Accueil
Contact
1
2
Précédent
Suivant
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Saint Amans, premier évêque de Rodez, saint patron de la ville, XVIIIe siècle.
162
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Saint Amans, premier évêque de Rodez, saint patron de la ville, XVIIIe siècle.
163
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Assomption du XVIIe siècle, sculpture baroque en Rouergue.
164
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Le baptême de Jésus.
165
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. La décapitation de saint Jean-Baptiste et celle de Saint Hilarian
166
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs.
167
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Dais de procession, en bois doré, XVIIIe siècle.
168
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Dais de procession, en bois doré, XVIIIe siècle.
169
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. L'Assomption de la Vierge, bois sculpté, peint et doré, XVIIIe siècle. À gauche un ange lampadophore. À droite un ange du XVIIIe siècle.
170
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Saint Jérôme. Traducteur de la bible en latin. Tableau du XVIIIe. Lemaire 1747. Créée en 1747 à Espalion, la confrérie des Pénitents bleus est dédiée à Saint-Jérôme.
171
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Sur une croix de procession un très rare Christ du XVIIe siècle en cartapesta (papier mâché, technique italienne). Les pénitents utilisaient ces croix légères pour les pèlerinages annuels à 10 km de chez eux. Il s’agit du seul exemplaire connu en France.
172
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs.
173
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Saint Jérôme se frappant la poitrine avec une pierre qu'il tient dans sa main droite, en signe de pénitence. Des livres sont placés devant le saint.
174
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Martyre de Saint Hilarian, XVIIIe siècle, saint patron d'Espalion
175
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Saint Roch
176
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. Au sol, des dalles funéraires gravées, des noms, initiales, dates ou un coeur surmonté d'une croix,
177
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs. mais aussi la représentation des outils évoquant les métiers des pénitents (tanneur, couvreur, charpentier...), ici une demi lune du tanneur.
178
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs.
179
Espalion
Chapelle des Pénitents Blancs.
180
Espalion
Place du Marché.
181
Espalion
Ancienne église Saint-Jean. Place du Marché. Edifiée à la fin du XVe siècle sur l'emplacement du vieil hospice d'Espalion, son remarquable portail fut construit par Antoine Salvanh, maître d'œuvre du clocher de la cathédrale de Rodez. Le beffroi abritait l'horloge de la ville. Construction d'une église à la fin du XVe siècle (église ouverte au culte en 1478) et au début du XVIe siècle (construction du portail par Anton Salvan en 1508 et du clocher de 1503 à 1552). En 1883, l'église est désaffectée. 1884 : transformations dues à l'installation des services municipaux (en particulier construction d'une façade néo-gothique à la place du choeur par l'architecte Grinda). En 1948, l'hôtel de ville est transféré et l'église est à l'abandon. En 1974, installation d'un musée des arts et traditions populaires, auquel on adjoint en 1980 un musée du scaphandr.e
182
Espalion
Ancienne église Saint-Jean.
183
Espalion
Ancienne église Saint-Jean. Portail construit par Antoine Salvanh.
184
Espalion
Ancienne église Saint-Jean. Portail construit par Antoine Salvanh.
185
Espalion
Ancienne église Saint-Jean. Portail construit par Antoine Salvanh.
186
Espalion
Maison d'Assezat. La famille d'Assezat s'enrichit dans le commerce du pastel (teinture végétale) et fit construire à Toulouse dans le style renaissance le somptueux "Hôtel d'Assezat", siège de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres. A Espalion, ils résidaient dans cette ancienne maison consulaire édifiée durant le XVIe siècle. C'est un bâtiment sobre mais élégant d’époque Renaissance, maison natale de Pierre Assézat.
187
Espalion
Maison d'Assezat.
188
Espalion
Maison d'Assezat. Des canonnières.
189
Espalion
La Tour Michou. C’est la dernière des six tours de l’enceinte fortifiée de la ville d’Espalion, construite aux XIV e et XV e siècles. Elle protégea la population lors de la Guerre de Cent Ans et plus tardivement lors des guerres de Religion.
190
Espalion
La Tour Michou.
191
Espalion
L’ancienne Église Saint-Jean-Baptiste. Datant du XV e siècle, devenue trop petite pour le nombre de fidèles, elle est désaffectée à la suite de la construction de la nouvelle église paroissiale (en face) et devient Hôtel de Ville de 1897 à 1948. Sur son chevet tronqué fut greffée une façade néo-gothique flanquée de deux tourelles encadrant une loggia surmontée des armes de la ville. Un monumental escalier à deux volées aboutit au premier étage abritant depuis 1975 une partie du Musée Joseph Vaylet (arts et traditions populaires), et le musée du scaphandre..
