Aveyron 2024
Bozouls - Estaing - Espalion.
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Église Saint-Pie-X. Elle fut réalisée par l’architecte J.P Pecquet en 1962.
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Église Saint-Pie-X.
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Église Saint-Pie-X. Le clocher, tel un campanile à l’italienne est détaché de la massive bâtisse.
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Église Saint-Pie-X. Le clocher, tel un campanile à l’italienne est détaché de la massive bâtisse.
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Église Saint-Pie-X. Le clocher, tel un campanile à l’italienne est détaché de la massive bâtisse.
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Église Saint-Pie-X. Sa vaste nef dépouillée semble projeter son étrave vers le soleil levant.
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Église Saint-Pie-X. L' autel et l'ambonsont sculptés en pierre du Pont du Gard par Jean-Claude et Cécile Izard.
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Église Saint-Pie-X.
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Église Saint-Pie-X.
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Église Saint-Pie-X. Le couronnement de la Vierge.
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Église Saint-Pie-X. L’espace insolite que Jean-Pierre Pecquet imagina à partir de plans obliques est servi par les vitraux de François Chapuis (1928-2002) bien adaptés aux formes inhabituelles des baies, en bandeau ou triangulaires. Sans rompre l’unité de l’ensemble, les épaisses dalles de verre enchâssées dans le ciment côtoient les verres plus fins du vitrail serti au plomb, la pure abstraction des couleurs denses côtoie la figure très stylisée de la Vierge dans des tonalités plus diluées. Chapuis fut un expérimentateur de procédés nouveaux. Avec Perrot, il fut l’un des principaux promoteurs de la dalle de verre dans les années 1960.
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Église Saint-Pie-X.
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Église Saint-Pie-X.
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Église Saint-Pie-X.
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Église Saint-Pie-X.
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Église Saint-Pie-X. La statue de NOTRE DAME de VELANKANNI. Velankanni se situe près de Nagappattinam dans l'état de Tamil Nadu, au Sud de l'Inde. La Basilique est connue sous le nom de « Notre Dame de la santé ». La tradition orale narre deux apparitions durant le XVIe et le XVIIe siècle et le miracle des navigateurs portugais, sauvés d'une tempête au large du golfe du Bengale.
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Église Saint-Pie-X. La statue de NOTRE DAME de VELANKANNI a été bénie et installée à l’occasion de l’anniversaire des 10 ANS de SACERDOCE de Père JUBILEE Dimanche 11 Décembre 2022 Église Saint Pie X de Bozouls.
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Le Trou de Bozouls.
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Le Trou de Bozouls. Ce méandre encaissé a été creusé par l'action érosive des eaux courantes du Dourdou dans les calcaires secondaires du Lias du Causse Comtal. Il s'agit ainsi d'un canyon et d'une reculée karstique du Dourdou (échancrure s’enfonçant dans le massif calcaire, en recul par rapport à la ligne de la falaise et soumise à l’érosion chimique de l’eau).
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Le Trou de Bozouls. L'église Sainte-Fauste.
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Le Trou de Bozouls.
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Le Trou de Bozouls. L'église Sainte-Fauste est édifiée à l'extrémité d'un éperon rocheux qui domine, d'une hauteur vertigineuse, le cours du Dourdou qui décrit, à cet endroit, une large boucle. Elle est caractérisée par les arcs-boutants qui maintiennent la voûte de la nef, visibles à l'extérieur.
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Le Trou de Bozouls.
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Le Trou de Bozouls.
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Le Trou de Bozouls.
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Le Trou de Bozouls. Les tours sont situées de part et d'autre du goulet d’étranglement par lequel le ravin de l'Alrance débouche dans les gorges du Dourdou. Cette échancrure naturelle était un passage obligé et pratique pour accéder au niveau du Dourdou et le franchir sur un pont situé légèrement en amont. Il est probable que les deux tours subsistantes faisaient partie d’un ensemble surveillant le passage et l'accès à la côte de l'Hospitalet.
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Le Trou de Bozouls.
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Le Trou de Bozouls.
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Le Trou de Bozouls. Les tours sont situées de part et d'autre du goulet d’étranglement par lequel le ravin de l'Alrance débouche dans les gorges du Dourdou. Cette échancrure naturelle était un passage obligé et pratique pour accéder au niveau du Dourdou et le franchir sur un pont situé légèrement en amont. Il est probable que les deux tours subsistantes faisaient partie d’un ensemble surveillant le passage et l'accès à la côte de l'Hospitalet.
