<center>Le musée Soulages.</center>Affiche pour les jeux olympiques de Munich, 1972
Impression papier offset Edition Olympia
D’après Pierre Soulages, Lithographie n°29, 1972 Achat à la galerie CV en 2012
Le musée Soulages.
Affiche pour les jeux olympiques de Munich, 1972 Impression papier offset Edition Olympia D’après Pierre Soulages, Lithographie n°29, 1972 Achat à la galerie CV en 2012
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<center>Le musée Soulages.</center>Sérigraphie, n°2, 1973.
200 épreuves numérotées et signées sur vélin. Michel Caza, Franconville, imprimeur. Festival international de peinture de Cagnes-sur-Mer, éditeur. Épreuve d'artiste. Donation Pierre et Colette Soulages en 2005.
Le musée Soulages.
Sérigraphie, n°2, 1973. 200 épreuves numérotées et signées sur vélin. Michel Caza, Franconville, imprimeur. Festival international de peinture de Cagnes-sur-Mer, éditeur. Épreuve d'artiste. Donation Pierre et Colette Soulages en 2005.
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<center>Le musée Soulages.</center>Sérigraphie, n°20, 1991.
57 x 61 cm – 40 x 47 cm.
Donation Pierre et Colette Soulages.
Le musée Soulages.
Sérigraphie, n°20, 1991. 57 x 61 cm – 40 x 47 cm. Donation Pierre et Colette Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>Dans son monde Outrenoir, Pierre Soulages revisite le polyptyque du Moyen Âge. La lumière est le sujet, se déclinant en différentes surfaces de noir, entre brillant et mat, entre reflets et profondeur. D'une présence extatique, comme une stèle gravée, Peinture 162 x 724 cm, novembre 1996 happe le regard du spectateur par l'ampleur de son horizontalité, avec des stries obliques dans lesquelles glisse la lumière. Le spectateur se déplace face à l'œuvre pour en extraire la vie et saisir le jeu régulier des lignes, plus ou moins creusées. Pour Soulages le mot Outrenoir est vécu comme un territoire poétique. Dès 1999, après vingt années d’Outrenoir, Pierre Soulages réintroduit le blanc. Au cours de la première décennie du XXIe siècle, Pierre il peint des œuvres, sur toile ou sur papier, présentant des bandes blanches en réserve, comme des griffures de lumière qui émergent du noir, obtenues par diverses techniques de caches ou l'utilisation d'outils de son invention : des expériences déjà remarquées entre 1968 et 1972. Il précise : « ce n’est pas un blanc découvert, c’est un blanc qui en réalité conduit au travail sur le noir ». Les relations indissociables entre ces deux états, l'aspect de bas-relief de la matière noire, accentuent la sobriété et la monumentalité. La peinture acrylique accompagnera, puis supplantera la technique à l'huile autour de 2004.
Peinture 300 x 236 cm, 9 juillet 2000, donnée au musée par le couple Soulages en 2020 se dresse tel un Janus à deux faces : à droite la lumière exsude du blanc, à gauche le noir avance par sa propre luisance. Elle fut présentée en 2009 au musée du Louvre à proximité des primitifs italiens et de la Bataille de San Romano de Paolo Uccello : les lignes des lances des combattants dirigent le regard et rappellent la construction de la peinture de Soulages.
Le musée Soulages.
Dans son monde Outrenoir, Pierre Soulages revisite le polyptyque du Moyen Âge. La lumière est le sujet, se déclinant en différentes surfaces de noir, entre brillant et mat, entre reflets et profondeur. D'une présence extatique, comme une stèle gravée, Peinture 162 x 724 cm, novembre 1996 happe le regard du spectateur par l'ampleur de son horizontalité, avec des stries obliques dans lesquelles glisse la lumière. Le spectateur se déplace face à l'œuvre pour en extraire la vie et saisir le jeu régulier des lignes, plus ou moins creusées. Pour Soulages le mot Outrenoir est vécu comme un territoire poétique. Dès 1999, après vingt années d’Outrenoir, Pierre Soulages réintroduit le blanc. Au cours de la première décennie du XXIe siècle, Pierre il peint des œuvres, sur toile ou sur papier, présentant des bandes blanches en réserve, comme des griffures de lumière qui émergent du noir, obtenues par diverses techniques de caches ou l'utilisation d'outils de son invention : des expériences déjà remarquées entre 1968 et 1972. Il précise : « ce n’est pas un blanc découvert, c’est un blanc qui en réalité conduit au travail sur le noir ». Les relations indissociables entre ces deux états, l'aspect de bas-relief de la matière noire, accentuent la sobriété et la monumentalité. La peinture acrylique accompagnera, puis supplantera la technique à l'huile autour de 2004. Peinture 300 x 236 cm, 9 juillet 2000, donnée au musée par le couple Soulages en 2020 se dresse tel un Janus à deux faces : à droite la lumière exsude du blanc, à gauche le noir avance par sa propre luisance. Elle fut présentée en 2009 au musée du Louvre à proximité des primitifs italiens et de la Bataille de San Romano de Paolo Uccello : les lignes des lances des combattants dirigent le regard et rappellent la construction de la peinture de Soulages.
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<center>Le musée Soulages.</center>Jeanne Vicerial, Vénus ouverte (Gisante), 2021. Cordes, fils tricotissés, fleurs séchées 40 x 220 x 50 cm. Courtesy of the artist and Templon – Parsi, Brussels, New York.
Le musée Soulages.
Jeanne Vicerial, Vénus ouverte (Gisante), 2021. Cordes, fils tricotissés, fleurs séchées 40 x 220 x 50 cm. Courtesy of the artist and Templon – Parsi, Brussels, New York.
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<center>Le musée Soulages.</center>Jeanne Vicerial, Présence 3 (totem), 2021. Cordes, fils tricotissés, travail à la main 280 x 100 x 100 cm. Courtesy of the artist and Templon – Parsi, Brussels, New York.
Le musée Soulages.
Jeanne Vicerial, Présence 3 (totem), 2021. Cordes, fils tricotissés, travail à la main 280 x 100 x 100 cm. Courtesy of the artist and Templon – Parsi, Brussels, New York.
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<center>Le musée Soulages.</center>Jeanne Vicerial, Présence 3 (totem), 2021. Cordes, fils tricotissés, travail à la main 280 x 100 x 100 cm. Courtesy of the artist and Templon – Parsi, Brussels, New York.
Le musée Soulages.
Jeanne Vicerial, Présence 3 (totem), 2021. Cordes, fils tricotissés, travail à la main 280 x 100 x 100 cm. Courtesy of the artist and Templon – Parsi, Brussels, New York.
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<center>Le musée Soulages.</center>Peintures sur toile
Le nouvel atelier de Soulages, rue Galande, lui permet de travailler de plus grands formats. Les toiles sont posées contre le mur ou à même le sol. Les pinceaux, les couteaux et les brosses larges du peintre en bâtiment, remplacent le matériel traditionnel. Il utilise aussi des outils de sa fabrication.
Le déploiement de l’œuvre.
À partir de 1959, l’arrachage de matière obtenu par des outils plus larges fait naître un nouveau rapport à la couleur et à la lumière ; Roger Vailland regardant Soulages peindre en 1961 souligne son corps à corps avec la toile sur laquelle il ajoute et retire de la peinture : « J’ai l’impression d’un paysage au matin qui se découvre tout à coup quand un souffle de vent fait lever la brume ».
Le travail de la lumière est toujours là, par contraste ou par transparence.
La matière se déploie à présent sur un axe horizontal. En 1966, Pierre Soulages décide, pour une exposition au musée de Houston (États-Unis), de fixer ses toiles par des câbles entre sol et plafond. Certaines sont déjà constituées de plusieurs panneaux ; la voie est ouverte vers les polyptyques.
Les œuvres investissent l’espace... et invitent déjà le regardeur à se déplacer pour les découvrir.
Des taches et des coulures se répandent sur la toile. L’emploi de l’acrylique, dans les années 70, accentue cette tendance. La matière est fluide et joue par contraste avec le blanc de la toile.
Le musée Soulages.
Peintures sur toile Le nouvel atelier de Soulages, rue Galande, lui permet de travailler de plus grands formats. Les toiles sont posées contre le mur ou à même le sol. Les pinceaux, les couteaux et les brosses larges du peintre en bâtiment, remplacent le matériel traditionnel. Il utilise aussi des outils de sa fabrication. Le déploiement de l’œuvre. À partir de 1959, l’arrachage de matière obtenu par des outils plus larges fait naître un nouveau rapport à la couleur et à la lumière ; Roger Vailland regardant Soulages peindre en 1961 souligne son corps à corps avec la toile sur laquelle il ajoute et retire de la peinture : « J’ai l’impression d’un paysage au matin qui se découvre tout à coup quand un souffle de vent fait lever la brume ». Le travail de la lumière est toujours là, par contraste ou par transparence. La matière se déploie à présent sur un axe horizontal. En 1966, Pierre Soulages décide, pour une exposition au musée de Houston (États-Unis), de fixer ses toiles par des câbles entre sol et plafond. Certaines sont déjà constituées de plusieurs panneaux ; la voie est ouverte vers les polyptyques. Les œuvres investissent l’espace... et invitent déjà le regardeur à se déplacer pour les découvrir. Des taches et des coulures se répandent sur la toile. L’emploi de l’acrylique, dans les années 70, accentue cette tendance. La matière est fluide et joue par contraste avec le blanc de la toile.
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 117 x 165, 18 novembre 2014. Acrylique sur toile. Collection particulière.
En dépôt au musée Soulages depuis 2015
Le musée Soulages.
Peinture 117 x 165, 18 novembre 2014. Acrylique sur toile. Collection particulière. En dépôt au musée Soulages depuis 2015
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 162 x 724,  novembre 1996. 4 panneaux. Huile sur toile. Dépôt du peintre
Le musée Soulages.
Peinture 162 x 724, novembre 1996. 4 panneaux. Huile sur toile. Dépôt du peintre
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 162 x 724,  novembre 1996. 4 panneaux. Huile sur toile. Dépôt du peintre
Le musée Soulages.
Peinture 162 x 724, novembre 1996. 4 panneaux. Huile sur toile. Dépôt du peintre
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 162 x 724,  novembre 1996. 4 panneaux. Huile sur toile. Dépôt du peintre
Le musée Soulages.
Peinture 162 x 724, novembre 1996. 4 panneaux. Huile sur toile. Dépôt du peintre
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<center>Le musée Soulages.</center>4 panneaux 81 x 362 cm. Huile sur toile. 4 panneaux. Huile sur toile. Dépôt du peintre.
Le musée Soulages.
4 panneaux 81 x 362 cm. Huile sur toile. 4 panneaux. Huile sur toile. Dépôt du peintre.
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<center>Le musée Soulages.</center>4 panneaux 81 x 362 cm. Huile sur toile. 4 panneaux. Huile sur toile. Dépôt du peintre.
Le musée Soulages.
4 panneaux 81 x 362 cm. Huile sur toile. 4 panneaux. Huile sur toile. Dépôt du peintre.
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 243 x 362cm, 17 septembre2006
Acrylique sur toile
Triptyque (3 éléments de 81 x 362 cm, superposés) Donation Colette Soulages en 2023
Le musée Soulages.
Peinture 243 x 362cm, 17 septembre2006 Acrylique sur toile Triptyque (3 éléments de 81 x 362 cm, superposés) Donation Colette Soulages en 2023
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 195 x 365 cm, 14 avril 1956
Huile sur toile
Musée national d'art moderne / Centre de création industrielle en dépôt au musée Soulages depuis 2014
Le musée Soulages.
Peinture 195 x 365 cm, 14 avril 1956 Huile sur toile Musée national d'art moderne / Centre de création industrielle en dépôt au musée Soulages depuis 2014
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 202x 125 cm, 12 janvier 2015
Acrylique sur toile Collection particulière
En dépôt au musée Soulages, Rodez depuis 2016
Le musée Soulages.
Peinture 202x 125 cm, 12 janvier 2015 Acrylique sur toile Collection particulière En dépôt au musée Soulages, Rodez depuis 2016
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 324x 181 cm, 19 février 2005. Acrylique sur toile
Polyptyque (4 éléments : 2 éléments de 81 x 181 cm, 1 élément de 91 x 181 cm, 1 élément de 71 cm x 181 cm, superposés)
Donation Colette Soulages en 2023
Le musée Soulages.
Peinture 324x 181 cm, 19 février 2005. Acrylique sur toile Polyptyque (4 éléments : 2 éléments de 81 x 181 cm, 1 élément de 91 x 181 cm, 1 élément de 71 cm x 181 cm, superposés) Donation Colette Soulages en 2023
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 130 x 81 cm, 4 juillet 2021
Acrylique sur toile. Donation Colette Soulages en 2023
Le musée Soulages.
Peinture 130 x 81 cm, 4 juillet 2021 Acrylique sur toile. Donation Colette Soulages en 2023
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 130 x 81 cm, 4 juillet 2021. Acrylique sur toile. Donation Colette Soulages en 2023
Le musée Soulages.
Peinture 130 x 81 cm, 4 juillet 2021. Acrylique sur toile. Donation Colette Soulages en 2023
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 175x175 cm, 18 août 2018. Acrylique sur toile.
