En bas : sainte Catherine d'Alexandrie, saint Etienne. En haut : saint Louis, saint Dominique.
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Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Sainte-Germaine - Saint-Jean-Baptiste
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Cordes-sur-ciel. L’église Saint-Michel.
Sainte-Agnès - la Vierge Immaculée.
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Cordes-sur-ciel.
Espace Fonpeyrouse. C'est la cour intérieure typique d'une belle demeure gothique de Cordes, qui est maintenant la mairie.
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Cordes-sur-ciel.
Espace Fonpeyrouse. Les coursives en bois desservaient les étages dits “nobles” car occupés jadis par les riches propriétaires.
La verrière, mise en place en 1996, est un exemple de réhabilitation d’un édifice historique répondant aux besoins du monde contemporain.
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Cordes-sur-ciel.
Espace Fonpeyrouse. Les coursives en bois desservaient les étages dits “nobles” car occupés jadis par les riches propriétaires.
La verrière, mise en place en 1996, est un exemple de réhabilitation d’un édifice historique répondant aux besoins du monde contemporain.
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Cordes-sur-ciel.
Espace Fonpeyrouse. Le puits.
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Cordes-sur-ciel.
Espace Fonpeyrouse. Le puits.
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Cordes-sur-ciel.
La Maison du Grand Fauconnier, du début du XIVe siècle, est la plus récente des maisons gothiques de Cordes. Les rapaces en ornement des chapiteaux du deuxième étage attestent de la pratique de la fauconnerie dans la région. Cette maison abrite le Musée d'Art Moderne et Contemporain.
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Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Fauconnier.
Un faucon.
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Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Fauconnier.
Premier étage.
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Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Fauconnier.
Premier étage.
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Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Fauconnier.
Premier étage.
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Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Fauconnier.
Deuxième étage.
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Cordes-sur-ciel. La Maison du Grand Fauconnier.
Deuxième étage.
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Cordes-sur-ciel.
A gauche, la maison Prunet du XIIIe siècle est bâtie en grès mauve, plus facile à sculpter que la pierre calcaire. Ce grès est extrait du village de Salles à 15 km de Cordes. En 1866, le propriétaire Monsieur Prunet a découvert un manuscrit datant des années 1250 dans un mur de la maison. Ce document contient 57 versets écrits en provençal, chacun relié à une petite ficelle colorée alternativement en jaune et bleu. Quand une personne voulait connaître le sort d'un vœux, le parchemin était enroulé et elle devait toucher une des ficelles. Le verset lui donnait une prédiction, par exemple "Ce que tu demandes est certain, cherche donc d'autres objets, car autre chose t'arrivera à quoi tu n'as pas pensé". Le manuscrit a probablement été caché au moment de l'Inquisition, ces pratiques étant interdites par la Religion.
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Cordes-sur-ciel. Les halles.
Seuls les piliers de la Halle sont anciens et peuvent remonter au Moyen Âge, le toit et la charpente ont été refaits à la fin des années 1800. En 1273, les commerçants de la ville obtiennent le droit d'organiser une fête le jour de la Saint Barthélemy, patron des tanneurs et en 1276, ils font couvrir la place du marché. Cordes devient un centre important de l'artisanat de broderie de tissus et de décoration du cuir. Ce commerce florissant permet la reconstruction de la Halle autorisée par le lieutenant du roi en Languedoc. Cet octroi daté de 1358 doit favoriser l'essor du commerce. Elles sont établies sur une aire dallée de pierre et mise de niveau. L'accès se fait grâce à des marches dont le nombre varie suivant le niveau du sol. par 24 piliers de pierre à chapiteau simple de section octogonale. L'aspect fonctionnel est privilégié, sans sculpture. L'un d'entre eux porte un anneau qui a servi durant des siècles à exposer les animaux destinés à la boucherie. La charpente en bois à quatre pans porte une toiture de tuiles canal. Le pourtour est doté de bancs de pierre.
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Cordes-sur-ciel. Les halles.