192
Espalion
L’ancienne Église Saint-Jean-Baptiste.
193
Espalion
L’ancienne Église Saint-Jean-Baptiste.
194
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Le monument aux morts, sur sa stèle en granit de Bretagne, porte gravés les 140 noms des morts de la guerre de 1914-1918 et les 18 de la seconde guerre mondiale. Sculpteur : E. Arsal, 1922.
195
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Une jeune paysanne en bronze, rend hommage aux disparus et un lion serre une épée dans ses griffes. Il évoque les armoiries que s’est donnée la ville d’Espalion.
196
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Bâtie à la fin du XIXe siècle, en grès rose dans le style néo-gothique, ses deux tours jumelles, hautes de 45 mètres ont voulu rappeler le célèbre clocher de la cathédrale de Rodez ! Elles sont couronnées des statues de la Vierge et de Saint-Joseph hautes de 6 mètres. Elle fut consacrée en 1883. Elle est l'œuvre de l'architecte ruthénois Grinda.
197
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Le portail central s'orne dans son tympan des statues du Bon Pasteur, de saint Jean-Baptiste et du patron de la cité, saint Hilarian.
198
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
199
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
200
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Le chœur contient un maître-autel et un retable monumental en marbre du Poitou, matériau également utilisée pour la chaire.
201
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
202
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Le martyre de saint Étienne, à gauche..
203
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. La sainte Famille : la Nativité, la Sainte Famille, le recouvrement de Jésus au Temple, saint Joseph. Au centre.
204
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. La vie du Christ : le baptême, le prêche, la Cène, la donation des clés à saint Pierre. Au centre.
205
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. La vie de la Vierge : l'Annonciation, la Visitation, présentation de Jésus au Temple, les noces de Cana. Au centre.
206
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Le martyre de saint Laurent. A droite.
207
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. L'apparition à Lourdes.
208
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
209
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
210
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
211
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Sainte Ursule et ses compagnes, sainte Foy
212
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Apparition du Sacré Coeur à sainte Marguerite-Marie, le Sacré Coeur
213
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
214
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
215
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
216
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
217
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
218
Espalion
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Au fond de la nef, la grande rosace avec en son centre le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe, entouré de diverses scènes de la vie du Christ.
219
Estaing
Classé parmi les plus Beaux Villages de France, Estaing est situé sur le recoupement d’un ancien méandre des gorges du Lot naissantes, à la confluence de la Coussane. Il semble devoir son nom, d’origine gallo-romaine, à cette situation, stagnum (latin), signifiant étang, devenu Estaing. Malgré un relief très accidenté et le rôle commercial important d’Espalion et d’Entraygues-sur-Truyère, Estaing a réussi à se développer grâce au pouvoir civil de ses seigneurs. La famille d'Estaing est l'une des plus puissantes du Rouergue entre le XIIIe siècle et le XVIIIe siècle, période à laquelle elle s'éteint. Le nom d'Estaing est pris en 1922 par plusieurs membres de la famille Giscard.
220
Estaing
Le pont d'Estaing permet de franchir le Lot entre Sébrazac en rive gauche et Estaing sur l'autre rive. Ouvrage en schiste avec un couronnement de calcaire, il est construit à partir de 1490. Ses trois piles sont protégées par des becs, triangulaires vers l'amont et rectangulaires vers l'aval.
221
Estaing
Le pont d'Estaing.
222
Estaing
Le pont d'Estaing. Sa pile centrale est surmontée de deux éléments architecturaux se faisant face : une croix à l'amont et la statue de François d'Estaing à l'aval.
223
Estaing
Le pont d'Estaing. Statue (1866) de François d’Estaing, (1462-1529) évêque de Rodez et recteur du Comtat Venaissin, qui impulsa la construction du pont.
224
Estaing
Le pont d'Estaing. La croix en fer forgé, symbole de l’Aveyron. Cette croix inspira l’orfèvre Henri Lesieur qui en fit un célèbre bijou en or.
225
Estaing
Estaing, c’est bien sûr le magnifique château de l’une des plus grandes familles du Rouergue qui a donné un cardinal et général des armées du Pape, neuf évêques, des chambellans, des gouverneurs, des sénéchaux et des officiers supérieurs. Le dernier représentant de la famille, l’amiral Charles-Henri d’Estaing (mort sur l’échafaud en 1794) se distingua pendant la guerre des Indes et celle de l’indépendance américaine. « Napoléon sur terre et d’Estaing sur mer auraient vaincu l’univers ».
