L'enceinte a été reconstruite en basalte en 1397 Elle avait trois portes: la porte de Saint-Thibéry ou de Touroulle, la porte Notre-Dame du côté d'Agde et la porte Saint-Jean près de l'église qui a disparu en grande partie au XIXe siècle.
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Vias
L'accès au village se faisait par quatre portes, dont seule subsiste la porte de St-Thibéry.
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LA MAISON DES ÉVÊQUES. Cette imposante maison est traditionnellement appelée « Maison des Évêques d'Agde ». Un écusson sur la façade est orné de lettres en caractères gothiques. Il s'agit du blason d'un marchand, probablement le propriétaire de la demeure. L'accès aux étages se fait par un escalier à vis placé dans une tourelle en saillie sur la façade. L'étage noble est éclairé par deux grandes fenêtres à meneaux réunies par un larmier. L'utilisation du basalte mêlé à du calcaire coquillier de Nézignan-l'Evêque est un signe de grande richesse. La plupart des maisons du village étant construites en basalte local, pierre extraite des anciens volcans des alentours (Roque-Haute à Vias, Mont Ramus à Bessan, et Mont Saint Loup à Agde).
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Le restaurant Le Vieux Logis, a abrité autrefois les évêques d'Agde. C'est la plus vieille maison de Vias (XIIe au XVIe siècles) entièrement conservée. Les fenêtres de l'étage sont à meneaux. La façade est en pierre volcanique et les parties sculptées en pierre de Bréginnes.
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La tourelle d'escalier.
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Les deux fenêtres à meneaux réunies par un larmier.
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Entre les deux fenêtres, l'écusson est orné de lettres en caractères gothiques. Il s'agit du blason d'un marchand, probablement le propriétaire de la demeure.
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Deux sortes de génoises : une en arc de cercle, l'autre en triangle.
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Place des Arène. Ils s'y trouvaient trois hôtels particuliers du XVIIIème, avec notamment l'ancienne demeure des Allicotis et des Rascas de Palignan, notables viassois pendant la Révolution Française et la première moitié du XIXème siècle. C'est aujourd'hui la mairie.
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Place des Arènes. Restitution de la porte d'entrée de la demeure des Allicotis et des Rascas de Palignan.
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Place des Arènes. Au midi s'ouvre une grande porte aux piliers de pierre noire surmontés d'une pigne de pin sculptée.
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Place des Arènes
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Maison forte du XVIème siècle : appelée Château du Duc d'Uzès, Seigneur de Vias.
Le Duc d'Uzès, seigneur lointain de Vias, possédait au cœur du village une maison forte surmontée d'une tour abattue pendant la Révolution Française. Occupant le pâté de maison compris entre les actuelles rue de la République et rue Marrés, la ruelle reliant ces deux rues et la place du 14 Juillet, ce "château" était le lieu où s'exprimait le pouvoir seigneurial.
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Maison forte du XVIème siècle ou ancien château de la famille de Vias occupait le centre du village. Fortement dénaturé aux XIXe et XXe siècles, l'édifice est en partie caché par des constructions modernes. Il reste cependant les vestiges d'un important bâtiment du XIIIe siècle construit en basalte qui s'ouvrait sur un espace non bâti par d'imposantes arcades ogivales.
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Vias
Maison forte du XVIème siècle ou ancien château de la famille de Vias.
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Maison forte du XVIème siècle ou ancien château de la famille de Vias.
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Place du 14 juillet. L'ancienne maison consulaire est située près de la fontaine. Le consulat, institution municipale des villes du Midi, est mentionné pour la première fois en 1270. Depuis cette époque et jusqu'en 1976, ce bâtiment fera office de mairie. L'escalier extérieur permettait d'accéder à la salle de réunion des consuls. On peut voir à l'arrière l'ancien beffroi de la maison commune. Il abrite la cloche de la communauté et l'horloge publique. La partie haute, portant un crénelage, a été reconstruite au XIXe siècle.
