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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Vu du côté. Le premier lieu de charité et de soins la domus caritati, fut construit par les italiens en 1330 comme un château fort, en dehors des remparts, pour empêcher les brigands d’entrer dans la ville en se faisant passer pour des malades. En 1348 il est détruit. Une deuxième ligne de remparts est érigé, ainsi que l’hôpital de St Siffrein, dont on ne connaît que le nom.
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Le troisième hôpital, en 1596, est construit en plein centre-ville. Il pouvait accueillir 80 personnes, mais il n’avait pas de cour, ni de jardin. Carpentras possédait 2 léproseries, près de l’Auzon, la charité pour accueillir les orphelins après 7 ans et le refuge pour les jeunes femmes de mauvaises mœurs.
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A la fermeture du troisième hôpital, Mgr d'Inguimbert demande à son cousin Antoine d'Allemand de dresser les plans de l'hôpital qu'il souhaite construire hors les murs sur le rebord d'un petit plateau bien exposé en face du Ventoux. Les maîtres maçons Lambertin et Jourdan s'engagent à mener l'œuvre à bien pour 350000 livres. La première pierre est posée le 18 septembre 1750. L'évêque meurt en 1757, sans avoir vu la fin des travaux que les consuls devront financer pour 108755 livres. Les premiers malades s'installent en 1762, confiés aux soins des religieuses augustines qui logeront jusqu'en 1976 dans le couvent qu'avait prévu pour elles Mgr d'Inguimbert. Sous les fenêtres, de chaque côté du portail, deux fentes qui sont les troncs pour les malades et l’entretien de l’hôpital.
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La longue façade (130 m) à l'italienne est rythmée par 15 ouvertures au rez-de-chaussée et à l'unique étage. Elle est constituée d'une partie centrale, couronnée d'une balustrade avec six pots à feu et encadrée par deux corps simples.
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Devant le bâtiment statue de Joseph-Dominique d'Inguimbert, en religion dom Malachie, né à Carpentras le 27 août 1683 et mort à Carpentras le 6 septembre 1757, prélat et bibliothécaire, fut évêque de Carpentras, de 1735 à 1754, et Recteur du Comtat Venaissin en 1745. Il dote Carpentras d'une riche bibliothèque-musée. Carpentras lui doit aussi, entre autres, l'édification de ce vaste Hôtel-Dieu.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
L'avant-corps à colonnes avec chapiteaux ioniques au rez-de-chaussée, composites à l'étage, est surmonté d'un fronton triangulaire avec des pots à feu.
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L'avant-corps comporte des colonnes avec chapiteaux ioniques au rez-de-chaussée, composites à l'étage. La belle grille du balcon est l'œuvre des frères Mille, comme toutes les ferronneries de l'hôpital.
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L'hôtel-Dieu
Le fronton triangulaire est orné d'un écusson encadré d'angelots.
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Les fenêtres du rez-de-chaussée sont abritées par des frontons arrondis sur consoles. Les fenêtres de l'étage sont abritées par des frontons triangulaires sur consoles. Sous les fenêtres, de chaque côté du portail, deux fentes qui sont les troncs pour les malades et l’entretien de l’hôpital.
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Sous les fenêtres, de chaque côté du portail, deux fentes qui sont les troncs pour les malades et l’entretien de l’hôpital.
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Les fenêtres du rez-de-chaussée sont abritées par des frontons arrondis sur consoles, avec comme agrafes des figures représentant les quatre saisons : le printemps, couronné de fleurs, l'été, couronné de gerbes de blé...
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l'automne couronné de vignes et l'hiver, représenté par un vieillard emmitouflé.
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Les fenêtres de l'étage sont abritées par des frontons triangulaires sur consoles.
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Les fenêtres de l'étage sont abritées par des frontons triangulaires sur consoles.
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Armoiries de Joseph-Dominique d'Inguimbert sous le porche d'entrée.
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Cour intérieure. Les bâtiments s'ordonnent autour d'une cour carrée. Pour la symétrie, il y des encadrements sans fenêtres. Toutes les fenêtres étaient en vitraux, Moricelly les fit refaire avec des petits carreaux.
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Fontaine de la Durance. Si Mgr d'inguimbert finança en grade partie l'hôpital, il demanda à la ville de l'alimenter en eau potable grâce à l’aqueduc, d’où les fontaines, qui ne furent arrêtées qu'en 2002.
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Fontaine du Rhône.
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La Durance.
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Le Rhône.
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Balcon avec rambarde en fer forgé des Mille, en dessous, deux rinceaux de chaque côté et une agrafe au centre.
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La cour vue du perron d'entrée
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Les fenêtres aveugles correspondent au mourroir. Les soupiraux donnent sur les lavoirs et la lingerie.
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Armoiries de Mgr d'Inguimbert. Moricelly a fait refaire les sols et la mosaïque.
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Voûte du vestibule en marqueterie de marbre. Sur la clé de voûte, les étoiles représentent l'Espérance et les coeurs, la Charité.
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L’escalier d'honneur. Le parti pris est celui de l’escalier monumental, suspendu à marches portant limon, chef d’œuvre architectonique. L’architecte Antoine d’Allemand amplifie ici le modèle d’escalier qu’il a dessiné en 1713 pour l’hôtel de Salvador, rue de la Masse, en Avignon. Afin d’offrir à cet escalier l’espace indispensable à son déploiement, il a été édifié en hors-œuvre sur une partie du jardin des religieuses.
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L’escalier donne une impression de légèreté car sous les volées, il n’y a pas de mur de soutien. La voûte en anse de panier, presque plate, et les volées vont exercer des poussées contraires qui s’annulent.
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L’escalier d'honneur. D’un point de vue pratique, cet escalier offrait une meilleure circulation entre les parties sud et nord de l’édifice et facilitait le transport des malades. Visuellement, son caractère monumental et le départ de la double volée de rampes à partir du palier rendent perceptible cette articulation entre les différents corps de bâtiment Cette réalisation d’envergure a été confiée à l’entrepreneur comtadin Jean-Pierre Teissier.
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L’escalier d'honneur. A partir de la quatrième marche, toutes sont taillées dans un seul bloc de marbre. La rampe en fer forgé est due aux frères Pierre, Jean-Baptiste et Silvestre Mille ainsi qu’à Claude Mille, serruriers carpentrassiens : leur signature est encore visible au départ des appuis des rampes, de part et d’autre des marches.
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L’escalier d'honneur. Signature de Pierre Mille.
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Signature de Jean-Baptiste Mille.
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L’escalier d'honneur. Statue de la Vierge, XVIIe.
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L’escalier d'honneur. Les vitraux sont du XIXe. Au centre, Mgr d'Inguimbert. A gauche, les Sciences et à droite, la Charité.
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L’escalier d'honneur. La voûte de la cage d'escalier a dû être refaite dès 1785 pour une raison inconnue. Consécutivement à l’incendie de juillet 1847 qui endommagea une partie du premier étage, le plafond a été repris en briques recouvertes d’un lattis sur lequel a été apposée une rosace dans le goût rocaille.
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L’escalier d'honneur.
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Hôtel-Dieu
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L’escalier d'honneur.
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L’escalier d'honneur.
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L’escalier d'honneur.
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Porte latérale arrière à gauche.
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Porte latérale arrière à gauche.
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Porte latérale arrière à droite.
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Porte latérale arrière à droite.
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Un des pots-à-feu d'origine de la façade.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Un des pots-à-feu d'origine de la façade.
