-être les symboles de l'alchimie.
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<center>Cordes-sur-ciel. La maison du Grand Écuyer.</center>Comme sur plusieurs autres façades de Cordes, des ferrures terminées par un anneau sont scellées dans le mur. Ces anneaux se retrouvent en Italie, où on enfilait des bâtons, les jours de fêtes, pour tendre des tapisseries ou des étoffes précieuse
Cordes-sur-ciel. La maison du Grand Écuyer.
Comme sur plusieurs autres façades de Cordes, des ferrures terminées par un anneau sont scellées dans le mur. Ces anneaux se retrouvent en Italie, où on enfilait des bâtons, les jours de fêtes, pour tendre des tapisseries ou des étoffes précieuse
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<center>Cordes-sur-ciel. La maison du Grand Écuyer.</center>La façade de la maison du Grand Écuyer est une des plus raffinée de Cordes. Les sculptures d'une femme ailée, d'un soldat avec des pattes de lion, d'une femme avec des pattes de rapace, des dragons, évoquent peut-être les symboles de l'alchimie.
Cordes-sur-ciel. La maison du Grand Écuyer.
La façade de la maison du Grand Écuyer est une des plus raffinée de Cordes. Les sculptures d'une femme ailée, d'un soldat avec des pattes de lion, d'une femme avec des pattes de rapace, des dragons, évoquent peut-être les symboles de l'alchimie.
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<center>Cordes-sur-ciel. La maison du Grand Écuyer.</center>
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<center>Cordes-sur-ciel. La maison Gaugiran </center>C'est une maison construite au Moyen Âge par une riche famille cordaise. Elle fait partie des édifices qui ont valu au village de Cordes-sur-Ciel le surnom de la « cité aux cent ogives » pour sa grande proportion d'édifices civils gothiques. Comme toute maison gothique, elle possède trois étages.

Au rez-de-chaussée, elle est ouverte sur quatre arcades en ogive. Au premier étage, huit baies géminées sont disposées en deux groupes de 2. Le second étage est la copie du premier, les ouvertures étant alignées en hauteur.

La cour intérieure est remarquable par son escalier en bois sui relie la cour aux galeries des étages. A l'exception de l'escalier remanié, cette disposition reflète bien le type de communication entre les pièces eu Moyen Âge.
Cordes-sur-ciel. La maison Gaugiran
C'est une maison construite au Moyen Âge par une riche famille cordaise. Elle fait partie des édifices qui ont valu au village de Cordes-sur-Ciel le surnom de la « cité aux cent ogives » pour sa grande proportion d'édifices civils gothiques. Comme toute maison gothique, elle possède trois étages. Au rez-de-chaussée, elle est ouverte sur quatre arcades en ogive. Au premier étage, huit baies géminées sont disposées en deux groupes de 2. Le second étage est la copie du premier, les ouvertures étant alignées en hauteur. La cour intérieure est remarquable par son escalier en bois sui relie la cour aux galeries des étages. A l'exception de l'escalier remanié, cette disposition reflète bien le type de communication entre les pièces eu Moyen Âge.
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<center>Cordes-sur-ciel. La maison Gaugiran </center>Au rez-de-chaussée, elle est ouverte sur quatre arcades en ogive, l'une donnant accès à la cour intérieure. Cet édifice a conservé l'architecture méridionale typique de cette époque.
Cordes-sur-ciel. La maison Gaugiran
Au rez-de-chaussée, elle est ouverte sur quatre arcades en ogive, l'une donnant accès à la cour intérieure. Cet édifice a conservé l'architecture méridionale typique de cette époque.
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<center>Cordes-sur-ciel. La maison Gaugiran </center>Au premier étage, huit baies géminées sont disposées en deux groupes de 2. Le second étage est la copie du premier, les ouvertures étant alignées en hauteur.
Cordes-sur-ciel. La maison Gaugiran
Au premier étage, huit baies géminées sont disposées en deux groupes de 2. Le second étage est la copie du premier, les ouvertures étant alignées en hauteur.
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<center>Cordes-sur-ciel. La maison Gaugiran </center>Les chapiteaux des colonnettes sont très ornés (feuillage, figures humaines, bestiaire). L'intérieur de la salle du premier étage conserve des fresques à dessin géométrique du 14e siècle.
Cordes-sur-ciel. La maison Gaugiran
Les chapiteaux des colonnettes sont très ornés (feuillage, figures humaines, bestiaire). L'intérieur de la salle du premier étage conserve des fresques à dessin géométrique du 14e siècle.
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<center>Cordes-sur-ciel. La maison Ladevèze.</center>Comme toute maison gothique, elle possède trois étages.

Au rez-de-chaussée, elle est ouverte sur cinq arcades en ogive. Au premier étage, les baies sont réparties en deux groupes de deux paires. Celles du second étage sont agencées de la même manière, alignées sur celles du premier étage.

