Musée d'Histoire de Marseille
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Le Port Antique.
Ier-VIe siècle après J.-C. Ce site naturel, dont le bassin principal est l'actuel Vieux-Port, fut le port grec puis romain. Les blocs de calcaire des quais portent des traces de balanes (crustacés) et de corrosion marine. Celles-ci indiquent que le niveau de la mer était, dans l'Antiquité, plus bas d'environ 50 cm par rapport au niveau actuel.
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Le Port Antique.
Ier-VIe siècle après J.-C. L'envasement de la corne du port conduisit à des réaménagements. En témoignent, au nord-ouest, l'escalier et un nouveau quai recoupant, au IVe s. après J.-C, le quai romain, ainsi qu'un rehaussement du quai du Haut-Empire (essentiellement avec des blocs de remploi décorés provenant d'un monument funéraire du Ier siècle après J.-C).
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Le Port Antique.
La corne du port de Marseille resta en eau au moins jusqu'au VIe s. après J.-C, comblée et remblayée, elle fut ensuite recouverte par des habitations.
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Le Port Antique.
Ier-VIe siècle après J.-C. Cette zone portuaire était bordée par des horrea (à l'emplacement du centre commercial). Ces entrepôts, en activité aux IIe et IIIe siècles, permettaient le stockage en vrac dans des grandes jarres, les dolia, et la redistribution de produits comme le vin, l'huile ou le blé. D'autres entrepôts du port de Massilia sont conservés in situ au musée des Docks romains.
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Le Port Antique.
Au début du IIIe s. après J.-C, un navire de commerce romain de 23 m de long a été abandonné sur place, du fait d'un envasement progressif. Exposée au musée d'Histoire de Marseille, cette épave, dite « de la Bourse », est l'un des plus grands navires antiques visibles au monde.
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Le Port Antique.
Le quai romain avec derrière la tour penchée et à droite, la voie antique dallée.
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Le Port Antique.
Le bout des quais du port, la tour Penchée, la voie antique, la tour Carrée, le mur de Crinas.
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Le Port Antique.
A droite, en bas, des murs de l'habitat tardif, puis deux murs d'époque romaine, la terrasse funéraire de la première moitié du IVe siècle av.J.-C., puis le mur de Crinas du IIe siècle av.J.-C.
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La corne du port.
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Le bassin d'eau douce.
IIe-Ve siècle après J.-C. D'époque romaine, ce réservoir d'ea
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Le bassin d'eau douce.
Bâti en grand appareil, le bassin est pavé de dalles dont les joints étaient enduits de poix afin d'en assurer l'étanchéité. Son affaissement s'est produit dès la mise en place des blocs en raison d'un sous-sol marécageux. Le bassin d'eau douce avant la restauration de 2019.
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Le bassin d'eau douce.
Des points d'ancrage sur le parement ouest et au sol attestent la présence d'une roue à godets. Un fragment d'une autre roue du même type, retrouvé à proximité, est visible au musée d'Histoire de Marseille. Rare témoin de l'histoire des techniques antiques, elle entraînait une meule destinée à broyer des céréales ou du minerai à la fin du Ve siècle de notre ère.
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Le bassin d'eau douce.
IIe-Ve siècle après J.-C. Le bassin d'eau douce avant la restauration de 2019.
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La terrasse funéraire.
IVe siècle avant J.-C. Ce monument abritait des coffres de pierre contenant des urnes cinéraires, des ossements calcinés de défunts, ainsi que des offrandes rituelles. La base en pierre érigée en son centre devait supporter une stèle. La terrasse est ornée d'une frise de style dorique composée de triglyphes, ornements en relief formant des cannelures verticales et encadrant des métopes (parties lisses). Ce vestige est le plus ancien monument conservé in situ de la ville de Marseille. Une autre terrasse funéraire de la même période se trouvait au nord du site. Elle contenait notamment des vases grecs à figures rouges et une plaquette d'or avec un décor de têtes opposées présentés au musée d'Histoire de Marseille. Installées à l'extérieur de la ville antique, le long de la principale voie de circulation, ces deux terrasses pourraient avoir servi de caveaux familiaux jusqu'à la fin du IIIe siècle, avant de disparaître au siècle suivant.
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L'habitat.
Ier-Ve siècle après J.-C. Des murs en petits moellons caractérisent cette période. Les maisons semblent, dès le Ve siècle après J.-C, cohabiter avec un quartier artisanal (métallurgie, verrerie, tannerie) et les tombes d'une nécropole. Les sols gorgés d'eau ont permis la conservation et la découverte d'objets exceptionnels, comme des chaussures en cuir, un panier d'osier, une flûte et des peignes en bois.
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L'habitat.
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L'habitat.
