Mappa Mundi d'Albi.
Recueil d'extraits de grammaire, de géographie, d'histoire, de pastorale d’explication biblique etc. 8e siècle. Recueil contenant la Mappo mundi d'Albi (1), l'une des deux plus anciennes cartes représentant le monde de manière globale et non abstraite. Elle montre la vision d'un monde centré autour de lo Méditerranée et de ses cinq grandes îles.
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La cathédrale Sainte-Cécile
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La cathédrale Sainte-Cécile
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La cathédrale Sainte-Cécile
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La cathédrale Sainte-Cécile
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La cathédrale Sainte-Cécile
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La cathédrale Sainte-Cécile
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La cathédrale Sainte-Cécile
Une mise au tombeau.
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La cathédrale Sainte-Cécile
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La cathédrale Sainte-Cécile
Vierge à l’Enfant.
Sud-ouest de la France, 14e siècle Calcaire autrefois polychromé. Cette Vierge à l'Enfant provient de la collection du peintre toulousain Henri Rachou, qui la tenait lui- même d'un industriel qui « l’avaoit toujours eue dans la cour de son immeuble à Toulouse ». Les têtes ont été restaurées sous la surveillance du peintre.
Le style de cette sculpture la rapproche de Vierges à l'Enfant du 14e siècle produites dans le Toulousain et le Languedoc, comme la belle Notre-Dame-de-Bonne- Nouvelle conservée au musée des Augustins de Toulouse.
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La cathédrale Sainte-Cécile
Dans le courant du 19e siècle on a présenté dans les niches du jubé deux sculptures en bois, provenant vraisemblablement d'ensembles démembrés de la cathédrale à la Révolution. Il s'agit d'un ange au phylactère (1) et d'un séraphin portant un écu (2). Enfin, l'Ecce homo (3) et la Tempérance (5) sont possiblement issus de l'ancien orgue construit vraisemblablement à la demande de Louis 1er d'Amboise. Du jubé provient peut-être une sainte Catherine (4). Son format correspond à certaines niches désormais vides du jubé, dont on ignore le programme iconographique d'origine, mais qui comprenait des saints, comme l'indique un rapport de 1792 suite à la destruction de la statuaire.
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La cathédrale Sainte-Cécile
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La cathédrale Sainte-Cécile
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La cathédrale Sainte-Cécile
Ces deux sculptures étaient conservées jusqu'en 2010 dans la sacristie de l'église Saint- Salvy. Elles comptent parmi les plus beaux vestiges de la sculpture de la fin du Moyen Âge dans la région, en particulier la Vierge de pitié et les deux bustes de saintes femmes. Ces deux dernières provenaient sans doute d'une même Mise au tombeau.
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La cathédrale Sainte-Cécile
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La cathédrale Sainte-Cécile
Chasuble blanche.
Atelier des clarisses de Mazamet | vers 1957-1961 Soie brodée
Dépôt de l'archevêché d'AIbi
Cette chasuble n'est pas signée, mais les couleurs employées, l'originalité de la composition et l'influence style Art Déco permettent de l'attribuer aux clarisses de Mazamet.
L'arrière de la chasuble figure la colombe du Saint-Esprit descendant vers sainte Cécile. Les palmes nouées sur le bas rappellent son martyre.
Cette chasuble, offerte à Mgr Marquès dont elle porte les armoiries, est représentative du style plus dépouillé de la production des clarisses dans les années 1950.
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La cathédrale Sainte-Cécile
Chasuble.
Sur le dos de la chasuble le Christ-Roi se tient debout sur un globe soutenu par deux anges tandis que deux autres écartent les pans de son manteau. Au bas de la chasuble se trouve l’image de la cathédrale Sainte-Cécile soulignée par une banderole où est inscrit Dominus rex noster, « Seigneur notre roi ».
Le devant de la chasuble reprend la même organisation, avec la Vierge Marie sur un croissant de lune en partie centrale et, en partie inférieure, les armes ainsi que la devise de Mgr Moussaron : Utrique fidelis, «fidèle à l'un et à l'autre ».
Étole et manipule (D)
Le manipule est un ornement porté par le célébrant sur l'avant-bras gauche. Il est décoré d'un ange tenant un phylactère où est inscrit Laus tibi Christe, « louange à toi, Christ» et l'étole, d'un ange jouant de la musique. Chaque extrémité est terminée par cinq glands de passementerie bleu et or qui ont été réalisés, comme dans la majorité des cas, par les brodeuses elles-mêmes.
Voile de calice (en bas) ; bourse de corporal
Sur le voile, deux anges agenouillés portent les objets symbolisant la royauté (couronne, sceptre, bâton de commandement) surmontés par l'inscription Tu rex gloriae Christie, «toi, roi, Christ de gloire ».
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Le palais de la Berbie.
Le palais de la Berbie.
Le nom du palais vient du mot occitan « bisbia », devenue « verbiè » puis « berbie » et qui signifie évêché.
L’édification du palais se déroule en de nombreuses étapes : la construction elle-même s'étale entre 1228 et 1306. Par la suite, et ce jusqu’au XXe siècle, le palais subira des aménagements multiples. La partie latérale du palais, côté quai choiseul, est quant à elle coiffée de toits en ardoise, typique des châteaux des bords de Loire. Ce n’est pas un hasard car ces toits sont ajoutés par les Amboise, évêques d’Albi de la fin du XVe début XVIe siècle mais originaires des bords de Loire. Au centre, Tour d'Amboise, à droite, Tour de l'Octogone. Entre ces deux tours, Galerie d'Amboise..
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Le palais de la Berbie.
Durand de Beaucaire (1228-1254). Jusqu’au début du XIIIe siècle, les évêques d’Albi habitent un groupe de maisons proche de la cathédrale romane prêté par les chanoines. Les évêques vont profiter de la déchéance des vicomtes d’Albi, les Trencavel, lors de la croisade des Albigeois, pour réorganiser à leur profit la perception des impôts. Cet enrichissement soudain permet à l’évêque Durand de Beaucaire de marquer sa puissance au travers d’une nouvelle résidence. Elle se compose d’une salle féodale (aula) à laquelle est accolée une tour ; à l’ouest est édifiée la tour Saint-Michel (à deux niveaux) destinée au tribunal et aux prisons ecclésiastiques
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Le palais de la Berbie.
Bernard de Combret. (1254-1271)
Cet évêque va terminer les travaux de son prédécesseur en donnant au palais son aspect de citadelle : il relie entre eux les anciens bâtiments. L’évêque craint pour sa sécurité à cause du pouvoir royal qui soutient les revendications d’Albi et à cause des révoltes populaires, les murailles sont donc beaucoup plus sophistiquées du côté de la Ville, principal adversaire de l’évêque, que du côté Tarn, « rempart » naturel. Par ailleurs, afin d’éviter tout risque d’incendie, il réalise le couvrement en voûte d’ogives de toutes les salles de la forteresse.
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Le palais de la Berbie.
Porte d'accès à la cour d'honneur. Tour Saint-Michel bâtie à la place de l'ancienne bisbia vielha.
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Le palais de la Berbie.
Vestiges de la cathédrale Romane.
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Le palais de la Berbie.
Ces travaux se font en parallèle avec l’édification de la nouvelle cathédrale Sainte-Cécile. Le caractère ambitieux, autoritaire de l’évêque déchaîne contre lui la colère royale et la haine des Albigeois. Craignant pour sa sécurité, il renforce à nouveau le bâtiment.
Il élabore un double-donjon, la tour Mage, qui se compose : de l’ancienne tour Saint-Michel, surélevée d’un étage qui accueille la chapelle privée de l’évêque et la salle officielle ; d’une nouvelle tour, la tour Sainte-Catherine, dans laquelle réside désormais l’évêque.
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Le palais de la Berbie.
Tour Sainte-Catherine ou tour Mage.
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Le palais de la Berbie.