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La Salle Yvon Vieu, dite "Ancienne Mairie", fût construite en 1870. Ce bâtiment surmonté d'un beffroi carré, abritait autrefois l'ancienne Mairie, ouvrant ses portes aux réunions des édiles de la Commune pendant près de cent ans.
De dimensions modestes, on y accède, par deux escaliers latéraux en pierre noire de basalte, menant à un "balcon", sur lequel les Maires ne manquèrent pas de prononcer de solennels discours.
Sous cette avancée, un rideau cachait le logement de l'appariteur. Il était la voix et l'exécuteur des décisions du Conseil Municipal.
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Vias
Place du 14 juillet.
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Place du 14 juillet. Les halles. Il est probable qu'il y ait eu au même emplacement un marché couvert dès l'époque médiévale. La halle a été reconstruite entre 1828 et 1830 à l'initiative du maire, François Rascas de Palignan. La date est inscrite sur la pierre formant clé de voute d’un des arcs. Les huit ouvertures sont constituées de piliers qui portent des arcs de plein cintre. Le blason de la ville est placé sur le mur au sud. Orné de fleurs de lys bleues, il représente le symbole de l’autorité royale sur le village. C'est lors de cette campagne de travaux qu'a été rajoutée la partie arrondie qui ne figure pas sur le cadastre napoléonien, selon le plan dressé par un architecte agathois nommé Nègre.
C'est en 1996, lors de la réfection de la place du marché, que fut apposée la plaque le recanto de la blaguetta, en guise de clin d'œil aux aînés qui aiment tant s'y retrouver pour y commenter l'actualité aussi bien mondiale que locale. En 2017, la dalle avec un carrelage en pierre basaltique locale a été installée. Un ceinturage totalement reconstruits. Des points d’eau et des arrivées électriques ont été installés au sol. Une nouvelle façade à la chaux a été mise en œuvre.
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Place du 14 juillet. La fontaine, ou "la Pile" pour les Viassois, existe probablement à cet emplacement depuis le Moyen Âge. Elle a été restaurée par le Maire légitimiste (De) Rascas de Palignan pour commémorer la naissance de l'héritier au trône, le Duc de Bordeaux. Elle était alimentée par un aqueduc fait de conduit en terre cuite, amenant les eaux depuis le tènement de la Gardie jusqu'à la place du village, puis, à dater de 1837, de tuyaux en fonte, elle fournissait une eau pure filtrée aux tufs volcaniques du sud de la Gardie. Le terme provençal "Pile" a été préféré à l'Occitan "Griffol" pour désigner la fontaine. Plus qu'un approvisionnement vertical en eau, la Pile a une aura de sanctuaire pour les Viassois.
Elle est composée d'un obélisque quadrangulaire, portant 4 bouches d'eau anthropomorphes surmontées de tablettes écrites en Français, Grec et Latin qui vantent une royauté revenue au pouvoir. La Pile valorise ainsi, en style très Romantique, la pérennité d'un système de gouvernement Royaliste qu'on annonçait éternel et auquel on associait un élément de vie, tout aussi éternel : l'eau.
Le bassin octogonal s'animait journellement : les femmes venaient y remplir leurs cruches et y rincer leur "bugado" (lessive) ; les hommes accompagnaient leurs animaux assoiffés. On papotait gaiement, on plaisantait, y taillait des réputations, on s'informait.
La fontaine a été à nouveau restaurée en 1871. En 1908, 12 bornes-fontaines ont été installées dans la ville avec la possibilité pour les particuliers de se raccorder au réseau municipal. Vingt foyers seulement ont profité de cette opportunité !