Durant l'Antiquité tardive, la voie d'Italie semble subsister. Elle longe la corne du port totalement comblée. Devant le portique, des restes de l'avant-mur du Ve s ap. J.-C.
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Canalisation hellénistique.
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Canalisation.
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Canalisation.
Egout d'époque romaine.
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La voie antique
IVe siècle avant J.-C.-IVe siècle après J.-C. La voie dallée du Haut-Empire est construite en dalles de pierre de Cassis. Les rainures rendaient le dallage moins glissant pour les attelages, dont le passage est attesté par de profondes ornières.
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La voie antique
IVe siècle avant J.-C. Des trottoirs sont aménagés pour les piétons. Au sortir de la ville, le dallage s'arrête brusquement : la voie devait se poursuivre par un simple empierrement. Sous la voie romaine, les fouilles archéologiques ont mis en évidence une voie revêtue de galets datée de la deuxième moitié du IVe siècle avant J.-C. Ce même axe, qui remonte peut-être au VIe siècle avant notre ère, se retrouve dans la Grand-Rue moderne (actuellement rue Henri-Fiocca).
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La porte d’Italie.
IIe siècle avant J.-C. Cette porte majestueuse était encadrée de deux tours : la tour Carrée au nord et la tour Penchée au sud. D'une superficie de 100 m² environ, elles pouvaient supporter des machines de guerre en cas de siège de la ville. Sous la porte, la voie était double.
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La tour Penchée.
Seule la façade orientale a été conservée, sur plus de 4 m de hauteur (elle fut réutilisée au XVIIIe siècle comme mur de cave).
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La tour Penchée.
La tour Penchée est reliée à la tour Sud par une courtine ; seule la fondation de cet élément du rempart a été conservée.
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La tour Penchée.
La face interne présente à mi-hauteur un bourrelet probablement destiné à soutenir un plancher. A ce niveau, des archers tiraient par des meurtrières dont on voit encore la base.
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La tour Penchée.
Arrière de la tour Penchée (Ie ap. J.-C.).
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La tour Carrée.
Cette tour est parfaitement conservée en fondation. Sur le mur sud, des traces d'ancrage de blocs indiquent l'emplacement d'un mur-diaphragme (restitué par des buis) ; il donnait une protection supplémentaire à la porte. Sur quelques blocs intérieurs, on peut voir des marques d'entrepreneurs, dont le signe grec AP (alpha-rhô). Les blocs visibles à l'intérieur de la tour appartiennent à une construction plus ancienne, sans doute en rapport avec le rempart précédent.
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La tour Carrée.
Sur quelques blocs intérieurs, on peut voir des marques d'entrepreneurs, dont le signe grec AP (alpha-rhô).
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Le rempart hellénistique : le mur de Crinas.
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Le rempart hellénistique : le mur de Crinas.
Lors de sa découverte en 1913, ce vestige fut désigné du nom d'un médecin qui, selon Pline l'Ancien, finança la reconstruction des murs de sa ville natale au 1èr siècle de notre ère. Il s'agit en réalité d'un élément du rempart hellénistique du IIe siècle avant J.-C.
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Le rempart hellénistique : le mur de Crinas.
Avec la porte d'Italie (tours Carrée et Penchée) et la tour Sud, il formait le dispositif de défense du côté oriental de la ville grecque. L'élément qui subsiste est la partie externe d'une grande construction à double parement, appareillée à joints vifs (sans mortier). Le chantier de construction s'est approvisionné dans les carrières de calcaire rose du cap Couronne, au nord-ouest de Marseille.
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Le rempart hellénistique : le mur de Crinas.
Le rempart qui entourait la ville antique a subi l'assaut de l'armée de César en 49 avant notre ère. Après sa défaite, Marseille conserva son autonomie, mais perdit l’essentiel de son territoire.
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L’enceinte grecque ancienne.
IVe-IIe siècle avant J.-C. Un premier rempart fut érigé à la fin du VIe siècle avant J.-C. Deux siècles plus tard, il fut reconstruit avec des fondations en calcaire blanc provenant des carrières de Saint-Victor (sous l'abbaye du même nom, sur la Rive-Sud du port) et une élévation en tuf dont un élément est encore visible. Plus au Sud, ce rempart se poursuit par une tour quadrangulaire en calcaire blanc ; il en subsiste un angle à l'arrière de la tour Carrée hellénistique.
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L’enceinte grecque ancienne.
Dans la première moitié du IIe siècle avant J.-C, le rempart fut doublé par un système de terrasse et d'avant-mur. Après la construction du mur « de Crinas », l'ensemble fut recouvert par un épais remblai.
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Tour médiévale
L'édifice de plan carré, appelé tour médiévale, réutilise la pierre rose du rempart hellénistique. Il s'agit peut-être des vestiges d'une maison forte du XIIe siècle.
