Beaumes de Venise, Malaucène.
Accueil
Contact
1
2
Précédent
Suivant
Beaumes-de-Venise.
Un château devenu Hôtel de Ville. Cette bâtisse, située en dehors des remparts, a été édifiée par une famille de seigneurs du village, les Fortia de Pilles. La famille Gaudemaris, installée à Beaumes au début XVIIe siècle et anoblie en 1775, rachète les biens des ducs de Fortia de Pilles après la Révolution et devient donc propriétaire de cette bâtisse. Celle-ci devint un hôtel au XXe siècle et abrite aujourd'hui l'Hôtel de Ville.
1
Beaumes-de-Venise.
Un château devenu Hôtel de Ville. Contrairement à beaucoup de communes, les armoiries de Beaumes-de-Venise ne reprennent pas celles des anciens seigneurs du village. Depuis le XIVe siècle, elles sont à trois taus d'or et représenteraient les trois groupes chrétiens qui ont formé le village : à Saint-Véran. Beaumes et Aubune. Le tau est une figure héraldique, appelée aussi croix antique, dont le bras supérieur est manquant.
2
Beaumes-de-Venise.
Un château devenu Hôtel de Ville. L'Office de Tourisme, quant à lui, occupe les anciennes écuries. Une « baume », en provençal, désigne une grotte. Le village possède sur son territoire de nombreuses cavités, dont l'occupation humaine est attestée depuis la Préhistoire. Le qualificatif « Venise », quant à lui, est une altération de « de Venisse », c'est-à-dire « du Comtat Venaissin. Beaumes-de-Venise est un village du Comtat Venaissin, territoire qui devint propriété des Papes à partir du XIIIe siècle et ce jusqu'en 1791, date à laquelle il fut rattaché à la France.
3
Beaumes-de-Venise.
Cette fontaine est construite sur cette placette lorsqu'un captage de la source de Notre-Dame d'Aubune est mis en service en 1639.
4
Beaumes-de-Venise.
Elle est composée d'un bassin circulaire, d'un réservoir en forme de conque, orné de quatre têtes crachant de l'eau, à l'aplomb desquelles se trouvent des porte-cruches, barres métalliques parallèles permettant de reposer le récipient à remplir d'eau. La colonne était couronnée d'un élément décoratif qu'elle a perdu depuis.
5
Beaumes-de-Venise.
Au XVIIIe siècle, la canalisation est refaite et l'aqueduc terminé. L'eau arrive en plus grande quantité ce qui permet l'édification, à côté de la fontaine, d'un lavoir aujourd'hui disparu.
6
Beaumes-de-Venise.
7
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire. Le cours. En 1754, le Conseil de Beaumes décide de paver les rues ainsi que le parvis de l'église. A cette occasion, le fossé entre les deux portes des remparts du bas du village est comblé. Le terrain est égalisé afin qu'il soit de plain-pied jusqu'à l'église. Le mur de soutien et le parapet, quant à eux, sont mis en place au début du XIXe siècle. En 1812, un réverbère, alimenté à l'huile d'olive, est installé. Des mûriers étaient plantés depuis 1738. En effet, la feuille de cet arbre permet de nourrir le ver à soie dont l'élevage était très important en Comtat Venaissin. Ils sont remplacés par des platanes en 1813.
8
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire. Fortement endommagée au XIVe siècle lors de la guerre de Cent ans, la chapelle Saint-Nazaire, première église de Beaumes est délaissée au profit d'une nouvelle église, bâtie elle aussi hors des remparts, faute de place intra-muros. Cette deuxième église, située à l'emplacement de l'église actuelle, est dédiée à Saint-Pierre puis au Saint-Cœur-de-Marie et à Saint-Nazaire. Elle est vulnérable car située à l'extérieur de la ceinture protectrice des remparts. L'édifice est saccagé une première fois en 1562 par le baron des Adrets lors des Guerres de Religion, puis de nouveau au moment de la Révolution.
9
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire. L'église est entièrement reconstruite entre 1843 et 1849 dans un style néo-roman. Cette troisième église conserve toujours une allure défensive au sud.