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Vias
Place du 14 juillet. Les rues de Vias abritent un nombre important de très belles portes sculptées du début du XVIIème siècle. Ces portes taillées dans la roche volcanique, le basalte, se caractérisent par l'harmonie de leurs proportions et l'absence de fioritures. Une sobriété sans doute en partie due à la dureté du matériau utilisé. Leur décor de pilastres, d'entablement torique, leurs clefs ornées de motifs végétaux rappellent les portes gravées par le célèbre architecte Sébastien Serlio. Les maçons locaux n'ont pas imité les modèles du maître, mais ont pulsé dans ses recueils divers éléments qu'ils ont juxtaposés pour créer leurs propres ouvrages. Porte dite serlienne. Dans l'angle de la place, près de la fontaine, s'ouvre une porte piétonne : deux pilastres surmontés de chapiteaux doriques encadrent une baie en plein cintre. Ils supportent un entablement sur lequel court une frise, sorte de bandeau arrondi où s'enroule en spirale un
ruban. Une clé décorée d'un écusson timbre le haut de l'arcade. Sur cette clé, se lit l'inscription suivante : G. M. 1603 où lettres et chiffres sont en plomb rapporté. Il faut souligner les particularités des pilastres : dotés de très hauts piédestaux qui les rattachent à la Renaissance, ils coupent les moulures qui soulignent les impostes de l'arc de la porte.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Place du 11 novembre.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La première mention de l'église Saint-Jean-Baptiste de Vias apparaît dans une bulle du pape Adrien IV de 1156. L'église appartenait au chapitre d'Agde. En 1397, le chapitre d'Agde donne 600 livres d'or aux consuls pour la restauration des remparts du bourg. C'est alors que commence la reconstruction de l'édifice. En 1434, le chapitre fait un nouveau don de 375 moutons d'or pour son achèvement. L'église est reconstruite dans le plus pur style flamboyant. L'édifice est entièrement épaulé par des contreforts.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La construction de l’Eglise Saint-Jean-Baptiste s’échelonne entre la dernière décennie du XIVème siècle et le troisième quart du XVème siècle. Elle est de style gothique. Elle possède des caractères méridionaux très marqués (murs épais, contreforts, nef unique et large). Son plan rappelle le plan type des églises gothiques du Languedoc mais avec l'intention d'indiquer un transept, ce qui constitue une variété. Comme l'église devait être fortifiée, toute saillie inutile à l'extérieur a été supprimée. Seule la mouluration de la rose est en calcaire, le reste de l'édifice est construit en lave noire. Le bahut en est conservé sur tout le pourtour de la nef, mais il n'en reste que des amorces sur le chœur, à chaque couronnement de contrefort. Autre particularité : l’ouverture de la porte d’entrée au Midi. Cette disposition serait tout à fait locale, mettant les visiteurs à l’abri du vent Nord-Ouest, fréquent et impétueux.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Le monument aux mortsà son emplacement actuel depuis 1930, architecte, A. Béchard, sculteur, Jean Mérignargnes. Une jeune femme, représentant la France, tient dans ses bras un poilus mourant. En bas, un coq se tient debout sur un casque allemand, devant une palme.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Le clocher fut restauré en 1857 puis entre 1977 et 1980. clocher possède trois échauguettes sur encorbellements en quart de rond et une tourelle d'escalier. Sur la façade ouest se trouve, à l'angle nord, une échauguette sur encorbellement et, du côté sud, la défense était assurée par le sommet de la tourelle d'escalier, laquelle a conservé deux merlons. Il devait y avoir une défense semblable sur tout le pourtour.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La particularité de cette église est la coursière en encorbellement autour du clocher, qui conduit à une petite guérite accessible par un escalier à vis. Cette coursière permettait de renseigner les gens repliés dans l’église. Avec cette tour-clocher particulière, l’église faisait partie des principaux organes défensifs de la ville. Située dans le prolongement des remparts circulaires de la ville, elle présente de nombreuses fortifications.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La particularité de cette église est la coursière en encorbellement autour du clocher, qui conduit à une petite guérite accessible par un escalier à vis. Cette coursière permettait de renseigner les gens repliés dans l’église. Avec cette tour-clocher particulière, l’église faisait partie des principaux organes défensifs de la ville. Située dans le prolongement des remparts circulaires de la ville, elle présente de nombreuses fortifications
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La façade occidentale est ajourée par une magnifique rosace polylobée de 5 mètres de diamètre, de style flamboyant, et est cantonnée, à l'angle sud-ouest, par une tour qui est reliée à une tourelle en encorbellement par une coursière. Cette magnifique rosace de 5 mètres de diamètre et de style flamboyant orne la façade Ouest de l’édifice.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Le chevet. L'édifice est entièrement épaulé par des contreforts.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
