Albi

<center>Albi</center>Théâtre municipal d'Albi. En 1885, l'architecte de la ville Lacroux propose un projet de théâtre, adopté en 1889. Le décor est dû au sculpteur Veillard. La toile du foyer est peinte par l'albigeois Col, qui réalise également la coupole.
Albi
Théâtre municipal d'Albi. En 1885, l'architecte de la ville Lacroux propose un projet de théâtre, adopté en 1889. Le décor est dû au sculpteur Veillard. La toile du foyer est peinte par l'albigeois Col, qui réalise également la coupole.
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<center>Albi</center>Place du Vigan.
Albi
Place du Vigan.
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<center>Albi</center>
Albi
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<center>Albi</center>Clocher du couvent des Dominicains à gauche et celui du collège des Jésuites à droite.
Albi
Clocher du couvent des Dominicains à gauche et celui du collège des Jésuites à droite.
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<center>Albi</center>La Cathédrele et le palais de la Berbie, le pont Vieux.
Albi
La Cathédrele et le palais de la Berbie, le pont Vieux.
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<center>Albi</center>La Cathédrele et le palais de la Berbie, le pont Vieux.
Albi
La Cathédrele et le palais de la Berbie, le pont Vieux.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Moulage du buste de Lapérouse par François Rude.
Le musée Lapérouse.
Moulage du buste de Lapérouse par François Rude.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>John Pendray (1937-...) P.O.M. (Peintre Officiel de la Marine) La Boussole et l’Astrolabe sous la pluie, 2008
Huile sur toile, 114 x 80 cm
Le musée Lapérouse.
John Pendray (1937-...) P.O.M. (Peintre Officiel de la Marine) La Boussole et l’Astrolabe sous la pluie, 2008 Huile sur toile, 114 x 80 cm
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Périple du voyage de Lapérouse.
Le musée Lapérouse.
Périple du voyage de Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>L'ENDEAVOUR, premier navire de l’explorateur James COOK, était un charbonnier, lancé en 1 760 à Whitby (North Yorkshire) de 376 Tx et 31 m x 8,7 m. COOK, opérant pour la Royal Navy, avait l’expérience de ces navires de charge et les estimait plus adaptés aux longues expéditions que des navires de guerre équivalents II servira de modèle au deuxième navire de COOK, et, aussi à ceux de LAPEROUSE, un peu plus grands (40m , 600 Tx). L'objet de ce premier voyage dans le Pacifique était de permettre aux astronomes d'observer le passage de Vénus devant le soleil, visible à Tahiti en juin 1769. Rentrant en Europe, il devait explorer la Nouvelle Zélande, puis l'Australie sur ses côtes Est et Nord, futures possessions Anglaises .
II effectuera deux autres voyages dans le Pacifique de 1772 à 1775 à la recherche d’un éventuel continent austral
Le musée Lapérouse.
L'ENDEAVOUR, premier navire de l’explorateur James COOK, était un charbonnier, lancé en 1 760 à Whitby (North Yorkshire) de 376 Tx et 31 m x 8,7 m. COOK, opérant pour la Royal Navy, avait l’expérience de ces navires de charge et les estimait plus adaptés aux longues expéditions que des navires de guerre équivalents II servira de modèle au deuxième navire de COOK, et, aussi à ceux de LAPEROUSE, un peu plus grands (40m , 600 Tx). L'objet de ce premier voyage dans le Pacifique était de permettre aux astronomes d'observer le passage de Vénus devant le soleil, visible à Tahiti en juin 1769. Rentrant en Europe, il devait explorer la Nouvelle Zélande, puis l'Australie sur ses côtes Est et Nord, futures possessions Anglaises . II effectuera deux autres voyages dans le Pacifique de 1772 à 1775 à la recherche d’un éventuel continent austral
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Pierre Jacques de Taffanel, Marquis de La Jonquière. Cousin de Galaup. Chef d'escadre, Gouverneur du Canada. Graulhet 1685 - Québec 1752.
Le musée Lapérouse.
Pierre Jacques de Taffanel, Marquis de La Jonquière. Cousin de Galaup. Chef d'escadre, Gouverneur du Canada. Graulhet 1685 - Québec 1752.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Clément Taffanel de La Jonquière. Lieutenant Général des Armées Navales, Graulhet 1706 - 1795. Tuteur de la Pérouse dans ses jeunes années.
Le musée Lapérouse.
Clément Taffanel de La Jonquière. Lieutenant Général des Armées Navales, Graulhet 1706 - 1795. Tuteur de la Pérouse dans ses jeunes années.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Jean-François Galaup de Lapérouse 1741-1788 (?)
(Reproduction d’un pastel anonyme appartenant à la famille). Enseigne à 23 ans.
Le musée Lapérouse.
Jean-François Galaup de Lapérouse 1741-1788 (?) (Reproduction d’un pastel anonyme appartenant à la famille). Enseigne à 23 ans.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Victor De Galaup ( 1709-1783), père de J.F. Galaup de Lapérouse, le représentant vers 40 ans
Le musée Lapérouse.
Victor De Galaup ( 1709-1783), père de J.F. Galaup de Lapérouse, le représentant vers 40 ans
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Portrait de Lapérouse par Greuze. (Original au Musée Toulouse Lautrec en réserve)
Le musée Lapérouse.
Portrait de Lapérouse par Greuze. (Original au Musée Toulouse Lautrec en réserve)
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Jean-Antoine de Galaup, grand-père paternel entre dans les ordres après la mort de son épouse.
(Reproduction d’un portrait anonyme appartenant à la famille de Baichis)
Le musée Lapérouse.
Jean-Antoine de Galaup, grand-père paternel entre dans les ordres après la mort de son épouse. (Reproduction d’un portrait anonyme appartenant à la famille de Baichis)
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Charles Pierre Claret de Fleurieu (1738-1810).
Directeur des Ports et Arsenaux, responsable de la préparation scientifique du voyage. (Reproduction d’une peinture anonyme)
 <br>Madame de Lapérouse, née Eléonore Broudou (1759-1807). Lapérouse la rencontra au cours d’un séjour à Pile de France, actuelle Ile Maurice, et ne put l’épouser que dix ans plus tard. (Reproduction d’un portrait anonyme appartenant à la famille de Baichis). <br> Combat de Louisbourg. (Reproduction du tableau de Rossel)
Le musée Lapérouse.
Charles Pierre Claret de Fleurieu (1738-1810). Directeur des Ports et Arsenaux, responsable de la préparation scientifique du voyage. (Reproduction d’une peinture anonyme)
Madame de Lapérouse, née Eléonore Broudou (1759-1807). Lapérouse la rencontra au cours d’un séjour à Pile de France, actuelle Ile Maurice, et ne put l’épouser que dix ans plus tard. (Reproduction d’un portrait anonyme appartenant à la famille de Baichis).
Combat de Louisbourg. (Reproduction du tableau de Rossel)
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<center>Le musée Lapérouse.</center>PUISSANCE PATERNELLE ET EMANCIPATION AU XVIIIe SIECLE
Dans les régions de droit écrit, et en particulier la région toulousaine, l’influence du droit romain s’avérait encore très vivace. La puissance paternelle s’exerçait avec une grande rigueur puisque même le mariage n’entraînait pas l’émancipation : témoin l’exemple de Lapérouse, qui, bien qu’âgé de 38 ans, et exerçant des responsabilités de chef de guerre, ne pouvait encore contracter mariage, ni disposer de ses biens sans l’autorisation de son père âgé et amoindri par la maladie. C’est ce qui explique c
Le musée Lapérouse.
PUISSANCE PATERNELLE ET EMANCIPATION AU XVIIIe SIECLE Dans les régions de droit écrit, et en particulier la région toulousaine, l’influence du droit romain s’avérait encore très vivace. La puissance paternelle s’exerçait avec une grande rigueur puisque même le mariage n’entraînait pas l’émancipation : témoin l’exemple de Lapérouse, qui, bien qu’âgé de 38 ans, et exerçant des responsabilités de chef de guerre, ne pouvait encore contracter mariage, ni disposer de ses biens sans l’autorisation de son père âgé et amoindri par la maladie. C’est ce qui explique c
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<center>Le musée Lapérouse.</center>ACTE D’EMANCIPATION DE JEAN FRANÇOIS GALAUP DE LAPEROUSE
22 FEVRIER 1779
EXTRAIT DU REGISTRE DU GREFFE DU SIEGE ROYAL DE BREST
(...) Est comparu Messire Jean-François Lapeyrouse de Galaup, lieutenant des vaisseaux du Roy, Chevalier de l’ordre Royal militaire de Saint Louis, demeurant présentement à Brest (...), lequel assisté de maître René Lelay son Procureur a dit qu’ayant supplié le dit sieur son Père de le mettre hors de sa puissance paternelle par voie d’émancipation suivant qu’il se pratique en pays de droit écrit où le comparant est né sous promesse de n’en pas mésuser, le dit sieur son Père aurait incliné à sa prière. (...)
(...) Est aussi comparu messire Clément-Joseph Tafanel de la Jonquière, enseigne
des vaisseaux du Roy, demeurant pareillement en cette ville de Brest, porteur de procuration
dudit messire Victor-Joseph de Galaup. (...)
(...) Sur quoi et ouii le procureur du Roy, nous avons aux comparants donné acte de leurs comparutions, dires et réquisitions et pour satisfaire à ce qui s’observe en pays de droit écrit, avons fait asseoir le dit Seigneur de la Jonquière, aux qualités, dans un fauteuil e fait mettre le dit Seigneur de la Peyrouse de Galaup fils à deux genoux et à ses pieds, les deux mains jointes ensemble, lesquelles lui ont été à l’instant ouvertes par le dit porteur de procura
Le musée Lapérouse.
ACTE D’EMANCIPATION DE JEAN FRANÇOIS GALAUP DE LAPEROUSE 22 FEVRIER 1779 EXTRAIT DU REGISTRE DU GREFFE DU SIEGE ROYAL DE BREST (...) Est comparu Messire Jean-François Lapeyrouse de Galaup, lieutenant des vaisseaux du Roy, Chevalier de l’ordre Royal militaire de Saint Louis, demeurant présentement à Brest (...), lequel assisté de maître René Lelay son Procureur a dit qu’ayant supplié le dit sieur son Père de le mettre hors de sa puissance paternelle par voie d’émancipation suivant qu’il se pratique en pays de droit écrit où le comparant est né sous promesse de n’en pas mésuser, le dit sieur son Père aurait incliné à sa prière. (...) (...) Est aussi comparu messire Clément-Joseph Tafanel de la Jonquière, enseigne des vaisseaux du Roy, demeurant pareillement en cette ville de Brest, porteur de procuration dudit messire Victor-Joseph de Galaup. (...) (...) Sur quoi et ouii le procureur du Roy, nous avons aux comparants donné acte de leurs comparutions, dires et réquisitions et pour satisfaire à ce qui s’observe en pays de droit écrit, avons fait asseoir le dit Seigneur de la Jonquière, aux qualités, dans un fauteuil e fait mettre le dit Seigneur de la Peyrouse de Galaup fils à deux genoux et à ses pieds, les deux mains jointes ensemble, lesquelles lui ont été à l’instant ouvertes par le dit porteur de procura
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<center>Le musée Lapérouse.</center>LAPEROUSE MARIN ALBIGEOIS DU XVIIIe SIECLE.
Jean-François de Galaup naquit en 1741, au manoir du Go, en terre albigeoise qui a donné nombre de marins à la France. Jean-François fit suivre son nom de Lapérouse, un domaine des environs d’Albi.
Il fut élève du Collège des Jésuites d’Albi (Lycée Lapérouse actuel).
A 15 ans, il entra aux gardes-marines à Brest, encouragé par son parent Clément de la Jonquière. Il participa à la lutte contre l’Angleterre durant la Guerre de Sept Ans (1756-1763).
Entre 1772 et 1777, envoyé dans l’Océan Indien, il combattit aux Indes, séjourna à 111e de France (aujourd’hui île Maurice). Là, il rencontra Eléonore Bioudou, belle mais peu fortunée. Il avait 36 ans, mais son père s’opposa à un mariage qu’il considérait comme une mésalliance. Ce n’est que deux ans plus tard que ce dernier l’émancipa.
Durant la Guerre d’indépendance Américaine (1778-1783), Lapérouse se signala dans plusieurs combats glorieux contre les Anglais : au Cap-Breton (île du Canada) et dans la baie d’Hudson où il conduisit une expédition audacieuse pour détruire les forts Anglais.
En 1783, la paix revenue, à 42 ans, il épousa enfin Eléonore et la conduisit à Albi.
En 1785, Lapérouse avait 44 ans. C’était un capitaine de vaisseau expérimenté, un chef audacieux et humain.
Le musée Lapérouse.
LAPEROUSE MARIN ALBIGEOIS DU XVIIIe SIECLE. Jean-François de Galaup naquit en 1741, au manoir du Go, en terre albigeoise qui a donné nombre de marins à la France. Jean-François fit suivre son nom de Lapérouse, un domaine des environs d’Albi. Il fut élève du Collège des Jésuites d’Albi (Lycée Lapérouse actuel). A 15 ans, il entra aux gardes-marines à Brest, encouragé par son parent Clément de la Jonquière. Il participa à la lutte contre l’Angleterre durant la Guerre de Sept Ans (1756-1763). Entre 1772 et 1777, envoyé dans l’Océan Indien, il combattit aux Indes, séjourna à 111e de France (aujourd’hui île Maurice). Là, il rencontra Eléonore Bioudou, belle mais peu fortunée. Il avait 36 ans, mais son père s’opposa à un mariage qu’il considérait comme une mésalliance. Ce n’est que deux ans plus tard que ce dernier l’émancipa. Durant la Guerre d’indépendance Américaine (1778-1783), Lapérouse se signala dans plusieurs combats glorieux contre les Anglais : au Cap-Breton (île du Canada) et dans la baie d’Hudson où il conduisit une expédition audacieuse pour détruire les forts Anglais. En 1783, la paix revenue, à 42 ans, il épousa enfin Eléonore et la conduisit à Albi. En 1785, Lapérouse avait 44 ans. C’était un capitaine de vaisseau expérimenté, un chef audacieux et humain.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>LAPEROUSE, CHEF DE GUERRE
Au cours du combat naval de Louisbourg ou du Cap-Breton - près de Terre-Neuve - Lapérouse, alors Capitaine de Vaisseau, aidé de son second de Latouche, réussit à vaincre un groupe de six navires anglais et s’empara de l’un d’eux.
Cette victoire remportée en juillet 1781, lors de la Guerre d’indépendance Américaine, fut immortalisée par le peintre Rossel, à la demande de Louis XVI.
L’année suivante, durant l’été 1782, Lapérouse conduisit, à la tête de trois navires, une audacieuse expédition qui détruisit les forts anglais de la baie d’Hudson.
Ces deux brillants faits d’armes confirmèrent les talents d’habile navigateur de Lapérouse Tous ces états de service ne manquèrent pas d’attirer sur lui les regards du Ministre de la Marine et du Roi.
Le musée Lapérouse.
LAPEROUSE, CHEF DE GUERRE Au cours du combat naval de Louisbourg ou du Cap-Breton - près de Terre-Neuve - Lapérouse, alors Capitaine de Vaisseau, aidé de son second de Latouche, réussit à vaincre un groupe de six navires anglais et s’empara de l’un d’eux. Cette victoire remportée en juillet 1781, lors de la Guerre d’indépendance Américaine, fut immortalisée par le peintre Rossel, à la demande de Louis XVI. L’année suivante, durant l’été 1782, Lapérouse conduisit, à la tête de trois navires, une audacieuse expédition qui détruisit les forts anglais de la baie d’Hudson. Ces deux brillants faits d’armes confirmèrent les talents d’habile navigateur de Lapérouse Tous ces états de service ne manquèrent pas d’attirer sur lui les regards du Ministre de la Marine et du Roi.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Maréchal de Castries,
Ministre de la Marine de 1780 à 1786. Elevé à Albi par son oncle l'archevêque, il eut un rôle déterminant dans le choix de Lapérouse comme chef de l'expédition. (Reproduction d’un tableau de Boze).
Le musée Lapérouse.
Maréchal de Castries, Ministre de la Marine de 1780 à 1786. Elevé à Albi par son oncle l'archevêque, il eut un rôle déterminant dans le choix de Lapérouse comme chef de l'expédition. (Reproduction d’un tableau de Boze).
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>« Louis XVI donnant ses instructions à Lapérouse » par Nicolas Montiau, 1817. (Musée de Versailles). La copie de ce tableau a été réalisée en 1988 par Daniel Roustit, peintre albigeois, qui en a fait don à l'association Lapérouse.
Le musée Lapérouse.
« Louis XVI donnant ses instructions à Lapérouse » par Nicolas Montiau, 1817. (Musée de Versailles). La copie de ce tableau a été réalisée en 1988 par Daniel Roustit, peintre albigeois, qui en a fait don à l'association Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>La Boussole.
Le musée Lapérouse.
La Boussole.
27
<center>Le musée Lapérouse.</center>La Boussole résulte de la modification du Portefaix, bâtiment de la famille du Gros Ventre dont les plans sont connus. Les modifications apportées sont décrites dans les correspondances des ports de Brest et de Rochefort. Des dessins de Blondela et Duché de Vancy, pris sur le vif, nous donnent un portrait des deux navires de 1’expédition. C’est donc à partir de ces documents que le modèle a été construit comme l’aurait été une « maquette d’arsenal » c'est-à-dire selon les techniques de construction navale en usage au XVIIIe siècle.
Les avis éclairés de Messieurs Gérard Delacroix et Claude Millé, historiens spécialistes d’architecture navale, ont été suivis tout au long de la construction.
Nous pouvons ainsi garantir, non pas l’exactitude, mais la crédibilité historique à quelques éléments près qui ont dû, faute de certitude, être traités selon les dispositions les plus vraisemblables (demi dunette) ou par analogie avec les éléments mieux connus pour L’Astrolabe (logement des savants).
Le musée Lapérouse.
