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Tête féminine miniature
Fouilles de la place des Pistoles, 1989 IIe siècle apr.J.-C. Terre cuite à engobe rouge.
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La religion.
Tête de silène antique. Époque hellénistique ou romaine. Calcaire blanc. 2. Statuette de Cybèle assise. Butte des Carmes, 1897. Époque romaine. Marbre. La divinité, dont la tête est brisée, est assise sur un trône au montant orné de lions. 3. Buste d’Athéna. Fouilles du tunnel de la Major, 2008. Ier – IIe siècle après J.-C. Marbre. La déesse est identifiée grâce à l’égide (sorte de cuirasse donnée par Zeus à sa fille Athéna) qu’elle porte sur le dos et la poitrine : une peau de chèvre avec frange de serpent ou pouvoir d’invulnérabilité. 4. Statuette d’Esculape. Rue de la république – boulevard des Dames. Ier – IIe siècle après J.-C. Marbre. Esculape – Asclépios, Dieu de la Médecine. 5. Deux statuettes. Epave Planier, Marseille. Début du Ier siècle après J.-C. Pin pignon. Citoyen romain habillé en toge. L’adolescent porte au cou un pendentif pour éloigner les mauvais esprits : la bulla, signalant qu’il est romain et libre. Sa toge relevée montre une cavité destinée à emboîter un phallus.
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La religion.
2. Statuette de Cybèle assise. Butte des Carmes, 1897. Époque romaine. Marbre. La divinité, dont la tête est brisée, est assise sur un trône au montant orné de lions. 3. Buste d’Athéna. Fouilles du tunnel de la Major, 2008. Ier – IIe siècle après J.-C. Marbre. La déesse est identifiée grâce à l’égide (sorte de cuirasse donnée par Zeus à sa fille Athéna) qu’elle porte sur le dos et la poitrine : une peau de chèvre avec frange de serpent ou pouvoir d’invulnérabilité.
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Fragment de panneau de chancel décoré
Démolition du fort Notre-Dame-de-la-Garde, attribué à Saint-Victor. Fin du VIIIe siècle-IXe siècle Marbre de Carrare. Composition de boucles à trois fils formant des cercles et demi-cercles, bordée de rinceaux de spirales perlées et hachurées. Grappes de raisin dans l'écoinçon.
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Fragment de linteau décoré et de panneau de chancel décoré
Linteau attribué à Saint-Victor. Fin du VIIIe siècle-IXe siècle Marbre. Sous une suite d'arcades à trois fils reposant sur des pilastres rectangulaires ont été placés des motifs de palmettes, des fleurons et une croix. Panneau attribué à Saint-Victor. Fin du VIIIe siècle-IXe siècle Marbre de Carrare. Composition géométrique de motifs floraux et rosaces et de deux croix fleuronnées. Dans les écoinçons ont été placés des palmettes et des fleurons; au centre, des grappes de raisin.
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Coffret avec balance
Épave de la Palud, île de Port-Cros (Var) VIe siècle. Petit coffre en bois, poids en bronze. Coffret à trébuchet contenant une balance de précision et des poids dont l'un représente deux empereurs, soit Justin 1er et Justinien (527), soit Justin II (565-578) et Sophie.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Les vestiges reconstitués appartiennent au chœur d'une église paléochrétienne inconnue mise au jour lors de fouilles en 2003 - 2004. Situé en dehors des remparts au nord de la cité, cet édifice funéraire compte une tombe remarquable où reposent deux défunts. Ornée de chancels de marbre, elle est placée à gauche de l'autel lui-même au centre de l'abside. Là se déroulent des pratiques connues par les textes, mais dont le monument offre une attestation unique en Occident : les fidèles se procurent une huile sanctifiée au contact des corps dans la tombe et des reliques placées sous l'autel. Une accumulation de tombes en sarcophages ou en tuiles, une tumulatio ad sanctos, se développe dans le chœur, dans la nef et à l'extérieur de l'édifice où de nombreuses amphores sont utilisées comme cercueils pour des enfants parmi des tombes d'hommes et de femmes de tous âges.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Deux sarcophages en calcaire rose étaient enserrés à l’intérieur du chancel marbre. Chacun de ces sarcophages renfermait un cercueil de plomb à couvercle emboîté. À l’intérieur de ces derniers reposaient deux individus adultes masculins dont l’analyse se poursuit actuellement. Aucun apparat ou mobilier particulier ne figurait dans ces cercueils en plomb. L’examen des défunts n’a pas permis de préciser leur statut (donateurs ? Éminents personnages ? Saints ?).
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Deux sarcophages en calcaire rose étaient enserrés à l’intérieur du chancel marbre. Chacun de ces sarcophages renfermait un cercueil de plomb à couvercle emboîté. À l’intérieur de ces derniers reposaient deux individus adultes masculins dont l’analyse se poursuit actuellement. Aucun apparat ou mobilier particulier ne figurait dans ces cercueils en plomb. L’examen des défunts n’a pas permis de préciser leur statut (donateurs ? Éminents personnages ? Saints ?).