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La voie antique
A gauche, la tour carrée.
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L'avant-mur tardif
Ve siècle après J.-C. Situé en avant de la fortification hellénistique, un puissant avant-mur est venu renforcer le dispositif de défense dans la deuxième moitié du Ve siècle de notre ère.
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La tour Sud.
Au premier plan, l'avant-mur tardif. Il est construit pour l'essentiel avec des blocs de remploi provenant de monuments du Haut-Empire, notamment de mausolées qui bordaient la voie d'Italie, à l'extérieur de la ville. Le tracé de l'avant-mur, plus ou moins bien conservé, épouse celui du rempart hellénistique et de ses tours. Sa construction peut s'expliquer par la période de troubles que connut Marseille au Ve siècle (siège par les Wisigoths en 480). Derrière, la tour Sud.
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La tour Sud.
IIe-Ier siècle avant J.C.
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La tour Sud.
IIe-Ier siècle avant J.C. Cette tour formait, avec le mur « de Crinas » et la porte d'Italie, le dispositif de défense du côté oriental de la ville grecque. Elle était reliée à la tour Penchée par une courtine (mur rectiligne entre deux tours). Ce rempart grec était composé de deux parements parallèles en blocs de grand appareil remplis de blocage (pierres non taillées).
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La tour Sud.
IIe-Ier siècle avant J.C. Sur la face interne de la tour, au bas de la troisième assise, un bourrelet indique le niveau d'un plancher (ici reconstitué). Les archers pouvaient tirer par deux meurtrières dont on voit encore la partie inférieure. Une poterne (porte piétonnière) s'ouvre à l'arrière de la tour.
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La tour sud
IIe siècle avant J.-C. Sur la face interne de la tour, au bas de la troisième assise, un bourrelet indique le niveau d'un plancher (ici reconstitué). Les archers pouvaient tirer par deux meurtrières dont on voit encore la partie inférieure. Une poterne (porte piétonnière) s'ouvre à l'arrière de la tour.
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Le Port Antique.
L'avant-mur tardif Ve siècle après J.-C. Situé en avant de la fortification hellénistique (la tour Sud), un puissant avant-mur est venu renforcer le dispositif de défense dans la deuxième moitié du Ve siècle de notre ère. Ici, il a été construit au dessus du quai du Ier s., Devant, le quai du Ve s.
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L'avant-mur tardif
Bloc de remploi constituant l'essentiel de l'avant-mur. Devant, le quai tardif.
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L'avant-mur tardif.
Bloc de remploi.
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L'avant-mur tardif.
Bloc de remploi.
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L'avant-mur tardif.
Bloc de remploi.
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Le Port Antique.
Devant l'avant mur-tardif qui zigzague, le quai du port tardif. A gauche, la tour Sud, à droite, la tour Penchée. Au centre, derrière l'avant-mur, le rempart hellénistique qui reliait les deux tours.
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L'avant-mur tardif
L'avant-mur tardif et le quai tardif en contre-bas.
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Le bout du quai romain.
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Marseille hellénistique.
F. Trouvé, 1982. IIIe – IIe siècle avant J.-C. Maquette à l'échelle 1/500.
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Restitution du navire grec, Jules Verne 9.
VIe siècle avant J.-C. Cette épave offre la particularité d’avoir tous les éléments assemblés par des ligatures végétales en lin selon la tradition grecque archaïque des bateaux « cousus ». L’étanchéité était obtenue par des rouleaux de tissus de lin disposés sur les joints d’assemblage et par de petites chevilles de bois venant obstruer les passages des liens. Des fragments de corail rouge, emprisonnés dans l’enduit d’étanchéité, indique que l’embarcation fut utilisée pour la pêche au corail.
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Restitution du navire grec, Jules Verne 9.
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Épave Jules Verne 7.
Ce navire a lui aussi été construit sur les chantiers massaliotes. Cependant, l'assemblage des planches du bordé est dorénavant effectué au moyen de tenons chevillés dans des mortaises.
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Épave Jules Verne 7.
Par ses caractéristiques, ce navire se rattache à la famille des bateaux grecs archaïques dont il représente toutefois un stade d'évolution important marqué par l'adoption d'une nouvelle technique d'assemblages par tenons et mortaises.
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Épave Jules Verne 7.
Ce type de bateau fut l'un des instruments de l'expansion du commerce maritime massaliète de la fin du sixième siècle avant J.-C. L'épave Jules Verne 7 a été abandonnée dans le port sans doute pour cause de vétusté (dont témoignent de nombreuses réparations). L'épave correspond à un caboteur de commerce, à propulsion à voile, très probablement construit à Marseille.
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Epave du Lacydon.
Site archéologique de la Bourse - Port Antique Fin du IIe siècle-début du III siècle apr,J.-C. Onze essences de bois, parmi lesquels pin, mélèze, cyprès, peuplier, épicéa, olivier, chêne vert.
