Aveyron 2024

Rodez.

<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Haut-lieu des manifestations publiques et festives, la place d’Armes est le carrefour incontournable de Rodez. Point d’arrivée et de départ des boulevards ceinturant la vieillie cité, son histoire est intimement liée à l’évolution de la ville. Au XVIIIe siècle, malgré la volonté des consuls d’aménager cet espace qui accueille le nouveau chemin royal, la place demeure un vaste terrain vague. Au XIXe siècle, l’embellissement des boulevards par le préfet d’Estourmel accélère les velléités d’aménagement de la place. Elle devient un jardin public en 186l, et accueille le monument aux morts de la Première Guerre Mondiale, sculpté par Denys Puech, inauguré; le 28 juin 1925.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Haut-lieu des manifestations publiques et festives, la place d’Armes est le carrefour incontournable de Rodez. Point d’arrivée et de départ des boulevards ceinturant la vieillie cité, son histoire est intimement liée à l’évolution de la ville. Au XVIIIe siècle, malgré la volonté des consuls d’aménager cet espace qui accueille le nouveau chemin royal, la place demeure un vaste terrain vague. Au XIXe siècle, l’embellissement des boulevards par le préfet d’Estourmel accélère les velléités d’aménagement de la place. Elle devient un jardin public en 186l, et accueille le monument aux morts de la Première Guerre Mondiale, sculpté par Denys Puech, inauguré; le 28 juin 1925.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Bien que les travaux de construction aient duré de 1277 jusqu’à la fin du XVIe siècle, la cathédrale bénéficie d’une remarquable unité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. En effet, le parti général de l’édifice fut fixé dès l’origine. Ce type de plan est attribué à l’architecte Jean Deschamps, qui a mis en pratique dans le Midi les principes de l’architecture gothique définis dans la France du Nord. L'aspect sévère de la façade occidentale témoigne de sa vocation défensive : elle est flanquée de deux tours massives qui étaient incorporées aux remparts. Seule « anomalie » à la rigueur flamboyante de l’ensemble : un frontispice placé au faîte de la façade au milieu du XVIe siècle.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Bien que les travaux de construction aient duré de 1277 jusqu’à la fin du XVIe siècle, la cathédrale bénéficie d’une remarquable unité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. En effet, le parti général de l’édifice fut fixé dès l’origine. Ce type de plan est attribué à l’architecte Jean Deschamps, qui a mis en pratique dans le Midi les principes de l’architecture gothique définis dans la France du Nord. L'aspect sévère de la façade occidentale témoigne de sa vocation défensive : elle est flanquée de deux tours massives qui étaient incorporées aux remparts. Seule « anomalie » à la rigueur flamboyante de l’ensemble : un frontispice placé au faîte de la façade au milieu du XVIe siècle.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>La façade principale de la cathédrale était autrefois comprise dans le rempart qui protégeait Rodez. La cathédrale participait à la défense de la ville, ce qui explique son aspect de forteresse et l’absence de portail sur sa façade ouest.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
La façade principale de la cathédrale était autrefois comprise dans le rempart qui protégeait Rodez. La cathédrale participait à la défense de la ville, ce qui explique son aspect de forteresse et l’absence de portail sur sa façade ouest.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>La cathédrale, le soir. La façade occidentale a été surmontée d'une façade miniature d'église « à la romaine » dont le dessin a été fait par Guillaume Philandrier, ami de Georges d'Armagnac, chanoine de la cathédrale depuis 1554, et qui a été réalisé par Jean Salvanh, architecte, fils d'Antoine, vers 1554. 
Jean Salvanh a construit les pinacles qui encadrent la façade sous l'épiscopat de Jacques de Corneillan, entre 1562 et 1580, et le sommet du clocher sud qui est resté inachevé.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
La cathédrale, le soir. La façade occidentale a été surmontée d'une façade miniature d'église « à la romaine » dont le dessin a été fait par Guillaume Philandrier, ami de Georges d'Armagnac, chanoine de la cathédrale depuis 1554, et qui a été réalisé par Jean Salvanh, architecte, fils d'Antoine, vers 1554. Jean Salvanh a construit les pinacles qui encadrent la façade sous l'épiscopat de Jacques de Corneillan, entre 1562 et 1580, et le sommet du clocher sud qui est resté inachevé.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Façade à la romaine surplombant la façade occidentale attribuée à Guillaume Philandrier a et réalisée par Jean Salvanh avec les pinacles.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Façade à la romaine surplombant la façade occidentale attribuée à Guillaume Philandrier a et réalisée par Jean Salvanh avec les pinacles.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Au-sommet de la façade ouest de la cathédrale, un dessin unique en son genre e,n France orne le pignon. Il s’agit d’une-façade d’une « absolue modernité » pour son temps et directement inspirée de Vitruve (architecte romain de l’Antiquité) et de Serlio (archiecte italien de la Renaissance), que l’on doit vraisemblablement à Guillaume Philandrier, secrétaire de l’évêque et cardinal Georges d’Armagnac, et grand connaisseur de l’architecture et de l’Italie. Il parachève ainsi le décor architectural de la cathédrale en y initiant un tout .
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Au-sommet de la façade ouest de la cathédrale, un dessin unique en son genre e,n France orne le pignon. Il s’agit d’une-façade d’une « absolue modernité » pour son temps et directement inspirée de Vitruve (architecte romain de l’Antiquité) et de Serlio (archiecte italien de la Renaissance), que l’on doit vraisemblablement à Guillaume Philandrier, secrétaire de l’évêque et cardinal Georges d’Armagnac, et grand connaisseur de l’architecture et de l’Italie. Il parachève ainsi le décor architectural de la cathédrale en y initiant un tout .
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Quelques gargouilles, dont une métallique.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Quelques gargouilles, dont une métallique.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Rue Frayssinous.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Rue Frayssinous.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Rue Frayssinous.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Rue Frayssinous.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Rue Frayssinous.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Rue Frayssinous.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>On y entre par le côté nord (ici) ou par le côté sud.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
On y entre par le côté nord (ici) ou par le côté sud.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Le magnifique portail du transept nord est achévé quelques années après celui du sud, sous l'épiscopat de Bertrand de Chalençon.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Le magnifique portail du transept nord est achévé quelques années après celui du sud, sous l'épiscopat de Bertrand de Chalençon.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Le portail nord est construit au XIVe siècle, contrairement à ce que laisse penser la présence des armoiries de Bertrand de Chalençon (1457-1501) sur le
gâble.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Le portail nord est construit au XIVe siècle, contrairement à ce que laisse penser la présence des armoiries de Bertrand de Chalençon (1457-1501) sur le gâble.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Malgré les destructions révolutionnaires, les vestiges de sculpture du
tympan permettent encore de deviner les contours d’un Couronnement de la
Vierge : la Vierge et le Christ sont assis sur un très beau banc ouvragé, encadré
par deux anges. Un autre ange volant au-dessus d’eux dans un ciel étoilé porte la
couronne destinée à la Vierge. Les dais surmontant les deux protagonistes et ceux
qui séparent les anges des voussures du portail sont autant de petites architectures
gothiques miniatures dont la finesse ne peut que faire regretter davantage la
destruction quasi complète des personnages à la Révolution.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Malgré les destructions révolutionnaires, les vestiges de sculpture du tympan permettent encore de deviner les contours d’un Couronnement de la Vierge : la Vierge et le Christ sont assis sur un très beau banc ouvragé, encadré par deux anges. Un autre ange volant au-dessus d’eux dans un ciel étoilé porte la couronne destinée à la Vierge. Les dais surmontant les deux protagonistes et ceux qui séparent les anges des voussures du portail sont autant de petites architectures gothiques miniatures dont la finesse ne peut que faire regretter davantage la destruction quasi complète des personnages à la Révolution.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Rue Frayssinous.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Rue Frayssinous.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Rue Frayssinous.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Rue Frayssinous.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Rue Frayssinous.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Rue Frayssinous.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>L’installation de François d’Estaing sur le siège épiscopal en 1504 ouvre une période faste pour la cathédrale avec : l’édification du clocher, véritable « menuiserie de pierres » réalisée par l’architecte Antoine Salvanh, et la création de l’impressionnante mise au tombeau commandée par le chanoine Gaillard Roux. Une statue de la Vierge s’élève au sommet du clocher. Elle est entourée de quatre personnages nommés « thuriféraires » (« qui portent un encensoir »).
Une inscription latine prend place au pied de la représentation de la Vierge : « Consummatum est 1526 », rappelant la fin de la construction de cette impressionnante tour.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
L’installation de François d’Estaing sur le siège épiscopal en 1504 ouvre une période faste pour la cathédrale avec : l’édification du clocher, véritable « menuiserie de pierres » réalisée par l’architecte Antoine Salvanh, et la création de l’impressionnante mise au tombeau commandée par le chanoine Gaillard Roux. Une statue de la Vierge s’élève au sommet du clocher. Elle est entourée de quatre personnages nommés « thuriféraires » (« qui portent un encensoir »). Une inscription latine prend place au pied de la représentation de la Vierge : « Consummatum est 1526 », rappelant la fin de la construction de cette impressionnante tour.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Le clocher est à la fois massif et élégant. Le bas de la tour est de plan carré, et au fur et à mesure que l'on monte dans les étages, la forme en devient plus élaborée, avec l'apparition de tourelles d'angle ; enfin, le sommet est bâti selon un plan octogonal, d'un grand raffinement. Les étages supérieurs sont ornés d'une véritable menuiserie de pierre. On y trouve des niches abritant des statues de saints, des balustrades, des arcs trilobés ou quadrilobés, des pinacles... Un véritable répertoire de l'art gothique !
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Le clocher est à la fois massif et élégant. Le bas de la tour est de plan carré, et au fur et à mesure que l'on monte dans les étages, la forme en devient plus élaborée, avec l'apparition de tourelles d'angle ; enfin, le sommet est bâti selon un plan octogonal, d'un grand raffinement. Les étages supérieurs sont ornés d'une véritable menuiserie de pierre. On y trouve des niches abritant des statues de saints, des balustrades, des arcs trilobés ou quadrilobés, des pinacles... Un véritable répertoire de l'art gothique !
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Le clocher vu de la place d’Estaing. Avril 1510, le clocher de la cathédrale est en flammes ! La tour, bâtie au XIVe siècle, est dévorée par un gigantesque incendie. La flèche est détruite, les cloches fondent…
Face à cette catastrophe qui frappe son diocèse, l’évêque François d’Estaing prend la décision de faire bâtir un nouveau clocher. Un clocher plus haut, plus beau que le précédent, un clocher digne de la cathédrale dont on achève alors la construction…
Le chantier débute en 1513. L’œuvre est confiée au maître-maçon Antoine Salvanh et réunit une centaine d’ouvriers.
Treize années plus tard, la construction est achevée ! Un impressionnant et délicat campanile, véritable dentelle de pierre, veille désormais sur Rodez.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Le clocher vu de la place d’Estaing. Avril 1510, le clocher de la cathédrale est en flammes ! La tour, bâtie au XIVe siècle, est dévorée par un gigantesque incendie. La flèche est détruite, les cloches fondent… Face à cette catastrophe qui frappe son diocèse, l’évêque François d’Estaing prend la décision de faire bâtir un nouveau clocher. Un clocher plus haut, plus beau que le précédent, un clocher digne de la cathédrale dont on achève alors la construction… Le chantier débute en 1513. L’œuvre est confiée au maître-maçon Antoine Salvanh et réunit une centaine d’ouvriers. Treize années plus tard, la construction est achevée ! Un impressionnant et délicat campanile, véritable dentelle de pierre, veille désormais sur Rodez.
