Brignoles, Le Val
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L'église Saint-Sauveur.
L'église Saint-Sauveur n'apparaît dans les textes qu'en 1202. Elle a changé de vocable et se nommait précédemment église Notre Dame, consacrée en 1056. Elle dépend au Moyen Âge de l'abbaye de La Celle. Les Comtes de Provence, dont le logis se trouvait tout près de cette église, ont probablement contribué à son édification.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
Le Portail de l'église, d'inspiration romane, a été restauré au XIXe siècle.
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L'église Saint-Sauveur.
Ce portail est formé par 3 arcs en plein cintre concentriques successifs. Le 1er retombe sur 2 colonnettes cannelées, le 2ème sur 2 colonnettes lisses et le 3ème sur 2 colonnette octogonales. Toutes ces colonnettes sont en pierre dure. Elles continuent avec le même profil dans les arcs pour former archivoltes. Un linteau uni, rehaussé d'un tympan ajouré, couronne la porte : six colonnettes rayonnantes partant du centre soutiennent des arcs qui se recoupent. Sous le tympan, le Christ est représenté entre deux anges.
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L'église Saint-Sauveur.
Colonnettes cannelées, lisses et polygonales, avec des chapiteaux épanouis, à crochets et les bases à griffes.
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L'église Saint-Sauveur.
Les deux vantaux en bois datent de la fin du XVIIe siècle. Ils portent chacun un médaillon ovale, l'un montre saint Pierre tenant la clé
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L'église Saint-Sauveur.
et l'autre saint Paul portant l'épée.
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L'église Saint-Sauveur.
Sa nef, orientée Nord-Sud à cause des accroissements successifs de la cour des comtes de Provence, est composée de trois travées qui s'ouvrent sur des chapelles latérales. Les différents styles architecturaux témoignent de la constante évolution de l'édifice à travers les siècles : nef de style gothique méridional du XVe, un transept et une abside du XVIe.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
Chapelle Sainte Barbe. Vierge et Martyre à Nicomédie (+235). Barbe ou Barbara, illustre martyre de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Vème siècle tant en Orient qu'en Occident. Sa vie est surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes. Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité. Il semble que cette barbare (Barbara) fut introduite dans le cirque de Nicomédie sans que les spectateurs, parmi lesquels se trouvaient des chrétiens, ne connaissent son nom. Sommée une dernière fois de sacrifier l'encens à l'empereur, elle refusa. Quand les chrétiens vinrent demander sont corps, ils ne purent la nommer que « une jeune femme barbare », Barbara. Selon une autre légende, comme elle était d'une grande beauté, son père l'enferme dans une tour. Elle y devient chrétienne. Pour cela, son père la décapite lui-même, mais il meurt aussitôt foudroyé. Attributs : une tour à trois fenêtres à la main, ciboire et hostie, ou canon et barils de poudre.
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L'église Saint-Sauveur.
Chapelle du Sacré Coeur.
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Chapelle du Sacré Coeur.
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L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de Saint-Louis d'Anjou. Naissance de Louis en 1274, deuxième fils de Charles II d'Anjou. Son grand-père, Charles 1er, est le frère de St Louis, roi de France. Louis passe sa jeunesse à Naples, puis à Aix en Provence. Le 31 octobre1288, Louis et son frère Robert, les fils cadets de Charles II, puis Raymond Bérenger, sont prisonniers dans les forteresses de Moncada, puis de Ciurana en Catalogne. Ils sont libérés le 31 octobre 1295.
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L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de Saint-Louis d'Anjou. En 1296, Louis est à Naples. Héritier depuis la mort de son frère aîné, il renonce au trône en février. En décembre, il prend en secret l'habit franciscain et est sacré évêque de Toulouse par Boniface VIII. En juillet 1297, il arrive à Brignoles et y meurt en août. Son tombeazu se trouve dans l'église des franciscains de Marseille.
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L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de Saint-Louis d'Anjou.
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L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de Saint-Louis d'Anjou. Dalmatique, mitre et gants pontificaux de saint Louis d'Anjou, Evêque de Toulouse de 1296 à 1297, XIIIe siècle, soie.
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L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de Saint-Louis d'Anjou. Reliquaire en argent, en forme de maison couverte d'un toit à quatre pans.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
Crucifixion de Lomellin Balthazar, 1587. Provient de la chapelle Sainte-Catherine (détruite). Balthazar Lomellin est actif en Provence au XVIe siècle. On a des traces de son activité dans des documents d'archives : il a exécuté des bannières et des entrées de ville par exemple celle du duc de Savoie en 1590 ou l'entrée royale d'Henri IV en 1600.