Le puits sous la Halle a une profondeur de 113,50 m avec une hauteur d'eau invariable de 12,50 m avec un faible débit. Il est creusé dans la roche vive sur les 15 premiers mètres, et il est ensuite entouré de maçonnerie jusqu'au fond, lui même dallé. Ce puits est un mystère car la cité est pourvue d'autres puits moins profonds et de sources à l'intérieur de la première enceinte. C'était peut-être un essai infructueux de trouver une nappe abondante. C'est un des plus profonds puits médiévaux de France. Énigmatique pour certains : la légende des inquisiteurs, les hypothétiques galeries, les anomalies géomagnétiques, la non verticalité… La légende, qui n’en est peut-être pas une, raconte qu’en 1233 les Cordais se seraient révoltés contre les Inquisiteurs : ils en auraient jeté trois au fond du puits. A l’époque, Cordes sur Ciel soutenait en effet les Cathares contre le Pape et le roi de France, et subissait à ce titre l’inquisition.
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Cordes-sur-ciel. Les halles.
La croix a été installée sous la halle, sur un support en pierre de grès rouge. La croix est en fer forgé doré. Elle date du XVIe siècle[
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Cordes-sur-ciel. Les halles.
Maison ancienne.
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Cordes-sur-ciel. La place de la Bride
A gauche, la maison Prunet. A droite, la maison du Grand Fauconnier.
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Cordes-sur-ciel. La place de la Bride
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Cordes-sur-ciel. La place de la Bride
On est quasiment au sommet du Puech de Mordagne. Pourtant ce n’est pas là que devait être bâtie Cordes sur Ciel. Le comte de Toulouse avait choisi une colline voisine, le Puech Gaubel. Las, le chantier fut un désastre, les murs démolis chaque nuit par un esprit malin. Exaspéré, un ouvrier lança au loin sa truelle, puis la rechercha en vain. C’est un berger qui retrouva l’outil sur … le Puech de Mordagne. Signe du ciel, de toute évidence ! C’est donc ce sommet qui fut choisi pour l’édification de la nouvelle cité.
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Cordes-sur-ciel. La place de la Bride
Les colonnes des halles et le clocher de l'église.
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Cordes-sur-ciel. La place de la Bride
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Cordes-sur-ciel. La place de la Bride
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Cordes-sur-ciel. La place de la Bride
De cette place, beau panorama sur la campagne environnante
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Cordes-sur-ciel. La place de la Bride
De cette place, beau panorama sur la campagne environnante
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Cordes-sur-ciel. La place de la Bride
La Comédie Mythologique.
Licorne chevauchée par la reine Sirène. Hauteur 5m, acier inoxydable.
Stanko Kristic
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Cordes-sur-ciel. La place de la Bride
Le Monument du Souvenir est un chef-d'œuvre métallique de l'aquarelliste-peintre-forgeron-sculpteur et conteur occitan Jean Marc (1924-2008), né à Montans, qui avait son atelier dans la commune.
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Cordes-sur-ciel. La place de la Bride
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Cordes-sur-ciel.
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Cordes-sur-ciel.
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Cordes-sur-ciel. La porte de Rous
Elle est aussi appelé portail peint ou porte du Puech. Elle appartient à l'enceinte intérieure, construite lors de la décision de créer une bastide à Cordes-sur-Ciel. La porte à deux vantaux est incluse, se rabattant sur les parties planes, et est suivie d'une herse.Elle est éclairée par une fenêtre percée sur chaque face, au-dessus du passage. La façade intérieure a été remaniée au 15e siècle (fenêtre en croix).
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Cordes-sur-ciel. La porte de Rous
La porte, en arc de plein cintre, est dotée de deux rainures de herse. Une meurtrière à étrier au-dessus de la porte permet de défendre la première herse.
La porte a été remaniée au cours des siècles : elle a perdu ses créneaux et des ouvertures à meneau ont été percées. Le rôle défensif s'est effacé au profit d'un rôle d'habitation.
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Cordes-sur-ciel. La porte de Rous
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Cordes-sur-ciel. La porte de Rous
Maison Gorsse.