La forteresse épiscopale a été aménagée au fil des siècles en résidence princière. L’ancienne place d’armes est devenue au XVème siècle un jardin d’agrément selon la commande du premier archevêque d’Albi, Hyacinthe Serroni, suivant le plan des jardins à la Française. Les courtines, ancien chemin de ronde sont modifiées et transformées en promenade ombragée. Depuis le chemin de ronde, une vue panoramique s’ouvre sur les berges du Tarn en contrebas des remparts, le Pont-vieux, les anciens moulins et le quartier de la Madeleine sur la rive droite du Tarn.
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Le palais de la Berbie.
Les jardins du palais de la Berbie sont caractéristiques des jardins classiques : arabesques de buis taillés sur lit de graviers blancs simplement accompagnés en période estivale d’un fleurissement de qualité. Un jardin s’occupe de l’entretien exclusivement de façon naturelle puisque tout traitement chimique est prohibé, de la taille des jardins et du fleurissement estivaux.
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Le palais de la Berbie.
Tour de la Rivière. Le chemin de ronde.
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Le palais de la Berbie.
En face, la Tour de la Bibliothèque et l'Aile de Stainville. La Terrasse supérieure et la Contre-terrasse.
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Le palais de la Berbie.
Aile de Stainville et la Terrasse supérieure.
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Le palais de la Berbie.
Contre-terrasse.
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Le palais de la Berbie.
La courtine de Bernard de Castanet est renforcée par des contreforts hémisphériques (côté jardins). Enfin, il lance deux courtines à l’ouest et à l’est, qui dévalent les escarpements vers le fleuve, créant ainsi de nouveaux espaces dépendants du palais et permettant une fuite éventuelle vers le Tarn.
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Le palais de la Berbie.
Cour d'honneur du palais. C’est dans la cour d’honneur, flanquée de deux tours massives et élancées que l’on accède à l’entrée du musée Toulouse-Lautrec
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Le palais de la Berbie.
Cour d'honneur du palais.
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Le palais de la Berbie.
Cour d'honneur du palais.
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Le palais de la Berbie.
Cour d'honneur du palais.
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Le palais de la Berbie.
Cour d'honneur du palais.
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Le palais de la Berbie.
Entrée du musée Toulouse-Lautrec. Après la Révolution, les bâtiments de l'Archevêché deviennent édifice national abritant tour à tour logement de gendarmerie, de prison ou de logement pour l’évêque constitutionnel. A partir de 1797, le palais accueille administration préfectorale, tribunal civil, blibliothèque publique et école. En 1823, le diocèse d'Albi est reconstitué et l'Eglise reprend possession du palais qu’elle doit à nouveau céder à l’Etat avec la promulgation de la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat en 1905. Le Palais de la Berbie perd sa destination religieuse et sa propriété revient au département qui permet à la Ville d’en avoir la jouissance sous réserve qu’un musée public y soit ouvert. Les collections du musée installé à l’Hôtel Rochegude y sont transférées puis complétées par la donation des œuvres de Toulouse-Lautrec en 1922. Des travaux sont alors entrepris pour adapter le bâtiment à sa nouvelle fonction muséale et pour restituer son état d’origine.
Au début du XXIème siècle, des travaux de restructuration et d’extension du musée conçus par le cabinet Dubois sont entrepris dans le but d’améliorer l’accueil du public et de proposer un nouveau parcours muséographique mettant en valeur l’architecture du palais.
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Musée Toulouse-Lautrec
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Henri de Toulouse-Lautrec par lui-même 1880
Huile sur carton.
Donation comtesse A. de Toulouse-Lautrec. 1922.
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Musée Toulouse-Lautrec
Edouard Vuillard.
(1868-1940)
Profil de Toulouse-Lautrec vers 1898.
Huile sur carton.
Don Maurice Denis
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Musée Toulouse-Lautrec
Edouard Vuillard.
(1868-1940).
Portrait de Toulouse-Lautrec à Villeneuve-sur-Yonne, chez les Natanson 1898.
Don Société dos Amis du Mutés 1931.
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Musée Toulouse-Lautrec
Pierre Bonnard
France-Champagne
1891
Lithographie en couleurs.
Le Cannet, musée Bonnard
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Musée Toulouse-Lautrec
Jules Chéret
MOULIN ROUGE/PARIS- CANCAN/PAR TOUTES LES CELEBRITES/ CHOREGRAPHIQUES/ TOUS LES SOIRS/ SPECTACLE. CONCERT. BAL/Orchestre de 50 musiciens dirigé par MM. M ABILLE & CHAUDOIR
1890. Lithographie en couleurs. Paris, musée Carnavalet-Histoire de Paris
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Musée Toulouse-Lautrec
Jules Chéret
BAL/au Moulin Rouge/PLACE BLANCHE/Tous les Soirs/ DIMANCHE JOUR/GRANDE FETE LES MERCREDIS & SAMEDIS
1889
Lithographie en couleurs.
Paris, musée Carnavalet-Histoire de Paris. La première affiche du Moulin Rouge est réalisée par Jules Chéret, reconnu comme le père de l’affiche illustrée. Il représente le cabaret par son emblématique silhouette avec ses ailes, et dépeint une ambiance festive qu’animent de jeunes femmes joyeuses et anonymes, les « Chérettes ». Il conserve ce principe pour sa seconde affiche. La photographie en début de parcours, montrant Toulouse-Lautrec devant l’affiche de Chéret, questionne : symboliserait-elle la présentation du modèle à suivre ou de celui à dépasser ? Toulouse-Lautrec a quant à lui choisi de mettre en scène les danseurs à l’intérieur du cabaret dans une composition originale et audacieuse.
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Musée Toulouse-Lautrec
Toulouse-Lautrec et l'art de l'affiche.
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Musée Toulouse-Lautrec
Anonyme
Toulouse-Lautrec et Trémolada devant une affiche de Jules Chéret 1892
Tirage photographique contemporain.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec. Moulin Rouge. La Goulue. 1891. lithographie au pinceau et au crachis, en quatre couleurs (pierre de trait en noir, lierres de couleurs en jaune, rouge et bleu). Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille 1922.
Le Moulin Rouge est un cabaret (salle de spectacle) célèbre, à Paris, où Toulouse-Lautrec aime aller avec ses amis. Il réalise une nouvelle affiche pour ce lieu. Celle-ci est moderne, facile à lire et efficace. Il utilise trois couleurs vives, des dessins simples et des grandes lettres.
Sur cette affiche, il nous présente les stars du lieu : le contorsionniste, Valentin le Désossé et sa partenaire de danse, Louise Weber, appelée « La Goulue ». On voit aussi le public et les lumières, représentées par les formes jaunes : comme si on y était !
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Musée Toulouse-Lautrec
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Moulin Rouge. La Goulue et Valentin le Désossé
1891
Fusain, pastel et rehauts de couleurs sur papier
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille.
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Musée Toulouse-Lautrec
Imprimerie Charles Lévy
Ambassadeurs/
Aristide/BRUANT/ dans son Cabaret
1892
Lithographie en noir et blanc.
Paris, musée Carnavalet-Histoire de Paris. Aristide Bruant est un chanteur très connu à l’époque de Toulouse- Lautrec. Ils se rencontrent au cabaret Du Chat Noir et deviennent amis. Plus tard, Bruant est invité à chanter aux Ambassadeurs, et demande à Lautrec de créer une affiche pour lui. Toulouse-Lautrec le représente de profil avec sa cape, son grand chapeau noir, une écharpe rouge et son bâton à la main. C’est un succès ! L’affiche est collée partout à Paris.
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Musée Toulouse-Lautrec
Ambassadeur. Aristide Bruant dans son cabaret. 1892. Lithographie au pinceau et au crachis, en six couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleur en orangé, rouge, bleu et noir). Albi, musée Toulouse-Lautrec. Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922. Invité à se produire au café-concert des Ambassadeurs, Bruant demande à Toulouse-Lautrec de réaliser son affiche. Imposant et impérieux, le regard au loin, il occupe toute la surface. Il est accompagné d’un personnage faisant référence à son répertoire inspiré des bas-fonds de Paris. Cette affiche horrifie le directeur des Ambassadeurs qui, à l’insu de Bruant, en commande une autre à l’imprimerie Char les Lévy. Furieux, Bruant impose ses conditions : il ne chantera que si deux affiches de Lautrec sont présentées sur scène avec lui et si les murs de Paris en sont couverts. Cette image est ensuite reprise et inversée pour annoncer une autre représentation de Bruant, au café-concert l’Eldorado.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Leutrec
Eldorado. Aristide Bruant dans son cabaret
1892
Lithographie au pinceau et au crachis, en six couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleurs en jaune, rouge, bleu et noir).