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
La memoria est une tombe double privilégiée qui se dressait à proximité immédiate de l’autel dans le chœur de la basilique. Elle était constituée de deux sarcophages placés côte à côte et regroupés par une même parure luxueuse. Le dispositif permettait aux pèlerins d’obtenir de huile sanctifiée au contact de ces sépultures. Dans chacune des dalles de marbre recouvrant les sarcophages était percé un orifice circulaire équipé d’un entonnoir. L’extrémité de chaque entonnoir été équipé d’un embout en bronze qui perçait ensuite le sarcophage en pierre et arrivait au-dessus des cercueils en plomb à hauteur de la tête des défunts. Par ce biais, le liquide versé par chaque pèlerin coulait sur le cercueil en plomb, se sanctifiait et ressortait du sarcophage par un exutoire où l’on pouvait le récupérer précieusement dans une ampoule en verre. Cette pratique est abandonnée quand le rehaussement du sol condamne cet exutoire. La vénération des fidèles s’attache alors plus à l’inhumation à proximité de cette tombe.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Sarcophages ensevelis dans le chœur. Ve-VIe siècle. Calcaire rose de la Couronne, Martigues. Les 27 cuves et 25 couvercles ; présentés se pressent autour de la tombe vénérée, une memoria, ornée de marbres blancs et polychromes.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Le chœur de l’église est légèrement surélevé par rapport à la nef. Quelques marches permettent d’accéder à cet espace situé dans l’abside semi-circulaire de la basilique. Dans une première phase, ce cœur est assez dégagé et n’y trônent que l’autel et la tombe privilégiée. Les pratiques liturgiques générées par ces deux structures et nécessitant l’approche de pèlerins d’officiants sont alors possibles. Ces pratiques évoluent car l’accès à ces structures se modifie sous l’action combinée d’un exhaussement de sol et d’une accumulation de sépultures dans leur environnement immédiat.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Si les 63 sarcophages en calcaire ne constituent pas les réceptacles funéraires les plus nombreux sur l’ensemble du site de la basilique, dans le chœur ce sont eux qui s’imposent... et se superposent. Ces sarcophages ne sont pas décorés. Ils sont fermés par des couvercles qui présentent une double pente et six acrotères. Certains de ces sarcophages ont contenu plusieurs défunts installés à des périodes différentes et après une réduction de corps parfois. Seuls les sarcophages de la memoria contenaient des cercueils en plomb.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Au fond, à gauche, la memoria avec à droite l'autel. La tombe double était ceinturée d’un chancel (barrière liturgique) en marbre qui venait s’insérer dans des gorges aménagées dans quatre piliers d’angle et dans une base courant tout autour des de sarcophages. Cette tombe haute de 1 mètre et en position surélevée grâce à son implantation sur le chœur était résolument destinée à être vue depuis la nef. Les chancels ouest et sud, tournés vers l’auditoire et les fidèles, étaient de belles plaques de marbre blanc monolithes qui étaient ornées d’un décor d’écailles alors que les chancels nord et est, c’est-à-dire ceux qui étaient tournés vers les officiants, étaient constitués de plusieurs plaques de marbre non décorées et de couleurs différentes.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Memoria, tombe vénérée à marbres polychromes et décorés Marbres divers : Carrare, Proconèse, Pentélique, Annaba, Pyrénées, Provence et calcaire rose de la Couronne, Martigues. Un placage de marbres, dont les deux chancels ouest et sud à décor de cercles sécants ou écailles, ornait les deux sépultures privilégiées et vénérées inhumées dans des cercueils de plomb et de calcaire.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Placage de marbres à décor de cercles sécants ou écailles.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
La memoria, avec devant une tombe sous tuile. Tombes d'enfants en bâtières ou coffre de tuiles. Tuiles plates, tegulae, et tuiles rondes, imbrices, constituent la maison des jeunes défunts mis en terre entre les sarcophages.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Les tombes sous tuiles. Le principe de la tombe sous tuiles consiste à recouvrir un défunt d’un toit protecteur constitué, comme sur une maison, de tuiles plates et de tuiles courbes. Les tuiles étaient ensuite maintenues en place à l’aide d’éléments pesants qui étaient des cailloux essentiellement. Ce type de tombe sous tuiles a été recensé à plus de 40 reprises sur l’ensemble du site de la basilique de Malaval. Parfois les tuiles sont installées en bâtière (toit à double pente), parfois à plat (toit plat). Certaines de ces tombes concernaient des enfants. Elles ne comportaient alors que deux longueurs de tuiles. Quand elles protégeaient des adultes, elles étaient doublées pour atteindre quatre longueurs ou cinq de tuiles. Dans un cas, une stèle en marbre au nom de Stéfanus avait été utilisée en réemploi.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Certaines de ces tombes concernaient des enfants. Elles ne comportaient alors que deux longueurs de tuiles. Quand elles protégeaient des adultes, elles étaient doublées pour atteindre quatre longueurs ou cinq de tuiles. Dans un cas, une stèle en marbre au nom de Stéfanus avait été utilisée en réemploi.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Base du second état de l'autel, la table est manquante. Ve siècle Fondations et reliquaire en calcaire rose, base en marbre de Carrare. Musée d'Histoire de Marseille Sous la base en marbre installée lors du surélèvement du sol de l'abside se trouvait le caisson originel, à compartiment, qui recelait les saintes reliques récupérées dans l'Antiquité.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
L'autel.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Tombe en amphore. Fouilles de la rue Malaval, 2003-2004. Ve siècle. Terre cuite produite en Afrique du Nord. La tombe T196 recelait les restes inhumés d'un nouveau-né, le col de l'amphore n'a pas été retrouvé.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Stèle de Stefanus retrouvée en remploi sur une tombe d'enfant. VIe siècle. Marbre de Carrare. «Ici repose dans la paix de bonne mémoire Stefanus, qui vécut plus ou moins dix-sept ans; il s'en est allé le septième jour avant les kalendes d'octobre [un 26 septembre], l'année neuvième de l'indiction.»