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Cordes-sur-ciel. La porte de Rous
La maison Gorsse, du XVIe siècle, est typique du passage du style gothique au style Renaissance.
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Cordes-sur-ciel. La porte de Rous
Maison Gorsse.
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Cordes-sur-ciel. La porte de Rous
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Au sommet de la cité médiévale de Cordes-sur-Ciel (village préféré des Français en 2014), c’est en 1989 que M. Yves Thuriès, deux fois Meilleur Ouvrier de France, ouvre le musée des Arts du sucre et du chocolat, où il installe son laboratoire de pâtisserie.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Dans la cour intérieure, on retrouve les coursives permettant d'accéder aux étages.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
La panthère.
Cette pièce est composée d’une panthère en sucre soufflé ainsi que d’un scorpion en sucre soufflé noir, de branches en sucre tourné et d'un rocher en sucre carbone. Le tout coloré au colorant alimentaire avec du sucre cristal dessus.
Temps de réalisation : 5 h.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Le comte de Foix.
Le château est en pastillage posé sur du sucre rocher. Les chevaux et les chevaliers sont en sucre soufflé colorés à l'aérographe.
Temps de réalisation : 25 h. Le pastillage est une pâte non comestible qui permet de créer des pièces artistiques et de décor. Elle est réalisée à partir d'un mélange de sucre glace et d'une solution de mucilage, composée d'amidon, de gélatine et d'eau.
Le pastillage peut être coloré directement ou peint à l'aérographe grâce à des colorants alimentaires.
C'est une pâte malléable, pratique à manipuler et de longue conservation.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Le comte de Foix.
Le château est en pastillage posé sur du sucre rocher. Les chevaux et les chevaliers sont en sucre soufflé colorés à l'aérographe.
Temps de réalisation : 25 h.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
La Dame Blanche.
Les sujets, le tableau et la boule sont en pastillage. Le feuillage et les fleurs sont en sucre tiré. La fleur blanche est en pastillage et en sucre candi.
Temps de réalisation : 20 h.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
De gauche à droite : Yves Thuriès - Double meilleur Ouvrier de France – Chocolatier - Chef cuisinier - Confisseur – Pâtissie. Laura Molinier- Apprentie Yves Thuriès.
Le 27 Mars 2022, L’Académie Française du Chocolat et de la Confiserie organisait à l’École de Paris des Métiers de la Table, la Coupe de France des jeunes chocolatiers confiseurs.
Cette année, Molière était à l'honneur, l’occasion de fêter son quatrième centenaire.
Laura Molinier, apprentie pour la Maison Yves Thuriès, concourrait face à 19 autres candidats tous âgés de moins de 23 ans. Elle s’est illustrée en remportant 2 prix : la coupe de présentation pour la plus belle pièce vitrine et le diplôme de technologie pour le plus bel exposé.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
La licorne. La licorne et la boule bleu sont réalisées en sucre soufflé. La fleur et le ruban sont en sucre tiré, le buste et le socle en sucre coulé. La boule transparente en isomalt et les personnages sont en isomalt façonné.
Temps de réalisation : 20 h.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Hommage à Georges Brassens.
Le disque et la guitare sont en pastillage. Le feuillage et les fleurs sont en sucre tiré et pastillage, l’oiseau est réalisé en sucre soufflé.
Temps de réalisation ; 15 H
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Virtuose.
Il ne manque que le son. Le piano, la clé de Sol et la veste de costume sont en pastillage. Pureté et harmonie. Trois teintes pour un hommage ponctué d'un trio de roses rouges réalisées en sucre tiré. La danseuse est en sucre soufflé habillé d’isomalt.
Temps de réalisation : 20 h
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Santorin. Gouache au sucre.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Le dragon blanc.
Cette pièce a été présentée lors d'un concours à Poitiers. Elle est réalisée en sucre soufflé et sucre tourné.
Temps de réalisation : 35 h.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
L’œuf d’or.
Pièce en chocolat. Réalisée par Marceau. Mars 2024
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Le Chat Botté.