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Initiales d'Isidore Moricelly. Fils d’un boulanger carpentrassien, Isidore Moricelly (1830-1894) devient un riche minotier marseillais. Il est l’un des plus importants bienfaiteurs de sa ville natale. Sa générosité est à la mesure de sa fortune ; il finance, notamment, la construction de l’aile de l’Inguimbertine abritant les collections muséographiques. En 1881, il donne près de sept cents monnaies romaines qui rejoignent dans le médaillier de Mgr d’Inguimbert, les autres collections numismatiques.
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Le Saint Mors. Ce mors de filet au canon articulé, forgé avec un des clous de la Passion au IVe siècle, figurait dans le trésor des empereurs byzantins ; il est maintenant la plus insigne des reliques à la cathédrale. Le Saint Mors apparaît sur le sceau de l’évêque Isnard en 1226 où il remplace l’image de la Vierge, puis sur celui du chapitre et enfin des consuls. Aujourd’hui encore, la ville de Carpentras porte “de gueules au mormors d’argent” avec la devise : Unitas fortitudo, (l’union fait la force, le désaccord la fragilité).
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À l’exception des façades du corps central et de la cour d’honneur, le décor de l’hôtel-Dieu s’impose par sa grande sobriété. Quelques espaces intérieurs se signalent, toutefois, par leur majesté et la richesse de leur ornement : le grand vestibule, tapissé d’une collection de «donatifs», constitue avec la chapelle et l’apothicairerie l’un des éléments majeurs de cet édifice. Les donatifs de l'Hôtel-Dieu illustrent un usage spécifiquement carpentrassien, en vigueur depuis le XVIIe siècle.
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La voûte du grand vestibule.
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Les vestibules des établissements charitables étaient systématiquement tapissés de tableautins décorés d’armoiries, de portraits, de paysages, d’architectures et autres sujets divers comportant toujours les noms des bienfaiteurs suivis des sommes ou des objets offerts par eux. Cette habitude - qui ne manqua pas de susciter une émulation au sein de la population locale - consistait à conserver publiquement le témoignage de la générosité des Comtadins envers leurs institutions hospitalières et à les inciter à renouveler de tels actes philanthropiques. Le vestibule d’honneur de l’hôtel-Dieu de Carpentras ainsi que le vestibule de la pharmacie offrent, aujourd'hui, un exemple précieux de cette tradition.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1731-1755. Les donatifs du Mont-de-Piété ont une double vocation : ces petits tableaux armoriés ou emblématiques flattaient la vanité des donateurs et constituaient une preuve éventuelle de réclamation pour les bénéficiaires des dons.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1731-1755.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1755-1763.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1763-1778.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1763-1778.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1778-1784.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1784-1817.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1784-1817.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1866-1873.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1873-1899..
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1896 à 1948.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu 1896 à 1948.
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Les donatifs de l'Hôtel-Dieu.
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La porte de la pharmacie de l'hôtel-Dieu.
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A droite de la porte du couvent, tourniquet pour déposer les enfants.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Le tourniquet pour déposer les bébés et le ravitaillement des religieuses, vu de l'extérieur.
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Le tourniquet pour déposer les bébés et pour le ravitaillement des religieuses, vu de l'extérieur.
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Porte de la chapelle, avec deux rinceaux de chaque côté et une agrafe au centre.
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Porte de la chapelle, avec deux rinceaux de chaque coté et une agrafe au centre.
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La chapelle de l'hôtel-Dieu est dans le style baroque, rien n’est plat, et on y a utilisé abondamment le marbre incarnat de Caunes.
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On a des chapiteaux, surmontés d'une première corniche, puis un bandeau en marbre, des petits denticules et une corniche très en saillie.
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La chapelle de l'hôtel-Dieu. La nef unique est à voûte plate. En haut, une tribune où on mettait les mourants.
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La chapelle de l'hôtel-Dieu.
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Une balustrade, réalisée en 1763 par Joseph Froment, avec les armoiries de Mgr d’Inguimbert et des trophées, sépare la nef du chœur.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Une balustrade, avec les armoiries de Mgr d’Inguimbert et des trophées, sépare la nef du chœur.
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Une balustrade, avec les armoiries de Mgr d’Inguimbert et des trophées, sépare la nef du chœur.
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L'autel de marbre polychrome avec tabernacle et baldaquin est dans le goût italien. Derrière, un grand tableau ramené d’Italie par d’Inguimbert copiant La Transfiguration de Raphaël.
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Le tabernacle.
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Le chœur communique à droite avec une salle réservée aux sœurs infirmières par-delà une grille d'où elles assistaient aux offices, le portillon permettant aux soeurs de communier.
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Le chœur communique à droite avec l'oratoire des religieuses par-delà une grille.
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Le mausolée de Mgr d'Inguimbert (1771), œuvre d’Etienne d'Antoine. Sous le buste de l'évêque, deux femmes symbolisant la science et la charité rappellent ses deux fondations, la bibliothèque et l'hôtel-Dieu. Comme dans les tombeaux des empereurs romains, ce monument repose sur des pattes de lions.
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Le mausolée de Mgr d'Inguimbert (1771), œuvre d’Etienne d'Antoine. Sous le buste de l'évêque, deux femmes symbolisant la science et la charité rappellent ses deux fondations, la bibliothèque et l'hôtel-Dieu.
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Sous le buste, un sablier cassé, symbole de vanité.
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La charité.
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La science.
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Tête de mort et ailes de chauve-souris, symboles de la vanité.
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E. Aldebert sculpta le mausolée d'Isidore Moricelly, ce boulanger carpentrassien devenu riche minotier marseillais, qui légua tous ses biens à sa ville natale. .
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En haut, Moricelly, avec ses belles moustaches, deux petits pots à feu et des épis de blé auxquels Moricelly devait sa fortune.
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Chapelle de la Virege.
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Chapelle de la Virege. Le tableau représentant La Sainte Famille est attribué à Pierre Parrocel.
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L'hôtel-Dieu
Porte qui donne aujoud'hui sur la médiathèque. Nommé évêque de Carpentras en 1735, Joseph-Dominique d'Inguimbert rapporta de Rome environ 4 000 volumes, des tableaux, des estampes... La mise en vente de la bibliothèque du président de Mazaugues lui donna l'occasion d'enrichir la sienne : environ 15 000 volumes, 4 000 médailles, divers objets d'art et de curiosité prirent le chemin de Carpentras en 1745. En 1747 il acheta au baron de Trimond, neveu et héritier des Mazaugues, les dossiers et minutes de correspondance de Peiresc qui participent grandement à la renommée de l'Inguimbertine.
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Hôtel-Dieu
Entrée de la bibliothèque. Nicolas Fabri de Peiresc, parlementaire aixois, correspondait avec les plus grands esprits de son temps : Galilée, Gassendi, Rubens et Grotius. La bibliothèque possède aujourd'hui 250 000 volumes, 5 000 manuscrits, dont un évangéliaire grec du IXème siècle. Des dons - comme celui de Casimir François Henri Barjavel avec ses 10 000 volumes, tableaux et objets d'art , des dépôts de l'Etat, des acquisitions, l'enrichissent.
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Escalier qui menait au premier étage, avant la construction de l’escalier d'honneur
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Cet escalier mène maintenant au Musée et à la bibliothèque l’Inguimbertine.
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Tourniquet pour déposer les bébés et pour le ravitaillement des religieuses, vu de l'intérieur.
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Tourniquet pour déposer les bébés et pour le ravitaillement des religieuses, vu de l'intérieur.