Donation Colette Soulages en 2023
Le musée Soulages.
Peinture 175x175 cm, 18 août 2018. Acrylique sur toile. Donation Colette Soulages en 2023
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 175x175 cm, 18 août 2018. Acrylique sur toile.
Donation Colette Soulages en 2023
Le musée Soulages.
Peinture 175x175 cm, 18 août 2018. Acrylique sur toile. Donation Colette Soulages en 2023
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 324x 362 cm, 1986.
Polyptyque (4 éléments de 81 x 362 cm, superposés) Huile sur toile
Donation Pierre et Colette Soulages en 2005
Le musée Soulages.
Peinture 324x 362 cm, 1986. Polyptyque (4 éléments de 81 x 362 cm, superposés) Huile sur toile Donation Pierre et Colette Soulages en 2005
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 136x 136 cm, 24 décembre 1990.
Huile sur toile.
Collection particulière
En dépôt au musée Soulages, Rodez depuis 2014
Le musée Soulages.
Peinture 136x 136 cm, 24 décembre 1990. Huile sur toile. Collection particulière En dépôt au musée Soulages, Rodez depuis 2014
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 136x 136 cm, 24 décembre 1990.
Huile sur toile.
Collection particulière
En dépôt au musée Soulages, Rodez depuis 2014
Le musée Soulages.
Peinture 136x 136 cm, 24 décembre 1990. Huile sur toile. Collection particulière En dépôt au musée Soulages, Rodez depuis 2014
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 390 x 130 cm, 17 mars 2019. Acrylique sur toile.
Donation Pierre et Colette Soulages en 2020
Le musée Soulages.
Peinture 390 x 130 cm, 17 mars 2019. Acrylique sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages en 2020
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<center>Le musée Soulages.</center>Peinture 390 x 130 cm, 17 mars 2019. Acrylique sur toile.
Donation Pierre et Colette Soulages en 2020
Le musée Soulages.
Peinture 390 x 130 cm, 17 mars 2019. Acrylique sur toile. Donation Pierre et Colette Soulages en 2020
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<center>Le musée Soulages.</center>Conques
Au cours de son histoire millénaire, l’abbatiale de Conques a perdu ses vitraux d’origine. En 1986, l’État demande à Pierre Soulages la création de nouveaux vitraux pour les 104 baies de l’abbatiale. Le maître verrier toulousain Jean-Dominique Fleury l’accompagne dans cette aventure. Pierre Soulages connaît bien l’édifice. Il a 12 ans lorsqu’il visite Conques pour la première fois. « C’est à Conques que j’ai éprouvé mes premières émotions artistiques ». L’artiste accepte la commande et se met à la recherche du verre idéal.
Dès lors, Pierre Soulages concentre ses recherches sur la création d’un verre incolore et translucide, mais non transparent. Pour lui, il s’agit de souligner l’architecture de l’édifice, respecter les nuances colorées des pierres et préserver le caractère clos de l’espace.
Il faudra plus de 800 essais et la collaboration du Cirva (Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques de Marseille) et de Saint-Gobain-Recherche pour obtenir ce verre inhabituel, propre à diffuser la lumière.
Le verre idéal trouvé, Pierre Soulages se consacre à la réalisation des cartons, modèles des vitraux à la taille réelle des ouvertures. « Sur de grandes plaques de contreplaqué mélaminé blanc, je me suis mis à « dessiner » avec du ruban adhésif noir qui avait exactement la largeur des plombs que j’avais choisie », explique l’artiste.
Tout ce travail préparatoire à la réalisation des vitraux - et ici présenté - montre comment ce verre vivant et austère, animé de lignes ascensionnelles,
Le musée Soulages.
Conques Au cours de son histoire millénaire, l’abbatiale de Conques a perdu ses vitraux d’origine. En 1986, l’État demande à Pierre Soulages la création de nouveaux vitraux pour les 104 baies de l’abbatiale. Le maître verrier toulousain Jean-Dominique Fleury l’accompagne dans cette aventure. Pierre Soulages connaît bien l’édifice. Il a 12 ans lorsqu’il visite Conques pour la première fois. « C’est à Conques que j’ai éprouvé mes premières émotions artistiques ». L’artiste accepte la commande et se met à la recherche du verre idéal. Dès lors, Pierre Soulages concentre ses recherches sur la création d’un verre incolore et translucide, mais non transparent. Pour lui, il s’agit de souligner l’architecture de l’édifice, respecter les nuances colorées des pierres et préserver le caractère clos de l’espace. Il faudra plus de 800 essais et la collaboration du Cirva (Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques de Marseille) et de Saint-Gobain-Recherche pour obtenir ce verre inhabituel, propre à diffuser la lumière. Le verre idéal trouvé, Pierre Soulages se consacre à la réalisation des cartons, modèles des vitraux à la taille réelle des ouvertures. « Sur de grandes plaques de contreplaqué mélaminé blanc, je me suis mis à « dessiner » avec du ruban adhésif noir qui avait exactement la largeur des plombs que j’avais choisie », explique l’artiste. Tout ce travail préparatoire à la réalisation des vitraux - et ici présenté - montre comment ce verre vivant et austère, animé de lignes ascensionnelles,
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<center>Le musée Soulages.</center>Vincent CUNILLÈRE.
Baie n°28, bas-côté nord - Vue de l'extérieur à différentes heures de la journée.
La lumière porte les couleurs
315,5 x 115 cm chaque panneau. Photographies contrecollées sur mélaminé.
Le musée Soulages.
Vincent CUNILLÈRE. Baie n°28, bas-côté nord - Vue de l'extérieur à différentes heures de la journée. La lumière porte les couleurs 315,5 x 115 cm chaque panneau. Photographies contrecollées sur mélaminé.
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<center>Le musée Soulages.</center>Essais de verre, avec différentes granulométries, degrés et temps de fusion, réalisés au laboratoire de recherche de Saint-Gobain. Aubervilliers, 1987-1990
Le musée Soulages.
Essais de verre, avec différentes granulométries, degrés et temps de fusion, réalisés au laboratoire de recherche de Saint-Gobain. Aubervilliers, 1987-1990
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<center>Le musée Soulages.</center>Le travail du verre
Au départ, c'était la recherche d’un verre coupant la vue de 1'extérieur laissant passer la lumière du jour, naturelle, créant une surface continuant les murs ; surface translucide avec des différences de translucidité.
Les plaques de verres sont ainsi créées ;
Un verre incolore est mis en fusion : 1 400°
Versé dans de l'eau fraîche, il se brise en une infinité de petits fragments de grosseurs variées.
Ces fragments -allant de quelques millimètres de diamètre à d’autres beaucoup plus petits- sont triés selon leur calibre.
Ils sont répartis en plans inclinés. Les plus petits d'abord, les plus gros ensuite, pour aboutir à une surface de 2 centimètres d’épaisseur environ.
 Lors du passage au four, cette surface se réduit è environ 6 millimètres d’épaisseur.
La translucidité variée est obtenue par la création d'une surface opaque à la surface de chaque grain de verre. L’ensemble fait que dans la partie où iI y a des tout petits fragmenta, semblables è du sable très fin, il y a plus d’opacité que dans les parties où les fragmente sont plus gros.
On obtient ainsi une modulation de la translucidité.
Le musée Soulages.
Le travail du verre Au départ, c'était la recherche d’un verre coupant la vue de 1'extérieur laissant passer la lumière du jour, naturelle, créant une surface continuant les murs ; surface translucide avec des différences de translucidité. Les plaques de verres sont ainsi créées ; Un verre incolore est mis en fusion : 1 400° Versé dans de l'eau fraîche, il se brise en une infinité de petits fragments de grosseurs variées. Ces fragments -allant de quelques millimètres de diamètre à d’autres beaucoup plus petits- sont triés selon leur calibre. Ils sont répartis en plans inclinés. Les plus petits d'abord, les plus gros ensuite, pour aboutir à une surface de 2 centimètres d’épaisseur environ. Lors du passage au four, cette surface se réduit è environ 6 millimètres d’épaisseur. La translucidité variée est obtenue par la création d'une surface opaque à la surface de chaque grain de verre. L’ensemble fait que dans la partie où iI y a des tout petits fragmenta, semblables è du sable très fin, il y a plus d’opacité que dans les parties où les fragmente sont plus gros. On obtient ainsi une modulation de la translucidité.
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<center>La place de la Cité</center>La Place de la Cité est le cœur historique de Rodez, surtout du Rodez qui était sous le pouvoir de l'évêque. D'ailleurs, aujourd'hui c'est la statue d'un prélat qui orne le centre de cette place qui, à l'époque médiévale, était beaucoup plus resserrée avec, en son centre, le bâtiment du juge ecclésiastique. C'est sur cette place, nettoyée pour l'occasion, qu'on reçut, en 1533, François 1er. La statue est celle de Mgr Affre, archevêque de Paris en 1840, mort, le 25 juin 1848, alors que brandissant un rameau d’olivier sur les barricades dressées à l’occasion des insurrections ouvrières secouant la capitale, il fut atteint d’une balle.
La place de la Cité
La Place de la Cité est le cœur historique de Rodez, surtout du Rodez qui était sous le pouvoir de l'évêque. D'ailleurs, aujourd'hui c'est la statue d'un prélat qui orne le centre de cette place qui, à l'époque médiévale, était beaucoup plus resserrée avec, en son centre, le bâtiment du juge ecclésiastique. C'est sur cette place, nettoyée pour l'occasion, qu'on reçut, en 1533, François 1er. La statue est celle de Mgr Affre, archevêque de Paris en 1840, mort, le 25 juin 1848, alors que brandissant un rameau d’olivier sur les barricades dressées à l’occasion des insurrections ouvrières secouant la capitale, il fut atteint d’une balle.
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<center>Rodez</center>La Maison de Guitard date du XIVe siècle.
Ancienne propriété d'une famille de banquiers (famille de Guitard), cette maison est l'une des plus anciennes qui soit conservée à Rodez. Sa forme de tour montre l'ascension sociale de cette famille, qui donna son nom à une partie de la rue du Touat, autrefois appelée rue de la Guitardie. La maison se développe sur un
plan rectangulaire au sol mais
deux volumes se distinguent
en élévation : une aile à deux
étages le long de la rue Bosc et
une tour couronnée de merlons
et créneaux à l’angle du
bâtiment sur la rue du Touat.
Haute de plus de 17 mètres et
bâtie en grès rose, elle s’élève
sur trois étages.
Rodez
La Maison de Guitard date du XIVe siècle. Ancienne propriété d'une famille de banquiers (famille de Guitard), cette maison est l'une des plus anciennes qui soit conservée à Rodez. Sa forme de tour montre l'ascension sociale de cette famille, qui donna son nom à une partie de la rue du Touat, autrefois appelée rue de la Guitardie. La maison se développe sur un plan rectangulaire au sol mais deux volumes se distinguent en élévation : une aile à deux étages le long de la rue Bosc et une tour couronnée de merlons et créneaux à l’angle du bâtiment sur la rue du Touat. Haute de plus de 17 mètres et bâtie en grès rose, elle s’élève sur trois étages.
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<center>Rodez</center>La rue du Touat. Plusieurs rues piétonnes débouchent sur la place de la Cité.
Rodez
La rue du Touat. Plusieurs rues piétonnes débouchent sur la place de la Cité.
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<center>Rodez</center>Construit en 1319, puis maintes fois remanié, le mazel de Rodez est l’un des rares exemples de marché couvert médiéval conservé. Le mot vient de macellum, qui désigne le marché en latin, mais aussi la boucherie, du verbe macello : tuer les animaux. C’est dans ce sens que le terme est resté en usage au Moyen Âge dans les territoires de langue occitane. La porte, couverte par un arc en anse de panier, est surmontée d’une niche en accolade accueillant une statuette de saint Etienne, référence à la chapelle située à l’étage du bâtiment en grès rose. Il est représenté en habit religieux avec le livre des Evangiles et la palme de martyr, car il fut le premier martyr de la chrétienté.
Rodez
Construit en 1319, puis maintes fois remanié, le mazel de Rodez est l’un des rares exemples de marché couvert médiéval conservé. Le mot vient de macellum, qui désigne le marché en latin, mais aussi la boucherie, du verbe macello : tuer les animaux. C’est dans ce sens que le terme est resté en usage au Moyen Âge dans les territoires de langue occitane. La porte, couverte par un arc en anse de panier, est surmontée d’une niche en accolade accueillant une statuette de saint Etienne, référence à la chapelle située à l’étage du bâtiment en grès rose. Il est représenté en habit religieux avec le livre des Evangiles et la palme de martyr, car il fut le premier martyr de la chrétienté.
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<center>Rodez</center>L'hôtel de préfecture de l'Aveyron. Cet hôtel particulier a été bâti dans la première moitié du XVIIIe siècle par François Le Normant d'Ayssènes, conseiller du roi et son receveur dans l'élection de Rodez. Il a été acheté vers 1823 par le département à Amans-Joseph-Henri de Séguret qui souhaitait y installer la préfecture qui se trouvait alors à l'évêché. Il abrite les services de la préfecture depuis 1825. Le bâtiment ouvre sur une cour d'honneur. La façade présente une entrée sous véranda. Les deux ailes en retour, sur chaque côté, présentent le même rythme d'ouvertures que la façade principale. La cour d'honneur se ferme par une grande grille.
