Le pontis (le passage vouté) fut ouvert en 1863 sur la demande des habitants pour que ceux-ci puissent accéder à la cité avec leurs voitures plus facilement.
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Le Pontis (ou passage voûté), ne fut ouvert qu’en 1863. En 1870, il reçut le nom d'Alsace-Lorraine en souvenir des provinces perdues.
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Avenue Marcellin Maurel. Le Faubourg ou avenue. Marcellin Maurel occupe l'emplacement des anciens fossés qui séparaient la ville de son faubourg. Les maisons de la ville ne s’ouvrirent sur l’extérieur qu’en 1333 à condition que les fenêtres fussent grillagées. Les platanes qui ornaient le Faubourg ont disparu en 1910 pour faire place au tramway. De ce côté-ci de la ville, la plupart des maisons a été crépie vers 1900 et on ne distingue plus beaucoup les anciens remparts.
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Place du Grand Jardin. Comme son nom l'indique, c'était le jardin du Château extra muros des seigneurs de Villeneuve. A l'époque il mesurait plus de 6500 m2 ! Cette place où se trouve la colonne romaine (datant du IIIème siècle), est un endroit de rencontre et de partage où vous trouverez de nombreuses terrasses pour vous ressourcer tout en profitant la vie Vençoise. Ce lieu de vie en plein air accueille chaque été le festival des Nuits Du Sud, ainsi qu'un large éventail de manifestations à l'année et bien sûr le célèbre marché de Vence.
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Place du Grand Jardin. Avant la conquête des Alpes par Auguste et la création de la province des Alpes maritimes dans le dernier quart du Ier siècle av. J.-C., le territoire de Vence est sous le contrôle de la tribu des Nerusii dont le nom apparaît sur le Trophée des Alpes avec celui des autres tribus locales vaincues par Auguste.
À partir de l'ère chrétienne, Vence est fondée et devient chef-lieu de cité. Les restes antiques de la cité de Vence sont très mal connus à l'exception des bornes milliaires délimitant la voie romaine via Ventiana, et des inscriptions majoritairement mises au jour dans le sous-sol du centre-ville et actuellement intégrées à la maçonnerie de la cathédrale de Vence datant des XIe et XIIe siècles dans sa forme actuelle.
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La colonne en granit gris de l'Estérel est l'une des deux colonnes jadis jumelée offerte par la Ville de Marseille en 230 en l'honneur du dieu Mars Ventium. Elles formaient une arche. Entre les IVe et IIe siècle av. J-C des Phocéens venus de Massalia (Marseille) créent Nikaïa (la Victorieuse) d'où Nice tire son nom. La ville fit appel aux romains de Marseille contre les celto ligures.
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Fontaine alimentée par les sources de La Foux. Elles serait diurétique.
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Fontaine alimentée par les sources de La Foux. L'abreuvoir
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L'aute côté de la place du Grand Jardin.
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La Villa Alexandrine, Ce fut la maison de Gombrowicz, écrivain, de 1964 à 1969.
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La Villa Alexandrine est une architecture Belle Époque unique, qui abrite aujourd’hui l’office de tourisme local et le musée de l’écrivain polonais, Witold Gombrowicz. La villa date de 1911 et représente l’un des joyaux de l’architecture de la Belle Époque.
Elle porte le nom d’Alexandrine Magdaleine Audibert, fille d’un charpentier prospère, né et élevé dans la ville. Alexandrine décède en 1940 et, 24 ans plus tard, le grand écrivain polonais Witold Gombrowicz emménage dans la villa. Il y vit jusqu’à sa mort en 1969 à seulement 65 ans.
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La Villa Alexandrine est une architecture Belle Époque unique, qui abrite aujourd’hui l’office de tourisme local et le musée de l’écrivain polonais, Witold Gombrowicz.
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La Villa Alexandrine est une architecture Belle Époque unique, qui abrite aujourd’hui l’office de tourisme local et le musée de l’écrivain polonais, Witold Gombrowicz.
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La Villa Alexandrine. Frise de violettes ?
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Plusieurs immeubles du centre-ville présentent dans leur hall des céramiques avec des sujets cosmiques, astrologiques, ésotériques. Ce sont des œuvres d’une certain Richard, posées par Meunier et commanditées par le promoteur Cartini.