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Epave du Lacydon.
Cette épave a été découverte lors des fouilles archéologiques en 1974. Ce navire de commerce romain, après quarante ans d'utilisation et ce nombreuses réparations encore visibles, a coulé dans trois mètres de fond.
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Epave du Lacydon.
L'épave a été extraite de la vase et lyophilisée pour être conservée et présentée au public II s'agit du plus grand navire maritime antique visible au monde. Il mesurait à l'originel 23 m de long pour 8 m de large et pouvait transporter plus de 100 tonnes de marchandises.
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Epave du Lacydon.
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Epave du Lacydon.
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Maquette de l'épave du Lacydon.
Fin IIe-début IIIe ap.J.C.
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Épave du navire romain Jules Verne 3.
Fouilles de la place Jules-Verne, 1992. Ier-IIe siècle apr.J.-C. Bois, bronze, fer Ce navire est utilisé pour curer le port de ses sédiments. C'est une drague ou plus probablement une «marie-salope», terme qui désigne une embarcation permettant de vider les sédiments avec un puits central. Ce navire mesurait près de 15 m de long pour 4 m de large. Les deux tiers de ce navire sont présentés.
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Épave du navire romain Jules Verne 3.
Ce navire mesurait près de 15 m de long pour 4 m de large. Les deux tiers de ce navire sont présentés.
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Épave du navire romain Jules Verne 4
Fouilles de la place Jules-Verne, 1992. Ier-IIe siècle apr.J.-C. Bois, bronze, fer.
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Épave du navire romain Jules Verne 4
Ce navire est utilisé pour curer le port de ses sédiments. Ce navire, dont on présente un tiers de l'épave conservée, est un un sister ship, une embarcation identique au Jules Verne 3.
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Épave du navire romain Jules Verne 4
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Épave du navire romain Jules Verne 4
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Épave du navire romain Jules Verne 8
Fouilles de la place Jules-Verne, 1992 IIIe siècle après .J.-C. Bois, fer. Partie avant de barque, embarcation portuaire, bateau de pêche ou annexe de navire. Il est rare qu’une étrave de navires antiques soit conservée.
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Amphoréïon, présentoir à amphores de l'époque romaine
Marseille, rade de Marseille et côte provençale Ier-IIIe siècle apr. J.-C. Terre cuite. De gauche à droite : Haltern 70, épave Sud-Caveaux, vin de Bétique, Espagne du sud ; Beltran 2B, épave Tiboulen de Maire, saumure de bétique, Espagne du sud ; Dressel 20, épave Tiboulen de Maire, huile d'olive de Bétique, Espagne du sud ; Gauloise 3, épave du Petit-Congloué, vin du Languedoc ; Dressel 2/4, Epave du Petit-Congloué, Vin de Carnpanie, Italie ; Africaine 1, Byzacène, site de la Bourse-Port Antique, huile d'Afrique du Nord.
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Amphoréïon, présentoir à amphores de l'époque romaine
Épaves sous-marines. Plage des Catalans (C) IVe siècle - VIIe siècle. Terre cuite. Amphores africaines de de type Tripolitaine (A), Africaine 2D (B), Spathéïon (C). Amphore orientale de type Agora M234 (D). Amphore hispanique de type Almagro 51C (E).
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Gyptis et Protis.
Le couvercle est grec, la coupe est gauloise.
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Oppidum de la Cloche.
Ensemble de fibules Bracelets, anneaux et disque en bronze. Bijoux en argent : boucles d’oreilles, bagues, anneaux de coiffure. Collier avec des perles en verre et une amulette en bronze ayant sans doute contenu une canine d’animal. Ensemble de bijoux en bronze de style danubien (Europe centrale) : agrafe de ceinture, éperons à boutons latéraux de fixation, bracelets–serpent à tête de bélier et un pendentif avec un décor d’animaux.
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Oppidum de la Cloche. 100 – 50 av. J.-C. Bronze, argent, verts, corail, os.
1. Aiguilles et poinçons. Oppidum de la Cloche, Les Pennes Mirabeau. 100 – 50 av. J.-C. Os et bronze. Aiguilles pouvant être utilisées en couture, cordonnerie et réparation de filets de pêche. 3. Clés, cache de serrure et charnière de porte et coffrets. Oppidum de la Cloche, Les Pennes Mirabeau. 100 – 50 av. J.-C. Fers et bronze. 4. Crapaudine Oppidum de la Cloche, Les Pennes Mirabeau. 100 – 50 av. J.-C. Céramique grise. Crapaudine d’une meule en basalte. C’est la pièce métallique dans laquelle tourne l’axe de rotation de la gueule.