Rodez
L'hôtel de préfecture de l'Aveyron. Cet hôtel particulier a été bâti dans la première moitié du XVIIIe siècle par François Le Normant d'Ayssènes, conseiller du roi et son receveur dans l'élection de Rodez. Il a été acheté vers 1823 par le département à Amans-Joseph-Henri de Séguret qui souhaitait y installer la préfecture qui se trouvait alors à l'évêché. Il abrite les services de la préfecture depuis 1825. Le bâtiment ouvre sur une cour d'honneur. La façade présente une entrée sous véranda. Les deux ailes en retour, sur chaque côté, présentent le même rythme d'ouvertures que la façade principale. La cour d'honneur se ferme par une grande grille.
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<center>Rodez</center>Le premier cinéma de Rodez,
le Family-Ciné, a été créé sous
les voûtes de la chapelle de
l’ancien couvent Notre-Dame
en 1922. La façade sur la place
de la Préfecture se parera plus
tard de mosaïques, notamment
le tympan recouvert de
l’enseigne colorée et abrité par
une marquise.  Sous la rose de la façade, la porte conserve ses colonnes surmontées de volutes ioniques et l’arc de cercle abritant le tympan autrefois sculpté. 
Les sœurs de Notre-Dame s’installent à Rodez en 1626, dans
une maison des comtes de Sévérac et y ouvrent une école.
Prospère, le couvent se développe avec des corps de logis
supplémentaires, un jardin et une église. Dès 1792, les sœurs
doivent abandonner le couvent. La chapelle sert par la suite de
salle de spectacles et de réunion pour la Société populaire de
Rodez. Les soeurs réintègrent les bâtiments en 1818 jusqu’en
1904.
Rodez
Le premier cinéma de Rodez, le Family-Ciné, a été créé sous les voûtes de la chapelle de l’ancien couvent Notre-Dame en 1922. La façade sur la place de la Préfecture se parera plus tard de mosaïques, notamment le tympan recouvert de l’enseigne colorée et abrité par une marquise. Sous la rose de la façade, la porte conserve ses colonnes surmontées de volutes ioniques et l’arc de cercle abritant le tympan autrefois sculpté. Les sœurs de Notre-Dame s’installent à Rodez en 1626, dans une maison des comtes de Sévérac et y ouvrent une école. Prospère, le couvent se développe avec des corps de logis supplémentaires, un jardin et une église. Dès 1792, les sœurs doivent abandonner le couvent. La chapelle sert par la suite de salle de spectacles et de réunion pour la Société populaire de Rodez. Les soeurs réintègrent les bâtiments en 1818 jusqu’en 1904.
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<center>Rodez</center>La Maison Trouillet date du XVe siècle. Ancienne maison qui appartenait à une famille d'importants marchands. Les formes architecturales et le
décor de sa façade principale,
rue du Bal, témoignent de son
édification dans la seconde
moitié du xv e siècle. L’édifice
appartenait alors à la famille
Gauch. Comme d’autres
propriétaires de grandes
demeures vers la place de
l’Olmet, on peut penser que
les Gauch étaient d’importants
marchands. Les étages sont construits en encorbellement, avec
une structure en pan-de-
bois, soutenue par cinq
contrefiches sur culots.
Les ouvertures des étages
sont d’anciennes fenêtres à
croisées dont les traverses et les
meneaux ont été supprimés.
Les fenêtres du premier
étage sont remarquables par
leur décor enrichi de formes
flamboyantes : des arcs en
accolade ornés de crochets
feuillus et encadrés de fins
pinacles couronnent chacune
d’elle. Les fenêtres du second
étage sont surmontées d’un
larmier dont la fonction
est d’éloigner l’eau de
ruissellement du mur. Deux
cordons d’appuis soulignent
les fenêtres des étages, et
deux autres, plus fins sont
disposés juste au-dessus des
arcs couronnant les fenêtres
du premier étage. L’ensemble
rythme la façade dans un esprit
qui annonce la Renaissance.
À la fin du xix e siècle, la
propriété, devenue celle
du pharmacien Trouillet
Rodez
La Maison Trouillet date du XVe siècle. Ancienne maison qui appartenait à une famille d'importants marchands. Les formes architecturales et le décor de sa façade principale, rue du Bal, témoignent de son édification dans la seconde moitié du xv e siècle. L’édifice appartenait alors à la famille Gauch. Comme d’autres propriétaires de grandes demeures vers la place de l’Olmet, on peut penser que les Gauch étaient d’importants marchands. Les étages sont construits en encorbellement, avec une structure en pan-de- bois, soutenue par cinq contrefiches sur culots. Les ouvertures des étages sont d’anciennes fenêtres à croisées dont les traverses et les meneaux ont été supprimés. Les fenêtres du premier étage sont remarquables par leur décor enrichi de formes flamboyantes : des arcs en accolade ornés de crochets feuillus et encadrés de fins pinacles couronnent chacune d’elle. Les fenêtres du second étage sont surmontées d’un larmier dont la fonction est d’éloigner l’eau de ruissellement du mur. Deux cordons d’appuis soulignent les fenêtres des étages, et deux autres, plus fins sont disposés juste au-dessus des arcs couronnant les fenêtres du premier étage. L’ensemble rythme la façade dans un esprit qui annonce la Renaissance. À la fin du xix e siècle, la propriété, devenue celle du pharmacien Trouillet
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<center>Rodez</center>Rues d'Armagnac.
Rodez
Rues d'Armagnac.
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<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac est une des plus anciennes maisons de la ville. Elle fut construite sur l'ancien emplacement du château des comtes d'Armagnac, c'est pour cette raison qu'elle est dite « Maison d'Armagnac ». Cette demeure citadine était la possession de la famille Daulhou. 
L'hôtel a été probablement construit par Hugues Daulhou, riche marchand de Rodez. En 1522, il achète une maison voisine de celle qu'il possédait déjà. On lit la date de 1531 sur une sculpture. On peut donc supposer que la maison a été construite entre 1525 et 1531.
Rodez
La maison d'Armagnac est une des plus anciennes maisons de la ville. Elle fut construite sur l'ancien emplacement du château des comtes d'Armagnac, c'est pour cette raison qu'elle est dite « Maison d'Armagnac ». Cette demeure citadine était la possession de la famille Daulhou. L'hôtel a été probablement construit par Hugues Daulhou, riche marchand de Rodez. En 1522, il achète une maison voisine de celle qu'il possédait déjà. On lit la date de 1531 sur une sculpture. On peut donc supposer que la maison a été construite entre 1525 et 1531.
201
<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac. Les styles gothique et Renaissance se mêlent sur la façade : grotesques et encorbellement rappellent le style gothique mais l'ordonnancement symétrique, les médaillons à l'antique et les lucarnes sont de style Renaissance. es deux corps principaux bordent la place de l'Olmet à l'est et la rue d'Armagnac au sud. Leurs façades s'étirent respectivement sur 13 et 15 mètres.
Rodez
La maison d'Armagnac. Les styles gothique et Renaissance se mêlent sur la façade : grotesques et encorbellement rappellent le style gothique mais l'ordonnancement symétrique, les médaillons à l'antique et les lucarnes sont de style Renaissance. es deux corps principaux bordent la place de l'Olmet à l'est et la rue d'Armagnac au sud. Leurs façades s'étirent respectivement sur 13 et 15 mètres.
202
<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac. Des bustes en médaillons ornent les pleins de travées des étages. Des personnages contemporains se mêlent aux personnages à l’antique explicitant cette assimilation aux anciens.
Rodez
La maison d'Armagnac. Des bustes en médaillons ornent les pleins de travées des étages. Des personnages contemporains se mêlent aux personnages à l’antique explicitant cette assimilation aux anciens.
203
<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac. Des bustes en médaillons ornent les pleins de travées des étages. Représentés en bas-reliefs, hommes et femmes se font face, vêtus et coiffés à la mode antique pour la plupart. Il s’agit là du modèle de médaillon adapté des pièces de monnaie antiques dont une face était frappée du
portrait de profil d’un empereur romain, d’un dignitaire, magistrat, ou « capitaine » de l’armée. A gauche, sur la base du
dosseret : figure soufflant.
Rodez
La maison d'Armagnac. Des bustes en médaillons ornent les pleins de travées des étages. Représentés en bas-reliefs, hommes et femmes se font face, vêtus et coiffés à la mode antique pour la plupart. Il s’agit là du modèle de médaillon adapté des pièces de monnaie antiques dont une face était frappée du portrait de profil d’un empereur romain, d’un dignitaire, magistrat, ou « capitaine » de l’armée. A gauche, sur la base du dosseret : figure soufflant.
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<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac. Façade sud, abouts de solives moulurés.
Rodez
La maison d'Armagnac. Façade sud, abouts de solives moulurés.
205
<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac. Devanture en menuiserie du rez-de-chaussée (façade sud), portrait d'Henri IV, dsans doute dû architecte nommé Loirette.
Rodez
La maison d'Armagnac. Devanture en menuiserie du rez-de-chaussée (façade sud), portrait d'Henri IV, dsans doute dû architecte nommé Loirette.
206
<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac. L'angle des deux façades forme une étroite travée composée de fenêtres à demi-croisées superposées à un bas-relief.
Rodez
La maison d'Armagnac. L'angle des deux façades forme une étroite travée composée de fenêtres à demi-croisées superposées à un bas-relief.
207
<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac. Relief de l'Annonciation à l'angle de la rue d'Armagnac et la place de l'Olmet. Sur la base du dosseret à gauche : figure faisant une grimace.
Rodez
La maison d'Armagnac. Relief de l'Annonciation à l'angle de la rue d'Armagnac et la place de l'Olmet. Sur la base du dosseret à gauche : figure faisant une grimace.
208
<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac. Figure sur la corniche : sirènes entrelacées.
Rodez
La maison d'Armagnac. Figure sur la corniche : sirènes entrelacées.
209
<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac.es façades sont organisées comme des « grilles architecturales » dont les corniches, substituées
aux cordons d'appui, forment les lignes horizontales. Les fins éléments perpendiculaires : dosserets sur les pleins de travées, pilastres flanquant les fenêtres à croisées et
surtout les lucarnes, du côté de la place de l'Olmet, confèrent à l'ensemble un fort accent vertical
.
Rodez
La maison d'Armagnac.es façades sont organisées comme des « grilles architecturales » dont les corniches, substituées aux cordons d'appui, forment les lignes horizontales. Les fins éléments perpendiculaires : dosserets sur les pleins de travées, pilastres flanquant les fenêtres à croisées et surtout les lucarnes, du côté de la place de l'Olmet, confèrent à l'ensemble un fort accent vertical .
210
<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac. Les lucarnes sont peut-être plus que tout autre élément de cette « grille », révélatrices de l’agencement formel traditionnel qui régit encore la conception de la demeure. Leurs
pignons, très surélevés et flanqués de candélabres, ne sont pas en effet sans rappeler, malgré
l’utilisation ici d’un vocabulaire à l’antique, les gâbles cantonnés de pinacles des baies gothiques. Des bustes d'homme et de femmes émergent, sculptés en haut relief, des pignons de lucarnes. Au rez-de-chaussée de la devanture, portrait de Sully, les armes des Daulhou flanquées de l'architecte et du sculpteur.
Rodez
La maison d'Armagnac. Les lucarnes sont peut-être plus que tout autre élément de cette « grille », révélatrices de l’agencement formel traditionnel qui régit encore la conception de la demeure. Leurs pignons, très surélevés et flanqués de candélabres, ne sont pas en effet sans rappeler, malgré l’utilisation ici d’un vocabulaire à l’antique, les gâbles cantonnés de pinacles des baies gothiques. Des bustes d'homme et de femmes émergent, sculptés en haut relief, des pignons de lucarnes. Au rez-de-chaussée de la devanture, portrait de Sully, les armes des Daulhou flanquées de l'architecte et du sculpteur.
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<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac. Le calcaire jaune mis en oeuvre sur ces façades, aux étages, donne l'illusion d'un grand appareil
de pierre de taille, mais le matériau est ici ornement, venant s'apposer en plaques de 15 cm.
d'épaisseur sur une structure traditionnelle en pan de bois, élevée en encorbellement et soutenue par des solives aux abouts moulurés.
Rodez
La maison d'Armagnac. Le calcaire jaune mis en oeuvre sur ces façades, aux étages, donne l'illusion d'un grand appareil de pierre de taille, mais le matériau est ici ornement, venant s'apposer en plaques de 15 cm. d'épaisseur sur une structure traditionnelle en pan de bois, élevée en encorbellement et soutenue par des solives aux abouts moulurés.
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<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac. Des figures fantastiques humaines ou semi-humaines prennent place sur les façades extérieures,
sur les contrefiches et sur la corniche inférieure ainsi que dans le porche, sur les culots à la
retombée des arcs d'ogives. En façade, ils se mêlent avec cocasserie à des figures animales selon un goût hérité du Moyen Age pour ce registre.