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<center>Le clocher de la cathédrale </center>De nombreuses statues ornent le clocher de la cathédrale : parmi celles-ci, on peut remarquer une scène d’Annonciation, les représentations des apôtres ou encore l’évocation des premiers évêques de Rodez tels que saint Amans. Une statue de la Vierge s’élève au sommet du clocher. Elle est entourée de quatre personnages nommés « thuriféraires » (« qui portent un encensoir »).
Une inscription latine prend place au pied de la représentation de la Vierge : « Consummatum est 1526 », rappelant la fin de la construction de cette impressionnante tour.
Le clocher de la cathédrale
De nombreuses statues ornent le clocher de la cathédrale : parmi celles-ci, on peut remarquer une scène d’Annonciation, les représentations des apôtres ou encore l’évocation des premiers évêques de Rodez tels que saint Amans. Une statue de la Vierge s’élève au sommet du clocher. Elle est entourée de quatre personnages nommés « thuriféraires » (« qui portent un encensoir »). Une inscription latine prend place au pied de la représentation de la Vierge : « Consummatum est 1526 », rappelant la fin de la construction de cette impressionnante tour.
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<center>Le clocher de la cathédrale </center>La statue de la Vierge entourée de quatre personnages thuriféraires » (« qui portent un encensoir »).
Le clocher de la cathédrale
La statue de la Vierge entourée de quatre personnages thuriféraires » (« qui portent un encensoir »).
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Mais la tour est également peuplée d’un véritable bestiaire fantastique où se mêlent gargouilles, créatures fabuleuses et animaux.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Mais la tour est également peuplée d’un véritable bestiaire fantastique où se mêlent gargouilles, créatures fabuleuses et animaux.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Le chevet avec les absidioles du déambulatoire.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Le chevet avec les absidioles du déambulatoire.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Le chevet.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Le chevet.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Rythmé par de puissants contreforts et hérissé de gargouilles, le chevet de la cathédrale se dévoile depuis la petite place d’Estaing. En levant les yeux, on peut apercevoir les arcs-boutants, caractéristiques de l’architecture gothique, qui s’étirent sur les « planètes » (toits-terrasses).
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Rythmé par de puissants contreforts et hérissé de gargouilles, le chevet de la cathédrale se dévoile depuis la petite place d’Estaing. En levant les yeux, on peut apercevoir les arcs-boutants, caractéristiques de l’architecture gothique, qui s’étirent sur les « planètes » (toits-terrasses).
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Les gargouilles du chevet.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Les gargouilles du chevet.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Les gargouilles servent avant tout à rejeter l’eau du long toit e de la cathédrale à plus d’un mètre du mur.
Cependant, dans l’imaginaire des hommes du Moyen Age, elles permettaient, par leur représentation monstrueuse, d’éloigner les mauvais esprits et autres fléaux qui menaçaient les villes.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Les gargouilles servent avant tout à rejeter l’eau du long toit e de la cathédrale à plus d’un mètre du mur. Cependant, dans l’imaginaire des hommes du Moyen Age, elles permettaient, par leur représentation monstrueuse, d’éloigner les mauvais esprits et autres fléaux qui menaçaient les villes.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Les gargouilles du côté sud..
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Les gargouilles du côté sud..
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Les gargouilles du côté sud..
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Les gargouilles du côté sud..
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Sous l'épiscopat de Guillaume de la Tour d'Oliergues (1430-1457) est élevé le portail sud. Une importante commande est passée en 1448 au célèbre sculpteur et architecte lyonnais Jacques Morel. Mais celui-ci, malgré son engagement de demeurer à Rodez quatre mois par an durant les huit années prévues pour les travaux, est retenu ailleurs, notamment pour la réalisation des gisants de Charles 1er duc de Bourbon et d’Agnès de Bourgogne, son œuvre la plus fameuse. Le programme du portail est ambitieux : une centaine de sculptures était prévue en plus des groupes formant les scènes historiées. En 1456, le chantier n’est toujours pas achevé, un autre maître d’œuvre est recruté et les travaux durent
encore plusieurs années. La composition de la façade prend ici l’aspect d’un vaste retable. Elle exercera une influence durable sur l’architecture flamboyante
rouergate, sensible par exemple à l’église Saint-Jean d’Espalion.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Sous l'épiscopat de Guillaume de la Tour d'Oliergues (1430-1457) est élevé le portail sud. Une importante commande est passée en 1448 au célèbre sculpteur et architecte lyonnais Jacques Morel. Mais celui-ci, malgré son engagement de demeurer à Rodez quatre mois par an durant les huit années prévues pour les travaux, est retenu ailleurs, notamment pour la réalisation des gisants de Charles 1er duc de Bourbon et d’Agnès de Bourgogne, son œuvre la plus fameuse. Le programme du portail est ambitieux : une centaine de sculptures était prévue en plus des groupes formant les scènes historiées. En 1456, le chantier n’est toujours pas achevé, un autre maître d’œuvre est recruté et les travaux durent encore plusieurs années. La composition de la façade prend ici l’aspect d’un vaste retable. Elle exercera une influence durable sur l’architecture flamboyante rouergate, sensible par exemple à l’église Saint-Jean d’Espalion.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Avec ses 100 m de longueur, 37 m de largeur et 30 m de hauteur sous clef de voûte, la cathédrale Notre-Dame de Rodez est impressionnante. Contrairement aux cathédrales classiques, la façade occidentale de Notre-Dame de Rodez est fermée, aucune entrée. Et depuis toujours, à l’intérieur, deux autels se font face : 
• l’autel paroissial (ici)
• l’autel réservé au chapitre des chanoines et, par extension, au clergé en général.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Avec ses 100 m de longueur, 37 m de largeur et 30 m de hauteur sous clef de voûte, la cathédrale Notre-Dame de Rodez est impressionnante. Contrairement aux cathédrales classiques, la façade occidentale de Notre-Dame de Rodez est fermée, aucune entrée. Et depuis toujours, à l’intérieur, deux autels se font face : • l’autel paroissial (ici) • l’autel réservé au chapitre des chanoines et, par extension, au clergé en général.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>L’autel réservé au chapitre des chanoines et, par extension, au clergé en général. Au pied des colonnes en faisceaux du chœur est élevée de 1478 à 1488, une autre cathédrale de bois, les stalles, parée de sculptures de chêne, œuvre du menuisier André Sulpice
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
L’autel réservé au chapitre des chanoines et, par extension, au clergé en général. Au pied des colonnes en faisceaux du chœur est élevée de 1478 à 1488, une autre cathédrale de bois, les stalles, parée de sculptures de chêne, œuvre du menuisier André Sulpice
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>L’autel paroissial.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
L’autel paroissial.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>La rosace de la façade ouest.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
La rosace de la façade ouest.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>L'Assomption de la Vierge et les douze apôtres du ruthénois Laurent Bassot en 1662, récemment restaurée, provenant de la chapelle du château d'Ortholès.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
L'Assomption de la Vierge et les douze apôtres du ruthénois Laurent Bassot en 1662, récemment restaurée, provenant de la chapelle du château d'Ortholès.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Les stalles richement sculptées et décorées, réalisées par l’atelier du maître sculpteur André Sulpice (Marvejols en Gévaudan), de 1478 à 1488. Des statues de saints sont notamment sculptées dans le bois. On admire ce travail incroyablement bien conservé. Près de quatre-vingt sièges ouvragés et alignés, répartis sur deux niveaux, séparés de hauts
accoudoirs et surmontés de dais architecturés, traduisent l’importance du lieu
destiné à l’évêque et à son chapitre. Les chanoines s’y « installaient » littéralement :
ils prenaient place dans les stalles pour les offices.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Les stalles richement sculptées et décorées, réalisées par l’atelier du maître sculpteur André Sulpice (Marvejols en Gévaudan), de 1478 à 1488. Des statues de saints sont notamment sculptées dans le bois. On admire ce travail incroyablement bien conservé. Près de quatre-vingt sièges ouvragés et alignés, répartis sur deux niveaux, séparés de hauts accoudoirs et surmontés de dais architecturés, traduisent l’importance du lieu destiné à l’évêque et à son chapitre. Les chanoines s’y « installaient » littéralement : ils prenaient place dans les stalles pour les offices.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Les représentations de la Vierge (ici) et de l’archange Gabriel sacralisent l’espace dès l’entrée.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Les représentations de la Vierge (ici) et de l’archange Gabriel sacralisent l’espace dès l’entrée.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>L’archange Gabriel
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
L’archange Gabriel
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>À l’autre extrémité près du maître-autel, la stalle épiscopale appelée cathèdre se distingue par son ornementation et sa très haute flèche surmontée d’un ange.  La Vierge sculptée dans les années 1370,  exposée sur l’autel majeur paraît étonnamment humaine et fragile. Elle regarde l’Enfant assis sur son bras avec une infinie tendresse. L’Enfant lui-même est représenté dans une attitude très naturelle : il caresse la joue de sa mère et semble jouer innocemment avec un oiseau parfois identifié comme un chardonneret, évocation de la Passion du Christ.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
À l’autre extrémité près du maître-autel, la stalle épiscopale appelée cathèdre se distingue par son ornementation et sa très haute flèche surmontée d’un ange. La Vierge sculptée dans les années 1370, exposée sur l’autel majeur paraît étonnamment humaine et fragile. Elle regarde l’Enfant assis sur son bras avec une infinie tendresse. L’Enfant lui-même est représenté dans une attitude très naturelle : il caresse la joue de sa mère et semble jouer innocemment avec un oiseau parfois identifié comme un chardonneret, évocation de la Passion du Christ.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Devant l’autel, le tombeau du Bienheureux François d’Estaing rappelle que ce grand évêque du diocèse, qui a fait construire le clocher, était très proche et très  aimé de son peuple, en particulier des pauvres. Le vitrail représente la Cène.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Devant l’autel, le tombeau du Bienheureux François d’Estaing rappelle que ce grand évêque du diocèse, qui a fait construire le clocher, était très proche et très aimé de son peuple, en particulier des pauvres. Le vitrail représente la Cène.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Entrée sud.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Entrée sud.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Dans les églises et cathédrales où la présence d'un clergé assujetti à des offices particuliers, rendait nécessaire une séparation entre le chœur et la nef réservés aux fidèles, la clôture prit la forma d'un portique du haut duquel les lectures étaient faites. A Rodez, c’est entre 1468 à 1478 que fut sculpté la jubé, sous l'épiscopat de Bertrand de Chalançon dont il porte le blason. On l'attribue aux maîtres Thibaut Sonier, Guillaume Desfosses et Pierre Viguier, sculpteurs du portail Sud. Sa partie
basse est composée de trois arcades qui abritaient une porte centrale et deux autels
latéraux vers la nef.