226
Estaing
Le village est dominé par l'imposant château d'Estaing, classé au titre des monuments historiques en 1945 qui rappelle la présence historique de la famille d'Estaing. Le château domine le confluent du Lot et de la Coussanne. Datant du XVe siècle, il a été acheté en 2005 par Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République, son frère Olivier Giscard d'Estaing, ancien député des Alpes-Maritimes et ancien maire d'Estaing, et leur cousin Philippe Giscard d'Estaing.
227
Estaing
Le château se caractérise par un donjon carré, coiffé d’un bulbe et flanqué de hautes échauguettes en surplomb. L’édifice est surprenant car il ne respecte aucun plan précis. Le château fut construit par les générations successives des comtes d’Estaing aux XVe et XVIe siècles. Cardinaux et guerriers se succédèrent dans la famille : Tristan, héros de la bataille de Bouvines en 1214, où il sauva la vie du roi Philippe Auguste ; Pierre, cardinal au XIVème siècle, en 1370 il représenta le Pape en Italie ;: François, évêque de Rodez au XVIème siècle ; Charles-Henri, Amiral, commandant la flotte française envoyée pour soutenir la guerre d’Indépendance aux Etats-Unis.
228
Estaing
L'église Saint-Fleuret fut construite au XVe siècle sur l'emplacement d'un ancien prieuré Saint-Fleuret qui avait été donné à l'abbaye de Montsalvy par Pons Étienne, évêque de Rodez. On y accède par un escalier monumental. Dédiée à Saint-Fleuret, patron de la ville, ancien évêque de Clermont, mort à Estaing en 620. L’église renferme ses reliques.
229
Estaing
L'église Saint-Fleuret. Sur le parvis, à gauche, se trouve une croix calcaire quadrilobée du XVIème siècle à double face. Sur une face elle représente en bas-relief le Christ en croix au-dessus d’une mise en tombeau, en deuxième face une pieta entourée de deux petits anges.
230
Estaing
L'église Saint-Fleuret. La calade d'entrée.
231
Estaing
L'église Saint-Fleuret. De style gothique, l’église arbore de magnifiques retables, tableaux et statues, en bois dorés des XVII et XVIIIème siècles, mis en valeur par des vitraux contemporains de Claude Baillon.
232
Estaing
L'église Saint-Fleuret. Chapelle de saint Fleuret. Retable à quatre colonnes cannelées, corniche, fronton central avec buste de Dieu le père, volutes de chaque côté, deux pots à feu et deux cornes d'abondance. Toile centrale représentant Saint Fleuret debout en costume d'évêque. Statue de Saint Antoine dans la niche de gauche, statue de Saint Fleuret à droite. Sur une console, à l'extrème droite de l'autel, buste-reliquaire avec les reliques de Saint Fleuret. Armoiries de la famille d'Estaing (au-dessus du cadre). 18e siècle.
233
Estaing
L'église Saint-Fleuret. La châsse de St Fleuret contient, fait rarissime, les ossements quasiment complets, étonnement conservés, d’un homme qui a vécu au Ve siècle et mort à Estaing en grande réputation de sainteté. Le culte de Saint Fleuret (Floregius) est attesté à Estaing depuis la fin du XIIe siècle. Évêque auxiliaire d’Auvergne, Floregius est un des évêques d’Aquitaine convoqué par le pape au sujet d’une hérésie. De retour de Rome, Floregius aurait voyagé en compagnie de Clarius d’Estaing, abbé de Saint-Amans de Rodez. Lors d’une halte à Vercelli, il rend la vue à un aveugle. Arrivé à Estaing, aux alentours de Pentecôte, Clarius le retient quelques jours dans la cité familiale où Floregius guérit un boiteux et fait jaillir une source. Subitement malade, Floregius meurt en grande réputation de sainteté le premier juillet à Estaing où son corps est pieusement conservé.
234
Estaing
L'église Saint-Fleuret. Chapelle de Notre-Dame-de-Compassion. Les deux statues entourant la Vierge de Pitié pourraient être sainte Anne et saint Joachim. Statues et groupe sculpté peut-être datés de la fin du 18e siècle. Ensemble du retable réparé en 1839 lorsqu'il devient l'autel privilégié de la chapelle.
235
Estaing
L'église Saint-Fleuret. Chapelle de Notre-Dame. Trois statues : une Vierge à l'Enfant et deux anges. Ensemble daté des 18e et 19e siècles.
236
Estaing
L'église Saint-Fleuret. Chapelle de Saint-Joseph. Ensemble du retable daté du début du 19e siècle, et statue de saint Joseph vers 1877.
237
Estaing
L'église Saint-Fleuret.
238
Estaing
L'église Saint-Fleuret.