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L'église Saint-Sauveur.
Vierge de Pitié, bois sculpté naturel, du XVIe.
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Chapelle de la Vierge.
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Chapelle de saint Joseph.
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L'église Saint-Sauveur.
Chapelle de saint Anne. Sainte Anne et Marie.
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L'église Saint-Sauveur.
L'orgue est un orgue de tribune vieux de 165 ans.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
Saint Pierre.
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Saint Paul.
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L'église Saint-Sauveur.
Présentation de Marie au Temple.
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L'église Saint-Sauveur.
La fuite en Egypte.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
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L'église Saint-Sauveur.
La Descente de croix, Parrocel Barthélémy, XVIIe siècle. Barthélemy Parrocel était un adepte du Caravage qui préconisait l'utilisation systématique des jeux d'ombres et de lumières.
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L'église Saint-Sauveur.
L'Apparition du Christ à Marie-Madeleine, d'après Mignard Nicolas, XVIIIe siècle.
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L'église Saint-Sauveur.
La Sainte Famille, avec sainte Anne et saint Pons, XVIIe siècle.
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L'église Saint-Sauveur.
L'hostie miraculeuse de La Celle. Pendant la Révolution, le curé Paul Jean de la Celle, partant pour l'exil, avait lors de sa dernière messe, sans doute réservé une hostie qu'il cacha dans la partie du tabernacle, où soixante après, elle apparut dans sa blancheur immaculée. Le curé Chaix fit faire alors un nouveau tabernacle avec l'accord du diocèse.
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L'église Saint-Sauveur.
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Arc-boutant de l'église.
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Arc-boutant de l'église.
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Arc-boutant de l'église.
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Premier palais comtal du XIIIe siècle.
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Traces du premier rempart de la ville.
Au cours des siècles, la ville de Brignoles est ceinturée de trois remparts successifs : une première enceinte, élevée au XIe siècle, englobe la paroisse Saint-Sauveur et le premier palais comtal. Sa trace est symbolisée par la bande pavée. Au centre, le cavalier représente les Angevins.
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Rue du grand escalier blanc.
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Rue du grand escalier blanc.
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Place du Caramy.
Au Moyen-âge, cette place est une esplanade qui permet l'accès à la porte du même nom. Dès le XIVe siècle, des maisons existent et forment le faubourg Carami. On y danse, lors de la visite de François 1er en 1538, et de Charles IX en 1564.
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Place du Caramy.
En 1660, Louis XIV et sa cour séjournent dans cette maiqson, le logis de la Fleur de Lys.
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Place du Caramy.
L'hôtel de ville de Brignoles est située sur la place Caramy ; il s'agit d'un ancien hôtel particulier du XVII° siècle.
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Place du Caramy.
Les armoiriies de Brignoles : les fleurs de lys surmontées d'un label à trois pendants représentent la provence, un B pour Brignoles et l'autre pour la famille Bérenger, les comtes de Provence, et les bandes jaune et rouge pour la Catalogne car les Bérenger étaient aussi comte de Barcelone.
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Place du Caramy.
Le café de l'univers était le lieu de rassemblement des royalistes, c'était le café blanc. A coté, où maintenant il y a la banque LCL, c'était le café rouge.
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Place du Caramy.
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Place du Caramy.
Une première petite fontaine est construite en 1595. Elle est remplacée par une borne fontaine en 1882, puis elle disparaît définitivement. En 1771, les conseillers proposent de construire une nouvelle fontaine pour embellir la place Carami. Deux ans plus tard, M Antoine Mille, tailleur de pierres de Tourves est désigné. Il propose un bassin en pierre avec en son centre un socle surmonté d'une grande coquille en marbre portée par la queue de quatre dauphins. En janvier 1775, la grande fontaine est terminée.
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Place du Caramy.
En1824, les dauphins construits en pierres tendres sont détériorés, la grande fontaine est donc restaurée. Les dauphins sont remplacés par des têtes de lions surmontées par trois vasques superposées.
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Place du Caramy.
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La porte Caramy.
Une seconde enceinte, partiellement entourée d'un fossé, est élevée au XIIIe siècle et percée de trois portes : la porte dorée au sud (devenue plus tard Saint-François), la porte Caramy au nord et la porte Saint-Pierre à l'est. Une troisième et dernière enceinte est élevée au XVIe siècle au moment des guerres de Religion. Les faubourgs de la ville du XIIIe siècle deviennent alors des bourgs inclus dans la nouvelle enceinte : Le bourg des Frères Mineurs au Sud-Ouest Le bourg Carami au Nord-Ouest Le bourg des Augustin au Nord-Est Le bourg Saint-Pierre au Sud-Est
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La tour Cavaillon.