Il était orné de 38 statues et d'un grand christ. On sait que las jubés furent décriés par la Concile de Trente (1834 -1549), ce qui amènera la disparition d'une centaine d'entre eux. Le jubé de Rodez a été dépouillé de sa statuaire pendant la révolution.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Dans les églises et cathédrales où la présence d'un clergé assujetti à des offices particuliers, rendait nécessaire une séparation entre le chœur et la nef réservés aux fidèles, la clôture prit la forma d'un portique du haut duquel les lectures étaient faites. A Rodez, c’est entre 1468 à 1478 que fut sculpté la jubé, sous l'épiscopat de Bertrand de Chalançon dont il porte le blason. On l'attribue aux maîtres Thibaut Sonier, Guillaume Desfosses et Pierre Viguier, sculpteurs du portail Sud. Sa partie basse est composée de trois arcades qui abritaient une porte centrale et deux autels latéraux vers la nef. Il était orné de 38 statues et d'un grand christ. On sait que las jubés furent décriés par la Concile de Trente (1834 -1549), ce qui amènera la disparition d'une centaine d'entre eux. Le jubé de Rodez a été dépouillé de sa statuaire pendant la révolution.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Le jubé. L’ensemble est remarquable par l’architecture fine de ses parties hautes, avec des voûtes sexpartites très ornées
complétées par le vocabulaire ornemental propre au gothique flamboyant : feuilles , pinacles…
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Le jubé. L’ensemble est remarquable par l’architecture fine de ses parties hautes, avec des voûtes sexpartites très ornées complétées par le vocabulaire ornemental propre au gothique flamboyant : feuilles , pinacles…
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Entrée sud.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Entrée sud.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle St-Arthemon.
Anciennement placée sous le vocable de St-Eutrope, cette chapelle est dédiée à l’Annonciation lorsque, vers 1465, le chapitre Cathédrale la concède à Georges Vigouroux.
C'est à ce noble que l'on doit commande de la niche ouvragée, et du groupe de l'Annonciation figurant, l'annonce par l'ange Gabriel à Marie qu'elle deviendrait la mère du Messie.
En mars 1480, dans son testament, Georges Vigouroux dont on lit sur le décor : blasons, initiales et chiffres, demande à être inhumé ici-même. Les dates permettent d'attribuer la sculpture à l'atelier de Viguier,
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle St-Arthemon. Anciennement placée sous le vocable de St-Eutrope, cette chapelle est dédiée à l’Annonciation lorsque, vers 1465, le chapitre Cathédrale la concède à Georges Vigouroux. C'est à ce noble que l'on doit commande de la niche ouvragée, et du groupe de l'Annonciation figurant, l'annonce par l'ange Gabriel à Marie qu'elle deviendrait la mère du Messie. En mars 1480, dans son testament, Georges Vigouroux dont on lit sur le décor : blasons, initiales et chiffres, demande à être inhumé ici-même. Les dates permettent d'attribuer la sculpture à l'atelier de Viguier, "Maître-imagier” du portail Sud. Le groupe sculpté ayant été probablement mis à l'abri durant les troubles révolutionnaires, on en perd alors la trace. C'est à Louis Bousquet que l'on doit l'hypothèse du transfert du groupe sculpté à Inières, Commune de Ste-Radegonde, près Rodez. Là se trouve une œuvre originale exceptiomelle. C'est à l'initiative des Amis de la Cathédrale que l'on doit le moulage qui, depuis le 5 Juillet 1993, rétablit l'affectation traditionnelle de cette chapelle. Au XIXème siècle, Mgr Giraud, Evêque de Rodez, organise le transfert des reliques de St-Arthémon offertes à la Cathédrale de Rodez par le Pape Grégoire XVI. Ces reliques sont contenues dans une grande châsse en bois doré. à droite
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Vitrail pour commémorer l'inauguration des reliques de saint Arthemon, données par S.S. Grégoire XVI. En haut, saint Arthemon et le pape Grégoire XVI.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Vitrail pour commémorer l'inauguration des reliques de saint Arthemon, données par S.S. Grégoire XVI. En haut, saint Arthemon et le pape Grégoire XVI.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>L’ensemble est surmonté d’une galerie éclairée qui ceinture le haut de la cathédrale, appelée le triforium. Fermé au public, ce couloir se situe au même niveau que les « planètes » extérieures, les terrasses.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
L’ensemble est surmonté d’une galerie éclairée qui ceinture le haut de la cathédrale, appelée le triforium. Fermé au public, ce couloir se situe au même niveau que les « planètes » extérieures, les terrasses.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Collatéral nord.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Collatéral nord.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>À l'origine, l'orgue, de la cathédrale Notre Dame, de Rodez était du Facteur d'orgue parisien «Jean Baptiste Stoltz», de style pré-romantique (fin du XVIe siècle et début du XVIIe siècle). Un document daté du 23 novembre 1629 donne le nom du facteur d'orgue Antoine Vernholes, de Poitiers, avec le concours de Raymond Gusmond, maître sculpteur de Périgueux, qui a réalisé le buffet. Les travaux ont commencé en 1628 avec la participation de Germain Cayron, de Rodez, pour la décoration de la tribune. Les travaux ont été achevés en 1631.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
À l'origine, l'orgue, de la cathédrale Notre Dame, de Rodez était du Facteur d'orgue parisien «Jean Baptiste Stoltz», de style pré-romantique (fin du XVIe siècle et début du XVIIe siècle). Un document daté du 23 novembre 1629 donne le nom du facteur d'orgue Antoine Vernholes, de Poitiers, avec le concours de Raymond Gusmond, maître sculpteur de Périgueux, qui a réalisé le buffet. Les travaux ont commencé en 1628 avec la participation de Germain Cayron, de Rodez, pour la décoration de la tribune. Les travaux ont été achevés en 1631.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Impressionnant par ses dimensions (plus de 20 m de hauteur), et par la richesse de son ornementation, le buffet du grand orgue est l’oeuvre des ébénistes Raymond Gusmond, de Périgueux, et Germain Cayron, de Rodez. Ses boiseries sculptées de 1628 à 1631 ont retrouvé, lors de la restauration de 1986, leur teinte claire et dorée d’origine, celle du noyer naturel ciré dans lequel elles sont entièrement fabriquées. Des statues couronnent les tourelles : la Vierge-Mère au centre, entourée des évêques St-Martial et St-Amans, évangélisateurs et patrons du diocèse. L'archaïsme du vêtement de la Vierge et le style gothique des pinacles à crochets qui surmontent les triangles indiquent des remplois de l'orgue précédent, probablement construit au XVIème siècle.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Impressionnant par ses dimensions (plus de 20 m de hauteur), et par la richesse de son ornementation, le buffet du grand orgue est l’oeuvre des ébénistes Raymond Gusmond, de Périgueux, et Germain Cayron, de Rodez. Ses boiseries sculptées de 1628 à 1631 ont retrouvé, lors de la restauration de 1986, leur teinte claire et dorée d’origine, celle du noyer naturel ciré dans lequel elles sont entièrement fabriquées. Des statues couronnent les tourelles : la Vierge-Mère au centre, entourée des évêques St-Martial et St-Amans, évangélisateurs et patrons du diocèse. L'archaïsme du vêtement de la Vierge et le style gothique des pinacles à crochets qui surmontent les triangles indiquent des remplois de l'orgue précédent, probablement construit au XVIème siècle.
53
<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Seules les armoiries de l’évêque Bemadin de Comeilhan (1614-1645) et du Chapitre de Rodez, situées tout en haut des grandes tourelles, portent les traces d'une polychromie aux couleurs vives, vert et rouge, qui n'a jamais couvert tout l'ensemble.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Seules les armoiries de l’évêque Bemadin de Comeilhan (1614-1645) et du Chapitre de Rodez, situées tout en haut des grandes tourelles, portent les traces d'une polychromie aux couleurs vives, vert et rouge, qui n'a jamais couvert tout l'ensemble.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chaire du chœur paroissial néo baroque XIX en plâtre figurant le triomphe de la foi. Un atlante souient la chaire.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chaire du chœur paroissial néo baroque XIX en plâtre figurant le triomphe de la foi. Un atlante souient la chaire.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chaire du chœur paroissial néo baroque XIX en plâtre figurant le triomphe de la foi.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chaire du chœur paroissial néo baroque XIX en plâtre figurant le triomphe de la foi.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Mis en place le 3 mai 2006 dans la chapelle Sainte-Elisabeth de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, ce vitrail est un « don des prisonniers de guerre 1939-1945 ». Il a été réalisé par l’atelier d’Olivier Juteau de Chartres, sur les cartons du peintre David Pons. La colombe symbole d’espérance et de foi surplombe l’oeuvre qui se scinde ensuite en deux. A gauche, Sainte Foy de Conques délivre les prisonniers de leurs chaînes / La Libération. La partie droite représente le clocher de la cathédrale Notre-Dame de Rodez, symbole de l’attente ardente et fervente de la délivrance et du retour prière des mères, des épouses, des enfants. Viennent en dessous, la vie des prisonniers dans les camps, puis les bataillons aveyronnais pris à Dunkerque (1940) dans l’attente de l’embarquement pour l’Angleterre.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Mis en place le 3 mai 2006 dans la chapelle Sainte-Elisabeth de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, ce vitrail est un « don des prisonniers de guerre 1939-1945 ». Il a été réalisé par l’atelier d’Olivier Juteau de Chartres, sur les cartons du peintre David Pons. La colombe symbole d’espérance et de foi surplombe l’oeuvre qui se scinde ensuite en deux. A gauche, Sainte Foy de Conques délivre les prisonniers de leurs chaînes / La Libération. La partie droite représente le clocher de la cathédrale Notre-Dame de Rodez, symbole de l’attente ardente et fervente de la délivrance et du retour prière des mères, des épouses, des enfants. Viennent en dessous, la vie des prisonniers dans les camps, puis les bataillons aveyronnais pris à Dunkerque (1940) dans l’attente de l’embarquement pour l’Angleterre.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Dû aux mêmes artistes en 2011, le vitrail complémentaire de la chapelle suivante
honore la vaillance des femmes pendant la période
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Dû aux mêmes artistes en 2011, le vitrail complémentaire de la chapelle suivante honore la vaillance des femmes pendant la période
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Donation du rosaire d'Émile Thibaud, 1860.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Donation du rosaire d'Émile Thibaud, 1860.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>En 2003, l’artiste franco-suisse Stéphane Belzère réalise les vitraux de sept baies des chapelles du déambulatoire en utilisant une iconographie religieuse dans le style contemporain mais figuratif.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
En 2003, l’artiste franco-suisse Stéphane Belzère réalise les vitraux de sept baies des chapelles du déambulatoire en utilisant une iconographie religieuse dans le style contemporain mais figuratif.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle Saint Michel. Cette baie concerne la série des sacrements : trois sacrements principaux, le baptême, la confirmation et l’eucharistie ainsi que le sacrement des malades, la pénitence et le mariage, l’ensemble devant se situer sous la représentation du Christ. L’artiste propose de représenter les sacrements par le langage des signes. L’ensemble est irrigué par le sang du Christ, symbolisé par la représentation de la structure sanguine. Les sacrements de l'Eglise irriguent l’humanité qui les reçoit. Ces 7 sacrements de l’Eglise sont signifiés par le positionnement de la main du ministre de l’Eglise.