239
Estaing
L'église Saint-Fleuret.
240
Estaing
L'église Saint-Fleuret.
241
Estaing
L'église Saint-Fleuret.
242
Estaing
L'église Saint-Fleuret.
243
Estaing
L'église Saint-Fleuret.
244
Estaing
L'église Saint-Fleuret. Chtist en croix. En bois taillé. 1er quart 16e siècle.
245
Le Château d'Estaing
Entrée du château. Il fut construit autour d’un donjon pentagonal. Au sommet du donjon on trouve cinq tourelles et une couverture en forme de lanterne ainsi qu’une terrasse. Sous la Première République, il fut vendu par lots après que l'amiral d'Estaing eut été guillotiné. En 1836, les religieuses de Saint-Joseph achetèrent le château pour en faire un couvent, une école et une maison de retraite. Elles le cédèrent à la commune d'Estaing en 2000, qui, devant l'ampleur des travaux, la revendit en 2005 à la famille Giscard d'Estaing.
246
Le Château d'Estaing
La première cour.
247
Le Château d'Estaing
La première cour.
248
Le Château d'Estaing
La première cour.
249
Le Château d'Estaing
Corps principal. Aile médiévale du XIIIe avec le bas roman. L'avancée, avec les deux canonnières à droite est de la fin du XVIIe. La tourelle à droite est de la fin du XVIe.
250
Le Château d'Estaing
251
Le Château d'Estaing
Le bas de la tour et la façade sont du XVe flamboyant.
252
Le Château d'Estaing
Le haut de la tour est fin XVIe, style Renaissance. Le mur à gauche est roman.
253
Le Château d'Estaing
Armoiries butées des Estaing. 1725.
254
Le Château d'Estaing
Aile du gothique flamboyant. Façade du XVe. La partie plus basse, complètement à droite, est de la fin du XVIe, extension renaissance.
255
Le Château d'Estaing
Le pont, vue de la terrasse.
256
Le Château d'Estaing
La salle basse. En rez-de-chaussée de la terrasse, c'est la salle d'apparat c'est ici que le seigneur recevait ses hôtes et les sujets de son fief. Le décor est fait pour impressionner : la cheminée et la voûte était ainsi parée de décors peints. Les travaux de restauration réalisés en 2005-2006, ont permis de remettre en valeur ceux de la cheminée et de mettre à jour ceux, malheureusement très abîmés de la voûte. Les travaux de maçonnerie ont mis en valeur des éléments de la fin de l'époque médiévale comme la large porte ouvrant sur la terrasse et celle donnant accès à une cave.
257
Le Château d'Estaing
Les récits mythologiques ont, de tout temps, inspiré les artistes qui parcouraient les belles demeures. C’est le cas ici, où l’artiste s’est inspiré de la mythologie grecque pour décorer la cheminée, avec Céphale et Procris et Dédale et Icare.
258
Le Château d'Estaing
Céphale et son épouse Procris étaient tous deux d'une beauté remarquable et ils s'aimaient passionnément. Armé d’un arc fabuleux qui atteignait toujours sa cible, la guerre et la chasse étaient les passe-temps favoris de Céphale. C’est alors qu’il était en forêt, qu’Eos (l’Aurore) le vit et s’en éprit immédiatement Elle l’enleva et chercha à le détacher de Procris en l'incitant à éprouver la fidélité de son épouse. Après plusieurs épisodes, Procris, s’étant dissimulée dans un bosquet, fit bouger des branchages et Céphale, pensant à du gibier, décocha une flèche qui atteignit son épouse en plein cœur. Alors qu’elle était sur le point de rendre l'âme, Procris eut le temps de supplier Céphale de lui rester fidèle. Comprenant alors la terrible méprise, Céphale s'expliqua avec Procris qui mourut ainsi apaisée.
259
Le Château d'Estaing
Dédale était cet architecte, célèbre pour ses nombreuses œuvres et inventions, qui construisit, en Crète, le Labyrinthe pour enfermer le Minotaure et qui montra à Ariane comment Thésée pourrait en sortir. Se sentant trahi par la révélation de Dédale à Ariane, le roi Minos le fit enfermer avec son fils Icare dans le Labyrinthe. Pour s’en échapper, Dédale fabriqua deux paires d’ailes avec de la cire et des plumes. Puis tous deux s'élevèrent, légèrement et sans effort, et quittèrent la Crète. Le ravissement de ce nouveau et merveilleux pouvoir grisa l'adolescent. II monta de plus en plus haut malgré les conseils et les appels angoissés de son père. Comme il s’approchait du soleil, la cire fondit et il fut précipité dans la mer. Le peintre a rapproché cette scène mythologique d’Estaing puisqu’il place au centre de celle-ci la tour du château.