Rodez
La maison d'Armagnac. Des figures fantastiques humaines ou semi-humaines prennent place sur les façades extérieures, sur les contrefiches et sur la corniche inférieure ainsi que dans le porche, sur les culots à la retombée des arcs d'ogives. En façade, ils se mêlent avec cocasserie à des figures animales selon un goût hérité du Moyen Age pour ce registre.
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<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac.
Rodez
La maison d'Armagnac.
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<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac.
Rodez
La maison d'Armagnac.
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<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac.
Rodez
La maison d'Armagnac.
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<center>Rodez</center>La maison d'Armagnac.
Rodez
La maison d'Armagnac.
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<center>Rodez</center>La place de l’Olmet qui concentrait au XVI e siècle les fonctions de justice, de pouvoir civil et une activité économique dynamisée par la tenue des foires de Rodez dont le Bourg avait le monopole.
Rodez
La place de l’Olmet qui concentrait au XVI e siècle les fonctions de justice, de pouvoir civil et une activité économique dynamisée par la tenue des foires de Rodez dont le Bourg avait le monopole.
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<center>Eglise Saint-Amans</center>Saint-Amans, considéré comme évangélisateur, aurait été le premier évêque de la ville vers le Ve siècle. Saint-Amans était alors un monastère bénédictin, dépendant de Saint-Victor de Marseille. Le prieuré s'étendait au sud de l'église. Au XIIe siècle, les religieux reconstruisirent leur église et élevèrent, à la croisée du transept, une coupole surmontée d'un clocher polygonal. Au XVIIIe siècle, l'édifice étant en mauvais état et le clocher trop lourd pour les voûtes, il fut reconstruit. Les plans furent dressés par l'ingénieur Boesnier. La bénédiction de la première pierre eut lieu en 1758. Les matériaux locaux ont été employés pour la construction : grès de Cayssiols pour le gros œuvre ; grès de Combret pour les parties plus fines ; tuf de Bozouls puis de Salles-la-Source pour la voûte.
Eglise Saint-Amans
Saint-Amans, considéré comme évangélisateur, aurait été le premier évêque de la ville vers le Ve siècle. Saint-Amans était alors un monastère bénédictin, dépendant de Saint-Victor de Marseille. Le prieuré s'étendait au sud de l'église. Au XIIe siècle, les religieux reconstruisirent leur église et élevèrent, à la croisée du transept, une coupole surmontée d'un clocher polygonal. Au XVIIIe siècle, l'édifice étant en mauvais état et le clocher trop lourd pour les voûtes, il fut reconstruit. Les plans furent dressés par l'ingénieur Boesnier. La bénédiction de la première pierre eut lieu en 1758. Les matériaux locaux ont été employés pour la construction : grès de Cayssiols pour le gros œuvre ; grès de Combret pour les parties plus fines ; tuf de Bozouls puis de Salles-la-Source pour la voûte.
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<center>Eglise Saint-Amans</center>Le clocher est percé, sur chaque face, d'une baie plein cintre encadrée de pilastres ioniques.
Eglise Saint-Amans
Le clocher est percé, sur chaque face, d'une baie plein cintre encadrée de pilastres ioniques.
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<center>Eglise Saint-Amans</center>La façade extérieure est de style baroque. La travée de l'étage est couronnée d'un fronton triangulaire classique.
Eglise Saint-Amans
La façade extérieure est de style baroque. La travée de l'étage est couronnée d'un fronton triangulaire classique.
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<center>Eglise Saint-Amans</center>
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<center>Eglise Saint-Amans</center>
Eglise Saint-Amans
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<center>Eglise Saint-Amans</center>Le plan reprend sans doute celui de l'église romane. Un narthex placé sous le clocher donne accès à la nef. Transept et chœur avec abside à cinq pans, isolée du déambulatoire par un mur sans ouverture. Ce déambulatoire dessert trois chapelles au chevet, une au sud-est et trois près du transept nord. Les piliers de la nef ont dû être montés sur leur ancien emplacement.
Eglise Saint-Amans
Le plan reprend sans doute celui de l'église romane. Un narthex placé sous le clocher donne accès à la nef. Transept et chœur avec abside à cinq pans, isolée du déambulatoire par un mur sans ouverture. Ce déambulatoire dessert trois chapelles au chevet, une au sud-est et trois près du transept nord. Les piliers de la nef ont dû être montés sur leur ancien emplacement.
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<center>Eglise Saint-Amans</center>Les tapisseries qui ornent le chœur datent du XVIe siècle et relatent les miracles de saint Amans.
Eglise Saint-Amans
Les tapisseries qui ornent le chœur datent du XVIe siècle et relatent les miracles de saint Amans.
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<center>Eglise Saint-Amans</center>Le Cœur-Sacré de Marie, le Cœur-Sacré de Jésus, saint Joseph.
Eglise Saint-Amans
Le Cœur-Sacré de Marie, le Cœur-Sacré de Jésus, saint Joseph.
227
<center>Eglise Saint-Amans</center>L’intérieur est de style néo-roman.
Eglise Saint-Amans
L’intérieur est de style néo-roman.
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<center>Eglise Saint-Amans</center>Le grand orgue a été fabriqué par la maison Théodore Puget de Toulouse (1885). Il comporte 34 jeux. Des concerts et récitals mettent régulièrement en avant sa qualité musicale.
Eglise Saint-Amans
Le grand orgue a été fabriqué par la maison Théodore Puget de Toulouse (1885). Il comporte 34 jeux. Des concerts et récitals mettent régulièrement en avant sa qualité musicale.
229
<center>Eglise Saint-Amans</center>Le ravissement de Marie-Madeleine. Cette dernière est portée sur un nuage, par de nombreux anges. Au sol sont visibles une croix et un crâne humain, symboles récurrants dans la représentation de Marie-Madeleine. Aiffre Raymond-René (peintre), 1844.
Eglise Saint-Amans
Le ravissement de Marie-Madeleine. Cette dernière est portée sur un nuage, par de nombreux anges. Au sol sont visibles une croix et un crâne humain, symboles récurrants dans la représentation de Marie-Madeleine. Aiffre Raymond-René (peintre), 1844.
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<center>Eglise Saint-Amans</center>Sur la croisée, la coupole sur pendentif conserve une fresque du XVIIIe siècle due au peintre Salinier. Elle représente l'Apothéose de St Amans.
Eglise Saint-Amans
Sur la croisée, la coupole sur pendentif conserve une fresque du XVIIIe siècle due au peintre Salinier. Elle représente l'Apothéose de St Amans.
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<center>Eglise Saint-Amans</center>La Trinité. En pierre taillée,  polychrome. Limite 15e siècle 16e siècle. Le groupe sculpté représente la Trinité, avec Dieu le père, doté d'une longue barbe, coiffé d'une tiare et vêtu d'un manteau rouge. Il est assis sur son trône, soutenant la croix sur laquelle se trouve le Christ. Devant la barbe de Dieu se trouve le saint Esprit sous la forme d'une colombe. Il s'agit d'une représentation dite en
Eglise Saint-Amans
La Trinité. En pierre taillée, polychrome. Limite 15e siècle 16e siècle. Le groupe sculpté représente la Trinité, avec Dieu le père, doté d'une longue barbe, coiffé d'une tiare et vêtu d'un manteau rouge. Il est assis sur son trône, soutenant la croix sur laquelle se trouve le Christ. Devant la barbe de Dieu se trouve le saint Esprit sous la forme d'une colombe. Il s'agit d'une représentation dite en "trône de grâce".
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<center>Eglise Saint-Amans</center>Les fonts baptismaux.
Eglise Saint-Amans
Les fonts baptismaux.
235
<center>Eglise Saint-Amans</center>La chapelle de la Vierge est une œuvre de Raymond GAYRARD (1777-1858). Vierge de Pitié en  pierre polychrome. 1er quart 16e siècle.
Eglise Saint-Amans
La chapelle de la Vierge est une œuvre de Raymond GAYRARD (1777-1858). Vierge de Pitié en pierre polychrome. 1er quart 16e siècle.
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<center>Eglise Saint-Amans</center>L'évêque saint Amans détruisant l'idole Ruth, objet de dévotion et de sacrifices de la part de ses adorateurs réunis lors de rituelles célébrations. Ainsi, au cours d’une de ces fêtes païennes et après avoir tenté en vain, avec son diacre Naamas, de convaincre les Ruthènes à mettre fin à leurs libations, l’évêque se prosterne et supplie Dieu de l’aider dans cette épreuve. C’est alors qu’une nuée grandit avec une rapidité surprenante en envahissant l’étendue tout entière de l’horizon. Le tonnerre soudain gronde et couvre les chants du peuple forcené.Un éclair formidable partage le ciel et s’abat sur l’idole Ruth qui éclate en trois morceaux.Ces derniers tournoient un moment dans les airs avant de retomber et laisser des « traces » dans le sol ruthénois;  l’un d’eux s’abat dans le quartier de l’Auterne (longtemps appelé Albespeyres « pierres blanches »), le second creuse un profond gouffre que l’on appellera La Youle (idole). Le dernier enfin chute dans un champ proche, creusant une sorte de cratère, appelé le pré de la Conque qui subsiste encore aujourd’hui (quartier de l’amphithéâtre). 
Frappés de surdité, les païens implorent le pardon du saint homme en demandant le baptême et une fois convertis recouvrent la santé.  Aiffre Raymond-René (peintre), 1844.
Eglise Saint-Amans
L'évêque saint Amans détruisant l'idole Ruth, objet de dévotion et de sacrifices de la part de ses adorateurs réunis lors de rituelles célébrations. Ainsi, au cours d’une de ces fêtes païennes et après avoir tenté en vain, avec son diacre Naamas, de convaincre les Ruthènes à mettre fin à leurs libations, l’évêque se prosterne et supplie Dieu de l’aider dans cette épreuve. C’est alors qu’une nuée grandit avec une rapidité surprenante en envahissant l’étendue tout entière de l’horizon. Le tonnerre soudain gronde et couvre les chants du peuple forcené.Un éclair formidable partage le ciel et s’abat sur l’idole Ruth qui éclate en trois morceaux.Ces derniers tournoient un moment dans les airs avant de retomber et laisser des « traces » dans le sol ruthénois; l’un d’eux s’abat dans le quartier de l’Auterne (longtemps appelé Albespeyres « pierres blanches »), le second creuse un profond gouffre que l’on appellera La Youle (idole). Le dernier enfin chute dans un champ proche, creusant une sorte de cratère, appelé le pré de la Conque qui subsiste encore aujourd’hui (quartier de l’amphithéâtre). Frappés de surdité, les païens implorent le pardon du saint homme en demandant le baptême et une fois convertis recouvrent la santé. Aiffre Raymond-René (peintre), 1844.
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<center>Place du Bourg</center>Une des deux places les plus réputées du centre bourg de Rodez. C'est la place des Comtes en lutte avec celle des Evêques (place de la Cité). Au fond, lCe buste en bronze de Denys Puech rend hommage à un tailleur né à Rodez en 1778. Formé au métier par son père, tisseur de draps,
Blazy Bou fait fortune à Paris sous le patronyme de « Lebon ». L'histoire de la ville resta marquée durant longtemps par une intense rivalité entre les comtes de Rodez, maîtres du Bourg, et les évêques de Rodez, maîtres de la Cité. Une muraille délimitait les deux secteurs. Chaque communauté avait un hôtel de ville, ses consuls, une administration propre ; chacune rivalisant de puissance, de rayonnement. Au bourg, la célèbre dynastie des comtes d'Armagnac et de Rodez, finit par acquérir des privilèges régaliens. En 1443, le dauphin, futur Louis XI, vint occuper Rodez et soumettre le comte Jean IV. Plus tard, son fils aura une idée séditieuse en essayant de trahir Louis XI. Cela lui vaudra d'être massacré à Lectoure, avec sa famille, lors de sa fuite.
Place du Bourg
Une des deux places les plus réputées du centre bourg de Rodez. C'est la place des Comtes en lutte avec celle des Evêques (place de la Cité). Au fond, lCe buste en bronze de Denys Puech rend hommage à un tailleur né à Rodez en 1778. Formé au métier par son père, tisseur de draps, Blazy Bou fait fortune à Paris sous le patronyme de « Lebon ». L'histoire de la ville resta marquée durant longtemps par une intense rivalité entre les comtes de Rodez, maîtres du Bourg, et les évêques de Rodez, maîtres de la Cité. Une muraille délimitait les deux secteurs. Chaque communauté avait un hôtel de ville, ses consuls, une administration propre ; chacune rivalisant de puissance, de rayonnement. Au bourg, la célèbre dynastie des comtes d'Armagnac et de Rodez, finit par acquérir des privilèges régaliens. En 1443, le dauphin, futur Louis XI, vint occuper Rodez et soumettre le comte Jean IV. Plus tard, son fils aura une idée séditieuse en essayant de trahir Louis XI. Cela lui vaudra d'être massacré à Lectoure, avec sa famille, lors de sa fuite.