Par exemple, une main qui verse de l’eau sur la tête signifie le baptême... des mains autour d’un pain évoquent l’Eucharistie.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle Saint Michel. Cette baie concerne la série des sacrements : trois sacrements principaux, le baptême, la confirmation et l’eucharistie ainsi que le sacrement des malades, la pénitence et le mariage, l’ensemble devant se situer sous la représentation du Christ. L’artiste propose de représenter les sacrements par le langage des signes. L’ensemble est irrigué par le sang du Christ, symbolisé par la représentation de la structure sanguine. Les sacrements de l'Eglise irriguent l’humanité qui les reçoit. Ces 7 sacrements de l’Eglise sont signifiés par le positionnement de la main du ministre de l’Eglise. Par exemple, une main qui verse de l’eau sur la tête signifie le baptême... des mains autour d’un pain évoquent l’Eucharistie.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle N. Dame des Grâces. Présentée par l’artiste pour le concours, cette baie devait être à l’origine consacrée à l’enfance de Jésus.
Etant donné l’évolution de la commande et afin de rester cohérent avec l’ensemble, le thème initial de l’Enfance du Christ et de la Sainte Famille a été abandonné au profit de la Résurrection et de l’Incarnation. La puissance de l'amour, de la lumière (le rouge) entaché de grisailles (les ténèbres), signifie ce combat des ténèbres et de la lumière qui cohabitent en ce monde.
Peu à peu le rouge s’éclaircit et le blanc apparaît, et notre regard est attiré par la puissance éblouissante de la lumière. Longue montée qui conduit jusqu'au-delà de nous-mêmes.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle N. Dame des Grâces. Présentée par l’artiste pour le concours, cette baie devait être à l’origine consacrée à l’enfance de Jésus. Etant donné l’évolution de la commande et afin de rester cohérent avec l’ensemble, le thème initial de l’Enfance du Christ et de la Sainte Famille a été abandonné au profit de la Résurrection et de l’Incarnation. La puissance de l'amour, de la lumière (le rouge) entaché de grisailles (les ténèbres), signifie ce combat des ténèbres et de la lumière qui cohabitent en ce monde. Peu à peu le rouge s’éclaircit et le blanc apparaît, et notre regard est attiré par la puissance éblouissante de la lumière. Longue montée qui conduit jusqu'au-delà de nous-mêmes.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>•	Aujourd’hui, des vitraux anciens et d’autres plus modernes cohabitent dans cet environnement religieux authentique.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
• Aujourd’hui, des vitraux anciens et d’autres plus modernes cohabitent dans cet environnement religieux authentique.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle Sainte Agnès. L’église de Rodez au fil du temps. La composition fait écho au décor peint des élévations de la Chapelle.
Le traitement du fond, sur lequel repose les personnages, est dynamisé par un réseau constitué d’un schéma du système nerveux.
En échos aux décors peints de la chapelle : Sainte Agnès, martyre du 4ème siècle et St Blaise vénéré dans le diocèse de Rodez comme guérisseur des personnes et des animaux.
Au centre du vitrail, St Amans, premier évêque du diocèse et St Martial, vénéré en Rouergue : il aurait traversé le diocèse au cours d’un voyage.
Dans l’Ancien Testament, Isaïe scié en deux dans un tronc d’arbre et Jérémie tenant un livre à la main, l’histoire de l’Eglise est marquée par de grandes figures : Prophètes, Saints, Martyrs. Les évêques assurent la continuité et la tradition apostolique.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle Sainte Agnès. L’église de Rodez au fil du temps. La composition fait écho au décor peint des élévations de la Chapelle. Le traitement du fond, sur lequel repose les personnages, est dynamisé par un réseau constitué d’un schéma du système nerveux. En échos aux décors peints de la chapelle : Sainte Agnès, martyre du 4ème siècle et St Blaise vénéré dans le diocèse de Rodez comme guérisseur des personnes et des animaux. Au centre du vitrail, St Amans, premier évêque du diocèse et St Martial, vénéré en Rouergue : il aurait traversé le diocèse au cours d’un voyage. Dans l’Ancien Testament, Isaïe scié en deux dans un tronc d’arbre et Jérémie tenant un livre à la main, l’histoire de l’Eglise est marquée par de grandes figures : Prophètes, Saints, Martyrs. Les évêques assurent la continuité et la tradition apostolique.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>L'entrée monumentale de la sacristie située dans une
chapelle du chevet au nord,  commandée par Georges d’Armagnac vers 1530. Au-desu, euf niches sont surmontées de coquilles et séparées par des
pilastres. Le garde-corps crénelé de la tribune, portée par une voûte à caissons, est décoré d’une horloge à gauche, des armoiries de Georges d’Armagnac et du
chapitre au centre, et à droite du monogramme du Christ IHS martelé au centre d’un soleil.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
L'entrée monumentale de la sacristie située dans une chapelle du chevet au nord, commandée par Georges d’Armagnac vers 1530. Au-desu, euf niches sont surmontées de coquilles et séparées par des pilastres. Le garde-corps crénelé de la tribune, portée par une voûte à caissons, est décoré d’une horloge à gauche, des armoiries de Georges d’Armagnac et du chapitre au centre, et à droite du monogramme du Christ IHS martelé au centre d’un soleil.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>L'entrée monumentale de la sacristie. es archivoltes et l’ébrasement de l’arc sont
ornés de fines sculptures issues du répertoire décoratif antiquisant : guirlandes, feuillages, arabesques…
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
L'entrée monumentale de la sacristie. es archivoltes et l’ébrasement de l’arc sont ornés de fines sculptures issues du répertoire décoratif antiquisant : guirlandes, feuillages, arabesques…
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Somptueux tombeau et gisant de monseigneur Jean-François Croizier sculpté par Ribier en 1859.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Somptueux tombeau et gisant de monseigneur Jean-François Croizier sculpté par Ribier en 1859.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Armes de Mgr Charles Challiol, évêque de Rodez et Vabres, né en 1872, évêque de Rodez en 1925, mort en 1948.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Armes de Mgr Charles Challiol, évêque de Rodez et Vabres, né en 1872, évêque de Rodez en 1925, mort en 1948.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>En haut, Notre-Dame des Indes, de Laurent Lachaize.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
En haut, Notre-Dame des Indes, de Laurent Lachaize.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Sacré Cœur, ornée et voûtée au frais de Gilbert de Cantobre, évêque de Rodez (1339-1348). Les fresques de la voûte représentent le Christ en majesté, entouré par les quatre évangélistes, qu'accompagnent leurs symboles respectifs.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Sacré Cœur, ornée et voûtée au frais de Gilbert de Cantobre, évêque de Rodez (1339-1348). Les fresques de la voûte représentent le Christ en majesté, entouré par les quatre évangélistes, qu'accompagnent leurs symboles respectifs.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Sacré Cœur. Le grand tombeau fut ciselé du vivant même du prélat, et le visage est sans doute ressemblant, bien que légèrement mutilé sous la révolution. Le défunt est vêtu des ornements pontificaux, sous un dais ogival d'une grande richesse.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Sacré Cœur. Le grand tombeau fut ciselé du vivant même du prélat, et le visage est sans doute ressemblant, bien que légèrement mutilé sous la révolution. Le défunt est vêtu des ornements pontificaux, sous un dais ogival d'une grande richesse.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Sacré Cœur. Au-dessus du tombeau, une ancienne table d'autel en marbre blanc au décor hispano-mauresque (Xème siècle) provient de l'ancienne cathédrale romane, et fut utilisée comme retable en 1525. Une zone centrale lisse est entourée d'un rebord décoré, fait d'arceaux et de bandeaux. On la doit à un certain évêque Deusdedit (épiscope de 961 à 1004). Son style l'apparente à d'autres autels du IXe et du Xe siècle conservés dans l'Hérault, et laisse supposer une influence byzantine. En 1662, elle a été peinte d'une Vierge à l'enfant sur l'ordre des chapelains de la cathédrale. Elle est nimbée de rayons en forme de flammes, et accompagné de deux anges porteurs de lys.
Guillaume d'Ortolan, (1396-1416) autre évêque de Rodez est inhumé dans la même chapelle.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Sacré Cœur. Au-dessus du tombeau, une ancienne table d'autel en marbre blanc au décor hispano-mauresque (Xème siècle) provient de l'ancienne cathédrale romane, et fut utilisée comme retable en 1525. Une zone centrale lisse est entourée d'un rebord décoré, fait d'arceaux et de bandeaux. On la doit à un certain évêque Deusdedit (épiscope de 961 à 1004). Son style l'apparente à d'autres autels du IXe et du Xe siècle conservés dans l'Hérault, et laisse supposer une influence byzantine. En 1662, elle a été peinte d'une Vierge à l'enfant sur l'ordre des chapelains de la cathédrale. Elle est nimbée de rayons en forme de flammes, et accompagné de deux anges porteurs de lys. Guillaume d'Ortolan, (1396-1416) autre évêque de Rodez est inhumé dans la même chapelle.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Sacré Cœur,
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Chapelle du Sacré Cœur,
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Clôture en pierre de la Chapelle de la réconciliation (Anciennement Saint-Raphael) commandée en 1526 – 1527.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Clôture en pierre de la Chapelle de la réconciliation (Anciennement Saint-Raphael) commandée en 1526 – 1527.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>La Création du monde. L'eau. En bas, le magma initial ; en haut, toujours la représentation de Dieu ; au milieu, la montée de la Création, une croissance, une ascension, mais avec des embryons de vie.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
La Création du monde. L'eau. En bas, le magma initial ; en haut, toujours la représentation de Dieu ; au milieu, la montée de la Création, une croissance, une ascension, mais avec des embryons de vie.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle Saint Antonin. Proposition de la commission d’art sacré du diocèse de Rodez.
« Le thème retenu doit figurer l’Eglise et le nouveau diocèse de Rodez avec l’évocation de ses lieux de pèlerinage ». L’artiste fait ici une contre-proposition : la chute des anges. Cette proposition de réfère à l'Apocalypse et peut évoquer les tentations de Saint Antoine tout en apportant un deuxième élément, le feu.
Michel l’archange chassa les mauvais anges. Michel dans un geste violent vers le bas précipite les mauvais anges dans le feu éternel.
La couleur rouge dominante fait penser au feu qui brûle, purifie et éclaire. Elle fait penser aussi à l’amour de Dieu.
Mais si l’on regarde bien, le mouvement comporte comme une remontée possible : cet homme en croix au fond du vitrail nous rappelle Jésus « descendu aux enfers, ressuscité le troisième jour et monté aux cieux ».
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle Saint Antonin. Proposition de la commission d’art sacré du diocèse de Rodez. « Le thème retenu doit figurer l’Eglise et le nouveau diocèse de Rodez avec l’évocation de ses lieux de pèlerinage ». L’artiste fait ici une contre-proposition : la chute des anges. Cette proposition de réfère à l'Apocalypse et peut évoquer les tentations de Saint Antoine tout en apportant un deuxième élément, le feu. Michel l’archange chassa les mauvais anges. Michel dans un geste violent vers le bas précipite les mauvais anges dans le feu éternel. La couleur rouge dominante fait penser au feu qui brûle, purifie et éclaire. Elle fait penser aussi à l’amour de Dieu. Mais si l’on regarde bien, le mouvement comporte comme une remontée possible : cet homme en croix au fond du vitrail nous rappelle Jésus « descendu aux enfers, ressuscité le troisième jour et monté aux cieux ».