La Boussole résulte de la modification du Portefaix, bâtiment de la famille du Gros Ventre dont les plans sont connus. Les modifications apportées sont décrites dans les correspondances des ports de Brest et de Rochefort. Des dessins de Blondela et Duché de Vancy, pris sur le vif, nous donnent un portrait des deux navires de 1’expédition. C’est donc à partir de ces documents que le modèle a été construit comme l’aurait été une « maquette d’arsenal » c'est-à-dire selon les techniques de construction navale en usage au XVIIIe siècle. Les avis éclairés de Messieurs Gérard Delacroix et Claude Millé, historiens spécialistes d’architecture navale, ont été suivis tout au long de la construction. Nous pouvons ainsi garantir, non pas l’exactitude, mais la crédibilité historique à quelques éléments près qui ont dû, faute de certitude, être traités selon les dispositions les plus vraisemblables (demi dunette) ou par analogie avec les éléments mieux connus pour L’Astrolabe (logement des savants).
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<center>Le musée Lapérouse.</center>CARACTERISTIQUES DU MODELE :
Echelle : 1/40
Longueur à la flottaison : 1,07 m
Longueur hors tout : 1,54 m
Largeur au maître couple : 0,23 m
Grand’vergue (sans les bout dehors) : 0,48 m
Hauteur de la quille à la pomme du grand mât : 1,24 m
Le musée Lapérouse.
CARACTERISTIQUES DU MODELE : Echelle : 1/40 Longueur à la flottaison : 1,07 m Longueur hors tout : 1,54 m Largeur au maître couple : 0,23 m Grand’vergue (sans les bout dehors) : 0,48 m Hauteur de la quille à la pomme du grand mât : 1,24 m
29
<center>Le musée Lapérouse.</center>Carte de l'Isle de France.
Le musée Lapérouse.
Carte de l'Isle de France.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>L’Astrolabe Bois local.
Modèle réduit au 1/66ème, 2019 Maquettiste à Tananarive, Madagascar.
Dépôt de la Ville d'Albi, 2025 Don de Pierre Bérard Inv. M 2025.1
L’Astrolabe (ex Autruche), flûte de 450 tonneaux, a été construite au Havre en 1781, réquisitionnée à Brest alors qu'elle rentrait de Saint-Pierre-et-Miquelon.
La Boussole commandée par Lapérouse et l'Astrolabe commandée par Fleuriot de Langle quittèrent Brest le 1er août 1785.
Le musée Lapérouse.
L’Astrolabe Bois local. Modèle réduit au 1/66ème, 2019 Maquettiste à Tananarive, Madagascar. Dépôt de la Ville d'Albi, 2025 Don de Pierre Bérard Inv. M 2025.1 L’Astrolabe (ex Autruche), flûte de 450 tonneaux, a été construite au Havre en 1781, réquisitionnée à Brest alors qu'elle rentrait de Saint-Pierre-et-Miquelon. La Boussole commandée par Lapérouse et l'Astrolabe commandée par Fleuriot de Langle quittèrent Brest le 1er août 1785.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>L’Astrolabe Bois local.
Modèle réduit au 1/66ème, 2019 Maquettiste à Tananarive, Madagascar.
Dépôt de la Ville d'Albi, 2025 Don de Pierre Bérard Inv. M 2025.1
L’Astrolabe (ex Autruche), flûte de 450 tonneaux, a été construite au Havre en 1781, réquisitionnée à Brest alors qu'elle rentrait de Saint-Pierre-et-Miquelon.
La Boussole commandée par Lapérouse et l'Astrolabe commandée par Fleuriot de Langle quittèrent Brest le 1er août 1785.
Le musée Lapérouse.
L’Astrolabe Bois local. Modèle réduit au 1/66ème, 2019 Maquettiste à Tananarive, Madagascar. Dépôt de la Ville d'Albi, 2025 Don de Pierre Bérard Inv. M 2025.1 L’Astrolabe (ex Autruche), flûte de 450 tonneaux, a été construite au Havre en 1781, réquisitionnée à Brest alors qu'elle rentrait de Saint-Pierre-et-Miquelon. La Boussole commandée par Lapérouse et l'Astrolabe commandée par Fleuriot de Langle quittèrent Brest le 1er août 1785.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Naufrage des chaloupes de Lapérouse à l'entrée du Port des Français (reproduction du tableau de Louis-Philippe Crépin).
Le musée Lapérouse.
Naufrage des chaloupes de Lapérouse à l'entrée du Port des Français (reproduction du tableau de Louis-Philippe Crépin).
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Paniers et caisse pour le transport des plantes durant le voyage.
Objets réalisés par des artisans albigeois d’après “ Les Instructions de Louis à Lapcrouse ” suivant les indications du jardinier du Roi.
Le musée Lapérouse.
Paniers et caisse pour le transport des plantes durant le voyage. Objets réalisés par des artisans albigeois d’après “ Les Instructions de Louis à Lapcrouse ” suivant les indications du jardinier du Roi.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>L’anse vers laquelle nous dirigeâmes la route de nos chaloupes , était grande et commode ; les canots et les chaloupes y restaient à flot, à la marée basse, à une demi-portée de pistolet du rivage ; l’aiguade était belle et facile
1787- Décembre.
Le musée Lapérouse.
L’anse vers laquelle nous dirigeâmes la route de nos chaloupes , était grande et commode ; les canots et les chaloupes y restaient à flot, à la marée basse, à une demi-portée de pistolet du rivage ; l’aiguade était belle et facile 1787- Décembre.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>MM. de Langle et de Lamanon, avec dix autres personnes, ont été victimes de leur humanité ; et s’ils avaient osé se permettre de tirer sur les insulaires avant d’en être entourés, nos chaloupes n’auraient pas été mises en pièces, et le roi n’aurait point perdu un des meilleurs officiers de sa marine. 1787- Décembre.
Le musée Lapérouse.
MM. de Langle et de Lamanon, avec dix autres personnes, ont été victimes de leur humanité ; et s’ils avaient osé se permettre de tirer sur les insulaires avant d’en être entourés, nos chaloupes n’auraient pas été mises en pièces, et le roi n’aurait point perdu un des meilleurs officiers de sa marine. 1787- Décembre.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Vue du tombeau du Père Receveur à Botany-Bay.
On aperçoit au fond le monument à la mémoire de Lapérouse.
(Reproduction du tableau de G.P. Ferry, 1854)
Le musée Lapérouse.
Vue du tombeau du Père Receveur à Botany-Bay. On aperçoit au fond le monument à la mémoire de Lapérouse. (Reproduction du tableau de G.P. Ferry, 1854)
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Ile de Vanikoro.
Le musée Lapérouse.
Ile de Vanikoro.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Objets retrouvés dans les épaves des deux navires. Pot bain marie (cuivre) - crucifix (laiton) - petit plomb de sonde - réa de poulie (bois) - rassades (perles de verroterie) - cadenas chinois (laiton) - fleur de lys (bronze).
Le musée Lapérouse.
Objets retrouvés dans les épaves des deux navires. Pot bain marie (cuivre) - crucifix (laiton) - petit plomb de sonde - réa de poulie (bois) - rassades (perles de verroterie) - cadenas chinois (laiton) - fleur de lys (bronze).
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Fragments de chaine de paratonnerre - planche de mailletage (sapin) - clous de mailletage - fragments de pompe - ferrure (cuivre)
Le musée Lapérouse.
Fragments de chaine de paratonnerre - planche de mailletage (sapin) - clous de mailletage - fragments de pompe - ferrure (cuivre)
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Casque de dragon (cuivre) – Ornement de casque – Hausse col (laiton) – Bague de fusil – Pontet et calotte de pistolet – Balles de mousquet (plomb) – Silex (pierre à feu) – Bouton de manche (cuivre) – Pile à godets (poids) – Epingle de naturaliste (laiton) – Flacon de mercure.
Le musée Lapérouse.
Casque de dragon (cuivre) – Ornement de casque – Hausse col (laiton) – Bague de fusil – Pontet et calotte de pistolet – Balles de mousquet (plomb) – Silex (pierre à feu) – Bouton de manche (cuivre) – Pile à godets (poids) – Epingle de naturaliste (laiton) – Flacon de mercure.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Porcelaines de Nankin (achetées à Macao) : Pot d’aisance - Vase - Petit pot – Couvercles.
Le musée Lapérouse.
Porcelaines de Nankin (achetées à Macao) : Pot d’aisance - Vase - Petit pot – Couvercles.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Bougeoir (argent) - pied de chandelier - verroterie rouge - élément de décoration - petit compas a dessin (laiton) - boucles de chaussure (laiton)
Le musée Lapérouse.
Bougeoir (argent) - pied de chandelier - verroterie rouge - élément de décoration - petit compas a dessin (laiton) - boucles de chaussure (laiton)
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Coupelle (grés émaillé) - fourchette avec armoiries (argent) - bouteille - fond de bouteille - fond de verre - assiette (porcelaine) - fragment de verre à pied - petit carafon - bouchons de carafe
Le musée Lapérouse.
Coupelle (grés émaillé) - fourchette avec armoiries (argent) - bouteille - fond de bouteille - fond de verre - assiette (porcelaine) - fragment de verre à pied - petit carafon - bouchons de carafe
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Service en étain : Pichet - Timbale – Cuillère -Manche de cuillère – Assiettes. Manches de couteau (bois)
Le musée Lapérouse.
Service en étain : Pichet - Timbale – Cuillère -Manche de cuillère – Assiettes. Manches de couteau (bois)
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<center>Le musée Lapérouse.</center>Reece Discombe. Né à Cambridge, en Nouvelle-Zélande, le 17 février 1919, Reece Discombe fut d'abord un plongeur professionnel et naturellement l'un des premiers à utiliser la combinaison autonome de plongée sous-marine mise au point par l'équipe Cousteau-Gagnan juste après la Seconde Guerre mondiale. Résident des Nouvelles-Hébrides (aujourd'hui Vanuatu) depuis 1947, il effectua de très nombreuses plongées autour des nombreuses îles de l'archipel et, plus au nord, sur le site de l'épave des navires de Lapérouse à Vanikoro. À ce titre, il participa aux premières expéditions de recherche dans les années 1950 et 1960. En mars 1958, une expédition organisée par Pierre Anthonioz, commissaire résident français aux Nouvelles-Hébrides, visita le site de l'épave de l'Astrolabe. Reece Discombe, qui connaissait bien le site pour y avoir plongé à plusieurs reprises, et Robert Charles, également bon plongeur, accompagnèrent Pierre Anthonio. En juin 1959, Reece Discombe accompagna Haroun Tazieff sur le site de l'épave de l'Astrolabe, cette fois à bord du Rocinante, navire du Condominium. Il y plongera à plusieurs reprises et explorera méthodiquement le récif sud-ouest entre le passage de l'épave de l'Astrolabe et le passage de Bruat. Après avoir interrogé les habitants de Vanikoro et les derniers employés de la Kaori Timber Company, qui avaient découvert des objets provenant des vestiges d'un navire situé au fond d'une faille à l'extérieur du récif, il fut convaincu dès 1962 qu'il s'agissait bien du site où reposait le deuxième navire de l'expédition Lapérouse. En février 1964, il retourna sur place avec le commissaire résident français à Port-Vila, M. Delaunay, qui confirma que les vestiges découverts sur le nouveau site, dit la faille, provenaient bien d'un des navires de Lapérouse. Reece Discombe participa à la grande expédition de la Marine française, organisée en mars 1964, avec la Dunkerkoise, sous le commandement du capitaine Maurice de Brossard, chef du Service historique de la Marine. Membre de l'équipe de plongée, composée notamment du Dr Merlet, du médecin-chef de la Marine Becker et d'Yves Magnier de l'ORSTOM, Reece Discombe conduisit l'équipe jusqu'à l'endroit où la Boussole se brisa et coula en mai ou juin 1788.
Le musée Lapérouse.
Reece Discombe. Né à Cambridge, en Nouvelle-Zélande, le 17 février 1919, Reece Discombe fut d'abord un plongeur professionnel et naturellement l'un des premiers à utiliser la combinaison autonome de plongée sous-marine mise au point par l'équipe Cousteau-Gagnan juste après la Seconde Guerre mondiale. Résident des Nouvelles-Hébrides (aujourd'hui Vanuatu) depuis 1947, il effectua de très nombreuses plongées autour des nombreuses îles de l'archipel et, plus au nord, sur le site de l'épave des navires de Lapérouse à Vanikoro. À ce titre, il participa aux premières expéditions de recherche dans les années 1950 et 1960. En mars 1958, une expédition organisée par Pierre Anthonioz, commissaire résident français aux Nouvelles-Hébrides, visita le site de l'épave de l'Astrolabe. Reece Discombe, qui connaissait bien le site pour y avoir plongé à plusieurs reprises, et Robert Charles, également bon plongeur, accompagnèrent Pierre Anthonio. En juin 1959, Reece Discombe accompagna Haroun Tazieff sur le site de l'épave de l'Astrolabe, cette fois à bord du Rocinante, navire du Condominium. Il y plongera à plusieurs reprises et explorera méthodiquement le récif sud-ouest entre le passage de l'épave de l'Astrolabe et le passage de Bruat. Après avoir interrogé les habitants de Vanikoro et les derniers employés de la Kaori Timber Company, qui avaient découvert des objets provenant des vestiges d'un navire situé au fond d'une faille à l'extérieur du récif, il fut convaincu dès 1962 qu'il s'agissait bien du site où reposait le deuxième navire de l'expédition Lapérouse. En février 1964, il retourna sur place avec le commissaire résident français à Port-Vila, M. Delaunay, qui confirma que les vestiges découverts sur le nouveau site, dit la faille, provenaient bien d'un des navires de Lapérouse. Reece Discombe participa à la grande expédition de la Marine française, organisée en mars 1964, avec la Dunkerkoise, sous le commandement du capitaine Maurice de Brossard, chef du Service historique de la Marine. Membre de l'équipe de plongée, composée notamment du Dr Merlet, du médecin-chef de la Marine Becker et d'Yves Magnier de l'ORSTOM, Reece Discombe conduisit l'équipe jusqu'à l'endroit où la Boussole se brisa et coula en mai ou juin 1788.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Le musée Lapérouse.</center>
Le musée Lapérouse.
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<center>Albi</center>Le pont Vieux et le quartier de la Madeleine
Albi
Le pont Vieux et le quartier de la Madeleine
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<center>Albi</center>La construction du pont Vieux au XIe siècle a favorise le développement du faubourg de la Madeleine.
Albi
La construction du pont Vieux au XIe siècle a favorise le développement du faubourg de la Madeleine.
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<center>Albi</center>La Madeleine. Tandis que la rive gauche concentrait le pouvoir politique et religieux, la rive droite, devenait « le faubourg du Bout-du- Pont », où se rassemblaient exclus et miséreux. Dès le Moyen Age, des activités consommatrices d'eau s'installèrent sur les bords du Tarn (moulins, briqueteries, teintureries, tanneries...). Sur la gauche, au-dessus des 2 ouvertures au niveau du Tarn, se trouve le musée Lapérouse.
Albi
La Madeleine. Tandis que la rive gauche concentrait le pouvoir politique et religieux, la rive droite, devenait « le faubourg du Bout-du- Pont », où se rassemblaient exclus et miséreux. Dès le Moyen Age, des activités consommatrices d'eau s'installèrent sur les bords du Tarn (moulins, briqueteries, teintureries, tanneries...). Sur la gauche, au-dessus des 2 ouvertures au niveau du Tarn, se trouve le musée Lapérouse.
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<center>Albi</center>La Madeleine. 
Au XIXe siècle, d'autres activités apparurent : vermicellerie, minoterie,(aux Moulins albigeois), chapellerie... En 1856, la traversée du quartier par la ligne Albi-Carmaux a accru Importation du charbon. A proximité de la gare, des verriers grévistes, soutenus par Jean Jaurès, créèrent la célèbre Verrerie ouvrière d'Albi (1896).
Attirée par ces activités, une population étrangère composée majoritairement d'Espagnols, s'installa à la Madeleine, donnant au quartier le surnom de « petite Espagne ».
Albi
La Madeleine. Au XIXe siècle, d'autres activités apparurent : vermicellerie, minoterie,(aux Moulins albigeois), chapellerie... En 1856, la traversée du quartier par la ligne Albi-Carmaux a accru Importation du charbon. A proximité de la gare, des verriers grévistes, soutenus par Jean Jaurès, créèrent la célèbre Verrerie ouvrière d'Albi (1896). Attirée par ces activités, une population étrangère composée majoritairement d'Espagnols, s'installa à la Madeleine, donnant au quartier le surnom de « petite Espagne ».
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<center>Albi</center>Le pont Vieux et la cathédrale. Au fond, le pont du chemin de fer et sa passerelle.
Albi
Le pont Vieux et la cathédrale. Au fond, le pont du chemin de fer et sa passerelle.
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<center>Albi</center>La vermicellerie d'Albi, plus communément désignée sous l'appellation les moulins albigeois, est une ancienne usine de pâtes alimentaires. Anciennement aménagé, le site hydraulique de l'usine de pâtes alimentaires d'Albi, ou Moulins Albigeois, occupe les assises d'un moulin à farine susceptible de dater du 12e siècle, arrimé à une chaussée exploitée depuis le Moyen Age. Transformé au 17e siècle avec la construction de l'hôtel de la Vache rouge (rue Porta) , le site a été remanié entre 1703 et 1739, augmenté dans les années suivantes (grands bâtiments, le long de l'ancienne ruelle de Rives) , encore accru en 1828 (magasin à blé, avec date portée) , et transformé en usine de pâtes alimentaires, avec la construction en 1850 de la vermicellerie proprement dite. Archétype des constructions en brique du 19e siècle, l'usine est aux couleurs de la cité (prouesse technique des balcons). Elle déployait ses équipements et ses machines sur plusieurs étages. Il reste le soubassement des séchoirs à pâtes. Des constructions annexes ont été ajoutées entre 1891 et 1900, suivies de nouvelles extensions au nord de l'ancienne ruelle de Rives en 1940.  Elle est désaffectée dans la seconde moitié du XXe siècle, puis réaménagée pour accueillir un hôtel, l'hôtel Mercure Albi 4 étoiles qui jouit d'une vue exceptionnelle sur la Cité épiscopale et le Tarn., le musée Lapérouse et le Comité départemental de tourisme.