Les feuilles et les fleurs sont en sucre tiré sur des branches naturelles enduites de caramel. Le château est en pastillage bâti sur une montagne de sucre rocher et 1e Chat Botté est réalisé en sucre soufflé habillé de pastillage. Sa robe est décorée au colorant alimentaire argenté. Temps de réalisation : 50h.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Pirates.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Buste.
Le buste en chocolat blanc sculpté a été confectionné pour un concours sur le thème des bijoux.
Temps de réalisation : 30h
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
L'aigle est réalisé en sucre soufflé, habillé de pastillage et coloré à l’aérographe avec du colorant alimentaire. Temps de réalisation : 20 h
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Homme en chocolat. Le socle est en chocolat noir recouvert de marbré et la colonne en chocolat blanc habillé de dioxyde de titane pour obtenir un blanc intense. L'aigle, l'homme et la pendule sont en chocolat sculpté.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Hommage aux compagnons. Cette pièce est entièrement réalisée en pastillage coloré au colorant alimentaire. Les branches sont des éléments naturels. Temps de réalisation : 40h.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Carnaval. Débauche de formes et de couleurs, entre un Pierrot rêveur et un infernal polichinelle. Cette pièce est entièrement réalisée en pastillage. Le masque est moulé et les branches sont des éléments naturels. Les confettis sont colorés dans le pastillage et le tableau est coloré au pinceau avec des colorants alimentaires. (3e prix en Coupe de France de pâtisserie en 1989). Temps de réalisation : 25h.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Buste d’Yves Thuriès. Sculpture réalisée entièrement en chocolat. Temps de réalisation : 40h
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Yves Thuriès naît en 1938, à Lempaut dans le Tarn. Son père, Gaston, est le boulanger du village.
JE SERAI PÂTISSIER !
L'exemple de son père aura une grande influence sur lui : « À défaut d'avoir eu de mon père un héritage, j’ai eu de lui bien mieux que ça : son exemple. »
Il acquiert peu à peu l'intelligence et l'habileté qu’exige un travail manuel et prépare un CAP de pâtissier, qu’il obtiendra à l’âge de dix-sept.
LA VOCATION DU COMPAGNONNAGE
Yves Thuriès est séduit par l’esprit des compagnons, pétri d’un attachement profond et sincère au métier, garant de l'attachement à la tradition, mais aussi des enjeux de l'innovation professionnelle. Ce qui lui fait dire r Je suis compagnon du Tour de France, et fier de l'être. C’est au compagnonnage que je dois tous mes succès professionnels. Tarnais l’Indulgent, son nom de compagnon
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
RÉVOLUTION, CONCOURS ! ET CONSÉCRATION.
Au terme de cette exigeante initiation, entrecoupée de trente-six mois de service militaire en Algérie, Yves Thuriès prend, à trente ans, sa première affaire. En 1968, il rachète la pâtisserie de son dernier employeur à Gaillac et s'installe donc rue Portai avec un apprenti.
L'époque est aussi à la révolution du palais. Les papilles font de la résistance au lourd et au sucré, l’heure est à l’innovation.
De futurs grands chefs, Paul Bocuse, les frères Troisgros, Roger Vergé, Michel Guérard et Alain Chapel commencent à soulever les pavés de la haute cuisine française.
LE DOUBLE SACRE DU M.O.F.
La consécration arrive en 1976 avec la présentation d'une mousse appelée « la mousse à indulgent », en hommage à son nom de compagnon.
Yves Thuriès décroche ainsi le titre de Meilleur Ouvrier de France dans la catégorie pâtissier-traiteur. Mais il réussit l’exploit, unique dans les annales du concours, jamais égalé depuis, d’enlever la même année le titre de Meilleur Ouvrier de France dans les catégories pâtissier-traiteur et glacier-confiseur.
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
YVES THURIES, L’HÉRODOTE DE LA PÂTISSERIE FRANÇAISE.
