Chartreuse de Valbonne, Aiguèze.
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La Chartreuse de Valbonne
Au XIème siècle, un monastère de religieuses bénédictines fut construit dans la vallée, au cœur d'une forêt millénaire. Notre-Dame de Bondilhon fut abandonné pour des raisons de sécurité à la fin du XIIème siècle.
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La Chartreuse de Valbonne
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La Chartreuse de Valbonne
Symbole des Chartreux qui signifie « le monde change mais la croix demeure stable ». Les sept étoiles des armoiries de l'Ordre des Chartreux commémorent le souvenir de la création de l'Ordre au 11e siècle par saint Bruno et six compagnons.
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Les chartreux reconstruisirent à partir de 1250 la chapelle de l'ancien couvent des moniales de Bondilhon, situé à quelques centaines de mètres de leur monastère. Ils la placèrent sous la protection de saint Jean Baptiste qui comme eux se retira au désert. Cette chapelle romane intègre des décors intérieurs de style gothique.
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Le clocher actuel est récent. Il fut rajouté par les chartreux dans les années 1870.
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Saint Bruno (1035-1101), originaire de Cologne (Allemagne), vint à Reims pour y suivre les cours de la cathédrale, il en devint très vite le chancelier. Le siège épiscopal de Reims étant venu à vaquer, le clergé, d'une voix unanime, désigna Bruno comme seul digne de l'occuper. Celui-ci n'hésita plus : pour échapper à de nouveaux honneurs, il distribua ses biens aux pauvres et, avec six compagnons, il s'enfuit à Grenoble où l'évêque, saint Hugues, leur assigna comme retraite un lieu désert, presque inaccessible, situé dans les hautes montagnes du Dauphiné : le massif de Chartreuse. C'était le 24 juin 1084 ... Située depuis 1084 au cœur du massif de Chartreuse, au nord de Grenoble, la Grande Chartreuse est encore à ce jour la maison mère de l'ordre.
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La Chartreuse de Valbonne
Le « propos cartusien » était fondé, s'inscrivant à son tour dans ce grand mouvement de renouveau du monachisme occidental qui suivit la réforme grégorienne. Les Constitutions ou règles cartusiennes, sous le titre de Coutumes, furent rédigées par Guigues, prieur de Chartreuse, vers 1127-11301. Les chartreux n'obéissent donc pas à la règle de st Benoit. On ne pourra véritablement parler d'ordre des chartreux qu'à partir de la réunion du premier chapitre général, vers 1140. La vie cartusienne est essentiellement contemplative et exclut tout ministère extérieur qui n'est pas absolument exigé par les besoins de la communauté. La vie cartusienne est un mélange de la vie solitaire (ou érémitique), et de la vie conventuelle (ou cénobitique).
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La Chartreuse de Valbonne
Dès lors, depuis la Grande Chartreuse, les fondations d'autres chartreuses devaient se multiplier à travers l'Europe chrétienne, l'apogée étant atteinte sous la Contre-Réforme. Depuis le XIIIe siècle est apparue également la branche féminine de l'ordre. Dès le Moyen Âge, le Midi de la France ne sera pas oublié par cet ordre cartusien (Durbon, Montrieux, Valbonne, La Celle-Roubaud ...). C'est ainsi qu'en 1356 le pape Innocent VI fonde la chartreuse du Val-de-Bénédiction à Villeneuve-lès-Avignon. Elle sera ensuite agrandie par ses neveux, en particulier par le cardinal de Pampelune, Pierre de Monteruc, qui lui donnera à peu près son importance actuelle. Suprême témoignage de sa prospérité et de sa puissance, elle fonde, en 1633, la chartreuse de Marseille
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La Chartreuse de Valbonne
Un monastère de l'ordre des chartreux (une chartreuse) est un ensemble monumental vraiment singulier dans l'histoire de l'architecture religieuse car il est composé de deux parties principales qui résument bien ce type de vie à la fois érémitique et cénobitique. La première est quasiment identique aux monastères des autres familles religieuses : il s'agit des bâtiments dans lesquels les chartreux peuvent se retrouver en communauté (chapelle, réfectoire, salle capitulaire, cuisines, cellier, bibliothèque). Ces bâtiments s'organisent autour du petit cloître. La seconde partie d'une chartreuse, la plus originale, est absolument propre à cet ordre et ne se trouve dans aucun autre : il s'agit du grand cloître autour duquel se répartissent les cellules. C'est la zone du silence et de la solitude par excellence. Chaque chartreux vit, pour l'essentiel de son temps, en cellule. Cette dernière est en fait une maison comportant généralement un rez-de-chaussée où se trouvent un atelier, une réserve de bois et un jardinet ; puis un étage composé de deux pièces : l’Ave Maria (chaque fois que le chartreux la traverse il doit s'agenouiller devant une statuette de la Vierge et réciter un Ave Maria) et le cubiculum. Ce dernier est à la fois la chambre à coucher, le lieu de travail intellectuel, l'oratoire privé, le lieu où le chartreux prend son repas du soir (la collation) et les autres repas durant les deux grands temps de pénitence de l'année liturgique (l'Avent et le Carême).