L'église est composée d'une large nef unique, de deux travées voûtées d'ogives. Le chœur, très développé, est formé d'une travée droite et d'une abside à sept pans. A l'entré du choeur, la grille de Communion, en fer forgé et doré, de style Louis XV.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Les chapelles qui bordent la nef sont peu profondes et voûtées en berceau brisé; elles sont beaucoup plus récentes que le reste de l'église. La travée droite du chœur est bordée de chapelles voûtées d'ogives et le clocher est appuyé contre le pan nord de l'abside.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Les deux travées voûtées d'ogives.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
L'église est munie d'une guette, petite tribune à pans qui se trouve à l'intérieur, au-dessous de la rose. Une étroite baie l'éclairait, par laquelle on surveillait la campagne à l'opposé du village, groupé à l'est. Un passage étroit, porté en encorbellement, conduisait de la tourelle d'escalier à cette guette. Il est probable que le mur d'enceinte venait s'appuyer contre l'église. Trois tableaux du XVIIIe, représentant : St Jean-Baptiste, la décollation de St Jean-Baptiste, le crucifiement.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La rosace de la façade occidentale.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
St Jean-Baptiste.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Le crucifiement.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La décollation de St Jean-Baptiste
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Le 19 août 1944, l’armée allemande qui quitte Vias détruit les dépôts de munitions du village. L’explosion d'une violence inouïe cause de nombreux dégâts. Des bâtiments sont détruits ou endommagés, les tombeaux du cimetière communal sont éventrés. En cet instant, Melle Marie Loppez, se souciant peu de ses dégâts personnels, se précipite à l'église Saint Jean Baptiste, le souffle de la tempête est passé par ici également, et le spectacle à l’intérieur de l’édifice rligieux est une véritable désolation. Les magnifiques vitraux sont brisés en mille morceaux. Tous sauf un, miraculeusement conservé qui représente le visage de Saint Jean Baptiste patron et protecteur de Vias. Melle Marie Loppez emporte cette relique avec elle et la conserve secrètement. Avant sa mort, elle la confiera toutefois à sa nièce, Melle Cécile Etienne avec pour mission de la restituer aux autorités locales à l’occasion de travaux de réhabilitation de l’église. C'est ainsi que ce fragment du vitrail original a pu retrouver sa place au sein de l'église Saint-Jean-Baptiste
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La fuite en Egypte.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Bénitier en marbre rouge du XVIIIe.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Les chapelles qui bordent la nef sont peu profondes et voûtées en berceau brisé ; elles sont beaucoup plus récentes que le reste de l'église. La Chapelle saint Joseph.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Chapelle saint Joseph. A droite, sans doute saint Expedit.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La Chapelle des Morts.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La Chapelle des Morts. Tableau classé de 1659 : le chapelet délivrant les âmes du purgatoire avec un Pape et un évêque.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La Chapelle des Morts. Jeanne d'Arc en armes.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Saint Michel.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La Pietà, copie réduite de celle de Michel-Ange
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Chaire avec abat voix et panneaux sculptés, rampe en fer forgé de style Louis XV.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Chaire avec abat voix et panneaux sculptés, rampe en fer forgé de style Louis XV.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La travée droite du chœur est bordée de chapelles voûtées d'ogives. Chapelle du Sacré-Coeur.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Chapelle du Sacré-Coeur.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La travée droite du chœur est bordée de chapelles voûtées d'ogives. Chapelle du Sacré-Coeur.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
a
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Maître autel, de style Louis XV, en marbre polychrome.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Maître autel, de style Louis XV, en marbre polychrome.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Maître autel, de style Louis XV, en marbre polychrome.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La clé de voûte de l’abside représente un saint.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Les 2 clés de voûte de la nef représentent, l’une la Vierge et l’enfant
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
et l’autre, un ange portant une banderole.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Chapelle de la Vierge.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Vierge à l’enfant, en bois doré du XVIIIe, restaurée. L’histoire viassoise raconte que cette statue aurait été donnée par des marins syriens dont le bateau, miraculeusement, fut sauvé de la tempête. Ils jurèrent de l’offrir au premier sanctuaire qui les accueillerait après leur sauvetage. Ce fut l’église de Vias.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
La Vierge de Lourdes.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
Les vitraux, nombreux et colorés, datent de 1951. Ils remplacent ceux de 1850 détruits pendant la Seconde Guerre Mondiale.