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Plusieurs immeubles du centre-ville présentent dans leur hall des céramiques avec des sujets cosmiques, astrologiques, ésotériques. Ce sont des œuvres d’une certain Richard, posées par Meunier et commanditées par le promoteur Cartini.
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Plusieurs immeubles du centre-ville présentent dans leur hall des céramiques avec des sujets cosmiques, astrologiques, ésotériques. Ce sont des œuvres d’une certain Richard, posées par Meunier et commanditées par le promoteur Cartini.
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Plusieurs immeubles du centre-ville présentent dans leur hall des céramiques avec des sujets cosmiques, astrologiques, ésotériques. Ce sont des œuvres d’une certain Richard, posées par Meunier et commanditées par le promoteur Cartini.
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Maison natale de Louis Funel (1859-1929), maitre d'école et Félibre.
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Par le jeu du partage de l'empire de Charlemagne, Vence et la Provence sont rattachées au Saint-Empire romain germanique. En 1191, l'empereur Henri VI accorde à la république de Gênes la ville et le territoire de Monaco. En 1228, inquiète de la nouvelle influence acquise par Raimond-Bérenger V de par son mariage avec Béatrice de Savoie, la ville de Nice conclut une alliance avec les villes de Grasse et de Draguignan et signe une convention avec la république de Pise. En réaction, Raimond-Bérenger envoie son armée commandée par Romée de Villeneuve, viguier et baile de Provence. Il soumet Nice en 1229 et Vence en 1230. En 1231, il fera construire les remparts de Vence. La seigneurie de Vence est alors donnée par le comte de Provence à Romée de Villeneuve qui lui en rend hommage le 7 février 1230. La famille de Villeneuve-Vence et les évêques furent coseigneurs de Vence jusqu'à la Révolution française
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La tour date de la fin du XIIIe siècle. Sa façade ouest conserve son aspect originel, avec ses archères, qui indique un escalier intérieur. On ignore où était la porte d'entrée. Ses fondations sont probablement à plusieurs mètres au-dessous du niveau actuel du sol. Au XVIIe siècle, les Villeneuve l'annexent à leur château malgré les protestations de la commune. Cette tour est l'unique vestige de l'ancienne appellation “Turris Civitatis Vencii”, “Vence la ville aux tours”, jadis hérité hérissée, défendue et parée de tours.
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La tour du second Château des Seigneurs de Villeneuve bâti sur les remparts au XVIIème. Cette façade, avec ses fenêtres géminées, montre que les Villeneuve l'ont convertie en demeure. A ses pieds, la porte du Peyra.
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Le Château de Villeneuve / Fondation Émile Hugues. Construit au XVIIe siècle et attenant à la tour de garde du XIIIe siècle, il fut longtemps la seconde demeure des Seigneurs de Villeneuve. Situé sur les remparts de la Cité Historique, le Château de Villeneuve offre de lumineux espaces d’exposition situés au cœur de la ville. La fresque dans la tour de garde a servi de base à la recherche des couleurs des cimaises, lors de sa restauration par l’architecte Jean François Bodin (à qui l’on doit notamment la restauration du musée d’Art Moderne de Paris et du musée Matisse de Nice).
Le château fut légué à la commune en 1966 par Emile Hugues, homme politique français et maire de Vence.
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Le musée est un haut lieu d'art et un rendez-vous obligé des escapades culturelles en Côte d’Azur. Il est situé au Château de Villeneuve / Fondation Emile Hugues. Construit au XVIIe siècle et attenant à la tour de garde du XIIIe siècle, il fut longtemps la demeure des Seigneurs de Villeneuve.
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Le Château de Villeneuve / Fondation Émile Hugues.