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<center>Place du Bourg</center>Au début du XVIe siècle, Rodez fut marquée par l'évêque François d'Estaing (issu d'une des plus célèbres familles du Rouergue). Il termina les travaux de construction de la cathédrale Notre-Dame de Rodez.Cette rivalité entre les deux pouvoirs a quelque peu desservi le développement de la cité ruthénoise. Malgré les témoignages que sont ses nombreux chefs-d'œuvre gothiques réalisés du XIIIe au XVIe siècle, la ville n'a pas vraiment connu de longues périodes de prospérité. En 1589, Henri IV, comte de Rodez, attache la destinée du comté de Rodez à la Couronne. L'histoire de Rodez se calque alors sur celle de la France. Au long des XVIIe et XVIIIe siècles, Rodez devient une cité marchande prospère. La Révolution ôtera à Villefranche-de-Rouergue, la vieille rivale de Rodez, son rôle de capitale administrative au profit de Rodez, qui devient préfecture et chef-lieu de district du nouveau département de l'Aveyron en raison de sa position centrale.
Place du Bourg
Au début du XVIe siècle, Rodez fut marquée par l'évêque François d'Estaing (issu d'une des plus célèbres familles du Rouergue). Il termina les travaux de construction de la cathédrale Notre-Dame de Rodez.Cette rivalité entre les deux pouvoirs a quelque peu desservi le développement de la cité ruthénoise. Malgré les témoignages que sont ses nombreux chefs-d'œuvre gothiques réalisés du XIIIe au XVIe siècle, la ville n'a pas vraiment connu de longues périodes de prospérité. En 1589, Henri IV, comte de Rodez, attache la destinée du comté de Rodez à la Couronne. L'histoire de Rodez se calque alors sur celle de la France. Au long des XVIIe et XVIIIe siècles, Rodez devient une cité marchande prospère. La Révolution ôtera à Villefranche-de-Rouergue, la vieille rivale de Rodez, son rôle de capitale administrative au profit de Rodez, qui devient préfecture et chef-lieu de district du nouveau département de l'Aveyron en raison de sa position centrale.
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<center>Place du Bourg</center>
Place du Bourg
240
<center>Place du Bourg</center>Les Maisons à placage. Leurs façades semblent être
construites en pierre, alors que celle-ci n’est qu’un placage accroché à la structure
en pan-de-bois dont la légèreté permet de donner aux étages des encorbellements
importants pour gagner de l’espace habitable dans les intérieurs.
Place du Bourg
Les Maisons à placage. Leurs façades semblent être construites en pierre, alors que celle-ci n’est qu’un placage accroché à la structure en pan-de-bois dont la légèreté permet de donner aux étages des encorbellements importants pour gagner de l’espace habitable dans les intérieurs.
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<center>Place du Bourg</center>La Maison de l’Annonciation . Construite à partir de 1554 par François d'Ardenne. Guillaume Balsa, seigneur de Gamarus (près de Flavin), Guillaume Ignace Azemar, conseiller du Roi au sénéchal-présidial de Rodez et Jean-François Boisse, procureur auprès du tribunal de Rodez, en ont été successivement propriétaires. Elle fut appelée «Maison Boisse » du nom de l'un de ces plus illustres propriétaires qui y naquit en 1810, Adolphe Boisse. On l'appelle maintenant «Maison de l'Annonciation» en raison du bas-relief qui orne sa tourelle et qui représente cette scène des évangiles. Cette bâtisse bourgeoise associe le style  Renaissance » (fenêtres à frontons de la tourelle sur culot) et les techniques encore médiévales de façade avec l'encorbellement sur la rue, utilisant encore les structures de bois garnies de tuf de Salles-la-Source. La tourelle sur culot et les fenêtres à meneaux sont encore très gothiques, mais elles sont encadrées et décorées de pilastres à chapiteaux antiques qui sont bien dans l’esprit de la Renaissance. L'ensemble des traverses horizontales en pierre, qui divisent les grandes baies des étages, ont été détruites à la Révolution, pour diminuer «l'impôt sur les ouvertures». Elles ont été remplacées au XXe siècle par des traverses en bois, afin de redonner à la façade son aspect d’origine. Autre particularité, les décors de la façade rue Eugène Viala sont en pierre, alors que ceux côté rue Marie sont en bois.
Place du Bourg
La Maison de l’Annonciation . Construite à partir de 1554 par François d'Ardenne. Guillaume Balsa, seigneur de Gamarus (près de Flavin), Guillaume Ignace Azemar, conseiller du Roi au sénéchal-présidial de Rodez et Jean-François Boisse, procureur auprès du tribunal de Rodez, en ont été successivement propriétaires. Elle fut appelée «Maison Boisse » du nom de l'un de ces plus illustres propriétaires qui y naquit en 1810, Adolphe Boisse. On l'appelle maintenant «Maison de l'Annonciation» en raison du bas-relief qui orne sa tourelle et qui représente cette scène des évangiles. Cette bâtisse bourgeoise associe le style Renaissance » (fenêtres à frontons de la tourelle sur culot) et les techniques encore médiévales de façade avec l'encorbellement sur la rue, utilisant encore les structures de bois garnies de tuf de Salles-la-Source. La tourelle sur culot et les fenêtres à meneaux sont encore très gothiques, mais elles sont encadrées et décorées de pilastres à chapiteaux antiques qui sont bien dans l’esprit de la Renaissance. L'ensemble des traverses horizontales en pierre, qui divisent les grandes baies des étages, ont été détruites à la Révolution, pour diminuer «l'impôt sur les ouvertures». Elles ont été remplacées au XXe siècle par des traverses en bois, afin de redonner à la façade son aspect d’origine. Autre particularité, les décors de la façade rue Eugène Viala sont en pierre, alors que ceux côté rue Marie sont en bois.
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<center>Place du Bourg</center>
Place du Bourg
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<center>Musée Fenaille.</center>L'immeuble est formé de deux maisons mitoyennes, achetées et restaurées par le mécène Fénaille pour l'installation du musée de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron. Les propriétaires successifs du premier immeuble sont la famille Bonald au XVIe siècle, puis la famille Courtois au XVIe siècle, et enfin la famille Jouéry jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Il se compose d'un rez-de-chaussée qui hébergeait autrefois les boutiques, et de deux étages. Au XVIe siècle, la famille Bonald transforme la demeure. La façade est refaite en calcaire. De petits pilastres encadrent les fenêtres et se continuent d'un cordon à l'autre, à hauteur des linteaux. Ces pilastres sont ornés de petits chapiteaux dans l'esprit de la première Renaissance. Le deuxième étage, par les moulures d'encadrement des trois baies, accuse la dernière période gothique. Meneaux et traverses des fenêtres ont été rétablis à cet étage. Maurice Fenaille, grand amateur d'art, acquiert l'hôtel en 1913 et en fait don en 1927 à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron. En 1939, environ un mois avant la mort du donateur, celle-ci y installe le musée d'archéologie qui portera le nom de Musée Fenaille. L'hôtel de Jouéry témoigne du style d'architecture Renaissance en Aveyron, notamment par sa cour intérieure à galeries de bois, sa façade de calcaire, ses pilastres et ses moulures.
Musée Fenaille.
L'immeuble est formé de deux maisons mitoyennes, achetées et restaurées par le mécène Fénaille pour l'installation du musée de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron. Les propriétaires successifs du premier immeuble sont la famille Bonald au XVIe siècle, puis la famille Courtois au XVIe siècle, et enfin la famille Jouéry jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Il se compose d'un rez-de-chaussée qui hébergeait autrefois les boutiques, et de deux étages. Au XVIe siècle, la famille Bonald transforme la demeure. La façade est refaite en calcaire. De petits pilastres encadrent les fenêtres et se continuent d'un cordon à l'autre, à hauteur des linteaux. Ces pilastres sont ornés de petits chapiteaux dans l'esprit de la première Renaissance. Le deuxième étage, par les moulures d'encadrement des trois baies, accuse la dernière période gothique. Meneaux et traverses des fenêtres ont été rétablis à cet étage. Maurice Fenaille, grand amateur d'art, acquiert l'hôtel en 1913 et en fait don en 1927 à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron. En 1939, environ un mois avant la mort du donateur, celle-ci y installe le musée d'archéologie qui portera le nom de Musée Fenaille. L'hôtel de Jouéry témoigne du style d'architecture Renaissance en Aveyron, notamment par sa cour intérieure à galeries de bois, sa façade de calcaire, ses pilastres et ses moulures.
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<center>Musée Fenaille.</center>A côté de l'hôtel de Jouéry, se situe l'une des plus anciennes maisons de Rodez datant partiellement du XIIe siècle). Le deuxième édifice remonte en partie à l'époque romane dont les traces se perçoivent au premier étage. Ces façades sont en pierre d'appareil de grès rouge. On peut voir sur sa façade deux sculptures : un loup et un acrobate.
Musée Fenaille.
A côté de l'hôtel de Jouéry, se situe l'une des plus anciennes maisons de Rodez datant partiellement du XIIe siècle). Le deuxième édifice remonte en partie à l'époque romane dont les traces se perçoivent au premier étage. Ces façades sont en pierre d'appareil de grès rouge. On peut voir sur sa façade deux sculptures : un loup et un acrobate.
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<center>Musée Fenaille.</center>Le loup.
Musée Fenaille.
Le loup.
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<center>Musée Fenaille.</center>L'acrobate.
Musée Fenaille.
L'acrobate.
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<center>Musée Fenaille.</center>L'acrobate.
Musée Fenaille.
L'acrobate.
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<center>Place de la mairie</center>
Place de la mairie
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<center>Place de la mairie</center>
Place de la mairie
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<center>Place de la mairie</center>La galerie Sainte-Catherine. L’ancien couvent des jacobins, quant à lui, avait été transformé en caserne, dite Sainte-Catherine, en 1844 après la démolition d’une partie des bâtiments conventuels et de l’église. Au milieu du XXe siècle, les archives départementales, l’école Gally et la bibliothèque municipale sont abritées dans deux ailes de l’ancienne caserne Aujourd'ui, les missions de la Galerie Sainte-Catherinepeuvent être résumées en trois axes principaux : soutien, diffusion et médiation. A ce titre, pour faciliter l’accès des publics à l’art contemporain, la Délégation aux arts visuels met en œuvre des actions de sensibilisation telles que des rencontres artistiques à l’attention du grand public ainsi que des visites commentées et ateliers de pratique artistique à destination des scolaires.
Place de la mairie
La galerie Sainte-Catherine. L’ancien couvent des jacobins, quant à lui, avait été transformé en caserne, dite Sainte-Catherine, en 1844 après la démolition d’une partie des bâtiments conventuels et de l’église. Au milieu du XXe siècle, les archives départementales, l’école Gally et la bibliothèque municipale sont abritées dans deux ailes de l’ancienne caserne Aujourd'ui, les missions de la Galerie Sainte-Catherinepeuvent être résumées en trois axes principaux : soutien, diffusion et médiation. A ce titre, pour faciliter l’accès des publics à l’art contemporain, la Délégation aux arts visuels met en œuvre des actions de sensibilisation telles que des rencontres artistiques à l’attention du grand public ainsi que des visites commentées et ateliers de pratique artistique à destination des scolaires.
251
<center>Place de la mairie</center>Le bâtiment qui abritait les bureaux du CCAS a historiquement abrité les anciens combattants, la croix rouge, etc… C’est maintenant la brasserie Le Central 1882. En 1882, avait été construit un marché couvert sur la place. Vaste nef largement vitrée, il ne remporta pas un vif succès et entre 1912 et 1920 il est transformé en terminus du tramway avant d’être démoli dans les années 1930.
Place de la mairie
Le bâtiment qui abritait les bureaux du CCAS a historiquement abrité les anciens combattants, la croix rouge, etc… C’est maintenant la brasserie Le Central 1882. En 1882, avait été construit un marché couvert sur la place. Vaste nef largement vitrée, il ne remporta pas un vif succès et entre 1912 et 1920 il est transformé en terminus du tramway avant d’être démoli dans les années 1930.
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<center>Place de la mairie</center>
Place de la mairie
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<center>Place de la mairie</center>
Place de la mairie
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<center>Place de la mairie</center>Vestiges du forum gallo-romain. Milieu du Ier siècle-fin du IVe siècle. La construction d'un parking et de la médiathèque, sur la place Eugène-Raynaldy (place de la mairie), a permis la découverte du forum de Rodez antique (Segodunum). Cette vaste place, de près de 140 mètres du nord au sud, pour une largeur constatée de 61 mètres et supposée de 87 mètres, centre administratif et religieux, occupait à peu près le même espace que l'esplanade actuelle. Elle était ceinturée de boutiques de monuments publics, dont il subsiste une portion de murs rythmée de pilastres. Le sol du forum était dallé de plaques de grès rouge.
Place de la mairie
Vestiges du forum gallo-romain. Milieu du Ier siècle-fin du IVe siècle. La construction d'un parking et de la médiathèque, sur la place Eugène-Raynaldy (place de la mairie), a permis la découverte du forum de Rodez antique (Segodunum). Cette vaste place, de près de 140 mètres du nord au sud, pour une largeur constatée de 61 mètres et supposée de 87 mètres, centre administratif et religieux, occupait à peu près le même espace que l'esplanade actuelle. Elle était ceinturée de boutiques de monuments publics, dont il subsiste une portion de murs rythmée de pilastres. Le sol du forum était dallé de plaques de grès rouge.