Albi, musée Toulouse-Lautrec. Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille 1922
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Aristide Bruant chantant dans son cabaret
1892
Peinture à l’essence sur carton
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec Ambassadeurs. Aristide Bruant et son cabaret
1892
Huile et gouache sur papier bulle et calque marouflés sur toile
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922.
Dans ce projet réalisé en 1892 pour Aristide Bruant, Toulouse-Lautrec représente le chanteur debout sur scène, au milieu d’un auditoire assis en contrebas. Seul son profil, à l’expression exacerbée, est visible et reconnaissable. Parmi la foule ressort au premier plan la danseuse Jane Avril, représentée de dos. Cette figure, comme la silhouette de Bruant, a été travaillée à part dans des esquisses peintes. Ce projet, pourtant bien avancé, n'a finalement pas été transposé en affiche
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec Aristide Bruant dans son cabaret
1893
Lithographie au pinceau et au crachis, en quatre couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleurs en noir, rouge, et brun.
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Aristide Bruant au Mirliton
1893
Lithographie au pinceau, au crayon et au crachis, en une couleur (pierre de trait en noir)
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Don de Maurice Guibert
De plus petit format, cette affiche se décline en plusieurs versions avec différents textes ajoutés sur le côté de la représentation de Bruant. Ce dernier en couvre la devanture de son café du Mirliton. L’image est également réutilisée comme illustration d’un recueil de textes de Bruant ainsi que comme couverture du journal Le Mirliton et d’un livre qui lui est consacré. Cette déclinaison sur différents supports permet d’imposer la silhouette de Bruant dans la mémoire collective. Elle est ainsi reprise par ses contemporains tels que Louis Borgex.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec Le deuxième volume de Bruant au Mirliton
1893
Lithographie au crayon, au pinceau et au crachis, en deux couleurs (pierre de trait en noir, pierre avec le texte en vert olive)
Albi, musée Toulouse Lautrec..
Don de la Société des Amis du musée, 2000
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Musée Toulouse-Lautrec
Louis Borgex
Vient de paraître/ Sur la route/ Aristide Bruant
1897
Lithographie en couleurs
Paris, Bibliothèque nationale de France.
Département des Estampes et de la Photographie.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Jane Avril
1893
Peinture à l’essence sur carton
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Jane Avril. Jardin de Paris
1893.
Lithographie au pinceau et au crachis, en quatre couleurs (pierre de trait en vert foncé, pierres de couleurs en jaune, rouge orangé et noir)
Albi musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
Toulouse-Lautrec adopte une composition originale, inspirée des estampes japonaises. Il reprend le principe de mise en page employé par Hiroshige, avec un élément coupé au premier plan qui conduit le regard vers le centre de la composition. Il a recours également aux diagonales pour construire et creuser l’espace, ainsi qu'à différentes perspectives mêlées. Si Jane Avril est vue d’en dessous, depuis la fosse dans laquelle se trouve le contrebassiste figuré à droite, le plancher est traité comme s’il était vu d’en haut. À cette influence japonaise s’ajoutent des formes inspirées des courbes de l’Art nouveau, notamment pour la contrebasse, motif étudié dans de nombreux dessins préparatoires.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Divan japonais
1893
Lithographie, tirage en noir rehaussé d’aquarelle
Paris, Bibliothèque nationale de France,
Département des Estampes et de ta Photographie.
Jane Avril danse d’abord au Moulin Rouge avec La Goulue, puis devient célèbre grâce à son spectacle au Jardin de Paris pour lequel Toulouse-Lautrec crée une affiche. Atteinte plus jeune d'une maladie qui lui cause des mouvements incontrôlés, elle danse avec beaucoup d'énergie et des gestes rapides. cela lui vaut le surnom de « mélinite », une sorte d'explosif. elle devient une grande amie de Lautrec, qui la dessine souvent arec un chapeau à plumes comme dans l'affiche Le Divan Japonais.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Divan japonais
1893
Lithographie au crayon, au pinceau et au crachis avec trame report, en quatre couleurs (pierre de trait en vert, pierres de couleurs en jaune, rouge et noir)
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
Toulouse-Lautrec représente Jane Avril et le critique musical et poète symboliste Édouard Dujardin, en train d'assister à une représentation au café-concert le Divan Japonais. Ces portraits ont pour but de faire venir une clientèle raffinée, attirée par ces figures connues et brillantes. Reléguée à l’arrière-plan, la vedette, Yvette Guilbert, est coupée et n’est reconnaissable qu’à ses gants noirs. Adoptant une composition en diagonale inspirée des estampes japonaises, l’artiste intègre aussi une influence Art nouveau dans le traitement en courbes et lignes sinueuses des corps, de la chaise et de la canne. Dans un tirage rehaussé d’aquarelle, l’artiste fait des essais de couleurs avant d’aboutir à la version finale.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Jane Avril
1899
Lithographie au pinceau, en quatre couleurs tirées sur trois pierres (pierre de trait en noir, pierres de couleurs en rouge et jaune-bleu)
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Don de la Société des Amis du musée, 1931.
Jane Avril commande en 1899 une nouvelle et dernière affiche à son ami Toulouse-Lautrec. Celui-ci s’inspire d’une photographie de la danseuse, mais accentue les torsions de son corps et l’ondulation du serpent brodé sur sa robe. L’influence de l’Art nouveau est ici visible dans le déhanchement et dans la ligne sinueuse du corps de Jane Avril. Employant la technique d’impression dite « des encriers », l’artiste traite le jaune et le bleu du serpent sur une même pierre lithographique. Ce procédé permet de créer une transition délicate entre les teintes et apporte un grand raffinement à cette affiche.
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Musée Toulouse-Lautrec
Jules Chéret
Yvette Guilbert au concert parisien
1891
Lithographie en couleurs.
Paris, musée des Arts décoratifs
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Yvette Guilbert
1894
Fusain rehaussé de peinture à l’essence sur papier bulle.
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922.
En 1892, Yvette Guilbert, vedette de la chanson parisienne de la Belle Epoque, surnommée « la diseuse fin de siècle », commande une affiche à Toulouse- Lautrec. L’artiste, qui espère asseoir ainsi sa renommée d’affichiste, l’annonce fièrement à sa mère. Il choisit de représenter Yvette Guilbert, et ses fameux gants noirs, en pleine performance. Le dessin du visage reflète les mimiques de la chanteuse entonnant ses couplets et refrains. Ne se trouvant pas à son avantage, elle refuse ce projet d’affiche au profit d’un autre de Théophile- Alexandre Steinlen moins original mais plus flatteur.
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Musée Toulouse-Lautrec
Hiroshige Utagawa.
Le bac de Haneda
1858
Gravure sur bois polychrome
Paris, Bibliothèque nationale de France, Département des Estampes et de la Photographie.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
May Milton
1895
Lithographie au pinceau, au crachis et au crayon avec trame report, en cinq couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleurs en bleu, rouge, jaune et noir).
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
May Milton
1895
Lithographie au pinceau, au crachis et au crayon avec trame report, en cinq couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleurs en bleu, rouge, jaune et noir).