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Cruche bleue à une anse, seconde moitié du quatrième siècle (?) retrouvée dans une tombe d’enfant.
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L'église funéraire de la rue Malaval, Ve et VIe siècle
Monnaie déposée en offrande dans une tombe. Monnaies déposées en offrande dans la memoria, et en dépôt de fondation du reliquaire.
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Four 12 à barres
Atelier Mérindol 1993. Plâtre et structure métallique. Atelier Sainte-Barbe. Four à tirage vertical sans sole fixe à paroi percée de trous pour recevoir des barres de terre cuite. Deux rangées ont été retrouvées en place. Ce four, dont la technique est d'origine islamique, est le seul de ce type connu à ce jour en France. Grâce aux fours semblables découverts en Espagne, on peut en faire une restitution.
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Maquette de la nef huissière, dite de Saint-Louis, La Montjoie, 1270.
Louis Damonte. Bois, toile. Reproduction hypothétique à l’échelle 1/40. Son nom vient de la porte (huis) ouverte sur son flanc pour les chevaux. Vaisseau rond à voile triangulaire, dirigée par de longues rames fixées sur la poupe. Les passagers, 200 au maximum, étaient embarqués selon leur niveau social : cales, pont, entreponts où château.
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Céramiques.
A gauche. Importation du Maghreb. Fouilles de la rue de la Cathédrale, quartier Sainte-Barbe. XIIe – XIIIe siècle. Jarre glaçurée à décor estampe de tradition islamique, elle appartient au répertoire des jarres dite de l’Alhambra (A). Coupe à décor bleu de cobalt et brun de manganèse (B) bord de récipient (C). coupe à décor de poisson, bleu de cobalt et manganèse (E), Bol décor de poisson, manganèse (E), coupe décor bleu de cobalt et manganèse (F), fragment de plat décor bleu de cobalt et manganèse (G). A droite. Importation d'Italie Place de la Cathédrale, place Jules-verne, place Général de Gaulle, rade de Marseille. XIIIe-XIVe siècles. Cruche à décor bleu et brun, production de majolique archaïque de la région florentine (A), Cruches à décor vert et brun, Pise (B), Cruche à bec en entonnoir à décor vert et brun-du Latium (C), Coupe creuse à décor de spirales et damier (D), Rebord de coupe creuse de Ligurie (E), Fond de coupe à motif d'oiseau et serpent (F), fond de coupe à décor d'oiseau vert et brun (G), Coupelle (H), Bol émaillé à décor bleu de chevrons e de fleurs (I), Salciera de Gela (J), Salciera de gela à décor vert et brun d’oiseau tenant dans son bec un ver (K).
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La céramique de table
Coupe, coupelles et bols. Atelier sainte-barbe. XIIIe – XIVe siècle. Céramique.
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Les vases à eaux: l’aiguière et l’aquamanile.
Atelier Sainte-Barbe XIIIe – XIVe siècle. Céramique. L’aiguière est un vase à panse globulaire surmonté d’un long col sans bec (A), s’ouvrant en collerette et fermé par un petit couvercle (B). Elle a un bec verseur sur la panse. L’aquamanile reconstitué (C), présente une panse globulaire, pourvue d’un bec verseur zoomorphe (D), et surmontée d’un col cylindrique fermé par un couvercle (E).
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Vaisselle de table
Atelier Sainte-Barbe, Saint-Marcel, Jules-Verne XIIIe-XIVe siècles Céramique et bois Une planche posée sur des tréteaux sert de table. Pichets (A), Cruches (B), Coupes (C), Coupelles (D), pour les sauces et épices (E), Bols (F) pour les mets liquides que l’on prend avec une cuillère. La viande est posée sur une tranche de pain et coupée au couteau. On n'utilise pas d'assiette.
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Vaisselle de table
Atelier Sainte-Barbe, Saint-Marcel, Jules-Verne XIIIe-XIVe siècles Céramique et bois Coupelles (D), pour les sauces et épices (E), Bols (F) pour les mets liquides que l’on prend avec une cuillère. La viande est posée sur une tranche de pain et coupée au couteau. On n'utilise pas d'assiette.
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Vaisselle de table.
Cruche de gauche en pâte calcaire claire. Les décors sous glaçures sont faits au vert de cuivre et au brun de manganèse. Production du bourg des potiers. Bien conservée, elle a été trouvée en fouille à Saint Marcel.
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Vaisselle de table
Atelier Sainte-Barbe, Saint-Marcel, Jules-Verne XIIIe-XIVe siècles Céramique et bois Une planche posée sur des tréteaux sert de table. Pichets (A), Cruches (B).
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La céramique de table
Atelier Sainte-Barbe XIIIe – XIVe siècle. Céramique. Vases à corps globulaires et large ouverture, elles ont été trouvées en grande quantité. Les plus anciennes sont un biscuit (A), ou recouverte d’une glaçure monochrome (B). Les plus récentes sont ornées de tétons (C) ou de motifs géométriques verts et bruns.
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Enseigne d'un établissement de bains ou étuve.
Rue des Grands-Carmes XIIIe siècle Calcaire rose de La Couronne. Sculpture en ronde bosse représentant deux personnages émergeant à mi-corps d'une petite cuve. Le traitement des visages et des coiffures donne la datation. Dans les villes au Moyen Age, ces établissements, nombreux, étaient des lieux de tolérance sur le plan de la morale sexuelle.