255
<center>Le musée Fenaille </center>Le musée Fenaille est fondé en 1837, par un groupe d’érudits et notables aveyronnais qui, un an plus tôt, avaient créé une société savante : la Société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron.
Avec dévouement, les membres de la Société recueillent tous les témoignages de l’œuvre de l’homme et de la nature. Près de 1000 donateurs ont rassemblé et offert les 25 000 pièces qui constituent aujourd’hui le musée.
En 1929, la Société des Lettres bénéficie du concours d’un mécène exceptionnel : Maurice Fenaille, pionnier de l’industrie pétrolière en France et grand amateur d’art. Ce collectionneur avisé va aider de nombreux artistes, notamment le sculpteur Auguste Rodin, qu’il soutient pendant trente ans. Il fait don à la société savante aveyronnaise d’un ancien hôtel particulier, l’hôtel de Jouery, situé dans le centre ancien de Rodez Inauguré en 1937, le nouveau musée prend le nom de son mécène et devient le musée Fenaille.Inauguré en 1937, le nouveau musée prend le nom de son mécène et devient le musée Fenaille.
Fort d’un ensemble unique sur l’ancienne province du Rouergue, le musée Fenaille présente l’archéologie, l’art et l’histoire de la région, depuis le tout premier homme apparu voici 300 000 ans, jusqu’à l’aube du XVIIe siècle.
Le musée Fenaille
Le musée Fenaille est fondé en 1837, par un groupe d’érudits et notables aveyronnais qui, un an plus tôt, avaient créé une société savante : la Société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron. Avec dévouement, les membres de la Société recueillent tous les témoignages de l’œuvre de l’homme et de la nature. Près de 1000 donateurs ont rassemblé et offert les 25 000 pièces qui constituent aujourd’hui le musée. En 1929, la Société des Lettres bénéficie du concours d’un mécène exceptionnel : Maurice Fenaille, pionnier de l’industrie pétrolière en France et grand amateur d’art. Ce collectionneur avisé va aider de nombreux artistes, notamment le sculpteur Auguste Rodin, qu’il soutient pendant trente ans. Il fait don à la société savante aveyronnaise d’un ancien hôtel particulier, l’hôtel de Jouery, situé dans le centre ancien de Rodez Inauguré en 1937, le nouveau musée prend le nom de son mécène et devient le musée Fenaille.Inauguré en 1937, le nouveau musée prend le nom de son mécène et devient le musée Fenaille. Fort d’un ensemble unique sur l’ancienne province du Rouergue, le musée Fenaille présente l’archéologie, l’art et l’histoire de la région, depuis le tout premier homme apparu voici 300 000 ans, jusqu’à l’aube du XVIIe siècle.
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<center>Le musée Fenaille </center>Les statues-menhirs. Les figures sont représentées en pied, les jambes droites, la taille marquée par une ceinture. Les bras repliés sur le buste sont prolongés dans le dos par des épaules en forme de crosse. Les traits du visage sont simplifiés : seuls les yeux et le nez sont tracés, ainsi que des tatouages en forme de traits parallèles sur les joues ; il est très rare que la bouche soit dessinée. Souvent, les figures sont vêtues d’un grand manteau aux lourds plis parallèles. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, grès. Calmels-et-Le-Viala
Le musée Fenaille
Les statues-menhirs. Les figures sont représentées en pied, les jambes droites, la taille marquée par une ceinture. Les bras repliés sur le buste sont prolongés dans le dos par des épaules en forme de crosse. Les traits du visage sont simplifiés : seuls les yeux et le nez sont tracés, ainsi que des tatouages en forme de traits parallèles sur les joues ; il est très rare que la bouche soit dessinée. Souvent, les figures sont vêtues d’un grand manteau aux lourds plis parallèles. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, grès. Calmels-et-Le-Viala
257
<center>Le musée Fenaille </center>Les statues-menhirs. Selon leur sexe, les statues-menhirs portent des attributs différents. Les figures féminines ont des seins en forme de boutons, des colliers à plusieurs rangs autour du cou et des cheveux tirés en arrière par une queue de cheval. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, grès rose. Saint-Sernin-sur-Rance.
Le musée Fenaille
Les statues-menhirs. Selon leur sexe, les statues-menhirs portent des attributs différents. Les figures féminines ont des seins en forme de boutons, des colliers à plusieurs rangs autour du cou et des cheveux tirés en arrière par une queue de cheval. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, grès rose. Saint-Sernin-sur-Rance.
258
<center>Le musée Fenaille </center>Les statues-menhirs. Face arrière. Les bras sont prolongés dans le dos par des épaules en forme de crosse.
Le musée Fenaille
Les statues-menhirs. Face arrière. Les bras sont prolongés dans le dos par des épaules en forme de crosse.
259
<center>Le musée Fenaille </center>Les statues-menhirs. Les hommes portent des armes et un baudrier en travers de la poitrine, maintenu à l’arrière par une bretelle qui rejoint la ceinture ; un accessoire de forme triangulaire et pourvu d’un anneau y est suspendu. Cet instrument étant difficilement identifiable, certains archéologues lui ont donné le nom d’objet
La datation des statues-menhirs rouergates est délicate, car toutes ont été retrouvées isolées en pleine nature. Toutefois, en comparant certains attributs figurés sur les statues avec des objets trouvés en fouille, on peut proposer avec vraisemblance la période comprise entre 3 300 et 2 200 av.J.C.
Le musée Fenaille
Les statues-menhirs. Les hommes portent des armes et un baudrier en travers de la poitrine, maintenu à l’arrière par une bretelle qui rejoint la ceinture ; un accessoire de forme triangulaire et pourvu d’un anneau y est suspendu. Cet instrument étant difficilement identifiable, certains archéologues lui ont donné le nom d’objet La datation des statues-menhirs rouergates est délicate, car toutes ont été retrouvées isolées en pleine nature. Toutefois, en comparant certains attributs figurés sur les statues avec des objets trouvés en fouille, on peut proposer avec vraisemblance la période comprise entre 3 300 et 2 200 av.J.C.
260
<center>Le musée Fenaille </center>Les statues-menhirs. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, diorite. Murat-sur-Vèbre.
Le musée Fenaille
Les statues-menhirs. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, diorite. Murat-sur-Vèbre.
261
<center>Le musée Fenaille </center>Les statues-menhirs.
Le musée Fenaille
Les statues-menhirs.
262
<center>Le musée Fenaille </center>Les statues-menhirs. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, grès. Martrin
Le musée Fenaille
Les statues-menhirs. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, grès. Martrin
263
<center>Le musée Fenaille </center>Les statues-menhirs. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, grès. Martrin
Le musée Fenaille
Les statues-menhirs. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, grès. Martrin
264
<center>Le musée Fenaille </center>Les statues-menhirs. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, grès. Découvertes à Tauriac-de-Camarès
Le musée Fenaille
Les statues-menhirs. Vers 3 300 - 2 200 avant notre ère, grès. Découvertes à Tauriac-de-Camarès
265
<center>Le musée Fenaille </center>Reconstitution d’une hache avec une
Le musée Fenaille
Reconstitution d’une hache avec une "gaine" en bois de cerf fixée sur le manche. Reconstitution : Georges Bories
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<center>Le musée Fenaille </center>Hache-marteau, haches et gaines d’emmanchement vers 3 300 - 2 200 avant notre ère. 
Pierre et bois de cerf Mur-de-Barrez, Roquefort, Saint-Jean-et-Saint-Paul, Salles-la-Source, Sévérac-l’Eglise
Le musée Fenaille
Hache-marteau, haches et gaines d’emmanchement vers 3 300 - 2 200 avant notre ère. Pierre et bois de cerf Mur-de-Barrez, Roquefort, Saint-Jean-et-Saint-Paul, Salles-la-Source, Sévérac-l’Eglise
267
<center>Le musée Fenaille </center>Reconstitution d’un ciseau avec son manche en bois de cerf et hypothèse d'utilisation (débitage du bois). Reconstitution : Laurent Monteillet.
Le musée Fenaille
Reconstitution d’un ciseau avec son manche en bois de cerf et hypothèse d'utilisation (débitage du bois). Reconstitution : Laurent Monteillet.
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<center>Le musée Fenaille </center>Grains de blé et lames de faucille vers 3 300 - 2 200 avant notre ère
matériau organique et silex.
Martial (les Grèzes) et Salles-La-Source (Les Vézinies)
Le musée Fenaille
Grains de blé et lames de faucille vers 3 300 - 2 200 avant notre ère matériau organique et silex. Martial (les Grèzes) et Salles-La-Source (Les Vézinies)
269
<center>Le musée Fenaille </center>Meule et sa molette vers 2 200 - 2 000 avant notre ère.
grès
provenant de Millau (Clapade)
Le musée Fenaille
Meule et sa molette vers 2 200 - 2 000 avant notre ère. grès provenant de Millau (Clapade)
270
<center>Le musée Fenaille </center>Couvrant plus d’un millénaire, la fin du Néolithique voit s’ébaucher une nouvelle organisation des communautés d’agriculteurs-éleveurs. Celles-ci se démarquent les unes des autres par les formes et décors des objets du quotidien (céramiques, parures, outils). Ainsi, les Grands Causses sont occupés par les hommes du
Le musée Fenaille
Couvrant plus d’un millénaire, la fin du Néolithique voit s’ébaucher une nouvelle organisation des communautés d’agriculteurs-éleveurs. Celles-ci se démarquent les unes des autres par les formes et décors des objets du quotidien (céramiques, parures, outils). Ainsi, les Grands Causses sont occupés par les hommes du " groupe des Treilles ". Ceux-ci fréquentent les nombreuses grottes de la région, qui ont de multiples usages : source d’eau, carrière d’argile pour la poterie, entrepôt de vivres, et sans doute habitat sous le porche d’entrée. Mais ils construisent aussi des maisons en plein air, dont les murs en terre sur soubassement de pierres, dessinent un plan rectangulaire. Les morts sont inhumés dans des tombes collectives, grottes ou dolmens. C’est en Aveyron que l’on a retrouvé le plus grand nombre de dolmens en France : près de 1000 ont été recensés. Les premiers objets en métal apparaissent (parures, poignards en cuivre). Les peuples qui, comme les caussenards, sont établis à proximité de filons de minerai de cuivre en tirent certainement avantage. C’est pourquoi, cette période est également appelée Chalcolithique, ou Age du cuivre. On pense que ce sont ces sociétés qui ont érigé les statues menhirs.
271
<center>Le musée Fenaille </center>Les statues-menhirs rouergates appartiennent à la famille des représentations anthropomorphes de grand format qui se trouve disséminée sur tout le pourtour nord de la Méditerranée entre le milieu du IVe et fin du me millénaire avant notre ère.
Les statues découvertes en Rouergue figurent un personnage entier pourvu de jambes. Ce sont de véritables statues, puisque devant, côtés et dos sont sculptés.
Dans d’autres régions, une seule face est travaillée ; on parle alors de stèles. Le plus souvent seuls le buste et le visage sont représentés. Quelques fois, le sujet n’est symbolisé que par quelques détails anatomiques, comme les yeux, les seins ou les bras, accompagnés ou non d’accessoires (colliers, haches...)
Le sud de la France connaît une grande concentration de ces figures anthropomorphes, essentiellement en Rouergue, en Languedoc et en Provence. Les statues-menhirs corses sont bien plus récentes (elles ont été érigées à l’Age du Bronze, pendant le IIe millénaire av. J.C.).
Ailleurs en Europe occidentale, la péninsule ibérique, la Sardaigne, la Suisse et surtout l’Italie, ont livré quelques ensembles importants. Seules quelques pièces ont été découvertes dans le nord de l’Europe, en Bretagne et en Allemagne.
Plus à l’est, quelques exemplaires ont été mis au jour en Bulgarie et en Grèce. Mais c’est à la limite orientale de l’Europe que se trouve un autre important ensemble de monuments, sur la rive nord de la mer Noire, en Roumanie, au sud de l’Ukraine et en Crimée.
Le musée Fenaille
Les statues-menhirs rouergates appartiennent à la famille des représentations anthropomorphes de grand format qui se trouve disséminée sur tout le pourtour nord de la Méditerranée entre le milieu du IVe et fin du me millénaire avant notre ère. Les statues découvertes en Rouergue figurent un personnage entier pourvu de jambes. Ce sont de véritables statues, puisque devant, côtés et dos sont sculptés. Dans d’autres régions, une seule face est travaillée ; on parle alors de stèles. Le plus souvent seuls le buste et le visage sont représentés. Quelques fois, le sujet n’est symbolisé que par quelques détails anatomiques, comme les yeux, les seins ou les bras, accompagnés ou non d’accessoires (colliers, haches...) Le sud de la France connaît une grande concentration de ces figures anthropomorphes, essentiellement en Rouergue, en Languedoc et en Provence. Les statues-menhirs corses sont bien plus récentes (elles ont été érigées à l’Age du Bronze, pendant le IIe millénaire av. J.C.). Ailleurs en Europe occidentale, la péninsule ibérique, la Sardaigne, la Suisse et surtout l’Italie, ont livré quelques ensembles importants. Seules quelques pièces ont été découvertes dans le nord de l’Europe, en Bretagne et en Allemagne. Plus à l’est, quelques exemplaires ont été mis au jour en Bulgarie et en Grèce. Mais c’est à la limite orientale de l’Europe que se trouve un autre important ensemble de monuments, sur la rive nord de la mer Noire, en Roumanie, au sud de l’Ukraine et en Crimée.