Les chapiteaux sont décorés de manière très variée : feuilles de vigne, d'acanthe, campanules, animaux : chiens chats et une tête humaine.

Les baies du premier étage avaient été détruites pour être remplacées par des fenêtres classiques, mais une restauration a restitué à la maison des ouvertures géminées en ogive.
Cordes-sur-ciel. La maison Ladevèze.
Comme toute maison gothique, elle possède trois étages. Au rez-de-chaussée, elle est ouverte sur cinq arcades en ogive. Au premier étage, les baies sont réparties en deux groupes de deux paires. Celles du second étage sont agencées de la même manière, alignées sur celles du premier étage. Les chapiteaux sont décorés de manière très variée : feuilles de vigne, d'acanthe, campanules, animaux : chiens chats et une tête humaine. Les baies du premier étage avaient été détruites pour être remplacées par des fenêtres classiques, mais une restauration a restitué à la maison des ouvertures géminées en ogive.
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<center>Cordes-sur-ciel. La maison Ladevèze.</center>Tête sculptée sur le chapiteau d'une colonnette du deuxième étage.
Cordes-sur-ciel. La maison Ladevèze.
Tête sculptée sur le chapiteau d'une colonnette du deuxième étage.
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<center>Cordes-sur-ciel. La maison Ladevèze.</center>Ici, les ouvertures du premier étage modernisées n'ont pas été restaurées.
Cordes-sur-ciel. La maison Ladevèze.
Ici, les ouvertures du premier étage modernisées n'ont pas été restaurées.
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>
Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>C'est la plus connue de Cordes. Les sculptures dans le mur au deuxième étage représentent une scène de chasse. L'homme et la femme sur les piliers séparant chaque fenêtre ogivale sont dans des positions indécentes, et illustrent un style que l'on retrouve dans d'autres édifices du Moyen Âge. La famille de Rabastens, propriétaire à sa construction vers 1340 a eu plusieurs de ses membres condamnés au bucher pour catharisme.
Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur
C'est la plus connue de Cordes. Les sculptures dans le mur au deuxième étage représentent une scène de chasse. L'homme et la femme sur les piliers séparant chaque fenêtre ogivale sont dans des positions indécentes, et illustrent un style que l'on retrouve dans d'autres édifices du Moyen Âge. La famille de Rabastens, propriétaire à sa construction vers 1340 a eu plusieurs de ses membres condamnés au bucher pour catharisme.
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>La Maison du Grand Veneur est la plus connue de Cordes. Les sculptures dans le mur au deuxième étage représentent une scène de chasse. L'homme et la femme sur les piliers séparant chaque fenêtre ogivale sont dans des positions indécentes, et illustrent un style que l'on retrouve dans d'autres édifices du Moyen Âge. La famille de Rabastens, propriétaire à sa construction vers 1340 a eu plusieurs de ses membres condamnés au bucher pour catharisme.
Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur
La Maison du Grand Veneur est la plus connue de Cordes. Les sculptures dans le mur au deuxième étage représentent une scène de chasse. L'homme et la femme sur les piliers séparant chaque fenêtre ogivale sont dans des positions indécentes, et illustrent un style que l'on retrouve dans d'autres édifices du Moyen Âge. La famille de Rabastens, propriétaire à sa construction vers 1340 a eu plusieurs de ses membres condamnés au bucher pour catharisme.
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>Premier étage.
Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur
Premier étage.
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>Premier étage.
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Premier étage.
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>Premier étage.
Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur
Premier étage.
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<center>Cordes-sur-ciel.</center>Premier étage.
Cordes-sur-ciel.
Premier étage.
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>Deuxième étage : scène de chasse.
Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur
Deuxième étage : scène de chasse.
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>A gauche, le Chasseur à cheval. A droite, un chien poursuit un sanglier.
Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur
A gauche, le Chasseur à cheval. A droite, un chien poursuit un sanglier.
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>Certains des ancêtres du propriétaire qui a fait construire cette maison, ont péri sur le bûcher et sa maison porte des sculptures qui racontent, de façon cachée, la chasse aux Cathares (personnifiés par des visages effrayés). Cette persécution fut menée par les Dominicains qui se nommaient eux-mêmes « les chiens du Seigneur ». Voyez la scène de chasse, sculptée sur la façade, à la lumière de cette explication : les chiens (les Dominicains) poursuivent le cathare qui détient selon lui la vraie spiritualité (le sanglier) et va parvenir à l’arbre de la connaissance (le pommier). Le chien-inquisiteur a perdu la trace du Christ (le cerf) et s’arrête langue pendante.
Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur
Certains des ancêtres du propriétaire qui a fait construire cette maison, ont péri sur le bûcher et sa maison porte des sculptures qui racontent, de façon cachée, la chasse aux Cathares (personnifiés par des visages effrayés). Cette persécution fut menée par les Dominicains qui se nommaient eux-mêmes « les chiens du Seigneur ». Voyez la scène de chasse, sculptée sur la façade, à la lumière de cette explication : les chiens (les Dominicains) poursuivent le cathare qui détient selon lui la vraie spiritualité (le sanglier) et va parvenir à l’arbre de la connaissance (le pommier). Le chien-inquisiteur a perdu la trace du Christ (le cerf) et s’arrête langue pendante.
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>
Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>
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<center>Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Veneur</center>
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>La première construction aurait duré de 1263 à 1281. Les parties essentielles devaient être terminées au moins en 1287 car la convention entre les consuls et les Trinitaires fut passée dans cette église. L'édifice subit par la suite des transformations importantes. En 1345, il menaçait ruine. Les consuls obtinrent l'autorisation du juge d'Albigeois de le démolir et de le reconstruire un peu plus grand. De 1369 à 1374, des impositions furent levées pour la réfection du clocher.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
La première construction aurait duré de 1263 à 1281. Les parties essentielles devaient être terminées au moins en 1287 car la convention entre les consuls et les Trinitaires fut passée dans cette église. L'édifice subit par la suite des transformations importantes. En 1345, il menaçait ruine. Les consuls obtinrent l'autorisation du juge d'Albigeois de le démolir et de le reconstruire un peu plus grand. De 1369 à 1374, des impositions furent levées pour la réfection du clocher.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>La porte d'entrée occupe la place de la quatrième chapelle du côté sud. La statue de la Vierge à l'Enfant portant une sphère crucifère, est en bois  taillé et date  du XVIIIe siècle.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
La porte d'entrée occupe la place de la quatrième chapelle du côté sud. La statue de la Vierge à l'Enfant portant une sphère crucifère, est en bois taillé et date du XVIIIe siècle.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Le clocher et l'arceau qui lui sert d'arc-boutant doivent dater des années 1369-1374. Construction du clocher avec 3 cloches par Rolland, maçon. Le plan carré de la base du clocher se transforme ensuite en octogone dont chaque face est ouverte d'une baie ogivale.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Le clocher et l'arceau qui lui sert d'arc-boutant doivent dater des années 1369-1374. Construction du clocher avec 3 cloches par Rolland, maçon. Le plan carré de la base du clocher se transforme ensuite en octogone dont chaque face est ouverte d'une baie ogivale.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>La porte primitive, qui se trouvait sur cette façade, a été condamnée suite à l'abaissement du sol de la place et ouverte sur le flanc sud.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
La porte primitive, qui se trouvait sur cette façade, a été condamnée suite à l'abaissement du sol de la place et ouverte sur le flanc sud.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>La tour accolée au clocher a des machicoulis
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
La tour accolée au clocher a des machicoulis
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Le plan carré de la base du clocher se transforme ensuite en octogone dont chaque face est ouverte d'une baie ogivale.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Le plan carré de la base du clocher se transforme ensuite en octogone dont chaque face est ouverte d'une baie ogivale.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Les contreforts.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Les contreforts.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>La nef du milieu du 14e siècle fut remplacée par une autre au 15e siècle. En 1452, le consul communal décida d'agrandir l'église. Le contrat fut signé en 1455 et la première pierre posée en 1460 après que fût rasée l'ancienne nef. En 1568, le toit fut refait après l'incendie de l'édifice par les Protestants.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
La nef du milieu du 14e siècle fut remplacée par une autre au 15e siècle. En 1452, le consul communal décida d'agrandir l'église. Le contrat fut signé en 1455 et la première pierre posée en 1460 après que fût rasée l'ancienne nef. En 1568, le toit fut refait après l'incendie de l'édifice par les Protestants.