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La Chartreuse de Valbonne
La plus ancienne présence en Provence d'une communauté de moines suivant les Coutumes de chartreuse est précisément attestée dans un privilège accordé en 1137 par l'évêque de Marseille « aux frères de Montrieux », adeptes depuis peu des institutions cartusiennes. Vers 1170, des anachorètes fondent la chartreuse de La Verne dans le massif des Maures. Une troisième maison de « première génération » renforça la présence des chartreux dans le Midi. Bien que située en Languedoc, elle fut rattachée à la province cartusienne de Provence. On ignore les motivations qui inspirèrent l'évêque d'Uzès Guilhem de Vénéjan lorsqu'il appela les chartreux en ce lieu, qu'il venait d'acquérir de l'abbé d'Aniane. Il fit officiellement don de Valbonne à l'ordre, représenté par le prieur de la chartreuse de Sylve-Bénite, le 10 février 1204. Peu après, l'évêque se démit de sa charge pour rejoindre les solitaires qui commençaient à organiser leur vie monastique. Jusqu'à sa mort en 1212, sans exercer aucune fonction particulière au sein de la nouvelle communauté, il veilla à la mise en place des structures matérielles indispensables à l'épanouissement de la vocation érémitique des chartreux.
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Les bâtiments répondent en tous points aux particularités de l'architecture spécifique de l'ordre, avec la présence de deux cloîtres, le petit cloître reliant entre eux les différents secteurs de la vie communautaire, église, chapitre, réfectoire ; le grand cloître, en forme de galerie couverte destinée à relier les cellules des pères. Dès 1276 le monastère fut ceint de remparts. Peu de modifications l'affectèrent dans les derniers siècles du Moyen Âge, hormis l'édification d'une chapelle par l'évêque Nicolas Maugras vers 1480. Les destructions dues aux guerres de religion à la fin du XVIe siècle entraînèrent la reconstruction de la chartreuse au cours de XVIIe et XVIIIe siècle, ne laissant subsister que quelques rares vestiges de l'époque médiévale.
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Fontaine de l'entrée.
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Le portail d'entrée : surmonté du symbole des Chartreux qui signifie « le monde change mais la croix demeure stable ». Les sept étoiles des armoiries de l'Ordre des Chartreux commémorent le souvenir de la création de l'Ordre au 11e siècle par saint Bruno et six compagnons. Au-dessus l'Ange gardien.
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La cour d'entrée : à gauche, l'ancienne hôtellerie des Chartreux, à droite, le mur d'enceinte avec en son centre une tour carrée de style Renaissance édifiée entre 1634 et 1650 sous le prieurat de Don François Laurent.
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Le portail monumental.
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Ce portail monumental, autrefois muni d'une herse et au-dessus d'une bretèche à mâchicoulis constituait, avec les deux tours d'angle munies de meurtrières, les éléments de défense du monastère.
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Les deux niches de chaque côté accueillent : à droite, saint Bruno, à gauche, saint Jean Baptiste, guide spirituel de saint Bruno Entre les deux niches, notez le cartouche dédié à Guilhem de Vénéjan, fondateur de la Chartreuse de Valbonne. Saint Bruno a une mitre à ses pieds, pour rappeler son refus d'être nommé evêque.
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La cour d'honneur
Après le porche, cette cour fermée à l'acoustique naturelle remarquable, est bordée, à gauche des anciens ateliers des frères (boulangerie, confection de vêtements, fromage..) et au-dessus les cellules des frères actuellement aménagées en chambres d'hôtel
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La cour d'honneur
A droite la cave de vinification toujours utilisée pour l'élaboration de nos vins et à l'étage l'appartement de l'évêque.
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La cour d'honneur
La façade de l'église conventuelle (fin 16e) donne sur cette cour, elle rappelle la contemplation des Chartreux pour Marie.