Albi
La vermicellerie d'Albi, plus communément désignée sous l'appellation les moulins albigeois, est une ancienne usine de pâtes alimentaires. Anciennement aménagé, le site hydraulique de l'usine de pâtes alimentaires d'Albi, ou Moulins Albigeois, occupe les assises d'un moulin à farine susceptible de dater du 12e siècle, arrimé à une chaussée exploitée depuis le Moyen Age. Transformé au 17e siècle avec la construction de l'hôtel de la Vache rouge (rue Porta) , le site a été remanié entre 1703 et 1739, augmenté dans les années suivantes (grands bâtiments, le long de l'ancienne ruelle de Rives) , encore accru en 1828 (magasin à blé, avec date portée) , et transformé en usine de pâtes alimentaires, avec la construction en 1850 de la vermicellerie proprement dite. Archétype des constructions en brique du 19e siècle, l'usine est aux couleurs de la cité (prouesse technique des balcons). Elle déployait ses équipements et ses machines sur plusieurs étages. Il reste le soubassement des séchoirs à pâtes.
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<center>Albi</center>Le pont Vieux.
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Des constructions annexes ont été ajoutées entre 1891 et 1900, suivies de nouvelles extensions au nord de l'ancienne ruelle de Rives en 1940. Elle est désaffectée dans la seconde moitié du XXe siècle, puis réaménagée pour accueillir un hôtel, l'hôtel Mercure Albi 4 étoiles qui jouit d'une vue exceptionnelle sur la Cité épiscopale et le Tarn., le musée Lapérouse et le Comité départemental de tourisme. Le pont Vieux.
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<center>Albi</center>Le pont Vieux.
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Le pont Vieux, le palais de la Berbie, la cathédrale.
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<center>Albi</center>Le pont Vieux. Construit vers 1040, « pour le profit commun de la ville et l'utilité de l'Albigeois », ce pont permit de développer le quartier de la rive droite, appelé faubourg du Bout- du-Pont ou de la Madeleine et de multiplier les échanges.
Pont à péage, il comportait une tour-porte fortifiée au centre la chapelle, et à l’extrémité droite le pont-levis et le “ravelin”.
Du XIVe au XVIIIe  siècle, il perdit les maisons sur ses piles qui furent démolies après la terrible crue de 1766. En 1820, pour s'adapter aux nouveaux transports de la révolution industrielle, sa chaussée sera redressée et élargie.
Albi
Le pont Vieux. Construit vers 1040, « pour le profit commun de la ville et l'utilité de l'Albigeois », ce pont permit de développer le quartier de la rive droite, appelé faubourg du Bout- du-Pont ou de la Madeleine et de multiplier les échanges. Pont à péage, il comportait une tour-porte fortifiée au centre la chapelle, et à l’extrémité droite le pont-levis et le “ravelin”. Du XIVe au XVIIIe siècle, il perdit les maisons sur ses piles qui furent démolies après la terrible crue de 1766. En 1820, pour s'adapter aux nouveaux transports de la révolution industrielle, sa chaussée sera redressée et élargie.
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<center>Albi</center>Le pont Vieux, le palais de la Berbie., la cathédrale.
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Le pont Vieux, le palais de la Berbie, la cathédrale.
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<center>Albi</center>Le palais de la Berbie., la cathédrale.
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Le palais de la Berbie, la cathédrale.
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<center>Albi</center>Le « pont Neuf » ou pont du 22 août 1944.
Prévu dès le XVIIIe siècle, dans le prolongement des lices, ce pont ne sera réalisé qu’un siècle plus tard sous le second Empire pour permettre à la route royale de franchir le Tarn. Achevé en. 1866, deux ans après le pont de chemin de fer qui lui fait pendant, il témoigne du développement des moyens de communication à l’époque industrielle.
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Le « pont Neuf » ou pont du 22 août 1944. Prévu dès le XVIIIe siècle, dans le prolongement des lices, ce pont ne sera réalisé qu’un siècle plus tard sous le second Empire pour permettre à la route royale de franchir le Tarn. Achevé en. 1866, deux ans après le pont de chemin de fer qui lui fait pendant, il témoigne du développement des moyens de communication à l’époque industrielle.
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<center>Albi</center>Le « pont Neuf » ou pont du 22 août 1944. Il porte tour à tour les noms de pont Napoléon, pont de Strasbourg, pont Neuf avant de devenir le pont du 22 août 1944, en souvenir du passage d'une colonne allemande dans la ville en 1944 et des combats qui s’y déroulèrent.
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Le « pont Neuf » ou pont du 22 août 1944. Il porte tour à tour les noms de pont Napoléon, pont de Strasbourg, pont Neuf avant de devenir le pont du 22 août 1944, en souvenir du passage d'une colonne allemande dans la ville en 1944 et des combats qui s’y déroulèrent.
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<center>Albi</center>Le palais de la Berbie. et la cathédrale, dont les architectures sont semblables. Le pont de chemin de fer.
Albi
Le palais de la Berbie et la cathédrale, dont les architectures sont semblables. Le pont de chemin de fer.
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<center>Albi</center>Appelé aussi « Viaduc du Castelviel » ou « Pont ferroviaire d’Albi »  il est situé sur la ligne de Toulouse à Rodez et permet donc le franchissement du Tarn à Albi. Ce viaduc a une aura assez particulière, car il a été peint par Henri de Toulouse Lautrec natif de la ville en 1880. Vous pouvez d’ailleurs le voir parmi les nombreuses œuvres de l’artiste exposées au Musée Toulouse Lautrec d’Albi. Construit en 1866, il est mis en service le 15 décembre 1869. En 2025, on lui a ajouter une passerelle piétonne et cyclable en encorbellement, de 180 mètres de long.
Albi
Appelé aussi « Viaduc du Castelviel » ou « Pont ferroviaire d’Albi » il est situé sur la ligne de Toulouse à Rodez et permet donc le franchissement du Tarn à Albi. Ce viaduc a une aura assez particulière, car il a été peint par Henri de Toulouse Lautrec natif de la ville en 1880. Vous pouvez d’ailleurs le voir parmi les nombreuses œuvres de l’artiste exposées au Musée Toulouse Lautrec d’Albi. Construit en 1866, il est mis en service le 15 décembre 1869. En 2025, on lui a ajouter une passerelle piétonne et cyclable en encorbellement, de 180 mètres de long.
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<center>Albi</center>Les berges du Tarn.
La rive gauche du Tarn correspond à un quartier peuplé  dès le Haut Moyen Âge : le secteur des « Combes ».
Ce nom évoque une topographie en forme de gouttière descendant vers le Tarn. Les Combes établissaient un lien véritable avec la rivière marquée alors par une activité commerciale importante.
Témoin de l'essor urbain, le pont Vieux, construit au XIe siècle pour répondre à l'accroissement de la circulation et favoriser le commerce, permet le développement du faubourg « du Bout-du-Pont » sur la rive droite, aujourd'hui appelé quartier de la Madeleine.
Albi
Les berges du Tarn. La rive gauche du Tarn correspond à un quartier peuplé dès le Haut Moyen Âge : le secteur des « Combes ». Ce nom évoque une topographie en forme de gouttière descendant vers le Tarn. Les Combes établissaient un lien véritable avec la rivière marquée alors par une activité commerciale importante. Témoin de l'essor urbain, le pont Vieux, construit au XIe siècle pour répondre à l'accroissement de la circulation et favoriser le commerce, permet le développement du faubourg « du Bout-du-Pont » sur la rive droite, aujourd'hui appelé quartier de la Madeleine.
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<center>Albi</center>ancien moulin.
Albi
Ancien moulin.
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<center>Albi</center>ancien moulin.
Albi
Ancien moulin.
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<center>Albi</center>
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<center>Albi</center>
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<center>Albi</center>La rue d’Engueysse, qui porte le nom de la famille Gueysse, constitua jusqu'au XVIIIe siècle, une artère vitale pour la circulation des marchandises provenant du Port Vielh et du pont Vieux vers la ville et la place de la Pile.
Albi
La rue d’Engueysse, qui porte le nom de la famille Gueysse, constitua jusqu'au XVIIIe siècle, une artère vitale pour la circulation des marchandises provenant du Port Vielh et du pont Vieux vers la ville et la place de la Pile.
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<center>Albi</center>La rue d’Engueysse, qui porte le nom de la famille Gueysse, constitua jusqu'au XVIIIe siècle, une artère vitale pour la circulation des marchandises provenant du Port Vielh et du pont Vieux vers la ville et la place de la Pile.
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La rue d’Engueysse, qui porte le nom de la famille Gueysse, constitua jusqu'au XVIIIe siècle, une artère vitale pour la circulation des marchandises provenant du Port Vielh et du pont Vieux vers la ville et la place de la Pile.
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<center>Albi</center>La rue d’Engueysse, qui porte le nom de la famille Gueysse, constitua jusqu'au XVIIIe siècle, une artère vitale pour la circulation des marchandises provenant du Port Vielh et du pont Vieux vers la ville et la place de la Pile.
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La rue d’Engueysse, qui porte le nom de la famille Gueysse, constitua jusqu'au XVIIIe siècle, une artère vitale pour la circulation des marchandises provenant du Port Vielh et du pont Vieux vers la ville et la place de la Pile.
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<center>Albi</center>La rue d’Engueysse.
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La rue d’Engueysse.
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<center>Albi</center>La rue d’Engueysse.
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La rue d’Engueysse.
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<center>Albi</center>Place de la cathédrale. Place de la Pile. La tour de l'église Saint Salvi.
Albi
Place de la cathédrale. Place de la Pile. La tour de l'église Saint Salvi.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>La cathédrale actuelle a été précédée de plusieurs édifices.
Le premier est daté du IVe siècle et est détruit en 666 ou 667 par un incendie. Un second apparaît dans les textes en 920 sous le nom de Sainte-Cécile, la patronne des musiciens. Au cours du XIIIe siècle, la cathédrale est profondément modifiée par des travaux de grande ampleur entre 1245 et 1260. Alors même que le chantier de reconstruction ou rénovation de l'ancienne cathédrale de pierre vient de s'achever, un projet prend forme pour qu'Albi suive le mouvement de reconstruction des cathédrales dans tout le Midi toulousain. Ce projet est traditionnellement attribué à Bernard de Castanet nommé évêque en 1276 et entré en fonction en 1277. L'hypothèse la plus probable du nom de l'architecte de Sainte-Cécile serait celui de Pons Descoyl. Bernard de Castanet adopte le gothique méridional, mieux adapté à la pauvreté prônée par les cathares, au détriment de l'architecture gothique, née dans le nord de la France.
La cathédrale Sainte-Cécile
La cathédrale actuelle a été précédée de plusieurs édifices. Le premier est daté du IVe siècle et est détruit en 666 ou 667 par un incendie. Un second apparaît dans les textes en 920 sous le nom de Sainte-Cécile, la patronne des musiciens. Au cours du XIIIe siècle, la cathédrale est profondément modifiée par des travaux de grande ampleur entre 1245 et 1260. Alors même que le chantier de reconstruction ou rénovation de l'ancienne cathédrale de pierre vient de s'achever, un projet prend forme pour qu'Albi suive le mouvement de reconstruction des cathédrales dans tout le Midi toulousain. Ce projet est traditionnellement attribué à Bernard de Castanet nommé évêque en 1276 et entré en fonction en 1277. L'hypothèse la plus probable du nom de l'architecte de Sainte-Cécile serait celui de Pons Descoyl. Bernard de Castanet adopte le gothique méridional, mieux adapté à la pauvreté prônée par les cathares, au détriment de l'architecture gothique, née dans le nord de la France.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>L'architecture s'inspire des dernières constructions du Midi « indépendant », tels le couvent des Jacobins de Toulouse. De plus, Bernard de Castanet entretient un lien étroit avec les ordres monastiques, principalement les Dominicains qui ont mission inquisitoriale. Commencée par la façade orientale, comme cela se pratique en architecture religieuse, la construction débute par la pose de la première brique le 15 août 1282 par Bernard de Castanet et se poursuit vers l'ouest, chaque génération de bâtisseurs ajoutant son apport à l'ensemble. Entre 1301 et 1308, des différends apparaissent entre le roi de France Philippe IV et Bernard de Castanet entraine l'interruption des travaux. En 1310, le chantier reprend par l'établissement de voûtes sur la partie construite précédemment et la construction des murs de trois nouvelles travées jusqu'en 1340. Entre 1340 et 1370, les murs sont achevés et la base du clocher s'amorce. Entre 1370 et 1390, les voûtes sont terminées.
La cathédrale Sainte-Cécile
L'architecture s'inspire des dernières constructions du Midi « indépendant », tels le couvent des Jacobins de Toulouse. De plus, Bernard de Castanet entretient un lien étroit avec les ordres monastiques, principalement les Dominicains qui ont mission inquisitoriale. Commencée par la façade orientale, comme cela se pratique en architecture religieuse, la construction débute par la pose de la première brique le 15 août 1282 par Bernard de Castanet et se poursuit vers l'ouest, chaque génération de bâtisseurs ajoutant son apport à l'ensemble. Entre 1301 et 1308, des différends apparaissent entre le roi de France Philippe IV et Bernard de Castanet entraine l'interruption des travaux. En 1310, le chantier reprend par l'établissement de voûtes sur la partie construite précédemment et la construction des murs de trois nouvelles travées jusqu'en 1340. Entre 1340 et 1370, les murs sont achevés et la base du clocher s'amorce. Entre 1370 et 1390, les voûtes sont terminées.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Sainte-Cécile, plus grande cathédrale de briques au monde, s'apparente, par sa forme et la simplicité de ses lignes, aux églises gothiques du Midi toulousain, mais elle les surpasse par son ampleur et l'élan de ses contreforts, harmonieusement arrondis et répartis. Partie orientale, première construite ; les bâtiments à droite sont sur l'emplacement de l'ancienne cathédrale.
La cathédrale Sainte-Cécile
Sainte-Cécile, plus grande cathédrale de briques au monde, s'apparente, par sa forme et la simplicité de ses lignes, aux églises gothiques du Midi toulousain, mais elle les surpasse par son ampleur et l'élan de ses contreforts, harmonieusement arrondis et répartis. Partie orientale, première construite ; les bâtiments à droite sont sur l'emplacement de l'ancienne cathédrale.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Côté sud, son allure de forteresse est tempérée par la porte de Dominique de Florence (v. 1400) et par le porche ou « baldaquin » (v. 1530), chef-d'œuvre du gothique flamboyant.
La cathédrale Sainte-Cécile
Côté sud, son allure de forteresse est tempérée par la porte de Dominique de Florence (v. 1400) et par le porche ou « baldaquin » (v. 1530), chef-d'œuvre du gothique flamboyant.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Le porche ou « baldaquin » (v. 1530), chef-d'œuvre du gothique flamboyant.
La cathédrale Sainte-Cécile
Le porche ou « baldaquin » (v. 1530), chef-d'œuvre du gothique flamboyant.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Dominique de Florence fait construire l'escalier d'accès à l'édifice côté sud pour les fidèles. Le bas est doté d'une porte fortifiée dite porte de Dominique de Florence, plus décorative que réellement défensive. Elle est constituée d'une entrée en pierre avec un tympan ajouré. Cet ouvrage s'appuie sur le mur de la cathédrale et sur une tour ronde en brique. Cette dernière abritera le trésor des chanoines au XVIIIe siècle. La statuaire du portail a disparu mais il reste une clé de voûte de la Vierge de l'Assomption et à la retombée des arcs, des anges musiciens.
La cathédrale Sainte-Cécile
Dominique de Florence fait construire l'escalier d'accès à l'édifice côté sud pour les fidèles. Le bas est doté d'une porte fortifiée dite porte de Dominique de Florence, plus décorative que réellement défensive. Elle est constituée d'une entrée en pierre avec un tympan ajouré. Cet ouvrage s'appuie sur le mur de la cathédrale et sur une tour ronde en brique. Cette dernière abritera le trésor des chanoines au XVIIIe siècle. La statuaire du portail a disparu mais il reste une clé de voûte de la Vierge de l'Assomption et à la retombée des arcs, des anges musiciens.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>On aperçoit bien la surélévation des murs et des contreforts (7m) réalisée, au milieu du XIXe siècle, par César Daly, contemporain de Viollet-le-Duc. À la même époque, on dégagea largement la cathédrale des maisons qui l'enserraient.
La cathédrale Sainte-Cécile
On aperçoit bien la surélévation des murs et des contreforts (7m) réalisée, au milieu du XIXe siècle, par César Daly, contemporain de Viollet-le-Duc. À la même époque, on dégagea largement la cathédrale des maisons qui l'enserraient.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>La cathédrale. Dimensions extérieures : L. 113m, 1. : 35m, H. : 40m
La cathédrale Sainte-Cécile
La cathédrale. Dimensions extérieures : L. 113m, 1. : 35m, H. : 40m
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Après 1400, une période sombre de soixante dix ans voit le chantier stagner : les épidémies de peste et la guerre de Cent Ans ont affaibli l'économie locale et le conflit entre évêques concurrents détourne les maigres subsides au profit de la rétribution des combattants. La reprise du chantier se produit sous la responsabilité de Louis Ier d'Amboise. C'est lui qui consacre la nouvelle cathédrale le 23 avril 1480. Le nouvel évêque issu d'une grande famille proche du roi Louis XI, veut faire d'Albi une ville à la hauteur de son origine de grande famille. Sa nomination coïncide avec un essor économique considérable basé sur la culture et le commerce du pastel et du safran de l'Albigeois. L’austérité, prônée jadis, n'a plus lieu d'être, le dernier cathare a été brûlé vif en 1321. À l'intérieur de l'église, un jubé de pierre finement sculptée ceint le chœur.Le massif clocher carré gagne deux étages octogonaux à baies closes de volets qui masquent les cloches.
La cathédrale Sainte-Cécile
Après 1400, une période sombre de soixante dix ans voit le chantier stagner : les épidémies de peste et la guerre de Cent Ans ont affaibli l'économie locale et le conflit entre évêques concurrents détourne les maigres subsides au profit de la rétribution des combattants. La reprise du chantier se produit sous la responsabilité de Louis Ier d'Amboise. C'est lui qui consacre la nouvelle cathédrale le 23 avril 1480. Le nouvel évêque issu d'une grande famille proche du roi Louis XI, veut faire d'Albi une ville à la hauteur de son origine de grande famille. Sa nomination coïncide avec un essor économique considérable basé sur la culture et le commerce du pastel et du safran de l'Albigeois. L’austérité, prônée jadis, n'a plus lieu d'être, le dernier cathare a été brûlé vif en 1321. À l'intérieur de l'église, un jubé de pierre finement sculptée ceint le chœur.Le massif clocher carré gagne deux étages octogonaux à baies closes de volets qui masquent les cloches.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Le chevet. Le clocher–donjon.