10
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire. Le tympan au-dessus du portail d'entrée s'inspire d'un décor antique de la chapelle Saint-Quenin de Vaison-la-Romaine. Il représente un vase d'où sortent des pampres de vigne (rejets issus des bourgeons qui donnent des sarments). La vigne est doublement symbolique : le vin représente le sang du Christ dans la liturgie catholique ; il est également un produit emblématique du terroir de la commune.
11
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire.
12
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire. Cette église possède un autel provenant de la chapelle Notre-Dame d'Aubune, daté du Ve siècle.
13
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire. Jeanne d'Arc, souvenir de mission, 1923.
14
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire. Cette église est aussi consacrée au Saint-Coeur-de-Marie.
15
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire. Cette église est aussi consacrée au Saint-Coeur-de-Marie.
16
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire. Saint Joseph.
17
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire.
18
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire.
19
Beaumes-de-Venise.
Eglise saint Nazaire. Fonts baptismaux.
20
Beaumes-de-Venise.
Porte de la Tourve (tour) en safre. Le safre est une molasse calcaire.
21
Beaumes-de-Venise.
Porte de la Tourve (tour) en safre. Le safre est une molasse calcaire.
22
Beaumes-de-Venise.
23
Beaumes-de-Venise.
Ancien moulin à huile.
24
Beaumes-de-Venise.
Ancien moulin à huile.
25
Beaumes-de-Venise.
Ancien moulin à huile. Vis en bois de la presse utilisé comme linteau.
26
Beaumes-de-Venise.
Ancien moulin à huile.
27
Beaumes-de-Venise.
Ruines du château.
28
Beaumes-de-Venise.
Le théâtre de verdure en plein air a été aménagé par la commune en 1996 suite à la création du TRAC, Théâtre Rural d'Animation Culturelle, quelques années plus tôt.
29
Beaumes-de-Venise.
Un village construit sur le safre, roche gréseuse constituée il y a environ 20 millions d'années, à la période dite du Miocène, où la mer recouvrait la région.
30
Beaumes-de-Venise.
L'habitat troglodytique. Ces abris destinés aux hommes existent depuis la Préhistoire dans le monde entier. Ici, et c'est le cas le plus répandu, seule la façade principale doit être construite. Les trois autres côtés sont creusés dans la roche locale, tendre, qui se prête bien à de telles excavations. A Beaumes-de-Venise, ce type d'habitat est attesté dès le Néolithique dans les grottes d'Ambrosi, au nord du plateau des Courens sur lequel le village de Beaumes prend appui. Ce sont d'ailleurs ces « baumes » (grottes en provençal) qui ont donné son nom au village.
31
Beaumes-de-Venise.
Les trous de boulins attestent la présence d'un grenier où on élevait les vers à soie jusqu'en 1863 où ils furent atteints par différentes maladies.
32
Beaumes-de-Venise.
33
Beaumes-de-Venise.
34
Beaumes-de-Venise.
35
Beaumes-de-Venise.
Le château seigneurial dominant le village. En 1107, Rolland, Seigneur de Beaumes, donna à l'église d'Orange la huitième partie du château et de ses revenus. Donc, au début du XIIe siècle, le château existait déjà. A la fin du XIIe siècle, le château de Beaumes, propriété des Comtes de Toulouse, était une place forte réputée du Venaissin. Sous la suzeraineté de Raymond VI, Comte de Toulouse, le château, et les habitations qui étaient à ses pieds, furent entourés d'épaisses murailles. Un sentier, transformé en ruelle étroite montait dans les rochers jusqu'au château. En 1209, pour avoir favorisé le parti des hérétiques, Raymond VI dut livrer au légat du pape, sept places fortes dont Beaumes. Quelques années plus tard, son fils, Raymond VII, lève les troupes, reprend les possessions de son père et y installe des garnisons. La famille Fortia de Pilles au XVIIe siècle l'achète, puis peu à peu l'abandonne. Un seul pan de mur est encore debout aujourd'hui.
36
Beaumes-de-Venise.
Sous la suzeraineté des papes d'Avignon, il n'y avait aucune taxe. Mais quand le comtat devint français, l'état établit un impôt sur le nombre de pans de toits. Les gens en supprimèrent et en firent des toits-terrasses.
37
Beaumes-de-Venise.
Sous la suzeraineté des papes d'Avignon, il n'y avait aucune taxe. Mais quand le comtat devint français, l'état établit un impôt sur le nombre de pans de toits. Les gens en supprimèrent pour faire des toits-terrasses.