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Cet arbre majestueux, qui a obtenu le prix coup de cœur lors du concours de "L'Arbre de l'année 2021", aurait aujourd'hui près de 500 ans. Durant les guerres d'Italie, la cité ainsi qu'une grande partie de la Provence passera sous la domination des troupes de Charles Quint. La légende attribue la plantation de ce frêne à la visite de François 1er à l'occasion de la «Trêve de Nice» conclue entre le Roi de France et Charles Quint en 1538. En réalité, ils ne sont jamais venus à Vence. François 1er était à Villeneuve-Loubet et Charles Quint à Villefranche; Ils avaient avec eux une partie de leur cour et de leur régiment. Les personnes qui accompagnaient François 1er furent logées à Vence, en récompense, ce dernier fit quelques embellissements dans la ville dont la plantation.de ce frêne, encore visible de nos jours sur la place du même nom.
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Chaïm Soutine. L'arbre de Vence. Huile sur toile, 1929.
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C'est une analyse fine des éléments d'architecture médiévale visibles qui permet d'indiquer que l'enceinte a dû être construite en 1230 et 1245 sous les ordres de Romée de Villeneuve. Côté nord, le parement est visible dans sa totalité et remarquablement bien conservé. On peut deviner la trace du crénelage au-dessus des fenêtres du deuxième étage..
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Belvédère Fernand Moute. A gauche, le plateau de Peymia. Au centre, le Baou des Blancs et la chapelle du Rosaire de Vence dite aussi « chapelle Matisse ». A droite le Baou des Noirs et le Baou de St Jeannet dans les nuages. Certaines grottes des baous semblent avoir été occupées au Paléolithique et au Néolithique. Certaines d'entre elles semblent avoir servi de bergerie ou d'abris de bergers durant l'âge du bronze et l'âge du fer. Elles sont aussi fréquentées durant l'Antiquité, le Moyen Âge et l'époque moderne.
On note l'existence d'habitats fortifiés (oppidums) sur certaines hauteurs. Le plus grand nombre est occupé à la fin de l'âge du fer, les fouilles sur le site du Baou des Noirs ont cependant livré des traces d'occupation remontant à la fin de l'âge du bronze et au premier âge du fe. Le Baou des Blancs semble fondé à la fin de l'âge du fer, mais fait l'objet d'une réoccupation importante durant l'Antiquité tardive.
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Belvédère Fernand Moute. Sur les hauteurs de Vence, on aperçoit le toit de tuiles blanches et bleues et une croix en fer forgé d'une modeste chapelle, dont l'architecture simple se remarque à peine. Cette chapelle est l'œuvre du peintre Henri Matisse, c'est la Chapelle du Rosaire. A gauche, le couvent des Dominicaines.
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Belvédère Fernand Moute. Au centre, on aperçoit le toit de la villa "le Rêve", au-dessosu de la maison rouge, où Henri Matisse s’installe en juin 1943, sur les conseils de son ami André Rouveyre. Il y restera jusqu’en 1949. C’est depuis la Villa le Rêve, située à quelques pas de la Chapelle du Rosaire, que Matisse réalisera des oeuvres majeures dont la célèbre « Nature Morte aux grenades » ou encore « Nature Morte devant fenêtre au Palmier ».
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Belvédère Fernand Moute. Le Belvédère porte le nom du poète provençal Fernand Moutet en hommage à son enseignement dispensé pendant de nombreuses années à Vence.
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Les remparts de Vence, construits probablement au XIIIe siècle, constituent une enceinte entourant le centre historique de Vence. Ils ont une forme elliptique d'une longueur de 600 m et comportent cinq portes, ici la porte Levis. De par sa localisation au nord, elle constituait la porte d'entrée principale pour accéder à la cité et ainsi décourager les envahisseurs. Elle date du XIIIe siècle.
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La porte du Peyra sous sa forme actuelle ne date que de 1810. La porte était fortifiée et précédée d'un pont-levis, elle daterait de 1441. Elle aurait été murée à cause de la peste en 1536. Sa forme actuelle ne remonte qu'au début du XIXème siècle et était désignée comme étant le portail de la Tour qu'il jouxtait.
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La tour date de la fin du XIIIe siècle.
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A l'entrée de la place, un bénitier,
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puis un abreuvoir.
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Place du Peyra (lieu empierré). Ancien forum, la place du Peyra était traditionnellement la place du marché et des orateurs. On s’y réunissait pour parler des affaires de la ville. Le nom de Peyra viendrait de la « pierre », utilisée lors des exécutions judiciaires. En 2005, cette place a été entièrement restaurée et embellie redonnant vie et convivialité à ce lieu touristique.