Renforçant l’aspect de cathédrale-forteresse, un clocher massif et aveugle se dresse comme une longue vue vers le ciel (78m). Il fut élevé jusqu'à la toiture à la fin du XIVe siècle et couronné à la fin du XVe siècle, par les trois derniers étages. Ce clocher-donjon renforçait les fortifications séparant Albi du Castelviel. On ne pouvait donc édifier là un porche pour l’entrée de la cathédrale, dans l'axe de la nef.
La cathédrale Sainte-Cécile
Le chevet. Le clocher–donjon. Renforçant l’aspect de cathédrale-forteresse, un clocher massif et aveugle se dresse comme une longue vue vers le ciel (78m). Il fut élevé jusqu'à la toiture à la fin du XIVe siècle et couronné à la fin du XVe siècle, par les trois derniers étages. Ce clocher-donjon renforçait les fortifications séparant Albi du Castelviel. On ne pouvait donc édifier là un porche pour l’entrée de la cathédrale, dans l'axe de la nef.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Place de la cathédrale. Le palais de la Berbie.
La cathédrale Sainte-Cécile
Place de la cathédrale. Le palais de la Berbie.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>La Temporalité.
Le nom de cette rue rappelle l’emplacement du bâtiment de la Temporalité, tribunal des affaires civiles (vols, homicides coups et blessures) qui permettait à l'évêque, seigneur de la ville, de rendre la justice au nom de son pouvoir temporel.
En suivant son tracé, on longe le site de l'ancienne cathédrale avec son cloître et l'on peut mieux saisir les similitudes architecturales entre la cathédrale Sainte-Cécile et le palais de la Berbie.
La cathédrale Sainte-Cécile
La Temporalité. Le nom de cette rue rappelle l’emplacement du bâtiment de la Temporalité, tribunal des affaires civiles (vols, homicides coups et blessures) qui permettait à l'évêque, seigneur de la ville, de rendre la justice au nom de son pouvoir temporel. En suivant son tracé, on longe le site de l'ancienne cathédrale avec son cloître et l'on peut mieux saisir les similitudes architecturales entre la cathédrale Sainte-Cécile et le palais de la Berbie.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Murs de la cathédrale.
La cathédrale Sainte-Cécile
Murs de la cathédrale.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Murs de la cathédrale.
La cathédrale Sainte-Cécile
Murs de la cathédrale.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Déambulatoire. Statues de l'extérieur du choeur : Thobias, Esther.
La cathédrale Sainte-Cécile
Déambulatoire. Statues de l'extérieur du choeur : Thobias, Esther.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Déambulatoire. Statues de l'extérieur du choeur : Josaphat.
La cathédrale Sainte-Cécile
Déambulatoire. Statues de l'extérieur du choeur : Josaphat.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Déambulatoire. Statues de l'extérieur du choeur : Ezéchiel, Jonathas, Habacuc, Baruc. La voûte : le Christ de la Parousie trône au centre d’un champ d’azur.
La cathédrale Sainte-Cécile
Déambulatoire. Statues de l'extérieur du choeur : Ezéchiel, Jonathas, Habacuc, Baruc. La voûte : le Christ de la Parousie trône au centre d’un champ d’azur.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Déambulatoire. Voûtain du haut : musiaque, Genest, chanteurs. Puis, de gauche à droite :Cécile, Valérien, Apolline., Tobie, st Louis d'Anjou. Naphtali, Elisée, Martial. Jacob, IHS, Joseph. Jonas, PAX, Moïse. Transfiguration. Apparition au Cénacle. Salathiel, Jechonias. Puis illisible.
La cathédrale Sainte-Cécile
Déambulatoire. Voûtain du haut : musiaque, Genest, chanteurs. Puis, de gauche à droite :Cécile, Valérien, Apolline., Tobie, st Louis d'Anjou. Naphtali, Elisée, Martial. Jacob, IHS, Joseph. Jonas, PAX, Moïse. Transfiguration. Apparition au Cénacle. Salathiel, Jechonias. Puis illisible.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Déambulatoire. Peintures en trompe-l'oeil.
La cathédrale Sainte-Cécile
Déambulatoire. Peintures en trompe-l'oeil.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Déambulatoire. Sur la voûte : Saint Valérien, Saint Christophe, sainte Cécile.
La cathédrale Sainte-Cécile
Déambulatoire. Sur la voûte : Saint Valérien, Saint Christophe, sainte Cécile.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Déambulatoire. Saint François d'Assise et le loup
La cathédrale Sainte-Cécile
Déambulatoire. Saint François d'Assise et le loup
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Déambulatoire. Chapelle Sainte Martiane. Sainte Martianne recevant la bénédiction du père dans un lieu architecturé. La sainte est agenouillée à gauche, les mains croisées sur la poitrine. Elle reçoit la bénédiction de Dieu le Père apparaissant dans des nuées en haut à droite. Une perspective architecturale fuyante creuse la composition au centre, et ouvre sur un paysage. Attribué à Jean Molinier, 1640. C'est la seule représentation visible de la sainte vénérée dans le diocèse.  Portrait de sainte Carissime, Soulié Léon (peintre), XIXe siècle. Saint Amarand, Huile sur toile dans un cadre en bois doré surmonté de volutes encerclant une croix dans un médaillon. Sous le cadre, un panneau portant une inscription portée par des motifs végétaux. Ce tableau a été peint par Léon Soulié en 1840.
La cathédrale Sainte-Cécile
Déambulatoire. Chapelle Sainte Martiane. Sainte Martianne recevant la bénédiction du père dans un lieu architecturé. La sainte est agenouillée à gauche, les mains croisées sur la poitrine. Elle reçoit la bénédiction de Dieu le Père apparaissant dans des nuées en haut à droite. Une perspective architecturale fuyante creuse la composition au centre, et ouvre sur un paysage. Attribué à Jean Molinier, 1640. C'est la seule représentation visible de la sainte vénérée dans le diocèse. Portrait de sainte Carissime, Soulié Léon (peintre), XIXe siècle. Saint Amarand, Huile sur toile dans un cadre en bois doré surmonté de volutes encerclant une croix dans un médaillon. Sous le cadre, un panneau portant une inscription portée par des motifs végétaux. Ce tableau a été peint par Léon Soulié en 1840.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Déambulatoire. Saint Dominique.
La cathédrale Sainte-Cécile
Déambulatoire. Saint Dominique.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle de la Vierge.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle de la Vierge.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle de Saint Joseph.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle de Saint Joseph.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle du Sacré-Coeur.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle du Sacré-Coeur.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle du Christ.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle du Christ.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle du Christ.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle du Christ.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle du Christ.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle du Christ.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle du Christ. Statue de sainte Cécile.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle du Christ. Statue de sainte Cécile.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Châsse de Sainte Cécile. Dès le 13e siècle la présence d'un os du bras de sainte Cécile est attestée à la cathédrale d'Albi, et, en 1468, un autre fragment du bras de la sainte est rapporté de Rome par le cardinal Jouffroy à Albi. C'est ce fragment qui est aujourd'hui présenté dans la châsse du 19e siècle de sainte Cécile, présentée dans la chapelle du Christ ; le premier étant réputé disparu à la Révolution.
La cathédrale Sainte-Cécile
Châsse de Sainte Cécile. Dès le 13e siècle la présence d'un os du bras de sainte Cécile est attestée à la cathédrale d'Albi, et, en 1468, un autre fragment du bras de la sainte est rapporté de Rome par le cardinal Jouffroy à Albi. C'est ce fragment qui est aujourd'hui présenté dans la châsse du 19e siècle de sainte Cécile, présentée dans la chapelle du Christ ; le premier étant réputé disparu à la Révolution.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Châsse de Sainte Cécile. Dès le 13e siècle la présence d'un os du bras de sainte Cécile est attestée à la cathédrale d'Albi, et, en 1468, un autre fragment du bras de la sainte est rapporté de Rome par le cardinal Jouffroy à Albi. C'est ce fragment qui est aujourd'hui présenté dans la châsse du 19e siècle de sainte Cécile, présentée dans la chapelle du Christ ; le premier étant réputé disparu à la Révolution. Placide Poussielgue-Rusand a réalisé la châsse de sainte-Cécile (1887).
La cathédrale Sainte-Cécile
Châsse de Sainte Cécile. Dès le 13e siècle la présence d'un os du bras de sainte Cécile est attestée à la cathédrale d'Albi, et, en 1468, un autre fragment du bras de la sainte est rapporté de Rome par le cardinal Jouffroy à Albi. C'est ce fragment qui est aujourd'hui présenté dans la châsse du 19e siècle de sainte Cécile, présentée dans la chapelle du Christ ; le premier étant réputé disparu à la Révolution. Placide Poussielgue-Rusand a réalisé la châsse de sainte-Cécile (1887).
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>L'évêque Pierre de la Croix de Castries (1719-1747) commande entre 1734 et 1736 le nouvel orgue et confie à deux sculpteurs italiens la réalisation de la nouvelle chaire en marbre et en stuc ainsi que la rénovation de la chapelle d'axe.
La cathédrale Sainte-Cécile
L'évêque Pierre de la Croix de Castries (1719-1747) commande entre 1734 et 1736 le nouvel orgue et confie à deux sculpteurs italiens la réalisation de la nouvelle chaire en marbre et en stuc ainsi que la rénovation de la chapelle d'axe.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Les voûtes de la cathédrale d’Albi conservent le plus grand programme pictural de la Renaissance, réalisé en France par une équipe de peintres italiens. Ce grand décor, exécuté entre 1509 et 1512, est dû à l’initiative de Louis II d’Amboise, évêque d’Albi de 1503 à 1510 (à la suite de son oncle, Louis Ier). Poursuivant la politique artistique de son oncle, qui a fait sculpter le fameux chœur canonial flamboyant et peindre le Jugement dernier sur le mur occidental, Louis II achève la décoration de sa cathédrale en couvrant les voûtes d’un somptueux décor qui transforme l’édifice gothique en un grandiose sanctuaire « à l’antique », première illustration picturale de la Renaissance en France. Les voûtes, les parois des tribunes et les chapelles de la cathédrale associent habilement un programme iconographique de grande portée à une mise en scène grandiose. Sur les voûtes à croisées d’ogives, soulignées par des frises, des candélabres et des grotesques à la manière antique, se déploie un ensemble de scènes sur fond azur et rinceaux d’argent. Cinq des grands voûtains triangulaires ont reçu les principaux thèmes de la Révélation, de l’Annonciation à la Parousie en passant par la Transfiguration, l’Apparition au cénacle et le Couronnement de la Vierge, pour rappeler les temps forts de l’alliance de Dieu avec l’humanité. S’y ajoute la présence des prophètes et des rois de l’ancienne Loi qu’entourent les apôtres et les martyrs, les docteurs de l’Église et les saints protecteurs.
La cathédrale Sainte-Cécile
Les voûtes de la cathédrale d’Albi conservent le plus grand programme pictural de la Renaissance, réalisé en France par une équipe de peintres italiens. Ce grand décor, exécuté entre 1509 et 1512, est dû à l’initiative de Louis II d’Amboise, évêque d’Albi de 1503 à 1510 (à la suite de son oncle, Louis Ier). Poursuivant la politique artistique de son oncle, qui a fait sculpter le fameux chœur canonial flamboyant et peindre le Jugement dernier sur le mur occidental, Louis II achève la décoration de sa cathédrale en couvrant les voûtes d’un somptueux décor qui transforme l’édifice gothique en un grandiose sanctuaire « à l’antique », première illustration picturale de la Renaissance en France. Les voûtes, les parois des tribunes et les chapelles de la cathédrale associent habilement un programme iconographique de grande portée à une mise en scène grandiose. Sur les voûtes à croisées d’ogives, soulignées par des frises, des candélabres et des grotesques à la manière antique, se déploie un ensemble de scènes sur fond azur et rinceaux d’argent. Cinq des grands voûtains triangulaires ont reçu les principaux thèmes de la Révélation, de l’Annonciation à la Parousie en passant par la Transfiguration, l’Apparition au cénacle et le Couronnement de la Vierge, pour rappeler les temps forts de l’alliance de Dieu avec l’humanité. S’y ajoute la présence des prophètes et des rois de l’ancienne Loi qu’entourent les apôtres et les martyrs, les docteurs de l’Église et les saints protecteurs.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>La vaste surface du mur occidental aveugle est utilisée pour représenter un Jugement dernier de 270 m2, la plus grande fresque médiévale de la France méridionale. L'enduit léger n'efface pas le relief des briques, conférant un aspect particulier à la peinture. Louis II d'Amboise, neveu de son prédécesseur, est un familier de la cour du roi Louis XII qu'il accompagne durant les guerres d'Italie en 1502. L'année suivante, il est nommé évêque d'Albi et fait venir des artistes peintres d'Italie. Outre sa connaissance de ce pays, son frère, Charles II d'Amboise est grand découvreur d'artistes italiens ; c'est par son entremise que Léonard de Vinci aurait rencontré le roi François Ier. Louis a découvert, dans la région frontalière entre Lombardie et Émilie, un foisonnement d'ateliers de maîtres décorateurs. Plusieurs d'entre eux sont séduits par le projet du nouvel évêque et installent leur atelier à Albi.
La cathédrale Sainte-Cécile
La vaste surface du mur occidental aveugle est utilisée pour représenter un Jugement dernier de 270 m2, la plus grande fresque médiévale de la France méridionale. L'enduit léger n'efface pas le relief des briques, conférant un aspect particulier à la peinture. Louis II d'Amboise, neveu de son prédécesseur, est un familier de la cour du roi Louis XII qu'il accompagne durant les guerres d'Italie en 1502. L'année suivante, il est nommé évêque d'Albi et fait venir des artistes peintres d'Italie. Outre sa connaissance de ce pays, son frère, Charles II d'Amboise est grand découvreur d'artistes italiens ; c'est par son entremise que Léonard de Vinci aurait rencontré le roi François Ier. Louis a découvert, dans la région frontalière entre Lombardie et Émilie, un foisonnement d'ateliers de maîtres décorateurs. Plusieurs d'entre eux sont séduits par le projet du nouvel évêque et installent leur atelier à Albi.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Le Jugement dernier. On y distingue trois registres : le ciel, la terre et l'enfer, où gesticulent des impies incarnant les sept péchés capitaux. Registre du haut : Le ciel est peuplé par les anges et au-dessous sont assis les apôtres auréolés pour les mérites, puis la foule des élus représentés en costume d’époque et selon leur rang : le clergé, la noblesse puis le tiers état. Registre du milieu :les Justes ressuscités vers le ciel, vers le paradis, demeure des Justes. Ils sont porteurs d’un livre placé au niveau du coeur, appelé “livre de vie”. Registre du bas : l’enfer. Il s’organise en sept compartiments, autant que de péchés capitaux, présente les supplices réservés à chacun des 7 péchés capitaux, supplices horribles infligés par les démons cruels. L’un des 7 péchés capitaux a disparu à cause de l’ouverture centrale.Désordre, promiscuité, fournaise, prolifération de monstres et démons hideux qui suscitent l’effroi.
Les démons sont terribles : ils ont des ailes membraneuses, des yeux ronds sans paupières, leurs cheveux sont des dards rigides
La cathédrale Sainte-Cécile
Le Jugement dernier. On y distingue trois registres : le ciel, la terre et l'enfer, où gesticulent des impies incarnant les sept péchés capitaux. Registre du haut : Le ciel est peuplé par les anges et au-dessous sont assis les apôtres auréolés pour les mérites, puis la foule des élus représentés en costume d’époque et selon leur rang : le clergé, la noblesse puis le tiers état. Registre du milieu :les Justes ressuscités vers le ciel, vers le paradis, demeure des Justes. Ils sont porteurs d’un livre placé au niveau du coeur, appelé “livre de vie”. Registre du bas : l’enfer. Il s’organise en sept compartiments, autant que de péchés capitaux, présente les supplices réservés à chacun des 7 péchés capitaux, supplices horribles infligés par les démons cruels. L’un des 7 péchés capitaux a disparu à cause de l’ouverture centrale.Désordre, promiscuité, fournaise, prolifération de monstres et démons hideux qui suscitent l’effroi. Les démons sont terribles : ils ont des ailes membraneuses, des yeux ronds sans paupières, leurs cheveux sont des dards rigides
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Registre du haut : assis, en robe blanche, auréolés d’or les apôtres, au-dessous les saints dont l’identité différente est indiquée avec une grande variété, placés suivant un ordre hiérarchique : en tête un pape, un cardinal, un évêque puis l’empereur, un roi une reine, un franciscain, un dominicain… enfin la foule des élus. Registre du milieu : Les morts surgissent de leur tombeau. les ressuscités comparaissent devant le Juge suprême. Tous sont nus. Mais ils ont retrouvé, instantanément, leur apparence charnelle, ou, plutôt, un corps embelli et uniformisé.
Chacun porte sur sa poitrine un livre ouvert, symbole de la conscience révélant bonnes et mauvaises œuvres. L’examen a été favorable à tous ceux qui sont à droite du trône : le visage en paix, ils forment un cortège aux rangs serrés et avancent paisiblement. Registre du bas : Les orgueilleux attachés à des roues tournent sur de hautes montagnes. Les envieux sont plongés dans un fleuve glacé, puis plongés dans un lac de feu. Les coléreux sont découpés en morceaux dans une cave obscure qui ressemble à une boucherie
La cathédrale Sainte-Cécile
Registre du haut : assis, en robe blanche, auréolés d’or les apôtres, au-dessous les saints dont l’identité différente est indiquée avec une grande variété, placés suivant un ordre hiérarchique : en tête un pape, un cardinal, un évêque puis l’empereur, un roi une reine, un franciscain, un dominicain… enfin la foule des élus. Registre du milieu : Les morts surgissent de leur tombeau. les ressuscités comparaissent devant le Juge suprême. Tous sont nus. Mais ils ont retrouvé, instantanément, leur apparence charnelle, ou, plutôt, un corps embelli et uniformisé. Chacun porte sur sa poitrine un livre ouvert, symbole de la conscience révélant bonnes et mauvaises œuvres. L’examen a été favorable à tous ceux qui sont à droite du trône : le visage en paix, ils forment un cortège aux rangs serrés et avancent paisiblement. Registre du bas : Les orgueilleux attachés à des roues tournent sur de hautes montagnes. Les envieux sont plongés dans un fleuve glacé, puis plongés dans un lac de feu. Les coléreux sont découpés en morceaux dans une cave obscure qui ressemble à une boucherie
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Registre du mileu : A gauche du Christ, l’artiste a mis les damnés, eux aussi portent un livre et c’est leur condamnation qu’ils portent. 