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Chapelles
Fouille de l’ancienne rue Négrel. Marseille 550 – 500 avant Jésus-Christ. Calcaires de Saint-Victor, traces de peinture polychrome. Ces stèles représentant une femme assise dans une chapelle ont été découvertes en 1863. Cette femme porte parfois un animal sur ses genoux. Il pourrait s’agir de nymphes, déesses associées à la fécondité et à la naissance. Ces chapelles votives ou naïskoï sont connues dans le monde grec et plus particulièrement en Ionie, région de Phocée.
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Fragments d'un cratère à colonnettes.
Fouilles de la place des Pistoles, 1995. Vers 580 – 575 av. J.-C. Grèce, Corinthe. Argile et surface belge, décor en figures noires.
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Grottes de Marseilleveyre, à Marseille.
Ces grottes ont fait l'objet de dépôt d’offrandes à des divinités du VIe au IIe siècle avant J.-C. 1. Coupe à yeux (A), coupes à boire (B), cruches (C), support de lampe (D) et lampes (E). 2. Lampes. 250-150 avant J.-C. Céramique à pâte claire et à vernis noir. 3. Vases à offrandes, lampes et têtes de personnages. 500-300 avant J.-C. Céramique massaliète à pâte claire et à vernis noir. Petites cruches (A, au milieu, en haut), lampes (B), coupes (C), têtes moulés de statuettes (D) et petit fragment d’askos (E).
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Chapiteau ionique
Vers 510-480 av.J.-C. Calcaire et marbre. Ce chapiteau a été découvert en remploi au pied de la butte Saint-Laurent. Il surmontait une colonne de près de huit mètres. Il appartenait à un temple ionique vraisemblablement dédié à l'une des divinités de la ville.
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Chapiteau ionique
Fouilles de la rue de la Cathédrale. Marseille. IIe siècle av.J.-C. Calcaire de Saint-Victor. Ce chapiteau, peut-être votif, est sculpté sur quatre faces.
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Chapiteau ionique
Fouilles de la rue de la Cathédrale. Marseille. IIe siècle av.J.-C. Calcaire de Saint-Victor. Ce chapiteau, peut-être votif, est sculpté sur quatre faces.
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Sol en opus signinum.
Fouilles du parc des Phocéens.1986. Brique pilée et chaux. Ce sol est décoré d'une inscription en grec, « XAIPE », qui signifie «bienvenue».
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Linteau
Oppidum de Roquepertuse, Velaux IIIe siècle av.J.-C. Calcaire avec décor gravé et peint. Ce fragment comporte quatre têtes de chevaux dont l'un porte une bride.
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Sculpture de rapace.
Oppidum de Roquepertuse, Velaux. IIIe siècle avant J.-C. Calcaire.
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Statues de guerriers
Oppidum de Roquepertuse, Velaux. IIIe siècle av.J.-C. (?). Calcaire avec décor peint, incisé et piqueté. Ces deux guerriers sont vêtus d'une tunique, d'une veste sans doute en cuir et d'une dossière. L'un de ces hommes porte au cou un torque à tampons et un bracelet au bras gauche. Il s'agit sans doute d'ancêtres de familles aristocratiques considérés comme des héros.
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Statues de guerriers
Oppidum de Roquepertuse, Velaux. IIIe siècle av.J.-C. (?). Calcaire avec décor peint, incisé et piqueté. Ces deux guerriers sont vêtus d'une tunique, d'une veste sans doute en cuir et d'une dossière. L'un de ces hommes porte au cou un torque à tampons et un bracelet au bras gauche. Il s'agit sans doute d'ancêtres de familles aristocratiques considérés comme des héros.
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Pilier
Oppidum de Roquepertuse, Velaux. IIIe siècle av.J.-C. (?). Calcaire avec décor peint. Piliers dont l'un comporte une mortaise au sommet permettant un assemblage avec une statue de guerrier. Ces piliers comportent des décors peints de chevaux et des encoches céphaliques: des têtes coupées (ancêtres? ennemis?) étaient présentées sous les statues.
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Pilier
Oppidum de Roquepertuse, Velaux. IIIe siècle av.J.-C. (?). Calcaire avec décor peint. Piliers dont l'un comporte une mortaise au sommet permettant un assemblage avec une statue de guerrier. Ces piliers comportent des décors peints de chevaux et des encoches céphaliques: des têtes coupées (ancêtres? ennemis?) étaient présentées sous les statues.
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Les relations politiques et guerrières.