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
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Vias : l'église Saint-Jean-Baptiste
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Portiragnes
Maison Art Nouveau. Dans les années 1920, le capitaine Cazes commandant la garde municipale de la concession française de Shanghai, souhaite bâtir une maison identique à
celle qu’il avait à Shanghai. À la fin du
chantier, M. Cazes découvrit qu’elle ne
ressemblait en rien avec ce qu’il avait
demandé. Cette bâtisse s’apparenterait
au style Art Déco avec un ordonnancement de la façade composé par des niveaux alternant 3 et 2 ouvertures ornées de colonnettes et de balcons et d’un balcon terrasse. L'architecte n'avait pas vraiment respecté son souhait.
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Portiragnes
Ancien domaine des de Saint Victor. La riche famille de St Victor venait de Cessenon où ils ont gagné beaucoup d'argent comme drapier, puis une branche s'est installée Béziers ( rue de 4 septembre). Le rameau ainé des Saint Victor en la personne de Monsieur Marie Gabriel François Gustave Milhé de St Victor épousera (1856) une demoiselle Adèle de Maintenon à Béziers dont la famille possédait à l’époque, en autres, d’immenses biens sur Portiragnes ainsi que l’Hôtel particulier de la rue du 4 septembre à Bézier.s La famille de Saint Victor employait, à l'époque, un grand nombre de portiragnais...
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Portiragnes
Le haut bâtiment est le château d'eau privé.
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Portiragnes
Le préau avec lambrequin et lanterneau. A gauche, les écuries.
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Portiragnes
La laiterie.
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Portiragnes
Arrière du château d'eau.
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Portiragnes
Charpente du préau.
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Portiragnes
Charpente du préau.
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Portiragnes
Arrière de la maison des de Saint Victor.
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Portiragnes
Arrière de la maison des de Saint Victor.
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Portiragnes
Devant de la maison des de Saint Victor.
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Portiragnes
Dans l'imposte, les lettres de Milhé de Saint Victor.
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Portiragnes
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Portiragnes
Rue du vieux Puits.
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Portiragnes
Au centre du village, se trouev un des vieux puits
citerne de Portiragnes faisant face à un bel exemple d’hôtel particulier du XVIIIe siècle avec de grandes fenêtres de style classique et pour une façade à la symétrie parfaite.
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Portiragnes
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Portiragnes
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Portiragnes
Rue Muette.
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Portiragnes
Linteau d'une porte ave la date 160?
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Portiragnes
L'ancienne mairie. Le bâtiment situé à l'angle de l'avenue Jean Moulin et de la rue de la République date des années 1800. Elle est agrandie en 1901 : installation du télégraphe au premier étage avec un logement pour le secrétaire de Mairie ainsi que 2 appartements au 2e étage : l'un pour le garde champêtre et l'autre pour l'Institutrice laïque. Enfin, construction du beffroi destiné à recevoir les cloches de la commune.
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Portiragnes
Le bâtiment situé à l’angle de l’avenue Jean Moulin et de la rue de la République, date des années 1800 et sert de halles couvertes en témoigne l’arche en anse de panier en
basalte et la colonne en calcaire coquillier. Elle est agrandie en 1901, avec le rajout d’un beffroi de style néo-castral et d’appartements desservis par un escalier droit.
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Portiragnes
Ancienne halle.
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Portiragnes
Avenue Jean Moulin.