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Dès l'Antiquité au haut Moyen Âge : la naissance du «Comté de Venasque» En 476, l'Empire romain disparait dans sa partie occidentale, remplacé par des États issus des Invasions germaniques. Le territoire s'intègre au royaume de Bourgogne et au Saint Empire Romain Germanique. L'évêque de Carpentras se réfugie sur le site perché de Venasque. Rares sont les témoignages matériels de cette période, pourtant longue de 5 siècles.
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Chapiteau quadrangulaire ornée de crosses et de feuilles d'eau. Calcaire taillé et sculpté, alentours de l'an 1000, provenant de Beaumes-de-Venise. I
Tête d'homme Calcaire taillé et sculpté, XIe siècle, provenant de Venasque
Fragment de couvercle de sarcophage chrétien Calcaire taillé, VIe ou VIIe siècle, provenant de Beaumes-de-Venise (chapelle Saint-Hilaire).
Fragment de plaque décorative à motifs d'entrelacs Calcaire taillé et sculpté, IXe siècle.
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Mosaïque provenant de la rue du forum à Carpentras Tesselles en calcaire (blancs, noir), terre cuite (jaunes, rouge) et marnes argileuses (verts) sur mortier, première moitié du IIIème siècle de notre ère.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Mosaïque provenant de la rue du forum à Carpentras Tesselles en calcaire (blancs, noir), terre cuite (jaunes, rouge) et marnes argileuses (verts) sur mortier, première moitié du IIIème siècle de notre ère. Carpentras est fondée après la conquête du sud de la Gaule par les Romains, sur le territoire occupé par la tribu gauloise des Méminiens. Peu de vestiges monumentaux nous sont parvenus de cette cité évoquée par Pline dès le Ier siècle, à l'exception de l'arc municipal et de cette mosaïque de pavement. Découverte en 1832, elle ornait une maison gallo-romaine. Un relevé à l'aquarelle réalisé avant la dépose montre un pavement de plus de 18 m². Seulement 7,80 m² seront donnés au musée en 1889. La restauration de la mosaïque a révélé les restes de dessins préparatoires, élément relativement rare.
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Urne Céramique, Carpentras, hameau de Serres. XIe siècle avant notre ère
Tête Sculpture en calcaire, Beaumes-de-Venise, Ve siècle avant notre ère
Coupe d'influence grecque Céramique, Carpentras, colline de la Lègue, VIe siècle avant notre ère
Coupe d'Influence grecque Céramique, Carpentras, colline de la Lègue, VIe siècle avant notre ère
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En haut, à gauche : Armes de Pie VI, pape de 1775 à 1799, dernier pontife suzerain du Comtat Venaissin Huile sur boit, quatrième quart du XVIIIe siècle.
A droite : Insignes de la province du Comtat Venaissin. Huile sur bois, quatrième quart du XVIIIe siècle.
En bas, à gauche : Gabriel Blanchet (Paris, 1701 - Rome, 1772) Portrait de Joseph de Pellissier de Saint-Ferréol. Huile sur toile, 1759. Achat avec soutien du Fonds régional d’acquisition des musée. Joseph de Pellissier (Vîsan, 1706 - Vaison, 1786), baron de Saint-Ferréol a été un haut juge de l'administration pontificale, présidant pendant plus de 40 ans la chambre apostolique du Constat Venaissin, juridiction compétente dans les litiges concernant le fisc et le domaine (biens fonciers et droits) du Pape.
A droite : Joseph-Siffred Duplessis (Carpentras, 1725 - Versailles, 1802) Huile sur toile, 1774. Achat avec soutien du Fonds régional d’acquisition des musées. Juriste, membre de l'assemblée représentative du Comtat Venaissin en 1790, Gabriel d'Olivier (Carpentras, 1753 - Malemort-du-Comtat, 1823) est député par celle-ci auprès de l'assemblée nationale à Paris pour s'opposer à un rattachement forcé du Comtat à la France et plaider le droit à l'autodétermination. Celle-ci se fera par un vote des communes en août 1791.
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Coffre des archives des trois États du Comtat Venaissin Ce coffre, qui était conservé dans la maison communale de Carpentras, aurait contenu les archives des « États du Comtat Venaissin». Cette assemblée, convoquée par le Recteur, était constituée de représentants des trois états ou ordres : clergé, noblesse, communes. D'abord réunis pour décider d'impôts exceptionnels (1305), ils siègent progressivement de manière régulière (à partir de 1362) puis permanente (1595) et élargissent leurs compétences à la défense, aux relations extérieures, à l'assistance ou à la culture. Les États du Comtat se réunissaient à Carpentras où se trouvaient leurs archives. Bois de noyer taillé, sculpté et assemblé avec métal, XVe siècle
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Denis Bonnet (Carpentras, 1789 - Carpentras, 1877) Carpentras et ses remparts, du côté nord, en 1804 Huile sur toile, deuxième quart du XIXe siècle. Ce tableau peint d’après un dessin de 1804 représente Carpentras dans son aspect de capitale du Comtat Venaissin. On voit la cité protégée par ses imposants remparts construits de 1357 à 1392, longs de 1,8 km, percés de quatre portes et flanqués de 32 tours. A l’intérieur, de nombreux clochers marquent les pouvoirs religieux et civils (de droite à gauche : clocher du couvent des Visitandines, dôme de la chapelle du collège, beffroi du palais communal, clocher roman de la cathédrale, enfin à gauche clocher du couvent de l’Observance). On distingue aussi, formant une proéminence au cœur de la ville, le quartier juif et ses hauts immeubles pouvant atteindre dix étages. Durant le XIXe siècle, la « juiverie », insalubre et désertée, est détruite comme on le constate déjà sur un autre tableau montrant Carpentras en 1833. Pour des raisons de vétusté ou dans un souci de modernisation seront aussi détruits, entre 1840 et 1880, les remparts de Carpentras à l’exception de la porte d’Orange, l’église de l’Observance, reconstruite en 1880, alors que le clocher roman de la cathédrale qui menace de s’effondrer est démonté en 1875.
Carpentras vu du côté nord, en 1833. Huile sur toile.
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Atelier de Pierre de Cortone (Cortona, 1596 - Rome, 1669) Santa Dafrosa Huile sur toile, 1640 En 1657, le cardinal Bichi (Sienne, 1596 - Rome, 1657) lègue au cardinal Mazarin un tableau de la main de Pietro da Cortona, qui est en son palais épiscopal de Carpentras. Les trois protagonistes de ce legs sont des grands noms du XVIIe siècle européen : Alessandro Bichi (1596-1657) est un fin diplomate, amoureux des arts, apprécié du pape Urbain VIII et du roi de France Louis XIII, proche de Richelieu et Mazarin ; Pierre de Cortone (1597-1669) est un des plus grands artistes du baroque européen ; Mazarin, est un homme de pouvoir, parrain de Louis XIV. En 1624, afin de célébrer la redécouverte du tombeau de sainte Dafrose, martyre romaine du IVe siècle, Urbain VIII commande à Pierre de Cortone un tableau d’autel pour l’église Santa-Bibiana à Rome. En 1640, le pape demande au peintre deux répliques, dont une est donnée à Alessandro Bichi, alors évêque de Carpentras. Ce tableau constitue un bel exemple de l’image baroque : composition centrée sur la sainte qui fait la jonction entre les mondes terrestre et céleste, gestuelle et expression qui suscitent l’émotion, représentation d’objets porteurs d’un sens symbolique, tout concourt aux objectifs dévolus à l’image par la réforme catholique de plaire, enseigner et émouvoir.