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La célèbre Fontaine du Peyra a été réalisée par Etienne Goby en 1822. Elle a remplacé une autre fontaine qui datait de 1539. Elle est alimentée par la source de la Foux qui coule à Vence depuis l'époque romaine. Avec la fontaine vieille, la fontaine du Perrat et la basse fontaine ont été les seuls points d'alimentation d'eau potable jusqu'à la canalisation du Riou en 1882
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Le couillon ne perd jamais son temps, il le fait perdre aux autres. F. Dard. 2004.
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Place du Peyra.
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La Place du Peyra (lieu empierré) était autrefois, une place de marché où se tenaient des réunions, des enchères, des adjudications sur les fours, les moulins mais aussi la perception des impôts. La place offre aujourd'hui des façades aux couleurs vives et chaleureuses aux tonalités provençales.
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Ancienne échoppe.
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La rue du marché. Aujourd'hui rue commerçante, elle ne possédait presque pas de boutiques au début du XIXe siècle. Les rez-de-chaussée étaient les cuisines des maisons ou des écuries.
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Impasse du Grand Four.
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La rue du marché. Aujourd'hui rue commerçante, elle ne possédait presque pas de boutiques au début du XIXe siècle. Les rez-de-chaussée étaient les cuisines des maisons ou des écuries.
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Place Clemenceau. Initialement baptisée place Mirabeau, elle deviendra par la suite la place Georges Clemenceau. C'est probablement l'emplacement du forum romain et de son cardo maximus (axe nord-sud de la ville romaine).
Lieu stratégique qui abritait l’ancien Évêché et le premier Château des seigneurs de Vence.
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Place Clemenceau. Sur la gauche de la place se trouve l'hôtel de ville qui a pris la place de l'ancien Palais Episcopal en 1911. Sur la droite se trouve la plus petite Cathédrale de France, construite au IVème siècle sur l'emplacement d'un temple romain, puis remaniée au fil des siècles. Aux abords de la Cathédrale vous trouverez deux pierres gravées avec des inscriptions romaines, l'une datant de l'an 239 et l'autre datant de l'an 220.
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La Vençoise. 1990. Jim Ritchie. Bronze blanc monté sur un socle en marbre.
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La Vençoise. 1990. Jim Ritchie. Bronze blanc monté sur un socle en marbre.
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La Vençoise. 1990. Jim Ritchie. Bronze blanc monté sur un socle en marbre.
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Passage Cahours. Avant la construction de la nouvelle mairie en 1910, l’Evêché s’appuyait au flanc de la Cathédrale par un «pontis» semblable à celui qui existe au-dessus des arcades. On pouvait donc sortir de la cour centrale de l’Evêché par deux pontis, l’un au Sud, l’autre au Nord, seul vestige qui subsiste, datant du XIVème siècle. Des «cicatrices» au mur de la Cathédrale rappellent la présence de l’autre pontis.
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Passage Cahours. L'Hôtel de Ville inauguré en 1911 a pris en partie la place de l'ancien palais épiscopal. De l'ancien évêché (détruit en 1910) il ne subsiste que la partie la plus ancienne, le bâtiment sur arcade qui ferme la place Nord, et la tour dite de Saint-Lambert.
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Passage Cahours
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Passage Cahours. Dans la niche du bas, une Vierge. Dans celle du haut, un évêque.
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Passage Cahours. La Vierge.
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Passage Cahours. L'évêque.
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Place Vieille, qui est la plus petite place du monde.
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Rue de la place Vieille.
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Rue de La Coste. Dès le XIVème siècle (en 1333), les habitants de Vence furent autorisés à appuyer leurs maisons sur les remparts. Cette mesure, en particulier rue de la Coste, permit de conserver l'enceinte fortifiée de la Cité et notamment la partie située le long du côté Nord.
Vous pouvez remarquer que la maison du N°38 possède un étage à encorbellement. Cette particularité permettait d'agrandir sa maison sans payer la taxe, en effet seule la surface au sol était imposable.
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Maison de 1632.
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Au-dessus de la porte, les yeux de sorcières pour "protéger des mauvais esprits".
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Rue sainte Luce.