Cet édifice, situé à l'intersection des rues Malaute et Cavaillon et intégré au rempart du XIIIe siècle, devait être une tour de défense ouverte à la gorge.
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La tour Cavaillon.
En effet, le dégagement d'un arc plein cintre sur la façade permet de penser que cette tour était ouverte vers l'intérieur de la cité. Ce dispositif permettait, en cas d'attaques ennemies, un approvisionnement rapide et incessant de projectiles. La tour Cavaillon était mitoyenne de la porte Carami qui appartenait également à l'enceinte du XIIIe siècle.
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Rue saint Esprit.
ou rue des escaliers rouges car ils sont en briques rouges. C'est un pas-d'âne, c'est-à-dire que chaque marche fait 13 coudées de long, ce qui permet aux ânes de monter.
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Place Cavaillon.
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Place Cavaillon.
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Place Cavaillon.
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Moulin à huile.
Brignoles compte de nombreux moulins à huile, dont celui-ci datant du XVIIIe siècle. Il ne figure pas dans le cadastre de 1639, ni sur "l'état de toutes les maisons et faubourg de Brignoles" du début du XVIIIe siècle. Les cahiers cadastraux de 1791 mentionnent "une maison et presse" à cet endroit.
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La poterne de Vitry.
Elle donne accès à la place saint Pierre.
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La place Saint-Pierre.
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La place Saint-Pierre.
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La place Saint-Pierre.
Statue de François-Marie-Just Raynouard, né naît le 18 septembre 1761 place Saint Pierre. Après avoir achevé avec succès des études d'avocat à Aix-en-Provence, il se retrouve, en 1789, à 28 ans, Président de la société patriotique des Amis de la Constitution et de l'Egalité. En septembre 1791, l'assemblée électorale du Var, qui siège à Toulon, l'élit député suppléant à l'Assemblée Législative. Pendant la Terreur, il est arrêté et transférés à la Bastille. Durant sa détention, il écrit sa première tragédie : « Caton d'Utique », qui est couronnée par l'Académie Française, dont il deviendra par la suite, secrétaire perpétuel.
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La place Saint-Pierre.
Sous le Consulat, il participe au concours de l'Académie Française, avec pour sujet du prix de poésie la phrase de Montesquieu : « La vertu est la base des Républiques ». Il reçoit le premier prix avec son poème : « Socrate au temple d'Aglaure ». Raynouard termine ensuite « Les Templiers », tragédie en cinq actes sur le procès des templiers. Sans doute était-il inspiré par la maison des templiers près de sa maison natale. Vers 1820-1830, il amorce « Le Dictionnaire roman ou Lexique de la langue des Troubadours » qui explique la langue provençale et son origine, puis publie l'historique de la ville de Brignoles dans « Notice sur Brignoles » Toujours attaché à la maison de son enfance et revenant régulièrement dans sa ville natale, Raynouard vit à Passy où il meurt, le 26 octobre 1836, à l'âge de 75 ans.
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La place Saint-Pierre.
Maison natale de François-Marie-Just Raynouard.
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La place Saint-Pierre.
La maison du Duc d'Epernon. Cet hôtel particulier de style renaissance datant de la fin du XVIe siècle arbore une porte à bossages et pointes de diamant avec un écusson central représentant des armoiries.
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La place Saint-Pierre.
La maison du Duc d'Epernon. La porte est en bois clouté, de chaque coté un pilastre, coiffée d'un fronton interrompu.
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La place Saint-Pierre.
La maison du Duc d'Epernon. À l'intérieur s'élève un magnifique escalier à balustres, et à colonnettes surmontées par des chapiteaux doriques, ioniques et corinthiens. La tradition orale raconte aujourd'hui que c'est dans cette demeure qu'eut lieu le 24 décembre 1595 l'attentat contre Monsieur Jean Louis de La Valette, Duc d'Epernon, Gouverneur de Provence.
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La porte Saint-Pierre.
Ouverture orientale du XIII° siècle. A l'époque médiévale, les morts étaient sortis par ici, d'où le nom de Saint-Pierre, détenteur des clés du paradis. La ville est protégée au Moyen Âge, en plus des fortifications, par un large fossé depuis la Porte Saint-François jusqu'à la Porte Saint-Pierre. La place Saint-Pierre est aménagée en 1500.
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La porte Saint-Pierre.
L'enceinte était percée d'une porte à deux battants, d'une herse et d'un pont-levis.
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La porte Saint-Pierre.
L'enceinte était percée d'une porte à deux battants, d'une herse et d'un pont-levis.
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La porte Saint-Pierre.
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Rue des Boucheries.