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Statue féminine.
Fin XIIIe- début XIVe siècle Pierre. Cette «vierge gothique», d'origine inconnue, provient peut-être d'une église de Marseille. Debout, légèrement déhanchée, elle est vêtue d'un long et large surcot serré à la taille par une ceinture et dotée en partie haute d'un fermail. Sur sa chevelure longue séparée en deux est posée une couronne.
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Maquette de Marseille au Moyen Age
Marc Bouiron, Thierry Pécout, société Acte II 2010. Carton, résine, bois. Echelle 1/1000. Représentation de Marseille au milieu du XIVe siècle, avant 1357, date à laquelle les faubourgs sont rasés dans le contexte de la guerre de Cent Ans. Cependant l'abbaye Saint-Victor est représentée dans son état de la fin du siècle.
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Portrait du roi René
Anonyme Inconnue Huile sur bois. L'image de René d'Anjou (1409-1480) dernier souverain de la Provence indépendante nous est| bien connue par les portraits réalisés de son vivant, souvent repris du XVIe au XIXe siècle. Comme dans le retable du Buisson ardent, il porte un bonnet et une houppelande à grand revers d'hermine mouchetée.
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Pierre de fondation de l'église des Accoules. Deux colonnes à décor de feuillages
Deux colonnes à décor de feuillages. Anonyme XIIIe siècle Marbre blanc. Inscription provenant d'un des piliers de l'ancienne église Notre-Dame-des-Accoules. Elle rend hommage, en vers, à la restauration de l'église en 1205 par les citoyens de Marseille et les dons d'Hermeline de Baux, abbesse du monastère Saint-Sauveur. Deux colonnes à décor de feuillages. XVIe- XVIIe siècles Calcaire.
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Maquette de la Vieille Major.
Hippolyte Augier Seconde moitié du XIXe siècle Bois, liège. La cathédrale de la Vieille Major, trésor de l'art roman, fut en partie détruite pour laisser place à la nouvelle cathédrale. On peut voir son portail renaissance.
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Chapiteaux.
Anonyme. Rue Colbert, hôtel-Dieu XIIIe siècle Calcaire et marbre. Ensemble de neuf petits chapiteaux à crochets. Ils ont été découverts en deux temps et en deux lieux, au XIXe siècle rue Colbert, en 1947 sur les pentes de l'hôtel-Dieu, près de la Grand-Rue.
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Objets liturgiques.
XIVe-XVe siècles Émaux et métal. Coffret, custode, croix, calice, baiser de paix.
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Pietà entre Saint François et Saint Jérôme, 1515.
Auteur Etienne Peson (1480/90-1551) Panneau peint sur bois. Rare témoignage conservé de l'œuvre abondante d'Etienne Peson. Le prix-fait, du 16 mars 1515, nous dit que c'est la commande d'un calfat pour le couvent des Cordeliers de Saint-Jérôme, il en donne le sujet. Une Pietà au centre et les saints Jérôme et François de part et d'autre accompagnés chacun d'un priant
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Saint Louis d'Anjou (Brignoles, 1274-1297)
Vicente Carducci XVIe-XVIIe siècles Peinture sur bois. «Saint Louis évêque de Marseille renonça à trois couronnes et ressuscita douze morts. » Patron des otages et des prisonniers, le fils de Charles II d'Anjou, comte de Provence, mène très jeune une vie de dévotion. Otage pendant sept ans du roi d'Aragon, il entre, à sa libération, chez les Franciscains et est fait évêque de Toulouse.
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Statue polychrome de saint Jean l’évangéliste
Anonyme XIIe siècle Marbre polychrome. Elle provient d'une église de Marseille. Sur le livre, on peut lire les premiers mots du quatrième Évangile: «Au commencement était le verbe », ce qui laisse penser à une représentation de saint Jean l'évangéliste. Dans les orifices de la chasuble devaient se trouver des ornements.
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Place de l'église Saint-Martin
Jules-Géraud Saliège XIXe siècle Peinture sur toile. L'entrée principale de l'église donnait sur la place du Mont-de-Piété. Sa démolition est liée au deuxième grand projet d'urbanisme de la fin du XIXe siècle , le percement de l’axe est-ouest, de la rue Impériale (1862-1864) à la place des Capucines. Cette magnifique église fut rasée en 1887.
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Petit autel
XVIIIe siècle Pierre. Autel miniature faisant penser au chef-d'œuvre que l'apprenti réalise pour accéder à la maîtrise. L'église Saint-Martin est une des plus anciennes églises de la ville, mentionnée dans les textes dès le XIe siècle. Elle est reconstruite au XIIe siècle, puis au début du XVIe siècle en style gothique, grâce à la générosité d'un paroissien, Barthélémy Reynaud, pour accompagner l'augmentation de la population de la paroisse. C'est une église à trois nefs de 1300m², pouvant accueillir 2200fidèles. On vante le style harmonieux de sa façade à la superbe rosace, la magnificence et l'originalité des chapiteaux tous différents, décorés des figures des vices et des vertus, de blasons, d'animaux et de végétaux terrestres et marins. Au XVIIe siècle, paroisse la plus riche et la plus importante de Marseille, elle porte provisoirement le titre de cathédrale, qu'elle perd plus tard au XIXe siècle au profit de la Major. Son chœur est achevé, elle est agrandie par l'ajout de deux nefs au nord. Malgré cette riche histoire, l'opposition de la population, du clergé, les articles des érudits, elle est détruite en 1884 lors du percement de la rue Colbert C'est avec l'église des Accoules démolie par la tourmente révolutionnaire, l'une des rares églises gothiques de Marseille. Une partie de ce qui a été sauvé est présentée ici en deux espaces distincts, l'un concernant le Moyen Âge, l'autre, la période moderne.