Yves Thuriès devient l’un des grands artisans de cet essor de la pâtisserie française. Mais son éclair de génie est de vouloir consigner en 1977, ses recettes dans un livre de vulgarisation qui fera vite connaître la Nouvelle pâtisserie dans le monde entier.
LA NOUVELLE PÂTISSERIE ÀLÉPREUVE DES GRANDS CHEFS.
Il devient le premier chef pâtissier à publier ce concept, dans le sillage de la Nouvelle cuisine.
Très vite, le succès appelant le succès, il emboîte le pas des grands chefs, comme Bocuse (avec lequel est entrée en amitié)
Porte-parole de la Nouvelle pâtisserie, il réalise en 1979, après son Tour de France, un tour du monde pour porter la parole sucrée de son art culinaire, laissant sa pâtisserie de Gaillac aux bons offices de son second.
Il reçoit des propositions de grandes maisons parisiennes, de célèbres établissements de la Côte d'Azur pour exercer ses talents. Mais Yves Thuriès est un homme de terroir.
Il choisit le village médiéval de Cordes dans le Tarn pour un véritable retour aux sources
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Cordes-sur-ciel. Le musée des Arts du sucre et du chocolat
Cordes dur Ciel, le terroir des innovations.
Enfant, il découvre Cordes avec son instituteur. Au milieu des années 1970, Yves Thuriès souhaite y retourner. Il ouvre dans le village La Boutique de la Cité pour y vendre les fameux "croquants", biscuit médiéval dont il a relancé la spécialité dans le village.
Il déplace son croquant d’observation vers le restaurant “ le Grand Ecuyer " qui devient la table la plus appréciée de la région.
Etoilé au guide Michelin, il reçoit les têtes couronnées du monde, de la Reine Mère Elisabeth d’Angleterre à l’impératrice et l’empereur Akihito du Japon. François Mitterand y avait ses habitudes
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
Ville d'artisanat, Cordes fut un centre de broderie à son apogée de 1880 à 1930. Construit en 1881, le bâtiment La Gaudane, ancienne fabrique, abritait 26 métiers à broder. Des décorations pour les vêtements aux insignes pour l’armée, de nombreux éléments furent brodés dans la cité, dont le célèbre crocodile des vêtements Lacoste. Ce musée privé de la broderie fut créé par Jacques Roquefere. Le bâtiment dit « La Gaudane », construit en 1881, abrita la première manufacture de broderie de Cordes. C'est un bâtiment armature métallique et en pierres du pays pour qu'il résiste au poids de toutes les machines
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
Cartes postales en soie datant de la
Première Guerre mondiale et brodées
par les femmes de Cordes.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
La machine à broder.
Mr Gorsse, réfugié en Suisse au moment de la guerre de 1870, a eu l'idée d'exporter des métiers à broder à Cordes. Avec son frère Marcellen (représentant), ils deviennent patrons. Mr Reifler, de nationalité suisse, était mécanicien et a formé Mr Poisson pour les réparations. Le métier des Gardes au Fourmiguier (un quartier de Cordes) a été amené en 1900. A Cordes, il y avait 356 métiers à broder, il n'en reste plus que trois, dont un seul pouvant encore fonctionner, celui des Gardes. Cette machine pèse une tonne. Elle fait 6 m de long et a 312 aiguilles. Les métiers ont marché de 1900 à 1935 puis ils ont été détruits pendant la guerre pour faire des canons. Les ateliers de broderie confectionnaient des jupons, des chemises de nuit, des nappes, des napperons, des corsages et des draps.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
La seule machine à broder St Gall en état de marche en France : un monstre de plus de 3 tonnes et de 6 mètres de long, au fonctionnement à la main, avec 300 aiguilles brodant le travail le plus fin et le plus exquis.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
Le pantographe permettait de reproduire le dessin initial de la broderie en beaucoup plus petit.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
Manufacture de broderies fondée par Albert et Marcellin Gorsse, à la fin des années 1870, en important des métiers de la région de Saint-Gall en Suisse.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
Appareil d'enfiler. Original, 1890. Les chas se trouvaient au milieu des aiguilles dont les deux extrémités étaient pointues.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
Appareil d'enfiler.Original, 1890.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
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Cordes-sur-ciel. Musée dela broderie.