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La cour d'honneur
La façade de l'église conventuelle (fin 16e) donne sur cette cour, elle rappelle la contemplation des Chartreux pour Marie.
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Les chapelles dites des étrangers.
Les chapelles dites des étrangers étaient réservées aux pèlerins de passage. A gauche, la chapelle sainte Philomène, avec une voûte en croisées d'ogives à liernes et tiercerons (ou en toile d'araignée), date du 15e siècle, période où le monastère s'embellit grâce notamment à l'évêque d'Uzès Nicolas de Maugras.
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Les chapelles dites des étrangers.
Blason de l'évêque d'Uzès Nicolas de Maugras.
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Les chapelles dites des étrangers.
A droite, la chapelle saint Joseph (17e siècle) présente une voûte simple en croisées d'ogives.
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Les chapelles dites des étrangers.
Dessus de la porte d'entrée du chœur des Frères.
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Le chœur des Frères.
Le chœur des Frères est composé de 24 stalles.
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Le chœur des Frères.
Il s'y trouve 2 autels, surmontés chacun d'un tableau.
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Le chœur des Frères.
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Le chœur des Frères.
Représentation de saint Bruno.
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Le chœur des Frères.
Représentation de sainte Roseline. Roseline naquit le le 12 janvier 1263 au château des Arcs. Elle était la fille de Giraud II de Villeneuve, seigneur des Arcs, Trans, La Motte et Esclans et d'Aigline son épouse. Alors qu’elle était enceinte, celle-ci aurait entendu une voix lui prédire : "Tu enfanteras une rose sans épine, une rose dont le parfum embaumera toute la contrée". Dès lors, un doux parfum de rose se serait répandu autour d’elle. Roseline était l’aînée de six enfants. Dès le berceau, Roseline portait les stigmates de la sainteté : son front rayonnait d'une clarté surnaturelle. En 1278, Roseline intégra la Chartreuse de Saint-André-de-Ramières, au pied du mont Ventoux, en tant que novice. Par la suite, elle termina son noviciat au couvent de Bertaud près de Gap. Alors qu’un soir, elle était chargée de préparer le repas de la communauté, elle se mit en prière et tomba en extase. Elle sentit le Seigneur près d’elle et s’entretint avec lui "dans le doux secret de son cœur". A l'arrivée des religieuses, rien n'était prêt. La prieure était sur le point de gronder Roseline lorsqu'elle vit des anges qui s'éloignaient après avoir dressé la table et disposé la nourriture. En 1285, Roseline fut nommée au monastère de la Celle-Roubaud, sur le terroir des Arcs-sur-Argens et revint ainsi près de sa famille. Elle en devint prieure en 1300, après avoir succédé à sa tante Jeanne à la tête du monastère. Elle y restera pendant quarante-quatre an
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La chapelle de la Compassion (18e siècle)
Du XVIIIème siècle, elle présente un autel de style baroque, surmonté d'une piéta où il est inscrit «je languis d'amour ».
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La chapelle des Familles (fin 18e)
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La chapelle des Familles (fin 18e)
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La chapelle des Familles (fin 18e)
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La chapelle des Familles (fin 18e)
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La chapelle des Familles (fin 18e)
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La chapelle des Familles (fin 18e)
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La chapelle des Familles (fin 18e)
L'autel en marbre représente l'arrivée de Marie chez sa cousine Élisabeth.
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La chapelle des Familles (fin 18e)
L'autel en marbre représente l'arrivée de Marie chez sa cousine Élisabeth.
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La chapelle des Familles (fin 18e)
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Le chœur des Pères.
Un jubé, ou cloison de marqueterie, sépare les deux parties de la nef, le chœur des frères et le chœur des pères.
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Le chœur des Pères.
Tiens, y a des soeurs.
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Le chœur des Pères.
Les stalles de bois réservées aux Pères témoignent d'un remarquable travail de marqueterie sur les pupitres où se mêlent noyer, ébène, buis, acajou, ainsi que sur les panneaux où figurent les symboles : « les clefs du Royaume de la foi, l'Espérance, la Charité, le Sacrifice et Yahvé ».
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Le chœur des Pères.