Les réprouvés sont en nombre à peu près égal à celui des élus. En même temps qu’ils perçoivent l’accusation formulée par leur conscience, ils entendent les paroles de condamnation prononcées sur eux par le Christ, souverain Juge. Ses paroles sont inscrites sur une banderole qui se déploie dans un espace vide au-dessus du groupe des condamnés. Ceux-ci s’effondrent, pêle-mêle, les uns sur les autres, hurlant et gesticulant. Ils retombent sur le sol d’où ils viennent de sortir. Ils reculent épouvantés. Registre du bas : Les avares sont plongés dans des cuves où l’eau est remplacée par du métal en fusion, un démon les tourmente avec une broche de métal
Les gloutons sont obligés de manger des bêtes immondes.
Les luxurieux sont dans un puits voués aux flammes.
La cathédrale Sainte-Cécile
Registre du mileu : A gauche du Christ, l’artiste a mis les damnés, eux aussi portent un livre et c’est leur condamnation qu’ils portent. Les réprouvés sont en nombre à peu près égal à celui des élus. En même temps qu’ils perçoivent l’accusation formulée par leur conscience, ils entendent les paroles de condamnation prononcées sur eux par le Christ, souverain Juge. Ses paroles sont inscrites sur une banderole qui se déploie dans un espace vide au-dessus du groupe des condamnés. Ceux-ci s’effondrent, pêle-mêle, les uns sur les autres, hurlant et gesticulant. Ils retombent sur le sol d’où ils viennent de sortir. Ils reculent épouvantés. Registre du bas : Les avares sont plongés dans des cuves où l’eau est remplacée par du métal en fusion, un démon les tourmente avec une broche de métal Les gloutons sont obligés de manger des bêtes immondes. Les luxurieux sont dans un puits voués aux flammes.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
133
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>La partie centrale qui comportait sans doute le Christ juge et l’archange Saint Michel est détruite en 1693 pour replacer les fidèles au cœur de la messe en supprimant la séparation entre les religieux et les laïcs, afin que l'assemblée puisse voir l'autel lors des messes tout en  conservant le jubé. L’archevêque Charles Legoux de la Berchère (qui a construit l’hôpital d’Albi) et les chanoines firent donc éventrer le mur joignant les deux tours, pour ouvrir la nef sur la salle carrée qui se trouvait au rez-de-chaussée du clocher dont on a fait ainsi une chapelle pour donner une place d’honneur aux reliques de Saint Clair, évêque d’Albi. Cette destruction de la partie centrale est achevée avec l’installation des grandes orgues, œuvre de Christophe Moucherel de 1734 à 1736.
La cathédrale Sainte-Cécile
La partie centrale qui comportait sans doute le Christ juge et l’archange Saint Michel est détruite en 1693 pour replacer les fidèles au cœur de la messe en supprimant la séparation entre les religieux et les laïcs, afin que l'assemblée puisse voir l'autel lors des messes tout en conservant le jubé. L’archevêque Charles Legoux de la Berchère (qui a construit l’hôpital d’Albi) et les chanoines firent donc éventrer le mur joignant les deux tours, pour ouvrir la nef sur la salle carrée qui se trouvait au rez-de-chaussée du clocher dont on a fait ainsi une chapelle pour donner une place d’honneur aux reliques de Saint Clair, évêque d’Albi. Cette destruction de la partie centrale est achevée avec l’installation des grandes orgues, œuvre de Christophe Moucherel de 1734 à 1736.
134
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Le maître-autel en marbre noir consacré en 1980. Il est orné d'émaux de couleurs vives figurant une vigne sur trois côtés et Sainte Cécile sur la face postérieure.
La cathédrale Sainte-Cécile
Le maître-autel en marbre noir consacré en 1980. Il est orné d'émaux de couleurs vives figurant une vigne sur trois côtés et Sainte Cécile sur la face postérieure.
135
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>L'orgue est situé à l'extrémité ouest de la nef de la cathédrale, sa console repose sur les massifs circulaires qui séparent cette dernière de la chapelle située sous le clocher, qui sert de chœur et à laquelle on accède par un large portique voûté en plein cintre ouvert au XVIIIe siècle. Ainsi, l'orgue surplombe l'immense fresque du Jugement dernier.
La cathédrale Sainte-Cécile
L'orgue est situé à l'extrémité ouest de la nef de la cathédrale, sa console repose sur les massifs circulaires qui séparent cette dernière de la chapelle située sous le clocher, qui sert de chœur et à laquelle on accède par un large portique voûté en plein cintre ouvert au XVIIIe siècle. Ainsi, l'orgue surplombe l'immense fresque du Jugement dernier.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>L'Orgue Moucherel est l'un des plus grands et plus beaux orgues classiques de France, construit en seulement 3 ans. Il comprend un buffet en bois de chêne en deux parties séparées richement sculptées : grand orgue et positif. Pour ce qui concerne le buffet peu d'instruments peuvent se comparer à cet orgue, avec ses 28 éléments de façade au total (tourelles et plates-faces).  Le buffet du grand orgue comporte neuf tourelles et huit plates-faces - large de 16,20 m, il occupe presque toute la largeur de la nef elle-même, la plus haute tourelle s'élève à 15,20 m. 
Le buffet du positif, situé en avant, est en saillie, supporté par deux atlantes. Large de 7,90m et haut de 4,50m, il comporte cinq tourelles et six plates-faces. Des sculptures couronnent chacune de ces tourelles : sur la tourelle centrale, une couronne royale ; sur celles des extrémités, de grands paniers de fleurs. Sur les moyennes entourant la tourelle centrale sont placées les statues de Sainte Cécile portant un petit orgue et une palme (à gauche) et de Saint Valérien portant également une palme (à droite) ; sur les deux autres de même taille, une Renommée soufflant dans une trompette d'étain. Les deux plus petites portent des vases remplis de fleurs. Sa partie basse, sous les tuyaux de montre, est occupée par des panneaux chargés de trophées de musique (collections de divers instruments) en bas-relief. Dans sa composition actuelle, l'orgue compte un pédalier à la française et cinq claviers (grand-orgue, positif, bombarde, récit et écho), actionnant 56 jeux et 3578 tuyaux. La console est en fenêtre, restaurée dans son état d'origine. 
<br> Les premiers voûtains, au-dessus de l'orgue. De bas en haut, de gauche à droite : 1512 fin des travaux.  Sainte Claire, Eliud, Eléazar, Catherine de Sienne. Saint Antoine, Saint Urbain.
La cathédrale Sainte-Cécile
L'Orgue Moucherel est l'un des plus grands et plus beaux orgues classiques de France, construit en seulement 3 ans. Il comprend un buffet en bois de chêne en deux parties séparées richement sculptées : grand orgue et positif. Pour ce qui concerne le buffet peu d'instruments peuvent se comparer à cet orgue, avec ses 28 éléments de façade au total (tourelles et plates-faces). Le buffet du grand orgue comporte neuf tourelles et huit plates-faces - large de 16,20 m, il occupe presque toute la largeur de la nef elle-même, la plus haute tourelle s'élève à 15,20 m. Le buffet du positif, situé en avant, est en saillie, supporté par deux atlantes. Large de 7,90m et haut de 4,50m, il comporte cinq tourelles et six plates-faces. Des sculptures couronnent chacune de ces tourelles : sur la tourelle centrale, une couronne royale ; sur celles des extrémités, de grands paniers de fleurs. Sur les moyennes entourant la tourelle centrale sont placées les statues de Sainte Cécile portant un petit orgue et une palme (à gauche) et de Saint Valérien portant également une palme (à droite) ; sur les deux autres de même taille, une Renommée soufflant dans une trompette d'étain. Les deux plus petites portent des vases remplis de fleurs. Sa partie basse, sous les tuyaux de montre, est occupée par des panneaux chargés de trophées de musique (collections de divers instruments) en bas-relief. Dans sa composition actuelle, l'orgue compte un pédalier à la française et cinq claviers (grand-orgue, positif, bombarde, récit et écho), actionnant 56 jeux et 3578 tuyaux. La console est en fenêtre, restaurée dans son état d'origine.
Les premiers voûtains, au-dessus de l'orgue. De bas en haut, de gauche à droite : 1512 fin des travaux. Sainte Claire, Eliud, Eléazar, Catherine de Sienne. Saint Antoine, Saint Urbain.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Une galerie intérieure est ajoutée pour ceinturer la cathédrale au niveau du bas des baies. Cette tribune est assise sur des voûtes s'appuyant sur les contreforts et des ouvertures ont été percées dans la masse de ces derniers pour assurer la continuité du cheminement. Le début des décorations de la voûte se situe autour de l'année 1509 et l'achèvement des voûtes date de 1512. La rapidité d'exécution s'explique par le nombre d'artistes : neuf signatures ont été répertoriées dans des recoins de la cathédrale et chacune concernait le chef d'un atelier.
La cathédrale Sainte-Cécile
Une galerie intérieure est ajoutée pour ceinturer la cathédrale au niveau du bas des baies. Cette tribune est assise sur des voûtes s'appuyant sur les contreforts et des ouvertures ont été percées dans la masse de ces derniers pour assurer la continuité du cheminement. Le début des décorations de la voûte se situe autour de l'année 1509 et l'achèvement des voûtes date de 1512. La rapidité d'exécution s'explique par le nombre d'artistes : neuf signatures ont été répertoriées dans des recoins de la cathédrale et chacune concernait le chef d'un atelier.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>La voûte est éclairée par les grandes baies des tribunes.
La cathédrale Sainte-Cécile
La voûte est éclairée par les grandes baies des tribunes.
139
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Peinture au-dessus de la nef. Toutes les représentations de la voûte s’articulent autour du Christ lumière du monde : ceux qui sont de l’ancienne Alliance et n’ont reçu qu’une partie de la révélation (patriarches, prophètes, justes …) sont des silhouettes grises sur fond bleu et se trouvent dans la partie centrale de la voûte. 
Sur les côtés de la voûte, éclairés par les ouvertures des vitraux, sont disposés ceux qui sont éclairés directement par le Christ : les apôtres, le cortège des saintes et des saints, sainte Cécile…. Aussi portent-ils des vêtements colorés. Entre les arabesques des triangles de la voûte, les anges se joignent aux élus pour chanter la louange de Dieu.
La cathédrale Sainte-Cécile
Peinture au-dessus de la nef. Toutes les représentations de la voûte s’articulent autour du Christ lumière du monde : ceux qui sont de l’ancienne Alliance et n’ont reçu qu’une partie de la révélation (patriarches, prophètes, justes …) sont des silhouettes grises sur fond bleu et se trouvent dans la partie centrale de la voûte. Sur les côtés de la voûte, éclairés par les ouvertures des vitraux, sont disposés ceux qui sont éclairés directement par le Christ : les apôtres, le cortège des saintes et des saints, sainte Cécile…. Aussi portent-ils des vêtements colorés. Entre les arabesques des triangles de la voûte, les anges se joignent aux élus pour chanter la louange de Dieu.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Peintures au-dessus du choeur. Sur les voûtes à croisées d’ogives, soulignées par des frises, des candélabres et des grotesques à la manière antique, se déploie un ensemble de scènes sur fond azur et rinceaux d’argent. Cinq des grands voûtains triangulaires ont reçu les principaux thèmes de la Révélation, de l’Annonciation à la Parousie en passant par la Transfiguration, l’Apparition au cénacle et le Couronnement de la Vierge, pour rappeler les temps forts de l’alliance de Dieu avec l’humanité. S’y ajoute la présence des prophètes et des rois de l’ancienne Loi qu’entourent les apôtres et les martyrs, les docteurs de l’Église et les saints protecteurs.
La cathédrale Sainte-Cécile
Peintures au-dessus du choeur. Sur les voûtes à croisées d’ogives, soulignées par des frises, des candélabres et des grotesques à la manière antique, se déploie un ensemble de scènes sur fond azur et rinceaux d’argent. Cinq des grands voûtains triangulaires ont reçu les principaux thèmes de la Révélation, de l’Annonciation à la Parousie en passant par la Transfiguration, l’Apparition au cénacle et le Couronnement de la Vierge, pour rappeler les temps forts de l’alliance de Dieu avec l’humanité. S’y ajoute la présence des prophètes et des rois de l’ancienne Loi qu’entourent les apôtres et les martyrs, les docteurs de l’Église et les saints protecteurs.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>De bas en haut, de gauche à droite : 1512 fin de voûte Sainte Claire, Eliud, Eléazar, Catherine de Sienne. Saint Antoine, Sadoch, Achim,  Job. Saint Sylvestre, Azor, Eliacim, Saint Urbain. Sainte Marie l'Egytienne, Abiut, Zorobabel, Sainte Marthe. Sainte Anastasie, Salathiel,  Jechonias, Sainte Liberate. Saint Christophe, Apparition au Cénacle, Saint Martin.
La cathédrale Sainte-Cécile
De bas en haut, de gauche à droite : 1512 fin de voûte Sainte Claire, Eliud, Eléazar, Catherine de Sienne. Saint Antoine, Sadoch, Achim, Job. Saint Sylvestre, Azor, Eliacim, Saint Urbain. Sainte Marie l'Egytienne, Abiut, Zorobabel, Sainte Marthe. Sainte Anastasie, Salathiel, Jechonias, Sainte Liberate. Saint Christophe, Apparition au Cénacle, Saint Martin.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>De bas en haut, de gauche à droite : 1512 fin des travaux. Sainte Claire, Eliud, Eléazar, Sainte Catherine de Sienne. Saint Antoine, Sadoch, Achim,  Job. Saint Sylvestre, Azor, Eliacim, Saint Urbain.
La cathédrale Sainte-Cécile
De bas en haut, de gauche à droite : 1512 fin des travaux. Sainte Claire, Eliud, Eléazar, Sainte Catherine de Sienne. Saint Antoine, Sadoch, Achim, Job. Saint Sylvestre, Azor, Eliacim, Saint Urbain.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>De bas en haut, de gauche à droite : Saint Sylvestre, Azor, Eliacim, Saint Urbain. Sainte Marie l'Egytienne, Abiut, Zorobabel, Sainte Marthe. Sainte Anastasie, Salathiel, Jechonias, Sainte Liberate.
La cathédrale Sainte-Cécile
De bas en haut, de gauche à droite : Saint Sylvestre, Azor, Eliacim, Saint Urbain. Sainte Marie l'Egytienne, Abiut, Zorobabel, Sainte Marthe. Sainte Anastasie, Salathiel, Jechonias, Sainte Liberate.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>De droite à gauche, de bas en haut. Apparition au Cénacle. Saint Sébastien, Saint Roch. Sainte Agnès, Jonas, Moïse, Sainte Véronique. Sainte Ursule, Jacob, Joseph, Sainte Barbe. Saint Salvi, Nephtali, Elisée, Saint Martial. Saint Louis d'Anjou, Mathusalem, Tobie, Saint Louis. Sainte Apolline, Sainte Cécile et, Saint Valérien dans un cercle lumineux bordé des couleurs de l’arc-en-ciel, Sainte Marguerite. Saint Augustin, Théologie, conversion de Saint Paul, Musique, chanteur, David, Tubal, Saint Genest, chanteurs. Sainte Madeleine, Annonciation, sainte Catherine. Sainte Agathe, Zacharie, David, Saint Tiburce.
La cathédrale Sainte-Cécile
De droite à gauche, de bas en haut. Apparition au Cénacle. Saint Sébastien, Saint Roch. Sainte Agnès, Jonas, Moïse, Sainte Véronique. Sainte Ursule, Jacob, Joseph, Sainte Barbe. Saint Salvi, Nephtali, Elisée, Saint Martial. Saint Louis d'Anjou, Mathusalem, Tobie, Saint Louis. Sainte Apolline, Sainte Cécile et, Saint Valérien dans un cercle lumineux bordé des couleurs de l’arc-en-ciel, Sainte Marguerite. Saint Augustin, Théologie, conversion de Saint Paul, Musique, chanteur, David, Tubal, Saint Genest, chanteurs. Sainte Madeleine, Annonciation, sainte Catherine. Sainte Agathe, Zacharie, David, Saint Tiburce.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>L'Apparition au cénacle, avec, à gauche 38 médaillons de Saintes et à droite 38 médaillons de Saints. Jésus ressuscité apparaît au Cénacle, cette scène de théophanie est associée à l’épisode de la Transfiguration qui s’est déroulée au cours de la vie publique du Christ. Au matin du 1er jour de la semaine, les femmes vont au tombeau, le corps n’est plus là ; elles annoncent la résurrection aux disciples.Ce même soir, les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie. Or, l’un des Douze, Thomas n’était pas avec eux. Il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! ». La salle du Cénacle a été imaginée par les artistes de la voûte comme une tribune ou une scène de théâtre, clôturée par une balustrade du côté des spectateurs. Les portes fermées sont représentées ; les disciples sont à l’étroit dans cette pièce, symbole de lieu caché.
La cathédrale Sainte-Cécile
L'Apparition au cénacle, avec, à gauche 38 médaillons de Saintes et à droite 38 médaillons de Saints. Jésus ressuscité apparaît au Cénacle, cette scène de théophanie est associée à l’épisode de la Transfiguration qui s’est déroulée au cours de la vie publique du Christ. Au matin du 1er jour de la semaine, les femmes vont au tombeau, le corps n’est plus là ; elles annoncent la résurrection aux disciples.Ce même soir, les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie. Or, l’un des Douze, Thomas n’était pas avec eux. Il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! ». La salle du Cénacle a été imaginée par les artistes de la voûte comme une tribune ou une scène de théâtre, clôturée par une balustrade du côté des spectateurs. Les portes fermées sont représentées ; les disciples sont à l’étroit dans cette pièce, symbole de lieu caché.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Dans la 5e travée à partir des orgues, des anges présentent deux soleils d’or sur fond rouge : l’un d’eux est le monogramme IHS, l’autre est le mot PAX.  IHS est l’abréviation de Iesus Hominum Salvator, expression latine qui signifie « Jésus, Sauveur des hommes ».  Jésus est le Messie annoncé par les prophètes ; il inaugure un règne de Paix – PAX en latin.  La Transfiguration. peu avant sa dernière montée vers Jérusalem, Jésus est transfiguré en présence des trois apôtres qui lui sont le plus proches.  Le Christ est debout, en majesté, lumineux et le corps enveloppé d’une mandorle dorée. La tradition chrétienne situe cette scène sur le Mont Thabor.