Paris, musée des Arts décoratifs (inv. 12161)
May Milton, danseuse anglaise proche de Jane Avril, commande une affiche à Toulouse-Lautrec pour sa future tournée aux États-Unis. L’artiste met en avant sa nationalité en adoptant les codes des affiches anglaises, composées d’un nombre de couleurs réduit et de lettres de grands formats bien disposées. Il se concentre sur une couleur principale, le bleu. Traité en aplat en fond, il fait particulièrement bien ressortir la figure et le nom de la danseuse. Certains tirages portent un petit dessin humoristique en bas à droite, appelé « remarque », figurant un clown jouant du banjo.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
May Milton
1895
Lithographie au pinceau, au crachis et au crayon avec trame report, en cinq couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleurs en bleu, rouge, jaune et noir).
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
May Milton
1895
Lithographie au pinceau, au crachis et au crayon avec trame report, en deux couleurs (pierre de trait en vert olive et pierre de couleur en noir pour les yeux), 5e épreuve d’essai, exemplaire unique imprimé par Ancourt. Albi, musée Toulouse-Lautrec. Don de la Société des Amis du musée, 2010.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Troupe de Mademoiselle Eglantine
1896
Lithographie au pinceau, au crachis et au crayon, en trois couleurs (pierre de trait en bleu turquoise, pierres de couleurs en jaune et rouge)
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Don de la Société des Amis du musée, 2002.
En tournée en Angleterre avec sa troupe, Jane Avril écrit À Toulouse-Lautrec et lui demande une affiche annonçant leur spectacle au Palace Theatre de Londres cinq jours plus tard. Elle lui précise le texte à inclure, l’ordre d’apparition des danseuses et lui envoie une photographie pour modèle. L’artiste s’autorise néanmoins quelques libertés : il change l’ordre et isole son amie Jane Avril du reste du groupe pour la mettre en valeur. Il relie les figures en unifiant leur jupon et crée un motif graphique, rappelant les vagues et écume des estampes d'Hokusai ainsi que les bulles de l’affiche de Pierre Bonnard.
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Musée Toulouse-Lautrec
Pal
Miss May Belfort. Jardin de Paris
1895
Lithographie en couleurs
Paris, Bibliothèque nationale de France, Département des Estampes et de la Photographie
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
May Belfort. Petit Casino
1895
Lithographie au pinceau, au crachis et au crayon, en quatre couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleurs en rouge, noir et jaune)
Paris, Bibliothèque nationale de France, Département des Estampes et de la Photographie.
Fasciné par cette chanteuse irlandaise, Toulouse-Lautrec l’érige en modèle de prédilection pour un temps et lui crée une affiche. Costumée à la mode enfantine et chantant en anglais, May Belfort, de son vrai nom May Egan, connaît alors à Paris un succès important, mais éphémère. Ces deux versions de l’affiche se distinguent par le texte inscrit, appelé « la lettre », et le traitement de la robe, tantôt en amples tracés accentuant le déhanché, tantôt en aplat donnant plus de monumentalité à la figure.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
May Belfort.
1895.
Lithographie au pinceau, au crachis et au crayon, en cinq couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleurs en rouge, noir, gris et jaune)
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
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Musée Toulouse-Lautrec
La Châtelaine ou Le Tocsin
Lithographie au pinceau et au crachis, en deux couleurs (pierre de trait en bleu et pierre de couleur en vert turquoise)
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
Trois ans après le succès du Pendu, le directeur de La Dépêche de Toulouse, Arthur Hue, fait de nouveau appel à Toulouse-Lautrec pour annoncer la parution du feuilleton Le Tocsin de Jules Gastyne. Toulouse-Lautrec illustre un épisode de l'intrigue en lui donnant une dimension dramatique : la châtelaine, alertée pendant la nuit par le tocsin, quitte son manoir accompagnée de son chien. Il travaille la couleur uniquement avec la technique du crachis réalisée en raclant une brosse encrée avec un contenu eu sur une grille. Les fins dégradés de teintes créent l’impression de pénombre et situent l’épisode la nuit.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Le Pendu
1892
Lithographie au pinceau et au crayon avec grattoir, en deux couleurs
Don de la Société des Amis du musée
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922.
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Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Le Pendu
1892
Fusain sur papier.
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Don de la Société des Amis du musée
315
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Le Matin. Au pied de l’échafaud.
1893
Lithographie au pinceau, au crayon et au crachis, en cinq couleurs (pierre de trait en noir, pierres de couleurs en vert olive, brun, rouge et bleu)
Albi, musée Toulouse-Lautrec (inv. Â.9)
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille. 1922
En 1893, le journal Le Matin commande à Toulouse- Lautrec une affiche annonçant la parution en feuilleton des mémoires de l’abbé Faure, aumônier de la prison de la Roquette, qui avait accompagné trente-huit hommes à l’échafaud. L’artiste représente un condamné à mort, encadré par la guillotine et le bourreau. La muraille de cavaliers armés, inspirée des formes en zinc du théâtre d’ombres du cabaret du Chat Noir, ferme l’horizon et interdit tout espoir de fuite. La mort imminente du détenu est annoncée par le couperet de la guillotine prêt à s’abattre.
316
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Le Pendu
1892
Lithographie en couleurs.
Toulouse, musée des arts précieux Paul-Dupuy (inv. 56.8.1)
Cette affiche annonce la parution en feuilleton des Drames de Toulouse d’A. Siègel dans La Dépêche du Midi. Son format est caractéristique des affiches de librairie de la première moitié du XIXe siècle, composées d’une lithographie intégrée sur un fond de texte. Toulouse- Lautrec illustre l’affaire Calas (XVIIIe siècle) et représente la découverte du corps pendu du fils de Jean Calas. Afin d’épargner à son fils le traitement réservé aux suicidés, Jean Calas maquille le suicide en assassinat. La justice l’accuse alors d’avoir tué son fils pour l’empêcher de se convertir au catholicisme, lui-même étant calviniste, et le fait exécuter. Voltaire mène ensuite un combat pour prouver l’innocence de Calas.
317
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Caudieux
1893
Fusain et fusain huilé sur papier
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
318
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Caudieux
1893
Fusain sur papier claque.
Albi, musée Toulouse-Lautrec (inv. MTL.1S0)
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
319
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Caudieux
1893
Lithographie au pinceau et au crachis, en quatre couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleurs en jaune, rouge et noir)
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
Toulouse-Lautrec représente Albert Caudieux, chanteur et acteur renommé surnommé « l’homme-canon », entrant sur scène à pleines enjambées. Son buste est penché en avant par l’énergie de sa marche. L’artiste s’inspire des compositions des estampes japonaises comportant des diagonales et des perspectives différentes : Caudieux est ainsi vu par en dessous, en contre-plongée, tandis que l’espace est traité en plongée, vu d’au-dessus. Le plancher de la scène, les coulisses et le souffleur situé dans une trappe sont ainsi visibles. Cette affiche a été travaillée au moyen de deux dessins préparatoires.
320
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
La Gitane
1900
Lithographie au crayon, au pinceau et au crachis, en cinq couleurs tirées sur quatre pierres (pierre de trait en noir, pierres de couleurs en vert olive foncé, vert olive-gris, bleu et brun-rouge)
Albi, musée Toulouse-Lautre.
Don de M. Exsteens, 1960.
Dernière affiche de Toulouse-Lautrec, La Gitane est la seule qu'il effectue pour le théâtre. Elle met en avant Marthe Mellot, actrice principale de la pièce La Gitane de Jean Richepin, présentée au Théâtre Antoine. Le sujet de la pièce, une histoire de séduction cruelle, est exprimé dans la confrontation entre l'effigie monumentale de l’actrice et son amant bafoué qui fuit. Le dynamisme est donné par la diagonale de la composition. Les couleurs sont originales et subtiles. Toulouse-Lautrec a recours à la technique des « encriers » pour traiter le texte en dégradé, imprimant deux couleurs, brun et rouge, au moyen d’une même pierre lithographique.
321
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
La Gitane, Théâtre Antoine
1900
Peinture à l’essence sur carton.