Dans cet espace vous pouvez admirer la pureté des lignes de la voûte en pierre de taille à joints vifs réalisée à la fin du XVIIIème siècle (1770-1780 ) pendant le prieurat de Dom François Baffier, par deux maçons de Pont Saint Esprit, MM. Briat et Pépin selon les plans de l'architecte avignonnais Franque. La souplesse de l'appareillage, les figures géométriques des médaillons de la nef et le monogramme de la Vierge Marie en font un chef d'œuvre de l'architecture du 18e siècle.
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Le chœur des Pères.
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Le chœur des Pères.
Au-dessus des stalles, des chapiteaux recouverts de soufre fondu.
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Le chœur de la Chapelle à pans coupés est recouvert de marbre d'Italie.
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Le chœur des Pères.
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L'autel et son baldaquin à colonnes torses de style baroque sont en marbre polychrome. Il abritait autrefois une statue de la Vierge, remplacée aujourd'hui par celle de St Jean-Baptiste.
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Le chœur des Pères.
De part et d'autre du chœur, deux sièges en marbre blanc, réservés au prieur et à l'officiant. Ils sont ornés des symboles des quatre évangiles : le lion de saint Marc, le taureau de saint Luc, l'homme de saint Mathieu et l'aigle de Jean.
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Le chœur des Pères.
De part et d'autre du chœur, deux sièges en marbre blanc, réservés au prieur et à l'officiant. Ils sont ornés des symboles des quatre évangiles : le lion de saint Marc, le taureau de saint Luc, l'homme de saint Mathieu et l'aigle de Jean.
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Le chœur des Pères.
Sous la corniche, deux anges quatre fois répétés symbolisent l'éveil et l'assoupissement.
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Le chœur des Pères.
Sous la corniche, deux anges quatre fois répétés symbolisent l'éveil et l'assoupissement.
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Le chœur des Pères.
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La lampisterie
C'est là où étaient stockées les lampes indispensables lors des longs offices de la nuit.
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La lampisterie
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La chapelle des Reliques
Construite en 1712, elle et restaurée en 1870. L'autel en bois en forme de tombeau est entouré de vitrines et porte une inscription : « ces ossements humbles exulteront », rappel de l'Église pour les sacrifices de ses martyrs après les troubles de la Révolution.
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La chapelle des Reliques
La peinture murale réalisée en 1884 par le Chartreux Athanase Malassigné est la reproduction partielle de l'Agneau Mystique peint en 1432 par Van Eyck. Repères sur la peinture : A droite, saint Jean Baptiste vêtu d'un manteau vert ; l’inscription au-dessus célèbre le Baptiste comme précurseur. A gauche, la Vierge Marie ; l'inscription évoque sa candeur lumineuse et immaculée. Au centre, Dieu le Père ; l'inscription relate sa puissance et sa bonté ; le vêtement rouge, le sceptre tenu de la main droite, le geste de bénédiction, la tiare évoquent sa toute puissance.
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La chapelle des Reliques
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La chapelle des Reliques
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La chapelle des Reliques
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La chapelle des Reliques
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La chapelle Sainte Madeleine
Au-dessus de la niche où se trouvait la statue, la croix de Camargue rappelle l'histoire de la Sainte.
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La chapelle Sainte Madeleine
Sculpté sur la croisée d'ogives, l'agneau portant l'étendard, symbole de la victoire de Jésus Christ sacrifié.
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La chapelle Sainte Madeleine
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L'ancienne Salle du chapitre ou salle capitulaire (fin 13e siècle).
Elle possède une voûte sur croisées d'ogives.
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L'ancienne Salle du chapitre ou salle capitulaire (fin 13e siècle).
A partir du 18e siècle, les chartreux en construisent une nouvelle, et elle devient le passage vers le grand cloître.
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La nouvelle salle du chapitre.
Le dimanche après-midi, les Chartreux se réunissaient en chapitre pour régler les problèmes de fonctionnement et d'observance de la « règle ».
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La nouvelle salle du chapitre.
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Le vestibule
C'est le passage entre les deux cloîtres et qui ouvre sur le Réfectoire des Pères.
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Le vestibule
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Le vestibule
Il possède une très belle voûte formée par une coupole aplatie, chef d'œuvre de l'architecte Franque.
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Le vestibule
Il possède une très belle voûte formée par une coupole aplatie, chef d'œuvre de l'architecte Franque.