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Le Trou de Bozouls.
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Le Trou de Bozouls.
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Le Trou de Bozouls.
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Église Sainte-Fauste. Ses origines sont inconnues et son histoire est quelque peu mouvementée. Elle appartient d'abord à un prieuré de l'abbaye Saint-Amans de Rodez, puis elle fut rattachée, sans doute dès 1079, au monastère Saint-Victor de Marseille, avant de relever, dès 1140 semble-t-il, et ce quasiment jusqu'à la Révolution, du chapitre de la cathédrale de Rodez. On peut donc admettre que les promoteurs de la construction furent les moines de Saint-Victor. L'essentiel du monument date du XIIe siècle. La construction était en grés rouge. Le calcaire du sous-sol local n'a été utilisé que plus tard. L'étage le plus haut du clocher date du XIVe siècle.
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Église Sainte-Fauste.
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Église Sainte-Fauste. L'édifice demeure relativement homogène malgré des transformations intervenues dès l'époque gothique. Les plus remarquables portèrent sur l'érection, au massif de façade, d'un clocher desservi par une tourelle d'escaliers, et l'adjonction de cinq chapelles latérales au Midi.
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Église Sainte-Fauste. On édifia contre la façade, à l'ouest, deux contreforts massifs, qui furent reliés par un arc formant un avant-poste . L'arc porte la date de 1817. Il est encastré dans deux contreforts qui sont un peu antérieurs puisqu'ils portent la date de 1785. La porte actuelle est de 1875, ainsi que la bâtisse autour de la porte jusqu'à l'arc roman.
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Église Sainte-Fauste. L'arc porte la date de 1817, encadrant un coeur enflammé.
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Église Sainte-Fauste. La partie romane comprend : - le clocher-porche, qui a la même largeur que l'église, - la nef, - les deux collatéraux, fort étroits, le chœur terminé par l'abside et entouré du déambulatoire.
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Église Sainte-Fauste. Le porche occupe toute la largeur de l'église. La partie centrale de la voûte est sur croisée d'ogives.
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Église Sainte-Fauste. Le portail qui sépare le porche de la nef comprend quatre colonnes. Sur leurs chapiteaux sont représentés :
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Église Sainte-Fauste. à gauche : la Luxure, l'Ange de l'Annonciation.
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Église Sainte-Fauste. à droite : une scène de la Création, et Adam et Eve.
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Église Sainte-Fauste. La nef comprend cinq travées. La première, du côté du chœur, est plus longue. Elle est limitée par quatre piliers plus massifs. Les cinq chapelles latérales situées du côté du Midi, qui ont des voûtes sur croisées d'ogives ont été progressivement ajoutées durant les XIVème et XVème siècles. L'irrégularité apparaît tant dans les voûtes que dans les fenêtres qui n'occupent pas le milieu du mur. De plus, ces chapelles qui s'étendent sur toute la longueur de l'église, ne correspondent pas aux travées de la nef. Il en résulte que les contreforts ne sont plus en face des piliers et des arcs doubleaux.
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Église Sainte-Fauste. Toute la nef est voûtée en berceau plein cintre sur doubleaux. Ceux-ci sont à un seul rouleau et retombent alternativement sur des colonnes engagées et sur des pilastres. A la base des voûtes, court un cordon qui forme le tailloir des chapiteaux. Les piliers sont alternativement ronds et carrés, ces derniers renforcés de trois demi-colonnes.
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Église Sainte-Fauste. A l'origine, la nef était couverte de lourdes lauzes (dalles calcaires) qu'alourdissait encore un épais lit de terre. Sous son poids énorme, les piliers fléchirent (leur écartement est aujourd'hui une curiosité), et l'on dut, au début du XVIIème siècle, substituer à l'ancienne couverture une charpente plus légère. Les collatéraux, extrêmement étroits, sont séparés de la nef par de grandes arcades à double rouleau, et voûtés en plein cintre sur doubleau.
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Église Sainte-Fauste. Les collatéraux, extrêmement étroits ont été construits ultérieurement pour soutenir les murs. En effet, la masse de la voûte commençait à écarter le haut des murs. Au premier plan, un pilier carré renforcé par des demi-colonnes.