38
Beaumes-de-Venise.
39
Beaumes-de-Venise.
Maison en safre.
40
Beaumes-de-Venise.
41
Beaumes-de-Venise.
Volets provençaux : lattes de bois horizontales à l'intérieur, verticales à l'extérieur.
42
Beaumes-de-Venise.
43
Beaumes-de-Venise.
Le portail neuf.
44
Beaumes-de-Venise.
Arcature où prenait place la herse qui fermait le village.
45
Beaumes-de-Venise.
Fontaine destinée à faire boire les animaux.
46
Beaumes-de-Venise.
47
Beaumes-de-Venise.
48
Beaumes-de-Venise.
49
Beaumes-de-Venise.
Troisième château du XVIIIe siècle.
50
Beaumes-de-Venise.
Troisième château du XVIIIe siècle.
51
Beaumes-de-Venise.
52
Beaumes-de-Venise.
Sous la suzeraineté de Raymond VI, l'accès à la cité se faisait par une seule porte aménagée dans les remparts sud (celle qui est située à côté de l’église actuelle).
53
Malaucène.
Porte du Bechon ou portail neuf. Malaucène "malaussena" signifie "safre" en vieux provençal. Cette roche, une molasse, sorte d'argile limoneuse durcie, entre le sable et le grès, constitue effectivement l'essentiel du soubassement du village.
54
Malaucène.
A l'époque du vieux bourg, Malaucène faisait partie de la maison des comtes de Toulouse. Puis, après la croisade contre les Albigeois, les terres comtales (Comtat Venaissin) devinrent possession du pape (1274). Cependant, dès le XIIe siècle, se développa parallèlement dans le Midi un contre-pouvoir fondé sur les universitats, assemblées des représentants de la bourgeoisie locale gouvernées par deux consuls. Il semble qu'à Malaucène cette assemblée se soit anciennement tenue sur le mercato novo, avant de se réunir à la maison consulaire. Les deux consuls seront remplacés par un maire en 1790, peu avant que le Comtat soit rattaché à la République en 1791. Le département de Vaucluse sera créé en 1793.
55
Malaucène.
Passage de l'âne qui fut ouvert au XVIIe siècle dans le rempart du XIVe siècle.
56
Malaucène.
Restes de la porte de l'ancienne juiverie détruite sur ordre de Jean XXII qui expulsa les juifs d'Avignon et du comtat Venaissin. Il fit aussi jeter à bas la synagogue de Malaucène. Ce fut la seconde expulsion des juifs du comtat.
57
Malaucène.
Restes d'une fontaine.
58
Malaucène.
Rue des pélerins. Il faut imaginer, encore au début du XXe siècle, les rues jonchées de rameaux de buis qu'on allait chercher dans les collines voisines. Arrosés par les effluents des fontaines et des éviers, enrichis par les fientes d'animaux, par les déchets ménagers et le contenu des pots de chambre (que, selon le Règlement de police de 1822, on ne pouvait vider qu'à partir de 10 heures du soir et à condition d'avoir crié «Gare l’eau !»), ces débris végétaux faisaient un excellent fumier. Mais comme c'était au détriment de l'hygiène publique, les municipalités prirent quelquefois des mesures limitatives : «A été statué que personne ne puisse faire du fumier dans les rues, encore moins y mettre du buis, depuis le premier jour du mois de mars jusqu'à la Toussaint» (Statuts municipaux de 1763). «Les dépôts de paille, buis et autres plantes propres à faire du fumier dans les rues et qui, en temps opportun, sont tolérés par la police à raison du bien que cela produit pour l'agriculture, ne pourront dans aucun temps être, mis en tas contre les murs des maisons.» (Règlement de 1822).
59
Malaucène.
Porte saunerie. C'est là où était stocké et vendu le sel.
60
Malaucène.
61
Malaucène.
La fontaine Picardie. Le nom de la fontaine est celui d'un ancien propriétaire riverain, Picardi (Picard). Sur la colonne, une petite porte en fer, le truel, permettait d'accéder au mécanisme.
62
Malaucène.
La fontaine Picardie. Elle fut aussi appelée «fontaine plus basse» par opposition à la «fontaine haute», qui était celle du Téron. Créée à la fin du XVe siècle, elle fut remaniée en 1770.