84
<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>L’air-le ciel. L’idée retenue est celle du flux de la lumière et de la vie. Les saints sont en état de suspension et d’ascension, apportant ainsi un troisième élément, l'air.
La coloration propose un équilibre entre tons chauds et froids en rapport avec la peinture murale de la chapelle. Les saints sont traités en silhouettes lumineuses et si la plupart sont anonymes, on peut reconnaître certains à leurs attributs ou parce que l’artiste s’est inspiré de représentations dans la peinture ancienne. A leurs attributs, on peut reconnaître tel ou tel saint : St Denys, évêque décapité comme St Hilarian vénéré à Espalion, Ste Agathe aux seins arrachés et St Michel terrassant le dragon et ce moine qui pourrait être le futur béatifié-le père Marie Eugène. Les personnages sont comme en suspension et en grappe : nous sommes dans un monde qui n’est pas le nôtre... la couleur jaune doré nous fait penser à l’or des deux, à la présence de Dieu. Remarquez combien la couleur du vitrail épouse celle des murs peints de la chapelle.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
L’air-le ciel. L’idée retenue est celle du flux de la lumière et de la vie. Les saints sont en état de suspension et d’ascension, apportant ainsi un troisième élément, l'air. La coloration propose un équilibre entre tons chauds et froids en rapport avec la peinture murale de la chapelle. Les saints sont traités en silhouettes lumineuses et si la plupart sont anonymes, on peut reconnaître certains à leurs attributs ou parce que l’artiste s’est inspiré de représentations dans la peinture ancienne. A leurs attributs, on peut reconnaître tel ou tel saint : St Denys, évêque décapité comme St Hilarian vénéré à Espalion, Ste Agathe aux seins arrachés et St Michel terrassant le dragon et ce moine qui pourrait être le futur béatifié-le père Marie Eugène. Les personnages sont comme en suspension et en grappe : nous sommes dans un monde qui n’est pas le nôtre... la couleur jaune doré nous fait penser à l’or des deux, à la présence de Dieu. Remarquez combien la couleur du vitrail épouse celle des murs peints de la chapelle.
85
<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>La déposition de croix, œuvre de toute beauté date du début du XVe siècle et qui provient de l’atelier de sculpture de Belcastel (Aveyron). es anges portent les instruments de la passion de Jésus, de sa flagellation et de sa crucifixion. Les hommes déposent le corps dans le tombeau. Ne pouvant supporter la vue de son corps martyrisé, l’un d’eux détourne le regard. Les saintes femmes joignent leurs mains et saint Jean les croise sur sa poitrine pour demander son aide à Dieu. Marie-Madeleine les lève au cie. La Vierge Marie est littéralement couchée contre le corps de son fils, elle ne fait qu’un avec lui. Dans un ultime geste de tendresse elle approche ses lèvres de son visage.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
La déposition de croix, œuvre de toute beauté date du début du XVe siècle et qui provient de l’atelier de sculpture de Belcastel (Aveyron). es anges portent les instruments de la passion de Jésus, de sa flagellation et de sa crucifixion. Les hommes déposent le corps dans le tombeau. Ne pouvant supporter la vue de son corps martyrisé, l’un d’eux détourne le regard. Les saintes femmes joignent leurs mains et saint Jean les croise sur sa poitrine pour demander son aide à Dieu. Marie-Madeleine les lève au cie. La Vierge Marie est littéralement couchée contre le corps de son fils, elle ne fait qu’un avec lui. Dans un ultime geste de tendresse elle approche ses lèvres de son visage.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>La terre. Le thème choisi concerne la représentation de l'arbre de Jessé illustrant la généalogie du Christ Stéphane Belzère a répondu strictement à la commande, évoquant le sommeil, le rêve.
Le ton général de la baie est rouge et vert et il évoque la terre.
Le songe de Booz au livre de Ruth
La généalogie de Jésus : de la terre au ciel « la terre ».
Dieu, situé au plus haut du vitrail, est créateur de l’homme et de la femme.
Et de là découle toute la généalogie de Jésus qui laissera apparaître Marie et Joseph presque à nos pieds.
Autant le personnage de Booz est bien dessiné, autant dans la grande bulle, image d’un chêne vert, les « images » sont floues ; il s’agit d’un songe.
« Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne Qui sortit de son ventre
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
La terre. Le thème choisi concerne la représentation de l'arbre de Jessé illustrant la généalogie du Christ Stéphane Belzère a répondu strictement à la commande, évoquant le sommeil, le rêve. Le ton général de la baie est rouge et vert et il évoque la terre. Le songe de Booz au livre de Ruth La généalogie de Jésus : de la terre au ciel « la terre ». Dieu, situé au plus haut du vitrail, est créateur de l’homme et de la femme. Et de là découle toute la généalogie de Jésus qui laissera apparaître Marie et Joseph presque à nos pieds. Autant le personnage de Booz est bien dessiné, autant dans la grande bulle, image d’un chêne vert, les « images » sont floues ; il s’agit d’un songe. « Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne Qui sortit de son ventre
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>En 1978 a été découvert sur le mur de clôture du chœur, côté déambulatoire et face à la chapelle de Tous-les-Saints, un cycle de peintures à la détrempe sur la Vie de saint Éloi. Les limites de la datation peut être fixée par la présence de lion, symbole héraldique de la maison d'Armagnac, comtes de Rodez jusqu'en 1473, et le fait que la travée du chœur où se trouvent ces peintures ait été réalisée à partir de 1449. Ancêtre de la bande dessinée, cette fresque nous rappelle que toute la cathédrale était peinte autrefois, comme en attestent de multiples traces. Ces peintures avaient un but décoratif et catéchétique.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
En 1978 a été découvert sur le mur de clôture du chœur, côté déambulatoire et face à la chapelle de Tous-les-Saints, un cycle de peintures à la détrempe sur la Vie de saint Éloi. Les limites de la datation peut être fixée par la présence de lion, symbole héraldique de la maison d'Armagnac, comtes de Rodez jusqu'en 1473, et le fait que la travée du chœur où se trouvent ces peintures ait été réalisée à partir de 1449. Ancêtre de la bande dessinée, cette fresque nous rappelle que toute la cathédrale était peinte autrefois, comme en attestent de multiples traces. Ces peintures avaient un but décoratif et catéchétique.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Retable du Christ au Jardin des Oliviers. La composition sculptée prend place dans une profonde niche surmontée d’un arc souligné par une accolade entre deux pinacles. Au-dessus de
l’arc, une longue arcature flamboyante très ouvragée. Dans un paysage de rocaille, les apôtres Jacques, Pierre et Jean endormis occupent le premier plan de la composition. Au-dessus, le Christ est agenouillé en position
de prière, les mains jointes, le regard dirigé vers Dieu le Père qui lui apparaît dans le ciel, entouré d’anges qui portent les instruments de la Passion à venir. Le blason fleurdelisé porté par l’ange au centre de l’arc évoquerait Hélion Jouffroy qui pourrait être le commanditaire de l’œuvre, neveu de l’évêque d’Albi et chantre
de la cathédrale de Rodez de 1470 à 1515. Personnage érudit, il contribua à la fondation de deux couvents de Rodez au début du XVIe siècle : les Chartreux et les
Annonciades
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Retable du Christ au Jardin des Oliviers. La composition sculptée prend place dans une profonde niche surmontée d’un arc souligné par une accolade entre deux pinacles. Au-dessus de l’arc, une longue arcature flamboyante très ouvragée. Dans un paysage de rocaille, les apôtres Jacques, Pierre et Jean endormis occupent le premier plan de la composition. Au-dessus, le Christ est agenouillé en position de prière, les mains jointes, le regard dirigé vers Dieu le Père qui lui apparaît dans le ciel, entouré d’anges qui portent les instruments de la Passion à venir. Le blason fleurdelisé porté par l’ange au centre de l’arc évoquerait Hélion Jouffroy qui pourrait être le commanditaire de l’œuvre, neveu de l’évêque d’Albi et chantre de la cathédrale de Rodez de 1470 à 1515. Personnage érudit, il contribua à la fondation de deux couvents de Rodez au début du XVIe siècle : les Chartreux et les Annonciades
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre. Pourtant chanoine de la cathédrale, Galhard Roux mène une vie de débauche
avant de se repentir et d’obtenir les faveurs de François d’Estaing. Pour inscrire ce changement dans la pierre, il commande le décor de cette chapelle
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre. Pourtant chanoine de la cathédrale, Galhard Roux mène une vie de débauche avant de se repentir et d’obtenir les faveurs de François d’Estaing. Pour inscrire ce changement dans la pierre, il commande le décor de cette chapelle
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre. La clôture flamboyante qui la ferme
paraît avoir d’abord été destinée au chœur. Du côté de la chapelle, elle conserve quatre statuettes de sibylles, prophétesses de l’Antiquité dans les oracles desquelles l’Église médiévale a vu des annonces de la venue du Christ et de sa Passion. Elles prennent place autour d’un Christ de l’Ecce Homo, formule prononcée par Ponce Pilate lorsqu’il le présenta à la foule couronné d’épines et vêtu du manteau pourpre impérial en proclamant « voici l’homme » pour le tourner en dérision.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre. La clôture flamboyante qui la ferme paraît avoir d’abord été destinée au chœur. Du côté de la chapelle, elle conserve quatre statuettes de sibylles, prophétesses de l’Antiquité dans les oracles desquelles l’Église médiévale a vu des annonces de la venue du Christ et de sa Passion. Elles prennent place autour d’un Christ de l’Ecce Homo, formule prononcée par Ponce Pilate lorsqu’il le présenta à la foule couronné d’épines et vêtu du manteau pourpre impérial en proclamant « voici l’homme » pour le tourner en dérision.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre. Christ de l’Ecce Homo, formule prononcée par Ponce Pilate lorsqu’il le présenta à la foule couronné d’épines et vêtu du manteau pourpre impérial en proclamant « voici l’homme » pour le tourner en dérision.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre. Christ de l’Ecce Homo, formule prononcée par Ponce Pilate lorsqu’il le présenta à la foule couronné d’épines et vêtu du manteau pourpre impérial en proclamant « voici l’homme » pour le tourner en dérision.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Dans la chapelle du Saint-Sépulcre, la troisième chapelle sud de la nef, côté sud, on trouve un ensemble sculpté représentant une mise au tombeau, sculpté en pierre polychrome, offerte par le chanoine Galhard Roux, en 1523. Le retable et l’autel sont en pierre polychrome. On remarque qu’ils sont à plusieurs reprises marqués des initiales et des armoiries du fondateur. Malgré la faible profondeur du retable, les lignes fuyantes de l’ébrasement et de la
voûte de la niche donnent une illusion de perspective importante qui dramatise la scène, effet renforcé par les poses et expressions très marquées des personnages.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Dans la chapelle du Saint-Sépulcre, la troisième chapelle sud de la nef, côté sud, on trouve un ensemble sculpté représentant une mise au tombeau, sculpté en pierre polychrome, offerte par le chanoine Galhard Roux, en 1523. Le retable et l’autel sont en pierre polychrome. On remarque qu’ils sont à plusieurs reprises marqués des initiales et des armoiries du fondateur. Malgré la faible profondeur du retable, les lignes fuyantes de l’ébrasement et de la voûte de la niche donnent une illusion de perspective importante qui dramatise la scène, effet renforcé par les poses et expressions très marquées des personnages.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre. On remarque qu’à plusieurs reprises  les initiales (G.R) et les armoiries (des roses et trois étoiles) du fondateur sont gravées.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre. On remarque qu’à plusieurs reprises les initiales (G.R) et les armoiries (des roses et trois étoiles) du fondateur sont gravées.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre.Le registre médian relate trois épisodes du cycle de la Résurrection de gauche à