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Statue de Notre-Dame-du-Bon-Voyage.
XVIIe siècle Pierre. Statue vénérée par les marins, elle se dressait à proximité de l'église Saint-Martin, dans une chapelle. Lors de la destruction de cette dernière, elle a été transférée dans l'église.
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Pierre tombale de monseigneur Gault
XVIIIe siècle. Pierre. L'église Saint-Martin a reçu les sépultures de nombreux personnages insignes de Marseille, dont monseigneur Gault. Il n'a été évêque que durant quelques mois, mais il a fait l'objet d'une véritable vénération populaire. De nombreux miracles lui ont été attribués.
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Mobilier de l'église st Martin
Gloire en bois doré, avec le calice en forme de soleil qui apparaît sur un fond de nuées. Anonyme XVIIe siècle. Anges en bois doré.
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Mobilier de l'église st Martin
Anges en bois situés au-dessus de l'orgue.
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Mobilier de l'église st Martin
Groupe de quatre anges en mandorle. XVIIe siècle Marbre. Deux têtes d'anges. XVIIe siècle. Marbre. Deux têtes de chérubins. XVII siècle. Marbre. Groupe de trois anges. XVI siècle Marbre. Partie supérieure d'une gloire: groupe de deux anges. XVII siècle. Marbre.
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Mandorle ou gloire.
Duparc XVIIIe siècle Marbre. Située au-dessus de l'autel principal, son centre recevait le tabernacle. Un des chefs-d'œuvre de cet édifice, caractéristique de l'esprit du baroque qui joue avec le mouvement, auquel les nuées se prêtent particulièrement, et les jeux d'ombre et de lumière.
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Mobilier de l'église st Martin
Statue de Barthélémy Reynaud. Cette statue, qui se trouvait en entrant à gauche dans l'église, est celle du personnage qui, grâce à ses dons, a permis la reconstruction de l'église au début du XVIe siècle. Son visage a disparu. Elle repose sur un socle où une date a été gravée postérieurement. Anonyme Marseille Début XVIe siècle Pierre polychrome.
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L'église Saint-Martin. Deux anges tenant une urne.
XVIIe siècle. Marbre. Cette sculpture est la base d'un bénitier. Grâce au photographe Adolphe Terris (1820-1900), à qui la municipalité a passé commande pour conserver la trace des chantiers et travaux en cours, on peut replacer le mobilier de cette église et reconstituer les éléments séparés.
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Chapiteau.
XVIe siècle Calcaire de La Couronne. Chapiteau provenant d'un pilastre d'angle, représentant une tête de chien entre deux flambeaux.
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Chapiteau.
XVIe siècle Calcaire de La Couronne. Chapiteau à deux registres, à décor végétal de feuilles de vigne en partie supérieure.
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Chapiteau.
XVIe siècle Calcaire de La Couronne. Chapiteau triple orné, au centre, d'une tête de mort.
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Chapiteau.
XVIe siècle Calcaire de La Couronne. Chapiteau très important pour l'histoire de cet édifice: en effet, sur un volume on peut y voir les initiales BR, du donateur Barthélémy Reynaud, et la date de 1510, date à laquelle il meurt après avoir tester en faveur de la fabrique de Saint-Martin.
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Chapiteau.
XVIe siècle Calcaire de La Couronne. L’iconographie de ce chapiteau a été identifiée comme la représentation de la luxure.
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Chapiteau.
XVIe siècle Calcaire de La Couronne. Chapiteau présentant une patte de griffon et un homme nu vu de dos.
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Chapiteau.
XVIe siècle Calcaire de La Couronne. Chapiteau présentant une tête de mort, thème classique dans la dévotion religieuse.
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Chapiteau.
XVIe siècle Calcaire de La Couronne. Chapiteau orné d'un animal fantastique.
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Chapiteau.
XVIe siècle Calcaire de La Couronne. Chapiteau triple avec une tête de lion. Les quatre chapiteaux appartenant à la collection du musée des Beaux-Arts de Marseille sont particulièrement bien conservés car ils ont toujours été déposés dans des réserves. Les autres ont parfois servi de bancs dans le square de la place de la Rotonde à Marseille.
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Chapiteau
XVIe siècle Calcaire de La Couronne.
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Chapiteau
XVIe siècle. Calcaire de La Couronne. Chapiteau décoré avec une alternance de grappes de raisin.
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Chapiteau
XVIe siècle. Calcaire de La Couronne. Chapiteau simple décoré de deux têtes de chien de part et d'autre d'une couronne de lauriers portant une inscription.
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Fragments de boiseries.
Tous les fragments de boiseries décoratives réunies dans la salle Puget ornaient les orgues de l’ancienne église de Saint-Martin à Marseille. XVIIIe siècle.
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Pierre de Libertat
Vers 1599. Marbre. Cette statue rend hommage à Pierre Bayon, dit de Libertat (1562 - 1597), « héros » qui a libéré la ville de la tyrannie du consul Charles de Casaulx en l'assassinant le 11 février 1596. L'inscription est de Lazare de Cordier, avocat de la ville.