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Église Sainte-Fauste. Abside à déambulatoire. Le parti du chevet de plan polygonal où sont associés un déambulatoire et - au lieu de chapelles rayonnantes - des niches inscrites dans l'épaisseur de l'enveloppe - selon un usage attesté aux absides de Notre-Dame de l'Espinasse de Millau, Saint-Hippolyte de Lavernhe et Saint-Vincent de Palmas - est exceptionnel dans l'art roman et témoigne à la fois de la capacité de création et de l'ambition de son concepteur.
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Église Sainte-Fauste. Le pourtour du sanctuaire est traité dans un souci patent de continuité : des colonnettes à tronçons reçoivent les arcs doubleaux du berceau annulaire du déambulatoire ou encadrent l'entrée des niches, tout en accueillant les arcs de tête de leur cul de four, selon un mode de décor en usage dans l'architecture de l'Antiquité tardive et dans celle du haut Moyen Age.
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Église Sainte-Fauste.
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Église Sainte-Fauste.
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Église Sainte-Fauste. Une Pietà.
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Église Sainte-Fauste. Sainte Catherine d'Alexandrie, le Christ, une martyre (sainte Fauste de Cyzique ?).
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Église Sainte-Fauste. Saint Paul.
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Église Sainte-Fauste. Saint Joseph.
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Église Sainte-Fauste. Saint Pierre.
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Église Sainte-Fauste. L'architecture est rehaussée d'une cinquantaine de chapiteaux de belle qualité. La plupart d'entre eux sont décorés de feuilles lisses, parfaitement adaptées à leur fonction monumentale, selon une tradition bien répandue en Rouergue
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Église Sainte-Fauste. Tous appartiennent à un type dérivé du corinthien par leur épannelage à abaque échancré, leur(s) couronne(s) végétale(s) et leurs éventuelles volutes.
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Église Sainte-Fauste. Certains comportent même des figures : hommes - en pied ou en buste - ou masques isolés ou, de manière exceptionnelle, accompagnés d'animaux, substitués en partie ou en tout au dé de l'abaque (
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Église Sainte-Fauste. Le baptême de Jésus.
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Église Sainte-Fauste. Une pierre tombale.
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Église Sainte-Fauste. Linteau. Sûrement la partie inférieure d'un tympan monolithe, analogue à celui de l'église de Lassauts. 12e siècle.
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Église Sainte-Fauste. Retable du Rosaire. 17e siècle. A gauche, de bas en haut, les 5 mystères joyeux : L’annonciation ; La visitation ; La nativité ; La présentation de Jésus au temple ; Le recouvrement de Jésus au temple Puis, les mystères douloureux : L’agonie de Jésus au jardin des oliviers ; La flagellation ; Le couronnement d’épines ; Le portement de la croix ; Le crucifiement et la mort de Jésus Les 5 mystères glorieux : La résurrection ; L’Ascension ; La Pentecôte ; L’Assomption de Marie ; Le couronnement de Marie au Ciel. Les 5 mystères lumineux ne sont pas représentés car ils ont été institués en 1956 par Jean Paul II..
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Église Sainte-Fauste. Chapelle saint Pierre. Le chant du coq à gauche.
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Église Sainte-Fauste. Chapelle saint Roch.
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Église Sainte-Fauste. Chapelle du Sacré-Coeur.
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Église Sainte-Fauste. Chapelle de l'Ange-Gardien.
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Église Sainte-Fauste. Tableau : Apparition de Notre-Dame de la Salette aux deux petits bergers Mélanie Salvat et Maximin Giraud. Tableau réalisé par Joseph Castanié, peintre aveyronnais (1819-1884).
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Église Sainte-Fauste.
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Église Sainte-Fauste. A gauche, saint Antoine ermite, statue du 15e siècle. A droite, saint Pierre, 15e xiècle. Au centre, une Vierge à l'Enfant (ou Vierge à l'oiseau), 15e siècle. Elles se trouvaient anciennement sous le porche.
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Église Sainte-Fauste.
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Église Sainte-Fauste. Pierre tombale.
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Église Sainte-Fauste.
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Espalion
Eglise de Perse. Le cimetière et le château de Calmont d'Olt. Perché sur un dyke basaltique à 535 mètres d'altitude, il surplombe de 200 mètres la ville d'Espalion et la vallée du Lot.