droite : la Descente aux Limbes, l’apparition à Marie-Madeleine et l’Incrédulité de saint Thomas. La date de 1523, portée sur le pilastre à gauche tout en haut, indique probablement le moment de l’achèvement de cette œuvre.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre.Le registre médian relate trois épisodes du cycle de la Résurrection de gauche à droite : la Descente aux Limbes, l’apparition à Marie-Madeleine et l’Incrédulité de saint Thomas. La date de 1523, portée sur le pilastre à gauche tout en haut, indique probablement le moment de l’achèvement de cette œuvre.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre. Le Christ ressuscité sortant de son
tombeau, le pied posé sur un des soldats qui le gardait.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre. Le Christ ressuscité sortant de son tombeau, le pied posé sur un des soldats qui le gardait.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre.Le
corps presque nu, livide, horizontal du Christ tranche avec les habits colorés des personnages debout autour. Seule touche de couleur sur ce corps blême se fondant avec le linceul, la plaie saignante. La main crispée du Christ annonce la raideur du cadavre auquel le fidèle est confronté.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre.Le corps presque nu, livide, horizontal du Christ tranche avec les habits colorés des personnages debout autour. Seule touche de couleur sur ce corps blême se fondant avec le linceul, la plaie saignante. La main crispée du Christ annonce la raideur du cadavre auquel le fidèle est confronté.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre.  Le sculpteur exprime l’émotion extrême des personnages par chacune de leurs attitudes : Marie, la mère, qu’il faut aider devant l’épreuve, le visage éploré et les mains jointes, priant face à l’insoutenable ; les saintes femmes toutes dévouées à la Vierge ; Madeleine contemplant tristement
ce corps meurtri qu’elle va parfumer pour l’ensevelissement ;
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre. Le sculpteur exprime l’émotion extrême des personnages par chacune de leurs attitudes : Marie, la mère, qu’il faut aider devant l’épreuve, le visage éploré et les mains jointes, priant face à l’insoutenable ; les saintes femmes toutes dévouées à la Vierge ; Madeleine contemplant tristement ce corps meurtri qu’elle va parfumer pour l’ensevelissement ;
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre. Saint Jean tenant la couronne d’épines et qui peine à regarder ce visage qu’il a sous ses yeux. Joseph
d’Arimathie, au riche costume et à l’aumônière à la ceinture, tient une extrémité du linceul.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre. Saint Jean tenant la couronne d’épines et qui peine à regarder ce visage qu’il a sous ses yeux. Joseph d’Arimathie, au riche costume et à l’aumônière à la ceinture, tient une extrémité du linceul.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre. Nicodème, en habit de pèlerin face à Arimathie.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre. Nicodème, en habit de pèlerin face à Arimathie.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre. La date de 1523, portée sur le pilastre à gauche tout en haut, indique probablement le moment de l’achèvement de cette œuvre.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre. La date de 1523, portée sur le pilastre à gauche tout en haut, indique probablement le moment de l’achèvement de cette œuvre.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Chapelle du Saint-Sépulcre.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Chapelle du Saint-Sépulcre.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Décapitation d'une martyre.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Décapitation d'une martyre.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Le Souper à Emmaüs. Repas du Christ avec deux disciples à Emmaüs, après sa résurrection et décrit dans l'évangile selon saint Luc.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Le Souper à Emmaüs. Repas du Christ avec deux disciples à Emmaüs, après sa résurrection et décrit dans l'évangile selon saint Luc.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>Retable de l’ange gardien de Gabriel Gadaluenc. 1688. Les deux grandes toiles latérales proposent à gauche, une Annonciation de 1691 de Joseph Poujol, à droite, l'ange Raphaël, lors du voyage de Tobie. Dans la partie supérieure, une statue de Saint-Michel.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
Retable de l’ange gardien de Gabriel Gadaluenc. 1688. Les deux grandes toiles latérales proposent à gauche, une Annonciation de 1691 de Joseph Poujol, à droite, l'ange Raphaël, lors du voyage de Tobie. Dans la partie supérieure, une statue de Saint-Michel.
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<center>La cathédrale Notre-Dame de Rodez</center>En bas, sainte Marie Madeleine et saint Antoine ?
La cathédrale Notre-Dame de Rodez
En bas, sainte Marie Madeleine et saint Antoine ?
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<center>Le palais Episcopal </center>Boulevard d’Estourmel. Le Cardinal Georges d'Armagnac, engage la construction des arcades «renaissances» soutenant la grande terrasse. Au bout, la tour Corbières, vestige du système de défense de la ville.
Le palais Episcopal
Boulevard d’Estourmel. Le Cardinal Georges d'Armagnac, engage la construction des arcades «renaissances» soutenant la grande terrasse. Au bout, la tour Corbières, vestige du système de défense de la ville.
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<center>Le palais Episcopal </center>Palais Episcopal propriété du Conseil Départemental de l'Aveyron.
Le palais Episcopal occupe ce site depuis le XV° siècle. Il fut d'abord édifié entre la cathédrale et la «tour Corbières» (1445) par Mgr Bertrand de Chalençon.
Ce premier palais s'appuie sur le rempart, en lien direct avec la cathédrale par la porte Saint Martial (démolie au XIXe siècle).
En 1515 Mgr François d'Estaing l'agrandit en construisant la haute « tour carré ». Son successeur, le Cardinal Georges d'Armagnac, engage la construction des arcades «renaissances» soutenant la grande terrasse. C'est Mgr Jacques de Corneilhan qui finira ces travaux: En 1589 le palais est détruit par les Ruthénois durant la guerre civile.
Le palais Episcopal
Palais Episcopal propriété du Conseil Départemental de l'Aveyron. Le palais Episcopal occupe ce site depuis le XV° siècle. Il fut d'abord édifié entre la cathédrale et la «tour Corbières» (1445) par Mgr Bertrand de Chalençon. Ce premier palais s'appuie sur le rempart, en lien direct avec la cathédrale par la porte Saint Martial (démolie au XIXe siècle). En 1515 Mgr François d'Estaing l'agrandit en construisant la haute « tour carré ». Son successeur, le Cardinal Georges d'Armagnac, engage la construction des arcades «renaissances» soutenant la grande terrasse. C'est Mgr Jacques de Corneilhan qui finira ces travaux: En 1589 le palais est détruit par les Ruthénois durant la guerre civile.
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<center>Le palais Episcopal </center>En 1694, Mgr Philippe de Lusignan entreprend la construction d’un nouveau palais, de style Louis XIII, suivant une nouvelle orientation perpendiculaire au rempart.
En 1722 Mgr Jean Armand de la Vove de Tourouve poursuit l'aménagement en construisant les ailes en retours qui vont clôturer la cour d'honneur. Il aménage aussi le grand jardin « à la française » qui s'étend alors jusqu'au grand séminaire (actuel collège Fabre).
La Révolution française chasse l'Evêque, transforme le palais en Hôtel de Préfecture et la «tour Corbières» en prison (le «chouan» Charrier y serra emprisonné avant d'être guillotiné). En 1822. Le palais est rendu à l'Evêque. En 1871 ce sont les derniers grands travaux, dus à Mgr Ernest Bourret, avec l'aménagement des combles et la construction des pavillons finissants ainsi la symétrie de la cour d'honneur.
Le palais Episcopal
En 1694, Mgr Philippe de Lusignan entreprend la construction d’un nouveau palais, de style Louis XIII, suivant une nouvelle orientation perpendiculaire au rempart. En 1722 Mgr Jean Armand de la Vove de Tourouve poursuit l'aménagement en construisant les ailes en retours qui vont clôturer la cour d'honneur. Il aménage aussi le grand jardin « à la française » qui s'étend alors jusqu'au grand séminaire (actuel collège Fabre). La Révolution française chasse l'Evêque, transforme le palais en Hôtel de Préfecture et la «tour Corbières» en prison (le «chouan» Charrier y serra emprisonné avant d'être guillotiné). En 1822. Le palais est rendu à l'Evêque. En 1871 ce sont les derniers grands travaux, dus à Mgr Ernest Bourret, avec l'aménagement des combles et la construction des pavillons finissants ainsi la symétrie de la cour d'honneur.
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<center>Le palais Episcopal </center>La tour de Guet, puis la tour d'Estaing et aujoud'hui la tour carrée construite par François d'Estaing dans laquelle il a logé ses officiers.
Le palais Episcopal
La tour de Guet, puis la tour d'Estaing et aujoud'hui la tour carrée construite par François d'Estaing dans laquelle il a logé ses officiers.
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<center>Le palais Episcopal </center>
Le palais Episcopal
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<center>La maison de Benoit</center>Au pied du chevet de la cathédrale Notre-Dame de Rodez, il y a la petite place d’Estaing. Dans l’angle de cette place ruthénoise, un passage voûté permet d'accèder à la cour intérieure de la maison de Benoit.
La maison de Benoit
Au pied du chevet de la cathédrale Notre-Dame de Rodez, il y a la petite place d’Estaing. Dans l’angle de cette place ruthénoise, un passage voûté permet d'accèder à la cour intérieure de la maison de Benoit.
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<center>La maison de Benoit</center>Cet ancien hôtel a été construit au 16e siècle pour le chanoine Jean Pouget, proche de l’évêque François d’Estaing. A l’époque, d’importants travaux ont été entrepris pour regrouper cet ensemble d’habitations jusqu’alors juxtaposées. Le style gothique flamboyant de la maison est reconnaissable à plusieurs reprises : • le passage voûté d’accès à la cour,
• des gargouilles gothiques,
• des fenêtres à croisées moulurées.
La maison de Benoit
Cet ancien hôtel a été construit au 16e siècle pour le chanoine Jean Pouget, proche de l’évêque François d’Estaing. A l’époque, d’importants travaux ont été entrepris pour regrouper cet ensemble d’habitations jusqu’alors juxtaposées. Le style gothique flamboyant de la maison est reconnaissable à plusieurs reprises : • le passage voûté d’accès à la cour, • des gargouilles gothiques, • des fenêtres à croisées moulurées.
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<center>La maison de Benoit</center>Les murs rouges de la bâtisse contrastent avec ceux de la placette. Ici, les gargouilles sont à portée de main
La maison de Benoit
Les murs rouges de la bâtisse contrastent avec ceux de la placette. Ici, les gargouilles sont à portée de main
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<center>La maison de Benoit</center>
La maison de Benoit
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<center>La maison de Benoit</center>Une gargouille.
La maison de Benoit
Une gargouille.
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<center>La maison de Benoit</center>La tour abrite l’escalier.
La maison de Benoit
La tour abrite l’escalier.
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<center>La maison de Benoit</center>Sur le côté de la tour, une sculpture représente un vigneron, datant du 20e siècle. Celle-ci rappelle les échanges commerciaux d’antan avec le proche vignoble de Marcillac.
La maison de Benoit
Sur le côté de la tour, une sculpture représente un vigneron, datant du 20e siècle. Celle-ci rappelle les échanges commerciaux d’antan avec le proche vignoble de Marcillac.