139
<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Stalles issues de l’église Saint-Salvy d’Albi de 1828.  Dallages pierres blanches du XVe siècle.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Stalles issues de l’église Saint-Salvy d’Albi de 1828. Dallages pierres blanches du XVe siècle.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Tableau : le Christ en croix entouré de la Vierge, de Marie-Madeleine, saint Jean et saint Michel, peint par Charles de Raverolles, 1669. Dans les compartiments latéraux, quatre niches avec les statues des quatre évangélistes, en plâtre, de Hérail, 1843. Ce retable a été sculpté par Constans de Rodez en 1679, rénové en 1843. Couronnement : entablement et édicule au-dessus du compartiment central. La corniche est cintrée au-dessus de la toile. Le tympan est orné du triangle entouré de rayons. L’édicule est délimité par quatre colonnes ornées de branches de laurier ; chapiteaux corinthiens ; volutes en appui.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Tableau : le Christ en croix entouré de la Vierge, de Marie-Madeleine, saint Jean et saint Michel, peint par Charles de Raverolles, 1669. Dans les compartiments latéraux, quatre niches avec les statues des quatre évangélistes, en plâtre, de Hérail, 1843. Ce retable a été sculpté par Constans de Rodez en 1679, rénové en 1843. Couronnement : entablement et édicule au-dessus du compartiment central. La corniche est cintrée au-dessus de la toile. Le tympan est orné du triangle entouré de rayons. L’édicule est délimité par quatre colonnes ornées de branches de laurier ; chapiteaux corinthiens ; volutes en appui.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Saint Marc et saint Jean.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Saint Marc et saint Jean.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Saint Luc et et saint Matthieu.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Saint Luc et et saint Matthieu.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Au centre, niche cintrée avec statue de saint Michel terrassant le Démon, par Gavanon en 1824.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Au centre, niche cintrée avec statue de saint Michel terrassant le Démon, par Gavanon en 1824.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Plafond du choeur.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Plafond du choeur.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Voûtes : peintures style renaissance par Gayral en 1841, le bleu est du sulfate de cuivre.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Voûtes : peintures style renaissance par Gayral en 1841, le bleu est du sulfate de cuivre.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>La chaire date de 1620, rénovée au XIXe siècle.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
La chaire date de 1620, rénovée au XIXe siècle.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>L'ancien orgue de chœur Daublaine & Callinet de Notre-Dame de Paris (1839) a été transféré à Cordes-sur-Ciel en 1842. Il a été acquis grâce à la générosité du curé et des habitants de la paroisse. Il a servi au baptême du comte de Paris, petit-fils du roi Louis-Philippe, aux funérailles du duc d’Orléans, père du comte de Paris. Un autre orgue date de 1684. Il est acquis à cette date par le chapitre de l'abbaye de Rodez. Le buffet est sans soute l'œuvre de Dominique Cavaillé-Coll.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
L'ancien orgue de chœur Daublaine & Callinet de Notre-Dame de Paris (1839) a été transféré à Cordes-sur-Ciel en 1842. Il a été acquis grâce à la générosité du curé et des habitants de la paroisse. Il a servi au baptême du comte de Paris, petit-fils du roi Louis-Philippe, aux funérailles du duc d’Orléans, père du comte de Paris. Un autre orgue date de 1684. Il est acquis à cette date par le chapitre de l'abbaye de Rodez. Le buffet est sans soute l'œuvre de Dominique Cavaillé-Coll.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Chapelle Saint-Joseph. Le tabernacle à ailes est en bois peint et doré. Le retable, en bois sculpté, peint et doré, qui le surmonte se compose d'une grande niche cintrée avec statue de saint Joseph portant l’Enfant, surmontée d'un petit dais en forme de dôme godronné, encadrée de deux grandes volutes feuillagées. Le tabernacle date de la fin du 17e siècle et a été doré par Estavialle en 1684. Le retable date du 18e siècle. A gauche, la Visitation. A droite, l'Annonciation.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Chapelle Saint-Joseph. Le tabernacle à ailes est en bois peint et doré. Le retable, en bois sculpté, peint et doré, qui le surmonte se compose d'une grande niche cintrée avec statue de saint Joseph portant l’Enfant, surmontée d'un petit dais en forme de dôme godronné, encadrée de deux grandes volutes feuillagées. Le tabernacle date de la fin du 17e siècle et a été doré par Estavialle en 1684. Le retable date du 18e siècle. A gauche, la Visitation. A droite, l'Annonciation.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Piliers : peints par Gayral en 1844.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Piliers : peints par Gayral en 1844.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Vitraux peints par Rigaud en 1863. En bas : saint Fabien, saint-Sébastien. En haut : le baptême de Jésus.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Vitraux peints par Rigaud en 1863. En bas : saint Fabien, saint-Sébastien. En haut : le baptême de Jésus.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>En bas : saint Georges, Sainte Eutrope. En haut: la donation du scapulaire à saint Simon Stock.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
En bas : saint Georges, Sainte Eutrope. En haut: la donation du scapulaire à saint Simon Stock.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>En bas : sainte Madeleine, saint A.M. Liguori. En haut : saint Eloi, saint Michel.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
En bas : sainte Madeleine, saint A.M. Liguori. En haut : saint Eloi, saint Michel.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>Rosace du XVe siècle par Rogier. L'agneau est entouré de lis et de rois musiciens.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Rosace du XVe siècle par Rogier. L'agneau est entouré de lis et de rois musiciens.
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<center>Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.</center>En bas : sainte Germaine de Pibrac, sainte Philomène. En haut : sainte Marguerite, saint François de Salles.
Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
En bas : sainte Germaine de Pibrac, sainte Philomène. En haut : sainte Marguerite, saint François de Salles.
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