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Eglise de Perse. Elle a été bâtie entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe. Elle fut église paroissiale d'Espalion jusqu'à la construction, au XVIe siècle, de l'église Saint-Jean-Baptiste (actuellement Musées des Arts et Traditions populaires et du Scaphandre) au centre du bourg fortifié. L'église de Perse était située sur l'un des chemins de Compostelle menant du Puy-en-Velay à Conques.
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L'église (ou la chapelle) Saint-Hilarian-Sainte-Foy de Perse, orientée est-ouest, est située dans l'angle nord-est de son cimetière, une quinzaine de mètres au-dessus de la terrasse alluviale qui borde le Lot et son affluent, le ruisseau de Perse. Elle a été édifiée en grès rose (pierre locale), toit en ardoise bleue, sur un plan en croix latine, elle dispose d’un clocher mur ou clocher peigne à quatre arcades. .
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Eglise de Perse. En 1060, Hugues de Calmont, sa femme Foy, et son fils Bégon donnent le monastère de Perse à l'abbaye de Conques. L'église est alors dédiée à saint Hilarian. La dédicace à sainte Foy intervient après cette donation. L'église de Perse servait d'église paroissiale aux habitants d'Espalion. Dans la charte de 1060, il est écrit qu'elle se trouve in butgo vetulo de Persia (dans le vieux bourg de Perse). Il existait donc un bourg neuf. Une église dédiée au saint Sauveur existait aussi, mais en 1472, les habitants d'Espalion ont obtenu la construction d'une église dédiée à saint Jean-Baptiste à l'intérieur de la ville, à l'emplacement de l'hospice des pauvres, avec les pierres de la démolition de l'église Saint-Sauveur.
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Eglise de Perse. En 1524, l'évêque de Rodez François d'Estaing fait ouvrir le tombeau de saint Hilarian et procède à la translation de ses reliques. En 1537, l'abbaye de Conques et le prieuré de Perse sont sécularisés. En 1543, les bâtiments doivent être réparés. En 1546, les chambres ne peuvent plus être utilisées par les moines. Au XVIIIe siècle, l'édifice perd son statut d'église paroissiale.
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Eglise de Perse. Deux portails sont ouverts côté sud. Le portail roman occidental permet d'accéder par un escalier à la nef située en contrebas et composée de trois travées. Le portail occidental est protégé par un petit auvent soutenu par une ligne de modillons et par deux contreforts.
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Eglise de Perse. Le clocher-mur à quatre baies campanaires où ne subsiste plus qu'une seule cloche.
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Eglise de Perse.
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Eglise de Perse. Le transept sud s'ouvre sur le second portai gothique.
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Eglise de Perse. Au-dessus de la petite porte nous trouvons une Vierge. Elle présente le Christ sur ses genoux, elle a les yeux bombés conformément à la tradition du Rouergue. Elle est présentée dans une arcature très travaillée avec un petit chapiteau gauche à entrelacs et à droite des palmettes. La tête du Christ est postérieure puisqu’il a été décapité à la Révolution, les modillons ont été lapidés à la même période.
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Eglise de Perse. Le chevet. Le chevet est en fait une abside polygonaleG 2 renforcée par des colonnes et agrémentée de modillons sculptés. Elle est entourée de deux absidioles à pans coupés (à gauche).
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Eglise de Perse. Le chevet. Cinq arcades en plein cintre et à double rouleau reposent sur des socles pentagonaux ornés dans l’angle médian et flanqués de fines colonnettes.
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Eglise de Perse. Modillons du chevet. Un cheval harnaché, un homme effrayé, un couple d'amoureux.
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Eglise de Perse. Modillons du chevet. Un couple d’amoureux, un loup mangeant un petit animal, un atlante.
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Eglise de Perse. Modillons du chevet. Un atlante, un chien mordillant un os, un homme assis.
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Eglise de Perse. Modillons du chevet. Un homme assis, un aigle, un ours.
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Eglise de Perse. Modillons du chevet. Un ours, un hibou, un homme avec un rouleau à pétrir.
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Eglise de Perse. Le portail occidental. En saillie dans un avant corps, sur le flanc sud de la nef, le portail est encadré par de puissants contreforts. Le trumeau qui supportait le linteau monolithe et partageait l’entrée en deux baies a été remplacé par un arc brisé grossièrement bâti qui donne une fâcheuse impression de lourdeur. Les colonnettes des ébrasements à ressauts ont été restaurées vers 1902. De chaque côté du portail, trois colonnes adossées aux murs soutiennent les trois voussures.