Cette rue occupe le site de l'ancien ghetto juif de la ville.
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La maison du rabbin
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La maison du rabbin
Médaillon "le Sacrifice d'Abraham"
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Rue des lanciers.
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Rue des lanciers.
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Rue des lanciers.
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La maison des lanciers.
On retrouve les chapiteaux épanouis.
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Rue des lanciers.
Ancienne caisse d'épargne du XIXe. Ici le blason est surmonté d'une couronne comtale et les B sont remplacés par des C, reprenant peut-être l'initiale d'une grande famille de la commune ou encore du fait de l'appellation de celle-ci « Cité des Comtes de Provence ».
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La maison des lanciers.
Cet édifice du XIIIe siècle est situé le long de l'axe nord-sud menant de la place des Comtes de Provence à la place de la paroisse. Il abritait les gardes des comtes de Provence. Ancienne rue des chevaliers (XVIe siècle), puis rue des lanciers (XVIIe siècle), elle est l'artère centrale de la ville médiévale. Seules deux maisons conservent des baies géminées romanes.
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La maison des lanciers.
Sur la façade dite de la « maison des lanciers » des crochets en pierre taillée sont encore visibles. Ils devaient permettre d'accrocher un vélum pour protéger la rue du soleil ou de pavoiser tors de festivités.
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La chapelle Saint-Louis.
Elle date de 1566. Ancienne chapelle des Pénitents Gris, à la façade alignée avec le palais comtal.
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La chapelle Saint-Louis.
Louis d'Anjou vit le jour en février 1274. Il n'a que onze ans lorsqu'il est emmené en captivité en Catalogne, en échange de la libération de son père Charles II. L'an 1288 marque le début de sept longues années d'emprisonnement. À sa libération, Louis renonce aux honneurs de son rang et cède le trône à son frère Robert. L'habit de franciscain lui est secrètement accordé à condition qu'il accepte l'évêché de Toulouse. En août 1297, lors de son voyage vers Rome, Louis, affaibli par la maladie s'arrête à Brignoles où il s'éteint dans le Palais des Comtes de Provence. Il est canonisé vingt ans après sa mort. La ville de Brignoles le choisit en 1617 comme saint patron et le fête tous les 19 août. Le portail actuel de la chapelle, de style renaissance, a été commandé par la confrérie des Pénitents en 1588.
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Ancien palais des comtes de Provence
Au XIIe siècle, la première résidence des Comtes de Provence se trouve dans le quartier de la paroisse. Le palais actuel est alors une casemate, ouvrage fortifié faisant partie du rempart. En 1264, cette forteresse est transformée en palais qui abrite la résidence des Comtes de Provence mais également les tribunaux et les prisons royales. Au cours de l'histoire, ce bâtiment est tour à tour le siège du Parlement de Provence à partir de 1416, la Cour des comptes en 1538, plus tard la sous-préfecture (1842 à 1927) puis un dispensaire de la Croix Rouge avant de devenir en 1945 le Musée du Pays Brignolais.
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Place des comtes de Provence.
Entre le XIIIe et le XIVe siècles, cette place est appelée indifféremment : le forum, place du palais, place des chevaliers, place du marché. Ce dernier se tient ici jusqu'en 1791 où il est transféré place Carami. C'est le lieu administratif, politique judiciaire de la cité. Les consuls se réunissent dans une maison de ville près du palais jusqu'à l'achat en 1789 du nouvel Hôtel de ville place Carami.
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Place des comtes de Provence.
Ancien banc de pierre.
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Ancien palais des comtes de Provence
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Ancien palais des comtes de Provence
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Ancien palais des comtes de Provence
Les Prisons Royales de Brignoles sont depuis longtemps établies dans l'aile Ouest de l'ancien Palais des Comtes le Provence. Lorsque la nouvelle prison va être construite en 1840, il reste encore quinze détenus qui sont transférés dans le nouveau bâtiment, place du palais de justice.
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Ancien palais des comtes de Provence
Entrée principale du Palais comtal qui permettait un accès direct à la tour de garde. La porte est protégée par une bretèche, petit avant-corps rectangulaire placé au dessus de l'accès.
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Ancien palais des comtes de Provence
Entrée principale du Palais comtal qui permettait un accès direct à la tour de garde. La porte est protégée par une bretèche, petit avant-corps rectangulaire placé au dessus de l'accès.
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Anciens moulins à huile.
C'étaient des moulins à sang, c'est-à-dire qu'ils étaient actionnés par des animaux.
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Le mont de piété.
Maison du mont de piété, fondation charitable de 1677.
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Le mont de piété.
Maison du mont de piété, fondation charitable de 1677.
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