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P. Trabaud Adoration du saint Mors avec sainte Marthe, saint Siffrein, saint Antoine abbé et sainte Ursule. Huile sur toile, années 1690 Inv598 Ce tableau ornait le mm du maître-autel de la cathédrale Saint-Siffrein commandé par l'évêque Lorenzo Butti. Il représente le saint Mors, relique emblématique de Carpentras, adoré par les saints patrons de la ville. Le tableau a été financé par le chanoine Paul de Joanis de Verclos dont on voit les armoiries
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Anonyme, Provence. Jacopo Sadoleto. Huile sur bois, XVIe siècle. Jacopo Sadoleto (Modène, 1477 — Rome, 1547) est un humaniste et écrivain italien nommé évêque de Carpentras en 1517 et promu cardinal en 1536. Souvent rappelé par le pape, il participe à des conciles et des conciliations notamment entre Charles Quint et François 1er. En lien avec les grands esprits de son temps comme Erasme de Rotterdam, il a prôné le dialogue avec les protestants et publié en 1539 une célèbre lettre aux habitants de Genève, suscitant la fameuse réponse de Calvin dans son Epitre à Sadolet. Ayant réuni une riche bibliothèque à Rome, il la fait transporter par mer en 1527 vers Carpentras. Mais la peste s’étant déclarée sur le bateau assurant ce transport, tous les ports refusent l’accostage et la collection disparaît dans des conditions inconnues. Résidant de manière régulière à Carpentras, Sadolet s’y soucie de l’éducation des enfants, participant au recrutement et à la rémunération de professeurs compétents. C’est à Carpentras qu’il écrit des lettres et traités sur l’éducation. Son exemplarité et sa popularité à Carpentras faciliteront les nominations de plusieurs neveux et petits neveux au siège épiscopal de la capitale du Comtat Venaissin tout au long du XVIe siècle
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Portrait du cardinal Alessandro Bichi Huile par toile. Italie, milieu du XVIIe siècle.
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Denis Bonnet (Carpentras, 1789 - Carpentras, 1877). François-Vincent Raspail à l’école de Monsieur Dutrain à Carpentras en 1797 Huile sur toile, XIXe siècle. Du célèbre humaniste Pétrarque, écolier à Carpentras de 1312 à 1316 à François-Vincent Raspail en 1797, l’enseignement primaire laïc d’Ancien régime n’a guère évolué : un groupe de jeunes enfants, assis sur des bancs, apprend à lire, écrire et compter dans la maison du maître, en présence de l’épouse de celui-ci.
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Anonyme, Provence. Saint Augustin Huile sur toile, XVIIe siècle.
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Sainte Ursule et ses compagnes dans la tempête. Huile sur toile, XVIIe siècle. Ces deux tableaux (un troisième représente l’Embarquement de sainte Ursule) proviennent vraisemblablement du couvent des Ursulines installées à Carpentras.
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LA BIBLIOTHEQUE DE D’INGUIMBERT. En 1735, lorsqu’il revient de Rome, Malachie d’Inguimbert rapporte plus de 4200 livres relevant essentiellement de la religion. En 1745, il fait l’achat à Aix-en-Provence de la fameuse bibliothèque des Mazaugues, riches de plus de 20000 titres élargissant son fonds au droit, à l’histoire, la philosophie, les sciences, les arts et le belles-lettres. Il complète deux ans plus tard cet achat par l’acquisition de 116 registres manuscrits qui ont appartenu au dernier grand humaniste européen, le provençal Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637).
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D’Inguimbert ouvre sa bibliothèque au public dès 1745. À sa mort en 1757, il la lègue aux Carpentrassiens. Il fonde ainsi un des premiers établissements publics culturels de France. Au fil du temps, elle a maintenu sa conception d’origine mêlant écrit et image qui justifie son appellation de bibliothèque-musée.
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D’après Pierre Parrocel, (Avignon, 1670 — Paris, 1739). Le Cardinal Lorenzo Corsini. Huile sur toile Promu cardinal en 1706, Lorenzo Corsini (Florence, 1652 — Rome 1740) est élu pape en 1730 sous le nom de Clément XII. Il a été le protecteur de Malachie d’Inguimbert qu’il prend à son service pour s’occuper entre antres de sa riche collection bibliographique et artistique qui sera ouverte au public eu 1754 à Rome, après sa mort.
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Denis Bonnet (Carpentras, 1789 - Carpentras, 1877). Portrait de Malachie d’Inguimbert. Huile sur toile, 1828, repris en 1858.
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Copie d’après Giovanni Battista Salvi. (Sassoferrato, 1609 - Rome, 1685) et Pierre Mignard (Troyes, 1612 - Paris, 1695) Vierge à l'Enfant avec saint Jean-Baptiste. Huile sur toile, XVIIe siècle.
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Les réseaux politiques de Malachie d’Inguimbert. En exposant dans sa bibliothèque les portraits de cardinaux qu’il a côtoyés à Rome, d'Inguimbert a voulu s'inscrire dans une filiation prestigieuse et donner à voir au public des figures exemplaires de l'église, souvent peints par des artistes talentueux comme Pierre Subleyras ou Pierre et Etienne Parrocel.
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D’après Pierre Parrocel (Avignon, 1670 — Paris, 1739) Le Cardinal Giorgio Spinola Huile sur toile, après 1719.
D’après Giuseppe Berti (Florence, vers1706 ; ?). Le Cardinal Pompeo Aldrovandi Huile sur toile, 1744?
D’après Hyacinthe Rigaud (Perpignan, 1659 — Paris, 1743) Le Cardinal Melchior de Polignac Huile sur toile, après 1715.
D’après Étienne Parrocel (Avignon, 1696 — Rome, 1775) Le Cardinal Pierre Guérin de Tencin, archevêque de Lyon. Huile sur toile, après 1740.
Portrait présumé du cardinal Battista Spinola. Huile sur toile, entre 1733 et 1735.
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Bible vaudoise Langue romane - Manuscrit sur parchemin, décor enluminé. Reliure cuir de chèvre, fin du XIIIe siècle, début du XIVe siècle Considérée comme la première traduction de la Bible en langue vernaculaire, la Bible vaudoise ne subsiste plus qu’en sept exemplaires. Elle fut utilisée par prédicateurs itinérants nommés Barbes qui, à la suite de Pierre Valdo, s’attachèrent à enseigner la Bible dans une langue comprise de tous.
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Pierre Parrocel (Avignon, 1670 — Paris, 1739) La Conception. Huile sur toile, fin du XVIIe siècle ou début du XVIIIe siècle.
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Stèle funéraire en l’honneur de Taba. Calcaire taillé et gravé, Memphis (Egypte), entre Ve et IIIe siècle avant notre ère Découverte en 1704 à Memphis en Égypte, cette stèle, achetée par le marseillais Jean-Pierre Rigord, est vendue par la suite à différents érudits provençaux et échoit à Carpentras en 1745 quand dom Malachie d'Inguimbert acquiert la collection aixoise des Mazaugues. Depuis sa découverte, la communauté antiquisante a débattu pour savoir si l'inscription utilisait l'alphabet phénicien ou le démotique égyptien susceptible d'être la clef pour déchiffrer les hiéroglyphes. Bernard de Montfaucon la publie dans son Antiquité expliquée et représentée en figures (quinze volumes édités entre 1719 et 1724) comme étant la vraie écriture égyptienne, non hiéroglyphique. Grâce à un moulage fidèle à l'original, Jean-Jacques Barthélémy, antiquisant spécialiste des langues orientales, clôt le débat en démontrant en 1762 qu'il s'agit d'une inscription araméenne (en alphabet phénicien) dont il donne la traduction : Bénie sois-tu, Taba, fille de Tahapi, parvenue à la perfection auprès du dieu Osiris. Tu n'as accompli aucune mauvaise action et tu n'as jamais calomnié personne sur cette terre. Qu'Osiris en personne te bénisse. Sois reçue à la table d'Osiris. Prie, mon amour, et sois parfaite parmi les âmes chères au dieu.