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Pierre de fondation de la maison de Charles de Casaulx
1594. Pierre calcaire. Cette pierre a été découverte en 1829 lors des travaux de la place de l'Hôtel de Ville. La maison de Casaulx a été rasée immédiatement après son assassinat par Pierre Bayon dit de Libertat en 1396.
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Plaque sculptée.
Anonyme. Découverte au pied de la Tour des Trinitaires XVIe siècle (?) Ardoise. Ce bas-relief représenterait le Christ en croix entouré d'une Vierge à l'Enfant et de Saint Jean-Baptiste. Cette œuvre porte des traces de polychromie.
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Carreaux émaillés
Attribués à François Auriol Vers 1576. Ces carreaux ont été exécutés pour une chapelle d’Aix-en-Provence, aujourd'hui disparue, celle des Pénitents blancs de l’Observance. Ils ont été découverts dans une chapelle de Pertuis.
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Vaisselle de Fréjus, cargaison de l’épave du Plateau des Chèvres.
Découverte au large de Marseille, île Plane. Première moitié du XVIe siècle. Céramique. Similaire à la cargaison de l’épave des Sardinaux, celle de l’épave du Plateau des Chèvres est en moins bon état en raison notamment des pillages qu’elle a subis.
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Pièces en or.
A gauche, double florin de la république de Gênes – Conrad II. Fouille César. 1580. A droite, Ducat de Charles-Emmanuel Ier de Savoie. Fouille César. De. Fouille César. 1581.
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Blason de l'Hôtel Dieu
Après 1595 Pierre calcaire. Ce blason réunit les emblèmes de l’Hôpital du Saint-Esprit (la colombe et la croix patriarcale) et ceux de l'hôpital Saint-Jacques de Galice (les coquilles). De la fusion de ces deux institutions est né l'Hôtel Dieu.
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Blason de la Rovère (ou Du Roure)
Marbre. Cette famille est l’une des plus anciennes d'Europe qui a notamment donné deux papes à l'Eglise.
215
Reliquaire de l'ordre des trinitaires
Anonyme XVIIe siècle. Bois polychrome. Lors des razzias en Méditerranée des prisonniers destinés à l'esclavage et aux galères étaient capturés. Une des missions de l'Ordre des Trinitaires, à la croix bleue et rouge, était le rachat des chrétiens au Levant et en Barbarie.
216
Fragment du cénotaphe de Guillaume du Vair
Anonyme. Vers 1621. Pierre calcaire. Le cénotaphe de Guillaume du Vair a disparu sous le Second Empire, lorsque la chapelle de l'Hôtel-Dieu dans laquelle il se trouvait a été rasée. Le blason, ainsi que ce squelette qui surmontait une statue de Guillaume du Vair, constituent des fragments de ce monument.
217
Blason de Guillaume du Vair (1556 -1621)
En 1596, Guillaume du Vair a été envoyé à Marseille par Henri IV pour y présider la Chambre de justice. Il a contribué à l'apaisement de la ville et a été, pendant vingt ans, premier Président du Parlement de Provence.
218
Blason des Andréa
Marbre. Ce magnifique blason conserve des traces de polychromie. Il est celui d'une famille qui a occupé de hautes charges au Parlement d'Aix et à l'Hôtel-de-Ville de Marseille.
219
Céramiques.
Plat creux circulaire, Aubagne. Deuxième moitié du XVIIe siècle. Inscription sur le décor : Joseph Reybaud. Grand plat circulaire, Aubagne ou Saint Zacharie. 1676. Ensemble de céramiques de la vallée de l’Huveaune. Marseille, XVIIe siècle. Assiette et tasse à décor jaspé, tasses à tâches vertes, bol à oreille, assiette, coupe et plat inspirés des décors « à sgraffite » pisans, assiettes à décor de points, pichet à décor de fleurs de lys, pichet. Céramiques de la vallée du Rhône. XVIIe siècle. Toupins, atelier de Vallauris. Fin du XVIIe siècle – début du XVIIIe siècle. Vallauris était un grand centre de production de céramique culinaire. Plat à barbe.
220
Épave du Grande Conglué 4
Céramique d’Albisola. Milieu du XVIIIe siècle. Assiettes à décor d’oiseaux, plat à décor de voyageur. Céramique à décor dit « Spirale Verdi », Montelupo. XVIIIe siècle. Plat à décor de blason jaune et bleu, Rome. Fouilles de la quarantaine, Pomègues. XVIIIe siècle. Tasses et soucoupes ligures d’inspiration orientale. Fouilles de la quarantaine, Pomègues. XVIIIe siècle. Assiettes à décor de « tâches de léopard », Istanbul, Sarachane. XVIIIe siècle. Assiettes, Chypre. XVIIIe siècle. Assiettes, Canakkale, kale Sultanie, Dardanelles. Fouilles de la quarantaine, Pomègues. Milieu du XVIIIe siècle. Fragments de porcelaine, Chine.. Fouilles de la quarantaine, Pomègues. Milieu du XVIIIe siècle. Assiettes, Grèce. XVIIIe siècle. Tasses à café, Kätahya, Turquie. . Fouilles de la quarantaine, Pomègues. Milieu du XVIIIe siècle.