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Boite aux lettres plus aux normes.
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Rue des Portiques. Reconstitution de l’ancienne voie romaine qui allait de Cemelenum (Cimiez) à Salinae (Castellane) puis Digne (par Vence). Elle représentait alors le «decumanus» de la Cité (c’est-à-dire la voie Est-Ouest). La rue des Portiques tire son appellation des arcades construites au Moyen Age par les habitants pour gagner de la place au profit de leur logement. A l’entrée de la rue à gauche subsiste un portail de style Renaissance (1524).
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Place Godeau.
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A l’arrière de la cathédrale, la Place Godeau, emplacement de l'ancien cimetière de la paroisse, offre une excellente vue sur le chevet roman de la cathédrale et son clocher orné de créneaux (XIIIe siècle). Au cours des siècles, les différents bâtiments de l’évêché furent accolés à la cathédrale. Les créneaux sur le clocher symbolisaient le pouvoir de haute justice qui appartenait au seigneur et à l'évêque, c'est à dire le droit de vie et de mort. Le clocher fut consolidé après le tremblement de terre de 1887.
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Ancienne place du Cimetière Vieux, celui-ci fut supprimé en 1780. La colonne en granit gris de l'Estérel trônant au milieu de la place est l'une des deux colonnes jadis jumelée offerte par la Ville de Marseille en 230 en l'honneur du dieu Mars Ventium. Autrefois placées dans la cathédrale, elles en furent retirées en 1767. L'autre se trouve aujourd'hui place du Grand-Jardin.
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Place Godeau. Au nord de la place, une maison avec fenêtre géminée authentique (cachée par l'arbre) du XIIIe siècle.
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Le chevet de la cathédrale. Si l’on examine l’église cathédrale depuis la place Godeau, on voit sous la toiture une décoration en dents d’engrenage.
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Porte d'Orient. C’est Monseigneur Moreau (1759-1763) qui fit ouvrir une brèche dans les remparts, afin de gagner plus rapidement le grand Séminaire.
En 1787, la Commune fut contrainte de transformer la brèche en porte, pour permettre à Monseigneur Pisani de La Gaude (Évêque de Vence) d’arriver à la porte de son Palais Episcopal sans descendre de son carrosse !
A l’extérieur et à gauche de la porte, sous l’appui d’une fenêtre, une pierre plus grosse que les autres porte la date de 1592 et marque l’endroit où les canons de Lesdiguières ont pratiqué une brèche dans les murs de la ville, lors du Siège de Vence.
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Maison dont les encadrements des fenêtres sont en trompe-l'oeil.
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« L'enfer » et la rue Saint-Lambert.
« L'enfer »r, coin pittoresque évocateur du passé médiéval. A l'angle d'une entrée de cour, un Cippe (inscription romaine) élevé par la cité à Publius Cornelius Licinus, rappelle le séjour du fils de l'empereur Gallien et de sa mère Salonine, à Vence au IIIe siècle. La rue Saint-Lambert porte le nom d'un des évêques de Vence. A voir au numéro 5 la maison de la Vieille Audience et au numéro 7 une maison restaurée avec fenêtre à ogives et écusso
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Vence
L'ancienne prison.