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Portiragnes
Maison vigneronne. Le long de l’avenue Jean Moulin, ce sont des maisons avec remise (garage) qu’on appelle ici « magasin ». Ils étaient
utilisés comme remise ou écurie pour l’âne. Plus tard, le vigneron l’utilisera pour la vinification et le stockage du vin. La vraie maison de vigneron, à étages, date de l’arrivée en masse des premiers « émigrés » à Portiragnes venant du Tarn ou de l’Ariège, à partir de 1830. Petit à petit, la
maison s’orne de balcons et les façades deviennent plus jolies. À l’intérieur, la cuisine est au rez-de-chaussée et le « magasin » attenant. Les « grands propriétaires » disposent d’une cour fermée par une haute grille en fer forgée
dans laquelle on distingue une habitation, un cellier, une remise.
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Portiragnes
Maison vigneronne. Poulie pour monter les chrages au grenier..
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Portiragnes
Maison vigneronne. Ecusson.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
La première mention de l'église Saint-Félix de Portiragnes remonte à 1305 : elle est mentionnée cette année-là sous le nom d'Ecclesia Sancti Felicis castri de Porcairanicis et était alors un prieuré dépendant du chapitre de la cathédrale Saint-Nazaire de Béziers. Le prieuré est donné en 1305 par l'évêque Bérenger III aux chanoinesses de l'abbaye du Saint-Esprit. Ultérieurement, l'église est mentionnée sous le nom de Rector de Porcayranicis en 1323, de Prior de P. et S. Cypriano en 1323. L'église actuelle semble postérieure à ces mentions et daterait du milieu du XIVe siècle. « Si la date de la construction n'est malheureusement pas connue, l'emploi d'un type de coiffe sur un culot, le capuchon ramené en pointe sur l'avant est l'indicateur d'une date proche de l'intervalle 1330-1340 ». Au XVIIe siècle, des travaux sont réalisés pour réparer le pavé et le portail.
L'église apparaît encore dans les textes en 1760 sous le nom de Cure de Portiragnes. Placée sous le patronage de saint Félix, elle faisait partie de l'archiprêtré de Cazouls.
L'église est un édifice de style gothique, édifié en basalte comme l'église de Vias.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Cette église du XIIe siècle a contribué au développement
du village. Elle a été remaniée au XIVe siècle. Construite
en pierres de basalte, tout comme l’église de Vias et la
cathédrale d’Agde, elle est classée Monument Historique
depuis juin 1932. Le droit de l’évêque d’Agde sur Saint-Félix
de Portiragnes est confirmé dans des écrits de 1156. Puis
cette église est mentionnée en 1305 comme prieuré dépendant du chapitre cathédrale de St Nazaire de Béziers. La construction pourrait appartenir au style de transition
de la fin du XIIe siècle. Il correspond à la naissance et
l’expérimentation du style gothique dont les caractères
principaux sont l’usage de la voûte sur croisée d’ogives
permettant de prendre en largeur, de l’arc brisé pour gagner de la hauteur, et l’arc-boutant.
246
Portiragnes : église Saint-Félix.
L'église Saint-Félix est flanquée au nord d'un haut clocher de plan carré percé à son sommet de baies campanaires ogivales à abat-sons (deux sur les faces nord et sud, une seule sur les autres faces) et de trous de boulin, et pourvu aux angles de gargouilles en forme de canon. La face nord du clocher porte deux pierres gravées du millésime « 1723 » qui marquent la réparation du clocher par un « maître maçon de la ville d'Agde ».
Il est surmonté d'une flèche octogonale érigée également en basalte.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Le côté nord présente
un portail postérieur à l’église et un œil-de-bœuf trilobé
situé au-dessus d’une porte ogivale entre colonnettes. Le pinacle est surmonté d'une croix.
248
Portiragnes : église Saint-Félix.
Le côté nord présente
un portail postérieur à l’église et un œil-de-bœuf trilobé
situé au-dessus d’une porte ogivale entre colonnettes. Le pinacle est surmonté d'une croix.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Croix en basalte. Millésime gravé dans la pierre sous la croix.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
L'église présente à l'ouest une façade en basalte gris-brun et en pierre calcaire de structure très simple.
Cette façade est percée en son centre d'un petit portail de style gothique enserré entre deux puissants contreforts et surmonté d'une fenêtre cintrée à simple ébrasement.