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Nicolas Dipre (actif à Avignon entré 1495 et 1532). Rencontre à la Porte dorée. Ce panneau est le dernier témoin du retable commandé en 1499 au peintre avignonnais Nicolas Dipre par la confrérie de 1’Immaculée Conception pour orner leur chapelle à la cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras. Selon la légende, de ce baiser échangé entre Anne et Joachim à la porte dorée du temple de Jérusalem naquit Marie. Quoiqu’influencée par l’art italien, cette peinture s’inscrit dans le style gothique, dénigré depuis la Renaissance. Pourtant, au cœur du XVIIIe siècle où triomphe le goût classique, d’Inguimbert manifeste un intérêt précurseur pour cet art en exposant ce fragment dans sa bibliothèque.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Claude Joseph Vernet (Avignon, 1714- Paris, 1789). La Tempête. Huile sur toile, vers 1735.
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Claude Joseph Vernet (Avignon, 1714- Paris, 1789). Le Calme. Huile sur toile, vers 1735.
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Anonyme, Provence. Saint Antoine abbé. Huile sur bois, vers 1490 Ce fragment de retable constitue un bel exemple de la peinture primitive provençale, entre art gothique et renaissance italienne. Il a dû orner un sanctuaire de Carpentras car il figure Saint Antoine abbé, un des saints patrons de la ville. D’inguimbert l'a remarqué et exposée dans sa bibliothèque.
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Atelier d’Hyacinthe Rigaud (Perpignan, 1659 — Paris, 1743). L’Abbé de Rancé. Huile sur toile, début du XVIIIe siècle. Ce tableau est offert par le pape Clément XII à d’Inguimbert lors de son départ de Rome pour Carpentras en 1735. Il représente l’Abbé de Rancé (Paris, 1626 - Soligny-la-Trappe, 1700), célèbre réformateur de l’abbaye de la Trappe dont d’Inguimbert, lui-même moine trappiste, a écrit une biographie publiée en italien et en latin. Commandé par le marquis de Saint-Simon, ce portrait est peint en 1699 par Hyacinthe Rigaud à l’insu de l’abbé de Rancé, lors d’entretiens accordés par le moine au marquis et auquel assistait le peintre sous une fausse identité. Rigaud a réalisé des répliques dont celle-ci qui fut donnée à Clément XII.
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LA BIBLIOTHEQUE DE BARJAVEL. Au XIXe siècle, la bibliothèque continue de s’adapter aux usages du temps et de s’enrichir. En 1847, elle déménage dans un hôtel particulier bordant un boulevard né de la destruction des remparts médiévaux. En plus de la collection d’origine, y prennent place les 11500 volumes, notamment des incunables, mais aussi les monnaies, objets archéologiques et artistiques que lègue en 1868 Casimir Barjavel (1803-1868), médecin qui a consacré sa vie à l’histoire du territoire. Si l'intérêt pour l’histoire locale caractérise une partie des fonds constitués au XIXe siècle, l’esprit universaliste amène des Comtadins à parcourir le monde, tel Elzéar Morénas (1776-1830) marqué par son séjour en Inde. Des figures comme François-Vincent Raspail (1794-1878), esprit scientifique politiquement engagé et de l'entomologiste Jean-Henri Fabre (1823-1915), méthodique observateur de la nature, témoignent de révolution du savoir.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
LA BIBLIOTHEQUE DE BARJAVEL. Si l'intérêt pour l’histoire locale caractérise une partie des fonds constitués au XIXe siècle, l’esprit universaliste amène des Comtadins à parcourir le monde, tel Elzéar Morénas (1776-1830) marqué par son séjour en Inde. Des figures comme François-Vincent Raspail (1794-1878), esprit scientifique politiquement engagé et de l'entomologiste Jean-Henri Fabre (1823-1915), méthodique observateur de la nature, témoignent de révolution du savoir.
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Claude Joseph Vernet. (Avignon, 1714 - Paris, 1789). Port sous un clair de lune. Huile sur toile.
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Anonyme, Italie. La Charité romaine Huile sur toile, XVIIe ou XVIIIe siècle. Cette scène mythologique de piété filiale représente Péra allaitant secrètement son père Cimon, condamné à mourir de faim en prison. Caravage en fera une figure de la charité chrétienne à travers son tableau, Les Sept œuvres de miséricorde. La Charité romaine illustre le succès de cette image de vertu au XVIIe siècle.
Secrétaire de Casimir Barjavel. Marqueterie de bois, début du XVIIIe siècle. Ce secrétaire est orné de très beaux panneaux en marqueterie produits à Paris sous Louis XIV. Barjavel en léguant ce meuble a eu le souci de transmettre la mémoire liée à cet objet qui appartenait à l'abbé de Saint-Mandé lorsqu'il fut forcé en 1815 par les cosaques lors de la prise de Paris.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Copie d’après Daniel Seiter (Vienne, 1647 - Turin, 1705) L’Incrédulité de saint Thomas Huile sur toile, premier quart du XVIIIe siècle.
Table en cabaret. Bois et cuir, style Louis XV.
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LES MUTATIONS DU XIXe SIÈCLE. Le Vaucluse est marqué au XIXe siècle par des crises agricoles qui obligent ses habitants à réinventer leur système économique. L’aménagement du canal de Carpentras à partir de 1853 permet le développement d’une agriculture irriguée à forte valeur ajoutée. Avec l’arrivée du chemin de fer en 1863, ces productions sont exportées à travers la France. Ce passage à la modernité provoque un besoin de conserver les témoins de la vie traditionnelle. La figure de la Comtadine incarnant l’identité du territoire illustre ce mouvement régionaliste. On retrouve cette mutation au sein de la bibliothèque qui, d’un lieu de fabrication et de conservation du savoir, devient aussi un lieu de démocratisation culturelle. Ainsi, en 1874 est ouverte la bibliothèque populaire, service de prêt de livres à domicile avec un fonds d’ouvrages spécifique. Carpentras est une des premières villes à proposer ce service.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
La coiffe comtadine. Les costumes traditionnels sont à l’origine des vêtements du quotidien, de fabrication domestique ou artisanale. Avec l’émergence au XIXe siècle de l'industrie textile, les vêtements traditionnels ont peu à peu disparu, remplacés par le phénomène de la mode. Cette modernité a pour corollaire une volonté de conserver la mémoire de ces costumes. Dans le Comtat Venaissin, c’est le vêtement de la Comtadine et plus particulièrement de sa coiffe qui incarne l’identité du territoire à partir du début du XXe siècle, s’inspirant du bonnet qui était porté dans la deuxième moitié du XIXe siècle et représenté par les peintres du quotidien qu’étaient Denis Bonnet et Bonaventure Laurens. En coton blanc, la coiffe est caractérisée par sa forme dite à la grecque, composée d’une passe couvrant le haut du crâne entre les oreilles et d’un front à l’arrière protégeant le chignon et la nuque, formant une proéminence froncée. Quatre attaches permettent de l’ajuster et la serrer. Ce bonnet pouvait être en coton piqué, en mousseline brodée ou en dentelles et les attaches offrir de multiples combinaisons. Inspirante pour les artistes, son image est utilisée à des fins de promotion du Comtat Venaissin et d’Avignon.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Le Musée des Beaux-Arts. Jacques Bernus. (Mazan, 1650 - Mazan, 1728) Divinité recevant des fleurs d’un génie ailé Bas-relief en plâtre, cadre en bois polychrome, premier quart du XVIIIe siècle.