221
Céramiques de Marseille
De haut en bas. 1. Pichets. Vallée de l’Huveaune. 4. Plat. Aubagne. Deuxième moitié du XVIIe siècle. 3. Pichet. Vallée de l’Huveaune. Fouille de la bourse. Troisième quart du XVIIe siècle. 2. Faïence de Saint-Jean-du-Désert. Plat au décor caractéristique de la production de ce centre faïencier marseillais rival de Montpellier et de Moustier, carreaux de pavement. 5. Applique de bénitier. Fouilles de la place Villeneuve – Bargemon. Cette plaque de bénitier au décor jaspé a été produite par les ateliers de la vallée de l’Huveaune. 6. Taraillettes, céramiques de la vallée de l’Huveaune. Fouilles de la place Villeneuve – Bargemon. Troisième quart du XVIIe siècle. Pichets, vases, toupin, sifflet en forme de lapin.
222
1. Plat à décor de cavalier. Découverte isolée en rade de Marseille. Début du XVIIe siècle. Ce plat au décor violet jaune, est proche des productions italiennes de Montelupo. 4. Céramique pisane « graffite polychrome » 2. Céramique culinaire italienne. Marmite de Sienne à deux anses pincées, jattes de Savone. 8. Céramique de Montelupo. Fin du XVIIe siècle. Ces assiettes et ce pichet sont ornés de décor de feuilles de chêne, caractéristiques de la production de Montelupo. 5. Céramique pisane à décor marbré. Fouilles de la bourse. 3. Céramique « a stecca », Pise. 7. Céramique conventuelle, Ligurie. 6. Applique de bénitier, Ligurie.
223
La Prédication de Marie-Madeleine.
Huile sur panneau de bois. Datée de 1513 Cette œuvre -d'abord attribuée au roi René d'Anjou, (1409-1480), comte de Provence, qui devait terminer sa vie à Marseille – fut ensuite attribuée à Antoine Ronzen dont on suit la trace en Provence de 1508 à 1525. C'est une des première vue du site de Marseille et de ce qu'on nomme le Vieux-Port. Il représente Marie Madeleine sur la rive gauche, debout contre un mur, au sommet de quelques marches d'escalier, prêchant à un groupe de personnes. Parmi ces auditeurs, on distingue un couple couronné. À l'arrière-plan se reconnaît aisément le couvent de Saint-Victor, la colline de la Garde (dont le relief est largement accentué). A son sommet on distingue le poste de vigie, surmontée de la voile blanche et à son pied, l'anse du Pharo, ("Tête de More "). Sur la rive nord, apparaît l'église Saint-Laurent, les Accoules, la Butte des Moulins dominant la ville et au premier plan le Fort Saint Jean. Au pied du tableau se situe la barque, qui selon la légende, est celle sur laquelle Marie Madeleine est arrivée à Marseille.
224
L'Apothéose de Marseille ou Marseille protégée des dieux.
Jean-Baptiste de Faudran. 1655-1660. Huile sur toile. La présence de la devise de la ville « sub cujus imperio summa libertas» («sous quel qu'empire que ce soit, la liberté entière») indique que cette toile a été réalisée avant 1660, date de l'entrée de Louis XIV dans Marseille, qui voulait y anéantir toute volonté d'indépendance.
225
Faïence de Marseille
Au XVIIIe siècle, la faïence constitue l'une des industries les plus importantes de Marseille. Soupière (a), Assiette au décor au chinois, Fabrique Madeleine Heraud et Louis Leroy (b), Assiette, Fabrique de la veuve Perrin (c), Tasses à café au décor au chinois (d).
226
Fragment de claveau (?)
XVIIIe siècle. Ce fragment illustre le décor architectural des demeures marseillaises au XVIIe siècle.
227
Indiernne.
228
Galère à la fonde en rade de Marseille.
École de Pierre Puget. Huile sur toile. L'expression « à la fonde » est utilisé pour désigner une galère qui est au mouillage dans le port, rames levées. Cette toile montre qu'une tente était alors montée au-dessus du pont, afin de protéger l'équipage.
229
L'arsenal des galères.
Projet d'aménagement de l'arsenal des galères, attribué à Jean-Baptiste de la Rose, 1668, huile sur toile.
230
Carte des îsles de Rotonau, St Jean et château d'if.
231
Pomègues.
Le lazaret pour la quarantaine.
232
La peste dans la ville de Marseille en 1720
Anonyme, d'après Michel Serre. 1755. Huile sur toile. Cette représentation est inspirée du tableau de Michel Serre, conservé au musée Atger de Montpellier. Elle représente le Chevalier Roze et les échevins à la Tourette, entourés des cadavres et des pestiférés. Le nom de l'artiste figurant sur la signature est illisible.
233
Apparition du Sacré-Cœur de Jésus.
Robert Bichue. 1750. Huile sur toile. Ce tableau illustre l'apparition du Sacré-Cœur de Jésus, invoqué par les échevins et prélats de Marseille lors de la grande peste de 1720, comme le mentionne le texte inscrit sur la toile.
234
Buste de Monseigneur de Belsunce.
Auguste Ottin. XIXe siècle. Bronze. Nommé évêque de Marseille par le roi en 1709, Henry François-Xavier de Belsunce de Castelmoron (1670 -1755) a occupé ce siège jusqu'à sa mort. La grande Peste qui s'est abattue sur Marseille en 1720 a marqué son épiscopat : son dévouement au peuple a été alors unanimement salué. Au cours d'une cérémonie expiatoire célébrée sur le Grand Cours (aujourd'hui Cours Belsunce), il décide de consacrer la ville au Sacré-Cœur de Jésus.
235
La Peste à Marseille en 1720.