272
<center>Le musée Fenaille </center>Mosaïque 2e moitié du IIe siècle début IIIe siècle
pierres de couleur provenant de Rodez (rue de l’Abbé-Bessou)
Le musée Fenaille
Mosaïque 2e moitié du IIe siècle début IIIe siècle pierres de couleur provenant de Rodez (rue de l’Abbé-Bessou)
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<center>Le musée Fenaille </center>Mosaïque 2e moitié du IIe siècle début IIIe siècle
pierres de couleur provenant de Rodez (rue de l’Abbé-Bessou)
Le musée Fenaille
Mosaïque 2e moitié du IIe siècle début IIIe siècle pierres de couleur provenant de Rodez (rue de l’Abbé-Bessou)
274
<center>Le musée Fenaille </center>Divinité au torque et au poignard 1er siècle avant notre ère grès
provenant de Bozouls (La Devèze d’Ayrebesque)
Le musée Fenaille
Divinité au torque et au poignard 1er siècle avant notre ère grès provenant de Bozouls (La Devèze d’Ayrebesque)
275
<center>Le musée Fenaille </center>Segodunum : un important centre d’échanges.
L’oppidum de Segodunum (Rodez), ville-marché, reçoit des produits d’origines variées :
- des côtes italiennes proviennent des céramiques fines, des récipients en bronze et du vin, transporté dans de lourdes amphores.
- Du sud arrivent les pichets ibères, fabriqués en Catalogne, et les cruches à vin de Narbonnaise.
- Les échanges avec le nord sont moins intenses, mais les Ruthènes étaient en relation avec leurs puissants voisins arvernes.
Les monnaies commencent à circuler et favorisent les transactions. Elles sont émises par des villes lointaines (Rome, Marseille) ou par des peuples voisins, comme les Volques, dont un grand nombre de pièces ont été retrouvées à Goutrens.
Le musée Fenaille
Segodunum : un important centre d’échanges. L’oppidum de Segodunum (Rodez), ville-marché, reçoit des produits d’origines variées : - des côtes italiennes proviennent des céramiques fines, des récipients en bronze et du vin, transporté dans de lourdes amphores. - Du sud arrivent les pichets ibères, fabriqués en Catalogne, et les cruches à vin de Narbonnaise. - Les échanges avec le nord sont moins intenses, mais les Ruthènes étaient en relation avec leurs puissants voisins arvernes. Les monnaies commencent à circuler et favorisent les transactions. Elles sont émises par des villes lointaines (Rome, Marseille) ou par des peuples voisins, comme les Volques, dont un grand nombre de pièces ont été retrouvées à Goutrens.
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<center>Le musée Fenaille </center>Segodunum : un important centre d’échanges.
L’oppidum de Segodunum (Rodez), ville-marché, reçoit des produits d’origines variées :
- des côtes italiennes proviennent des céramiques fines, des récipients en bronze et du vin, transporté dans de lourdes amphores.
- Du sud arrivent les pichets ibères, fabriqués en Catalogne, et les cruches à vin de Narbonnaise.
- Les échanges avec le nord sont moins intenses, mais les Ruthènes étaient en relation avec leurs puissants voisins arvernes.
Les monnaies commencent à circuler et favorisent les transactions. Elles sont émises par des villes lointaines (Rome, Marseille) ou par des peuples voisins, comme les Volques, dont un grand nombre de pièces ont été retrouvées à Goutrens.
Le musée Fenaille
Segodunum : un important centre d’échanges. L’oppidum de Segodunum (Rodez), ville-marché, reçoit des produits d’origines variées : - des côtes italiennes proviennent des céramiques fines, des récipients en bronze et du vin, transporté dans de lourdes amphores. - Du sud arrivent les pichets ibères, fabriqués en Catalogne, et les cruches à vin de Narbonnaise. - Les échanges avec le nord sont moins intenses, mais les Ruthènes étaient en relation avec leurs puissants voisins arvernes. Les monnaies commencent à circuler et favorisent les transactions. Elles sont émises par des villes lointaines (Rome, Marseille) ou par des peuples voisins, comme les Volques, dont un grand nombre de pièces ont été retrouvées à Goutrens.
277
<center>Le musée Fenaille </center>Statue au torque dite « Dieu de l’hôpital » 1er siècle avant notre ère
grès
provenant de Rodez (Hôpital).
Le musée Fenaille
Statue au torque dite « Dieu de l’hôpital » 1er siècle avant notre ère grès provenant de Rodez (Hôpital).
278
<center>Le musée Fenaille </center>Borne milliaire 252 ap. J.-C.
grès
provenant de Rodez (chapelle Saint-Vincent)
don couvent du Bon Pasteur
Le musée Fenaille
Borne milliaire 252 ap. J.-C. grès provenant de Rodez (chapelle Saint-Vincent) don couvent du Bon Pasteur
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<center>Le musée Fenaille </center>La
Le musée Fenaille
La " cité " des Rutènes Ier – Ive siècle. La Colonisation de la Gaule par les Romains, commencée au IIe siècle avant notre ère sur la côte Méditerranéenne, s’achève vers le milieu du Ier siècle av. J.C. Les Gaulois rutènes, qui entretenaient déjà des relations avec l’Empire romain adoptent peu à peu leurs modes de vie. En les initiant à l’écriture, qui permet de relater des événements, les Romains font entrer la Gaule dans l’histoire. Le pays est sillonné de voies de circulation, jalonnées par des agglomérations, comme Condatomagus (Millau) et des villages, les vicus. Dans la campagne, prospèrent petites fermes et grandes propriétés terriennes, les villae. L’oppidum gaulois de Segodunum (Rodez) devient Capitale de la f cité f des Rutènes, division administrative des provinces de l’Empire. Il se transforme peu à peu en ville romaine, avec bâtiments à murs de pierre et toitures en tuiles, monuments publics (forum, temple, bains, amphithéâtre), équipements urbains (aqueduc, égout, nécropole). Riches maisons privées et édifices publics sont ornés de sculptures et de mosaïques. Les vestiges retrouvés à l’emplacement de ces bâtiments nous renseignent sur le mode de vie des gallo-romains : soins du corps, parure, accessoires de costume, vaisselle et nourriture, activités commerciales et artisanales. Parmi ces dernières, les céramiques Sigillées fabriquées à La Graufesenque (Millau) ont été produites par dizaines de milliers d’exemplaires. Ces poteries à vernis rouge, signées par un sceau de potier (sigillum), ont été exportées dans tout l’empire romain.
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<center>Le musée Fenaille </center>Vénus dansant (fragment de base sculptée) gallo-romain, grès, provenant de Rodez (place de l'Olmet)
Le musée Fenaille
Vénus dansant (fragment de base sculptée) gallo-romain, grès, provenant de Rodez (place de l'Olmet)
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<center>Le musée Fenaille </center>
Le musée Fenaille
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<center>Le musée Fenaille </center>
Le musée Fenaille
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<center>Le musée Fenaille </center>Clé de voûte. XIVe siècle calcaire provenant de Salles- la-source
Le musée Fenaille
Clé de voûte. XIVe siècle calcaire provenant de Salles- la-source
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<center>Le musée Fenaille </center>Porte sculptée
Fin XVe siècle
Noyer
Provenant de Rodez (Eglise Saint-Amans)
Don Priva
Le musée Fenaille
Porte sculptée Fin XVe siècle Noyer Provenant de Rodez (Eglise Saint-Amans) Don Priva
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<center>Le musée Fenaille </center>Vierge en majesté. Fin XIIe-XIIIe siècle
Le musée Fenaille
Vierge en majesté. Fin XIIe-XIIIe siècle
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<center>Le musée Fenaille </center>Saint-Jean 15e siècle
Bois et polychrome
provenant de Mofltrozior
(Trébosc)
Le musée Fenaille
Saint-Jean 15e siècle Bois et polychrome provenant de Mofltrozior (Trébosc)
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<center>Le musée Fenaille </center>Pietà. XVe siècle. Bois polychrome provenant de Villelongue
Le musée Fenaille
Pietà. XVe siècle. Bois polychrome provenant de Villelongue
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<center>Le musée Fenaille </center>Miséricorde d’une stalle. 
Fin XVe siècle. Bois. U Provenant de Rodez  (cathédrale).
Le musée Fenaille
Miséricorde d’une stalle. Fin XVe siècle. Bois. U Provenant de Rodez (cathédrale).
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<center>Le musée Fenaille </center>La cour  intérieure.
Le musée Fenaille
La cour intérieure.
290
<center>Le musée Fenaille </center>La cour présente une galerie en bois à l'étage, reposant par des colonnettes baroques sur une galerie en pierre d'inspiration gothique. L'escalier qui dessert les étages est situé dans le fond de cette galerie.
Le musée Fenaille
La cour présente une galerie en bois à l'étage, reposant par des colonnettes baroques sur une galerie en pierre d'inspiration gothique. L'escalier qui dessert les étages est situé dans le fond de cette galerie.
291
<center>Le musée Fenaille </center>Dans la cour intérieure, le premier étage est porté par une voûte à arc surbaissé. On y accède par un escalier à volée droite, bordé d’une frise sculptée de roses et de ronces. Le plafond est soutenu par des colonnes balustres terminées par des chapiteaux composites sur lesquels figurent des têtes d’homme ou de cochon.
Le musée Fenaille
Dans la cour intérieure, le premier étage est porté par une voûte à arc surbaissé. On y accède par un escalier à volée droite, bordé d’une frise sculptée de roses et de ronces. Le plafond est soutenu par des colonnes balustres terminées par des chapiteaux composites sur lesquels figurent des têtes d’homme ou de cochon.
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<center>Le musée Fenaille </center>Histoire de Moïse
Milieu 16e siècle
Tapisserie aux armoiries de G. d’Armagnac
Le musée Fenaille
Histoire de Moïse Milieu 16e siècle Tapisserie aux armoiries de G. d’Armagnac
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<center>Le musée Fenaille </center>Histoire de Moïse
Milieu 16e siècle
Tapisserie aux armoiries de G. d’Armagnac
Le musée Fenaille
Histoire de Moïse Milieu 16e siècle Tapisserie aux armoiries de G. d’Armagnac
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<center>Le musée Fenaille </center>Le Portement de Croix. La résurrection. Maître flamand vers 1530. Volet de tryptique. Huile sur bois. Sévérac-le-château
Le musée Fenaille
Le Portement de Croix. La résurrection. Maître flamand vers 1530. Volet de tryptique. Huile sur bois. Sévérac-le-château
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<center>Le musée Fenaille </center>Croix d’oratoire
16e siècle
Calcaire. Provenant de Sainte-Radegonde
Le musée Fenaille
Croix d’oratoire 16e siècle Calcaire. Provenant de Sainte-Radegonde
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<center>Le musée Fenaille </center>Sainte Anne. Début 16e siècle
Calcaire. Provenant de  La Loubière (église de Cayssac)
Le musée Fenaille
Sainte Anne. Début 16e siècle Calcaire. Provenant de La Loubière (église de Cayssac)
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<center>Le musée Fenaille </center>Vierge de l’Annonciation
Début 16e siècle. Calcaire polychrome.
Le musée Fenaille
Vierge de l’Annonciation Début 16e siècle. Calcaire polychrome.
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<center>Le musée Fenaille </center>Vierge de l’Annonciation
Début 16e siècle. Calcaire polychrome.
Le musée Fenaille
Vierge de l’Annonciation Début 16e siècle. Calcaire polychrome.
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<center>Le musée Fenaille </center>Auguste Rodin
1898-1900
Madame Fenaille, buste drapée sur gaine à rinceaux
Epreuve d’édition récente en plâtre réalisée à la fonderie de Coubertin, Saint-Rémy-Lès-Chevreuse
Dépôt du musée Rodin, Paris.
Le musée Fenaille
Auguste Rodin 1898-1900 Madame Fenaille, buste drapée sur gaine à rinceaux Epreuve d’édition récente en plâtre réalisée à la fonderie de Coubertin, Saint-Rémy-Lès-Chevreuse Dépôt du musée Rodin, Paris.
300
<center>Rue de l’Embergue </center>Hôtel Séguret. Ce quartier appartient à la Cité, moitié nord de cette ville contrôlée par l’évêque. Cette partie de la ville est très prisée par l’aristocratie administrative, surtout à l’époque moderne qui voit fleurir de nombreux hôtels particuliers.