260
Le Château d'Estaing
La salle basse. Les décors peints de la voûte.
261
Le Château d'Estaing
De gauche à droite : François III ( -1732), Comte d’Estaing. L’un des plus grands militaires de sa famille ; L’Amiral Charles-Henri (1729-1794), Comte d’Estaing ; Jean III, ( -1621). Vicomte d’Estaing et de Murols ; Gaspard ( -1479), fils de Guillaume IV, seigneur de Lugarde, d’Enval et de Vemines. Sénéchal du Rouergue, de 1454 à 1477 ; Guillaume IV, Vicomte d’Estaing. Il obtint la charge de sénéchal du Rouergue en 1424, il était ainsi le représentant du roi en province ; Déodat d’Estaing dit Tristan. La légende veut que Tristan d’Estaing ait été l’un des 24 chevaliers commis à la garde du roi Philippe-Auguste lors de la fameuse bataille de Bouvines, le 27 juillet 1214. aurait sauvé la vie du roi. La tradition veut que cet acte de bravoure lui ait valu l’honneur de placer dans ses armoiries les fleurs de lys d’or sur fond azur ; Plusieurs évêques, Pierre, Déodat, Antoine, François, Joachim, Louis, Joachim Joseph d’Estaing-Sailans ; Dom d’Aubrac, Pierre élu en 1437, Jean de 1469 à 1495, Antoine évêque d’Angoulême de 1S06 à 1523 ; Cardinal Pierre d’Estaing. Il fut évêque de Saint-Flour en 1361, puis archevêque de Bourges en 1367. Le Pape Urbain V le fit cardinal le 7 juin 1370. il œuvra activement pour la pacification de l’Italie centrale qui permit le retour de la papauté à Rome.
262
Le Château d'Estaing
Descente dans la cave.
263
Le Château d'Estaing
Reproduction agrandie d’une tapisserie commandée par Joachim, Abbé d’Issoire, puis Evêque de Clermont en 1614. Détail : Armoiries de la famille d’Estaing « D’azur à trois fleurs de lys d’or, au chef d’or » et devise « Sic me mea facta decorant » « C’est ainsi que m’honorent mes actions »
264
Le Château d'Estaing
265
Le Château d'Estaing
« Arrivée du Comte d’Estaing au Port de Brest ». Pierre LACOUR (1745-1814). Huile sur toile 1782. Allégorie expliquée par Gustave Labat (1824-1917) de la Société des Archives historiques de la Gironde et de l’Académie nationale des sciences, belles lettres et arts de Bordeaux : Dans le port de Brest, dont on voit les casernes et les constructions de l’arsenal le comte d’Estaing, dans une embarcation, s’apprête à atterrir. Il vient de quitter le vaisseau Les-Etats-du-Languedoc. Sur le quai l’acclament sa femme et un brillant état-major. La Victoire couronne d’Estaing ; la Calomnie, le Mensonge et l’Envie, qui poursuivent le héros sont renversés par l'image de Louis XVI que Minerve leur présente ; le voile cède à ses efforts et la découvre encore plus belle aux yeux de la divinité, qui la rassure. Neptune, armé de son trident, ouvre les flots pour engloutir ces monstres
266
Le Château d'Estaing
Le cachot.
267
Le Château d'Estaing
Joachim Joseph d’Estaing (1693-1742). Seigneur de Neschers et Murols. Evêque de Saint-Flour en 1735
268
Le Château d'Estaing
Salle Exposition VGE. Elle fait partie du bâtiment le plus ancien, remanié au XIIIème siècle. Elle accueille aujourd’hui la 1ère partie de l’exposition Valéry Giscard d’Estaing, un homme au service de la France et de l’Europe. Les travaux réalisés pendant l’automne-hiver 2008/2009 ont permis sa restauration ainsi que la mise à jour d’une cheminée en grès.
269
Le Château d'Estaing
Cour intérieure. Cette ancienne cour ouverte a été intégrée, vraisemblablement au XVIème, aux deux bâtiments l’encadrant, devenant un espace voûté. Les travaux de restauration, réalisés en 2007 puis 2013/2014, ont permis la découverte de plusieurs vestiges, en sol comme en élévations.
270
Le Château d'Estaing
271
Le Château d'Estaing
272
Le Château d'Estaing
273
Le Château d'Estaing
Des tenues de la Première Dame.
274
Le Château d'Estaing
Des tenues de la Première Dame.
275
Le Château d'Estaing
276
Le Château d'Estaing
L'église Saint-Fleuret.