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Le vestibule
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Le grand cloître
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Le grand cloître
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Le grand cloître
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Le grand cloître
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Le grand cloître
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Le grand cloître
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Le grand cloître
Sans doute l'un des plus grands d'Europe, commencé au milieu du 17e siècle, ne fut achevé qu'un siècle plus tard. La galerie forme un vaste rectangle, de 350 mètres environ de périmètre et dessert les 24 cellules où vivaient les Pères. 84 grandes baies éclairent l'ensemble couvert de voûtes d'arêtes
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Le grand cloître
Sans doute l'un des plus grands d'Europe, commencé au milieu du 17e siècle, ne fut achevé qu'un siècle plus tard. La galerie forme un vaste rectangle, de 350 mètres environ de périmètre et dessert les 24 cellules où vivaient les Pères. 84 grandes baies éclairent l'ensemble couvert de voûtes d'arêtes
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Le jardin
Il offre une magnifique vue d'ensemble sur le cloître et permet d'apprécier la douceur du silence environnant. On y retrouve le cimetière des chartreux avec leur ossuaire, une statue de St Joseph, un bassin central, ainsi que le système d'irrigation.
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Le jardin
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Le jardin
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Le jardin
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Le jardin
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Le jardin
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Le jardin
Le fondateur de l'œuvre de Valbonne, Philadelphe DELORD et son épouse reposent dans les deux tombes situées hors du cimetière.
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Le jardin
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Le jardin
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Le jardin
Le système d'irrigation.
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Le jardin
Le système d'irrigation.
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La Chartreuse de Valbonne
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La Chartreuse de Valbonne
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Une cellule
La porte avec le portillon pour passer les repas au chartreux.
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Une cellule
Les cellules, et donc leurs occupants, sont désignées par une lettre.
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Une cellule
Au fond, le jardin.
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Une cellule
Le jardin.
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Une cellule
Le jardin.
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Une cellule
l’Ave Maria : chaque fois que le chartreux la traverse il doit s'agenouiller devant une statuette de la Vierge et réciter un Ave Maria.
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Une cellule
Le promenoir.
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Une cellule
Le Père demeurait 20 heures par jour dans sa cellule à prier, lire, écrire, méditer. Nul autre que lui ne peut y avoir accès.
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Une cellule
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Une cellule
Le cubiculum : c'est à la fois la chambre à coucher, le lieu de travail intellectuel, l'oratoire privé, le lieu où le chartreux prend son repas du soir (la collation) et les autres repas durant les deux grands temps de pénitence de l'année liturgique (l'Avent et le Carême).
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Une cellule
Le cubiculum : c'est à la fois la chambre à coucher, le lieu de travail intellectuel, l'oratoire privé, le lieu où le chartreux prend son repas du soir (la collation) et les autres repas durant les deux grands temps de pénitence de l'année liturgique (l'Avent et le Carême).
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Une cellule
Le cubiculum : c'est à la fois la chambre à coucher, le lieu de travail intellectuel, l'oratoire privé, le lieu où le chartreux prend son repas du soir (la collation) et les autres repas durant les deux grands temps de pénitence de l'année liturgique (l'Avent et le Carême).
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Une cellule
Les couverts pour les repas.
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Une cellule
L'atelier.
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Une cellule
L'atelier. La réserve de bois.
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Une cellule
L'atelier. L'évier.
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Une cellule
L'atelier.
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Une cellule
Urne pour voter : un haricot rouge pour oui, un haricot noir pour non.
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Le petit cloître
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Le petit cloître
Témoin de l'art roman provençal du début du 13e siècle a été restauré au 19e siècle. Il est la forme achevée de la fusion des styles, roman et gothique régionaux.
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Le petit cloître
Les galeries sont couvertes de berceaux en plein centre, soutenues par des doubleaux retombant sur des consoles. Le petit cloître était réservé au prieur et au procureur de la Chartreuse, ainsi qu'aux entretiens particuliers demandés par les Pères chartreux.
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Le petit cloître
Le puits.
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Le petit cloître
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Le petit cloître
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Le petit cloître
Le tombeau situé dans le mur du cloître correspond à la sépulture du fondateur de la Chartreuse de Valbonne Guilhem de Vénéjan. On retrouve sur la pierre gravée, la croix hampée et la crosse tournée vers l'intérieur, symbole d'un évêque dont les fonctions sont internes.
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La Chartreuse de Valbonne
Vous sortez par la porte de style Henri II et vous retrouvez la cour d'honneur.
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La Chartreuse de Valbonne
Vous sortez par la porte de style Henri II et vous retrouvez la cour d'honneur.
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La Chartreuse de Valbonne
Vous sortez par la porte de style Henri II et vous retrouvez la cour d'honneur.