2. Vasque dédiée au dieu gaulois Bélénos. 3. Balles de fronde, 4. pointes de flèches, de lance, éléments de bouclier. Oppidum de la Cloche, Les Pennes-Mirabeau. 100 – 50 av. J.-C. Plomb. Ces armes ont pu servir lors de la destruction probable du site par l’armée romaine en 49 av. J.-C., lors du siège de Marseille par le légat de César, Trésbonius. 4. Boulets de catapulte. Oppidum de Roquepertuse. Velaux. 200 – 190 av. J.-C. Calcaire et basalte. Ces boulets ont été utilisés par des catapultes ou balistes lors de la destruction militaire du site de Roquepertuse, sans doute par une armée romaine vers 200 – 190 av. J.-C.
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Vasque dédiée au dieu gaulois Bélénos.
Calissane. Fin du IIe siècle avant J.-C. Calcaire. Musée d’archéologie méditerranéenne. La vasque porte une dédicace gauloise en caractères grecs « Potrix, fils de Porexios et père de Gilliarcos, a donné à Bélénos. » Les noms sont celtes.
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Les relations politiques et guerrières.
Casque, pointe de lance. Oppidum du Baou – Roux. Bouc-Bel-Air. Premier siècle avant J.-C. Bronze. La base de ce casque est décorée de vagues, de points, de chevrons et de traits obliques.
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La civilisation des gaulois du Midi.
Stèle d’Ouenitoouta, fille de Couadrou. Ventabren, près du viaduc de Roquefavour. Ier siècle avant J.-C. Grès. Statue de guerrier. Rognac. IIe siècle avant J.-C. Ce guerrier est assis en tailleur. Guerrier. Oppidum de la cloche. Les pennes Mirabeau. IIIe siècle avant J.-C. Calcaire. Il s’agit de fragments de guerrier assis en tailleur vêtu d’une cuirasse. Sa main porte une bague coudée identique à une bague en argent découverte sur ce même site. Sa chevelure bouclée rappelle la statuaire grecque.
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Hermès bicéphale.
La civilisation des gaulois du Midi. Oppidum de Roquepertuse. IIIe siècle avant J.-C. Calcaire peint. Cette sculpture devait être encastrée dans un linteau ou sur un pilier. Les deux têtes, avec cheveux, sourcils, moustache et barbe, étaient peintes. Cette sculpture est considérée comme une œuvre majeure de l’art celtique.
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Hermès bicéphale.
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Hermès bicéphale.
La civilisation des gaulois du Midi. Oppidum de Roquepertuse. IIIe siècle avant J.-C. Calcaire peint. Cette sculpture devait être encastrée dans un linteau ou sur un pilier. Les deux têtes, avec cheveux, sourcils, moustache et barbe, étaient peintes. Cette sculpture est considérée comme une œuvre majeure de l’art celtique.
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Fouilles du parc des phocéens, Marseille.
Cette fouille a permis la découverte d’un bâtiment, comportant deux parties qui a eu probablement une fonction cultuelle. Des objets trouvés dans des fosses : tête casquée, statuette d’une femme, vases miniatures, kylikes, plaque en marbre vert, perles de verre et monnaie en témoigne.
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Fouilles du parc des phocéens, Marseille.
Tête casquée en céramique à vernis noir.
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Vaisselle provenant de Campanie.
Épave du Grand Congloué, rade de Marseille. 210 – 180 av. J.-C. Céramique. Gobelets (A), Olpés (B), coupes (C) coupelles (D), tasses (E), guttus à mufle de lion (F), bols (G), plats à poisson (I). Un bol en terre cuite porte l’inscription grecque suivante : « cette assiette et celle d’Aristos, pose la, laisse cela, lâche la ». Des skyphos (gobelets) sont décorées d’une ligne ondulée incisée avec un graffito grec « en l’honneur d’Hygie », divinité grecque à qui l’on portait un toast.
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Timbres d’amphores.
Épave du Grand Congloué, rade de Marseille. Ile de Rhodes. 210 – 180 av. J.-C. Céramique. Jacques Yves Cousteau et l’équipe du navire la Calypso, sous la direction scientifique de Fernand Benoît, entreprirent à partir de 1952 la première grande fouille d’archéologie sous-marine sur ce site. Le grand Congloué 1 transportait une cargaison d’amphores gréco-italique, d’amphores de l’île de Rhodes et une abondante vaisselle provenant de la Campanie, dans le sud de l’Italie.
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Boulets
Marseille. Pierre. Ces boulets pourraient avoir servi lors du siège de Marseille par les Romains en 49 av. J.-C.
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Coupe
Fouilles de la rue Leca, Marseille. 450-400 av. J.-C. Céramique à figures rouges. Décor d'amazonomachie (combat d'amazones).
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Coupe.
Fouilles de la rue Leca, Marseille. 450-400 av. J.-C. Céramique à figures rouges. Décor d'amazonomachie (combat d'amazones).
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Coupe
Fouilles de la rue Leca, Marseille. 450-400 av. J.-C. Céramique à figures rouges. Décor d'amazonomachie (combat d'amazones).