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Eglise de Perse.
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Eglise de Perse. Sur les trois voussures, deux sont historiées. La deuxième voussure est décorative, d’influence mozarabe. La voussure inférieure, présente 11 anges debout ou assis portant chacun un livre ouvert. Nous avons ici une représentation de la cour céleste où ces anges tiennent les livres des élus. Le linteau qui est un bloc monolithe, présente une pesée des âmes, épisode du Jugement Dernier.
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Eglise de Perse. Le lintrau. Nous trouvons au centre la balance, en dessous le corps de la personne en jugement. Une tête dépasse d'un sarcophage. Au niveau de ses pieds, un personnage maléfique appuie afin de récupérer l’âme pour Satan. La représentation du tricheur est très commune dans les pesées des âmes : il symbolise les vices de l’Enfer mais aussi appuie la vérité du jugement puisque généralement, la balance penche tout de même en faveur du Paradis (signe d’espoir pour les populations). Derrière le tricheur nous avons le corps d’un damné, les pieds en l’air et la tête la première dans la gueule du Léviathan, gueule d’Enfer : entrée symbolique dans le monde infernal. Tout à fait à gauche Satan affiche un grand sourire, trônant, avec le serpent du péché originel autour de lui. Il est entouré de quatre bêtes maléfiques (parodie du tétramorphe), mais également de deux portraits de femmes. Côté Paradis, les élus sont soulevés par les anges vers les Cieux. Le Christ, sur la droite, est représenté dans sa mandorle accompagné du tétramorphe.
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Eglise de Perse. Cette pesée des âmes est représentée à l’envers. En effet dans la confession catholique, la gauche est le mauvais côté, celui du démon, et la droite le bon côté. Ici le paradis est représenté sur la droite des personnages, donc au côté mauvais. Pour les deux registres supérieurs, il s’agit de la Pentecôte. Les langues de feu sont représentées, comme des éclairs, émanant du nuage où sort également la colombe du Saint Esprit. De part et d’autres se trouve le Soleil symbolisé par un homme tenant une gerbe de blé, et la Lune par une femme avec des cornes. La Vierge au centre est couronnée et en majesté : main gauche sur le ventre et main droite bénissante. Elle est accompagnée de 10 apôtres dont seul celui à sa gauche est identifié puisqu’il tient les clefs du Paradis : c’est donc Saint-Pierre. Il manque deux apôtre, cela pourrait être pour réaffirmer les 10 commandements ou encore par manque de place.
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Eglise de Perse. Statuettes sculptées sur le côté du portail. Vierge et Rois mages
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Eglise de Perse. Statuettes sculptées sur le côté du portail. Vierge et Rois mages. La Vierge est accompagnée des Rois Mages pour la scène de l’adoration : ils apportent les cadeaux pour la naissance du Christ.
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Eglise de Perse. Modillons au-dessus du portail. : une chouette, une femme, une sirène, une femme avec la dat 1746, une tête d'homme. Au centre de la voussure extérieure, nous trouvons l’archange Gabriel le messager, à droite Raphaël patron des voyageurs et des pèlerins, à gauche un personnage plus énigmatique. Portant une couronne, une cuirasse et un marteau, son identification n’est pas formelle : certains y voient Charles Martel (fondateur de l’Église), d’autres le Seigneur de Calmont (donateur représenté pour la gloire) ou enfin l’archange Michel (chef de l’armée céleste).
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Eglise de Perse. L’archange Gabriel.
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Eglise de Perse. L'escalier d'accès du portail occidental. L'escalier descend pour que le fidèle regarde ses pieds et donc entre dans une attitude d’humilité, plus tard remplacée par la génuflexion.
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Eglise de Perse. La nef . En contrebas par rapport au perron du portail principal, elle se compose de trois travées voûtées en berceau légèrement brisé.
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Eglise de Perse. Voûtes en berceau légèrement brisées. Les arcs doubleaux sont portés par des colonnes engagées et par de simples consoles entre la première et la seconde travée. Une seule baie perçant le mur occidental éclaire la nef au couchant.