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
322
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Napoléon 1895
Lithographie au crayon, au pinceau et au crachis en six couleurs (pierre de trait e de couleurs en rose, brun-rouge, jaune, bleu et noir)
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
En 1895, la maison Boussod, Valadon et Cie lance un concours d’affiches pour annoncer la parution en feuilleton de Life of Napoléon Bonaparte de William Milligan Sloane, dans la revue américaine The Century Magazine. Toulouse-Lautrec représente l’empereur encadré par un officier et un mamelouk. Les robes des trois chevaux dessinent le drapeau bleu-blanc-rouge. La composition est organisée autour d’une zone en réserve, le cheval de l’empereur, qui capte le regard. Le concours est finalement remporté par Lucien Métivet, qui propose l’image classique et efficace d’un Napoléon en majesté. Toulouse-Lautrec fait tout de même tirer son affiche à compte d’auteur en cent exemplaires.
323
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Reine Joie
1892
Fusain sur papier
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
324
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Reine de Joie
1892
Lithographie au pinceau et au crachis avec trame report, en quatre couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleurs en jaune, rouge et noir)
Albi, musée Toulouse-Lautrec (inv. A.4)
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
En 1892, Toulouse-Lautrec réalise une affiche pour promouvoir Reine de Joie de Victor Joze, dont la couverture est signée Pierre Bonnard. Le roman relate les amours entre le baron de Rozenfeld et la demi-mondaine Hélène Roland, et condamne la dépravation morale des riches tout en décrivant le monde des courtisanes. Reposant sur une diagonale inspirée des estampes japonaises, la composition met en scène les personnages attablés. Le texte, tracé par l’artiste, est remarquablement bien intégré à l’ensemble. Pourtant bien accueillie, cette affiche provoque un scandale : le banquier Alphonse de Rothschild voit dans le personnage créé par Joze une caricature de lui-même et tente de faire interdire l’affiche.
325
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Babylone d’Allemagne
1894
Lithographie au pinceau et au crachis, en quatre couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleurs en jaune, rouge et noir)
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille» 1922
Toulouse-Lautrec réalise la couverture et l’affiche du nouveau roman de Victor Joze, Babylone d’Allemagne : mœurs berlinoises. L’auteur y critique la corruption des Berlinois, dans un esprit revanchard post-guerre franco- allemande de 1870-1871. Toulouse-Lautrec représente un défilé de la cavalerie, en référence à un passage du livre. Il donne au soldat au garde-à-vous les traits de l’empereur Guillaume II et colore son affiche de jaune, rouge et noir, couleurs déjà associées à l’Empire allemand. Cette affiche est menacée de censure par l'Ambassade de
326
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
L’Aube
1896
Lithographie au crayon, au crachis et au pinceau, en deux couleurs (pierre de trait en bleu foncé, pierre de couleurs en turquoise)
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
En 1896, Toulouse-Lautrec crée une affiche pour le lancement d’une nouvelle revue littéraire, L’Aube. Il part de ce nom pour concevoir son affiche. Symbolisant l’aube par la représentation de maraîchers arrivant en ville pour vendre leurs produits aux halles, l’image ne dit rien de la revue en tant que telle. L’artiste crée une vision éloquente de la pénibilité de ce travail matinal, rendue par la marche lourde, les dos voûtés et les épaules rentrées des personnages, il se concentre sur le rendu de la lumière naissante du jour au moyen de la technique du crachis.
327
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Irish and American Bar, Rue Royale — The Chap Book
1895
Lithographie au pinceau, au crachis et au crayon avec trame report, en cinq couleurs (pierre de trait en vert olive, pierres de couleurs en bleu foncé, jaune, rose et rouge)
Pais. Bibliothèque nationale de France, Département des Estompes et de la Photographie
Commandée par The Chap Book, magazine littéraire américain, cette affiche de Toulouse-Lautrec représente le comptoir de l'Irish and American Bar, établissement parisien qu’il fréquente régulièrement. Il l’anime de personnages, dont le barman Ralph, en train de préparer un cocktail, et Tom, le cocher des Rothschild, à droite. Bien que commandée par un magazine américain, cette affiche est imprimée à Paris et distribuée par la revue littéraire et artistique La Plume. Le texte, appelé la lettre, est dessiné par l’artiste et est en partie recouvert de points, semblant préfigurer certaines enseignes lumineuses.
328
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
La Vache enragée
1896
Lithographie au pinceau, au crayon et au crachis, en quatre couleurs (pierre de trait en bleu, pierres de couleurs en turquoise, rouge et jaune)
Paris, musée des Arts décoratifs.
Toulouse-Lautrec réalise cette affiche pour le lancement du journal satirique La Vache enragée. Imaginé comme un mensuel, il ne connaît en réalité que deux éditions concomitantes à la « Promenade de la Vache enragée », dite aussi « Vachalcade » de la Butte Montmartre. Ce cortège carnavalesque de chars imaginés et décorés par des artistes a eu lieu en 1896 et 1897. Toulouse-Lautrec représente la vache chargeant le sénateur René Bérenger et poursuivie par un policier, sous les regards amusés d’un commis pâtissier et de deux clowns sur un tandem. Ce sénateur, surnommé « Le Père Pudeur », était détesté des Montmartrois en raison de sa campagne active contre les outrages aux bonnes mœurs.
329
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Confetti
1894
Lithographie au pinceau, au crachis et au crayon, en trois couleurs (pierre de trait en vert olive foncé, pierres de couleurs en jaune et rouge-brun)
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
Réalisée pour des papetiers anglais, cette affiche promeut leurs confettis en papier de couleur. Récemment inventés, ils remplacent les formes antérieures en plâtre coloré, dangereuses, qui nécessitaient le port d’un masque protégeant les yeux et avaient été interdites en France. Toulouse-Lautrec imagine une composition tout en légèreté. Il met en scène une jeune femme, pour laquelle l’actrice Jeanne Granier a servi de modèle, qui semble flotter sous une pluie de confettis s’échappant de mains ouvertes.
330
Musée Toulouse-Lautrec
Jane Atché
JOB
1896
Lithographie en couleurs.
Albi, musée Toulouse-Lautrec. Don de Claudine Dhotel-Velliet( 2010)
331
Musée Toulouse-Lautrec
Alfons Mucha
JOB
1898
Lithographie en couleurs.
Paris, musée des Arts décoratifs
332
Musée Toulouse-Lautrec
Jules Chéret
PAPIER A CIGARETTES/ JOB/ Hors Concours/ PARIS 1889
1895
Lithographie en couleurs.
Paris, musée Carnavalet-Histoire de Paris
333
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Le Papier JOB. Soldat anglais fumant la pipe
1898
Fusain sur papier.
Albi, musée Toulouse-Lautrec (inv. D.156)
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
Par des concours ou des commandes passées aux grands affichistes de l’époque, la marque de papier à cigarettes JOB a permis la création d’affiches parmi les plus réussies de la fin du XIXe siècle. Toulouse-Lautrec a répondu à un concours lancé par la marque, mais son projet d’affiche, mettant en scène un groom fumant, a été refusé. Il paraît en décalage avec les femmes peuplant les affiches réalisées pour JOB, séductrices dans celles de Jules Chéret et d’Alfons Mucha, fière et forte dans celle de Jane Atché.
334
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Soldat anglais fumant la pipe
1898
Peinture à l'essence sur carton.
Albi, musée Toulouse-Lautrec (kw. MTL.Y90)
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille. 1922
335
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
La Chaîne Simpson
1896.
Lithographie au pinceau, au crachis et au crayon, en trois couleurs (pierre de trait en bleu, pierres de couleurs en jaune et rouge)
Albi, musée Toulouse-Lautrec Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Don de la Société des Amis du musée
336
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
L’Artisan moderne
1896.