Jacques Bernus (Mazan, 1660 - Mazan, 1728) ou Thomas Bernus (Mazan, 1741 — Carpentras, 1826). L'Amour et Psyché. Bas-relief en plâtre, XVIIIe siècle
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Étienne Parrocel (Avignon, 1696 — Rome, 1775). Diane et Actéon. Huile sur papier.
Armide sur le point de poignarder Renaud. Huile sur papier.
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Denis Bonnet. (Carpentras, Ï789 - Carpentras 1877). Copie d’après Annibale Canracci (Bologne, 1560 — Rome, 1609). Le Sommeil de l’Enfant Jésus. Huile sur toile
Anonyme, Flandres Copie d’après Peter Peul Rubens (Siegen, 1577 – Anvers, l640) Judith et Holopherne Huile sur toile, XVIIe siècle.
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Artiste anonyme, suiveur de Philippe de Champaigne (Bruxelles, 1602 - Paris, 1674). Série des douze Apôtres en quatre tableaux. Huile sur bois, seconde moitié du XVIIe siècle. Ces quatre panneaux peints figurent les apôtres, le regard vers le haut. Il s’agissait vraisemblablement d’éléments d’un décor d’église figurant l’Assomption de la Vierge dont sont témoins les Apôtres. Le style des œuvres rappelle Philippe de Champaigne et laisse à penser qu’elles proviennent de la région parisienne.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Anonyme, école provençale. L'Adoration des mages. Huile sur bois (noyer), années 1490 ou années 1510. Cette Adoration des Mages provient de la chapelle des fourniers et boulangers de la cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras. La scène d’offrande des rois mages à la sainte Famille est encadrée par les saints protecteurs des fourniers et boulangers de Carpentras, saint Honoré en tenue d’évêque tenant une pelle de boulanger et saint Maur en habit noir portant sa crosse d’abbé. Au second plan à notre gauche est représentée une annonce aux bergers. Cette œuvre réunit les caractéristiques de la peinture provençale de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle, dans la continuité des peintres Jean Changenet et Josse Liéferinxe. Une lumière vive permet par le jeu d’ombre et de lumière de sculpter le modelé des personnages; les draperies présentent une ampleur sculpturale; la représentation des ornements vestimentaires est minutieuse; enfin, la construction de la scène avec sa perspective géométrique que dessinent le temple en raines et le carrelage du premier plan inscrit cette œuvre dans celle école provençale influencée par la première renaissance italienne.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Jean-Joseph Xavier Bidauld. (Carpentras, 1758 — Montmorency, 1846). Vue de l’aqueduc de Carpentras. Cette œuvre illustre le travail de Bidauld, qui compose un paysage idéal et non réaliste. L’aqueduc construit une ligne horizontale qui sépare le tableau en deux parties. Le registre inférieur, dans les tons verts, représente un premier plan arboré et animé, se distinguant du registre supérieur avec son ciel bleu d’où se détache un massif montagneux dans des tons bruns. Les représentations du Ventoux, de l’aqueduc et de la cascade de l’Auzon ne correspondent pas à la réalité, recréées pour servir l’équilibre de la composition.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
AUTOUR DE JULES LAURENS. Jules Laurens (Carpentras, 1825 - Saint-Didier, 1901) est un peintre éclectique caractéristique de l’art français au XIXe siècle. Il reçoit une formation académique à l’école des beaux-arts de Montpellier puis à celle de Paris mais ce sont les peintres paysagistes de plein air de l’école de Barbizon qu’il admire. En 1844, il part comme illustrateur dans le cadre d’une mission géographique en Turquie et en Iran. Ce voyage va nourrir sa création lorsqu’il installe son atelier à Paris en 1849. Il produit des tableaux orientalistes, mais aussi des vues de paysages des différentes régions françaises qu’il visite. Il excelle encore dans la gravure et traduit de nombreuses œuvres d’artistes fameux. Resté attaché à sa ville natale, il dote la bibliothèque d’un important fonds d’œuvres littéraires et artistiques, notamment en 1887, lorsqu’est bâtie la galerie du musée dont il assure l’accrochage.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Jules Laurens. (Carpentras, 1825 - Saint-Didier, 1901). Sur les toits de Téhéran. Huile sur toile, 1865. (dépôt du musée Massey de Tarbes). Dans un dessin préparatoire, le peintre écrit son regret que le public n’ait apprécié que les représentations humaines et non les qualités générales du tableau. Outre son talent de dessinateur et de coloriste, il y démontre en effet sa maîtrise de la composition pour donner l’effet de profondeur.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Jules Laurens. (Carpentras, 1825 — Saint-Didier, 1901). Le Mont Ventoux vu de la route de Bédoin . Huile sur toile, 1884.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
L’ART QAJAR. De son voyage en Iran, Jules Laurens a rapporté des œuvres produites sous la dynastie des Qajars, régnant de 1786 à 1925. Les quatre peintures de grand format provenant vraisemblablement d’un même ensemble devaient orner un palais de Fath’Ali Shah (règne : 1797 à 1834). Les figures du guerrier et des danseuses richement apprêtées qui entourent le portrait du Shah servent son prestige. L’art iranien au XIXe siècle adopte la technique occidentale de la peinture à l’huile sur toile mais reste attaché aux traditions orientales de la peinture en deux dimensions. Les personnages sont figurés frontalement, sans souci du modelé et de la profondeur, et se détachent d'un fond où la perspective est évoquée par une colonne ou une fenêtre. Sur ces grands aplats, l’artiste se concentre à peindre avec un soin et une exactitude remarquables chacun des détails du visage, du vêtement et des parures.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
LE PORTRAIT AUTOUR DE DUPLESSIS. Joseph-Siffred Duplessis (Carpentras, 1725 - Versailles, 1801) a été un portraitiste de renom, ayant peint les grandes figures de la cour de Louis XVI, à commencer par les portraits officiels du nouveau souverain en 1776 ou ceux de Benjamin Franklin, un des pères de la nation américaine. On reconnaissait dans ses portraits la qualité essentielle de rendre compte du caractère du sujet et on soulignait son talent à représenter les carnations. Marqué par sa formation à Rome auprès de Pierre Subleyras, il réalise quelques tableaux d’histoire pour la cathédrale de Carpentras après son retour en 1748. Installé à Paris dès 1752, c’est dans le portrait qu’il connaît la notoriété dans les années 1770 et 1780, répondant aux commandes de la cour, des personnalités de la vie politique, culturelle, scientifique parisienne et comtadine. Après la Révolution, il finit sa vie comme conservateur au château de Versailles.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Pierre-Hubert Subleyras (Saint-Gilles-du-Gard 1699- Rome 1749). Silène et Bacchante. Huile sur papier. Joseph Siffred Duplessis. Inspiré de Pierre-Hubert Subleyra, L'Adoration de l'agneau divin. Huile sur toile.
Joseph Siffred Duplessis. Saint-Pierre en extase. Sacrifice à Pan. Huiles sur toile.
Joseph Siffred Duplessis. Étude pour le cénacle de la cathédrale saint-Siffrein. Apôtre à genoux, étude pour le cénacle de la cathédrale saint-Siffrein
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Joseph Siffred Duplessis. Étude pour le cénacle de la cathédrale saint-Siffrein. Apôtre à genoux, étude pour le cénacle de la cathédrale saint-Siffrein. Vieux Paysan.