Il existait plusieurs marques de métiers mais aussi de machines à enfiler. Les premières furent à l'origine de la révolution industrielle de la broderie, les secondes firent plus que faciliter énormément le travail (des femmes), elles introduisirent une grande productivité.
Les premières symbolisent la puissance mécanique du XIXème, les secondes sont des bijoux inventif de précision (Machines d'homme, de femme ?)
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Monestiès.
La première mention du village dans les textes remonte à 936. Ce nom viendrait de « monasterio » qui signifie « monastère » et évoquerait l’appartenance monastique du village ou l’existence d ‘un petit monastère à proximité.
Après la Croisade contre les Albigeois, en 1229, le village passe aux mains des évêques d’Albi qui en confient la protection à des co-seigneurs. A cette époque, dans le Sud de la France se créent les bastides caractérisées par un plan quadrangulaire aux rues perpendiculaires, articulées autour de la place du marché. Monestiés est différent puisqu’il se développe de façon concentrique autour de l’église.
Au XIIIe siècle on construit hors les murs un petit hôpital pour accueillir les pèlerins en route pour St Jacques de Compostelle empruntant cette voie secondaire. En 1550 la construction d’une nouvelle église gothique sur les bases de l’ancien édifice roman, laisse supposer le développement du village. Plus tard, l’essor économique du XVIIIe siècle entraîne le développement du village.
On compte 23 commerçants et 13 foires par an. Le village commence à s’ouvrir et à se développer vers l’extérieur : premiers percements des remparts pour accéder au foirail et comblement des douves pour l’aménagement des lices.
Pourtant le XIXe siècle voit le déclin économique de Monestiés lié entre autres au développement des mines de Carmaux.
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Monestiès.
Mairie de Monestiés. Clocher de l'église Saint-Pierre
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Monestiès.
Les différentes crues du Cérou.
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Monestiès.
Les différentes crues du Cérou.
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Monestiès.
Les différentes crues du Cérou.
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Monestiès.
Le pont de Candéze, XIIe-XIIIe siècle. Ce vieux pont fut bâti sur le tracé de la voie romaine entre Rodez et Toulouse, enjambant le Cérou. Ce pont à dos d’âne, avec ses 3 arches et ses étonnants avant-becs a résisté au temps et surtout aux nombreuses crues du Cérou.
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Monestiès.
Le pont de Candéze, XIIe-XIIIe siècle
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Monestiès.
Le pont de Candéze, XIIe-XIIIe siècle.
Le pont se caractérise par ses trois arches en arc brisé. Il fut restauré à plusieurs reprises depuis le 18e siècle.
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Monestiès.
Le pont de Candéze, XIIe-XIIIe siècle
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Monestiès.
Le pont de Candéze, XIIe-XIIIe siècle. Ses étonnants avant-becs
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Monestiès.
Le pont de Candéze, XIIe-XIIIe siècle. Ses étonnants avant-becs
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Monestiès.
Le pont de Candéze, XIIe-XIIIe siècle. Un de ses étonnants avant-becs.
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Monestiès.
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Monestiès.
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Monestiès.
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Monestiès.
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Monestiès.
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Monestiès.
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Monestiès.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Elle a été construite en 1550. Elle appartient au groupe des édifices gothiques méridionaux, avec son chevet à cinq pans, trois travées et cinq chapelles latérales entre les contreforts. Elle a été édifiée sur les vestiges d’une église romane qui aurait été détruite lors des guerres de Religion.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Le portail en arc brisé à bandeau sculpté est supporté par deux consoles ornées symboliquement d'un ange et d'un démon. Au tympan a été placé le buste d'une sainte femme provenant sans doute du château de Combéfa.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Flanqué d’une tourelle, le clocher abritant une cloche coulée en 1599, s’élève à 20 mètres.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Cette croix d'époque médiévale, pivotait à l'origine sur un fût.