Lithographie au crayon, au pinceau et au crachis, avec grattoir, en quatre couleurs (pierre de trait en bleu, pierres de couleurs en jaune, vert et brun)
Paris, musée des Arts décoratifs
337
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Paul Sescau. Photographe
1894
Lithographie au pinceau, au crayon et au crachis, en cinq couleurs (pierre de trait en bleu, pierres de couleurs en rouge, jaune et vert, remarque en noir)
Albi, musée Toulouse-Lautrec (inv. A.16)
Donation de la Comtesse de Toulouse-Lautrec et famille, 1922
Toulouse-Lautrec réalise cette affiche pour promouvoir le studio de son ami photographe Paul Sescau, qu'il portraiture à plusieurs reprises. Il le représente ici caché sous le drap de son appareil photo, capturant l’image d'une femme portant un vêtement parsemé de points d'interrogation. L'ambiguïté de cette scène et la dimension voyeuriste qui en émane sont accentuées par le dessin humoristique ajouté par l'artiste, appelé remarque, d'une femme nue dressant un cochon. A la manière d’un photographe, Toulouse-Lautrec adopte un cadrage resserré qui concentre l'action et coupe ses personnages.
338
Musée Toulouse-Lautrec
Pierre Bonnard
L’Estampe et l’Affiche Revue d’art
1897
Lithographie en couleurs.
Paris, musée des Arts décoratifs.
339
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
Couverture du premier numéro de L’Estampe originale
1893
Lithographie en couleurs.
Albi, musée Toulouse-Lautrec.
Toulouse-Lautrec réalise la couverture du premier numéro de L’Estampe originale, recueil trimestriel d’estampes originales d’artistes contemporains lancé en 1893 par André Marty. Il y représente au premier plan la danseuse Jane Avril, élégamment vêtue, en train d’apprécier une lithographie sortant de presse. Derrière elle, une presse à bras est actionnée par le Père Cotelle, imprimeur de la maison Ancourt qui a probablement initié Toulouse- Lautrec à la technique de la lithographie et avec qui l’artiste a étroitement collaboré.
340
Musée Toulouse-Lautrec
Jules Pequignot
Où courent-ils ? RUE LEKAIN/ A L’EXPOSITION D’AFFICHES GALERIE PREAUBERT
1889
Lithographie en couleurs
Paris. musée Carnavalet-Histoire de Paris
341
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Valet de chiens 1880
Huile sur bois/
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
342
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Cheval derrière une barrière dans une stalle 1880
Huile sur bois.
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
343
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Deux chevaux et groom 1880
Huile sur bois/
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
344
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Amazone
1881
Huile sur bois
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Artilleur sellant son cheval 1879
Huile sur toile
Don comtesse A. de Toulouse-Lautrec, 1922
345
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Deux chevaux menés en main 1882
Huile sur bois/
Don comtesse A. de Toulouse-Lautrec, 1922.
346
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Cheval blanc « Gazelle » 1881
Huile sur toile
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
347
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Cheval de trait à Céleyran 1881
Huile sur toile
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
348
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Céleyran. Un tombereau 1882
Huile sur toile
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
349
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Un travailleur à Céleyran 1882
Huile sur toile.
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
350
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Vieille femme assise sur un banc à Céleyran 1882
Huile sur toile.
Don comtesse A. de Toulouse-Lautrec, 1922
351
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Etude de nu, femme assise sur un divan 1882
Huile sur toile.
Donation de Comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec, 1922
352
Musée Toulouse-Lautrec
Fernand Cormon
(1854-1924)
Femme sur une plage Vers 1874
Huile sur toile
Don de la Société des Amis du musée, 1967.
353
Musée Toulouse-Lautrec
Fernand Cormon
(1854-1924)
Portrait de M’elle Rochefort de Woogt vers 1900
Huile sur toile
Dépôt du Musée Ingres, Montauban.
354
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Gabrielle la danseuse 1890
Huile sur carton
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
355
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
M. Maurice Joyant 1900
Huile sur bois
Don M. Maurice Joyant.
M. Maurice Joyant était là pour l'inauguration du musée.
356
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
M. Henri Dihau, basson de l'opéra. 1890
Huile sur carton
Achat à Mlle Dihau.
357
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Mademoiselle Dihau au piano 1890
Huile sur carton
Donation sous réserve d’usufruit de Melle Dihau
358
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
La comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec dans le salon du château de Malromé
1886
Huile sur toile
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
359
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec 1883
Huile sur toile.
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
360
Musée Toulouse-Lautrec
Clé de voûte : armoiries de Bernard de Castanet (1277-1306). Le château aux trois tours.
361
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Femme qui se peigne 1896
Huile sur carton
Don Famille Toulouse-Lautrec, 1922.
362
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Les deux amies 1894
Huile sur toile.
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
363
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Monsieur, Madame et le chien 1893
Huile sur toile.
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
364
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Au salon de la rue des Moulins 1894
Huile sur toile.
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
365
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Femme qui tire son bas 1894
Huile sur carton
Don Famille Toulouse-Lautrec, 1922.
366
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Lucie Bellanger 1896
Huile sur carton
Donation Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
367
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Marcelle 1894
Huile sur carton
Donation Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
368
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Femme de maison blonde 1894
Huile sur carton
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
369
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Deux femmes demi-nues de dos. Maison de la rue des Moulins1894
Huile sur carton
Don Comtesse A.de Toulouse-Lautrec, 1922.
370
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Au lit 1894
Huile sur carton.
Donation comtesse A. de Toulouse-Lautrec, 1922
371
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Le blanchisseur de la maison 1894
Huile sur carton.
Donation comtesse A. de Toulouse-Lautrec, 1922
372
Musée Toulouse-Lautrec
373
Musée Toulouse-Lautrec
La salle palatiale Saint Michel.
374
Musée Toulouse-Lautrec
La salle palatiale Saint Michel.
375
Musée Toulouse-Lautrec
La salle palatiale Saint Michel.
376
Musée Toulouse-Lautrec
La salle palatiale Saint Michel.
377
Musée Toulouse-Lautrec
La salle palatiale Saint Michel.
378
Musée Toulouse-Lautrec
La salle palatiale Saint Michel.
379
Musée Toulouse-Lautrec
380
Musée Toulouse-Lautrec
381
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901).
Yvette Guilbert, suite anglaise : Yvette Guilbert dans la Glu.
Yvette Guilbert saluant le public. Yvette Guilbert, suite anglaise : Yvette Guilbert, chanson ancienne.
1898
Pierre lithographique
Don M. Ernest Brown et Phillips,Ltd. Londres
382
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Yvette Guilbert saluant le public 1894
Rehauts de peinture sur épreuve photographique au citrate d'argent.
Don Famille Toulouse-Lautrec, 1922
383
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Les gants noirs d'Yvette Guilbert 1894
Huile sur carton
Don Dr Bourges.
384
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Yvette Guilbert dans "Colombine à Pierrot" 1894
Pierre lithographique
Don de Me Sagot Le Garrec, 1975
385
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Yvette Guilbert dans « Colombine à Pierrot » 1894
Pierre lithographique
Don de Me Sagot Le Garrec, 1975
386
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Yvette Guilbert ‘’Unger, longer, loo” 1898
Pierre lithographique
Don de Me Sagot Le Garrec, 1975
387
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Mademoiselle Polaire 1885
Huile sur carton. Donation comtesse A. de Toulouse-Lautrec, 1922
388
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Aux Folies-Bergère, trois figurantes 1888
Huile sur carton
Donation Famille Toulouse-Lautrec, 1922
389
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Jane Avril - La mélinite dansant (1892)
Huile sur carton
Collection du musée
390
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
La Loïe Füller aux Folies-Bergère 1893
Huile sur carton
Donation Famille Toulouse-Lautrec, 1922
391
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Femme en toilette de bal à l’entrée d’une loge de théâtre 1894
Huile sur toile
Don comtesse A. de Toulouse-Lautrec, 1922.
392
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Le docteur Tapié de Céleyran 1894
Huile sur toile
Don Dr Tapié de Céleyran 1922
393
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
A la toilette 1898
Huile sur bois
Donation comtesse A. de Toulouse-Lautrec, 1922
394
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
La modiste en fourreau de mannequin 1900
Huile sur carton
Acquisition du musée Toulouse-Lautrec avec la participation de l’Etat, la Région Midi Pyrénées, le Département du Tarn, la société des Amis du musée Toulouse-Lautrec et le mécénat des Laboratoires Pierre Fabre. 2009.