Les trois apôtres sont agenouillés, en adoration : à la droite de Jésus, Pierre tout proche ; puis Jean, le plus jeune des disciples. Jacques est de l’autre côté.
La cathédrale Sainte-Cécile
Dans la 5e travée à partir des orgues, des anges présentent deux soleils d’or sur fond rouge : l’un d’eux est le monogramme IHS, l’autre est le mot PAX. IHS est l’abréviation de Iesus Hominum Salvator, expression latine qui signifie « Jésus, Sauveur des hommes ». Jésus est le Messie annoncé par les prophètes ; il inaugure un règne de Paix – PAX en latin. La Transfiguration. peu avant sa dernière montée vers Jérusalem, Jésus est transfiguré en présence des trois apôtres qui lui sont le plus proches. Le Christ est debout, en majesté, lumineux et le corps enveloppé d’une mandorle dorée. La tradition chrétienne situe cette scène sur le Mont Thabor. Les trois apôtres sont agenouillés, en adoration : à la droite de Jésus, Pierre tout proche ; puis Jean, le plus jeune des disciples. Jacques est de l’autre côté.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>A gauche l'Annonciation. L’Ange et la Vierge sont chacun sur un large guéridon en guise de piédestal. Leur corps est compris dans un cercle lumineux, bordé des couleurs de l’arc-en-ciel ; celui de Marie irradie au-delà, signe d’exception. Entre l’Ange et la Vierge, Dieu le Père apparaît dans une mandorle  formée par cinq séraphins. Vieillard barbu, orné du nimbe doré triangulaire, réservé aux personnes de la Sainte Trinité, Il ouvre les bras ; Il est entièrement tourné vers Marie. Une petite colombe, venant du Père, descend vers la Vierge.
Le mystère de la sainte Trinité et saint Augustin. Saint Augustin est mis en parallèle avec saint Paul peint au moment de sa conversion. Tous deux entourent la Théologie et sont peints dans un médaillon. Augustin est assis, avec chape dorée et mitre sur la tête, un livre appuyé sur les genoux. 
Sur la voûte, un ange vêtu de blanc élève au-dessus de saint Augustin, une gloire circulaire où s’inscrit la tête à trois visages représentant Dieu, ensemble nimbé d’un triangle. Cette figuration symbolise la Trinité, objet de la méditation de ce Père de l’Église.
La cathédrale Sainte-Cécile
A gauche l'Annonciation. L’Ange et la Vierge sont chacun sur un large guéridon en guise de piédestal. Leur corps est compris dans un cercle lumineux, bordé des couleurs de l’arc-en-ciel ; celui de Marie irradie au-delà, signe d’exception. Entre l’Ange et la Vierge, Dieu le Père apparaît dans une mandorle formée par cinq séraphins. Vieillard barbu, orné du nimbe doré triangulaire, réservé aux personnes de la Sainte Trinité, Il ouvre les bras ; Il est entièrement tourné vers Marie. Une petite colombe, venant du Père, descend vers la Vierge. Le mystère de la sainte Trinité et saint Augustin. Saint Augustin est mis en parallèle avec saint Paul peint au moment de sa conversion. Tous deux entourent la Théologie et sont peints dans un médaillon. Augustin est assis, avec chape dorée et mitre sur la tête, un livre appuyé sur les genoux. Sur la voûte, un ange vêtu de blanc élève au-dessus de saint Augustin, une gloire circulaire où s’inscrit la tête à trois visages représentant Dieu, ensemble nimbé d’un triangle. Cette figuration symbolise la Trinité, objet de la méditation de ce Père de l’Église.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>De droite à gauche. Saint Louis d'Anjou, Mathusalem, Tobie, Saint Louis. Sainte Apolline, Sainte Cécile, Saint Valérien, Sainte Marguerite. Saint Augustin, Théologie, conversion de Saint Paul, Musique, chanteur, David, Tubal, Saint Genest, chanteurs. Sainte Madeleine, Annonciation, Sainte Catherine d'Alexandrie. Sainte Agathe, Zacharie, David, Saint Tiburce. Sainte Cécile, Michée, Isaïe, Saint Valérien. Epérance, Babacuc, Aggee, Humilité. Anne la Prophétesse, Sibylle persique, Ludo, Sainte Face, Sainte Face, AVE, Sibylle phrygienne, Sibylle lybique. Foi, Daniel, Osée, Charité. Sainte Anne, vierges folles et vierges sages, Saint  Joachim. Daniel et l'ange, les vieillards, Suzanne, sacrifice d'Abraham, ane, agneau. Saint Jean Baptiste, Couronnement de la Vierge, Saint Joseph. Force, Abraham, Justice. Prudence, Simeon, Tempérance. Eve, Grégoire et Amboise, Christ de la Parousie, Jérome et Augustin, Adam.
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De droite à gauche. Saint Louis d'Anjou, Mathusalem, Tobie, Saint Louis. Sainte Apolline, Sainte Cécile, Saint Valérien, Sainte Marguerite. Saint Augustin, Théologie, conversion de Saint Paul, Musique, chanteur, David, Tubal, Saint Genest, chanteurs. Sainte Madeleine, Annonciation, Sainte Catherine d'Alexandrie. Sainte Agathe, Zacharie, David, Saint Tiburce. Sainte Cécile, Michée, Isaïe, Saint Valérien. Epérance, Babacuc, Aggee, Humilité. Anne la Prophétesse, Sibylle persique, Ludo, Sainte Face, Sainte Face, AVE, Sibylle phrygienne, Sibylle lybique. Foi, Daniel, Osée, Charité. Sainte Anne, vierges folles et vierges sages, Saint Joachim. Daniel et l'ange, les vieillards, Suzanne, sacrifice d'Abraham, ane, agneau. Saint Jean Baptiste, Couronnement de la Vierge, Saint Joseph. Force, Abraham, Justice. Prudence, Simeon, Tempérance. Eve, Grégoire et Amboise, Christ de la Parousie, Jérome et Augustin, Adam.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Vers la fin du XIIIe siècle le chapitre cathédral (ensemble des chanoines de la cathédrale) prend comme blason un reliquaire en forme de croix de l’époque mérovingienne. Le blason du chapitre a trouvé place dans la cinquième travée après le Christ enseignant, au milieu de l’histoire de sainte Cécile. Il est reproduit quatre fois ; puisqu’il figure sur chacun des cantons de la voûte. Ce blason est souvent représenté dans les chapelles, de part et d’autre de l’orgue, au dessus de la fresque du jugement dernier. A droite l'annonciation.
La cathédrale Sainte-Cécile
Vers la fin du XIIIe siècle le chapitre cathédral (ensemble des chanoines de la cathédrale) prend comme blason un reliquaire en forme de croix de l’époque mérovingienne. Le blason du chapitre a trouvé place dans la cinquième travée après le Christ enseignant, au milieu de l’histoire de sainte Cécile. Il est reproduit quatre fois ; puisqu’il figure sur chacun des cantons de la voûte. Ce blason est souvent représenté dans les chapelles, de part et d’autre de l’orgue, au dessus de la fresque du jugement dernier. A droite l'annonciation.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Saint Augustin, Théologie, conversion de Saint Paul, Musique, chanteur, David, Tubal, Saint Genest, chanteurs. Sainte Madeleine, Annonciation, Sainte Catherine d'Alexandrie. Sainte Agathe, Zacharie, David, Saint Tiburce. Sainte Cécile, Michée, Isaïe, Saint Valérien. Epérance, Babacuc, Aggee, Humilité. Anne la Prophétesse, Sibylle persique, Ludo, Sainte Face, Sainte Face, AVE, Sibylle phrygienne, Sibylle lybique. Foi, Daniel, Osée, Charité. Sainte Anne, vierges folles et vierges sages, Saint  Joachim. Daniel et l'ange, les vieillards, Suzanne, sacrifice d'Abraham, ane, agneau. Saint Jean Baptiste, Couronnement de la Vierge, Saint Joseph.
La cathédrale Sainte-Cécile
Saint Augustin, Théologie, conversion de Saint Paul, Musique, chanteur, David, Tubal, Saint Genest, chanteurs. Sainte Madeleine, Annonciation, Sainte Catherine d'Alexandrie. Sainte Agathe, Zacharie, David, Saint Tiburce. Sainte Cécile, Michée, Isaïe, Saint Valérien. Epérance, Babacuc, Aggee, Humilité. Anne la Prophétesse, Sibylle persique, Ludo, Sainte Face, Sainte Face, AVE, Sibylle phrygienne, Sibylle lybique. Foi, Daniel, Osée, Charité. Sainte Anne, vierges folles et vierges sages, Saint Joachim. Daniel et l'ange, les vieillards, Suzanne, sacrifice d'Abraham, ane, agneau. Saint Jean Baptiste, Couronnement de la Vierge, Saint Joseph.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Les vierges sages et les vierges folles. Au centre, Elles sont groupées sous une arcade qui évoque un décor de théâtre composé d’un arc central flanqué latéralement de deux escaliers, par lesquels on accède à la maison de l’époux. Des rayons, sous l’arche du décor, montrent que la maison de l’époux se confond avec le Ciel de lumière et de Gloire. À droite du côté des vierges sages un chien aboie ; à gauche du côté des vierges folles, un chien dort et se trouve dépourvu de collier. Ce n’est pas seulement un détail pittoresque : cet animal symbolise la vigilance et la fidélité. Sur les côtés : Sur la voûte, la maison de l’époux comporte double perron : À gauche, les vierges folles sont arrêtées sur le pas de la porte par l’époux, nimbé d’or : « AMEN DICO VO/BIS NESCIO VOS : Amen. Je vous dis : Je ne vous connais pas ». Pas d’ange ici pour soutenir le cartouche contenant ces paroles de rejet. L’une des jeunes filles, assise au bas des degrés, semble méditer sur sa folie. A doite, 

Les vierges sages gravissent allègrement les marches de droite. Deux sont déjà entrées dans la maison de l’époux, la troisième franchit le seuil.

Le mérite des vierges sages est d’avoir fait provision d’huile, d’avoir été prudentes comme le souligne l’inscription dans le cartouche présenté par un ange : « QVINQVE / PRVDEN/TES VERO / ACCEPERVNT (OLEVM) : or les cinq prudentes prirent (de l’huile). »
La cathédrale Sainte-Cécile
Les vierges sages et les vierges folles. Au centre, Elles sont groupées sous une arcade qui évoque un décor de théâtre composé d’un arc central flanqué latéralement de deux escaliers, par lesquels on accède à la maison de l’époux. Des rayons, sous l’arche du décor, montrent que la maison de l’époux se confond avec le Ciel de lumière et de Gloire. À droite du côté des vierges sages un chien aboie ; à gauche du côté des vierges folles, un chien dort et se trouve dépourvu de collier. Ce n’est pas seulement un détail pittoresque : cet animal symbolise la vigilance et la fidélité. Sur les côtés : Sur la voûte, la maison de l’époux comporte double perron : À gauche, les vierges folles sont arrêtées sur le pas de la porte par l’époux, nimbé d’or : « AMEN DICO VO/BIS NESCIO VOS : Amen. Je vous dis : Je ne vous connais pas ». Pas d’ange ici pour soutenir le cartouche contenant ces paroles de rejet. L’une des jeunes filles, assise au bas des degrés, semble méditer sur sa folie. A doite, Les vierges sages gravissent allègrement les marches de droite. Deux sont déjà entrées dans la maison de l’époux, la troisième franchit le seuil. Le mérite des vierges sages est d’avoir fait provision d’huile, d’avoir été prudentes comme le souligne l’inscription dans le cartouche présenté par un ange : « QVINQVE / PRVDEN/TES VERO / ACCEPERVNT (OLEVM) : or les cinq prudentes prirent (de l’huile). »
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Le Couronnement de la Vierge. Dernière grande scène centrale avant le Christ en gloire. Cette peinture est à la fois grandiose et empreinte d’une simplicité lumineuse et festive : le Christ Roi couronne Marie sous le couvert de l’Esprit Saint ; cet acte auréolé de séraphins est acclamé par divers anges musiciens et d’autres séraphins ! Le Christ, robe rouge et manteau bleu, est roi de l’univers ; il couronne sa mère, geste et regard entièrement dédiés à cet acte solennel. Marie est en robe bleue, drapée entièrement d’un manteau blanc. Assise, elle reçoit la couronne, légèrement inclinée, mains jointes, regard humble et profond. L’Esprit Saint, figuré par une colombe, surplombe les deux personnages, les couvrant ou plutôt les reliant de ses deux ailes. Autour d'eux, deux chœurs d’anges, aux robes de couleurs vives et variées, jouent de leurs trompettes, tambourin, flûte ou viole.
La cathédrale Sainte-Cécile
Le Couronnement de la Vierge. Dernière grande scène centrale avant le Christ en gloire. Cette peinture est à la fois grandiose et empreinte d’une simplicité lumineuse et festive : le Christ Roi couronne Marie sous le couvert de l’Esprit Saint ; cet acte auréolé de séraphins est acclamé par divers anges musiciens et d’autres séraphins ! Le Christ, robe rouge et manteau bleu, est roi de l’univers ; il couronne sa mère, geste et regard entièrement dédiés à cet acte solennel. Marie est en robe bleue, drapée entièrement d’un manteau blanc. Assise, elle reçoit la couronne, légèrement inclinée, mains jointes, regard humble et profond. L’Esprit Saint, figuré par une colombe, surplombe les deux personnages, les couvrant ou plutôt les reliant de ses deux ailes. Autour d'eux, deux chœurs d’anges, aux robes de couleurs vives et variées, jouent de leurs trompettes, tambourin, flûte ou viole.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>De droite à gauche : Eve, Grégoire et Amboise, Christ de la Parousie, Jérome et Augustin, Adam. À la verticale de l’autel du grand chœur, au centre de l’abside, le Christ de la Parousie trône au centre d’un champ d’azur. Revêtu d’une robe rouge et d’un manteau bleu, il bénit de la main droite.
Il est compris dans une mandorle à fond doré, rayonnante et bordée d’une rangée de douze anges, certains jouant de la viole ou du tambourin, d'autres étant en adoration.. Autour, des séraphins, groupés par deux ou trois, sont pourvus chacun de quatre ailes entrecroisées.
Le tout est encadré par les  symboles des quatre évangélistes, reprise de la vision de saint Jean dans le livre de l’Apocalypse. La Parousie évoque la venue du Christ parmi les hommes, inaugurant les temps messianiques et son avènement glorieux à la fin des temps.
Aussi le Christ est-il représenté enseignant : sa main droite est levée, en signe d’autorité et de bénédiction ; sur le genou gauche, il tient le livre des évangiles ouvert sur ces mots : « EGO / SVM / LVX / MVN//DI ET / VIA / VERI/TAS : moi, je suis la lumière du monde et la voie, la vérité ».
La cathédrale Sainte-Cécile
De droite à gauche : Eve, Grégoire et Amboise, Christ de la Parousie, Jérome et Augustin, Adam. À la verticale de l’autel du grand chœur, au centre de l’abside, le Christ de la Parousie trône au centre d’un champ d’azur. Revêtu d’une robe rouge et d’un manteau bleu, il bénit de la main droite. Il est compris dans une mandorle à fond doré, rayonnante et bordée d’une rangée de douze anges, certains jouant de la viole ou du tambourin, d'autres étant en adoration.. Autour, des séraphins, groupés par deux ou trois, sont pourvus chacun de quatre ailes entrecroisées. Le tout est encadré par les symboles des quatre évangélistes, reprise de la vision de saint Jean dans le livre de l’Apocalypse. La Parousie évoque la venue du Christ parmi les hommes, inaugurant les temps messianiques et son avènement glorieux à la fin des temps. Aussi le Christ est-il représenté enseignant : sa main droite est levée, en signe d’autorité et de bénédiction ; sur le genou gauche, il tient le livre des évangiles ouvert sur ces mots : « EGO / SVM / LVX / MVN//DI ET / VIA / VERI/TAS : moi, je suis la lumière du monde et la voie, la vérité ».
154
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Le jubé est une clôture de pierre qui isole le chapitre de chanoines du reste des fidèles lors des offices. Celui d'Albi, de style gothique flamboyant présente une façade de 18 m de longueur, de 8,20 m de haut, et de 7,15 m de profondeur (sous tribune). La tribune de la façade externe comporte trois registres. Le registre inférieur est décoré à chaque travée de deux arcs jumelés en accolade dont la pointe en fleuron affleure dans le registre médian. Les retombées pendantes des trois arcades à polylobes redentés, ouvertes sur le porche logé sous la tribune, se terminent par des sculptures en forme de gros cabochons. Le registre supérieur comporte des arcs jumelés en plein cintre et, dans les travées intermédiaires, une balustrade ajourée ornée de blasons. Le battant de chaque porte comporte au registre inférieur une grande arcade à claire-voie et en accolade, surmontée d'un tympan à soufflets et mouchettes, et au registre supérieur une suite de petites arcades, groupées deux à deux
La cathédrale Sainte-Cécile
Le jubé est une clôture de pierre qui isole le chapitre de chanoines du reste des fidèles lors des offices. Celui d'Albi, de style gothique flamboyant présente une façade de 18 m de longueur, de 8,20 m de haut, et de 7,15 m de profondeur (sous tribune). La tribune de la façade externe comporte trois registres. Le registre inférieur est décoré à chaque travée de deux arcs jumelés en accolade dont la pointe en fleuron affleure dans le registre médian. Les retombées pendantes des trois arcades à polylobes redentés, ouvertes sur le porche logé sous la tribune, se terminent par des sculptures en forme de gros cabochons. Le registre supérieur comporte des arcs jumelés en plein cintre et, dans les travées intermédiaires, une balustrade ajourée ornée de blasons. Le battant de chaque porte comporte au registre inférieur une grande arcade à claire-voie et en accolade, surmontée d'un tympan à soufflets et mouchettes, et au registre supérieur une suite de petites arcades, groupées deux à deux
155
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Un jubé de pierre a été ajouté à l'intérieur du chœur de la cathédrale. Cette construction de pierre constitue presque une église dans l'autre. Les éléments sont totalement séparés du reste de l'édifice en brique. La dentelle de pierre constitue une séparation entre les fidèles et le chapitre de chanoines. Aucun document ne permet de le dater, mais la présence, en plusieurs endroits, de blasons des Amboise situait l'érection de cet ensemble sous l'épiscopat de Louis I ou de son successeur de neveu, entre 1474 et 1517.