Elle était destinée à protéger les cultures : lorsque l'orage menaçait, les paysans tournaient la Vierge vers les nuages chargés de pluie et de grêle, pour les éloigner. Sur cette face, la Crucifixion.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Au dos, la Vierge.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
L'église du XVIe siècle a été reconstruite sur l'église romane antérieure qui eut à souffrir des combats durant la croisade des Albigeois. La nouvelle église, construite perpendiculairement, comprend un chevet à cinq pans et une nef à trois travées barlongues, flanquées symétriquement de chapelles construites entre les contreforts, à la manière languedocienne.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Retable à trois compartiments, représentation principale : Crucifixion (toile). Dans les compartiments latéraux les statues de saint Pierre et saint Paul sont logées dans des niches. Au dessus du corps principal : édicule de couronnement.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
De hautes fenêtres à meneau et remplage flamboyant éclairent le choeur.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Chapelle Saint Joseph. Retable de la troisième chapelle nord : deux colonnes à chapiteau corinthien soutiennent un entablement et un fronton triangulaire. 18e siècle. Bois : taillé, peint (faux marbre).
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Chapelle du Sacré-Coeur. Retable de la deuxième chapelle nord : deux colonnes en marbre à chapiteau corinthien soutiennent un entablement et un fronton triangulaire. Une large guirlande encadre la niche centrale. 4e quart 17e siècle. Bois : taillé, peint ; marbre : taillé
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Dans la niche, Notre Dames des Victoires.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Notre Dame de Lourdes.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Les fonts baptismaux.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Retable de la première chapelle sud. Le tableau est encadré par deux pilastres et surmonté d'un fronton triangulaire. Tableau : Saint Bernard. La colombe du Saint-Esprit apparaît dans le coin supérieur gauche du tableau. Bois : taillé, peint, doré ; toile (support) : peinture à l'huile. 4e quart 17e siècle.
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Monestiès. L'église Saint-Pierre.
Sainte Geneviève tient de la main gauche la houlette, le bâton de berger terminé par une plaque de fer en forme de gouttière. De l'autre main, elle tient un livre ouvert. 17e siècle. Bois : taillé, peint (polychrome). Retable de la deuxième chapelle sud. Le tableau est surmonté d'un fronton triangulaire. Tableau : Religieuse en extase. 4e quart 18e siècle. Bois : taillé, peint, doré ; toile (support) : peinture à l'huile.
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Monestiès.
Le musée Bajén-Vega : cette ancienne maison seigneuriale du XVe au XVIIIe siècle, siège de l'office de Tourisme, abrite les œuvres d'un couple de peintres espagnols ayant fui le franquisme.
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Monestiès.
La chapelle Saint Jacques. Après avoir servi d ‘ hospice et de lieu de culte pour les pèlerins, le don d'une relique de la vrai Croix transforme ce lieu en chapelle. Depuis 1774, elle abrite La Mise au Tombeau .de la chapelle du château de Combefa (1490).
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Monestiès.
Cette plaque gravée en 1764, indique l'emplacement du cimetière de l'hôpital St Jacques.
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Lors de la construction de la chapelle de son château de Combefa, Louis Ier d'Amboise, évêque d'Albi (1474-1502), fait réaliser un ensemble de sculptures pour décorer la chapelle, qui ont dues être exécutées entre 1473 et 1491. Dès la consécration de la chapelle, le 23 mars 1491, l'ensemble acquiert une grande réputation. Une tradition locale attribue les statues à deux sculpteurs originaires de Monestiés Pierre Viguier et Bernard Viguier.
Lorsque l'archevêque de Choiseul commence le démantèlement du château en 1761. L'ensemble est jugé trop lourd pour être transporté. Les habitants de Monestiés obtiennent en 1765 de son successeur, François-Joachim de Pierre de Bernis, alors évêque d'Albi, l'autorisation de transporter les sculptures dans la chapelle de l'hôpital Saint-Jacques de Monestiés, où elles sont toujours exposées aujourd'hui. Le groupe est composé d'un ensemble de 20 statues, représentant trois étapes de la passion du Christ.