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Eglise de Perse. L’arc riomphal à double rouleau et le berceau de la voûte de la travée de chœur sont en plein cintre. Le carré du transept est voûté d’un berceau identique à celui de la nef. L’arc d’ouverture sur le chœur est en plein cintre. L’entrée de chaque croisillon (bras du transept) s’ouvrant beaucoup plus bas est divisée en deux arcades que sépare une forte colonne médiane.
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Eglise de Perse. Dans les murs de cette travée droite une niche et un passage d’accès à l'absidiole ont été ménagés. Au-dessus, un cordon soulignant le premier niveau est constitué d’éléments évoquant des tronçons de chapiteau.
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Eglise de Perse. L’abside à cinq pans repose sur un large banc. A chaque pan correspond une arcade retombant sur des colonnettes couronnées de chapiteaux « pliés » (échancrés). Deux de ces arcades sont aveugles, les trois autres sont percées d’une baie. . A droite, dans le premier pan de l’abside, on observe une piscine liturgique dans une niche. Jusqu’au XIIIe siècle, les prêtres pendant leur célébration bénissaient un calice de vin qui représente le sang du Christ, en buvaient une gorgée et jetaient le reste dans cette piscine liturgique. Mais au XIIIe siècle, le pape Innocent III a interdit cette pratique obligeant les prêtres à boire tout le vin et donc à réduire la taille des calices.
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Eglise de Perse. L'autel de 1950 a été créé par l’école du sculpteur Paul Belmondo.
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Eglise de Perse. La voûte de l'abside est en cul-de-four et les chapiteaux des colonnettes sont en calcaire blanc. Une frise court le long du chevet en damier alternant avec une partie en pointe de diamant.
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Eglise de Perse. L' arc triomphal est orné de deux chapiteaux historiés : à gauche sont représentés deux épisodes d’une chasse au lion,
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Eglise de Perse. à droite le Christ en Majesté dans une gloire en amande est entouré d’apôtres.
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Eglise de Perse. A l’entrée de chaque croisillon, du côté du chœur, la corbeille des chapiteaux présente à gauche un combat de soldats munis de boucliers, et à droite deux colombes buvant dans un calice.
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Eglise de Perse. Le transept sud. A l’intérieur, quatre croisées d’ogives primitives, au tracé irrégulier retombent au centre sur une colonne. Les fresques que l’on a pu conserver pourraient remonter au 16ème siècle, on y relève un assemblage de cercles, perles, tresses, entrelacs et feuillages en rinceaux.
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Eglise de Perse. Le transept sud.
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Eglise de Perse. Le transept sud.
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Eglise de Perse. Le transept nord.
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Eglise de Perse. Le transept nord.
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Eglise de Perse. Le transept nord. Colonne du fond.
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Eglise de Perse. Le transept nord. Colonne d'entrée.
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Eglise de Perse.
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Eglise de Perse. Une absidiole du transept. Sur le chapiteau de droite, un personnage entre deux oiseaux.
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Eglise de Perse. Saint Jacques.
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Eglise de Perse.
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Eglise de Perse. Les deux chapelles latérales édifiées vers 1471 sont couvertes de voûtes sexpartites. Dans la première chapelle, la clé de voûte est timbrée d’un écu portant « un coq au chef chargé de trois étoiles ». Ce sont probablement les armoiries d’un abbé de l’Abbaye cistercienne de Bonneval, Pierre Rigald (1446-1473) à qui l’on doit la construction de la « Tour de Masse ».
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Eglise de Perse. Plaque funéraire qui daterait de 1060-1070 et aurait été dédiée au premier prieur de Perse venu de Conques.
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Depuis la rive du Lot, vus du Foirail, le Vieux Palais, une file de maisons séculaires et le Pont Vieux. Situé en bordure du lot a quelques mètres du pont vieux, ce château "renaissance" fut bâti en 1572 par Bernardin de la Valette, capitaine au service des seigneurs de Calmont d’Olt, durant les guerres de religion, gouverneur de la baronnie, puis de la ville d'Espalion. Désireux de se faire bâtir un palais digne de sa fonction, il choisit un emplacement en bordure du Lot, à l’angle Nord-Est des remparts, Le Roc de Mannnus. Il demande aux consuls et à l’assemblée communale l’autorisation d’ouvrir le rempart de la cité à cet emplacement et de réutiliser les pierres de l’église de Saint-Sauveur qui vient d’être détruite par les Huguenots. Bénédiction est donnée à ce projet à condition qu'il construise à ses frais pour protéger la ville, une tour donnant sur le Lot et le foirail. Cette tour, dont il pourrait jouir à son gré en temps de paix, devrait en cas de danger être accessible aux défenseurs de la ville et serait propriété de la cité.