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Vase.
Fouilles de la Bourse. Région d'Ampurias, Catalogne. Fin du IIe-début du Ier siècle av. J.-C. Ampurïas était une colonie fondée par Marseille vers 550 av. J.-C. sur la côte catalane d'Espagne.
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Cippe monument funéraire de Glaukias, avec une épigramme funéraire en grec.
Abbaye Saint-Victor, 1799. IIe siècle apr. J.-C. Calcaire rose de la Couronne, Martigues Traduction : « Ceci est le tombeau de Glaukias ; son jeune fils l'a érigé, qui a montré dès sa petite enfance sa piété filiale. Tu n'as pas eu le temps, ô malheureux, de voir ton fils capable de procurer à ta vieillesse non un tombeau mais des moyens de vivre. La fortune jalouse, injuste en tout à votre égard, a réservé les larmes pour sa mère en sa vieillesse, pour son épouse le veuvage, en même temps qu'elle fit de son malheureux fils un orphelin. »
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Acrotère d'angle à masque tragique et feuilles d'acanthe
Fouilles de l'Alcazar, 2000. Ier siècle apr.J.-C. Calcaire rose. Découverte en remploi dans un mur de l'Antiquité tardive, cette pièce appartenait à un mausolée d'époque augustéenne.
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Inhumation d'enfant en amphore africaine, T90
Fouilles de la rue Malaval, 2003-2004. Ve siècle apr.J.-C. Terre cuite. L'amphore, originaire d'Afrique du Nord (Tunisie), a été découpée sur la panse pour l'introduction du jeune défunt. Un fragment d'une autre amphore fermait le réceptacle funéraire.
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Maquette des types de sépultures dans les Bouches-du-Rhône
Hippolyte Augier. Marseille. Fin du XIXe siècle. Bois, plâtre. En bas, des urnes dans la terre, un cercueil en plomb, une amphore funéraire. Deuxième rang : stèles funéraires, tombeau en briques. Troisième rang : sarcophage de transition, sarcophage païen, sarcophage romain. Quatrième rang : sarcophages chrétiens, sarcophage de Provence.
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La mémoire des morts.
Stèles romaines avec des épitaphes.
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La mémoire des morts.
Stèles grecques avec des épitaphes. Épitaphe funéraire d'un enfant, stèle cintrée, en grec. Ancienne rue Corderie, 1893 Ier-IIe siècles après J.-C. Grès (?). Traduction : « qui lui seul a filé ce sort à ses parents ».
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La mémoire des morts.
Stèles grecques avec des épitaphes. En bas, à droite : Épitaphe de Spinter, stèle cintrée. Rue Neuve Sainte-Catherine. Début du Ier siècle après J.-C. Marbre (?). Traduction : « Spinter, esclave de Decimus Pompeius Philetus, repose ici. » Au sommet, une grappe de raisin encadrée de deux grandes feuilles. Épitaphe de Fulvius Anthos et Fulvia Cythéris, plaque rectangulaire en tabula ansata, en grec. Marseille. Troisième siècle après J.-C. Marbre. Traduction : «Fulvius Anthos ; Fulvia Cythéris: excellents, salut. » Cette plaque devait fermer un oculus-niche funéraire.
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Épitaphe d’Eusebia.
Bassin de Carénage, 1831 – 1832. VIème siècle après J.-C. Fac-similés en marbre, original à Saint-Victor. Au départ du texte se trouve une croix monogramme du Christ. Le décor présente deux paons de part et d’autre d’un cratère. Traduction : « Ici repose dans la paix Eusebia, grande religieuse, servante de Dieu, qui vécut dans le siècle depuis le début de son âge 14 années séculières et, lorsqu’elle fut choisie par Dieu, servit dans le monastère de Saint-Cyr 50 ans. Elle s’en est allée le jour de la veille de kalendes d’octobre (30 septembre), l’année sixième de l’indiction. »
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Incinération de jeune femme en fosse-bûcher, T328
Fouilles de la nécropole de Sainte-Barbe, 1991. Seconde moitié du IIe siècle apr. J.-C. Moulage de fosse en mousse et plâtre. Ossements humains et mobiliers originaux. Cette sépulture illustre le rite de l'incinération en place, improprement appelée bustum, pour lequel le sujet est brûlé dans une fosse qui deviendra sa tombe. Des offrandes ont été déposées lors de la crémation : une lampe à huile, un vase à parfum et une monnaie en obole à Charon.
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Offrandes funéraires, époque romaine.
Au centre, sur un petit cube. Découvertes du palais du Pharo, 1876. Ier – IIIe siècle après J.-C. Terre cuite, bois, métal, verre, os, etc. 3. Un vase à parfum, balsamaire (A), 15 lamelles de plomb pour filets de pêche dont une inscrite « Martonie » (B). Ier – IIe siècle après J.-C. Verre. Ce lot de trois verres comprend : un flacon (A), un verre à calice à décor moulé (B) une urne dite cinéraire (?) découverte place Castellane (C).