277
Le Château d'Estaing
278
Le Château d'Estaing
Le vestibule. Portrait de Jacopo Strada » par Titien. Ce portrait tardif de Titien est l’un des plus célèbres de l’artiste. Il commença à peindre le portrait de l’antiquaire Strada au cours de l’année 1567. Jacopo Strada était un célèbre expert en antiquités. Il est peint en train de présenter une statuette à un interlocuteur qui se trouve hors cadre, peut-être un acquéreur potentiel. Sur la table se trouve une lettre adressée à Titien. D’autres objets (monnaies antiques, livres et sculptures) figurent ses connaissances, ses compétences et ses vertus intellectuelles. Le luxe de sa tenue, ses bijoux et son arme montrent son appartenance à la haute société.
279
Le Château d'Estaing
Le salon d'Olt. L’entrée/vestibule et le salon d’Olt ont été récemment restaurés. La cheminée, élément principal de la pièce, a été réinstallé ici. Elle avait été déplacée dans la salle Jean III, située au-dessus du portail d'entrée.
280
Le Château d'Estaing
Le salon d'Olt.
281
Le Château d'Estaing
Le salon d'Olt.
282
Le Château d'Estaing
Le salon d'Olt.
283
Le Château d'Estaing
Le salon d'Olt.
284
Le Château d'Estaing
Le salon d'Olt. La cheminée se caractérise par quatre colonnettes et chapiteaux supportant un manteau aux fortes moulures inspirées par l'Antiquité ; au-dessus un attique compartimenté est couronné d'une corniche présentant les mêmes moulures et les mêmes ornements que celles portées par le manteau. L'ensemble est très saillant par rapport au mur d'adossement et intègre la hotte raccordant le foyer au conduit intégré dans le mur. L'ouvrage n'est pas sans rappeler la composition et le décor ornemental de cabinets meublant des intérieurs au XVIe et au début du XVIIe siècle.
285
Le Château d'Estaing
Le salon d'Olt. Les compartiments de la frise inférieure comme ceux de l'attique recevaient de toute évidence des éléments rapportés, des pierres (du schiste ou même du marbre peut-être), ou, pourquoi pas, des panneaux historiés ou des terres cuites émaillées. L’effet contrasté et précieux à la fois allait de pair avec une polychromie sur l'ensemble de la cheminée dont témoigne encore actuellement des traces rouges ou dorées. La datation de l'ouvrage l'ouvrage est difficile à avancer mais dans toute hypothèse, l'ouvrage pourrait avoir été réalisé dans la première moitié du XVIIe.
286
Le Château d'Estaing
Le salon d'Olt.
287
Le Château d'Estaing
Le salon d'Olt. L'habit de l'Académie française de Valéry Giscard d'Estaing
288
Le Château d'Estaing
Le salon d'Olt. L'habit de l'Académie française de Valéry Giscard d'Estaing
289
Le musée du scaphandre. Espalion
Le musée du scaphandre a été créé en 1980 autour des inventions des Espalionnais Rouquayrol et Denayrouze. En 1860 Benoît Rouquayrol, ingénieur des mines, invente un détendeur à membrane pour un appareil de sauvetage destiné aux mineurs. En 1864 Auguste Denayrouze, lieutenant de vaisseau, adapte l'appareil au monde sous-marin. Ainsi naît à Espalion, à 200 kms de la mer, le premier Scaphandre autonome moderne de l'histoire de la plongée.
290
Le musée du scaphandre. Espalion
291
Le musée du scaphandre.
Vinci avait doté son masque de piquants pour protéger le plongeur des poissons.
292
Le musée du scaphandre. Espalion
Diving engine de John Lethbridge (18ème).
293
Le musée du scaphandre. Espalion
Diving engine de John Lethbridge (18ème).
294
Le musée du scaphandre. Espalion
Cloche de Cherbourg (1817).
295
Le musée du scaphandre. Espalion
Cloche de Cherbourg (1817).
296
Le musée du scaphandre. Espalion
Prototype de casque de plongée réalisé vers 1830 par Augustus Siebe à partir d'un casque à fumées breveté en 1823 par Charles et John Deanes pour pénétrer dans les fumées asphyxiantes lors des incendies sur les navires anglais. Ce casque est considéré comme le père des casques pieds-lourds.