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En 1599, les héritiers de Bernardin de la Valette vendent le château aux consuls. La maison commune, installée jusque-là au Cazal, est transférée dans cette superbe demeure. D’hôtel particulier le château devient Hôtel-de-ville. Au début du XVIIème siècle une partie de ses locaux devient écoles. En 1799, la Constitution de l’an VIII fait d’Espalion une sous-préfecture dotée d’un tribuna, et son sous-sol accueille les prisons. Les écoles déménagent. Le tribunal y loge jusqu’en 1850. En 1897, à la suite de la construction de l’actuelle église paroissiale, l'Hôtel-de-ville est transféré et le Vieux-Palais abandonné menace ruine.
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La façade, d'époque Henri II, présente une tourelle d'angle établie en encorbellement sur un cul de lampe mouluré, et une autre tourelle vers le centre de la façade. Ses tours avaient initialement une vocation défensive. L’édifice combine très bien la robustesse de sa tour du Nord et la finesse de la tourelle d’angle donnant sur le Foirail. Celle-ci, bâtie en pierres de taille, en encorbellement, sous un toit en poivrière, s’orne d’un cul-de-lampe richement sculpté où se dessine une frise « en onde ». En haut, la tour est complétée d’une petite loggia. La façade, agrémentée de cordons saillants, présente des fenêtres à meneaux ou à traverses. Aujourd’hui, le Vieux-Palais est devenu une résidence d'artistes et un lieu d'exposition.
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L'ancien palais de justice.
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L'ancien palais de justice.
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L'ancien palais de justice.
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Au fond, l’esplanade du foirail, ancien champ de foires aux bestiaux, c’est l’endroit idéal pour avoir une vue d’ensemble exceptionnelle sur le Pont Vieux et le Vieux Palais se reflétant dans les eaux du Lot. Cet ancien champ de foire, a perdu son caractère agricole et ses foires en 1945 et il est devenu un agréable lieu de promenade, à l’ombre des platanes centenaires longeant le Lot.
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Sur la rive droite, une statue d’un scaphandrier, création de l'artiste ruthénois Eric Valat, inspiré du capitaine Némo, et réalisé en hommage aux Espalionnais Rouquayrol et Denayrouze, inventeurs du Scaphandre autonome.
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Le Pont-Vieux. Bien qu’il y ait un pont mentionné dans un acte de donation des seigneurs de Calmont en 1060, l’actuel pont, de style gothique construit en grès rouge, daterait probablement de la fin du XIIIe siècle. Bâti en « dos d’âne », à quatre arches sur des piles avec avant et arrière-becs triangulaires, en grès rose, date très probablement de la fin du XIIIe siècle. Les arches présentent en bordure trois arcades superposées (un triple rouleau) ; le rouleau supérieur, légèrement saillant, a permis d’élargir son tablier au XVIIIe siècle. Le Pont Vieux est uniquement piétonnier. Ce n’est qu’une fois les remparts de la ville démolis et l’ouverture du boulevard Joseph Poulenc que le Pont Neuf (qu'on aperçoit en arrière plan) , baptisé en 2013 « Pont des villes jumelles », a été construit et ouvert à la circulation en 1846.
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Le Pont-Vieux. Autrefois fortifié, il comportait alors des boutiques disposées en encorbellement de chaque côté et trois tours, une au milieu et les deux autres aux extrémités, qui abritaient un poste de garde, et était défendu par des ponts-levis. Au XVIIIe siècle, tours et boutiques furent démolies et le pont levis fut remplacé par une arche en plein-cintre.
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Le Pont-Vieux. Les deux piles principales ont des avant-becs traingulaires formant, sur le tablier, des réduits de même forme servant de garage à la voie. A gauche, la quatrième arche basse franchit, au nord, la berge existant entre la rivière et les maisons du faubourg, elle marque l'emplacement du pont-levis.