Au sommet de l'ensemble se trouve un Christ en croix. Il surmonte une pietà regroupant 8 personnages. La partie inférieure du groupe sculpté représente la mise au tombeau elle-même, avec un ensemble de 11 statues : u centre le Christ mort repose sur son linceul au-dessus du tombea, de chaque côté huit autres personnages sont disposés en cortège. Le groupe est remarquable par la grande qualité de sculpture, l'expression des personnages et marque la transition entre la sculpture gothique et le début de la Renaissance.
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Monestiès.
Le Christ en croix, la Déploration., le Christ reposant sur son linceul. La récente restauration de 1992 a permis de rétablir la superposition de ces trois scènes selon un axe vertical. Cette disposition est supposée être la disposition d'origine dans la chapelle du château de Combefa, résidence d'été des évêques d'Albi. Les statues sont antérieures au 23 mars 1490, date de consécration de la chapelle, et ont été réalisées sous le mécénat de Louis d'Amboise (1433-1503) évêque d'Albi qui est d'ailleurs représenté sous les traits de Joseph d'Arimathie.
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Monestiès.
Au sommet de l'ensemble se trouve un Christ en croix.
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La Déploration. Groupe sculpté représentant hormis la Vierge et le Christ mort, six autres personnages : saint Jean à gauche, sainte Madeleine à droite, et quatre saintes femmes, soit huit personnages en tout
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Monestiès.
Au centre de la mise au tombeau se trouve le Christ reposant sur son linceul. Le Christ gisant sur la dalle du sarcophage porte deux fortes incisions sur le torse, parallèles de part et d'autre d'une côte. L'aspect de la plaie supérieure surtout, est l'exacte représentation d'une blessure par arme blanche telle qu'elle apparaît après quelques heures, lèvres ouvertes et peau rétractée.
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Monestiès.
À gauche un groupe de 4 hommes et une femme, parmi lesquels on trouve Louis Ier d'Amboise (tenant un morceau du Linceul), puis Joseph d'Arimathie, Saint Jacques puis Saint Jean (tenant la couronne d'épines), et enfin Marie-Jacob. Ici, Louis 1er d'Amboise d'Amboise, évêque d'Albi, est représenté sous les traits de Joseph d'Arimathie qui est, normalement, celui qui tient le Linceul.
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Monestiès.
À droite se trouve un groupe de 4 femmes et un homme. Nicodème tenait à l'origine un morceau du linceul, puis vient Marie et trois autres femmes (dont Marie-Madeleine).
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Marie Jacobé et Saint Jean.
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Marie Jacobé.
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Saint Jean
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Saint Jacques, Joseph d'Arimathie, homme mûr voire âgé, barbu, richement vêtu et Louis Ier d'Amboise.
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Saint Jacques.
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Louis 1er d'Amboise.
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Louis 1er d'Amboise.
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Monestiès.
Nicodème, homme mûr et également barbu, soutient les pieds du Christ, Marie vêtue de draperies bleues ou noires, la tête couverte, soutenue par Marie Cléophas.
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Monestiès.
Bourse de Nicomède
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Marie.
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Marie Cléophas.
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Madeleine soulevant le couvercle du vase de parfums qui devient son attribut depuis le repas chez Simon où elle a lavé les pieds du Christ, et ses cheveux découverts, et Marie Salomé aux mains jointes.
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Monestiès.
Madeleine avec le vase de parfums.
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Ecce Homo, vers 1500. Bois polychrome.
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Ecce Homo, vers 1500. Bois polychrome.
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Les stalles qui ornaient la chapelle du château de Combefa.
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Les stalles qui ornaient la chapelle du château de Combefa.
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Les stalles qui ornaient la chapelle du château de Combefa.
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Les stalles qui ornaient la chapelle du château de Combefa.
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Les stalles qui ornaient la chapelle du château de Combefa.
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Les stalles qui ornaient la chapelle du château de Combefa.
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Monestiès.
Les stalles qui ornaient la chapelle du château de Combefa.