297
Le musée du scaphandre. Espalion
Pendant les années 1860 à 1863, Rouquayrol fait breveter l’ensemble de l’appareil respiratoire auquel est attaché son nom. Mais au cours de cette période ne se dessine encore aucune réalisation industrielle. Tout au plus en fin 1863 est ébauchée une commande de quelques unités pour essai par les Ponts et Chaussées. Survient au début de 1864 l’heureuse collaboration d’Auguste Denayrouze qui, connaissant parfaitement les questions maritimes, va pouvoir adapter l’appareil respiratoire à l’espace sous-marin, champ d’action a priori le plus prometteur. Entre l’appareil imaginé en 1860 et la réalisation de 1865, il y a un monde. L’année 1864 est une année préparatoire au lancement industriel du système que l’on appellera désormais « L’appareil-plongeur ». Auguste Denayrouze rédige au cours de la même année 1864 plusieurs notices sur « l’appareil-plongeur Rouquayrol à air comprimé et sur son emploi dans la marine ». Dès le second semestre 1864, il a présenté l’appareil devant les marines française et étrangères, ainsi que devant les organismes civils éventuellement concernés. « A Paris, le patron des Bains Henri IV a offert gratuitement-son local pour les expériences et démonstrations ». Partout c’est un succès considérable».
298
Le musée du scaphandre. Espalion
Cet appareil plongeur Rouquayrol Denayrouze (plaque Ch. Petit) est à ce jour le seul exemplaire d'époque connu en état de fonctionnement. Il a servi pour des démonstrations immergées afin de remettre au jour les inventions pionnières de Benoît Rouquayrol et d'Auguste Denayrouze Offert au musée le 24 septembre 1980 par Bernard Piel avec le masque d'appareil plongeur dit 'groin” et un portrait d'Auguste Denayrouze.
299
Le musée du scaphandre. Espalion
1860 Brevet pour l’invention du régulateur – détendeur. 1864 Brevet pour l’invention du premier scaphandre autonome. (Le scaphandrier emporte sur son dos l’air qu’il respire. La pompe ne lui est plus nécessaire). Scaphandrier muni du masque à groin. (La combinaison
300
Le musée du scaphandre. Espalion
301
Le musée du scaphandre. Espalion
A droite, Scaphandre de Karl Heinrich Klingert, Alle magne, 1797. A gauche, casque bulle Lama créé par l'ingénieus Yves Le Masson, France, 1985
302
Le musée du scaphandre. Espalion
Casque bulle Lama créé par l'ingénieus Yves Le Masson, France, 1985
303
Le musée du scaphandre. Espalion
L'ensemble respiratoire appelé LBS 01 ( Lock-out Breathing System) a été conçu pour des plongées jusqu'à 300 m, à partir de sous-marin « crache plongeur ». En plongée profonde, la régulation de la pression partielle d’oxygène du mélange respiré est un impératif vital, l’hypoxie et l’hyperoxie étant fatales à l’homme. D’autre part, le volume gazeux, respiré sous de grandes pressions, étant considérable, son stockage devient problématique ; l’hélium étant de surcroît onéreux, le recyclage des gaz est incontournable. Le LBS 01 fonctionne donc en circuit fermé, avec un dispositif de prélèvement, d’analyse et de régulation électronique des gaz effectué à distance et à sec, via l’ombilical du plongeur, qui ne porte plus qu’un équipement dorsal léger. Celui-ci, reliées à un casque bulle LAMA ventilé à groin oro-nasal, comporte une cartouche épuratrice du CO2 expiré. Le mélange est enrichi depuis le sous-marin par injection pneumatique et sécurisé par une série d'alarme. Ce dispositif permettait une totale autonomie en mer du sous-marin ; il a été utilisé avec le SAGA Comex/ifremer (1983-1989).
304
Le musée du scaphandre. Espalion
Scaphandre Roberto Galeazzi, Italie 1942. Usage de grande profondeur jusqu'à 350 m. Toujours un usage en 1993 dans certains pays.
305
Le musée du scaphandre. Espalion
Les pieds lourds ont été mis au point dans la deuxième partie du XIXe siècle. Leur usage s'est maintenu couramment en France jusque dans les années 1973 et pour certains usages ils restent utilisés de nos jours.
306
Le musée du scaphandre. Espalion
Casques six boulons. Siebe - Gorman. Angleterre.
307
Le musée du scaphandre. Espalion
308
Le musée du scaphandre. Espalion
309
Le musée du scaphandre. Espalion
310
Le musée du scaphandre. Espalion
Le Musée Joseph Vaylet. Ce musée présente un intérieur traditionnel rouergat du XIX e siècle (« cantou », souillarde et ensemble mobilier) ainsi qu’une riche collection de bénitiers de chevet. De nombreux objets de la vie quotidienne d’autrefois sont présentés dans un cadre gothique exceptionnel. Rassemblées par Joseph Vaylet et par les membres de l’Association, les collections constituent un véritable patrimoine rouergat.