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<center>Le Café Broussy </center>Fréquenté par le poète Antonin Artaud lors de son séjour à Rodez, à l’asile psychiatrique de Paraire,  le Café Broussy au style Art déco se trouve au bout de l’avenue Victor-Hugo, au bord de la place d’Armes.  A la terrasse extérieure on peut voir une céramique aux dessins géométriques élégants. On se demande ce qu’est inscrit au-dessus de la porte d’entrée : on distingue un lettrage sur fond doré. Il s’agit, en fait, du monogramme de Paul Broussy, fondateur du lieu en 1891.
Le Café Broussy
Fréquenté par le poète Antonin Artaud lors de son séjour à Rodez, à l’asile psychiatrique de Paraire, le Café Broussy au style Art déco se trouve au bout de l’avenue Victor-Hugo, au bord de la place d’Armes. A la terrasse extérieure on peut voir une céramique aux dessins géométriques élégants. On se demande ce qu’est inscrit au-dessus de la porte d’entrée : on distingue un lettrage sur fond doré. Il s’agit, en fait, du monogramme de Paul Broussy, fondateur du lieu en 1891.
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<center>Le Café Broussy </center>Au-dessus de la porte d’entrée, un lettrage sur fond doré est le  monogramme de Paul Broussy, fondateur du lieu en 1891.
Le Café Broussy
Au-dessus de la porte d’entrée, un lettrage sur fond doré est le monogramme de Paul Broussy, fondateur du lieu en 1891.
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<center>Le musée Soulages.</center>Le musée Soulages a été conçu par Ramén Vilalta, Carme Pigem, Rafael Aranda et Gilles Trégouët regroupés sous le nom RCR arquitectes (Olot - Espagne), associés au cabinet Roques et Passelac (Narbonne). Chacun de ses espaces a été pensé pour accueillir un des aspects particuliers de la collection. Les passages réguliers de l'ombre à la lumière et les élévations rythmées entrent en résonance avec l’œuvre de l’artiste. Sensibles au lieu et au paysage, les architectes ont choisi des matériaux simples : le béton, le verre et surtout, l’acier Corten dont la palette chromatique rappelle les premières peintures sur papier de Soulages, les brous de noix, ainsi que les plaques de cuivre qui ont servi de matrice aux eaux-fortes.
Le musée Soulages.
Le musée Soulages a été conçu par Ramén Vilalta, Carme Pigem, Rafael Aranda et Gilles Trégouët regroupés sous le nom RCR arquitectes (Olot - Espagne), associés au cabinet Roques et Passelac (Narbonne). Chacun de ses espaces a été pensé pour accueillir un des aspects particuliers de la collection. Les passages réguliers de l'ombre à la lumière et les élévations rythmées entrent en résonance avec l’œuvre de l’artiste. Sensibles au lieu et au paysage, les architectes ont choisi des matériaux simples : le béton, le verre et surtout, l’acier Corten dont la palette chromatique rappelle les premières peintures sur papier de Soulages, les brous de noix, ainsi que les plaques de cuivre qui ont servi de matrice aux eaux-fortes.
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<center>Le musée Soulages.</center>
Le musée Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>
Le musée Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>
Le musée Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>Né de donations successives de Pierre et Colette Soulages à la communauté d’agglomération du Grand Rodez en 2005 et 2012, le musée Soulages a été construit dans le jardin du Foirail (2010-2014). Au-delà de la dimension monographique, il était important pour Pierre Soulages de mettre « l’accent sur la manière dont naissent les œuvres ».
Le musée met en lien les œuvres, les outils et les techniques expérimentées par l’artiste.
Peinture sur toile et sur papier, eau-forte, verre inventé pour les vitraux de Conques. La collection présentée s’étend de 1946 à 2012.
Le musée Soulages.
Né de donations successives de Pierre et Colette Soulages à la communauté d’agglomération du Grand Rodez en 2005 et 2012, le musée Soulages a été construit dans le jardin du Foirail (2010-2014). Au-delà de la dimension monographique, il était important pour Pierre Soulages de mettre « l’accent sur la manière dont naissent les œuvres ». Le musée met en lien les œuvres, les outils et les techniques expérimentées par l’artiste. Peinture sur toile et sur papier, eau-forte, verre inventé pour les vitraux de Conques. La collection présentée s’étend de 1946 à 2012.
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 1578 x 200 cm, 21 août 1963.
Huile sur toile. Centre national des arts plastiques. 
En dépôt au musée Soulages, Rodez depuis 2014
Le musée Soulages.
Peinture 1578 x 200 cm, 21 août 1963. Huile sur toile. Centre national des arts plastiques. En dépôt au musée Soulages, Rodez depuis 2014
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<center>Le musée Soulages.</center>Brou de noix sur papier marouflé sur toile, 100 x75 cm, 1948-4
Collection particulière
Le musée Soulages.
Brou de noix sur papier marouflé sur toile, 100 x75 cm, 1948-4 Collection particulière
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 100 x 81 cm, 1949
Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages, 2005
Le musée Soulages.
Peinture 100 x 81 cm, 1949 Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages, 2005
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 73 x 54 cm, 20 avril 1951
Huile sur toile
Dépôt Collection particulière
Le musée Soulages.
Peinture 73 x 54 cm, 20 avril 1951 Huile sur toile Dépôt Collection particulière
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<center>Le musée Soulages.</center>Prernières peintures
En 1946, Pierre et Colette Soulages s’installent à Courbevoie dans un minuscule appartement-atelier. Dès l’année suivante, Soulages expose à Paris au salon des Surindépendants, il y est remarqué publiquement par le peintre Francis Picabia qui reprendra à son compte une phrase de Pissarro : « Avec l’âge que vous avez et ce que vous faites, vous n’allez pas tarder à avoir beaucoup d’ennemis i ». Michel Ragon, critique d’art, note déjà pour sa part « les tonalités sombres, les rythmes robustes » de ses peintures.
Hans Hartung, Gérard Schneider et Jean-Michel Atlan figurent parmi les amis de Soulages ; ils exposent parfois avec lui. Pourtant, Soulages n’appartient à aucun groupe d’artistes. La peinture traditionnelle, à la technique et aux instruments convenus, le rebute.
il achète en 1947 ses premières brosses de peintre en bâtiment, plus proches de la peinture qu’il a envie de produire. Dès le départ, la peinture de Pierre Soulages ne propose ni représentation, ni message.
La reconnaissance
En 1948, Soulages expose trois peintures au IIIe salon des Réalités Nouvelles. Leur construction, un fond clair barré de grands traits sombres, fait surgir la lumière. Repéré par Ottomar Domnick, défenseur de l’art abstrait en Allemagne, il est alors invité à prendre part à « Grosse Ausstellung Franzosischer abstrakter Malerei », une exposition itinérante dans sept villes allemandes.
Soulages y présente cinq peintures sur toile et sept brous de noix, dont l’un, traité en négatif, servira d’affiche pour l’exposition. Dès lors, ses œuvres, très différentes de celles colorées de ses contemporains, seront exposées en Europe et aux États-Unis.
Le musée Soulages.
Prernières peintures En 1946, Pierre et Colette Soulages s’installent à Courbevoie dans un minuscule appartement-atelier. Dès l’année suivante, Soulages expose à Paris au salon des Surindépendants, il y est remarqué publiquement par le peintre Francis Picabia qui reprendra à son compte une phrase de Pissarro : « Avec l’âge que vous avez et ce que vous faites, vous n’allez pas tarder à avoir beaucoup d’ennemis i ». Michel Ragon, critique d’art, note déjà pour sa part « les tonalités sombres, les rythmes robustes » de ses peintures. Hans Hartung, Gérard Schneider et Jean-Michel Atlan figurent parmi les amis de Soulages ; ils exposent parfois avec lui. Pourtant, Soulages n’appartient à aucun groupe d’artistes. La peinture traditionnelle, à la technique et aux instruments convenus, le rebute. il achète en 1947 ses premières brosses de peintre en bâtiment, plus proches de la peinture qu’il a envie de produire. Dès le départ, la peinture de Pierre Soulages ne propose ni représentation, ni message. La reconnaissance En 1948, Soulages expose trois peintures au IIIe salon des Réalités Nouvelles. Leur construction, un fond clair barré de grands traits sombres, fait surgir la lumière. Repéré par Ottomar Domnick, défenseur de l’art abstrait en Allemagne, il est alors invité à prendre part à « Grosse Ausstellung Franzosischer abstrakter Malerei », une exposition itinérante dans sept villes allemandes. Soulages y présente cinq peintures sur toile et sept brous de noix, dont l’un, traité en négatif, servira d’affiche pour l’exposition. Dès lors, ses œuvres, très différentes de celles colorées de ses contemporains, seront exposées en Europe et aux États-Unis.
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 36,5 x 45,5 cm, 1934
Huile sur carton.
Derrière les arbres formant une cage à lumière, le lycée la Roque (Rodez) se découpe à l'horizon.
Le musée Soulages.
Peinture 36,5 x 45,5 cm, 1934 Huile sur carton. Derrière les arbres formant une cage à lumière, le lycée la Roque (Rodez) se découpe à l'horizon.
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 81 x 100 cm, 1946
Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
Le musée Soulages.
Peinture 81 x 100 cm, 1946 Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 97 x 130 cm, 1947
Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
Le musée Soulages.
Peinture 97 x 130 cm, 1947 Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 100 x 165 cm, 1949.
Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
Le musée Soulages.
Peinture 100 x 165 cm, 1949. Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 130 x 97 cm, 20 décembre 1948
Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
Le musée Soulages.
Peinture 130 x 97 cm, 20 décembre 1948 Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 129,5 x 197,5 cm, 14 avril 1949
Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
Le musée Soulages.
Peinture 129,5 x 197,5 cm, 14 avril 1949 Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 162 x 130 cm, 1er juin 1964.
Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
Le musée Soulages.
Peinture 162 x 130 cm, 1er juin 1964. Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 159 x 202 cm, 28 novembre 1970. Collection particulière
En dépôt au musée Soulages depuis 20120
Le musée Soulages.
Peinture 159 x 202 cm, 28 novembre 1970. Collection particulière En dépôt au musée Soulages depuis 20120
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 202 x 143, 30 novembre 1987. Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages en 2005
Le musée Soulages.
Peinture 202 x 143, 30 novembre 1987. Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages en 2005
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 146 x 97 cm, février 1948
Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages.
Le musée Soulages.
Peinture 146 x 97 cm, février 1948 Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 162 x 114 cm, 27 août 1958
Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages.
Le musée Soulages.
Peinture 162 x 114 cm, 27 août 1958 Huile sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>Brous de noix
Pierre Soulages s’installe à Paris en 1946. Il travaille alors simultanément sur toile et sur papier. Les œuvres sur papier de Soulages ont une existence propre, souvent dissociée de la peinture sur toile.
En 1947, apparaissent les premiers brous de noix.
Soulages applique cette matière, traditionnellement utilisée par les artisans pour teindre le bois, à l’aide de pinceaux de peintres en bâtiment. Fluide, le brou de noix offre à l’artiste des propriétés plastiques inédites : intensité et chaleur des noirs, transparences...