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Inhumation d’adulte en position dorsale, T335.
Fouilles de la nécropole de Sainte-Barbe. Seconde moitié du Ier siècle – première moitié IIe siècle après J.-C. Moulage de fosse en mousse et plâtre. Ossements humains et mobiliers originaux. Le sujet, un homme, a été enterré sans offrande dans un coffrage de tegulae tuiles plates protégeant la tête.
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Sarcophage à strigiles et trois panneaux figurant le défunt accompagné de Muses
Cathédrale de la Vieille Major, XVIIe siècle Seconde moitié du IIIe siècle apr. J.-C. Marbre Découvert près de la cathédrale, il fut employé par Pierre Puget pour servir de fonts baptismaux dans la Vieille Major.
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Tablette des douanes.
Fouilles de la place Jules-Verne, 1992. Ier-IIe siècle apr.J.-C. Bois gravé. Deuxième tablette de gauche. Cette tablette porte au revers une inscription pyrogravée indiquant l’institution à laquelle appartenait celui qui l'utilisait. Au dessous, tablettes à écrire.
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Fragment de couvercle de dolium avec marque circulaire.
Fouilles de la place Jules-Verne, 1992. Vers 75 – 92 après J.-C. Terre cuite. Timbre de Cnéius Domitius Arignotus, en croissant de lune avec sistres, instruments de musique et palme. Le dolium est un grand vase de stockage.
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Boulet gravé.
Marseille. Diorite. Marques indiquant des unités de poids (?).
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Mobilier de l’épave romaine de Tiboulen de Maïre.
Rade de Marseille. Début du IIe siècle après J.-C. Bois, verre, métal, céramique. Un tampon en bois servant à estampiller les marchandises (découverte très rare), des pots à Garum (sauce à base de poisson), des fragments de bouteilles en verre et le crâne d’un chat peut-être destiné à pourchasser les rats de ce navire.
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Outils de marine et pièces d’accastillage.
Fouilles de la place Jules-Verne, 1992. Ier-IIe siècle apr.J.-C. Bois durs : chêne vert, buis, olivier. Au premier plan, Minahouets : outils utilisés pour fourrer les cordages afin de les renforcer contre les chocs et les frottements. Epissoirs : poinçon permettant de faire une épissure, c’est-à-dire de réunir deux filins en tressant leurs torons l’un avec l’autre. Au deuxième plan : Cabillots. Placé dans les gréements dans les voiles, le cabillot permet d’amarrer la plupart des manœuvres. Réa de poulie : roue de poulie à gorge.
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Ancres-poids.
Marseille. Antiquité. Pierre.
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Stèle à fronton de Zôsimos.
Épitaphe en grec. Rue des Minimes, aujourd’hui des trois Frères Barthélemy, 1882. IIIe siècle après J.-C. Marbre. Traduction : «Zôsimos, excellent, adieu ».
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Boulets de catapulte
Calcaire. Ces boulets, trouvés au pied des remparts hellénistiques, ont pu servir lors du siège de César en 49 av. J.-C. ou lors du siège de Constantin en 309 apr. J.-C.
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Panneaux de mosaïque.
Panneaux de mosaïque, l'un à décor de dauphin, perles et pirouettes, l'autret à décor géométrique. Découvertes de la Major, XIXe siècle. Ier siècle apr.J.-C. Ces deux panneaux furent découverts lors de la construction de l'actuelle cathédrale de la Major. Ils appartiendraiten à un grand pavement de sol à décor composé en noir et blanc. Panneau avec dauphin : Opus tesselatum, tesselles et mortier de pose. Paneau à décor géométrique : Opus siqninum, béton de tuileau hydraulique. Composition principale à fleurette centrée et triangles noirs inscrits dans deux hexagones bordés de perles et pirouettes.
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L’urbanisme, une refonte de la ville, mais de quelle ampleur ?
Buste dit de Milon. Rue des Grands Carmes, 1825. Ier – IIe siècle après J.-C. Calcaire rose du cap Couronne. Ce buste d’homme barbu et chevelu reposant sur le sommet d’une demi-colonne est réemployé dans la façade d’une maison détruite en 1825. Buste masculin imberbe. Rue de la République, 1896 Ier IIe siècle apr.J.-C. Marbre de Carrare. Il s'agit sans doute un buste funéraire provenant de la nécropole romaine du Lazaret. Pied monumental, marbre de paros ? Pied sur socle, marbre. Pied de statue féminine. Anse des Catalans. Epoque hellénistique ou romaine. Le pied est chaussé d’une sandale finement ciselée.
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