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Vue de la chapelle Matisse.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Sur les hauteurs de Vence, on aperçoit le toit de tuiles blanches et bleues et une croix en fer forgé d'une modeste chapelle, dont l'architecture simple se remarque à peine. Cette chapelle est l'œuvre du peintre Henri Matisse, qui la considérait comme le « chef-d'œuvre de son existence ». Il consacra quatre années de « travail exclusif et assidu »[2] à la réalisation de ce projet qu'il a voulu avec son ancienne infirmière et modèle Monique Bourgeois. Après la guerre, ils renouèrent leur relation, la jeune infirmière était devenue sœur Jacques-Marie, depuis qu'elle avait rejoint l’ordre dominicain en 1946. Ensemble, ils formèrent le projet de construire une chapelle pour le couvent des Dominicains. Pour Matisse, la Chapelle de Vence représentait l'aboutissement d'une recherche de concision et de dépouillement, où il atteint, selon ses mots, à « un art d'équilibre, de pureté, de tranquillité ». Très malade, l'artiste n'a pu assister à l'inauguration de son œuvre, en 1951.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Très controversée dès son achèvement, elle constitue non seulement une œuvre capitale de Matisse, mais aussi un témoignage de l'évolution de l'art sacré au XXe siècle. Extérieurement, l'architecture est très dépouillée, rien ne semble indiquer qu'il s'agit d'une chapelle si ce n'est une immense croix de fer forgé aux " appogiatures " dorées à la feuille par le doreur Atilius Arrighi.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Matisse réalise le tondo en céramique de la Vierge à l’Enfant placé à l’extérieur au-dessus du vitrail double du chœur.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Le couvent des sœurs moniales dominicaines.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Le couvent des sœurs moniales dominicaines et le toit de la chapelle.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Vence vue de la chapelle.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Chapelle construite entre 1949 et 1951 (consécration le 25 juin 1951), conçue et réalisée par le peintre Henri Matisse (1869-1954). Le Révérend Père L. -B. Rayssiguier collabore avec Matisse sur le plan liturgique, tandis qu'Auguste Perret joue un rôle d'architecte-consultant. L'architecte d'exécution est Milon de Peillon. La décoration réalisée par Henri Matisse est son œuvre ultime et comprend des vitraux (exécutés par Paul Bony) , des panneaux de céramiques (exécutés par Le Bourdillon, céramiste d'Aubagne) et l'ensemble du mobilier liturgique. 1949.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Elle comporte deux nefs convergentes, l'une pour les religieuses, l'autre pour les laïcs. À l'intérieur, sous les vitraux aux motifs de teintes vertes, jaunes et bleues, les dessins de Matisse se découpent sur un fond de céramique blanche : saint Dominique, la Vierge à l'Enfant, le Chemin de croix.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
La nef pour les religieuses.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Les vitraux, en correspondance directe avec les céramiques, constituent l’alternative indispensable à l’« équilibre expressif de deux forces, la couleur du vitrail du côté droit et le blanc et noir sur tout le côté gauche ». Le vert, le jaune et le bleu, couleurs dominantes, s’inspirent de motifs végétaux. En réalisant cet ultime travail pour la chapelle du Rosaire, Matisse (avec la collaboration du maître verrier Paul Bony) démontre ce qu’il a toujours proclamé, à savoir que l’art excède les « sensations rétiniennes »
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Vitraux de la nef.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Vitraux de la nef des religieuses.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Vitraux de la nef des religieuses.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Vitrail de l'arbre de vie. Les formes végétales de palettes de cactus bleu aux fleurs jaunes symbolisent la vie qui résiste à la sécheresse et à la mort. Les verres bleu outremer et vert bouteille transparents permettent de voir le paysage ; l’opacité du jaune citron évoque l’éblouissement de la lumière. Il doit cette réussite à sa collaboration avec le maître verrier Paul Bony et la verrerie de Saint-Just-sur-Loire. La combinaison des couleurs primaires crée d’une manière imprévue, selon les heures, un reflet magenta qui se diffuse dans l’atmosphère blanche de la chapelle.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Même les ornements sacerdotaux ont été conçus dans un esprit « coordonné ». L'autel est tourné à 45°, vers l'est et pour regarder à la fois les deux nefs. Il est réalisé dans une pierre locale, la pierre de Rognes, dont la texture et la couleur sont censées évoquer le pain.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
L’ensemble devant être très épuré, Matisse a réalisé le dessin du chemin de croix, de la Vierge et du grand saint Dominique à même la céramique posée au sol. Le peintre, en état de méditation, les yeux fermés pour une concentration maximale, était juché sur une estrade, le pinceau trempé dans l'émail et accroché au bout d'une canne à pêche : mais s'il a pu réaliser ainsi d'un seul jet ces fresques, ce ne fut qu'après un long travail préparatoire de centaines d'esquisses sur papier.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