63
Malaucène.
La fontaine Picardie. Elle était autrefois accompagnée d'un lavoir aujourd'hui disparu. La rue Picardie est une ancienne impasse qui fut ouverte à travers les remparts en 1826.
64
Malaucène.
L'hôtel de Saunier. Il aurait été construit au XVIIe siècle par Philippe de Saunier, baron de Violés. Il s'étendait à l'origine jusqu'aux remparts, mais il fut démembré en 1882. Malgré leur état de dégradation, on admirera les atlantes qui soutiennent le balcon ; la balustrade porte les initiales du notaire Antoine Barnoin, qui acheta l'immeuble en 1780.
65
Malaucène.
L'hôtel de Saunier. Un atlante.
66
Malaucène.
Chapelle Notre-Dame de la Place (aussi nommée N.-D. la Brune ou N.-D. de Consolation). Cette chapelle, attenante à la maison consulaire, servait à déposer les morts en attendant leur transfert au cimetière. Elle fut vendue comme bien national en 1798 : il n'en reste aujourd'hui que la niche visible sur le mur méridional de la place. Elle avait remplacé au XVIIe siècle un plus ancien oratoire destiné à veiller sur le carrefour et sur les réunions qui s'y tenaient.
67
Malaucène.
L'ancien hôtel de ville. Construit en 1741, il a remplacé l'ancienne maison consulaire, qui se trouvait un peu plus haut dans la Grand-Rue, entre la chapelle N.-D. de la Place et la rue des Trois Visages. Il a donc été le siège de la mairie de 1741 à 1966, en même temps qu'il servit de «boutique» pour le poids des grains et farines, de grenier à grains communal et de dépôt d'armes. Il a également abrité l'école et, à la fin du XIXème siècle, la prison.
68
Malaucène.
L'imposte de la belle porte d'entrée comprend les armes de la ville. Les deux clefs croisées marquent l'appartenance du village au territoire papal. Les deux veaux affrontés sont signe de richesse, comme le dit la devise «Est pave ubertas» (de la paix naît l'abondance). Plus tard furent ajoutées les deux nymphes. Cette porte a été rénovée en 1995 par un artisan malaucénien.
69
Malaucène.
Fontaine de la République. Cette fontaine (anciennement « fontaine des Trois Visages ») date de 1849 ; supprimée en 1955, elle a été restaurée en 1995 à l'initiative de l'association « Art et Patrimoine Malaucéniens » avec la participation financière des gens du village. Ces « trois visages » sont ceux d'un chapiteau roman, utilisé en remploi dans la rue du même nom.
70
Malaucène.
Fontaine de la République. A l'origine, la ville était desservie par un simple canal venu de la source du Groseau. La première fontaine construite fut celle du Téron, à laquelle s'ajouta au XVe siècle la fontaine Picardie. Mais il faudra attendre la fin du XVIIIe siècle et le XIXe pour que le réseau des fontaines connaisse une extension nouvelle. Cependant, lorsque, en 1955, on réalisa l'adduction d'eau dans le village, beaucoup de ces fontaines furent fermées, voire démolies. Depuis quelques années, les municipalités successives tentent d'en restaurer certaines.
71
Malaucène.
La fontaine est adossée à une ancienne maison à encorbellement qui est un bon exemple de ce que furent jadis les boutiques de cette rue commerçante.
72
Malaucène.
Dans les pays d'habitat groupé, si l'on excepte les demeures de l'aristocratie ou de la bourgeoisie locales, les maisons étaient le plus souvent hautes et étroites, faites d'étages constitués d'une seule pièce. Comme la plupart des habitants travaillaient à la campagne, la structure de la maison reflétait cette réalité sociologique. Au sous-sol, une cave voûtée contenait la cuve (la tina) où fermentait le raisin. Le rez-de-chaussée, qui pouvait être à plusieurs niveaux suivant la déclivité des rues et qui était souvent prolongé par une partie creusée dans le safre, accueillait les gens et les bêtes ; un recoin isolé (la "patouille") y était réservé à l'évier (l'aiguier). Au-dessus se trouvaient les chambres, puis un grenier destiné à recevoir le foin : on peut encore voir la poulie (talbola) qui servait à monter les trousses. Quelquefois, un solelhaire (sorte de terrasse couverte) permettait le séchage des figues et autres fruits coupés en tranches (lei garnas).