251
Portiragnes : église Saint-Félix.
Le portail ogival possède un élégant encadrement mouluré réalisé non en basalte, qui n’est adapté à la taille, mais dans un calcaire blanc très fin. Il est flanqué de piédroits dont l'imposte est sculptée de chaque côté de la porte d'une tête humaine, de chapiteaux feuillagés et d'un animal fantastique, tous très érodés.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
L'imposte des piédroits est sculptée de chaque côté de la porte d'une tête humaine, de chapiteaux feuillagés et d'un animal fantastique, tous très érodés.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
L'imposte des piédroits est sculptée de chaque côté de la porte d'une tête humaine, de chapiteaux feuillagés et d'un animal fantastique, tous très érodés.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
L'imposte des piédroits est sculptée de chaque côté de la porte d'une tête humaine, de chapiteaux feuillagés et d'un animal fantastique, tous très érodés.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
L'imposte des piédroits est sculptée de chaque côté de la porte d'une tête humaine, de chapiteaux feuillagés et d'un animal fantastique, tous très érodés.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Des croix pattées sont gravées sur les contreforts.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
À l’intérieur, le transept est bien marqué, formant deux chapelles. Le chœur est doté de hautes fenêtres géminées et d'arcatures de voûtes. Le chevet à 7 pans, est voûté d’ogives. Quelques têtes sculptées terminent les branches d'ogives du chœuL'église a été construite au XIIe s., et reconstruite au XIVe s., en pierre volcanique. Son style s'apparente au style de transition qui marque la naissance et l'expérimentation du style gothique : l'arc brisé permettant aux murs de gagner de la hauteur, la voûte sur croisée d'ogive qui permet d'élargir les édifices et les contreforts pour soutenir les murs.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Le bon Pasteur est entouré par un pape et saint Marc à gauche et saint Luc et une martyre (sainte Philomène ?) à droite.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Les stalles.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Sainte Elisabeth de Hongrie et saint Joseph. A droite, une tête sculptée termine la retombée d'ogive.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Saint Félix. Statue en bois doré du XVIIIe.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Saint Pierre. Statue en bois doré du XVIII
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Cuve baptismale.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
La clé représente l’Agneau Pascal, avec une tête de renfort, qui peut être le portrait du donateur.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
L'une des chapelles du transept est dédiée à saint Antoine et sainte Philomène. A gauche, Jeanne d'Arc. A droite,te Thérèse de Lisieux ou de l'Enfant Jésus.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Un magnifique vitrail de sainte Philomène orne l’église Saint-Félix. La sainte porte une fleur de lys et une ancre. L’ancre est le symbole de son martyre tandis que le lys rappelle sa virginité et sa pureté.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Sainte Philomène a le don de guérir certaines maladies, les anciens de Portiragnes racontent que des guérisons ont eu lieu. Sainte Philomène aurait vécu pendant les persécutions des chrétiens par l’empereur romain Dioclétien. Cette jeune fille âgée de 13 ou 15 ans, était désirée par l’empereur, mais elle refusait ses avances. Furieux, il la fit enchaîner à une ancre et jeter au fond de la mer. Un ange vint la secourir mais elle fut rattrapée par les Romains. Ils la flagellèrent et la criblèrent de flèches mais elle survécut encore. Dioclétien ordonna alors sa décapitation. Ses restes ont été découverts dans les catacombes de Rome vers 1800, ils y reposaient depuis 1500 ans. Au XIXéme siècle, la nuit qui précéda l’arrivée des reliques à Mugnano, un pauvre cloué au lit se leva au passage de la procession et fut totalement guéri. Les guérisons se multiplièrent dans les campagnes italiennes et jusqu’en France (Rhône, Ile de France...)
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Poupée renfermant des reliques de la sainte.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Les saintes Marie ?
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Notre Dame du bon Secours, don fait par Mr Couly, maire en 1854.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Culot de retombée d'ogive.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Culot de retombée d'ogive.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
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Portiragnes : église Saint-Félix.
Saint Antoine de Padoue, saint Roch et le curé d'Ars.