395
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Juliette Vary 1888
Huile sur carton
Donation Toulouse-Lautrec, 1922
396
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
L’Anglaise du « Star » au Havre 1899
Huile sur bois.
Don comtesse A. de Toulouse-Lautrec, 1922
397
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
La modiste, Melle Louise Blouet dite d’Enguin
1900
Huile sur bois
Don comtesse A. de Toulouse-Lautrec, 1922
398
Musée Toulouse-Lautrec
399
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Un examen à la faculté de médecine 1901
Huile sur toile
Don Maurice Joyant
400
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
Madame Berthe Bady 1897
Huile sur carton.
Donation comtesse A. de Toulouse-Lautrec 1922
401
Musée Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec
(1864-1901)
M. Romain Coolus 1899
Huile sur carton
Don de M. Romain Coolus
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Musée Toulouse-Lautrec
Louis Ier d'Amboise est nommé évêque d'Albi en 1474. Il découvre un château-fort médiéval sombre, se défendant contre les fidèles de la ville. Le contexte ayant évolué, l'aspect défensif devient obsolète. Le prélat décide de faire bâtir un logement digne de son rang, lors de son épiscopat entre 1474 et 1503. Il fait remplacer une courtine de Bernard de Castanet dans le prolongement de son aile, par une galerie à plafond en coque de bateau renversée.
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Plafond de bois Renaissance ayant livré sous des couches de peintures postérieures un décor animalier et végétal commandé par Louis dAmboise.
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Grand salon (17e siècle, bois peint) dit de Daillon de Lude, : plafond à poutres et solives apparentes dont la face inférieure présente un décor peint géométrique ou de rinceaux. Les faces verticales des poutres et les hauts de murs leur répondant, sont ornés de peintures à caractère héraldique. Le schéma partout répété figure un écusson en un cartouche accosté de deux personnages accoudés et allongés de part et d'autre. Les poutres portent, sur chaque face, trois fois ce motif. Des faces de lions s'intercalent entre les groupes, le tout enrichi de guirlandes de fruits.
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Gaspard de Daillon du Lude, 1635-1676 fait réaménager l'aile dite d'Amboise, du nom de son constructeur. Cet escalier dit d'honneur fait partie d’une phase importante de remaniement du palais épiscopal souhaitée par l'archevêque Gaspard de Lude. Installé dans l'ancienne tour médiévale, il en reprend l'emprise : ses volées de marches sont installées contre les murs de l'ancien édifice. C'est un très bel escalier, qualifié dans les sources anciennes de « grand degré », conçu autour d'un jour central encadré de piliers moulurés. .
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Le décor de la voûte, restauré en 2011, représente, sous la forme d'allégories, les quatre vertus cardinales : la prudence, reconnaissable à son miroir, la tempérance à ses deux récipients avec l'eau passant de de l'un à l'autre, la force à l'animal terrassé et la justice à la balance. En haut, La Prudence, puis dans le sens horaire, La Tempérance, La Force, La Justice.
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Les quatre vertus cardinales : la prudence, reconnaissable à son miroir, la tempérance à ses deux récipients avec l'eau passant de de l'un à l'autre, la force à l'animal terrassé et la justice à la balance.
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Le quartier du Castelviel est le berceau de la Ville, ses placettes entourées de maisons médiévales en font une véritable carte postale, comme cette place Savène médiévales à colombages, son sol pavé et ses «solelho», greniers ouverts destinés au stockage ou au séchage des denrées alimentaires. son sol pavé et ses «solelho», greniers ouverts qui étaient destinés au stockage ou au séchage des denrées alimentaires..
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Quartier du Castelviel. Place Savène. Le berceau de la Cité épiscopale correspond à l'actuel quartier du Castelviel.
Pour les premiers habitants de l'âge du bronze, cet éperon rocheux situé entre le ravin du Bondidou et la rivière, offre des défenses naturelles commodes à renforcer et se situe à proximité d’un passage à gué sur le Tarn. Cet oppidum réunit ainsi des conditions favorables à un établissement humain précoce. Albi devient siège d’un évêché au début du IVe siècle et par là-même, le chef-lieu d’un diocèse.
Les premiers comtes d’Albi apparaissent au VIe siècle ; ils cumulent bien souvent le pouvoir civil avec des fonctions religieuses. Face aux invasions successives des Wisigoths, puis des Francs, la cité se protège derrière des murailles qui englobent le plateau triangulaire du Castelviel et l’espace qui sera dévolu plus tard à l’ensemble épiscopal.
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Rue Caminade, rue médiévale étroite typique.
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Rue Caminade, dominée par la cathédrale
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Rue des Prêtres.
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Le style d'habitations développées dans ce quartier aux XIe et XIIIe siècles est caractérisé par un ensemble de bpatiments, organisé autour d'une cour intérieure, avec un puits et des arcades. L'aménagement de logements sociaux et la réhabilitation en 1985 ont permis de conserver l'architecture typique du Vieil Alby et contribuent à rendre le centre ancien attractif.
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Sommet du clocher de la cathédrale.
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Rue Puech Bérenguier
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Rue Puech Bérenguier
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Rue de la Croix Blanche.
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La maison du Viel Alby. C'est une des plus pittoresques maisons des rues de la Croix blanche et Puech Bérenguier, au cœur du Vieil Alby.
Achetée par la ville avant 1970, elle fut sauvée de la démolition et restaurée suivant le plan primitif. Elle retrouva ses colombages, un premier étage en encorbellement et un grenier ouvert, appelé « soleilhou », utilisé autrefois pour stocker les récoltes et notamment les coques de pastel.
Elle abrite aujourd'hui le siège de « 1'Assodation pour la Sauvegarde du Vieil Alby » et sert de cadre à des animations sur le patrimoine albigeois et tarnais.
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Clocher de l'église Saint Salvi.
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La maison du navigateur Lapérouse. Le célèbre navigateur Jean-François Galaup de Lapérouse (1741-1788), est né au manoir du Gô, près d'Albi. Il achète cette maison en 1780 pour accueillir Eléonore Broudou, son épouse. Ses exploits durant la guerre de l'Indépendance des Etats-Unis lui valent l'honneur d'être choisi par Louis XVI en 1785, pour diriger une mission scientifique autour du monde.
Son voyage d'exploration s'achève par le naufrage de ses deux frégates, la Boussole et l’Astrolabe, sur les récifs de l'île de Vanikoro, au Nord-Est de l'Australie. Le Roi, attaché à la personnalité du navigateur, aurait demandé avant de monter sur l'échafaud : « a-t-on des nouvelles de monsieur de Lapérouse? »
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Maison natale du peintre Henri de Toulouse-Lautrec. D’apparence plutôt modeste, la bâtisse était en réalité un vaste hôtel particulier, appelé l’hôtel du Bosc. Construit au XIIe siècle, à l’emplacement des remparts de la cité, ce dernier a encore la particularité de s’appuyer sur deux anciennes tours fortifiées. Toulouse-Lautrec ne vivra que très peu de temps à cette adresse et passera finalement la majeure partie de son enfance entre le château du Bosc, dans l’Aveyron, et le château de Celeyran, dans l’Aude. Cet enfant du pays, au physique atypique, dû à une maladie des os dégénérative, connaitra la gloire grâce à un talent inouï dans le dessin et la peinture.
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Maison natale du peintre Henri de Toulouse-Lautrec. Portraits, affiches, illustrations satiriques, aquarelles, c’est un véritable touche-à-tout, qui veille à toujours représenter le monde et ses modèles tels qu’ils sont, sans idéalisation ni caricature. Aux préjugés et aux jugements étriqués, il prônait la spontanéité, la liberté d’expression et l’anticonformisme.
Emporté par la syphilis, à l’âge de 36 ans seulement, Toulouse-Lautrec a laissé derrière lui une œuvre immense et plusieurs fragments de sa vie, comme cette maison albigeoise, classée monument historique depuis 1974.
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Maison natale du peintre Henri de Toulouse-Lautrec.
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Rue de Saunal.
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L’hôtel de Saunal (XVIe siècle).
Ancien hôtel de Simon Saunai, marchand enrichi par le commerce du pastel.