La Vierge à l'Enfant. A quelques mètres de la cité historique, cet édifice religieux recèle d’importantes créations de l’artiste telles que des vitraux composés de motifs végétaux de couleur jaune, vert et bleu qui laissent pénétrer les rayons du soleil illuminant les grands tableaux en traits noirs sur céramiques blanches.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Le Chemin de croix. Chacune des stations du chemin de croix est accompagnée d’une méditation dont le choix incomba à un religieux de la congrégation des Dominicains. Simplifié à l’extrême, le dessin des scènes évoque l’humilité et le dépouillement. Le Christ nous y est montré volontaire. L'artiste Jean Vincent de Crozals servait de modèle à Matisse pour ses dessins du Christ[4]. Matisse choisit des carreaux de céramique uniformément blancs afin d’accentuer au maximum le contraste avec le dessin noir - contraste approprié au tragique conflit de la vie et de la mort.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Saint Dominique.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Le confessionnal.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Le confessionnal.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Le confessionnal.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Le confessionnal.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Le confessionnal.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Henri Matisse. Madeleine. Etude. 1950-1951. Lithographie 37,8 x 28,2 cm. Collection de la Chapelle du Rosaire.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Henri Matisse. Etude pour la Vierge « Visage »
1950-1951. Lithographie 30 x 25 cm. Collection de la Chapelle du Rosaire.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Henri Matisse. Etude pour la Vierge « Visage »
1950-1951. Lithographie 38 x 28,3 cm. Collection de la Chapelle du Rosaire.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Henri Matisse. Lithographie. Collection de la Chapelle du Rosaire.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Henri Matisse. Etude pour la Vierge « Tête Voilée » 1950. Lithographie 49,5 x 37,4 cm
. Collection de la Chapelle du Rosaire.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Henri Matisse. Christ en pied 1949.
Fusain sur papier 63 x 48 cm. Collection de la Chapelle du Rosaire.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Henri Matisse. Première station du Chemin de croix.
Le Christ devant Pilate.
1948, fusain sur papier, 63 x 48 cm.
Collection de la Chapelle du Rosaire.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Henri Matisse. Dixième station du Chemin de croix.
Le Christ est dépouillé de ses vêtements. Fusain, 60,5 x 60,5 cm.
Collection de la Chapelle du Rosaire.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Henri Matisse. Treizième station du Chemin de croix.
La Descente de croix. Mine de plomb, encre et plume sur papier. 26 x 20,2 cm. Collection de la Chapelle du Rosaire.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Henri Matisse. Etude pour Saint Dominique 1949.
Lithographie 38 x 28 cm. Collection de la Chapelle du Rosaire.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Henri Matisse. Saint Dominique 1948.
Fusain sur papier 59 x 38,4 cm
Collection de la Chapelle du Rosaire.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Le couvent des sœurs moniales dominicaines, la chapelle, l’ancienne maison de santé devenue musée.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Le couvent des sœurs moniales dominicaines, la chapelle, l’ancienne maison de santé devenue musée.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Chasuble rouge. Voulant réaliser une œuvre totale, Matisse a également conçu six chasubles d'officiants pour la chapelle : blanche, rose, verte, violette, rouge et noire sur la base de vingt études en gouache découpée, n'en retenant que deux par chasuble (une par côté), soit un total de douze.
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Chapelle du Rosaire dite Matisse
Chasuble noire.Les chasubles seront exécutées en textile et utilisées pour la célébration des offices religieux. Pour la création de ces chasubles, Matisse dispose d’une forme imposée et de six couleurs obligatoires issues de la tradition catholique, aux fonctions symboliques précises :
-Le blanc se porte pour les principales fêtes chrétiennes : Noël, Pâques, l’Ascension et l’Assomption ;
- Le vert, symbole de Rédemption et d’Espérance, se porte pendant plus de la moitié de l’année ;
- Le rouge, couleur du feu, se porte durant la Passion, la Pentecôte, les fêtes des Apôtres et de tous les martyrs ;
- Le violet correspond au temps de pénitence, l’Avent et le Carême ;
- La chasuble rose est rarement portée, deux dimanches par an, pendant l’Avent et le Carême ;
- Le noir sert pour l’office des morts et le Vendredi saint, anniversaire de la mort du Christ.
Si ces chasubles sont un habit sacerdotal, elles participent aussi à la création textile qui a toujours passionné Matisse. Christian Dior venu voir les maquettes des chasubles souligna combien celles-ci étaient proches de la haute couture….