La cathédrale Sainte-Cécile
Un jubé de pierre a été ajouté à l'intérieur du chœur de la cathédrale. Cette construction de pierre constitue presque une église dans l'autre. Les éléments sont totalement séparés du reste de l'édifice en brique. La dentelle de pierre constitue une séparation entre les fidèles et le chapitre de chanoines. Aucun document ne permet de le dater, mais la présence, en plusieurs endroits, de blasons des Amboise situait l'érection de cet ensemble sous l'épiscopat de Louis I ou de son successeur de neveu, entre 1474 et 1517.
156
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Les retombées pendantes des trois arcades à polylobes redentés, ouvertes sur le porche logé sous la tribune, se terminent par des sculptures en forme de gros cabochons.
La cathédrale Sainte-Cécile
Les retombées pendantes des trois arcades à polylobes redentés, ouvertes sur le porche logé sous la tribune, se terminent par des sculptures en forme de gros cabochons.
157
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Adam et Eve.
La cathédrale Sainte-Cécile
Adam et Eve.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Porte Nord du Jubé. Saint Matthias, Saint Simon, deux apôtres. Charlemagne.
La cathédrale Sainte-Cécile
Porte Nord du Jubé. Saint Matthias, Saint Simon, deux apôtres. Charlemagne.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Charlemagne.
La cathédrale Sainte-Cécile
Charlemagne.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Porte Sud du Jubé. Saint Philippe, Saint Jude, deux apôtres. Constantin.
La cathédrale Sainte-Cécile
Porte Sud du Jubé. Saint Philippe, Saint Jude, deux apôtres. Constantin.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Ici, vous êtes dans le chœur, « saint des saints » de la cathédrale où les chanoines chantaient l'office sept lois par jour et célébraient la messe quotidienne. Si les statues de l'extérieur du chœur représentent des personnages de l'Ancien Testament,  à l'intérieur, c’est le Nouveau Testament qui est évoqué. Au fond, l'abside à 5 pans avec l’autel (début XXe siècle). Après les deux portes latérales, 120 stalles de bois : les stalles hautes pour les chanoines, les stalles basses pour les autres clercs, chantres et servants.
La cathédrale Sainte-Cécile
Ici, vous êtes dans le chœur, « saint des saints » de la cathédrale où les chanoines chantaient l'office sept lois par jour et célébraient la messe quotidienne. Si les statues de l'extérieur du chœur représentent des personnages de l'Ancien Testament, à l'intérieur, c’est le Nouveau Testament qui est évoqué. Au fond, l'abside à 5 pans avec l’autel (début XXe siècle). Après les deux portes latérales, 120 stalles de bois : les stalles hautes pour les chanoines, les stalles basses pour les autres clercs, chantres et servants.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Le grand chœur de style gothique flamboyant (1545 - 1585) et la façade interne du jubé. Dans la partie Ouest, 
120 stalles de bois : les stalles hautes pour les chanoines, les stalles basses pour les autres clercs, chantres et servants. Elles sont surmontées d'une délicieuse frise de 70 angelots et de petits baldaquins finement ciselés.
La cathédrale Sainte-Cécile
Le grand chœur de style gothique flamboyant (1545 - 1585) et la façade interne du jubé. Dans la partie Ouest, 120 stalles de bois : les stalles hautes pour les chanoines, les stalles basses pour les autres clercs, chantres et servants. Elles sont surmontées d'une délicieuse frise de 70 angelots et de petits baldaquins finement ciselés.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>L'abside à 5 pans dont les panneaux sont séparés les uns des autres par des piliers surmontés de dais flamboyants distants d'environ 2 mètres les uns des autres. Toutes les travées, à l'exception des portes latérales, comportent une partie basse aveugle haute de 1,25 m. environ. De part et d'autre de l'autel, les douze apôtres dont chacun récite un article du Je crois en Dieu. St Barthélemy, StThomas, St Jean, St André.
La cathédrale Sainte-Cécile
L'abside à 5 pans dont les panneaux sont séparés les uns des autres par des piliers surmontés de dais flamboyants distants d'environ 2 mètres les uns des autres. Toutes les travées, à l'exception des portes latérales, comportent une partie basse aveugle haute de 1,25 m. environ. De part et d'autre de l'autel, les douze apôtres dont chacun récite un article du Je crois en Dieu. St Barthélemy, StThomas, St Jean, St André.
171
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>St André, derrière l'autel, au soleil levant, la Vierge Marie avec à sa droite, saint Paul et à sa gauche, saint Jean-Baptiste
La cathédrale Sainte-Cécile
St André, derrière l'autel, au soleil levant, la Vierge Marie avec à sa droite, saint Paul et à sa gauche, saint Jean-Baptiste
172
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>La Vierge Marie avec à sa droite, saint Paul et à sa gauche, saint Jean-Baptiste
La cathédrale Sainte-Cécile
La Vierge Marie avec à sa droite, saint Paul et à sa gauche, saint Jean-Baptiste
173
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>La voûte au-dessus de l'abside du choeur, avec la Parousie.
La cathédrale Sainte-Cécile
La voûte au-dessus de l'abside du choeur, avec la Parousie.
174
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
175
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>St Pierre, St Jacques le mineur, St Jacques le majeur, St Matthieu.
La cathédrale Sainte-Cécile
St Pierre, St Jacques le mineur, St Jacques le majeur, St Matthieu.
176
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Côté Sud : les stalles hautes pour les chanoines, les stalles basses pour les autres clercs, chantres et servants. Elles sont surmontées d'une délicieuse frise de 70 angelots et de petits baldaquins finement ciselés.
La cathédrale Sainte-Cécile
Côté Sud : les stalles hautes pour les chanoines, les stalles basses pour les autres clercs, chantres et servants. Elles sont surmontées d'une délicieuse frise de 70 angelots et de petits baldaquins finement ciselés.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Côté Nord : les stalles hautes pour les chanoines, les stalles basses pour les autres clercs, chantres et servants. Elles sont surmontées d'une délicieuse frise de 70 angelots et de petits baldaquins finement ciselés.
La cathédrale Sainte-Cécile
Côté Nord : les stalles hautes pour les chanoines, les stalles basses pour les autres clercs, chantres et servants. Elles sont surmontées d'une délicieuse frise de 70 angelots et de petits baldaquins finement ciselés.
178
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Côté Nord.
La cathédrale Sainte-Cécile
Côté Nord.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Côté Nord.
La cathédrale Sainte-Cécile
Côté Nord.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Côté Nord.
La cathédrale Sainte-Cécile
Côté Nord.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Côté Nord.
La cathédrale Sainte-Cécile
Côté Nord.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Côté Sud.
La cathédrale Sainte-Cécile
Côté Sud.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Côté Sud.
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Côté Sud.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Côté Sud.
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Côté Sud.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Côté Sud.
La cathédrale Sainte-Cécile
Côté Sud.
186
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Au-dessus de la porte centrale, sous le jubé, sainte Cécile, patronne de la cathédrale et patronne de la musique, invite tout ce monde à chanter la louange de Dieu. Le portail ouest est la seule partie voûtée avec la stalle de l'évêque surmontée d'un baldaquin ouvragé. La fine découpe des pierres du jubé et le foisonnement de sculptures l'ont fait appeler « dentelle de pierre
La cathédrale Sainte-Cécile
Au-dessus de la porte centrale, sous le jubé, sainte Cécile, patronne de la cathédrale et patronne de la musique, invite tout ce monde à chanter la louange de Dieu. Le portail ouest est la seule partie voûtée avec la stalle de l'évêque surmontée d'un baldaquin ouvragé. La fine découpe des pierres du jubé et le foisonnement de sculptures l'ont fait appeler « dentelle de pierre
187
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Au-dessus de la porte centrale, sous le jubé, sainte Cécile, patronne de la cathédrale et patronne de la musique, invite tout ce monde à chanter la louange de Dieu.
La cathédrale Sainte-Cécile
Au-dessus de la porte centrale, sous le jubé, sainte Cécile, patronne de la cathédrale et patronne de la musique, invite tout ce monde à chanter la louange de Dieu.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Au-dessus de la porte centrale, sous le jubé, sainte Cécile, patronne de la cathédrale et patronne de la musique, invite tout ce monde à chanter la louange de Dieu.
La cathédrale Sainte-Cécile
Au-dessus de la porte centrale, sous le jubé, sainte Cécile, patronne de la cathédrale et patronne de la musique, invite tout ce monde à chanter la louange de Dieu.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Au-dessus de la porte centrale, sous le jubé, sainte Cécile, patronne de la cathédrale et patronne de la musique, invite tout ce monde à chanter la louange de Dieu.
La cathédrale Sainte-Cécile
Au-dessus de la porte centrale, sous le jubé, sainte Cécile, patronne de la cathédrale et patronne de la musique, invite tout ce monde à chanter la louange de Dieu.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
192
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>L’extérieur de la clôture accueille des personnages de l’Ancien Testament (prophètes, patriarches, rois, reines…). Abdias.
La cathédrale Sainte-Cécile
L’extérieur de la clôture accueille des personnages de l’Ancien Testament (prophètes, patriarches, rois, reines…). Abdias.
193
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle Saint Etienne.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle Saint Etienne.
194
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle Saint Etienne.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle Saint Etienne.
195
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Monument aux morts.
La cathédrale Sainte-Cécile
Monument aux morts.
196
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Arrière du Jubé, côté Nord.
La cathédrale Sainte-Cécile
Arrière du Jubé, côté Nord.
197
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Judith.
La cathédrale Sainte-Cécile
Judith.
198
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Esdras
La cathédrale Sainte-Cécile
Esdras
199
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Au milieu des feuillages apparaissent des animaux qui appartiennent tant au monde réel qu'au bestiaire médiéval. On trouve des escargots, des oiseaux, des chiens, des ours, des singes, des renards, des lapins ainsi que des monstres et des chimères. Plusieurs petits personnages sont également présents dans les ramages qui poussent tout le tour du chœur.
La cathédrale Sainte-Cécile
Au milieu des feuillages apparaissent des animaux qui appartiennent tant au monde réel qu'au bestiaire médiéval. On trouve des escargots, des oiseaux, des chiens, des ours, des singes, des renards, des lapins ainsi que des monstres et des chimères. Plusieurs petits personnages sont également présents dans les ramages qui poussent tout le tour du chœur.
200
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Deux personnages.
La cathédrale Sainte-Cécile
Deux personnages.
201
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Un personnage, un renard. A gauche, en bas, un personnage.
La cathédrale Sainte-Cécile
Un personnage, un renard. A gauche, en bas, un personnage.
202
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
203
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Saint Martial et Sainte Catherine d'Alexandrie.
La cathédrale Sainte-Cécile
Saint Martial et Sainte Catherine d'Alexandrie.
204
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>En haut, des ersonnages.
La cathédrale Sainte-Cécile
En haut, des ersonnages.
205
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
206
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle de la Vierge. Deux consoles murales en fer forgé et doré, avec plateau en marbre gris.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle de la Vierge. Deux consoles murales en fer forgé et doré, avec plateau en marbre gris.
207
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Vierge à l'Enfant. Cette statue a été réalisée par les sculpteurs italiens Mazetti et Maderni. 1778.
La cathédrale Sainte-Cécile
Vierge à l'Enfant. Cette statue a été réalisée par les sculpteurs italiens Mazetti et Maderni. 1778.
208
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Mort de sainte Cécile. Assomption. Ces deux tableaux ont été réalisés par le peintre toulousain Jean-François Faure (1750-1824), élève de Despax, en 1779. Il fut envoyé de Rome par le cardinal de Bernis, archevêque d'Albi.
La cathédrale Sainte-Cécile
Mort de sainte Cécile. Assomption. Ces deux tableaux ont été réalisés par le peintre toulousain Jean-François Faure (1750-1824), élève de Despax, en 1779. Il fut envoyé de Rome par le cardinal de Bernis, archevêque d'Albi.
209
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Annonciation. A droite, dans une architecture ouverte sur un paysage par une loggia, sainte Cécile joue de la viole de gambe. Un personnage féminin et trois angelots lui tiennent les partitions. Ces deux tableaux ont été réalisés par le peintre toulousain Jean-François Faure (1750-1824), élève de Despax, en 1779. Il fut envoyé de Rome par le cardinal de Bernis, archevêque d'Albi.
La cathédrale Sainte-Cécile
Annonciation. A droite, dans une architecture ouverte sur un paysage par une loggia, sainte Cécile joue de la viole de gambe. Un personnage féminin et trois angelots lui tiennent les partitions. Ces deux tableaux ont été réalisés par le peintre toulousain Jean-François Faure (1750-1824), élève de Despax, en 1779. Il fut envoyé de Rome par le cardinal de Bernis, archevêque d'Albi.
210
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Zacharie le prêtre,  Siméon, Jacob
La cathédrale Sainte-Cécile
Zacharie le prêtre, Siméon, Jacob
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Zacharie le prêtre,  Siméon, Jacob
La cathédrale Sainte-Cécile
Zacharie le prêtre, Siméon, Jacob
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle de la sainte Croix,
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle de la sainte Croix,
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle de la sainte Croix,
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle de la sainte Croix,
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle de la sainte Croix,
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle de la sainte Croix,
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle de la sainte Croix,
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle de la sainte Croix,
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle de la sainte Croix,
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle de la sainte Croix,
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle de la sainte Croix,
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle de la sainte Croix,
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Amos, Joël.
La cathédrale Sainte-Cécile
Amos, Joël.
219
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
220
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Vitrail : Jeanne d'Arc.
La cathédrale Sainte-Cécile
Vitrail : Jeanne d'Arc.
221
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle des deux saint Jean.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle des deux saint Jean.
222
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Chapelle des deux saint Jean. St Jean-Baptiste et St Jean l'évangéliste. Les deux saints sont présentés assis, sur un fond de paysage. Armoiries de Hyacinthe Serroni (sur l'autel). L'autel aux armes d'Hippolyte Serroni, archevêque (1676-1687) et le retable datent du 17e siècle. Ils proviendraient de la chapelle de la Berbie. La toile, postérieure, est probablement une copie d'un tableau de Charles Le Brun.
La cathédrale Sainte-Cécile
Chapelle des deux saint Jean. St Jean-Baptiste et St Jean l'évangéliste. Les deux saints sont présentés assis, sur un fond de paysage. Armoiries de Hyacinthe Serroni (sur l'autel). L'autel aux armes d'Hippolyte Serroni, archevêque (1676-1687) et le retable datent du 17e siècle. Ils proviendraient de la chapelle de la Berbie. La toile, postérieure, est probablement une copie d'un tableau de Charles Le Brun.
223
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
224
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>David.
La cathédrale Sainte-Cécile
David.
225
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>La Vierge et l'Enfant remettant les clefs à saint Pierre. Jacques Blanchard (Paris, 1600-1638) 1628 Huile sur toile.
Cette œuvre est signée et datée de 1628, ce qui en fait la première composition datée de celui que l'on a appelé le «Titien français». Elle est réputée offerte à la cathédrale par l'archevêque Charles Le Goux de La Berchère (1693-1703), peut-être pour orner la chapelle Saint-Paul, dont le vocable est resté inchangé depuis le Moyen Age. Le tableau y était en tout cas exposé au moins depuis 1795, jusqu’à son déplacement dons le trésor actuel en 1997
La cathédrale Sainte-Cécile
La Vierge et l'Enfant remettant les clefs à saint Pierre. Jacques Blanchard (Paris, 1600-1638) 1628 Huile sur toile. Cette œuvre est signée et datée de 1628, ce qui en fait la première composition datée de celui que l'on a appelé le «Titien français». Elle est réputée offerte à la cathédrale par l'archevêque Charles Le Goux de La Berchère (1693-1703), peut-être pour orner la chapelle Saint-Paul, dont le vocable est resté inchangé depuis le Moyen Age. Le tableau y était en tout cas exposé au moins depuis 1795, jusqu’à son déplacement dons le trésor actuel en 1997
226
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Polyptyque de la Vierge à l'Enfant. Ligurie. 1345. Tempera dorure sur bois (peuplier). Le retable a été identifié comme celui qui ornait autrefois l'oratoire San Bernardo de Lavagnola, sur la commune de Savone (Ligurie), d'après une reproduction publiée en 1848, qui le montre encore avec son couronnement représentant des saints et une Crucifixion. Il a probablement été démantelé et vendu peu de temps après la réalisation du dessin. Le peintre reste anonyme, mais il a été récemment rapproché du Maître de la Croix des Piani d'Invrea, originaire de Ligurie et actif dans le deuxième quart du 14e siècle. Les dix panneaux historiés sont séparés par de fines colonnettes torses et encadrés par une frise pseudo-épigraphique inspirée d'inscriptions arabes. Le retable montre au centre la Vierge à l'enfant et de part et d’autre des scènes de la vie du Christ, depuis l'Annonciation jusqu’à la Passion du Christ sur les côtés, et sa Crucifixion au sommet.
La cathédrale Sainte-Cécile
Polyptyque de la Vierge à l'Enfant. Ligurie. 1345. Tempera dorure sur bois (peuplier). Le retable a été identifié comme celui qui ornait autrefois l'oratoire San Bernardo de Lavagnola, sur la commune de Savone (Ligurie), d'après une reproduction publiée en 1848, qui le montre encore avec son couronnement représentant des saints et une Crucifixion. Il a probablement été démantelé et vendu peu de temps après la réalisation du dessin. Le peintre reste anonyme, mais il a été récemment rapproché du Maître de la Croix des Piani d'Invrea, originaire de Ligurie et actif dans le deuxième quart du 14e siècle. Les dix panneaux historiés sont séparés par de fines colonnettes torses et encadrés par une frise pseudo-épigraphique inspirée d'inscriptions arabes. Le retable montre au centre la Vierge à l'enfant et de part et d’autre des scènes de la vie du Christ, depuis l'Annonciation jusqu’à la Passion du Christ sur les côtés, et sa Crucifixion au sommet.