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Les anciennes de tanneries. Sur la rive droite du Lot, une vingtaine de tanneries étaient équipées de larges pierres plates ou "calquières", pour le lavage des peaux. Elles sont caractéristiques avec leurs balcons en bois en encorbellement et leurs toits pentus. Juste au-dessus du cours du Lot de larges pierres plates, formant saillie (les gandouliers), servaient au lavage des peaux. Leur disposition, en escalier, permettait l’immersion quel que soit le niveau d'eau régulé par une chaussée. Le cuir représentait encore au début du XXe siècle une activité industrielle majeure d'Espalion (tannage, bourrellerie, ganterie et vêtements).
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Le Pont-Vieux. Sur l'un des réduits, au sud-est, existe une croix en fer datée de 1728.
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Le Pont-Vieux. Sur l'un des réduits, au sud-est, existe une croix en fer datée de 1728.
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Niveaux des crues. En bas, 5 novembre 1994. Sur l'autre face, la marquede 1705, entre les deux marques du haut.
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Crue de 1866.
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Crue 1875.
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Ancien portail de l'Eglise du Couvent des Ursulines édifié au XVIIe siècle aujourd'hui détruit. La chapelle des Ursulines appartenait au couvent des Ursulines, situé sur la rive droite, à l’emplacement de l’actuel hôtel des postes. Sa construction débutée en 1656 ne fut achevée qu’en 1674. Lors de sa démolition en 1968, seules les pierres du grand portail ont été conservées et remontées en 2001, sur la rive gauche, à l’entrée du foirail. Les quatre colonnes à chapiteaux corinthiens (décors constitués de deux rangées de feuilles d'acanthe) encadraient les niches des statues Sainte-Ursule et Saint-Augustin disparues au XXe siècle. Au-dessus du linteau, figure le blason sculpté des seigneurs de Calmont, fondateurs du couvent. Le fronton brisé encadrait une statue de la Vierge.
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A droite, la rue du Plô anciennement appelée la "carriero dornieyro", la dernière rue.
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Ancienne Chapelle de la Confrérie des Pénitents Blancs, témoin du renouveau catholique au siècle de Louis XIV. Elle fut construite en 1700 dans le style baroque et abrite de magnifiques pièces de mobilier sacré. En 1946, lors de l’édification du barrage de Castelnau, la chapelle est utilisée par le constructeur comme dépôt de ciment. En dédommagement, il se charge d’entretenir la toiture, mais, malheureusement, supprime le clocheton pour plus de facilité. Les Amis de la chapelle ont travaillé afin que la chapelle retrouve son clocheton.
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Chapelle des Pénitents Blancs. La confrérie des Pénitents blancs, sorte d’association laïque de prière et d’entraide fondée en 1668, décide de la construction d’un bâtiment sur les remparts de la ville, construction qu’elle finance par ses propres deniers. La teinte de sa façade provient des pierres de grès rouge d’une des tours du Pont-Vieux, rachetées à la municipalité par la confrérie. C’est en 1704 qu'elle est inaugurée. En façade une porte encadrée d’un parement à « refends » et couronnée d’un fronton cintré. Un oculus et deux fenêtres en plein cintre entourent une niche abritant une vierge.
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Chapelle des Pénitents Blancs.
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Chapelle des Pénitents Blancs. Le retable du XVIIIe siècle, en bois peint et doré, présente la Circoncision de Jésus.
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Chapelle des Pénitents Blancs. Les colonnes torses et les pilastres couronnés de pots à fleurs sont caractéristiques du décor baroque.
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Chapelle des Pénitents Blancs.
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Chapelle des Pénitents Blancs.
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Chapelle des Pénitents Blancs. La Circoncision de Jésus.
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Chapelle des Pénitents Blancs. La Vierge et l'Enfant.
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Chapelle des Pénitents Blancs. La Nativité à droite.
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Chapelle des Pénitents Blancs. L'Adoration des Mages à gauche.
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Chapelle des Pénitents Blancs. L'ange à gauche.
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Chapelle des Pénitents Blancs. L'ange à droite.
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Chapelle des Pénitents Blancs.
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Chapelle des Pénitents Blancs. Un Christ gisant au tombeau du XVIIIe siècle, en bois peint.
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Chapelle des Pénitents Blancs. Un Christ gisant au tombeau du XVIIIe siècle, en bois peint.
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Chapelle des Pénitents Blancs. Statue de Saint Paul en bois peint. Il porte le Livre dans sa main droite, et l'épée dans sa main gauche
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Chapelle des Pénitents Blancs. Tableau de l'ange gardien
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