Instruments médicaux – chirurgicaux ayant servi durant la peste de 1720. Cautères : à bout rond, à bout carré, à bout en clive, à bout plat, à bout cylindrique, bistouri à fourreau, pince, bistouris à lame courte, sonde cannelée, support de sonde. Première page de l’Évangile selon Saint Jean. 1720, Bois, verre. Le capitaine de navire prêtait serment sur ce panneau enchâssant la première page de l’Évangile selon Saint Jean, et jurait que l’état sanitaire de son navire était confirme à celui indiqué sur la patente. A droite, un verre et son étui.
236
La Peste à Marseille en 1720.
Première page de l’Évangile selon Saint Jean. 1720, Bois, verre. Le capitaine de navire prêtait serment sur ce panneau enchâssant la première page de l’Évangile selon Saint Jean, et jurait que l’état sanitaire de son navire était confirme à celui indiqué sur la patente.
237
Verre et son étui.
Ce verre a été utilisé par la Duchesse d'Angoulême lors de sa venue à Marseille le 15 mai 1823.
238
La Peste à Marseille en 1720.
Piège à rat. XVIIe siècle. Fer.
239
La Peste à Marseille en 1720.
Perce document pour désinfecter le courrier.
240
La Peste à Marseille en 1720.
Registres des patentes de santé, 1786 – 1806. Fin du XVIIe siècle. La patente de santé est un document établi par les autorités maritimes. Il indique l’état sanitaire du navire, ainsi que celui de son port de provenance. Il doit être présenté par le capitaine lors de son arrivée dans un nouveau port. Le bureau des intendants de la santé de Marseille a été dressé en 1719 sur les plans réalisés par l’ingénieur militaire Mazin.
241
La Peste à Marseille en 1720.
Pince de préhension à distance. Métal. Planche du « guide sanitaire des gouvernements européens ». M Robert, médecin du lazaret de Marseille 1826. Gravures sur cuivre coloriées. Médecin du lazaret (1720), garde de santé et chirurgien (1819). Les costumes étaient en toile cirée ou en cuir marocain. Le masque avait les yeux vitrés, et le nez était assez long pour que l’air passe à travers de nombreux linges imbibés de parfums. Recette du vinaigre des quatre voleurs contre la peste. Vers 1720. Cette recette de macération de plantes et épices antiseptiques fut inscrite dans le codex pharmacopées en 1748. Plaque commémorative évoquant la peste de 1720. 1800, cuivre. Cette plaque est dédiée « à la mémoire des hommes courageux qui s’y dévouèrent. ».
242
La Peste à Marseille en 1720.P
ince de préhension à distance. Métal.
243
La Peste à Marseille en 1720.
Planche du « guide sanitaire des gouvernements européens ». M Robert, médecin du lazaret de Marseille 1826. Gravures sur cuivre coloriées. Médecin du lazaret au centre (1720), garde de santé à gauche et chirurgien à droite (1819). Les costumes étaient en toile cirée ou en cuir marocain. Le masque avait les yeux vitrés, et le nez était assez long pour que l’air passe à travers de nombreux linges imbibés de parfums.
244
La Peste à Marseille en 1720.
Mallette de chirurgien présentée avec 6 cautères.
245
La Peste à Marseille en 1720.
Pince pour l'extrême onction à distance.(au fond). 1720 (?), étain. Pince pour donner les sacrements la distance 1720 (?), étain doré
246
Marie-Madeleine pénitente
Anonyme. XVIIIe siècle (?). Bas-relief en bois quelques traces de polychromie. Ce bas-relief a été épargné par les destructions iconoclastes révolutionnaires, car il avait été dissimulé dans un mur.
247
Figure de proue représentant Pomone
Anonyme XVIIIe siècle. Bois polychrome.
248
Figure de proue représentant Pomone
Anonyme XVIIIe siècle. Bois polychrome.
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Maquette de Marseille.
François Ferry-Duclaux. 1824. Liège.
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Le Plan Lavastre.
Ce plan représente les différents lieux qui furent le théâtre des événements insurrectionnels de juin 1848. Ici, la place Castellane et la rue de Rome.
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Le Plan Lavastre.
La Canebière et le cours St Louis. Les 22 et 23 juin 1848, 3000 personnes dressent des barricades pour lutter contre la baisse des salaires et la journée de travail de 11 heures. Il y eut 70 morts parmi les soldats et les insurgés, ainsi que de nombreux blessés.
252
Le Plan Lavastre.
Le cours Belsunce.
253
Poissonnières aux halles Delacroix
Edouard Crémieux (1856-1944) Huile sur toile.
254
Intérieur de l'imprimerie Camoin
V. Cornis. 1861. A la fin du XIXe siècle, l'atelier de fabrication de cartes à jouer était situé au 8 de la rue d'Aubagne. Cinquante-cinq employés y produisaient plus d'un million de jeux par an, soit 20 % de la production française.
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Balance
Ets Louis Schopper (Leipzig, Allemagne). 1925. Bois et métal. Il s'agit d'un instrument de très haute précision utilisé jusqu'en 1948 par les peseurs jurés pour déterminer le poids des céréales. La mesure de 20 litres, obtenue à l'aide du couteau araseur, était ensuite pesée à gauche sur le plateau.
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Masques mortuaires d'Alexandre Ier de Yougoslavie et de Louis Barthou.
François Carli. Plâtre. Le 9 octobre 1934 à Marseille, le roi de Yougoslavie, Alexandre Ier, et le ministre français des Affaires étrangères, Louis Barthou, sont victimes d'un attentat commis par un nationaliste macédonien, en lien avec le mouvement séparatiste croate des Oustachis.
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