73
Malaucène.
74
Malaucène.
Le Beffroi situé en contrebas du Calvaire, sa construction décidée en 1482 ne fut terminée qu'en 1532. En 1678, l'horloge fut dotée d'un "repicq". Après de nombreuses réparations, le mécanisme de l'horloge fut remplacé par Cosme Brachet un spécialiste de Séguret et on en profita pour rehausser le beffroi en 1762.
75
Malaucène.
Soubassement du calvaire de Malaucène.
76
Malaucène.
Montée vers le calvaire.
77
Malaucène.
Le calvaire de Malaucène. Cette colline de safre, qui surmonte le village et lui a donné son nom, est plantée de trois croix faisant mémoire de la crucifixion du Christ, entre les deux larrons, sur la butte du Golgotha (mot hébreu qui signifié crâne) à Jérusalem. Dans le monde romain, le supplice de la croix est le sort réservé aux esclaves et aux rebelles. La tradition religieuse veut que le Christ ait été crucifié au-dessus du crâne (du latin calvaria) d'Adam, le premier homme, rachetant ainsi par sa mort le péché originel.
78
Malaucène.
Le calvaire de Malaucène. La Mise au tombeau. Les couleurs bleu et rouge font allusion à l'eau et au sang s'écoulant, tels des rayons lumineux, du cœur de Jésus-Christ.
79
Malaucène.
Le calvaire de Malaucène. Le chemin de croix, commémoration de la Passion du Christ. Le chemin de croix est un parcours, au fil de 14 stations, ayant pour but de célébrer la Passion du Christ lors de sa montée au Calvaire, le vendredi précédant le dimanche de Pâques appelé Vendredi saint. Cette pratique fut mise en place par l'ordre franciscain au XIVe siècle. Elle permet aux chrétiens de commémorer les souffrances du Christ, de sa condamnation à mort à sa mise au tombeau.
80
Malaucène.
Le calvaire de Malaucène. Le chemin de croix, commémoration de la Passion du Christ. Le circuit des oratoires, financé par des familles malaucéniennes au XIXe siècle, se pratique dans le sens inverse des aiguilles d'une montre depuis la porte d'entrée du calvaire. C'est à l'initiative de l'association des Amis du Vieux Village que l'artiste plasticien Luc Ta-Van-Thinh a réalisé, entre 2007 et 2009, l'ensemble des céramiques.
81
Malaucène.
Le calvaire de Malaucène. Jésus est condamné à mort.
82
Malaucène.
Le calvaire de Malaucène. Jésus est cloué sur la Croix.
83
Malaucène.
Le calvaire de Malaucène. Jésus est descendu de la Croix (La Plaie du Coeur).
84
Malaucène.
85
Malaucène.
Église Saint-Michel. C'est une église bastion car elle était située à l'extérieur de la muraille. Le toit est en lauzes de pierres de Caromb.
86
Malaucène.
Église Saint-Michel, fin XIIIe s - XIVe et XVIIIe s pour le chœur, bâtie en grande partie sous le pape Clément V. Les contreforts ont été murés afin de fortifier l'église durant les guerres de religion (1579). Au XVIIIème siècle (1703-1714), achèvement de l’église par le Chevalier Mignard, fils du peintre Nicolas Mignard.
87
Malaucène.
Église Saint-Michel. Le clocher date du XVe siècle.
88
Malaucène.
Église Saint-Michel. La façade Nord, visible de la rue percée en 1822 dans l’ancien cimetière, comporte une grande porte romane, ouverte en 1574 pour remplacer la grande porte murée dès 1560 par crainte des Huguenots.
89
Malaucène.
La façade principale, à l'ouest, présente des traces de la corniche d'origine, l'ensemble est surmonté par des mâchicoulis du XVe s, l'oculus est décorée d'une rosace polygonale probablement refaite en 1653.
90
Malaucène.
Le portail, présente des similitudes avec l'Église Notre-Dame-de-Bon-Repos de Montfavet, construite entre 1343 et 1347. Le linteau vandalisé en 1792, porte les traces du Christ et de ses Apôtres placés dans une colonnade.
91
1
2
Précédent
Suivant
Accueil
Contact