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Joseph Siffred Duplessis. Joseph-Xavier-Nicolas de Vérot de Cavet. Elisabeth-Charlotte de Vérot de Cavet, né de Florans. Huiles sur toile vers 1763.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Joseph Siffred Duplessis. L’Abbé Bouchony. La Marquise de Saint-Paulet. Huiles sur toile, seconde moitié du XVIIIe siècle. François Arnaud, abbé de Grandchamp, membre de l'Académie française (1721-1784), né le 27 juillet 1721 à Aubignan et mort le 2 décembre 1784 à Paris
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Jean-François Ducis (né et mort à Versailles) est connu pour avoir adapté en vers des oeuvres de Shakespeare. Marie-Thérèse Verdier-Ducis, soeur du dramaturge, est signé et daté de 1788. Joseph Péru.
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La Bibliothèque. L’exposition de tableaux et d’objets dans une salle de lecture est aujourd’hui insolite. La spécificité de l’Inguimbertine, bibliothèque-musée, réside dans l’imbrication des fonds écrits et des collections muséales. Leur corrélation et leur importance fondent la richesse de ce lieu. La muséographie choisie pour les espaces dédiés à la lecture publique procède de la médiation : elle vise à révéler au public le particularisme de cette institution désormais unique parmi tous les autres établissements municipaux culturels français : l’Inguimbertine conjugue modernité et patrimoine en mettant à la disposition du public le plus large possible, son exceptionnelle richesse documentaire et artistique.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Les tableaux sélectionnés illustrent la vocation de l’institution ; ils évoquent les personnalités ayant généreusement contribué au fil des siècles à son enrichissement ou ayant marqué l’histoire littéraire et artistique de Carpentras. Chacun d’eux représente un courant de pensée religieux, philosophique et politique. Ils constituent une « galerie de bienfaiteurs ». A gauche, buste en marbre de Monseigneur d’Inguimbert, à droite, celui d'Isidore Moricelly, les deux d’Émile Aldebert, 2e moitié du XIXe siècle. En haut, à gauche, Adolphe Cavaillon, huile sur toile de Marius Barthalot. En bas, réalisé en 1911, le portrait de Moricelly est l’œuvre de René Devillario (1874-1942), élève de Jean-Jacques Henner. L’hôtel-Dieu figure à l’arrière-plan de cette peinture, hommage aux travaux importants que Moricelly prit en charge pour la réfection de cet édifice. A droite, Denis Bonnet, Monseigneur d’Inguimbert en médaillon, pastel sur papier, XIXe siècle.
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Adolphe Cavaillon, huile sur toile de Marius Barthalot. Chef interne à l’hôtel-Dieu d’Avignon, le docteur Adolphe Cavaillon (1843-1914) est médecin à Carpentras de 1866 à sa mort. En 1963 et 1965, ses héritières - Mesdames Garsin-Cavaillon et Lévy — donnent à l’Inguimbertine le riche fonds de judaïca qu’il a rassemblé. Cette collection comprend des objets cultuels, des portraits et surtout des ouvrages, soit quatre cent cinquante-trois volumes, dont deux cent trente en hébreu, six manuscrits hébraïques et cinquante-cinq partitions musicales, plusieurs tableaux, dessins et objets mobiliers Cet ensemble offre un rare exemple de la bibliothèque d’une famille judéo-comtadine à la veille du rattachement à la France : éditions de la Bible, études talmudiques, littérature rabbinique sont d’autant plus intéressantes que les liturgies du Comtat Venaissin diffèrent de celles des autres communautés d’Europe. Ce don significatif témoigne du long passé des Juifs de Carpentras, protégés des papes dans cette cité depuis 1343. Le portrait du docteur Cavaillon est dû à Marius Barthalot (1861-1955), élève d’Alexandre Cabanel et de Léon Bonnat.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
A gauche, buste en marbre de Monseigneur d’Inguimbert, à droite, Emile Aldebert.
Carpentras doit les deux plus beaux fleurons de son patrimoine à dom Malachie d’Inguimbert (1683-1757)- Issu d’une famille aristocratique impécunieuse, Joseph-Dominique d’Inguimbert entre chez les Dominicains en 1699 et accomplit une partie de sa formation dans le couvent de son ordre à Paris. Ordonné en 1707, il part deux ans plus tard pour Rome en vue d’y régler un procès familial. Il n’en revient qu'après vingt-six ans. Pour des raisons non élucidées, il devient trappiste en 1714 sous le nom de dom Malachie. Remarqué par le cardinal Laurent Corsini, futur Clément XII , il entre à son service. Membre de la famiglia pontificia, dom Malachie jouit d’une position brillante. Promu en 1730 archevêque in parti- bus de Théodosie, pourvu de revenus conséquents, le confesseur et le conservateur de la bibliothèque du pape est pressenti pour figurer sur la prochaine liste des porporati... lorsqu’une cabale l’éloigne définitivement de Rome. En 1735, Clément XII le nomme au siège épiscopal de Carpentras. Soucieux des devoirs de son ministère et de l’application des principes du concile de Trente, Mgr d’Inguimbert cherche simultanément à secourir l’indigence intellectuelle et physique en créant une « bibliothèque-musée publique » et en bâtissant un hôtel-Dieu. Les œuvres de ce philanthrope et humaniste ont laissé une empreinte durable à Carpentras. Gravé sur le socle de la statue érigée en son honneur en 1858, un distique de J.-L. Piot, poète avignonnais, résume l’hommage des Comtadins: Ses libérales mains ont laissé dans Vaucluse Le pauvre sans besoin, l’ignorant sans excuse.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Pétrarque. Dominant le centre de la salle de lecture, le portrait rétrospectif de Pétrarque (1304-1374) signale la vocation humaniste de l’Inguimbertine. Cette œuvre illustre les liens unissant la capitale du Comtat Venaissin au « prince des poètes ». Natif d’Arezzo, Pétrarque passa sa prime enfance en Toscane avant de s’installer à Carpentras en 1312. Chassé pour des motifs politiques de Florence, son père, notaire, vint chercher fortune en Avignon où séjournait la papauté. Sa famille s’établit à Carpentras. C’est donc ici que Pétrarque fut initié à la littérature latine par l’érudit Convenevole da Prato, exilé lui aussi. L’Inguimbertine conserve un florilège de manuscrits rares et précieux, d’incunables et d’éditions princeps de son œuvre. Ce tableau a été donné, en 1877, par Louis Desmarest. L’artiste a représenté le «prince des poètes », revêtu de la soutane des clercs, couronné de lauriers, se tenant au bord du Rhône, devant la tour Philippe-le-Bel.
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Ancien Hôtel Dieu de Carpentras
Raymond Moisson. Tartanes désemparées aux Martigues. Huile sur toile, XIXe siècle.
Le Paysage Provençal. La deuxième moitié du XIXe siècle est marquée par le mouvement de la renaissance provençale. Ce courant tend à préserver le patrimoine poétique, littéraire, artistique et musical constituant l’identité régionale. Impulsé par Frédéric Mistral et les membres du Félibrige, il exalte les repères linguistiques et traditionnels d’une Provence rurale qui tend à disparaître face à l’industrialisation et à l’uniformisation progressive de la société. À travers la représentation des paysages locaux, les artistes contribuent aussi sûrement que les philologues et les écrivains à « l’invention » de cette Provence mythique, symbole d’un art de vivre significatif: collines arides ; rivages baignés d’une luminosité particulière ; routes poudreuses ; vastes étendues écrasées de soleil; figure tutélaire du Ventoux, baptisé le «géant de Provence». Les œuvres des peintres exposées ici offrent un ample panorama de cette Provence réelle autant que rêvée.