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La cave
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La cave
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La cave
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La cave
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La cave
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La chapelle Ste Agnès
Inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1974, la chapelle Ste Agnès, bâtiment communal, a été restaurée de 1976 à 1984 par une association de sauvegarde. Son emplacement excentré, à côté d'un cimetière, près d'un ancien puits, sur le trajet du GR4 - 42 qui suit un ancien chemin, laisse à penser qu'elle a pu être érigée sur un lieu de culte préchrétien.
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La chapelle Ste Agnès
Les proportions générales, son mode de construction (appareil en petits moellons), l'abside pentagonale, les contreforts au niveau de l'arc du chœur, la nef à 2 travées, les pilastres évidés en « V » sont typiques du premier art roman provençal.
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La chapelle Ste Agnès
Isolée sur une colline à 1 km au nord du village, la chapelle, sobre, digne et accueillante, porte l'empreinte de l'art roman provençal. Les murs gouttereaux sont construits dans le même appareil que l'abside. La porte d'entrée actuelle de la chapelle s'ouvre à l'Ouest mais on note la présence d'autres portes murées dans les murs gouttereaux, ce qui permet de penser que l'édifice a pu faire partie d'un ensemble plus vaste. L'une de ces portes s'ouvrait au Sud, sur l'ancien cimetière transformé maintenant en esplanade.
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La chapelle Ste Agnès
A un édifice de plan rectangulaire, une abside pentagonale a été ajoutée au XIIème siècle. Le lanternon, petit clocher rectangulaire, a été probablement construit au XVIIème siècle. Des vitraux modernes obturent trois baies absidiales. Le lanternon. Ce petit clocher rectangulaire qui donne son aspect si caractéristique à la chapelle Ste Agnès a beaucoup intrigué les commentateurs. La tradition le qualifie de « lanterne des morts ». Sa ressemblance avec celui de la chapelle de Trignan est étonnante. Placé au niveau de l'arc de chœur, il possède quatre baies, hautes et étroites et est coiffé d'un petit toit conique, surmonté d'une croix de fer. Il fut probablement ajouté au XVIIème siècle. Sa légère inclinaison vers le Sud est la conséquence de l'affaissement de la voûte. Les « lanternes des morts » sont rares en Languedoc alors qu'elles sont courantes dans l'Ouest de la France où il s'agit généralement de constructions indépendantes de l'église elle-même. Elles sont élevées dans des cimetières et servaient, dans la continuité des croyances païennes, à abriter une flamme destinée à guider l'âme des morts dans l'Autre monde.
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La chapelle Ste Agnès
De fins contreforts au Nord et au Sud, à hauteur de l'arc triomphal, soutiennent la chapelle. Ils n'ont cependant pas suffi à éviter l'affaissement de la voûte qui a bien failli entraîner son écroulement.
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La chapelle Ste Agnès
L'abside : Malgré son aspect homogène, on peut identifier deux périodes de construction. A un édifice primitif de plan rectangulaire, une abside pentagonale surbaissée a été ajoutée au Xllème siècle. Son aspect extérieur est d'un grand dépouillement. Son mode de construction, un petit appareil sommaire noyé dans du mortier, est typique du premier roman provençal. On peut y voir un premier témoignage d'influence lombarde que nous retrouvons à l'intérieur.
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La chapelle Ste Agnès
Abside formée de 5 arcatures à double voussure en pierres taillées retombant sur des pilastres évidés en V. La présence du banc en pierre courant autour de la base de l'abside, dit « mur-bahut » ou « banc lombard », confirme l'influence lombarde déjà remarquée à l'extérieur. L'existence de ce banc est rarement mise en lumière car souvent, le sol a été exhaussé au cours des âges et il est dissimulé dans l'élévation du chœur ou masqué par un autel.
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La chapelle Ste Agnès
A l'intérieur, même si la décoration reste d'une grande sobriété, l'abside formée, avec ses cinq arcatures à double voussure en pierres taillées retombant sur des pilastres curieusement évidés, est particulièrement remarquable. L'évidemment des chapiteaux est très rare et ne se rencontre, à notre connaissance dans la région, qu'à la chapelle de Trignan (commune de St Marcel d'Ardèche) avec laquelle Ste Agnès a beaucoup de traits communs.
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La chapelle Ste Agnès
Les chapiteaux qui surmontent ces voussures ou servent de cul-de-lampe aux retombées des arcs, sont sculptés de têtes archaïques (masques humains isolés ou par deux) qui évoquent l'art gaulois.
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