311
Le musée du scaphandre. Espalion
Le Musée Joseph Vaylet.
312
Le musée du scaphandre. Espalion
Le Musée Joseph Vaylet.
313
Le musée du scaphandre. Espalion
Le Musée Joseph Vaylet. Los Esquilous ( la grelotière). La Cabretta ( la musette ou cornemuse). Le Buffadou (le soufflet).
314
Le musée du scaphandre. Espalion
Le Musée Joseph Vaylet. L’accordéon : de type diatonique ou chromatique, c'est le premier le plus souvent utilisé dans la musique dite traditionnelle, les notes se font à l'aide d'un clavier et d'un soufflet. Celui-ci est un accordéon très décorée, possédant de multiples appliques en velours dévoré, des touches en nacre. La grelottière : cette lanière de cuir orné de grelots à gros diamètre est attachée à la cheville du musicien et permet de marquer la cadence.
315
Le musée du scaphandre. Espalion
Le Musée Joseph Vaylet. La vielle à roue : sa forme la plus ancienne serait connue en Mésopotamie, sa forme plus récente daterait du XVIIe siècle, elle permet de jouer une mélodie mais aussi son accompagnement. Elle se compose de quatre grandes parties : le clavier, la table d'harmonie, la caisse de résonance ainsi que la roue et la manivelle. La manivelle fait tourner la roue qui par frottement sur les cordes donnent des sons amplifiés par la caisse de résonance. Ici, vous trouverez une vielle ainsi que le moule qui permet de fabriquer la caisse de résonance, les deux objets ont été fabriqués en Aveyron par un artisan qui se trouvait dans le nord du département.
316
Le musée du scaphandre. Espalion
Le Musée Joseph Vaylet. Le Serpent est un instrument à vent à embouchure, en bois, recouvert de cuir. Au XVIIIe siècle il vient renforcer la basse dans les harmonies militaires. La première forme du serpent, curviligne, est remplacée par des corps droits reliés par le bas. Le basson de Regibo (Liller. 1788) appelé aussi “basson russe" est de ce type. Il fut employé dans la musique militaire en Europe jusque vers 1940
317
Le musée du scaphandre. Espalion
Le Musée Joseph Vaylet. Faïence polychrome. Armoiries des Sforza, duché de Milan.
318
Le musée du scaphandre. Espalion
Le Musée Joseph Vaylet. Gien, bénitier fleurdelisé.
319
Le musée du scaphandre. Espalion
Le Musée Joseph Vaylet. Porcelaine de saxe 18e.
320
Le musée du scaphandre. Espalion
Le Musée Joseph Vaylet. Essai de restitution du Pont-Vieux tel qu’il apparaissait entre 1588, date de la construction du pont-levis, et 1700, année de la démolition des tours. (réalisation de Claude Charles). Durant les guerres de religion (16e siècle ), selon l’historien espalionnais Marcel Camus, : « ...plusieurs ouvrages fortifiés furent à nouveau construits en divers points du pont : « une tour dite h tour Notre-Dame » estait sise contre la barbacane sur le cos té du pont tendant au pontz- levis vers le faubc-bourg... ». Au milieu on y dressa une tour de guet agencée de façon à pouvoir y loger un veilleur, côté ville on y bâtit une autre tour massive dans laquelle était un local appartenant au seigneur. Chacune d’elles, dont la base en forme de voûte chevauchait sur toute la largeur le passage du pont, était munie d’une ou de plusieurs portes qu’on tenait rigoureusement fermées en période de trouble ». Le pont-levis avait été construit en 1588 à remplacement de la première arche, côté faubourg, devant la menace d’une invasion des troupes protestantes. Auparavant, vers 1535, le pont qui menaçait ruine avait été renforcé par la construction d’une voûte sous l’intrados de chacune des arches (sa bordure constitue aujourd’hui le bandeau inférieur de l‘archivolte). En 1780, on procéda à la démolition des maisonnettes et des trois tours. Le pont-levis ne sera supprimé qu’en 1724 et sur son emplacement on bâtira à nouveau une arche dont la courbe est proche du « plein cintre ». Par la suite, le conseil communal fit procéder à l’élargissement de la chaussée par la construction, de part et d’autre du tablier, d’une arcade de pierres en « quart de rond » et faisant une saillie de 35cm sur le double bandeau des arches. Avec son profil en dos d’âne, ses trois arches en berceau légèrement brisé, ornées d’une élégante archivolte, le plus vieux monument de la ville, bien que maintes fois remanié, présente cependant les caractères principaux de l’époque médiévale.
321
1
2
Précédent
Suivant
Accueil
Contact