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Paul Saïn Lou camin dé la cournicho pèr an’aou chaîné vert «Le chemin de la corniche pour aller au chêne vert »; Carrière de pierre à Villeneuve-lès-Avignon, environs d’Avignon, huile sur toile, 1889.
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Paul Vaison. Moine berger de l'Abbaye de Sénanque
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Paul Saïn. La vesprée d'Avignon, vue d’Avignon prise de la Barthelasse.
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Pétrarque et Laure. Le 6 avril 1327, François Pétrarque croise par hasard Laure de Noves (1310-1348), épouse d’Hugues de Sade, alors qu’elle sort de l’église du couvent de Sainte-Claire d’Avignon. Grâce au génie du poète, cet événement anodin entre dans l’histoire de la littérature. Pétrarque chante et célèbre sa muse comme jamais aucun poète ne l’a fait depuis le temps des troubadours. Fidèle aux règles de l’amour courtois, il livre peu d’informations sur Laure. Toutefois, dans l’une de ses correspondances datée de 1338, il précise: «Ü est dans mon passé une femme à l’âme remarquable, connue des siens par sa vertu et sa lignée ancienne et dont l’éclat fut souligné et le nom colporté au loin par mes vers. Sa séduction naturelle dépourvue d’artifices et le charme de sa rare beauté lui avaient jadis livré mon âme. Dix années durant j’avais supporté le poids harassant de ses chaînes sur ma nuque, trouvant indigne qu’un joug féminin ait pu m’imposer si longtemps une telle contrainte». Symbole I d’un amour inaccessible et sublimé, le souvenir de Laure est ; désormais inséparable de celui de Pétrarque. François Consonove, François Pétrarque, buste en plâtre, XIXe siècle.
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Hôtel-Dieu
terrestre de Blaue, 1622. Ce globe terrestre et son pendant céleste dormaient dans une réserve de l’Inguimbertinc. Leur identification et leur rareté ont incité à les restaurer pour qu’ils retrouvent leur aspect d’origine. Modélisation du monde, les globes ont naturellement servi de support à l’enseignement de la géographie et de l’astronomie. Au XVIIe siècle, ce type de représentation connaît un succès grandissant. Les éditeurs de cartes, atlas, instruments de navigation développent ces modèles réduits de l’univers malgré le coût élevé de leur réalisation. Ils généralisent la fabrication de globes sur une sphère en plâtre avec armature intérieure en bois. Sur cette sphère étaient collés des « fuseaux », bandes de papier imprimées dont l’assemblage nécessitait un savoir minutieux. Ils étaient ensuite rehaussés de couleurs, à la gouache ou à l’aquarelle, puis vernis. La sphère était fixée à la hauteur des deux pôles sur un anneau, le méridien, en laiton gravé de graduations indiquant les latitudes. Elle était enfin montée sur un support d’ébéniste- rie, constitué d’un plateau circulaire à quatre pieds. Ce dernier supportait quatre colonnes soutenant un anneau en bois épaulant le globe, la table d’horizon, sur lequel étaient collés des papiers imprimés figurant les mois et les signes du zodiaque. Le concepteur de ce globe, Willem Jansz Blaeu (1571-1638) est le fondateur d’une maison d’édition située à Amsterdam, foyer de la cartographie, héritier de la tradition flamande d’Anvers. Après des études scientifiques et une collaboration avec le célèbre astronome danois Tycho Brahé, il entame, en 1599, une activité de production de globes, cartes, guides et instruments de navigation. Il devient le cartographe officiel de la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Sur ce globe, Willem Blaeu a été soucieux de répondre au double usage pratique et pédagogique en proposant des informations fiables et actualisées. De nombreuses inscriptions localisent les faits marquants des grandes découvertes. Ce globe témoigne de la connaissance des continents et des voies maritimes.
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D’après Frans Ier Floris, La Géométrie, huile sur bois, XVIe siècle. 2. D’après Pierre Lapie, globe terrestre, papier, plâtre, laiton, zinc et bois, Paris, vers 1850. 3. Charles Dien, globe terrestre, papier, plâtre, laiton et bois, Paris, vers 1850. 4. Henri Selves, globe céleste avec projection terrestre, bois, cuivre et papier, Paris, xix* siècle. 5. Théodolite ayant appartenu à Joseph Eysséric (marque Hurlimann), laiton et verre, XIXe siècle.
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La pharmacie est inchangée depuis 1762. Des boiseries polychromes recouvrent les murs. En partie basse, les vantaux des placards sont décorés de paysages en camaïeu de bleu de S. Duplessis et des singeries en camaïeu de jaune d'A. Peyrotte, Au centre, une armoire fermée à clef, seuls la mère supérieure et l’évêque en possédaient une. On a les produits les plus rares, les plus précieux et les plus chers. Certains sont maintenant très courants tels que la cannelle, le carbonate, la rhubarbe, les cachous. On a aussi du sang de bouc séché, des yeux d’écrevisse en poudre, etc.
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Quatre rangées de tiroirs aux étiquettes bleues contiennent les simples et sur des étagères la remarquable collection de faïences, de cuivres et de verreries.
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Au milieu, des pots en canon, avec un pied et un couvercle, le nom du produit inscrit dessus, de Moustiers et de Marseille, pour des solides. Pour les liquides, on a en dessous les chevrettes de Moustiers et de Marseille avec la sirène sur l'anse. Certaines ont, entre le goulot et la panse, un anneau pour passer une corde afin d’en porter plus. Au XIX les chevrettes seront remplacées par les bouteilles.
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Dans les tiroirs, beaucoup de plantes mais aussi des substances animales ou minérales. A droite, Rasure de cornes de cerfs, rasure d’hyvoire, alun, terre sigillée.
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Chevrettes et pots des Clerissy de Moustiers et de Montpellier, albarelles de Sigalon de Nîmes ou de Guido Savini d'Anvers.
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Table Moricelly, marqueterie de marbre.s multicolores.
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Table Moricelly, marqueterie de marbre.s multicolores.
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Mortiers et balance à trébuchet de précision.
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Pots à thériaque au décor bleu de Moustiers. La thériaque est un célèbre contrepoison décrit pour la première fois par Andromaque, médecin de Néron. Autre appellation : Mithridat, du Roi Mithridate qui s'en servait comme contrepoison. C’est une préparation pharmaceutique renfermant 49 substances et guérissant tous les maux. Le médecin de Louis XIV rajouta 3 ingrédients. Ce produit a été inscrit jusqu’à la fin du XIXe au codex. Dans le fronton, des angelots se disputent les plantes médicinales, base de la pharmacopée de l'époque, ce que confirme la devise peinte sur un phylactère : «Herbis, non verbis fiunt medicamina vitae». Les angerlots symbolisent aussi le printemps..
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l'été...
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l'automne...
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et l'hiver. Ces lambris ont été peints par Joseph Siffrein Duplessis.
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Le singe est l’animal de compagnie à la mode, le plus proche de l’homme. Pour des situations délicates, on préfère représenter un singe plutôt qu’une personne. Ona une scène d’apothicaire un singe attise le feu, un autre utilise un mortier et le pilon, un troisième fait une analyse d’urine, en les mirant.
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Administration d'un lavement.
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Cheminée du laboratoire.
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Fontaine du laboratoire.
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La pharmacie de l'hôtel-Dieu
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