La famille de Séguret est l'une des plus anciennes de Rodez. Il ne subsiste de l'ancien hôtel qu'un escalier comprenant trois volées droites entre les murs et une galerie. Le portail de forme rectangulaire est composé de pilastres à bossage soutenant un fronton en demi-cercle sculpté. XVIIe siècle
Rue de l’Embergue
Hôtel Séguret. Ce quartier appartient à la Cité, moitié nord de cette ville contrôlée par l’évêque. Cette partie de la ville est très prisée par l’aristocratie administrative, surtout à l’époque moderne qui voit fleurir de nombreux hôtels particuliers. La famille de Séguret est l'une des plus anciennes de Rodez. Il ne subsiste de l'ancien hôtel qu'un escalier comprenant trois volées droites entre les murs et une galerie. Le portail de forme rectangulaire est composé de pilastres à bossage soutenant un fronton en demi-cercle sculpté. XVIIe siècle
301
<center>Rue de l’Embergue </center>Hôtel Séguret. Les deux pilastres sont agrémentés d’un mascaron grotesque auquel est juxtaposée une moulure partiellement dégradée représentant un visage et un motif en spirale auquel est accroché un tissu. L’intérieur du fronton portait un décor sculpté presque entièrement disparu à cause de l’érosion. Le timbre au centre du bossage du linteau supportait probablement une pièce sculptée représentant les armes de la famille de Séguret. Cette pièce a vraisemblablement était buchée durant la Révolution.
Rue de l’Embergue
Hôtel Séguret. Les deux pilastres sont agrémentés d’un mascaron grotesque auquel est juxtaposée une moulure partiellement dégradée représentant un visage et un motif en spirale auquel est accroché un tissu. L’intérieur du fronton portait un décor sculpté presque entièrement disparu à cause de l’érosion. Le timbre au centre du bossage du linteau supportait probablement une pièce sculptée représentant les armes de la famille de Séguret. Cette pièce a vraisemblablement était buchée durant la Révolution.
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<center>Rue de l’Embergue </center>Hôtel Séguret. Il y a une porte sur le mur nord du porche, bouchée, ainsi que deux portes percées sur ce même mur. L’encadrement de la porte monumentale aujourd’hui bouchée est toujours en place, en partie érodée comme le portail d’entrée. L’encadrement à bossage est rehaussé de deux pilastres lisses surmontés de chapiteaux ioniques. L’entablement supporte une architrave marquée de plusieurs moulures lisses une frise ornée de motifs végétaux. Au centre de l’entablement, un jour ovale, aux contours sculptés, fait office d’imposte. La corniche qui porte le fronton triangulaire et l’encadrement de celui-ci sont ornés de denticules. La clé saillante de plate-bande, très érodée était peut-être ornée là aussi des armoiries de la famille.
Rue de l’Embergue
Hôtel Séguret. Il y a une porte sur le mur nord du porche, bouchée, ainsi que deux portes percées sur ce même mur. L’encadrement de la porte monumentale aujourd’hui bouchée est toujours en place, en partie érodée comme le portail d’entrée. L’encadrement à bossage est rehaussé de deux pilastres lisses surmontés de chapiteaux ioniques. L’entablement supporte une architrave marquée de plusieurs moulures lisses une frise ornée de motifs végétaux. Au centre de l’entablement, un jour ovale, aux contours sculptés, fait office d’imposte. La corniche qui porte le fronton triangulaire et l’encadrement de celui-ci sont ornés de denticules. La clé saillante de plate-bande, très érodée était peut-être ornée là aussi des armoiries de la famille.
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<center>Rue de l’Embergue </center>Dans les Embergues, l’habitat est dense. En majorité, ces
constructions hautes et étroites s’ouvrent directement sur la rue.
Le rez-de-chaussée a un usage commercial qui pouvait également
s’étendre en niveau de cave. Certains rez-de-chaussée ont
conservé les devantures en bois
des commerces.
Rue de l’Embergue
Dans les Embergues, l’habitat est dense. En majorité, ces constructions hautes et étroites s’ouvrent directement sur la rue. Le rez-de-chaussée a un usage commercial qui pouvait également s’étendre en niveau de cave. Certains rez-de-chaussée ont conservé les devantures en bois des commerces.
304
<center>Rue de l’Embergue </center>Pour la venue de François 1 er à Rodez en 1533, les consuls se préparent une année auparavant en prélevant un impôt pour couvrir les frais des festivités. Des plus, les propriétaires des maisons sur la rue de l’Embergue gauche furent contraints de détruire l’encorbellement de leur maison, car ce débord du premier étage sur le rez-de-chaussée réduisait la largeur de la rue : les consuls craignaient que cela n’entrave le convoi royal.
Une seule maison semble avoir échappé à ce destin. Appelée maison Portier, elle conserve aujourd’hui encore son encorbellement, unique exemple de la rue. Au premier étage, au centre de la façade, une plaque porte les armoiries de la famille d’Estaing. En 1214, celle-ci avait reçu le droit de placer trois fleurs de lys sur son blason, après que l’un de ses membres se soit illustré auprès de Philippe-Auguste.
Rue de l’Embergue
Pour la venue de François 1 er à Rodez en 1533, les consuls se préparent une année auparavant en prélevant un impôt pour couvrir les frais des festivités. Des plus, les propriétaires des maisons sur la rue de l’Embergue gauche furent contraints de détruire l’encorbellement de leur maison, car ce débord du premier étage sur le rez-de-chaussée réduisait la largeur de la rue : les consuls craignaient que cela n’entrave le convoi royal. Une seule maison semble avoir échappé à ce destin. Appelée maison Portier, elle conserve aujourd’hui encore son encorbellement, unique exemple de la rue. Au premier étage, au centre de la façade, une plaque porte les armoiries de la famille d’Estaing. En 1214, celle-ci avait reçu le droit de placer trois fleurs de lys sur son blason, après que l’un de ses membres se soit illustré auprès de Philippe-Auguste.
305
<center>La porte des Embergues</center>L’Embergue, c’est l’Auvergne, ou plutôt la déformation de « l’Avergua » ou « Avergna ». Du nom de la porte fortifiée s’ouvrant vers le Massif Central, le quartier prit le nom de l’Embergue, ou plutôt des Embergues, car il y avait la rue de l’Embergue à gauche, et à droite, l’actuelle rue de Bonald. Tournée vers l’Auvergne donc, cette porte fortifiée était l’entrée principale de la ville. Au-delà de la porte, aujourd’hui disparue, s’étirait le Faubourg et déjà, ce n’était plus la ville.
Au Moyen Âge, l’entrée principale de la ville se situait en haut de la rue Saint-Cyrice. La porte de l’Embergue ouvrait sur la route vers le Massif Central À la fin du XVIIe siècle, la ruine guettait la porte, et le passage des hommes et des bêtes par cette entrée n’était plus possible. Malgré l’attachement des consuls à ce portail de pierres, en 1713, la « plateforme du fond de l’Embergue » fut terrassée et plantée d’ormeaux, la porte a donc disparu.
La porte des Embergues
L’Embergue, c’est l’Auvergne, ou plutôt la déformation de « l’Avergua » ou « Avergna ». Du nom de la porte fortifiée s’ouvrant vers le Massif Central, le quartier prit le nom de l’Embergue, ou plutôt des Embergues, car il y avait la rue de l’Embergue à gauche, et à droite, l’actuelle rue de Bonald. Tournée vers l’Auvergne donc, cette porte fortifiée était l’entrée principale de la ville. Au-delà de la porte, aujourd’hui disparue, s’étirait le Faubourg et déjà, ce n’était plus la ville. Au Moyen Âge, l’entrée principale de la ville se situait en haut de la rue Saint-Cyrice. La porte de l’Embergue ouvrait sur la route vers le Massif Central À la fin du XVIIe siècle, la ruine guettait la porte, et le passage des hommes et des bêtes par cette entrée n’était plus possible. Malgré l’attachement des consuls à ce portail de pierres, en 1713, la « plateforme du fond de l’Embergue » fut terrassée et plantée d’ormeaux, la porte a donc disparu.
306
<center>La rue de Bonald</center>L'ancien pavillon d’entrée du grand séminaire a été construit en 1902, comme l'indique la date portée sur la clé d'arc de la porte cochère. Il prend la place de l'entrée du couvent des Annonciades qui s’élevait à cet emplacement jusqu’en 1824 L'immeuble d’inspiration classique s'organise autour d’un passage couvert central. Dans l'élévation sur rue, la porte cochère prend place au milieu d'un avant-corps très légèrement saillant de trois travées et trois niveaux, singularisé du reste de la façade par son parement en pierre de taille, traité en table continue au rez-de-chaussée et rythmé de pilastres. La porte cochère est couverte d’un arc en anse de panier au délardement concave. Le claveau central de l’arc présente les armes de l’évêque de Rodez Louis-Eugène Franqueville et porte la date de 1902. La porte cochère est entourée de deux baies couvertes en plein-cintre. Le premier étage niveau est percé de baies rectangulaires entourant une niche architecturée qui accueille une Vierge à l'Enfant, dite « Vierge des Embergues », datant du 14e siècle. Le chambranle de la niche se compose de deux pilastres à chapiteaux corinthiens et porté par des corbeaux sculptés. La niche est sommée d’une corniche en forme de mitre.
La rue de Bonald
L'ancien pavillon d’entrée du grand séminaire a été construit en 1902, comme l'indique la date portée sur la clé d'arc de la porte cochère. Il prend la place de l'entrée du couvent des Annonciades qui s’élevait à cet emplacement jusqu’en 1824 L'immeuble d’inspiration classique s'organise autour d’un passage couvert central. Dans l'élévation sur rue, la porte cochère prend place au milieu d'un avant-corps très légèrement saillant de trois travées et trois niveaux, singularisé du reste de la façade par son parement en pierre de taille, traité en table continue au rez-de-chaussée et rythmé de pilastres. La porte cochère est couverte d’un arc en anse de panier au délardement concave. Le claveau central de l’arc présente les armes de l’évêque de Rodez Louis-Eugène Franqueville et porte la date de 1902. La porte cochère est entourée de deux baies couvertes en plein-cintre. Le premier étage niveau est percé de baies rectangulaires entourant une niche architecturée qui accueille une Vierge à l'Enfant, dite « Vierge des Embergues », datant du 14e siècle. Le chambranle de la niche se compose de deux pilastres à chapiteaux corinthiens et porté par des corbeaux sculptés. La niche est sommée d’une corniche en forme de mitre.
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<center>La rue de Bonald</center>
La rue de Bonald
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<center>La rue de Bonald</center>Espace public des Embergues
La rue de Bonald
Espace public des Embergues
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<center>La rue de Bonald</center>L’hôtel dit de France de Lorne (XVIIIe s.), actuel foyer de jeunes travailleursLes soeurs franciscaines de la rue Peyrot ont également tenu un foyer pour les jeunes travailleuses dans le quartier. L’édifice conserve encore
cette fonction aujourd’hui.
La rue de Bonald
L’hôtel dit de France de Lorne (XVIIIe s.), actuel foyer de jeunes travailleursLes soeurs franciscaines de la rue Peyrot ont également tenu un foyer pour les jeunes travailleuses dans le quartier. L’édifice conserve encore cette fonction aujourd’hui.
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<center>La rue de Bonald</center>L’hôtel dit de France de Lorne (XVIIe s.)
La rue de Bonald
L’hôtel dit de France de Lorne (XVIIe s.)
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<center>La rue de Bonald</center>Hôtel de Bonald., édifié vers 1500 par Bertrand de Cénaret, archidiacre de Rodez. Belle tour du XVIe siècle à l'intérieur de la cour. Il fut la demeure d une des plus grandes familles du Rouergue.
La rue de Bonald
Hôtel de Bonald., édifié vers 1500 par Bertrand de Cénaret, archidiacre de Rodez. Belle tour du XVIe siècle à l'intérieur de la cour. Il fut la demeure d une des plus grandes familles du Rouergue.
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<center>La rue de Bonald</center>
La rue de Bonald
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<center>Rodez</center>L'Hôtel de Lauro date du XVIe siècle. Ancienne résidence d'un chanoine. Par la suite, elle fut transformée à plusieurs reprises en école et en presbytère. Elle abrite aujourd'hui la maison des Compagnons du Devoir.
Rodez
L'Hôtel de Lauro date du XVIe siècle. Ancienne résidence d'un chanoine. Par la suite, elle fut transformée à plusieurs reprises en école et en presbytère. Elle abrite aujourd'hui la maison des Compagnons du Devoir.
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<center>Rodez</center>L'Hôtel de Lauro.
Rodez
L'Hôtel de Lauro.
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<center>Rodez</center>L'Hôtel de Lauro. La façade est percée, en son centre, d'une grande porte à bossages et entablement au centre.
Rodez
L'Hôtel de Lauro. La façade est percée, en son centre, d'une grande porte à bossages et entablement au centre.
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<center>Rodez</center>L'Hôtel de Lauro.
Rodez
L'Hôtel de Lauro.
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<center>Rodez</center>L'Hôtel de Lauro.
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L'Hôtel de Lauro.
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<center>Rodez</center>L'Hôtel de Lauro.  Tour d'angle de l'hôtel De Lauro. Ancienne résidence d un chanoine. Edence d un chanoine.
Rodez
L'Hôtel de Lauro. Tour d'angle de l'hôtel De Lauro. Ancienne résidence d un chanoine. Edence d un chanoine.
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<center>Rodez</center>Mur du palais épiscopal
Rodez
Mur du palais épiscopal
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