Des signes sans signification
Les brous de noix ne constituent pas la transcription d’un geste ou d’une émotion. Semblables à des signes, ils ne portent pourtant aucune signification et ne représentent pas. Au contact du brou, le blanc du papier fait vibrer la lumière. Il établit avec celui-ci un rapport intime, nous invitant ainsi à une lecture globale de l’œuvre.
Outre les brous de noix, cette salle présente des œuvres sur papier postérieures, des gouaches et des encres.
Pierre Soulages y déploie sa science de l’économie en croisant quelques vigoureux coups de brosse. Avec ces différentes ma
Le musée Soulages.
Brous de noix Pierre Soulages s’installe à Paris en 1946. Il travaille alors simultanément sur toile et sur papier. Les œuvres sur papier de Soulages ont une existence propre, souvent dissociée de la peinture sur toile. En 1947, apparaissent les premiers brous de noix. Soulages applique cette matière, traditionnellement utilisée par les artisans pour teindre le bois, à l’aide de pinceaux de peintres en bâtiment. Fluide, le brou de noix offre à l’artiste des propriétés plastiques inédites : intensité et chaleur des noirs, transparences... Des signes sans signification Les brous de noix ne constituent pas la transcription d’un geste ou d’une émotion. Semblables à des signes, ils ne portent pourtant aucune signification et ne représentent pas. Au contact du brou, le blanc du papier fait vibrer la lumière. Il établit avec celui-ci un rapport intime, nous invitant ainsi à une lecture globale de l’œuvre. Outre les brous de noix, cette salle présente des œuvres sur papier postérieures, des gouaches et des encres. Pierre Soulages y déploie sa science de l’économie en croisant quelques vigoureux coups de brosse. Avec ces différentes ma
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<center>Le musée Soulages.</center>Brou de noix sur papier 48,1 x 32,8 cm 1949
Donation Pierre et Colette Soulages, 2005.
Cette œuvre a bénéficié du soutien de la Fondation BNP Paribas dans le cadre d’une opération de conservation préventive.
Le musée Soulages.
Brou de noix sur papier 48,1 x 32,8 cm 1949 Donation Pierre et Colette Soulages, 2005. Cette œuvre a bénéficié du soutien de la Fondation BNP Paribas dans le cadre d’une opération de conservation préventive.
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<center>Le musée Soulages.</center>Brou de noix sur papier 65,3 x 50,5 cm 1947
Donation Pierre et Colette Soulages, 2005 N° inv. : 2014.1.7
Cette œuvre a bénéficié du soutien
Le musée Soulages.
Brou de noix sur papier 65,3 x 50,5 cm 1947 Donation Pierre et Colette Soulages, 2005 N° inv. : 2014.1.7 Cette œuvre a bénéficié du soutien
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<center>Le musée Soulages.</center>Fusain sur papier 62,5 x 48 cm, 1946
Donation Pierre et Colette Soulages, 2005.
Cette œuvre a bénéficié du soutien de la Fondation BNP Paribas dans le cadre d’une opération de conservation préventive
Le musée Soulages.
Fusain sur papier 62,5 x 48 cm, 1946 Donation Pierre et Colette Soulages, 2005. Cette œuvre a bénéficié du soutien de la Fondation BNP Paribas dans le cadre d’une opération de conservation préventive
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<center>Le musée Soulages.</center>Brou de noix sur papier 63,8 x 48,5 cm, 1947
Donation Pierre et Colette Soulages, 2005. Cette œuvre a bénéficié du soutien de la Fondation BNP Paribas dans le cadre d’une opération de conservation préventive
Le musée Soulages.
Brou de noix sur papier 63,8 x 48,5 cm, 1947 Donation Pierre et Colette Soulages, 2005. Cette œuvre a bénéficié du soutien de la Fondation BNP Paribas dans le cadre d’une opération de conservation préventive
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<center>Le musée Soulages.</center>L’estampe
Si l'estampe permet de reproduire une œuvre à l’identique, elle est, pour Pierre Soulages, une nouvelle opportunité d’exploration des techniques et des possibilités de la matière.
Dès 1951, Pierre Soulages pousse la porte de l’atelier de Roger Lacourière, imprimeur des plus grands. Il y expérimente la technique de l’eau-forte. C’est par la découverte de la technique de l’eau-forte que Pierre Soulages installe sa réputation de graveur. « J’ai fait de la gravure parce que, avec la gravure, quelque chose apparaissait qui ne pouvait apparaître avec la peinture ».
Plus tard, Pierre Soulages pratique aussi la lithographie et la sérigraphie, autres procédés d’impression.
Soulages laisse libre cours à son inventivité. Comme pour ses peintures, il a besoin de sortir du cadre et de dépasser la technique. Sa production n’est pas régulière mais correspond à des temps différents, des périodes. Eaux-fortes, lithographies, sérigraphies... au total, 123 estampes sont créées entre 1950 et 1970.
Les trois bronzes également présentés dans cette salle «ont des agrandissements des matrices des eaux- fortes. Longuem
Le musée Soulages.
L’estampe Si l'estampe permet de reproduire une œuvre à l’identique, elle est, pour Pierre Soulages, une nouvelle opportunité d’exploration des techniques et des possibilités de la matière. Dès 1951, Pierre Soulages pousse la porte de l’atelier de Roger Lacourière, imprimeur des plus grands. Il y expérimente la technique de l’eau-forte. C’est par la découverte de la technique de l’eau-forte que Pierre Soulages installe sa réputation de graveur. « J’ai fait de la gravure parce que, avec la gravure, quelque chose apparaissait qui ne pouvait apparaître avec la peinture ». Plus tard, Pierre Soulages pratique aussi la lithographie et la sérigraphie, autres procédés d’impression. Soulages laisse libre cours à son inventivité. Comme pour ses peintures, il a besoin de sortir du cadre et de dépasser la technique. Sa production n’est pas régulière mais correspond à des temps différents, des périodes. Eaux-fortes, lithographies, sérigraphies... au total, 123 estampes sont créées entre 1950 et 1970. Les trois bronzes également présentés dans cette salle «ont des agrandissements des matrices des eaux- fortes. Longuem
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<center>Le musée Soulages.</center>Eau-forte VIII
1957 Encre, papier
76 x 56,4 cm - 59 x 44 cm Donation Pierre et Colette Soulages, 2005
Le musée Soulages.
Eau-forte VIII 1957 Encre, papier 76 x 56,4 cm - 59 x 44 cm Donation Pierre et Colette Soulages, 2005
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<center>Le musée Soulages.</center>Eau-forte XI
Encre, papier
65,5 x 50 cm - 40 x 40 cm Donation Pierre et Colette Soulages.
Le musée Soulages.
Eau-forte XI Encre, papier 65,5 x 50 cm - 40 x 40 cm Donation Pierre et Colette Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 181 x 142 cm, 23 juin 2019
Acrylique sur toile Collection particulière
En dépôt au musée Soulages, Rodez depuis 2020
Le musée Soulages.
Peinture 181 x 142 cm, 23 juin 2019 Acrylique sur toile Collection particulière En dépôt au musée Soulages, Rodez depuis 2020
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<center>Le musée Soulages.</center>Lithographie n°10, 1963
68 x 51,5 cm - 61 x 47 cm Donation Pierre et Colette Soulages.
Le musée Soulages.
Lithographie n°10, 1963 68 x 51,5 cm - 61 x 47 cm Donation Pierre et Colette Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>Lithographie n°25, 1969
78 x 57,5 cm - 76 x 35,5 cm
Donation Pierre et Colette Soulages.
Le musée Soulages.
Lithographie n°25, 1969 78 x 57,5 cm - 76 x 35,5 cm Donation Pierre et Colette Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>Lithographie n°25, 1969
78 x 57,5 cm - 76 x 35,5 cm
Donation Pierre et Colette Soulages.
Le musée Soulages.
Lithographie n°25, 1969 78 x 57,5 cm - 76 x 35,5 cm Donation Pierre et Colette Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>Bronze II, 1976
66 x 89 cm
Donation Pierre et Colette Soulages.
Le musée Soulages.
Bronze II, 1976 66 x 89 cm Donation Pierre et Colette Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>
Le musée Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>Eau-forte XIII 1957 
Encre, papier 76 x 56,5 cm – 59,5 x 43,5 cm
Donation Pierre et Colette Soulages.
Le musée Soulages.
Eau-forte XIII 1957 Encre, papier 76 x 56,5 cm – 59,5 x 43,5 cm Donation Pierre et Colette Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>Matrice eau-forte XIII, 1957
Donation Pierre et Colette Soulages.
Cuivre
Le musée Soulages.
Matrice eau-forte XIII, 1957 Donation Pierre et Colette Soulages. Cuivre
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<center>Le musée Soulages.</center>La sérigraphie, autre technique de production d’une estampe, ne nécessite pas l’usage d’une presse ; elle se fait à plat grâce à un matériel simple et facilement transportable.
Avant de se coucher sur le papier, l’encre d’impression passe au travers d’un tissu à trame fine tendu sur un châssis. Préalablement à l’étape de l’encrage, l’artiste imperméabilise certaines parties de l’écran interposé entre l’encre et le papier. Ces caches empêchent l’encre de passer là où le papier doit rester vierge. La sérigraphie peut ainsi s’apparenter au principe du pochoir.
Animé par un désir constant de découverte, Pierre Soulages s’applique à transformer la technique traditionnelle de la sérigraphie. Parfois, il laisse sécher l’encre sur l’écran ; ailleurs, il y mêle de la limaille de fer. Les inégalités de séchage ou de matière entraînent des effets inattendus à l’impression.
Avec la sérigraphie, Soulages crée plutôt des œuvres de circonstance qui serviront notamment à faire des affiches d’événements culturels, des couvertures ou des planches dans des ouvrages précieux. Il aime la qualité du rendu des couleurs qui est spécifique à ce procédé et qui s’apparente quelque peu à une photographie. Par ailleurs, la sérigraphie permet une grande liberté graphique, comme on peut l’observer dans l’affiche réalisée pour les Jeux Olympiques de Munich de 1972.
Le musée Soulages.
La sérigraphie, autre technique de production d’une estampe, ne nécessite pas l’usage d’une presse ; elle se fait à plat grâce à un matériel simple et facilement transportable. Avant de se coucher sur le papier, l’encre d’impression passe au travers d’un tissu à trame fine tendu sur un châssis. Préalablement à l’étape de l’encrage, l’artiste imperméabilise certaines parties de l’écran interposé entre l’encre et le papier. Ces caches empêchent l’encre de passer là où le papier doit rester vierge. La sérigraphie peut ainsi s’apparenter au principe du pochoir. Animé par un désir constant de découverte, Pierre Soulages s’applique à transformer la technique traditionnelle de la sérigraphie. Parfois, il laisse sécher l’encre sur l’écran ; ailleurs, il y mêle de la limaille de fer. Les inégalités de séchage ou de matière entraînent des effets inattendus à l’impression. Avec la sérigraphie, Soulages crée plutôt des œuvres de circonstance qui serviront notamment à faire des affiches d’événements culturels, des couvertures ou des planches dans des ouvrages précieux. Il aime la qualité du rendu des couleurs qui est spécifique à ce procédé et qui s’apparente quelque peu à une photographie. Par ailleurs, la sérigraphie permet une grande liberté graphique, comme on peut l’observer dans l’affiche réalisée pour les Jeux Olympiques de Munich de 1972.
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