227
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>En bas, le reliquaire se rapproche des «jardins clos », retables miniatures réalisés dans les Pays-Bas et les pays du Rhin la fin du Moyen Âge et au début de la période moderne. Il est orné de deux peintures de manuscrits représentant les instruments de la Passion du Christ et une Nativité, d'un flacon en cristal de roche taillé, probablement rapporté de l'Egypte ou de l'Espagne musulmane entre le 10e et le 12e siècle, et un coquillage taillé représentant une Annonciation. En haut  : À partir du début du 17e siècle, la pratique des «jardins clos» de la fin du Moyen Âge et du début de la période moderne est peu à peu remplacée par celle des « papiers roulés », technique qui consiste à utiliser à utiliser du papier coloré ou non, doré sur la tranche, puis plissé, roulotté, cranté pour former des petits motifs tapissant le fond d'un tableau reliquaire. Cette pratique est exclusivement réalisée dans les couvents féminins.
La cathédrale Sainte-Cécile
En bas, le reliquaire se rapproche des «jardins clos », retables miniatures réalisés dans les Pays-Bas et les pays du Rhin la fin du Moyen Âge et au début de la période moderne. Il est orné de deux peintures de manuscrits représentant les instruments de la Passion du Christ et une Nativité, d'un flacon en cristal de roche taillé, probablement rapporté de l'Egypte ou de l'Espagne musulmane entre le 10e et le 12e siècle, et un coquillage taillé représentant une Annonciation. En haut : À partir du début du 17e siècle, la pratique des «jardins clos» de la fin du Moyen Âge et du début de la période moderne est peu à peu remplacée par celle des « papiers roulés », technique qui consiste à utiliser à utiliser du papier coloré ou non, doré sur la tranche, puis plissé, roulotté, cranté pour former des petits motifs tapissant le fond d'un tableau reliquaire. Cette pratique est exclusivement réalisée dans les couvents féminins.
228
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Bustes Reliquaires de Sainte Cécile (droite) et Sainte Martiane (gauche).
17e siècle.
Bois taillé, sculpté, doré et polychrome. Les saintes sont représentées de face en buste au-dessus d'un reliquaire orné de feuillages en bois doré. Une fenêtre ovale au centre permet d'apercevoir les reliques, des crânes. Bras Reliquaires de Sainte Cécile (D) et Sainte Martiane (G). 17e-l8e siècles. Bois polychromé, tissu. . Les deux bras-reliquaires présentés ici sont peut-être ceux de sainte sainte Martiane, dont la cathédrale conserve deux os de bras dès le 16e siècle. A gauche, en bas, Reliquaires-baisers de paix
13e siècle. Laiton ou alliage cuivreux repoussé, ciselé et argenté : bois, cristal de roche. Ces reliquaires de la vraie croix forment également des baisers de paix. Ces objets composés de plaques d’argent sur âme de bois et dont les reliques sont dans un cartouche au centre dans une croix en cristal de roche, étaient présentés pendant la messe, avant la communion pour que les fidèles le baisent en signe de paix
La cathédrale Sainte-Cécile
Bustes Reliquaires de Sainte Cécile (droite) et Sainte Martiane (gauche). 17e siècle. Bois taillé, sculpté, doré et polychrome. Les saintes sont représentées de face en buste au-dessus d'un reliquaire orné de feuillages en bois doré. Une fenêtre ovale au centre permet d'apercevoir les reliques, des crânes. Bras Reliquaires de Sainte Cécile (D) et Sainte Martiane (G). 17e-l8e siècles. Bois polychromé, tissu. . Les deux bras-reliquaires présentés ici sont peut-être ceux de sainte sainte Martiane, dont la cathédrale conserve deux os de bras dès le 16e siècle. A gauche, en bas, Reliquaires-baisers de paix 13e siècle. Laiton ou alliage cuivreux repoussé, ciselé et argenté : bois, cristal de roche. Ces reliquaires de la vraie croix forment également des baisers de paix. Ces objets composés de plaques d’argent sur âme de bois et dont les reliques sont dans un cartouche au centre dans une croix en cristal de roche, étaient présentés pendant la messe, avant la communion pour que les fidèles le baisent en signe de paix
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Cette vitrine consacrée aux objets de dévotion de l'époque moderne présente des reliquaires sériels en bois polychromé.
Ils étaient autrefois exposés à la vénération dans la cathédrale. Le procès-verbal de la visite pastorale à la cathédrale de Monseigneur Le Goux de La Berchère (1687-1703) dresse en 1698 un état des lieux précis des reliquaires. Sa volonté de dissocier les reliques dans le but de leur rendre le respect qui leur est dû et de les conserver dans des reliquaires distincts conduit à la multiplication des bustes, bras ou coffres.
Il relance par ailleurs le culte de certains saints, notamment celui de sainte Martiane
Cette noble albigeoise du 5e siècle aurait renoncé à sa fortune pour se retirer dans un couvent et vivre pieusement.
La cathédrale Sainte-Cécile
Cette vitrine consacrée aux objets de dévotion de l'époque moderne présente des reliquaires sériels en bois polychromé. Ils étaient autrefois exposés à la vénération dans la cathédrale. Le procès-verbal de la visite pastorale à la cathédrale de Monseigneur Le Goux de La Berchère (1687-1703) dresse en 1698 un état des lieux précis des reliquaires. Sa volonté de dissocier les reliques dans le but de leur rendre le respect qui leur est dû et de les conserver dans des reliquaires distincts conduit à la multiplication des bustes, bras ou coffres. Il relance par ailleurs le culte de certains saints, notamment celui de sainte Martiane Cette noble albigeoise du 5e siècle aurait renoncé à sa fortune pour se retirer dans un couvent et vivre pieusement.
230
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Châsse de Sainte Ursule.
Albi ?, fin du 14e siècle Bois blanc polychromé. Les armoiries peintes sur l'une des faces de la châsse sont probablement liées à un donateur dont le patronyme est en lien avec la vache ou le taureau. Or l’obituaire de la cathédrale porte le nom du chanoine Bernard Vaquier, mort en 1391 et inhumé dans une chapelle qui portera au siècle suivant le nom de «Onze-Mille-Vierges », et dans laquelle sera fondée une confrérie de sainte Ursule, encore attestée au 17e siècle. Il est tentant de considérer qu'il fit commander avant sa mort une châsse pour doter la chapelle dans laquelle il avait choisi d'être inhumé.
Obituaire : Registre indiquant à la date de chaque jour les noms des personnes dont on voulait se souvenir, et dont le nom était cité lors d'offices religieux. Elle porte la représentation de sainte Ursule sur l'une des faces, enveloppant de son manteau quatre des onze mille Vierges, également identifiées par des inscriptions. Sur le toit une Vierge à l'Enfant est assise entre sainte Cécile et saint André. Les formes vernaculaires de certaines inscriptions sur la châsse laissent penser qu'il s'agit d’une œuvre locale, peut-être de fabrication albigeoise
La cathédrale Sainte-Cécile
Châsse de Sainte Ursule. Albi ?, fin du 14e siècle Bois blanc polychromé. Les armoiries peintes sur l'une des faces de la châsse sont probablement liées à un donateur dont le patronyme est en lien avec la vache ou le taureau. Or l’obituaire de la cathédrale porte le nom du chanoine Bernard Vaquier, mort en 1391 et inhumé dans une chapelle qui portera au siècle suivant le nom de «Onze-Mille-Vierges », et dans laquelle sera fondée une confrérie de sainte Ursule, encore attestée au 17e siècle. Il est tentant de considérer qu'il fit commander avant sa mort une châsse pour doter la chapelle dans laquelle il avait choisi d'être inhumé. Obituaire : Registre indiquant à la date de chaque jour les noms des personnes dont on voulait se souvenir, et dont le nom était cité lors d'offices religieux. Elle porte la représentation de sainte Ursule sur l'une des faces, enveloppant de son manteau quatre des onze mille Vierges, également identifiées par des inscriptions. Sur le toit une Vierge à l'Enfant est assise entre sainte Cécile et saint André. Les formes vernaculaires de certaines inscriptions sur la châsse laissent penser qu'il s'agit d’une œuvre locale, peut-être de fabrication albigeoise
231
<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Châsse (G).
Limoges, 13e siècle
Alliage cuivreux gravé, doré et émaillé.
Cette châsse provient de l'abbaye cistercienne de Labessière-Candeil, l'une des principales abbayes de l'Albigeois avant la Révolution.
Le décor de la châsse se compose de rinceaux terminés par des fleurettes, dont les enroulements forment des médaillons.
Sur la face la plaque a été découpée pour laisser voir les reliques, sans doute à l'époque moderne. Châsse (D).
Limoges, 1re moitié du 13e siècle.
Alliage cuivreux gravé, estampé, doré et émaillé.
Cette châsse rectangulaire, à toit en matière, est recouverte de plaque en cuivre émaillé. Sur la face antérieure sont fixés des personnages émaillés, que l'on appelle des « poupées », qui alternent avec des bâtes qui devaient autrefois sertir des cabochons en pierre ou en verre qui ont disparu. Cette châsse est peut-être l'un des rares objets appartenant au trésor médiéval de la cathédrale
La cathédrale Sainte-Cécile
Châsse (G). Limoges, 13e siècle Alliage cuivreux gravé, doré et émaillé. Cette châsse provient de l'abbaye cistercienne de Labessière-Candeil, l'une des principales abbayes de l'Albigeois avant la Révolution. Le décor de la châsse se compose de rinceaux terminés par des fleurettes, dont les enroulements forment des médaillons. Sur la face la plaque a été découpée pour laisser voir les reliques, sans doute à l'époque moderne. Châsse (D). Limoges, 1re moitié du 13e siècle. Alliage cuivreux gravé, estampé, doré et émaillé. Cette châsse rectangulaire, à toit en matière, est recouverte de plaque en cuivre émaillé. Sur la face antérieure sont fixés des personnages émaillés, que l'on appelle des « poupées », qui alternent avec des bâtes qui devaient autrefois sertir des cabochons en pierre ou en verre qui ont disparu. Cette châsse est peut-être l'un des rares objets appartenant au trésor médiéval de la cathédrale
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>
La cathédrale Sainte-Cécile
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Comme l'indique son cartouche, ce panneau fut commandé par Anne Regin. « docteur en droits, protonotaire apostolique, chantre et chanoine de cette église, grand archidiacre et chanoine d'Albi ». C'est sans doute à Albi, où il exerce entre 1529 et 1535 sous l'épiscopat de son oncle, le chancelier de France Antoine Duprat, qu'Anne Regin passe commande du tableau.
D'origine auvergnate. Anne Regin choisit d'offrir le tableau à la cathédrale de Clermont-Ferrand, pour la chapelle Sainte-Anne, qui sera le lieu de sa sépulture. Le tableau est ensuite localisé à l’hôpital de Billom (Puy- de-Dôme) d'où il disparaît dans les années 1960. Achetée par l'État auprès d'un collectionneur provençal en 2012, l'œuvre est présentée dans la cathédrale d'Albi depuis 2014.
La scène représente la sainte Famille entourée d'Anne et de Jean-Baptiste.
Le premier plan est occupé par Jésus debout dans son berceau et son cousin portant des pommes dans son vêtement, sous le regard de Marie.
Joseph et Anne occupent le second plan d'une scène prenant place dans un édifice classique ouvert sur un lointain paysage. Les références à l'art de Raphaël et à l'Antiquité montrent que son auteur, a sans doute fait le voyage en Italie, avant de s'installer en Provence.
La cathédrale Sainte-Cécile
Comme l'indique son cartouche, ce panneau fut commandé par Anne Regin. « docteur en droits, protonotaire apostolique, chantre et chanoine de cette église, grand archidiacre et chanoine d'Albi ». C'est sans doute à Albi, où il exerce entre 1529 et 1535 sous l'épiscopat de son oncle, le chancelier de France Antoine Duprat, qu'Anne Regin passe commande du tableau. D'origine auvergnate. Anne Regin choisit d'offrir le tableau à la cathédrale de Clermont-Ferrand, pour la chapelle Sainte-Anne, qui sera le lieu de sa sépulture. Le tableau est ensuite localisé à l’hôpital de Billom (Puy- de-Dôme) d'où il disparaît dans les années 1960. Achetée par l'État auprès d'un collectionneur provençal en 2012, l'œuvre est présentée dans la cathédrale d'Albi depuis 2014. La scène représente la sainte Famille entourée d'Anne et de Jean-Baptiste. Le premier plan est occupé par Jésus debout dans son berceau et son cousin portant des pommes dans son vêtement, sous le regard de Marie. Joseph et Anne occupent le second plan d'une scène prenant place dans un édifice classique ouvert sur un lointain paysage. Les références à l'art de Raphaël et à l'Antiquité montrent que son auteur, a sans doute fait le voyage en Italie, avant de s'installer en Provence.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Crosse épiscopale de Monseigneur Lyonnet. 
Bronze doré, émail. Cette crosse épiscopale a été réalisée en 1867 par l'orfèvre parisien Placide Poussielgue- Rusand d'après un dessin de Viollet-le-Duc initialement réalisé pour une crosse de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Ce modèle, inspiré des crosses médiévales, a largement été copié et diffusé. <br>Ciboire (D).
Pierre-Henry Favier (orfèvre. Paris) 1860. Argent repoussé, fondu, ciselé et doré ; saphir, diamants. Ce grand ciboire présente une iconographie particulièrement riche. Sur le pied sont représentées des scènes de la Passion du Christ - Jésus couronné d'épines, la Flagellation, le Portement de croix - et sur la coupe figurent les trois vertus théologales : la Foi, l'Espérance et la Charité. 
<br>Ciboire de Monseigneur Brault (G)
Jean-Charles Cahier (orfèvre, Paris) 1819-1833 Argent repoussé, ciselé, fondu, doré et gravé. 
<br>Goupillon.
Favier Frères (orfèvres, Lyon). Après 1838. Argent fondu et ciselé. L’aspersion d’eau bénite des objets et des fidèles se fait grâce ou seau et au goupillon, qui a remplacé la branche de rameau.
La cathédrale Sainte-Cécile
Crosse épiscopale de Monseigneur Lyonnet. Bronze doré, émail. Cette crosse épiscopale a été réalisée en 1867 par l'orfèvre parisien Placide Poussielgue- Rusand d'après un dessin de Viollet-le-Duc initialement réalisé pour une crosse de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Ce modèle, inspiré des crosses médiévales, a largement été copié et diffusé.
Ciboire (D). Pierre-Henry Favier (orfèvre. Paris) 1860. Argent repoussé, fondu, ciselé et doré ; saphir, diamants. Ce grand ciboire présente une iconographie particulièrement riche. Sur le pied sont représentées des scènes de la Passion du Christ - Jésus couronné d'épines, la Flagellation, le Portement de croix - et sur la coupe figurent les trois vertus théologales : la Foi, l'Espérance et la Charité.
Ciboire de Monseigneur Brault (G) Jean-Charles Cahier (orfèvre, Paris) 1819-1833 Argent repoussé, ciselé, fondu, doré et gravé.
Goupillon. Favier Frères (orfèvres, Lyon). Après 1838. Argent fondu et ciselé. L’aspersion d’eau bénite des objets et des fidèles se fait grâce ou seau et au goupillon, qui a remplacé la branche de rameau.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Au 19e siècle, la fabrique de la cathédrale passe plusieurs commandes pour de nouvelles pièces d'orfèvrerie, à des orfèvres albigeois (Henri Dupin, Henry Berbié) et parisiens, comme Jean-Charles Cahier, qui réalise pour Mgr Brault un ciboire et un imposant ostensoir portant ses armes, donnés en 1827 à la fabrique en même temps qu'un grand tapis d'Aubusson pour le chœur. Les modèles de ces objets connaissent de nombreuses éditions pour d'autres églises. La large diffusion des productions de l'atelier s'explique par les méthodes de commercialisation employées : ventes sur catalogue, fabrication d'exemplaires en métal plus ou moins précieux, réemploi d'objets liturgiques anciens décrits « hors d'usage » pour diminuer le coût de fabrication, etc.
La cathédrale Sainte-Cécile
Au 19e siècle, la fabrique de la cathédrale passe plusieurs commandes pour de nouvelles pièces d'orfèvrerie, à des orfèvres albigeois (Henri Dupin, Henry Berbié) et parisiens, comme Jean-Charles Cahier, qui réalise pour Mgr Brault un ciboire et un imposant ostensoir portant ses armes, donnés en 1827 à la fabrique en même temps qu'un grand tapis d'Aubusson pour le chœur. Les modèles de ces objets connaissent de nombreuses éditions pour d'autres églises. La large diffusion des productions de l'atelier s'explique par les méthodes de commercialisation employées : ventes sur catalogue, fabrication d'exemplaires en métal plus ou moins précieux, réemploi d'objets liturgiques anciens décrits « hors d'usage » pour diminuer le coût de fabrication, etc.
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Apocalypse et psautier glosé à l'usage d'Albi
2nde moitié du 11e siècle et 1er quart du 12e siècle. Au début du 12e siècle, sous la houlette de l'archidiacre Sicard, le style développé par les copistes et les enlumineurs se révèle être tout à fait particulier et d'un extrême raffinement, comme le montre la page peinte du manuscrit de l'Apocalypse et psautier
La cathédrale Sainte-Cécile
Apocalypse et psautier glosé à l'usage d'Albi 2nde moitié du 11e siècle et 1er quart du 12e siècle. Au début du 12e siècle, sous la houlette de l'archidiacre Sicard, le style développé par les copistes et les enlumineurs se révèle être tout à fait particulier et d'un extrême raffinement, comme le montre la page peinte du manuscrit de l'Apocalypse et psautier
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<center>La cathédrale Sainte-Cécile</center>Mappa Mundi d'Albi.
Recueil d'extraits de grammaire, de géographie, d'histoire, de pastorale d’explication biblique etc. 8e siècle. Recueil contenant la Mappo mundi d'Albi (1), l'une des deux plus anciennes cartes représentant le monde de manière globale et non abstraite. Elle montre la vision d'un monde centré autour de lo Méditerranée et de ses cinq grandes îles.
La cathédrale Sainte-Cécile
Mappa Mundi d'Albi. Recueil d'extraits de grammaire, de géographie, d'histoire, de pastorale d’explication biblique etc. 8e siècle. Recueil contenant la Mappo mundi d'Albi (1), l'une des deux plus anciennes cartes représentant le monde de manière globale et non abstraite. Elle montre la vision d'un monde centré autour de lo Méditerranée et de ses cinq grandes îles.
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