Comme les autres hôtels particuliers Albigeois de la période Renaissance, l'hôtel de Saunal s'organise autour d'une élégante cour intérieure, flanquée d'une tour, que l'on aperçoit au-dessus des toits, symbole de l'ascension sociale du propriétaire.
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Le cloître Saint-Salvi. La construction du cloître fut dirigée par de Malvesi à partir de 1270. En remerciement, les chanoines l’autorisèrent à faire bâtir; pour sa sépulture, un enfeu très original sur le flanc sud de la collégiale.
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Le cloître Saint-Salvi. Après les destructions de la Révolution, seule subsiste aujourd’hui la galerie méridionale. Elle associe des formes romanes comme les arcs en plein-cintre ou les chapiteaux à personnages, à des éléments gothiques, tels que des gâbles aigus sur les piliers d'angles ou les motifs végétaux.
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Le cloître Saint-Salvi
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Le cloître Saint-Salvi
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Le cloître Saint-Salvi. L'enfeu de Malvesi.
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Le cloître Saint-Salvi. L'enfeu de Malvesi.
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Le cloître Saint-Salvi. L'enfeu de Malvesi.
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Le cloître Saint-Salvi. Empreintes des doigts d femms d'enfants qui ont façonné ces briques.
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Le cloître Saint-Salvi.Depuis le cloître, un passage couvert permet de gagner la place située au chevet de la collégiale. Elle était le cœur de la « canourgue », ancien quartier canonial composé des demeures des chanoines.
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Le cloître Saint-Salvi
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Place du cloitre Saint Salvy.
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A droite, une absidiole romane de la Collégiale Saint-Salvi
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Collégiale Saint-Salvi. 1444, une chapelle à saint Augustin est construite sur le mur est de la tour sud. Elle utilise la brique et se compose d'une travée et d'une abside à cinq pans refaite en briques.
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Collégiale Saint-Salvi. La construction commence avec l'érection de la tour nord vers 1060-1080. Ce campanile avait un rôle plus étendu que celui d'abriter des cloches. Sa situation sur le point le plus haut de la ville en faisait un observatoire idéal dans sa défense, du haut de la gachole, petite tourelle de guet surmontant le clocher, dont le nom occitan signifie surveillance. Il est bien plus haut que le clocher de l'ancienne cathédrale romane construite en contrebas. Tour septentrionale reflétant trois époques de construction. La base de cette tour représentent un bel exemple de l'Art roman languedocien, avec ses murs renforcés d'appareillage en relief dans les angles et soutenant la toiture : lésènes et bandes lombardes. A la fin du XIIIe siècle, on surélève le clocher d'un étage. Sur une assise de brique, une corniche construite sur modillons à pointe de diamant rappelle des éléments architecturaux catalans de même époque. Au-dessus, une colonnade mince porte des arcs brisés en forme de trèfle. L'étage rouge de la tour nord date de 1382, il est en brique au vu cu coût et de la mode.
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Maison Enjalbert (XVIe siècle). Elle possède la structuré des maisons traditionnelles à colombage, mais la mise en œuvre de la brique, particulièrement élaborée témoigne du soin accordé au montage des murs à l’époque de la Renaissance.
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Maison Enjalbert (XVIe siècle).
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Maison Enjalbert (XVIe siècle). Propriété privée, elle abritait pendant longtemps une pharmacie (comme l'indiquent les pmortiers sur l'enseigne) et maintenant le magasin de mode Caroll.
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Maison Enjalbert (XVIe siècle).
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Maison Enjalbert (XVIe siècle).
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Maison Enjalbert (XVIe siècle).
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Maison Enjalbert (XVIe siècle). Personnage païen au centre, signe d'une évolution des mœurs.
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Maison Enjalbert (XVIe siècle). Le pastel ou l’âge de l’or bleu (1450-1560).
Le pastel est une plante tinctoriale cultivée dans le triangle d'or délimité par le Lauragais, le Toulousain et l'Albigeois. Un bleu indélébile de grande qualité utilisé en teinture, était obtenu après broyage des feuilles, façonnage de « boules de cocagne », séchage et traitements divers.
Exporté de France vers divers pays d'Europe, son commerce favorisa la prospérité du Midi Toulousain et de l'Albigeois, surnommés « pays de Cocagne ».
Comme Toulouse, Albi conserve de nombreux hôtels Renaissance, vivants témoignages de ce renouveau économique et artistique.
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Hôtel Reynès (XVIe siècle). A la fin du 15e siècle, Bertand Reynès, riche marchand de drap, semble faire fortune avec le commerce du pastel. Ses deux fils, Jean et Roger, développent l'activité commerçante de la famille partout en Europe.
Roger Reynès fait l'acquisition d'un îlot près de la porte du Vigan en 1521 pour y faire construire sa résidence. Elle est attestée en 1525 puisque mentionnée sur le cadastre de la gache du Vigan. La tradition voudrait qu'en 1533, il ait été envisagé que le couple royal François 1er et Eléonore d'Autrice ait été attendu en vain à Albi, ce qui explique la sculpture de leur buste sur l'élévation orientale de la cour. Louis de Reynès, gentilhomme ordinaire de Gaston d'Orléans, hérite de l'hôtel le 25 août 1607, qui demeure propriété des Reynès jusqu'en 1816. En 1925, la mairie d'Albi achète la partie ouest de l'hôtel pour la revendre dès 1928 à la Chambre de commerce qui procède à une réhabilitation, d'où l'inscription sur le cabochon de la porte d'entrée.
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Hôtel Reynès (XVIe siècle). L'impressionnant portail à bossages est en pierre de taille, caractéristique du style Louis XIII. Le linteau est surmonté d'un fronton triangulaire interrompu par un édicule sculpté.
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Hôtel Reynès (XVIe siècle). L'élévation sur rue, compte 5 travées réparties irrégulièrement de part et d'autre d'un portail monumental en pierre de taille. Au rez-de-chaussée, 5 baies carrées dont l'encadrement est en pierre de taille. A l'étage, une alternance de croisées et de demi-croisées dont l'encadrement présente un épais bossage surmonte un cordon saillant en pierre enrichi de mascarons sculptés
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Hôtel Reynès (XVIe siècle).
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L’Hôtel de Ville (XVIIe siècle).
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L’Hôtel de Ville (XVIIe siècle). Au-dessus, des consoles à guirlandes supportent l'entablement surmonté par un tableau portant les armoiries de la ville. Surmonté par un petit fronton en segment de cercle et une boule, ce tableau est relié par des ailerons chargés de guirlandes, à deux boules latérales
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L’Hôtel de Ville (XVIIe siècle).
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L’Hôtel de Ville (XVIIe siècle). la porte d'entrée de l'escalier, en plein cintre, présente un encadrement intérieur mouluré et coupé par la clef en console. Il est accosté de pilastres nus à chapiteaux ioniques. Au-dessus d'une frise bombée, un fronton circulaire rompu encadre un cartouche, délimité par des volutes. Reposant sur les rampants du fronton, sont sculptés deux personnages ailés tenant des rameaux de feuillages enlacés ainsi que des cornes d'abondance remplies de fruits.
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L’Hôtel de Ville (XVIIe siècle). La cour comporte une belle porte de décor Renaissance. Les armoiries de la ville y sont représentées, elles illustrent la devise imprimée en 1764 dans l'armorial des Etats du Languedoc : « stat baculus,vigilatque leo, turresque tuetur », La crosse de l'évêque se dresse, le lion veille et protège les tours. Depuis 1397, la maison commune d'Albi se trouvait dans la carrière de la Sabaterie. Elle fut transférée dans l'hôtel de messire Etienne de Martin en 1728, son emplacement actuel. L'hôtel existait avant sa transformation en maison commune, comme l'atteste la date de 1682 gravée au fronton de la porte d'escalier.
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L’Hôtel de Ville (XVIIe siècle). Le premier étage est percé d'une fenêtre à meneaux, à encadrement en briques, de même que les pilastres. Les meneaux portent des sculptures.